everything is so fucked up. (olivia)
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everything is so fucked up. (olivia)

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「 everything is so fucked up 」
∙ with @Olivia Johnson

21 décembre 2023

Elijah se noie dans l'alcool depuis quelques, vide qu'il cherche à combler, peur d'affronter l'avenir. La même tenue depuis deux jours, un sac de fortune qu'il trimballe comme le graal, dernier vestige de sa vie d'avant. Lui qui dépense ses dernières économies, celles qu'il a volé avant de quitter le domicile familial et voir sa carte de crédit résiliée. Une dispute avec le paternel, celle de trop, son poing dans sa figure qui n'a pas aidé à plaider sa cause. Les vivres coupés. Pour un gamin qui a toujours consommé et dévoré son argent sans se soucier des futilités des gens pauvres, c'est un vrai calvaire. Comment envisager une secondes l'avenir sans toutes les fioritures qui vont avec l'argent : ses fringues de luxe, son penchant pour la surconsommation et toutes ces choses particulièrement inutiles qu'il achète sur le net sans arrêt. Surtout que l'gamin est totalement paumé, aucune idée de ce qu'il pourrait faire de son avenir. Les études qui perdent de leurs sens maintenant qu'il ne prendra pas la suite de papa. De toutes façons, c'est pas comme s'il en avait envie ou s'il était assidu. Va falloir qu'il se trouve un job, travailler quoi. Cette idée lui file la nausée.

Hôtel miteux qu'il a trouvé dans le centre, histoire de pas défoncer les quelques billets qu'il lui reste dans un truc cinq étoiles et pourtant, il est en train de s'endetter auprès du barman sans savoir s'il aura les moyens de régler la note.  S'ajoute à ça une dispute grandiose avec sa petite amie -l'est elle encore ?-. Ah il a été fort sur ce coup là, incapable d'exprimer clairement ses émotions, il avait simplement déversé toutes sa rancoeur contre elle, comme si elle était le punching ball idéal. Courage qui s'évanouie. Le cœur au bord d'une falaise. Il se sent dépérir. La tristesse qui l'accable de plein fouet et la pente qui si semble trop dure pour être remontée à cet instant précis. La mine maussade.

Une main qui vient glisser contre son épaule. Il se retourne vivement, air mauvais sur la tronche et toise la meuf du regard sans trop y prêter attention. j'suis pas intéressé. qu'il dit simplement, pensant qu'elle s'apprête à le draguer. Non. Elle n'est autre qu'Olivia. Sa cousine. Celle qu'il a croisé de façon éparse dans sa vie à des banquets familiaux. Son visage qui aurait pu être un rappel s'il n'avait pas autant picoler. Avec le dégré d'alcoolémie qui coule dans ses veines, il est clair qu'il voit flou. QUOI ? qu'il ajoute quand son regard noir vient fixer les orbes brunes d'Olivia.
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La soirée de la veille en compagnie de Robyn fut apaisante. Le genre de petite soirée que la douce Olivia apprécie désormais. Une bonne amie, de la nourriture appétissante, une conversation passionnante, un moment de détente. Tout ce à quoi elle aspire à présent, libérée de l’emprise toxique de son ex-mari. Ce serait mentir de dire qu’elle était sereine au départ, une fois le verdict rendu. Du tout, elle craignait une réaction négative de la part de James, ou plus surprenant, une énième tentative de se faire pardonner, à coup de fausses excuses. Mais rien. Le néant. Les jours sont passés, puis les semaines. Grâce au soutien de Robyn, la jolie Johnson est à présent plus sereine. Elle sait que ce chapitre de son existence est terminé, qu’elle peut s’autoriser tout ce qu’elle souhaite dorénavant, sans penser aux représailles. Et c’est ce qu’elle fait. Elle mène sa barque en solitaire. Si au début, la sensation était étrange, comme si quelque chose clochait, Olivia se porte comme un charme aujourd’hui. Elle se sent épanouie, tout se passe comme sur des roulettes au travail, et elle pense déjà à des projets pour la fin de l’année, pour se faire plaisir. Le seul point obscur dans le tableau, c’est son retour. Wolf. Fantôme du passé croisé dans un ascenseur. Vision qui a fait remonter bien des sentiments à la surface. Sentiments oubliés, mais pas effacés.

Retomber dans les travers d’une midinette fleur bleue aveuglée par sa naïveté ne l’intéresse guère. Elle fait de son mieux pour faire abstraction de tout ça, pour garder le contrôle. Par ailleurs, la vie continue à côté. Le temps ne s’arrête jamais. Même si le réveillon de Noël approche à grands pas, il y a encore et toujours des clients à la recherche d’un bien précieux. L’agence fermera bientôt ses portes, pour ne rouvrir que l’an prochain (shitty joke), mais jusqu’au dernier moment, Olivia compte se démener pour eux. Elle aime son job, ne le changerait pour rien au monde. Mais lorsque la fin de journée s’annonce, elle n’est pas mécontente la brunette. Elle apprécie cet instant où elle sait que la pression s’envole, que plus rien ne compte. Moment enfin arrivé pour cette journée du jeudi. Les mains dans les poches de son manteau, Olivia avance d’un pas pressé pour rejoindre sa voiture laissée à quelques rues d’ici. Mais allez savoir pourquoi, elle a eu le malheur de tourner la tête vers la devanture d’un pub. Un geste qui lui a permis de reconnaître quelqu’un à l’intérieur. La logique voudrait qu’elle poursuive son chemin, après tout, ça fait bien longtemps qu’elle n’a pas croisé Elijah. Pourtant, aujourd’hui, elle n’en fait rien. Au lieu de continuer de marcher, elle change de trajectoire la brune, et pénètre dans le pub. Le Black Plague Brewing n’est pas un lieu qu’elle fréquente, pour la simple et bonne raison qu’elle a une sainte horreur de la bière. Ce n’est pas assez raffiné pour la trentenaire, elle préfère se délecter d’un bon vin plutôt que de cette boisson bas de gamme qui donne envie d’uriner plus que de raison. Mais elle connaît l’endroit, puisque James y allait de temps en temps. Pas franchement à l’aise, Olivia se faufile entre les clients pour arriver à la hauteur de son cousin. Elle pose une main réconfortante sur son épaule pour signaler sa présence, elle est tactile Olivia lorsqu’elle est en confiance. Sauf que, la réaction du Hamilton est virulente. Surprise, elle a même fait un pas en arrière. Très vite, elle comprend que le taux d’alcool dans l’organisme d’Elijah est probablement supérieur à la moyenne. Il ne faut pas être médecin pour s’en rendre compte. Le regard vitreux, l’équilibre précaire, et enfin, l’haleine chargée d’alcool. Génial se dit-elle, elle adore les discussions de sourds. « Tu n’es pas obligé de me crier dessus, Elijah. Je ne suis pas sourde. » Son ton reste calme. C’est très rare d’entendre Olivia élever la voix. Il faut mettre le paquet pour la faire sortir de ses gongs. Sa personnalité introvertie aide beaucoup pour ça. « Olivia. » Un rappel, ou aide mémoire. Elle voit bien que son visage ne lui inspire rien. Encore une conséquence de l’alcool. « Ta cousine. » ajoute-t-elle, au cas où un prénom ne serait pas suffisant. « Est-ce que ça va ? » Elle se risque de poser la question, même si elle a le pressentiment que la réponse qu’elle va obtenir lui sera aboyée dessus. Mais bon, elle est comme ça. Polie en toutes circonstances.
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21 décembre 2023

