i wish i never met you, w. haoyu.
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i wish i never met you, w. haoyu.

MOON up all night
Haven Carraway
Haven Carraway
messages : 217
pseudo : borealis, she · her.
id card : ella, cheekeyfire (av) · pinterest (ic).
multicomptes : aela & majolica.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : suicide, deuil.
présence : présente (+ le weekend).
c. pinterest.
âge : twenty-eight.
occupation : co-owner of some coffee-library called the dreamers spot.
statut civil : single af, not proud of it, tho.
orientation : bisexual.
habitation : 11, peacock (above her business).
pronom ig : she · her.
disponibilités : open;
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infos rp : rythme variable (chill & relax) · fr/en · 300/1200 mots · couleur : burlywood.
   
 
[ i wish i never met you ]
「 feat. @wen haoyu ; juin 2023 」
tw: consommation d’alcool, langage vulgaire

L’excuse ne sort pas de sa bouche, ne va jamais plus loin que sa pensée.
Même dans les moments où Arisia est dans le tort comme si, en admettant être désolée, cela offre à l’autre personne un pouvoir sur elle. Comme si dans le simple fait de présenter ses excuses leur donne une raison, un moyen d’avoir quelque chose contre elle. Arisia ne peut pas, n’arrive plus à le faire. Elle a merdé, elle accepte son destin, se promet de ne plus jamais répéter cette erreur, de continuer à être la meilleure dans son domaine et jure sur la tête de sa mère que ça ne se reproduira pas une nouvelle fois. Le visage enflammé de son collègue ne l’impressionne pas, Arisia, elle, conserve une expression neutre, continue de se tenir le dos bien droit et les yeux rivés sur cet homme déjà bien entamé dans sa cinquantaine.

C’est l’instinct de survie qui l’oblige d’agir de cette manière. Les dernières paroles qui sortent de sa bouche est une simple promesse de réparer son erreur. Ça arrive, qu’elle peut entendre la voix de sa mère lui souffler à l’oreille. Ça arrive. Aux autres, pas à Arisia. Pas avec sa manie, son besoin, de toujours vouloir être la meilleure, la première dans tout ce qu’elle entreprend. Les prunelles sombres sont toujours posées sur celui qu’elle peut considérer comme son patron et pendant un instant, Arisia est certaine de voir passer une certaine forme de peur dans son regard. Peut-être est-il déconcerté par son manque de remords, son manque d’excuse. Arisia ne sait pas et au fond, elle ne souhaite pas savoir, ça ne l’intéresse. Ce qui l’intéresse est de quitter le bureau, de voir le mouvement de la main lui indiquant qu’elle peut prendre la sortie. C’est ce qu’elle attend, Arisia. Un mouvement qui finit par venir aux bouts d’une petite minute qui lui semble être une éternité et finalement, c’est le bruit de ses talons sur la céramique qui brise le silence des lieux. Il y a encore des bureaux avec une lueur allumée quelque part alors qu’elle reprend le même chemin emprunté il y a une trentaine de minutes et comme toujours, elle marche le dos droit, une main enfoncée dans une poche tandis que l’autre bouge avec elle légèrement. « Fuck. » Murmuré dans un souffle, inaudible à l’oreille humaine, il faudrait se tenir près d’elle pour entendre ce mot quitter sa bouche. La main enfoncée dans la poche est serrée, cherchant à calmer les nerfs qui commencent à la faire trembler.

