-- cri dans la nuit (jane)
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Jesse Sadler
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pseudo : artemia. (elle)
id card : nicholas galitzine. (lionheart)
triggers : inceste, violence physique non consentie, viol, tentative meurtre, sexe explicite.
warnings : ucey.
présence : présente.
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âge : vingt-huit années, souvent gaspillées par les âneries et les erreurs en tout genre. Pourtant, il sait que cela ne lui réussira pas, plus le temps avancera.
occupation : ec.
statut civil : le célibat est mieux pour lui. En instance de divorce, un divorce non sans difficulté le détruisant à petit feu.
orientation : hétérosexuel sans l'ombre d'un doute.
pronom ig : il.
disponibilités : (4/4) dispo.
infos rp : minimum 300 mots, pas de limite. Dialogues en français.
   
 
cri dans la nuit.
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「 feat. @Jane Caswell ; décembre 2023 」
tw: aucun.


Rien, strictement rien ne pressentait que ce repas de famille, comme chaque dimanche, serait un vrai cauchemar pour lui. Oh non, car chaque dimanche était un bon moment en famille, une tradition simple et sans chichi chez les Pembrocke. Les enfants qui étaient tous au rendez-vous car c'était ainsi depuis leur plus tendre enfance. Repas de famille, point pour parler boulot également et d'autres sujets important. Mais avec les fêtes qui approchaient et sortant tout juste de Thanksgiving, il savait que cela allait être un enchaînement de repas festif et que sa mère allait tout donner jusqu'au nouvel an pour gâter ses gosses.
Il en avait déjà l'estomac qui gargouillait de désagrément. Un aller pour la salle après tout ceci était presque nécessaire mais rien de bien méchant comparé à ce qui l'attendrait derrière les belles portes battantes de l'entrée.

Pas en retard, jamais. Nate sait que la ponctualité était importante aussi bien au sein de l'entreprise familiale que lors des repas de famille. Son père était strict. En toute circonstance. Mais dans un sens, c'était un mal pour un bien et les avaient rendus des personnes bien. Du moins c'est ce qu'il pensait.
Il était au courant depuis la veille qu'il y aurait une invitée supplémentaire, cette fois. Son frère allait présenté sa petite amie et ça c'était presque un évènement. Il avait hâte de savoir, de connaître cette fille et voir si elle allait survivre au père et à sa mère qui avait un oeil toujours aiguisée aux petites copines et copains de la fratrie. Quelques belles anecdotes à raconter sur ce sujet, oui. Mais bon, il dirait rien car il ne voulait pas se fâcher avec son frère et ne donnerait que son point de vue s'il était souhaité sur cette jeune femme qu'il connaissait bien plus qu'il ne pensait.

Il se gara dans l'allée principale avant donc de frapper un bref petit coup et de rentrer sans attendre la permission : normal, c'était quand même chez lui.
— Hello, j'suis là ! Lâche Nate pour s'annoncer avant donc de poser directement son manteau sur le porte manteau dans la petite buanderie prêt de l'entrée avant donc d'avancer vers sa mère qui l'accueillait bras ouvert avec son torchon sur le bras. Il n'avait pas à se plaindre de sa famille, vraiment. Ils étaient relativement tous soudés, sans histoire vraiment grave comme certains pouvaient avoir.
Il est vite intercepté par son frère qui le salue, entendant déjà son père depuis le salon râler pour on ne sait qu'elle raison.
— Au secours, t'arrive pile quand il faut. Il est pénible ce matin. Qu'il lâche à Nate. Ce dernier pouffe avant de dire :
— Il a quoi ? C'est ta copine qui a pas le même avis que lui et ça lui plait pas ? Qu'il plaisante, même si cela pouvait être bien vrai.
— Même pas, mauvaise nouvelle au taff j'crois. Nate lève les yeux avant donc d'avancer dans la pièce, avant donc de voir de dos une silhouette féminine. Il va d'abord saluer un des jumeaux avant que son regard ne croise le visage de cette silhouette qui se tourne enfin. Le drame.