L'alcool fait des ravages dans l'cerveau embrumé d'Eli depuis bien longtemps. Lui qui n'a jamais trop su se modérer à ce sujet et qui consomme plus que de mesure. Manque de limites cruel. Jamais personne pour lui faire comprendre que ce comportement le mènera à sa perte. Pas besoin d'élaborer des plans machiavéliques pour sortir en douce de la maison puisque de toutes manières, personne n'en a jamais rien eu à foutre qu'il se détruise la santé. Et visiblement, ce n'est pas prêt de changer. Même le barman continue de le servir tant qu'il aligne les billets face à lui. La nature joviale et souriante d'Elijah s'est éteinte, son cœur ne brûle pas. Il est éteint, comme mort. Attentes pas tout à fait en phase avec la réalité. Il n'était pourtant pas franchement idéaliste concernant sa vie familiale. Il souhaitait juste être pris en compte et regardé, au moins un peu. Trop demander.

Son regard se teinte d'une lueur méprisante quand la jeune femme ose toucher son épaule et son ton glacial. Dans l'immensité de sa noyade dans la boisson, il ne l'a pas reconnu. Olivia. Celle avec qui il a fut un temps partagé quelques brunchs et autres évènements familiaux imposés au jeune Hamilton dans sa jeunesse. Le genre de truc dont il raffolait pas vraiment parce qu'il avait toujours le sentiment que tout le monde faisait vaguement semblant d'être heureux, persuadé que son modèle familial se répétait chez les autres. Il est odieux mais la voix de son interlocutrice reste douce et calme. Quand elle prononce son prénom, il ouvre deux grands yeux rond -ce qui lui donne un faux air de poisson- et la fixe intensément. Elle précise son prénom. Pas vraiment aidant. Sans doutes une fille avec qui il a passé une nuit sans la rappeler. Y'en a un paquet dans son cas. La liste est longue. Il continue de la fixer et elle reprend. Sa cousine ? Il lui faut bien une dizaine de secondes pour parvenir à connecter ces neurones et remettre son visage grandi sur celui qu'il a connu plus jeune. Elle paraissait plus grande à l'époque. 

Amusant qu'elle vienne demander s'il va bien ? Est ce qu'il a l'air d'aller bien ? La réponse est non. super, j'ai été foutu à la porte, mes parents n'en ont rien à foutre d'moi et j'crois que j'ai foiré la relation avec la seule personne qui tenait au moins un peu à moi. qu'il lâche, sarcastique à souhait. et j'ai plus un rond. Donc vraiment tout roule et toi ? Le barman le regarde en arquant un sourcil, se demandant s'il va pouvoir payer avec les mots qui viennent de sortir de sa bouche. Il n'attend pas vraiment de réponse, gamin trop centré sur lui pour entendre que peut être qu'elle aussi elle a passé une journée de merde. Quoi que, s'ils en venaient à faire un concours, sans doutes qu'il obtiendrait la première place. N'est ce pas ? Parce que tout tourne autour d'Elijah Hamilton, c'est bien connu.
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La bonne éducation de la Johnson pousse cette dernière à ne pas détourner le regard face à un visage familier, même si cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas adressé la parole à Elijah. Un silence qui n’est pas dû à une quelconque animosité entre les deux, Olivia a toujours apprécié son cousin, d’aussi loin que sa mémoire désire l’y conduire. C’est juste que les rencontres se faisaient le plus souvent lors de dîners familiaux, ou de rassemblements dans le même genre. Des occasions rares, qui se sont tout bonnement effacées avec les années. Le contact fut rompu à une période où les deux protagonistes n’avaient pas de raison de s’échanger leur numéro pour garder un lien. Et puis la vie a continué, sans jamais mettre l’un sur le chemin de l’autre, jusqu’à aujourd’hui.