À l’extérieur, seulement là, trouve-t-elle le courage de s’arrêter et de prendre une profonde inspiration avant de continuer son chemin, sans pour autant s’empêcher de lever la tête et regarder là où la lueur est vivante. Habituellement, Arisia est l’une de ces lumières — l’une des dernières à partir de l’étage, du cabinet. Habituellement, elle n’a pas une rencontre mensuelle où elle a besoin de se rendre. Son cœur balançant entre l’envie de prétendre être coincée au boulot et incapable de se présenter et le plaisir de retrouver les seules personnes à qui elle offre un sourire, des rires, mais surtout, Arisia se dit que c’est la soirée parfaite qui s’annonce : décompresser avec une boisson dans la main sans avoir à attendre la voix agaçante de son pire ennemi : Haoyu. Ça lui suffit pour prendre le chemin jusqu’au bar où elle voit déjà la bande autour d’une table. Tout le monde est là. Sauf Haoyu et tant mieux. Ses pas la guident jusqu’à l’intérieur où elle s’empresse de saluer la bande avant de s’asseoir sur l’une des chaises disponibles, au bout de la table, la place lui permettant de voir qui entre et qui sort de l’établissement. Sa commande est passée, la première gorgée est nécessaire avant de jeter un coup d’oeil aux portes et qui entre ? Haoyu. Fucking hell. « Fuck. » Un murmure encore une fois alors que ses prunelles se posent sur la personne à sa droite, Rosalie, une amie de l’université. « You told me he wouldn’t be here tonight, what the fuck Roz? » Roz semble rétrécir devant elle, le rouge lui montant aux joues.

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∙ with @Arisia Cabrera

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Tu n'avais pas prévu venir. Pas vraiment envie de devoir supporter la compagnie de tes amis durant ta soirée de congé — surtout en sachant que c'était la seule de la semaine que tu aurais. Circonstances exceptionnelles. Mais tout de même : l'irritation demeurait.
Ton ami t'avait tenu tête, cependant. Comme il ne l'avait plus fait depuis un moment. Soulignant que Devi serait là, que tu ne l'avais pas vue depuis une éternité, et qu'elle aurait adoré prendre de tes nouvelles. En plus, Arisia ne serait pas là. Pour une fois. Tu devais avouer que l'argument fonctionnait — mais tu n'arrivais toujours pas à te décider. Tu aurais l'occasion de revoir Devi plus tard. Tu évitais déjà Arisia à merveille, chaque jour qui passait. Pas besoin de t'en préoccuper.

Puis, Majolica était arrivée. Te jetant au passage l'intention d'Aika de venir passer la soirée à l'appartement, que tu sois d'accord ou non. Jamais tu ne protestais, en dépit des soupirs parfois lourds à l'idée de les entendre ricaner toute la nuit. Elle ne te dérangeait pas vraiment, Aika. Et tu savais que chez elle, ce n'était pas toujours la joie. Si tu pouvais lui offrir un semblant de sécurité en lui ouvrant ton toit à l'occasion, alors pourquoi pas.
Mais ce soir, tu n'étais pas d'humeur à les supporter avec Majolica.
Un verre avec tes amis ce serait.
Tant pis.

Tu avais annoncé ton changement d'avis à la dernière minute. Enfilant une veste et une paire de Converses, nourrissant Freddy puis t'éclipsant en vitesse. Majolica et Aika pourraient profiter de la tranquillité. Et tu te débrouillerais pour tout de même profiter de ta soirée.
Tu arrives au bar rapidement, et pousses la porte en sachant que tous tes amis étaient déjà installés. Tu les repères sans grande difficulté — la bande bruyante qui a collé plusieurs tables pour mieux s'installer. Le genre que tu voyais tout le temps à l'endroit où tu travaillais. Le genre qui, aussi, parfois, te soûlait.
On te fait signe, et tu t'approches. Devi a un sourire jusqu'aux oreilles de te voir, et tu le lui rends. Avisant la table pour trouver une place où t'asseoir, tes yeux glissent jusqu'au bout. Jusqu'à la seule chaise libre. Jusqu'à elle.
Arisia.
Qu'est-ce qu'elle foutait là ?

Ton sourire diminue assez rapidement, mais tu ne veux pas lui laisser le loisir de voir ce que sa présence te fait. Tu tournes les talons pour aller vers le bar au lieu de ça, espérant qu'un de tes amis aurait la décence de se déplacer pour te laisser une chaise au plus loin d'elle. Ce serait la moindre des choses, après avoir fait des pieds et des mains pour que tu viennes. Non ? Tu estimes que ce n'est pas trop demander. Le barman prend son temps, et tu te dis que ça laisse à tes amis celui de te rendre ce petit service évident. Si seulement.

