i could get lost in the feelings we're feeling (franklin)
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i could get lost in the feelings we're feeling (franklin)

STARS burning in the skies
Mal Eastburn
Mal Eastburn
messages : 499
pseudo : hel
id card : song kang - (av) wanda ; (gif) pint
multicomptes : andy, ari, levi, jihoo
à contacter : mal
triggers : /
warnings : craving (boulimie), accident de voiture, mort, handicap
présence : ralentissement
i could get lost in the feelings we're feeling (franklin) B6268afdf826674be5bf8016c8f53c38
âge : vingt-quatre années à manipuler ton chemin vers une glorieuse renommée, né le 28 août 1999.
occupation : à la lumière du jour, tu incarnes l’élégance en tant que danseur de ballet au ABT William J. Gillespie School, mais à la nuit tombée, tu te métamorphoses dans l’anonymat des steams nocturnes, dansant et te dénudant aux plus offrants, démon sournois aux allures de chérubin dépouillant tout pécheur égaré.
statut civil : myocarde transi, insensible à ce qui t’entoure, t’as conscience que tu ne seras jamais de ceux à avoir une fin heureuse, l’cœur trop vorace, trop désabusé pour t'laisser distraire par un sentiment aussi fugace que l’amour. tu restes célibataire par choix, te vouant corps et âme au ballet et à ta mère, les seules choses capable aujourd’hui d'égayer ton quotidien.
orientation : tu prends et tu te donnes avec le même dédain, ni trouvant aucun plaisir que celui de te rapprocher de l'objectif fixé. gamin affamé qui bouffe à tous les râteliers dès le moment où il y a un gain à la clé. bisexuel.
habitation : south oceanside
pronom ig : il/lui
disponibilités : 0/2 rps de disponible


infos rp : nombre de mots : variable, selon l'inspiration (généralement 500/800 mots) ;; dialogues : FR/ENG, je m'adapte selon vos préférences ;; fréquence de réponses : variable, au minimum 1/2 par mois, plus si le temps et l'inspi sont là ;; je peux écrire aussi bien à la troisième et deuxième personnes, au présent ;;
en vrac : RP
ongoing : franklin#2, joshy
incoming : you?

SMS : uc

closed : minjun, franklin,

   
 
i could get lost in the feelings we're feeling
「 feat. @Franklin Reed ; mars 2024 」
tw: mention de chantage, trouble alimentaire

Affairé dans la petite cuisine, un tablier rose autour de la taille pour éviter tout malheureux incident, Mal est penché au-dessus du plan de travail, couteau en main, découpant en petit dés la viande de porc, carottes et oignons prévus pour le repas du soir. Derrière lui, il peut entendre la conversation animée de sa mère avec leur invité, riant aux éclats aux anecdotes de son tout "nouvel ami". Il lève les yeux au ciel en l'écoutant se vanter de ses quelques prouesses, s'efforçant de ne pas être lui-même intrigué par ce qu'il a à dire. Agacé, le fils continue de préparer le dîner pour trois, faisant revenir la viande dans la poêle pour la faire dorer avant d'ajouter les légumes coupés. Lorsqu'il a décidé de se venger du jeune officier pour avoir envoyé sa voiture à la fourrière, utilisant son secret contre lui pour le faire chanter, il ne s'imaginait pas que son stratagème se retournerait ainsi contre lui, que ce dernier deviendrait presque omniprésent, jusqu'à se faire inviter à la maison par sa propre mère. Karma qu'il juge bien cruel à son humble avis. Après avoir ajouté la pâte de soja et couvert d'eau, il met de l’eau à bouillir pour les nouilles, décidé à préparer du jjajangmyeon pour le dîner plutôt que le porc au caramel tant espéré. — C’est l’album sur ta droite, oui celui-ci ! La voix de sa mère le tire de ses pensées, mais lorsqu’il se retourne, Franklin lui a déjà donné le maudit album photo. — Maman ! Pourquoi tu montres ça à un inconnu ! qu'il rouspète de la cuisine en pointant Franklin de sa spatule, exaspéré par son attitude. Il sait mieux que de le lui arracher des mains cependant. Impuissant et bougon, il râle dans son coin, le bout des oreilles légèrement cramoisies alors qu’il entend derrière sa mère s’extasier sur les photos de lui bébé. — Là il a reçu ses premiers chaussons de ballet, il était tout heureux. Il était déjà mignon, hein ?...Oups, oui là il aimait bien se balader tout nu à l'époque, il fallait que je lui cours après pour lui mettre ne serait-ce qu'un pantalon. Kill me now. Préférant ignorer les deux énergumènes et leur conversation malaisante, Mal se concentre sur sa cuisine, et son planning pour la semaine prochaine qui s’annonce chargé. Il ne sait pas s’il aura l’occasion de streamer, mais vu son compte en banque actuellement, et les factures qui continuent de pleuvoir, il va devoir sacrifier quelques heures de sommeil dans l'espoir de récupérer de quoi payer le loyer ce mois-ci. La voix de Franklin, bien plus proche que prévu, le fait soudain sursauter. — Putain… Tu m’as fait peur, qu’il souffle pris de court. Évitant soigneusement de le regarder, il pointe le placard du dessus avant d’ordonner. — C’est quasiment prêt, rend toi utile tu veux, et mets la table. Lui jetant qu'un bref regard pour s'assurer qu'il s'exécute, Mal verse finalement les nouilles cuites avec le reste, mélangeant le tout. — C'est prêt, à table ! S'essuyant les mains, Mal allait pour aider sa mère s'asseoir dans sa chaise roulante mais Franklin l'a déjà devancé. Troublé, il sent son coeur s'emballer à la vue du coréen, attrapant délicatement sa mère pour l'aider à se transférer du canapé au fauteuil. Fronçant des sourcils, lèvres pincées, il se retourne vivement pour cacher son trouble, préférant ne pas songer aux raisons que son coeur a à réagir pour si peu. Il attrape la poêle et verse leurs deux assiettes généreusement avant de se servir une plus petite portion, sachant pertinemment qu'il allait finir par s'absenter dans la salle de bain après dîner pour vomir ce qu'il a pu ingurgiter. — Bon appétit.
MODO up all night
Franklin Reed
Franklin Reed
messages : 475
pseudo : rollercoaster
id card : nam joo-hyuk
(tsukinos)

