He could be the silence in this mayhem ((Hazel))
tw : cigarette, violence, orage
La nuit avait été longue pour la Louve. Elle avait travaillé au Maxdon’s, comme bien souvent. Elle avait fait ses faux sourires, rient aux mauvaises blagues de X et Y. Elle avait serré les poings et les dents pour éviter un énième conflit. Autant dire qu’elle avait gonflé comme une cocotte-minute et qu’a la fin du service, elle s’était jeté sur son paquet de clope pour le dégommer. Mais sa rage n’étant pas suffisamment évacué, et ses poumons clairement pas assez intoxiqué, son poing finit contre le mur. Une fois, deux, trois fois… jusqu’à ce que le mal qu’elle ressente soit supérieur à son mal-être. Elle a donc passé le reste de la nuit à errer dans les rues d’Oceanside, avec Leto. Le soleil pointe rapidement le bout de son nez et Wolf, encore un peu dans son monde, se souvient qu’elle avait prévu de prendre son déjeuner avec Hazel. Elle finit donc pas rentrer chez elle, entre-croise rapidement Kaly et se fou sous une douche brûlante d’une demi-heure. Elle a au moins le mérite de lui remettre l’esprit et le cerveau en place. Elle s’habille, se met un peu d’anti-cernes et de mascara, histoire de se trouver potable et elle marche tranquillement jusqu’au lieu de rendez-vous, parapluie à la main vue que la pluie a décidé de s’inviter. « Hazel ! » Elle court jusqu’au jeune homme, ne résistant clairement pas à le prendre dans ses bras. « Rhaaa… Je suis tellement amoureuse de ton parfum. Je pourrais te bouffer rien que pour ça. » Bien que son régime soit en partie carnivore, elle n’irait pas jusqu’a exécuter ses paroles. Du moins, jusqu’a preuve du contraire. « On y va ? » Bras dessus, bras dessous, elle embarque Hazel avec elle dans le café et profite qu’il n’y a encore personne pour passer commande dans la foulée. « Un latte iced coffee et trois morceaux de banana bread, supplément chantilly. » Elle regarde le jeune homme. « Je crève la dalle. » qu’elle avoue, en haussant les épaules. « Tu prends quoi toi ? » Elle le laisse commander, paye sans demander le reste l’addition au complet et prend le plateau qui déborde. « Alors monsieur l’avocat, trop débordé par le boulot ? » Ils n’avaient pas réussi à se voir pendant ce qui lui semblait une éternité, à son grand désespoir. Mais Hazel, il avait la justice dans le sang. Il était fait pour ce métier. « D’ailleurs, question. Est-ce que je peux tu-… » Wolf, elle ne finit par sa phrase parce que ses yeux ont perçu un flash. Elle blanchit directement. « C’était un flash de téléphone, hein ? » Pitié, il faut que se soit ça. Mais les nuages noirs et l’ambiance électrique ne donnent pas vraiment envie de prendre de photos.
tw : cigarette, violence, orage
Il était difficile pour une âme aussi désuet de s'accommoder au commun des mortels. Comme si quelque chose semblait hors d'atteintes. Comme si quelque chose ne parvenait pas à les faire se sentir réellement vivant ou réellement présent. Comme si on les retenait, inconsciemment, de les laisser rencontrer la véritable ligne directrice de leur existence. Le véritable but. Le prince est une de ces âmes. Lassé par le passé, exténué par le présent et surtout, désintéressé par le futur. Parce qu'il n'y a pas de fin heureuse pour les personnes comme lui. Il n'y a pas de conte de fées, de chansons agréables ou encore d'aventures rocambolesques. Il est de ceux qui ne parviennent pas à atteindre la lumière car le chaos est tout simplement trop bon pour cela. Car il s'y complait et qu'il ne se voit nulle part ailleurs. Et pourtant, dans sa tentative de fuite, voilà qu'il rencontre du monde, des gens qui s'intéressent à lui. Qui se montrent présent et lui, ne sait évidemment pas quoi faire. Car il ne sait pas aimer, lui. Peut être l'a t-il fait un jour, peut être a t-il ouvert son coeur un peu trop vite, un peu trop longtemps. Et aujourd'hui tout aussi bien lassé par la présence de cette douleur sourde et constante. Il ne sait pas trop comment gérer la réalité et pourtant, elle vient l'accueillir lorsqu'il sent une présence féminine le prendre dans ses bras. N'est pas friand de ce genre d'étreinte, seulement pour les plus proches. Alors il l'accepte venant d'elle, parce qu'elle fait partie de ce cercle restreint et qu'il sait qu'il peut compter sur elle. "C'est toujours le même parfum, tu sais? Enfin, j'en ai acheté un nouveau, récemment." factuel, le ténébreux qui ne perd pas le Nord. Il lui affiche un petit sourire