Impossible de nier que la brune aurait préféré des retrouvailles plus chaleureuses, dans un contexte différent. Malheureusement, elle n’a pas le contrôle sur le destin, ni même sur la façon qu’il choisit de faire entrer ou sortir les personnages de son entourage. Elle va devoir faire avec Olivia, même si ça signifie être hors de sa zone de confort, dans un bar qui lui rappelle des souvenirs qu’elle aimerait effacer de sa mémoire pour aller de l’avant. Face à l’agressivité du Hamilton, la brune garde son calme. Pourtant, sous le masque de douceur, il y a un cœur qui bat un peu trop vite dans sa poitrine. Petite proie chétive au milieu de la savane, sans la moindre possibilité de se cacher. Elle se répète mentalement que la colère du garçon n’est pas tournée vers elle, que l’alcool présent dans son verre y est pour beaucoup. Un jeu facile pour l’ex femme d’un homme qui avait la main lourde sur les bouteilles durant les derniers mois de leur relation. Facile sur le papier, difficile à mettre en application parfois, surtout quand les pensées se bousculent dans sa tête. Une chose à la fois. D’abord son prénom, pour tenter de mettre en lumière sa personne. Puis leur lien de parenté, en voyant que ce n’est pas suffisant. Une fois la question de son identité réglée, Olivia se risque à poser une question qui fâche. Des mots qu’elle regrette très vite, dès que la réponse d’Elijah lui parvient aux oreilles. Elle a perdu une occasion de se taire la Jonhson, c’est évident. Ce n’est pas étonnant qu’elle préfère opter pour l’observation plutôt que la conversation, en temps normal. Il y a moins de risques. « D’accord, je vois. » dit-elle, en se raclant légèrement la gorge. Elle ne sait où se mettre la brune, si ce n’est dans un trou de souris pour se faire oublier. Une option qui n’est pas à sa portée, malheureusement. Un regard un peu gêné vers le barman, qui ne semble pas apprécier d’apprendre que son client est fauché. Compréhensible. Mais une chose à la fois, elle reporte son attention au garçon. « Je suis sincèrement désolée pour toi. » Elle l’est, ce ne sont pas des paroles hypocrites. Olivia, elle est le genre de personne à être touchée par tout ce qui l’entoure, même si ça ne la concerne pas. Petit cœur en or, pourtant malmené par la vie. Et c’est ce même petit coeur qui la pousse à prononcer les paroles suivantes :  « Hum… que dirais-tu de laisser ce bar pour aller chez moi ? Je ne peux définitivement pas te laisser ainsi, en sachant que tu ne peux plus rentrer chez tes parents. » Là encore, elle risque de regretter amèrement sa proposition. Inviter un gamin chez elle, sur un coup de tête, qui semble très en colère. Oui, mais c’est un membre de sa famille, on ne peut pas tourner le dos à l’un des siens. C’est un principe. « Te noyer dans l’alcool ne va résoudre aucun de tes problèmes, Elijah. » L’expérience lui a appris que ce serait plutôt l’inverse, que ça aurait tendance à les accentuer. Mais bon, Olivia a le pressentiment que son cousin risque de ne pas être apte à écouter des conseils. Du moins, pas dans l’immédiat.
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21 décembre 2023

Artisan de sa propre défaite. Lui qui aurait du comprendre qu'il n'obtiendrait rien de son cercle familial rapproché depuis longtemps. Aux yeux de ses parents, il n'est rien d'autre qu'un raté. Elans d'affections inexistants dans l'enfance. Pas étonnant qu'il soit incapable de donner quoi que ce soit aujourd'hui sans être dans un excès considérable. L'alcool qui tue les difficultés. En tout cas, c'est ce qu'il croit, mais ça ne fait que foutre les soucis sous l'tapis. Ils reviendront demain le frapper de plein fouet. Ces mots qu'il ne mâche pas face à celle qui lui tend pourtant une main amicale, sans vraiment se soucier des détails du genre : elle pourrait être gênée. Il s'en fout. Trop centrée sur lui pour réaliser. Et non, l'gamin n'est pas en capacité d'entendre ou d'écouter, trop éloigné de la sobriété pour comprendre qu'elle ne lui veut que du bien. Trop triste pour entendre. Si peu habitué à l'amour qu'il avait choisi de le laisser passer. Foutue épreuve qu'il maudit, incapable de voir que c'est en réalité une opportunité qui s'offre à lui, celle de changer, celle de grandir. Douleur trop éreintante pour qu'il entrevoit le chemin qui se dessine vers le futur. Un combat inégal avec son passé.

Elle propose son aide, Elijah qui s'tourne vers elle, la bouche entrouverte et les orbes qui s'arrondissent de surprise. La première question qui vient sortir de ces lippes c'est : pourquoi ? et c'est quoi cette bouffée rassurante qui vient lui réchauffer l'cœur ? Gentillesse gratuite qu'il ne maitrise pas. Parce que chacune de ses actions est motivée, alors il reste interloqué. pourquoi tu m'aiderais ? En souvenirs de quelques moments éphémères passés dans l'enfance. Ils n'ont pourtant jamais été très proches. Lui même ne l'aurait pas reconnu s'il l'avait croisé par hasard. Il aurait même été capable d'la draguer y'a quelques mois de ça. Alors vraiment, la question reste en suspend : pourquoi. Gagné par l'épuisement, il ferme une seconde les yeux. Il finit même par bailler à s'en casser la mâchoire. Puis dans un élan maladroit, il vient glisser une main sur sa nuque. ok ? La voix est hésitante mais son chez elle sera surement mieux que la chambre miteuse qui lui sert de domicile actuellement. Ca lui évitera aussi de se retrouver à la rue dans quelques jours quand il aura dilapidé toutes ses économies dans l'alcool.