multicomptes : anton (cha eunwoo) + jungwoo (kim young kwang) + soobin (lee dohyun) + mingi (wi ha joon) + eden (seo in guk)
triggers : maltraitance animale
warnings : violence, dépression
présence : présente
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âge : twenty-four yo.
occupation : études tardives, senior de promotion rejoignant les rangs des gardiens de la paix, futur flic soulageant ses tourments en agissant tel un vengeur une fois la nuit tombée
statut civil : danseur solitaire, victime et/ou coupable d’une déchirante rupture, apathique et amorphe des sentiments
orientation : l’attention portée sur les demoiselles, l’intérêt pour ces messieurs, bisexuel amoureux des courbes, usager de ses pairs
pronom ig : he/him
infos rp : 350-800 mots environ, troisième personne, ok pour l'anglais dans les dialogues, les sms et les réseaux sociaux
   
 

「 i could get lost in the feelings we're feeling 」
∙ feat. @Mal Eastburn
tw: langage grossier, chantage

Lui qui s’était cru totalement fichu lorsque sa double vie avait été découverte, Franklin ne pouvait que s’étonner de la tournure des événements : jamais il n’aurait imaginé qu’en interpellant ce conducteur mal garé, il se retrouverait un jour à sa table. Plutôt que d’organiser sa vengeance, ce dernier avait préféré l’utiliser, l’épuiser, en faisant de lui son esclave, instaurant un véritable jeu du chat et de la souris où le flic oscillait entre méfiance et tentatives culottées. Ce qui ne devait être que des représailles devenait parfois presque agréable, alors, seule une interrogation persistait : jusqu’à quand cela pouvait-il durer ? L’étudiant n’était pas dupe, il était évident qu'un jour, Mal se lasserait et le trahirait. Et pour les faits qu’il avait commis, le grand brun s'imaginait déjà le badge confisqué et la carcasse derrière les barreaux, au moins pour quelques mois.
"Celui-ci couvre une période allant de sa naissance à ses dix ans, environ."
Impliqué, le futur policier hocha la tête en se penchant sur le petit trésor qui s'ouvrait devant ses yeux, ravi que la mère du principal concerné soit dans son camp. S’il avait trouvé le danseur fort malpoli, l’avait imaginé privilégier et mal élevé lors de leur première rencontre, il fallait avouer que le fils Reed s’était bien trompé. Désormais installé dans le canapé auprès de la génitrice de son maître chanteur, il ne pouvait que comprendre l'utilité de cette carapace et de ces attitudes qui camouflaient la réelle situation du duo mère-fils. En l’observant préparer le dîner, il en venait même à ressentir un début d’empathie, noyée parmi l’aversion et le désir.
"Heureusement, je ne l'ai pas arrêté pour tentative d'exhibitionnisme, plaisanta-t-il face à la photo d'un bambin au cul nul et aux yeux rieurs."
Au fur et à mesure des pages, pourtant, sa gorge se serra, l’empêchant peu à peu de commenter le reste des clichés. L’esprit embué, Franklin semblait obsédé par ce détail remarqué sur l’une des photographies, incapable d’écouter les anecdotes et les histoires qui accompagnaient ces souvenirs.