amusé, certain que l'odeur lui convient très bien. Il l'accompagne alors à l'intérieur du café, l'observe commander puis décide de prendre un café glacé simple. N'a jamais été un grand gourmand, du moins juste pour du sucré. A plutôt survécu à l'époque. Ils s'installent, hausse les épaules à sa question. "Et bien, ça dépend. Par moment j'ai de quoi m'occuper toute la journée et même toute la nuit mais je dois dire que ça ne me dérange pas plus que ça. J'y suis habitué." dit il sincèrement, connaissant l'envergure du travail qu'il doit fournir constamment mais l'envie de gagner est plus que présente à chaque fois. S'apprêtant à lui demander ce qu'il se passait, le prince aperçoit l'éclair puis cligne des yeux avant de regarder autour de lui. Il sait bien qu'elle a peur. Mais aucune raison de paniquer. Il pose ensuite son regard sur elle, distant mais elle le connait assez pour savoir qu'ils disposent d'une autre émotion à son égard. "Tout va bien, Wolf. Je suis là, tu es en sécurité." il comprend sa crainte mais il ne peut contrôler le temps alors tout ce qu'il peut faire, c'est faire ce qu'il a toujours fait ; être présent comme personne ne l'a jamais été.
tw : orage
"C'est toujours le même parfum, tu sais? Enfin, j'en ai acheté un nouveau, récemment." Wolf fait un pas en arrière, observe l'homme en face d'elle d'un air suspect. « Pour une occasion particulière ? » La jeune femme était persuadée qu'il y avait une raison derrière cet achat. Ce n'est qu'un foutu parfum qu'elle se répète. Et pourtant, cela signifie un changement. « J'suis certaine que tu attires bien plus de monde vers toi avec cette odeur là, Hazel. » Peu importe. Son ami peut faire ce qu'il veut. Son avis n'a aucune importance, d'autant moins sur un choix de parfum. Il faut qu'elle arrête de vouloir être le centre d'attention pendant un moment. Alors, elle amène vers la conversation vers Hazel et son travail : banal. Mais elle a toujours apprécié voir ses yeux s'agrandir d'excitement quand il parle de son boulot. C'est fou comme il apprécie ce qu'il fait. « Uhm. J'entends plutôt : je n'ai plus aucune vie sociale, sors moi de là Wolf, je t'en supplie. » Elle laisse échapper un léger rire. « Oublie pas de dormir quand même. » qu'elle se permet juste d'ajouter, comme un conseil qu'on lui a dit bien trop souvent à elle, celle qui ne ferme les yeux que quelques heures chaque nuit, et encore ! Malheureusement, son sourire se fade bien trop vite. Ce n'est ni à cause d'Hazel, ni celui du café glacé ou des pâtisseries. Mais plutôt celui du nuage noir qui débarque à vive allure vers Oceanside. Elle n'aime pas ça, Wolf. "Tout va bien, Wolf. Je suis là, tu es en sécurité." sécurité, sécurité, sécurité... Elle répète ce mot dans son esprit, faisant abstraction de cet orage qui se prépare à gronder. « Ouais... » Un simple souffle et elle baisse la tête vers sa boisson pour ne plus avoir un aperçu de l'extérieur. « Tu voudras bien venir à ma remise de diplôme ? » Wolf, elle passe du coq à l'âne. « Si je l'obtiens, évidemment. » Ca, c'est assez compromis vu qu'elle est en train de tout foutre en l'air. Hazel ne le sait peut-être pas. Elle espère qu'il n'a pas eu les échos de ses dernières semaines à son sujet : arrêter par la police presque tous les deux jours. Son casier allait finir par peser lourd à cause de petites embrouilles. Elle avait aussi beaucoup joué avec le feu, sa main gardait encore les bleus d'une bagarre. « J'ai besoin d'un point d'ancrage. » Elle allait s'expliquer un peu plus quand l'orage se réveille à nouveau. L'éclair n'est pas là, pas encore, mais la panique se lit de nouveau sur son visage. « Sécurité. » qu'elle dit au même moment que l'orage se met à gronder de nouveau. Wolf se lève donc précipitamment de son siège, le faisant tomber à la renverse. Elle veut se cacher, disparaitre. Elle regarde à droite, à gauche. La seule solution qui lui vient à l'esprit pour ne plus avoir les éclairs de vue, c'est de courir jusqu'au toilette, alors c'est qu'elle fait. Elle n'a aucune gêne à pousser la jeune femme qui tente d'y atteindre sa cible avant elle : il n'y a pas de règle dans cette course. Aucune. Elle entend la jeune femme se plaindre, mais elle s'en fiche. Ses mains tremblent, son cœur bat la chamade, alors elle finit par s'asseoir par terre. Quelqu'un toque à la porte : « Si c'est toi Hazel, t'as le droit de foutre ton petit cul dans ce trou à rat qui pue le moisi. » Le seul passe droit qu'elle acceptera.