Quand tu te retournes, bière en main, personne n'a bougé. La conversation se poursuit comme si de rien n'était, plus endiablée que jamais. La seule différence réside peut-être dans le fait que Roz, assise directement à côté d'Arisia, fait tout pour ne pas te regarder. Fait chier.
Tu ravales ta bile, et prends le chemin de la dernière chaise vide d'un pas résigné. Tirant la chaise un peu trop brusquement pour t'y laisser tomber. Ne prenant pas la peine de saluer Arisia. Clairement, elle ne le fera pas non plus. À ta gauche, Nolan se félicite que tu sois venu. Puis retournes à sa conversation en hurlant, t'assommant plus que tu ne l'aurais voulu. Tu lèves les yeux au ciel, prends une gorgée de ta bière — évites à tout prix de regarder Arisia. Tu finis par retirer ta veste pour la laisser retomber sur le dossier et, bougeant ta jambe, te retrouves à accrocher la sienne involontairement. Fuck.
« Sorry. » lui marmonnes-tu. À peine un regard. Ça te fait chier qu'elle te fasse toujours cet effet-là. Une bile amère au fond de la gorge, mais le coeur gonflé. Ton corps entier essayant d'oublier le sien, ou ce que vous avez pu partager. Plus rien. Il n'y a plus rien.
Vous vous haïssez.
Et ça ne changera jamais.


Tu te rends compte que tes yeux se sont arrêtés sur elle un tantinet trop longtemps. Tu t'en détournes dès l'instant où la réalisation te prend, profondément mal à l'aise de la situation entière. What now? Tu ne fais pas partie de la conversation, et tu n'as aucunement l'humeur de t'y plonger. L'envie, non plus.
T'aurais dû partir dès que tu l'as vue.
Ou prendre la chaise, et t'asseoir à l'autre bout. Tu ferais ça.
Tout, plutôt que d'être cordial.
Arisia ne le méritait pas.

Pas alors qu'elle t'avait tourné le dos comme ça.
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Là, maintenant, Arisia n'a plus envie d'être ici. Doucement, le regret commence à circuler dans ses veines jusqu'à se rendre jusqu'à son cerveau et puis vient le moment où il n’y a qu’une envie : prendre son sac à main et retourner au bureau ou se diriger jusqu’à chez elle. Là où elle a la paix, là où une dispute ne risque pas de partir pour un rien. Car mettre Haoyu et Arisia dans la même pièce, si près l’un de l’autre, c’est comme mettre de l’huile sur le feu et si ce feu se répand, il détruit tout sur son passage. Qu’importe le nombre de victimes, qu’importe ce qui arrive, ça se termine toujours de la mauvaise façon. Le regard de Arisia lâche la silhouette de Haoyu et c’est sur son amie Roz que ses prunelles enflammées sont posées, des points d’interrogation dans celles-ci parce que Arisia cherche à comprendre pourquoi lui avoir dit un mensonge ? Son amie qui reste muette, ce qui l’enrage davantage. Maintenant quoi ? Elle fait une scène ? Ou elle reste silencieuse et endure la présence de Haoyu près d’elle, à cette soirée entre amis·es ? Ou alors elle quitte l’établissement, les lèvres scellées, dans le plus grand des silences ? Trois options s’offrent à elle et Arisia les contemplent toutes, regard perdu dans le vide. Jusqu’à ce que la main de Roz se pose doucement sur son bras, elle la regarde, une nouvelle fois et dans les yeux de son amie, Arisia voit ô combien elle est désolée. Ça calme le feu intérieur quelques secondes.

Be nice, be nice, be nice, elle essaie de se calmer. Ça fonctionne plutôt l’espace d’une seconde avant de sentir la jambe de Haoyu l’accrocher. Sans le vouloir, elle n’est pas bête, mais ça réveille quelque chose en elle qu’elle pensait être éteint depuis des années maintenant. Ce simple contact suffit à l’enflammer de l’intérieur et ses mains se serrent en poing jusqu’à voir ses jointures tournées blanches. Breathe, laisse une expiration silencieuse sortir de sa bouche. « Watch it, next time. » Incapable de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de répondre. Incapable de faire preuve de clémence, de comprendre que ce n’était pas intentionnel. Elle a besoin de lui faire comprendre que c’est inacceptable, qu’elle ne veut pas l’entendre s’excuser la prochaine fois. Pourtant, Arisia se retient de lui dire de se la fermer et de ne pas lui adresser la parole, de ce point de vue, Arisia fait preuve de clémence. « Can anyone like to change chair with me? It would probably be the wise option if everyone wants to enjoy this evening. » Elle fait sa difficile.