C'pas possible. C'est une plaisanterie ? Un mauvais film ?
Il est tellement abasourdie qu'il donne un coup de hanche dans un des guéridons faisant chanceler le tout dessus dont une statuette que sa mère adorait et qui s'éclate au sol, se fendant en 2.
— Bon sang, Nate ! Crie sa mère, se penchant pour ramasser d'un air dévasté.
— C'est une plaisanterie ? Jane ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Il ignore complètement sa mère, les yeux rivés sur celle qu'il avait que trop bien connu. Et pas n'importe qui non. Celle qui avait fait si mal à son coeur et qui piquait si fort à cet instant même en la voyant.
— Hein ? Mais vous vous connaissez ? Lâche Harry, surpris aussi.
— Evidemment qu'on se connait tien. J'serais ravie qu'elle te dise comment, tien. Il sent la colère lui monter au nez, mais plus de la tristesse, finalement. Il passe sa main sur son visage, avant de poser son regard sur sa mère, l'aidant en ramassant avec la balayette les débris et de lâcher à sa soeur en lui attrapant le bras :
— Fait péter un verre, voir deux. J'en ai besoin là. Oh oui. Et peut-être même plus, tien. Alors que c'était pas son genre de boire beaucoup, à Nate. Mais là, ild devait carrément faire passer la pilule : son ex, celle qui lui avait brisée le cœur, sort avec son frère. Un délire.

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Don't wanna stop, don't wanna run away, taking a shot, just let it ricochet. I just wanna be in the fire.
NOUVEAU feels like home
Phoebe Scott
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pseudo : evermore, lucie (elle).
id card : d. johnson ༶ ec (avatar), ec (gif).
multicomptes : luke (d. starkey)joan (a. vikander)colt (j. elordi)joe (c. turner)wren (m. mitchell)
à contacter : phoebe
triggers : les requins et araignées, cruauté animale, inceste, discrimination, violences sexuelles et domestiques ; je ne joue également pas les scènes "hot".
warnings : accident de voiture, décès.
présence : présente.
âge : trente-quatre ans
occupation : créatrice de weave wonder ༶ elle a créé sa boutique de vente de vêtements en ligne il y a plusieurs années maintenant.
statut civil : veuve, célibataire ༶ elle a perdu celui qu'elle aimait le plus au monde il y a maintenant deux ans, la peur au ventre de devoir tout recommencer.
orientation : bisexuelle
pronom ig : elle.
disponibilités : 「 free ; 3/3 」

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「 cri dans la nuit」
∙ feat. @Nate Pembrocke ; décembre 2023 ∙
tw: aucun.

Tu es de retour en ville depuis quelques semaines Jane. Ça te fait bizarre, d’être revenue à Oceanside. De revoir l’océan. De sentir la douceur du vent et des rayons du soleil sur ton visage. T’as quitté la grisaille de New York pour cette ville que tu appelles maison. Un peu malgré toi, finalement. Les rêves brisés et jetés à la poubelle. Tu étais partie pour une bonne raison : pour vivre de ta passion, pour fouler les planches de Broadway et intégrer une comédie musicale. Sauf que rien ne s’est vraiment passé comme prévu. Tu as mis du temps avant que tu ne rentres dans les coulisses d’une pièce de théâtre. On ne t’a pas laissé ta chance tout de suite, Jane. T’as cru naïvement que tu allais rapidement y arriver, mais finalement, t’as vite déchanté. Tu as eu le cœur brisé, aussi. À New York, rien ne s’est passé comme prévu et alors que tu allais abandonner et baisser les bras, tu l’as rencontré lui. Harry. Tu n’avais plus vraiment envie de croire en l’amour, mais finalement, il t’a fait changer d’avis. Harry qui t’a fait rire, qui t’a appris à aimer à nouveau et à te sentir aimée. Harry qui t’a rendue heureuse et qui t’a proposé de revenir avec lui à Oceanside. Harry qui, finalement, n’a jamais été un total étranger. Tu as eu des doutes, au début. Tu as voulu tout arrêter à mainte reprise, car tu savais que tôt ou tard, tu le reverrais. Son frère. Nate. Ton ex-petit copain. Celui à qui tu as brisé le cœur il y a bien des années maintenant, lorsque vous étiez encore au lycée. Sauf que tu es tombée amoureuse d’Harry, Jane. Et puis finalement, Nate, c’est de l’histoire ancienne, non ? C’est ce dont tu t’es toujours persuadée, quand bien même il a été ton premier amour, le brun.

Et tu es de retour maintenant. Aujourd’hui, c’est un jour particulier. Un jour que tu as repoussé pendant plusieurs jours. Celui où tu rencontrerais ses parents et le reste de sa famille. Au fond de toi, tu as espoir de ne pas voir Nate. Tu espères qu’il n’est pas disponible, Jane. Mais lorsque tu as mis les pieds dans la demeure familiale, tu as entendu la mère annoncer que la famille serait au complet. Jusqu’à maintenant, tu as senti ton cœur se serrer dès qu’un membre de la famille arrivait. Installée dans le salon, tu fais pourtant comme si de rien n’était, discutant avec le paternel au caractère bien trempé et pas vraiment de bonne humeur actuellement. Et puis il y a cette voix qui s’élève et Harry qui s’en va vers le hall d’entrée. Tu ne te retournes pas, Jane. Car après tout, il ne manque que lui. Situation délicate. Tu es mal à l’aise. Et ton regard finit par croiser le sien alors qu’il entre dans la pièce de vie.