tw : orage
Sa question vient à émettre une confusion dans l'esprit du ténébreux qui, mine de rien, ne comprend pas ce dont il peut s'agir. Malgré ses nombreux déboires, a toujours souhaité se montrer présentable. Se montrer peut être un peu arrogant sur les bords quand on y pensait bien. Probablement pour éloigner ce qu'il n'avait pas eu étant plus jeune. Alors le voilà, à apprécier une autre fragrance tout simplement car l'odeur l'aura transporté. "Je ne vois pas pourquoi je devrais avoir une occasion particulière pour changer de parfum, de temps à autre. J'en ai déjà plusieurs à la maison." dit il simplement, loin de vouloir aller dans le sens de son amie. Elle sait déjà qu'il ne porte pas la même odeur tous les jours. Aime les différentes odeurs qu'il peut trouver dans ces beaux magasins. Peut être attire t-il les yeux du monde autour d'eux mais n'y prête pas réellement attention. Plutôt vigilant, car c'est ce qu'il a dû être pendant des années, qu'il a dû se montrer minutieux. Qu'il a dû survivre à travers cet amas de complications. Néanmoins, son rire fait apparaitre un léger sourire sur les lippes du bouclé. Hausse les épaules, prétend que ce n'est pas vraiment le cas et pourtant, sait bien qu'il est ravi de pouvoir la compter comme amie. "Je tâcherais de faire de mon mieux." qu'il réplique, n'a pas envie de lui dire que ses cauchemars hantent ses nuits. Qu'il ne parvient pas à réellement fermer l'oeil car les bruits et son imagination viennent à le déranger. Non, ne pourra pas lui dire ça. Ne veut pas qu'elle s'inquiète. Il sait bien que le temps à l'extérieur joue sur le calme de Wolf, mais ne dit rien. Attends. Sa question le prend légèrement de court. Pas dans le mauvais sens mais dans l'idée qu'il n'a jamais eu l'occasion de demander ça à qui que ce soit et que lui même ne s'est jamais sentit assez important pour se voir proposer l'occasion de célébrer cette remise avec une amie aussi proche. Mais c'est le cas, alors il la fixe. Un instant. Et finalement, répond. "Bien sûr. Je serais ravi d'être présent pour être le premier à te féliciter." sincère dans ses paroles, il espère que Wolf parviendra à obtenir son diplôme. Peut être aura t-il eu, en effet, quelques mots par rapport à son comportement. Lui en parlera sûrement plus tard car il n'a pas le temps d'ajouter quelque chose, qu'elle disparait déjà. Il soupire, prévient que ce n'est rien, simplement qu'il a besoin d'aller la voir. Fait alors son entrée dans la petite pièce d'eau et toque là où il suppose que Wolf se cache. Sa voix le fait sourire délicatement tandis qu'il ouvre la porte pour que son regard vienne à se poser sur elle. "Tu veux que je ramène nos boissons et tes pâtisseries ici?" ironie, tandis qu'il s'installe à ses côtés. L'endroit n'est pas le plus élégant mais lui, a vu pire. Depuis bien longtemps. "Ça va?" question qui se veut légèrement inquiète au vu du fait qu'il connait les craintes de son amie. Néanmoins, il se veut présent.