Il fouille dans sa poche, à la recherche de quelques billets pour régler la commande mais n'a malheureusement pas assez sur lui. Sourire charmeur, celui qui lui a souvent permis d'arrive à ses fins en direction de la jolie Olivia. tu pourrais aussi me dépanner quelques billets ? Oui. Il est fauché maintenant, il va avoir bien du mal à adapter son rythme de vie. Travail qu'il va devoir chercher dans les prochaines semaines, les études sur lesquelles il tire un trait franc et massif.
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Elle n’est pas à l’aise dans cet endroit la jolie brune. Petite poupée plus habituée à être dans les jolies demeures qu’elle fait visiter à ses clients, dans les boutiques de vêtements pour compléter sa garde-robe, ou bien chez la manucure pour être parfaite jusqu’aux bouts des ongles, plutôt que dans ce bar où la bière surpasse les autres boissons. Il n’est donc pas étonnant de voir Olivia tenter d’écourter sa présence dans les lieux, au bout de quelques minutes, et ce, par tous les moyens possibles. Celui qui s’impose, c’est de formuler une invitation, à Elijah, à venir chez elle. Combien de temps ? C’est un détail qu’ils pourront évoquer plus tard, quand le taux d’alcool du jeune homme sera redescendu à un niveau correct, du moins, assez pour avoir une conversation sensée. Une proposition qui semble surprendre Elijah, qui au lieu d’accepter - ou refuser catégoriquement - préfère demander le pourquoi de ce geste si soudain. Une interrogation à laquelle Olivia répond par la même question. « Pourquoi ? » Elle aurait pu demander pourquoi quoi ? d’ailleurs, parce qu’elle ne comprend pas. Enfin, ce n’est pas immédiat. Il faut quelques secondes pour réfléchir de son côté, et formuler une hypothèse, après qu’il ait complété sa question initiale. « Il faut une raison pour tendre la main à quelqu’un ? Je l’ignorais. J’ai toujours été éduquée de sorte à tendre la main à quiconque, sans demander quoique ce soit en retour. C’est ce qu’on appelle de l’altruisme, me semble-t-il. » Une qualité en voie de disparition, si l’on juge la réaction des personnes. À chaque fois, il y a de la méfiance, comme s’ils attendaient le retour de la médaille. Voyons, c’est invraisemblable, personne ne fait quoique ce soit gratuitement ! a-t-elle souvent entendu. Mais non. Cela peut surprendre, mais elle est ainsi Olivia. Elle ne désire rien. Ça lui fait plaisir de venir en aide aux autres, si c’est dans ses cordes. Et le fait qu’Elijah soit son cousin n’est pas la seule raison qui la pousse à faire un pas vers lui. Elle aurait le même comportement avec un inconnu.

Elle pourrait argumenter la Jonhson, tenter de faire entendre raison Elijah pour l’empêcher de continuer de boire à outrance. De ce qu’il lui a dit, elle comprend la raison de sa présence dans ce bar, cela fait beaucoup à encaisser sur une période aussi courte. Comme quoi, la période des fêtes de Noël n’est pas joyeuse pour tout le monde. Par chance, Olivia n’aura pas besoin de préparer un argumentaire. Le jeune homme finit par accepter de lui-même, bien que l’hésitation sonne encore dans le timbre de sa voix. Peu importe, c’est une première victoire qui décroche un sourire à la brune. Elle resserre légèrement la poigne sur son sac, prête à s’en aller, mais avant de quitter les lieux, il y a encore une tâche à régler : la douloureuse. Elle le regarde perplexe, avant de consentir à l’aider. Elle fouille alors dans son sac pour récupérer son portefeuille, afin d’en sortir quelques billets, qu’elle tend au barman derrière son comptoir. « Gardez la monnaie. » dit-elle, avec un sourire charmant, comme elle a l’habitude d’avoir sur les lèvres. Cela servira de pourboires, car elle doute qu’Elijah soit capable de régler cette partie de l’addition. A présent, ils peuvent quitter les lieux. Il ne faut pas le dire deux fois à Olivia, elle sort de l’établissement plus vite qu’il n’y est entré. Une fois dehors, elle resserre un peu son manteau. Même s’il ne fait pas des températures négatives par ici, le froid de l’hiver reste désagréable. Elle préfère largement le printemps, et l’été. « Je suis garée à quelques mètres d’ici. » informe-t-elle à Elijah, pointant la bonne direction avec son index. « Tu as besoin d’aller quelque part avant ? » demande-t-elle, alors qu’ils avancent sur le trottoir. Peut-être a-t-il envie, ou besoin, de récupérer des affaires. Si tel est le cas, la jeune femme se fera un plaisir de faire un détour. Après tout, il n’y a plus personne qui l’attend chez elle, désormais.
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22 décembre 2023

Le Hamilton n'a jamais rien obtenu sans retour de bâtons, alors oui, il se méfie de sa proposition, comme un chien qu'on aurait abandonné, prêt à sortir ses canines à tout moment. Pourtant, sa sincérité est déroutante. Ils ont pourtant grandi dans les même cercles ces deux là. Différence qui s'impose pourtant, sans doutes en lien avec la façon dont ils ont été éduqués. Parce qu'Elijah n'est en rien altruiste, il donne rarement et reprend trop souvent. Après quelques secondes sans savoir où cette histoire va le mener, il accepte sa requête, déjà parce qu'il n'a absolument aucune autre solution que de dilapider ce qui lui reste dans la poche mais surtout parce que -même s'il ne veut pas l'admettre- la présence d'Olivia a ses côtés, a quelque chose de rassurant. oh, j'veux bien passer par l'hôtel. Sa gentillesse a clairement tendance à le dérouter, il la regarde un peu comme si elle était un OVNI mais la suit jusqu'à la voiture alors qu'elle règle sa note. Un plaisir de l'aider hein ? Il reste dubitatif mais prend ce qu'elle peut offrir. Le trajet se veut pour l'moins silencieux, un Elijah surpris de voir qu'elle habite dans le même quartier que lui, quelques rues plus loin, mais qu'ils n'ont jamais vraiment eu à se croiser.

(...)

Olivia l'a très rapidement mis à l'aise, chambre d'amis, précision qu'il peut tout à fait faire comme chez lui. Ereinté, il s'en va rapidement rejoindre les bras de Morphée, douce délivrance. Rêveries plus douces que la réalité. Peut être qu'elle est là l'astuce, continuer de s'évader, sans doutes pour ça qu'il choisit d'anesthésier ses sens avec de l'alcool, une chance qu'il n'prenne pas autre chose, dans un moment si fragile que celui ci, il pourrait vite devenir accroc. Enfin, son dealeur n'est plus d'toutes façons, il sort avec Blue.