Tu t’en sors ? Lança-t-il en le rejoignant en cuisine pour vérifier l’avancée du plat. C’est ton tablier, celui-ci ? Tu le portes presque un peu trop bien.
Entre amusement et moquerie, Franklin arborait un petit sourire en coin qui changeait de son habituel visage impassible, trahissant peut-être qu’il avait passé quelques secondes à observer son hôte s’affairer, s’imaginant aisément se glisser dans son dos et l’enlacer - s’ils avaient été quelque chose de plus qu’un vulgaire duo s’utilisant par vengeance. Obéissant, le grand brun installa les assiettes et les couverts, avant de venir en aide à Madame Eastburn, simple vestige de son éducation religieuse, tournée vers son prochain, là où n’importe quel spectateur de la scène pouvait lui attribuer un penchant chevaleresque. Trop intéressé par le repas, le policier ne remarqua même pas la différence dans les quantités distribuées, se contentant de ravir ses papilles gustatives en discutant. Les deux garçons avaient beau se pourrir la vie au quotidien, autour de Lucy Eastburn, ils s’efforçaient d’être cordial, quasiment amical, seulement pour s’assurer que cette femme, abîmée par la vie, puisse sourire pendant ce repas à l’aura familiale.

Laisse mon garçon s’en charger, lui assura la propriétaire des lieux en le voyant commencer le débarrassage, une fois le dîner terminé.”
Gêné, le grand brun se força à obéir, acceptant cordialement la courte visite guidée de l'appartement, malgré l’air pincé de son pair, qui s’affairait à nettoyer la vaisselle. Maligne, la femme termina sa petite excursion par la chambre de son fils, y abandonnant Franklin afin de filer se coucher, douce calculatrice. Bien élevé, celui-ci s’empêcha de fouiller, découvrant plutôt l’univers du danseur avec la volonté d’en apprendre davantage à son sujet : ce qu’il avait décidé d’accrocher aux murs, son organisation, ses équipements, ses passions, ses collections. Seulement, poussé par l’idée de récupérer l’ascendant, ou par ce petit côté flic fouineur, le cadet Reed ouvrit deux-trois tiroirs. La table de nuit, puis le bureau, sans rien toucher, laissant seulement son regard dériver sur les possessions de son hôte, avant de tomber sur ce qu’il cherchait - sans oser se l’avouer.
Putain, j’le savais, souffla-t-il, le précieux sésame entre les mains.”
Ce masque, il ne le connaissait que trop bien, totalement obsédé par celui qui le revêtait hebdomadairement pour faire fantasmer ses spectateurs, et il n’avait eu de cesse de s’imaginer glisser ses doigts sous la dentelle pour révéler l’identité de cet apollon. Désormais, l’homme comprenait bien mieux pourquoi Mal avait toujours été à son goût - et pourquoi il l’avait observé manger délicatement, à l'affût de chaque bouchée, détaillant les traits de son visage comme le timbre de sa voix. Comment avait-il pu passer à côté aussi longtemps ?
Alors, lança-t-il à peine rejoint par le principal concerné. T’as des kinks, Malcom ? L’interrogea-t-il en jouant les innocents, voulant absolument cacher qu’il connaissait à son tour son secret, qu’ils étaient maintenant à égalité. Tu le portes ? Chuchota-il en agitant le masque sous son nez. Ou tu le fais porter ?
Ce n’était plus du tout le même Franklin qui s’adressait à son maître chanteur, mais plutôt ce viewer vicieux qui dénudait son streamer favori d’un simple regard.
STARS burning in the skies
Mal Eastburn
Mal Eastburn
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âge : vingt-quatre années à manipuler ton chemin vers une glorieuse renommée, né le 28 août 1999.
occupation : à la lumière du jour, tu incarnes l’élégance en tant que danseur de ballet au ABT William J. Gillespie School, mais à la nuit tombée, tu te métamorphoses dans l’anonymat des steams nocturnes, dansant et te dénudant aux plus offrants, démon sournois aux allures de chérubin dépouillant tout pécheur égaré.
statut civil : myocarde transi, insensible à ce qui t’entoure, t’as conscience que tu ne seras jamais de ceux à avoir une fin heureuse, l’cœur trop vorace, trop désabusé pour t'laisser distraire par un sentiment aussi fugace que l’amour. tu restes célibataire par choix, te vouant corps et âme au ballet et à ta mère, les seules choses capable aujourd’hui d'égayer ton quotidien.
orientation : tu prends et tu te donnes avec le même dédain, ni trouvant aucun plaisir que celui de te rapprocher de l'objectif fixé. gamin affamé qui bouffe à tous les râteliers dès le moment où il y a un gain à la clé. bisexuel.
habitation : south oceanside
pronom ig : il/lui
disponibilités : 0/2 rps de disponible