tw : orage, mention de pensées noires
Elle ne cherche pas à rebondir sur l’explication d’Hazel sur le parfum. Quoi que… Si. Ça la démange énormément. « Nouveau parfum signifie généralement changement dans sa vie. » Elle ne remerciera jamais assez les cours de psychologie pour tout ceci. Elle profite juste de ses innombrables heures de révision devant ses cours pour emmagasiner tout ce savoir. Au moins, il lui est utile en dehors de son — futur — travail et ça la réjouit. Hazel ne lui dit pa tout. Elle le remarque à sa façon de se tenir, de rentrer les épaules en avant au lieu d’avoir le dos droit. Il ne l’a regarde pas tout le temps dans les yeux. Les questions la démangent. Elle a tendance a toujours vouloir tout savoir, tout connaître, tout entendre. Elle a pas peur de poser les questions, se serait mal là connaître. Elle est juste peu connu pour avoir une délicatesse exemplaire. Wolf sait que si elle va au front, Hazel ne lui dira rien. Ce n’est pas à elle d’aller chercher les informations, c’est à lui d’accepter de les lui donner. Par amour pour lui, elle se préserve donc, retient le flux d’interrogation qui lui brûle presque les lèvres, la gorge. « Je ne doute pas que tu feras de ton mieux. » Sourire qui vient éclaircir son minois malgré la météo. Elle croit, difficilement, au propos de celui qu’elle considère comme son grand frère. Ce n’est pourtant pas un mensonge, ces propos. Mais la panique risque de prendre le dessus si elle n’enchaîne pas sur un autre sujet : la remise des diplômes. « Merci Hazel ! » yeux qui pétillent, larmes qui rouleraient sur ses joues si elle n’avait pas un mimmum de pudeur. Elle est heureuse en cet instant. Heureuse de pouvoir le compter parmi ses proches, de savoir qu’il sera ses côtés lors de cette étape de sa vie, heureuse de ne pas vivre cela toute seule comme elle se l’était imaginé après la perte de ses parents. Wolf pose une main attendrissante sur celle de son ami. Il lui est doublement reconnaissante pour tout ce qu’il a fait pour elle alors qu’ils ne partagent même pas le même sang. « J’espère bien que tu seras le premier. » elle fera en sorte que se soit le cas, car il y aurait aussi Kalyani de présente. Malheureusement, l’heureux événement prend une tragique tournure. La panique finit par remporter la bataille. La louve ne tient plus. Ses poils se dressent, et elle court s’enfermer dans ce qui lui semble être la cachette — ou tanière — la plus proche : les toilettes. La porte s’ouvre après quelques longues secondes. Hazel tente l’humour et elle doit dire que ça fonctionne. Elle laisse échapper un mince rire. Comme si elle voulait manger et boire dès les chiottes ! « Imbecile ! » Mais au moins, cette vanne aura eu le mérite de la faire trembler un peu moins. Hazel s’installe à ses côtés, et elle vient déposer sa tête contre son épaule. Elle sait qu’il n’aime pas trop les contacts, mais Wolf en a besoin à cet instant. La chaleur du jeune homme l’enivre, lui donne enfin la sensation d’être en sécurité. « Ça va, oui. » tant qu’ils ne bougeront pas d’ici, qu’ils resteront dans cette position. « Je suis désolée de te faire vivre ça. » lèvres pincées, regard vers le sol. Elle a honte, Wolf. Honte qu’Hazel la voir ainsi. Qu’il doive supporter cette odeur horrible et nauséabonde de l’urine. Honte de ne pas être parfaitement honnête. « Non, à dire vrai. Ça ne va pas vraiment… » simple murmure pour éviter que l’orage la repère, pour éviter qu’Hazel puisse l’entendre. Parce qu’elle ne veut pas l’embêter avec ça. Avec ses conneries. Ses bêtises. Ses déboires. Ses aventures rocambolesques. « Je me sens… nulle. J’ai l’impression que tout est sombre autour de moi. Mes démons reviennent en force et je sais pas comment je dois réagir parce que j’ai une peur bleue qu’une tuile m’arrive, à moi ou à un proche. J’ai l’impression que j’ai gravit une montagne immense et que la, je suis entrain de la redescendre mais pas à petite vitesse. A fond ! A mille a l’heure et, je sais, au plus profond de moi-même, que la chute va être mortelle, qu’elle va m’abîmer encore plus. » La brune, elle vit mal cette période. Descente aux enfers douloureuses qui la rapproche chaque année un peu plus d’Hades. Le décès de ses parents, l’incendie qui a tué sa famille d’accueil, le retour de Jayson dans sa vie. Tout bascule dans le mauvais sens et elle ne sait pas comment faire demi-tour.