Ce matin là -enfin après midi-, il se réveille un peu déphasé, oubliant presque où il est avant de voir le mot de sa cousine sur la table de la cuisine : je suis partie travailler. fait comme chez toi. Il commence par ouvrir le frigo pour engloutir un truc, il a une sacré dalle, puis elle l'a dit non ? Fait comme chez toi, alors y'a pas de raisons pour qu'il se gène. Situation qui reste exceptionnelle de toutes manières, il va pas lui piquer ses vivres pendant des mois. La journée est loin d'être productive, scroller sur son téléphone, tenter de trouver la télécommande pour mater un film. Rien de très extravagant. S'il savait cuisiner, il aurait pu envisager d'préparer un truc pour la remercier mais franchement, ce n'est pas mais alors du tout le cas. Au contraire, elle lui demanderait de partir sur le champs. Les heures défilent et la voilà qui rentre enfin. Se grattant le haut de la tête il dit : salut un peu gêné, la veille, ses sens étaient bien moins en exergue du à l'ivresse mais le malaise s'instaure alors que ce n'est plus le cas. merci... de l'accueillir, d'être si gentille alors qu'il ne le mérite clairement pas.
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「 feat. @Elijah Hamilton ; 21 décembre 2023 」
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Olivia avait parfaitement conscience que sa personnalité pouvait choquer plus d’une personne. Combien de fois avait-elle entendu qu’elle était naïve ? Trop bonne ? Trop généreuse ? Trop. Les doigts de ses deux mains n’étaient pas suffisants pour dénombrer ces commentaires. Cependant, elle n’avait aucune intention de changer. Oui, elle était naïve parfois. Souvent. Mais elle était être généreuse. Elle aimait avoir le cœur sur la main, même si on ne lui rendait pas toujours bien. Elle préfère largement être de ces personnes qui donnent sans compter, plutôt que d’avoir un cœur de pierre prisonnier d’un esprit de méfiance. C’est ainsi que ses parents l’ont élevé, elle ne compte pas changer. Elle pourrait se ramasser au sol, se prendre un mur, ou recevoir un couteau dans l’dos (ce qu’elle a déjà eu avec James au final), rien y ferait. Elle serait toujours cette jeune femme lumineuse, une petite fée qui respire le bonheur avec un sourire à toutes épreuves sur les lèvres.
C’est sans râler qu’Olivia s’occupe de régler la note de son cousin. C’est avec de la bonne volonté qu’elle accepte de faire un détour jusqu’à l’hôtel où il vivait, afin qu’il puisse récupérer ses affaires. Et c’est avec bienveillance qu’elle l’accepte dans sa maison. Il y a bien assez d’espace pour eux, ils ne vont pas se marcher sur les pieds. À la base, ça devait être un nid douillet pour James et elle. Un endroit où vivre heureux. Un endroit où ils auraient pu fonder une famille. Car Olivia a envie d’avoir des enfants. Ce n’est plus qu’une vaste villa avec des souvenirs à effacer. Elle s’y efforce la Johnson, en changeant la décoration de toutes les pièces, petit à petit, pour se réapproprier l’endroit. Bientôt, ce ne sera plus l’ex maison du couple, mais la demeure d’Olivia.
En arrivant, malgré la curiosité et l’envie de poser des questions, elle est restée muette la brunette. Elle s’est contentée d’être une bonne hôtesse, de montrer l’une des chambres d’amis à Elijah, afin qu’il puisse se mettre à l’aise. Avant de le laisser tranquille, elle n’a pas manqué de lui fournir des draps de bain propre, au cas où il voudrait se détendre dans la salle de bain, ce soir ou demain. Après ça, elle s’est contentée de lui souhaiter une bonne nuit, un éternel sourire à ses lèvres.

「 22 décembre 2023 」

Le lendemain matin, elle n’a pas eu la chance de croiser Elijah. Elle n’y comptait pas de toute façon, pas avec la cuite qu’il tenait. Elle n’a pas changé ses habitudes Olivia, s’est contentée de suivre son train-train quotidien, à la différence près, elle a laissé un mot à l’attention de son cousin sur la table de la cuisine. Une petite note pour l’informer de son absence pour la journée, travail oblige, mais qu’il pouvait faire comme chez lui. Une façon de l’inviter à se servir dans le garde-manger, de cuisiner s’il le souhaite, d’utiliser la salle de bain, l’équipement dans le salon… bref, de ne pas marcher sur des œufs dans la maison, sous prétexte que c’était chez Olivia.
Elle a bien eu envie de le contacter dans la journée la petite brune, mais par souci de le laisser tranquille, mais également car elle ne possède pas son numéro de téléphone, elle n’a rien fait. La journée est passée. Une journée aussi intense que la veille, le dernier jour avant que l’agence ne ferme pour les fêtes. Olivia n’est pas mécontente d’être en vacances. Elle va pouvoir savourer les fêtes en famille. C’est une période qu’elle apprécie beaucoup. Avant de rentrer, elle fait un saut dans un magasin pour acheter deux trois trucs, pour le repas du soir. Et puis, finalement, elle rentre chez elle. « Salut ! » dit-elle avec entrain, lorsqu’elle tombe sur Elijah. Elle est un peu surprise de le voir ainsi, hésitant, avec beaucoup moins de conviction que la veille, mais elle ne relève rien Olivia. Elle fait comme si de rien n’était, se débarrasse de son manteau et accessoires dans l’entrée, avant d’aller vers la cuisine avec son sac de courses. « Tu n’as pas à me remercier. J’ose croire que si les rôles étaient inversés, tu aurais fait la même chose. » Foutue naïveté qui s’exprime encore et toujours, à voir du bon chez tout le monde, même les pires abrutis. « Ça a été aujourd’hui, tu as trouvé tout ce que tu voulais ? » De l’intérêt au confort d’Elijah, avec une pointe d’inquiétude dans la voix. Il faut dire qu’elle n’a pas eu l’occasion de lui faire faire le tour du propriétaire la veille… elle espère vraiment qu’il n’a manqué de rien. « Tu as faim ? J’ai acheté de quoi nous faire à manger. » Parce qu’elle adore cuisiner Olivia. Encore plus pour les autres. Alors elle apprécie d’avoir un invité sous son toit. « Enfin… tu as peut-être des plans pour sortir. Si c’est le cas, tu entres et sors comme bon te semble. » Car il n’a aucun compte à rendre à la jeune femme. D’ailleurs, il faudra qu’elle pense à lui donner un double des clés. Elle n’y a pas pensé ce matin. Le pauvre, il n’a pas dû pouvoir sortir à cause de ça.
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22 décembre 2023