Tout s’enchaîne bien trop vite. Nate heurte un guéridon tout en faisant tomber une statuette. Elle s’éclate par terre et toi, Jane, tu ne dis rien. Tu observes la scène sans oser parler. Car Nate a son regard posé sur toi et Harry, lui, vous regarde, essayant de comprendre. Depuis que tu le connais, tu as omis de préciser que Nate, tu le connaissais déjà. Tu n’as rien dit, Jane. Tu t’es toujours demandé si Harry, il se souvenait de toi. Et visiblement, non. Visiblement, il n’a pas fait le lien. Mais le passé te rattrape bien vite et alors que tu veux prononcer un mot, Nate reprend la parole.

— Je .. On était au lycée ensemble. Que tu lances simplement face à ton petit copain et au reste de la famille. Tu n’en dis pas plus, mais tu sens que Nate, il ne va pas en rester là. Tu remets une mèche derrière tes oreilles avant de regarder ton ex-petit ami ramasser les débris du vase sur le sol. Et puis tu finis par soupirer, Jane, le regard finalement posé vers Harry.

— Désolée, je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça. Il vaut peut-être mieux que .. j’y aille. Oui, tu devrais peut-être parti, Jane. Mais la mère des Pembrocke s’approche de toi, sourire aux lèvres. — Mais non Jane, reste ! Laissons Nate râler dans son coin, il finira par se calmer. Tu lui adresses un mince sourire alors qu’elle te prend délicatement par le bras pour t’emmener dans la cuisine. — Et puis moi, je me souviens de toi. Je n’aurais jamais pu oublier un regard et un sourire comme le tien, Jane. Ce qu’il s’est passé avec Nate ne me regarde pas et si Harry te rend heureuse, c’est ce qu’il compte. Ses mots te rassurent, mais tu as l’impression d'être prise au piège, pourtant. Car si elle se souvient de toi, peut-être qu’Harry aussi finalement, même si son étonnement te fait penser le contraire.
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Une foutue blague. Il nageait en plein délire. Harry lui faisait juste une mauvaise blague. Il ne pouvait en être autrement, non? Nate était paumé, mais surtout la colère qui commence lentement à le ronger. Pourquoi lui, pourquoi un membre de sa propre famille, si ce n'est pour l'embêter ? Elle est pas idiote non ? Elle a déjà dû croiser Harry et puis le nom de famille, une certaine ressemblance physique était là.. Le lieu d'habitat aussi, fin bref. Qu'on ne lui parle pas de simple coincidence, il n'en croirait pas un mot.
Il ne dit plus rien, Nate. Il aide juste sa mère à réparer ses bêtises car il venait de casser un vase. Mais clairement, l'esprit n'a plus envie d'être là, tellement il était chamboulé de cette nouvelle. Pourtant, il est pas chiant, Nate. Il est même clairement une personne compréhensive, sympa et qui prenait les choses du bon côté, de manière générale. Mais là...C'était pas possible. Le myocarde qui lui faisait tant mal, dans le fond de son être. Il ne comprenait pas pourquoi, ni comment il en était venu à mérité une telle souffrance.
Et elle, Jane. Elle est là, comme si de rien était. Comme si elle n'avait pas reconnue la famille, vue des photos de famille dans la pièce.
Le sang qui bouillonne dans les veines, il a envie d'explication bien plus clair que ce qu'elle voulait bien accorder. Il ne peut d'ailleurs pas s'empêcher de pouffer ironiquement quand elle ose dire qu'ils étaient à l'école ensemble.
— Que ça, tien donc... Qu'il marmonne pour lui-même, filant en cuisine pour jeter les débrits, avant de rapidement entendre qu'elle voulait se tirer à l'anglaise. Il reste dans la cuisine, écoutant brièvement les arguments de la mère et de Harry. Mais qu'elle parte tien ! Cela était déjà bien assez compliqué comme ça, que si elle partait cela l'empêcherait d'avoir son dimanche encore plus gâché qu'il n'était déjà.