tw : orage, mention de pensées noires
Peut être devrait il lui dire. Peut être devrait il lui dire qu'un fantôme du passé est revenu dans sa vie et qu'il ne sait pas réellement quoi faire pour trouver la réponse à sa question. Sait d'avance qu'avec Arès, il y a peu de réponses à beaucoup de choses. Il y a surtout de la passion, du charme et de l'élégance. Mais aussi du calme et des conflits. Complexité dans une relation qui aura été néanmoins sincère bien qu'aucun des deux n'aura pris le temps pour avancer leurs émotions. Sentiments qui ont été plus qu'intense et qui le sont encore sans qu'ils ne puissent s'en rendre compte. Alors oui, peut être devrait il lui en parler. Avoir son avis, obtenir un soutien qu'il sait qu'il obtiendra. Mais n'est pas comme ça, le prince déchu. Bien trop secret sur ses sentiments. Préfère éloigner le myocarde autant qu'il le peut tout simplement parce qu'il ne sait comment gérer la chose. N'a aucun sens par moment et pourtant, quand il était à ses côtés, tout semblait être logique. Perte qui l'aura marqué d'une façon plus certaine qu'il ne l'aurait souhaité. Pour autant, peut apercevoir l'émotion dans la voix de la louve ainsi que dans ses iris. Bien sûr qu'il viendra à sa remise de diplômes. Ne veut pas qu'elle soit seule. Peut être a t-elle encore quelqu'un d'autre pour venir la voir mais pour le moment, le ténébreux sera ravi de pouvoir la féliciter en ce jour. Secoue donc la tête à son remerciement car il n'en n'a pas besoin. Se soutiennent mutuellement bien que le prince soit un peu plus réservé. Personnalités si différentes qu'il en est surprenant de voir ces deux là être amis. Il tient à elle, plus qu'il ne pourrait le dire. C'est donc pour cette raison qu'il vient la rejoindre lorsqu'elle s'éloigne. S'en fiche pas mal de l'endroit, a vu pire. A vécu pire, aussi. Son humour aura eu le don de la faire rire et le ténébreux sent sa tête se poser sur son épaule. Vient à faire la même chose sauf que la sienne se pose sur celle de Wolf tandis qu'il attend d'entendre ses mots. "Ne t'excuse pas. Tu n'as pas à t'excuser pour avoir peur de quelque chose ou d'avoir besoin de quelqu'un." dit il simplement en pensant aux nombreuses fois où lui, avait eu besoin de quelqu'un mais que la solitude avait été sa meilleure amie. L'est toujours d'ailleurs. Mais souhaite au moins aider les autres s'il ne peut pas s'aider soi même. Ni se sauver. Il sait à quel point il est compliqué de mettre des mots sur bien des émotions, alors il attend. Il attend jusqu'à ce qu'elle décide de lui parler et l'écoute avec attention. Longue inspiration, peut comprendre cette crainte. Lui, vit avec ses démons tous les jours. Ne le quittent jamais et il doit composer avec eux, jusqu'au point ne plus distinguer la réalité. De tout perdre. De tout détruire comme il le fait toujours. Sa paume se glisse jusque dans la sienne dans le but de serrer ses doigts délicatement. A toujours les mains froides, lui. "Ce n'est pas parce que tu vois un peu d'ombre arriver dans ta vie que ça veut dire que tu es nulle, Wolf. On ne peut pas..Tout contrôler à certains moments." pourtant lui, voudrait pouvoir tout contrôler. Ne supporte pas le fait de devoir tout laisser aux divinités. Voudrait que tout aille dans son sens, rien que pour le rassurer. Mais n'a jamais été le cas. Un chaos certain, plutôt. "Et pourquoi est ce que tu penses que tu es en train de redescendre de cette montagne? Ce n'est pas parce qu'il y a une légère tempête de neige que cela signifie que tu vas glisser jusqu'en bas. Parce que moi je suis là pour te rattraper et pour t'aider à remonter. Du moins, autant que je le peux." après tout, si Wolf a besoin de lui, bien sûr qu'il sera présent pour elle. A lui tendre la main, à la réconforter lors d'un chagrin. Ou à rire avec elle lorsque l'humour est là. Dépose un tendre baiser sur le sommet de son crâne. "Tu veux m'en parler?" demande t-il finalement, douceur dans la voix. Ne veut pas qu'elle se sente coincée. A totalement le choix de lui en parler. Tout ce que lui souhaite, est de parvenir à l'apaiser. Car lui aussi, connait les démons d'antan qui n'ont de cesse de revenir. Seulement lui, peut entendre leurs échos constamment.