Bien sur qu'il a trouvé ses marques dans l'immense maison. Il ne s'est pas permis d'trop explorer la barraque ceci dit, le boulet s'est contenté de scroller son téléphone dans la chambre d'amis, regarder si Blue postait des nouveaux trucs sur Instagram et regarder des vidéos toutes plus inutiles les unes que les autres. Un peu mal à l'aise dans l'fond, avec cette sensation étrange de gêner, d'être de trop. Et pour Elijah, c'est bien une première, parce que d'ordinaire, il se plait à attirer les regards, donnant l'impression d'être chez lui partout où il passe. Il s'doute bien que sa gentillesse à des limites et qu'elle risque de le foutre à la porte d'ici quelques jours. Surtout qu'il faut se le coltiner et avec les fêtes de fin d'année qui arrivent, elle a probablement prévu une foule de choses. Il ne voudra pas s'imposer ou être dans ses pattes. D'toutes façons en général lui se contente d'un plat à emporter et d'un film, pas grand monde pour partager ce moment familial avec lui.

Elle passe la porte d'entrée et précise qu'il aurait fait pareil si les rôles étaient inversés. Euh... Clairement non. Elijah n'a rien d'un bon samaritain et il est sans doutes trop centré sur lui même pour envisager l'idée qu'les autres puissent être malheureux. Il ne saurait cependant dire si c'est d'la naïveté de sa part ou de la politesse. Peut être un peu des deux dans le fond mais ça le rassure qu'il ne soit pas un poids pour elle. hum hum oui, toi aussi ? Tu fais quoi ? qu'il questionne à son tour. Elle a l'air en tout cas, sourire sur les lèvres et douceur dans la voix. c'est vrai ? Elle a acheté de quoi cuisiner pour lui aussi ? Elle n'était pas obligée. Ces souvenirs de la veille sont flous mais il ne se souvient pas avoir employé un ton agréable. Le gosse ne se souvient pas de la fois où il a mangé un repas fait maison et pas un truc pris sur uber eat. Société de consommation qu'il connait parfaitement, feignantise ou manque de compétences dans le domaine. Il passe une main contre sa nuque. non non, j'ai rien de prévu. Il fait le tour et vient s'installer pas loin d'elle. peut être que je peux aider à quelque chose... ? qu'il demande sans trop de conviction, pas parce qu'il a envie de se la couler douce mais parce que très sincèrement, il risque de faire plus de dégâts que de se découvrir une passion et un don. Quoi que, on est pas à l'abris hein.
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Elle a une bonne humeur à toutes épreuves Olivia. Même dans les situations les plus compliquées, elle fait de son mieux pour garder le sourire, pour afficher un air serein. Lorsque les problèmes avec James ont commencé, elle n’a rien dit à personne, a de suite pensé que ça venait d’elle, qu’elle avait dit ou fait quelque chose de travers. Petite poupée qui n’aime pas avoir l’attention sur elle, qui n’aime pas être un problème pour les autres. Non, Olivia aime tendre la main, se plier en quatre pour satisfaire l’autre, quitte à s’oublier au passage. Et pourtant, ça ne lui ferait pas de mal, de temps en temps, d’avoir un chevalier servant pour la sauver elle. Aussi, elle compte être une bonne hôtesse pour Elijah, lui faciliter la vie autant que possible afin qu’il puisse oublier - même un court instant - les tracas de sa vie. Elle n’a pas joué les curieuses la brune, mais les quelques informations données la veille sont suffisantes pour comprendre qu’il en a gros sur le cœur. Lorsque la vie place une épreuve sur notre chemin, ce n’est pas simple. Mais lorsqu’elle décide d’en mettre plusieurs en même temps, il y a de quoi se retrouver à terre, sans la volonté de se relever. Si Olivia peut contribuer à améliorer le quotidien de son cousin, elle serait une mauvaise croyante de lui tourner le dos.