infos rp : nombre de mots : variable, selon l'inspiration (généralement 500/800 mots) ;; dialogues : FR/ENG, je m'adapte selon vos préférences ;; fréquence de réponses : variable, au minimum 1/2 par mois, plus si le temps et l'inspi sont là ;; je peux écrire aussi bien à la troisième et deuxième personnes, au présent ;;
en vrac : RP
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incoming : you?

SMS : uc

closed : minjun, franklin,

   
 
i could get lost in the feelings we're feeling
「 feat. @Franklin Reed ; mars 2024 」
tw: mention de violence, sexualité

Heureusement, je ne l'ai pas arrêté pour tentative d'exhibitionnisme.” Les joues cramoisies, il se retient de réagir, se mordant l'intérieur des joues pour ne pas répliquer au moquerie de cet inconnu immiscé dans sa vie. Enfin, inconnu… Après des semaines à se côtoyer presque tous les jours, Mal ne peut plus vraiment prétendre ne rien connaître de celui invité à manger à sa table. De ne pas l’avoir attentivement observé ces dernières semaines, tâtant du terrain pour connaître ses aspirations et ses limites, s'habituant presque un peu trop vite à sa compagnie. Il ne compte plus le nombre de messages envoyés, de rendez-vous exigés sans but précis, sauf celui de l’emmerder, le pousser à bout, combler son ennui, amusé de l’avoir à sa disposition au moindre caprice, de voir son expression s’assombrir, entre haine et désir. Il mentirait s’il disait qu’il ne l’a pas remarqué, la façon dont il le regarde parfois, et il mentirait s’il disait ne pas le provoquer exprès. Sa punition pour avoir repoussé ses avances la première fois, l’envie de lui faire regretter de ne pas avoir cédé quand ça crève les yeux qu’il le voudrait bien.

Le repas se déroule sans accroc, presque trop bien pour quelqu’un qui n’a rien à faire à sa table. Alors que Franklin se trouve en pleine discussion animée avec sa mère, Mal se perd dans ses observations. Il devrait être dégoûté de voir sa bouche pleine et barbouillée de sauce soja, être agacé de le voir si bien s'entendre avec sa mère, rire avec. Mais en réalité, rien de tout ça ne traverse son esprit. Il a encore la vision du jeune homme aidant délicatement sa mère pour la remettre dans son fauteuil, sensible à la douceur dont il fait preuve quand lui ne l’a pas épargné depuis leur rencontre. Franklin pourrait utiliser sa mère contre lui s'il le voulait, lui faire du mal pour l'atteindre. Et parfois, il se demande ce qui retient ses coups lorsqu’ils se font face tous les deux, alors qu’il l’a vu battre quasiment à mort un homme, qu’il se trouve nez à nez avec un justicier recherché par les mêmes autorités pour qui il travaille. S’il devait être honnête avec lui-même, Franklin le fascine dangereusement, et il se demande comment un garçon comme lui, qui paraît si doux et naïf  à la lumière du jour, pouvait  avoir une telle soif de sang la nuit tombée. Il croise le regard de sa mère, qui elle n’a pas loupé l’intensité dont  son fils regardait leur invité. Il se redresse sur son assise, le nez plissé, l'expression renfrognée face à son sourire au coin. Il avale quelques bouchées de son assiette durant le reste du repas, ne s’autorisant que le strict minimum. Lorsque leurs assiettes sont finalement vides, Mal s’empresse de les débarrasser pour échapper à leur présence, se sentant presque submergé. — Je m’occuperai de la vaisselle demain maman, je vais prendre une douche. Il s'échappe pour trouver refuge dans leur trop petite salle de bain, refermant bien derrière lui pour s’assurer qu’il serait tranquille, espérant que le jeune policier, et les émotions contradictoires qu'il provoque, disparaîtraient à son retour.