Manque de bol, tous semblaient vouloir qu'elle reste. A croire que tous s'en foutaient de son avis à lui, non mais sans déconner.
Il était vraiment de mauvaise humeur, c'est gagné. Il prend un verre, gorgée longue et interminable pour essayer de calmer ses nerfs à vif. Mais même l'alcool, que pourtant il ne consomme que rarement, n'a pas l'effet qu'il souhaiterait.
— Harry ? J'ai une question pour toi : tu te souviens vraiment plus de la fille qui m'a brisée le coeur ?  Hm ? Qu'il lâche en se reservant un deuxième verre, espérant que cela pourrait calmer sa fureur.
— T'es sûr ? Car marrant, elle est en face de toi. Méfie toi, elle est abonnée aux fils Pembrocke, donc tu as un gros risque aussi. Qu'il dit avec toute l'ironie du monde.
— Bon, m'man. On passe bientôt à table ? J'ai des choses à faire aujourd'hui...
— Nate enfin ! Parle autrement, tu deviens grossier avec notre invité et nous là ! Rétorque le père, n'aimant pas bien l'attitude de Nate. Mais en même temps...


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Tu savais au fond de toi que ce moment tant redouté arriverait. Tu savais qu’en revenant à Oceanside en compagnie d’Harry, tu serais forcée tôt ou tard à confronter sa famille. Et potentiellement, Nate. Sauf que tu n’as jamais rien dit à ton petit copain, Jane. Tu n’as jamais mentionné le fait que Nate et toi, vous vous étiez aimé, autrefois. Nate à qui tu as brisé le cœur en partant, une fois ton diplôme en poche, pour New York. Nate que tu as abandonné et laissé derrière toi alors que vous n’étiez que des gamins. Après tout, vous étiez jeunes. Sauf que Nate, il comptait pour toi. Mais t’es partie quand même Jane, l’ambition bien trop débordante. Alors lorsqu’Harry t’a proposé de vous rendre à un repas de famille, tu n'as pas su dire non. Une partie de toi se disait qu’il savait, dans le fond. Qu’il se souvenait de toi. Qu’il savait que tu étais sortie avec son grand frère, mais que tout ça, c’était du passé et qu’il s’en fichait. Sauf qu’à voir sa réaction lorsque Nate pose son regard sur toi, tu comprends que non. T’es piégée, Jane. Tu ne sais plus où te mettre. Mais surtout, tu oses à peine poser ton regard sur celui qui a bouleversé ton coeur plus jeune. Celui que tu as réellement aimé, mais à qui tu n’as jamais répondu, lorsqu’un Je t’aime s’est échappé d’entre ses lèvres. T’as juste pris la fuite. Les rêves comme prétexte pour ne pas avouer ta peur de lui avouer ton amour, si jeune, en retour. Nate qui est revenu dans ta tête après avoir rencontré Harry. Nate que tu redoutais tellement de revoir, espérant discrètement qu’il serait parti loin d’Oceanside.
Mais t’es face à lui dans cette maison familiale. Tous les regards sont posés sur toi, Harry et Nate. Et Harry, il ne comprend pas. Se demande un peu quoi. Tu ne dis pas grand-chose, juste que tu étais au lycée avec son frère. Après tout, le reste, ça vous regarde vous. Mais Nate, il bouillonne. Tu le ressens dans ses mots. Il crache son venin, balance toute la vérité à son frère. Ton cœur se serre dans ta poitrine, Jane. Tu as besoin d’air. Mais tu ne dis aucun mot, tu fusilles juste ton ex-petit copain du regard. Et dans ton dos, tu sens une présence. Celle de leur père.
- Nate enfin ! Parle autrement, tu deviens grossier avec notre invité et nous là ! Tu sens les larmes doucement ton monter, mais tu ne montres rien. Tu te contentes de te mettre dos à tout le monde avant de soupirer. Tu n’oses même pas regarder Harry, Jane. Et à ce moment-là, Nate, tu le détestes.

— J’ai besoin de prendre l’air, je suis désolée. Tu marches rapidement vers la porte d’entrée avant de sortir, entendant la voix d’Harry dans ton dos. Tu sais que tu as brisé le cœur de Nate, mais jamais tu n’aurais pensé qu’il t’en voudrait de la sorte. Qu’il balancerait devant sa famille, mais surtout devant son frère, la vérité. Pas comme ça. Nate, il a pris les devants et t’es en colère, Jane.

— Harry je … On en parlera, mais là, j’ai besoin d’être un peu seule. Mais j’espère que ton frère est content. Que tu lances en entendant la porte se fermer dans ton dos. T’as les bras croisés contre ta poitrine et tu pousses un long soupir.
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