Sa petite princesse.
Sa drama queen, Arisia n’en a rien à foutre la manière dont elle sonne à cet instant parce qu’elle refuse de passer sa soirée entière près de Haoyu car c’est de cette manière que les souvenirs, les mots lui reviennent en tête. Ça commence déjà à lui tourner dans la tête, ça commence déjà à lui revenir en mémoire et Arisia n’aime pas se rappeler de ce souvenir — elle aimerait même avoir la capacité de le supprimer éternellement de sa mémoire, mais Arisia en est tout simplement incapable, peu importe le nombre de fois où elle est certaine d’avoir réussi, ce dernier finit toujours par revenir la hanter. « I just don’t understand why you guys keep doing that. You all know we cannot stand each other. » Les mots sortent, la Cabrera ne les retient pas. Elle est incapable de retenir ce qu’elle pense. Sa main droite attrape le premier verre d’alcool à sa portée et en boit une gorgée.

Elle le déteste. De tout son cœur.
C’est son cœur qui le déteste le plus.

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« Watch it, next time. » Tu lui jettes un regard noir. Toute tentative de cordialité ne servait visiblement à rien. Arisia ne te ferait pas la fleur de prétendre être capable de laisser l'eau couler sous les ponts. Très bien. Ce genre de jeu pouvait se jouer à deux. « Can anyone like to change chair with me? It would probably be the wise option if everyone wants to enjoy this evening. » Sa requête te fait serrer les dents, mais tu la comprends. Au moins un truc sur lequel vous pouviez vous entendre : si vous restiez assis l'un en face de l'autre, il y aurait des morts.
Autour de la table, pourtant, le silence se fait froid. Vous gâchez toujours tout, et personne ne semble prêt à vous faire plaisir pour cette fois. Vous êtes adultes. Vous pouvez vous tenir. N'est-ce pas ? Devi et Roz se jettent des regards en coin, sans pour autant oser vous affronter. Ou même bouger. Tu ne veux pas leur donner raison — mais c'est toujours mieux que d'être d'accord avec Arisia. Tu t'appuies un peu dans le fond de ta chaise, ton verre dans une main. « If you can't stand sitting in front of me, just take your chair and go somewhere else. No need to make it everyone else's problem. » Tu prends une gorgée de bière. Ravalant ta voix froide, sèche. Devi te regarde finalement, une lueur étrange dans les yeux. Are you crazy? Tu détournes l'oeil. Tu considères qu'ils l'ont cherché. Ils avaient qu'à vous prévenir avant que vous arriviez.
Ou, à tout le moins, vous arranger pour ne pas que vous ayez à vous asseoir à côté.


« I just don’t understand why you guys keep doing that. You all know we cannot stand each other. » Tu ne sais pas pourquoi ça pique. C'est ces souvenirs, au fond de toi, qui déclenchent le léger rictus dans ta lèvre. Ton regard fuyant. T'as jamais compris pourquoi elle a tout gâché, alors qu'entre vous les choses avaient fini par s'améliorer. « Nobody's asking you to stay. » Tu n'as aucune raison de prendre la défense de tes amis — surtout que pour une fois, t'es d'accord avec Arisia. Tu règleras ça avec Devi plus tard. Pour le moment, tes yeux ne lâchent pas Arisia. Noirs. Déçus que ça se termine toujours comme ça. « Can't you just ignore me and stop making everything about you? » Attaquer n'est pas la solution. Tu ne sais pourtant rien faire d'autre. Et tu changeras de place toi-même si elle n'est pas capable de faire la part des choses. Ton coeur s'y fera.
Tout est déjà gâché.
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