Un peu plus relaxé, il sort de la pièce embuée, serviette autour du cou pour frotter ses cheveux encore mouillés. Habillé d’un simple short et t-shirt blanc pour aller se coucher, il tend l’oreille, n'entendant pas de bruits provenant du salon. Il se demande si Franklin a fini par rentrer chez lui lorsqu’il entre dans la chambre de sa mère pour la trouver déjà au lit en train de bouquiner. — Je l’ai laissé dans ta chambre. — Maman ! Avant même qu’il ne puisse rouspéter davantage, elle lui coupe la parole, prétextant être épuisée. Il soupire, capitulant bien vite pour remonter sa couverture et déposer son livre sur la table de chevet. Il dépose un baiser sur son front, lui souhaitant une bonne nuit, ignorant la dernière allusion de sa mère au sujet de son ami bien charmant. Mais Franklin n’a rien de charmant, et il en a la preuve lorsqu’il ouvre la porte de sa chambre pour le voir assis sur son lit, un sourire presque victorieux alors qu’il agite son masque à sa vue. Mal se pétrifie quelques secondes à la porte, les yeux légèrement écarquillés avant de recomposer rapidement un visage indifférent, étouffant la  subite panique ressentie en se rassurant mentalement. Relax, il ne sait rien. Il referme rapidement la porte derrière lui. — Tu fouilles dans mes affaires maintenant ? T'emballes pas trop, c’est pour le ballet, qu'il ment aisément, traversant la pièce pour le rejoindre et récupérer ce qui est littéralement devenu son gagne pain et sa marque de fabrique durant ses activités nocturnes. Ça ne lui traverse pas l’esprit que Franklin puisse connaître son secret, il n’y a aucune probabilité pour qu'un de ses plus généreux viewers se trouve littéralement chez lui. — Donne ça, ordonne-t-il la main tendue, exaspéré par ses enfantillages. Mais Franklin se contente de le contempler avec son regard bien trop sombre, provoquant un frisson le long de son dos. — Franklin… Mal se penche alors vivement pour l’attraper, espérant le prendre par surprise, mais Reed réagit plus vite. — Sale gosse ! siffle-t-il entre ses dents, posant un genoux sur le rebord du lit pour prendre appuie, et attraper le masque tendu en l’air de l'autre côté. Mais le masque se fait insaisissable, et en grimpant à moitié sur Franklin pour essayer de le récupérer, il ne s'imaginait pas que celui-ci basculerait en arrière, les emportant sur le lit. Le corps à moitié allongé sur lui, il se retrouve quasiment dans ses bras, son visage à quelques centimètres du sien. Grognant son agacement, il tente une dernière fois d’attraper ce fichu masque, quitte à grimper sur son invité, mais une main sur sa taille le stoppe net dans son élan. — Ça t’amuse ? qu’il siffle entre ses dents, le regard furieux plongé dans celui de son invité. Ressentant une gêne au niveau de l'aine, Mal tente de se repositionner, mais le son qui s'échappe des lèvres de Franklin au même moment l'immobilise, attirant son attention. Il remarque alors leur position, le souffle court de Franklin, son regard assombri qui pourrait l'engloutir tout entier. — T’es en train de bander ? Et pour confirmer son interrogation, Mal ondule du bassin, arrachant un second couinement étouffé au brun. Un rire bref s'échappe de sa gorge, le regard brillant d’une lueur malicieuse, alors qu’il se penche en avant, son souffle taquinant ses lèvres entrouvertes, sa main libre maintenant sa mâchoire pour le tenir à distance. —  T’as pas honte avec ma mère à côté ? D'un sourire mauvais, il remue encore, frottant son ventre contre l’érection qui n’a cessé de grossir, le rendant presque curieux de ce qui se trouve sous ce jean définitivement trop serré pour que ce soit confortable. Il est presque tenté de céder, rapprochant sa bouche de la sienne comme s’il allait l’embrasser. Mais à seulement quelques millimètres, il s'arrête. — T’as loupé ta chance… qu’il lâche cruellement en faisant référence à leur première incartade, rancunié. Une main sur son torse, il profite de sa confusion pour se détacher brutalement de lui, récupérant le masque par la même occasion pour s'éloigner et le déposer sur son bureau, ignorant sa propre respiration saccadée et le début d'érection que ce moment a également provoqué chez lui, préférant y mettre un terme avant que ça ne dérape trop loin. — Rentre chez toi Franklin.
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