« Et bien je n’ai pas à me plaindre. La journée a été plutôt bonne, bien qu’assez éreintante. Je travaille dans une agence immobilière. Mais celle-ci ferme pour les fêtes, pendant une semaine. C’était le dernier jour aujourd’hui, il y avait pleins de rendez-vous à honorer. » Elle en a plein les pieds la Johnson, a le sentiment d’avoir parcouru la ville de long en large et en travers depuis ce matin. Autant dire qu’elle n’est pas mécontente de rentrer chez elle, de savoir qu’il n’est plus obligatoire d’en sortir pour la soirée, et qu’avec un peu de chance, la journée du lendemain sera assez calme, le réveillon de Noël n’étant que dimanche. Bien que la fatigue soit présente, elle n’est pas un frein aux bonnes manières, ni même un obstacle à la préparation du dîner. Olivia adore la cuisine, c’est l’un de ses petits passe-temps. Elle ne cède que très rarement à l’appel de la flemme, celui qui incite à s’emparer de son téléphone portable pour foncer la tête la première dans une application de livraison de repas. Avec Elijah chez elle, c’est l’occasion de cuisiner pour une autre personne qu’elle-même. Une information qui semble surprendre le jeune homme d’ailleurs, ce qui amuse par la même occasion Olivia. Un sourire étire ses lèvres, sans qu’une once de moquerie ne s’y invite. « Oui bien sûr, c’est la moindre des choses. » Dans son esprit, elle ne comptait pas uniquement lui proposer un lit où passer la nuit, mais lui offrir tous les avantages d’un foyer. Et cela comprend la possibilité d’avoir un repas fait maison, lorsque Olivia n’est pas à l’agence. Chose qui sera possible plusieurs fois par jour, maintenant qu’elle est en vacances. Le timing est parfait pour lui. Enfin, s’il est dans le coin, bien évidemment. Olivia n’est pas sa mère, et elle ne compte pas avoir ce rôle avec lui. Il est libre d’entrer et de sortir de cette maison, comme bon lui semble, sans devoir des comptes à la jeune femme. « Et bien… tu peux commencer par me dire si tu as des allergies alimentaires. Ou des intolérances. Des convictions. » N’importe quoi qui puisse aider la trentenaire à ne pas faire un faux pas sur le plan de l’alimentation. Ce serait dommage de l’empoisonner, ou de lui provoquer une crise d’allergie involontairement. « Pour ma part, je suis flexitarienne. Je mange de tout, mais je tente de limiter la viande et le poisson. Promis, tu ne vas pas manger que des légumes ici. » C’est souvent ce que les gens pensent, dès qu’Olivia informe de ses convictions alimentaires. Or, elle prend autant de plaisir à manger un poke bowl 100% végétarien qu’une bonne pizza. Elle fait juste attention, elle écoute sa conscience écologique. « Pour ce soir, comme je ne connais pas tes goûts, j’ai décidé de rester simple. Des spaghettis bolognaises maison, ça ira ? » qu’elle demande, une légère grimace sur le visage, craignant d’apprendre que ce choix ne lui convient pas. C’est assez basique, une valeur sûre, mais sait-on jamais, nous ne sommes pas à l’abri d’un couac, même dans la simplicité.  
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22 décembre 2023

Y'a c'petit paradoxe qui file dans sa tête, entre peur de déranger et cette sensation d'être à sa place. Rassuré. Il y a quelque chose chez Olivia qui inspire une confiance sans faille. Une douceur derrière ses traits qui provoque chez Elijah une vague de chaleur agréable. Comme celle qu'il a cherché pendant des années dans son propre foyer. Il sait bien qu'elle n'est ni sa mère, ni son père mais alors pourquoi il se sent plus "chez lui" qu'il ne l'a jamais été avant. Un sentiment assez déroutant il faut l'admettre. oh ok... beaucoup de boulot. Tu vas pouvoir te reposer alors. Il vient se gratter la nuque. merci encore pour cette nuit, j'vais pas rester dans tes pattes longtemps. Je... Il va faire quoi hein ? Très honnêtement, il n'en sait rien, en dehors de quelques principes de commerce imposés par ses années de fac, il n'a rien. Pas vraiment de compétences notable. Le fait d'attirer la gente féminine comme des mouches ça compte pas n'est ce pas ? Quoi qu'il sait qu'il pourra toujours finir gigolo si rien d'autre ne se présente à lui. je vais trouver un boulot. qu'il dit, sans en être réellement convaincu. Il n'a jamais travailler. Une valeur qu'il ne connait pas. Lui qui a passé le plus clair de son temps à dévorer l'argent de papa maman sans penser qu'il a été mérité à force de travail acharné.

Elle s'engage ensuite sur la composition du menu. Elijah la regarde, sourire timide qui glisse. Pas habituel chez lui, cette arrogance qui s'estompe pour laisser place à quelqu'un de plus calme. Juste parce qu'il ne veut pas déranger, elle fait déjà tellement pour lui. euh non, enfin si, la fraise. J'gonfle comme un ballon si j'en mange. lui qui avait presque oublié ce détail tiens, en même temps, il l'aurait vu si elle avait proposé quelque chose à base de cet aliment. C'est pas comme les cacahuètes qu'on peut planquer facilement dans un plat. oui oui, c'est parfait. qu'il finit par dire alors qu'elle se lance dans un débat sur l'alimentation d'aujourd'hui, des valeurs qu'ils ne peut pas avouer partager. Elijah est tellement centré sur lui même qu'il ne s'est absolument jamais posé ce genre de questions. L'écologie et la condition animale qui sont loin dans ses critères de sélection par rapport à la nourriture. ne changes pas tes habitudes pour moi. Il ne mérite pas qu'elle le prenne autant en considération de toutes façons. Il est même surpris qu'elle demande, qu'elle le questionne. Déjà, elle lui offre le logis, le repas, alors très franchement, même si elle lui file que d'la salade, il sera déjà content.
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Le jeune homme qui se tient devant elle, en cette fin de journée, est bien différent de celui qu’elle a rencontré la veille, dans ce bar. Le jour précédent, il y avait de l'arrogance, de la violence dans ses mots, de la colère dans ses propos. Un homme fier, peu désireux d’accepter une main tendue. Mais la nuit passée, ainsi qu’une journée entière, Olivia fait face à… un petit garçon dans le corps d’un jeune homme. La confiance s’est évaporée, il n’affiche plus un désir de repousser tout le monde, au contraire, il semble gauche dans ses pieds, comme s’il ne savait quelle attitude adopter. Un comportement qui dérange la jolie Johnson, car elle aspire à le mettre à l’aise, à lui faciliter la vie, tant qu’il restera ici. « Elijah… » commence-t-elle, faisant un pas vers lui. « Tu ne me déranges pas. » Il y a de la douceur dans sa voix, autant que dans le sourire qu’elle lui adresse avec sincérité. « Tu as dû le remarquer, la villa est grande, et il n’y a personne d’autre dedans. Alors crois-moi quand je te dis que tu es le bienvenue, et que tu peux rester autant de temps que tu le souhaites. » Des mots qu’elle pense sincèrement. Il est vrai qu’elle n’avait pas prévu d’ouvrir sa maison à une potentielle colocation, mais ça lui fait plaisir de venir en aide à quelqu’un, en particulier Elijah. D’autant qu’elle apprécie l’idée d’avoir une présence. James ne lui manque pas, c’est un soulagement de ne pas rentrer chez soi avec la boule au ventre, mais le silence n’est pas toujours apaisant. Les premières semaines, c’était agréable d’être libre, de pouvoir faire ce qu’elle voulait quand elle le voulait. Puis les semaines sont devenues des mois et… c’est parfois pesant d’être seule avec elle-même. Elle aime la solitude Olivia, mais elle n’est pas non plus une hermite. Elle apprécie d’avoir un minimum de contact humain. « Et ça ne presse pas pour le job. D’autant que tu ne risques pas de trouver grand-chose à cette période de l’année. Je te conseille d’attendre que les fêtes passent. » ajoute-t-elle, avec un petit rire dans la voix. Non pas qu’elle veuille lui insuffler un vent de pessimisme, mais les deux prochaines semaines ne sont pas propices pour la recherche d’un emploi. Les aides sont déjà embauchées depuis un moment pour les magasins qui voient leur fréquentation augmenter, et pour les autres entreprises, il va y avoir la fermeture annuelle, exactement comme l’agence dans laquelle Olivia travaille.

Cette petite discussion terminée, la brune se rend dans la cuisine pour ranger les quelques courses faites dans les placards, et sortir les ingrédients qu’elle a besoin pour la préparation du repas. Un repas où Elijah est inclu, elle ne se verrait pas faire à manger pour elle-même, alors qu’il est ici. Ses parents, en particulier sa mère, serait mortifiée d’un tel comportement, d’un manque de politesse. Tout en s’activant, la Johnson fait la conversation, interroge Elijah sur de potentielles allergies, pour éviter tout incident sous ce toit. « La fraise ? » demande-t-elle, un sourcil levé. « Une chance que ce ne soit pas la saison alors. Moi ce sont les poils de chats, j’espère que tu n’as pas prévu d’en récupérer un chez tes parents. » Elle adore ces petites bêtes Olivia, mais impossible d’en approcher, à moins de vouloir éternuer. Et s’il n’y avait que ça. Il y a également les yeux qui deviennent aussi rouges que si elle n’avait pas dormi pendant soixante-douze heures, accompagnés de larmes. L’image même de la féminité. Mais elle retient pour la fraise. Ce n’est pas la saison, mais il est possible d’en trouver dans différents aliments, comme dans les pâtisseries, les gâteaux, les yaourts. Pour ce soir, il y a bien un fruit rouge dans son menu, mais ce sont des tomates, dans sa sauce. Un choix qui semble convenir à Elijah, ce qui soulage grandement Olivia. « Tu te sens d’éplucher les carottes et les couper en petits morceaux ? » Elle ne voudrait pas se montrer impolie en refusant l’aide qu’il lui a proposé il y a quelques minutes, mais ne voudrait pas non plus le mettre dans l’embarras. Les carottes, ça devrait être simple non ? La brune se charge elle de la périlleuse découpe des oignons. Un moment difficile, où il risque d’y avoir quelques larmes. Après un passage vers l’évier pour se laver les mains, elle se place devant le plan de travail et s’attaque à l’oignon. « Loin de moi l’idée d’être intrusive, et si tu ne désires pas en parler, je ne vais pas insister. Qu’est-ce qu’il s’est passé, avec tes parents ? » Car elle se souvient de ses mots de la veille, le fait d'avoir été mis à la porte par ses parents. Pour en arriver là, avec son enfant, il a dû se passer quelque chose d’assez grave.
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22 décembre 2023

Il est loin d'se douter qu'Olivia va lui apprendre le véritable sens du mot famille. La réalité d'avoir des gens sur qui compter, parce que s'il est si égocentrique l'gamin, c'est aussi parce qu'il a toujours été noyé dans la solitude. Alors oui, il a toujours tout obtenu en claquant simplement des doigts mais ça n'empêche pas qu'il n'a jamais vraiment obtenu ce qu'il désirait vraiment : un peu d'amour et d'attention de la part de ses parents. Echec cuisant même si tous les moyens étaient bons pour tenter de les attirer dans ses filets. Rien à faire. Avec Olivia, c'est l'inverse, elle lui offre tout ça sur un plateau d'argent sans se rendre compte de cette bienveillance, juste parce que ça lui semble normal. Et peut être qu'avec le temps, cette impression de s'imposer finira par s'atténuer. c'est vrai tu vis seule ? Pas de garnements ou de mari dans l'coin ? qu'il demande, plus curieux qu'il ne le devrait. Ses aprioris sur la vie qui l'pousse à penser qu'arriver à la trentaine, elle a sans doutes du y penser. merci vraiment, je commencerais à regarder après les fêtes. Tu fais quelque chose de ton côté, t'as pas besoin que je déguerpisse ? Après tout, elle a peut être déjà lancé les invitations ou besoin de la chambre. Il semblerait que non mais s'il doit s'organiser pour ne pas envahir son espace tout ce temps, autant qu'il le sache non ?

Il voudrait l'aider à ranger mais ne sait pas vraiment où se trouve la plupart des rangements et il se retrouverait à lui demander à chaque seconde où il doit ranger les affaires. Il la laisse faire du coup, observateur. non pas de chats. Ne t'inquiète pas. Ceci dit, il pourrait bien ramener des poils, enfin, ça ce serait s'il allait encore chez Blue... Mais étant donné qu'elle l'ignore depuis qu'il a agit comme le plus sombre des crétins, ça ne devrait pas poser de soucis. Elle répond positivement au fait qu'il propose de l'aide en demandant à ce qu'il épluche les carottes. Pas une si mince affaire que ça pour lui mais il devrait s'en sortir non ? euh...oui. Il regarde les carottes devant lui avant de passer une main contre sa nuque. putain, j'vais passer pour un type vraiment pas dégourdi mais... J'ai jamais fait ça, tu peux me montrer tu crois ? qu'il finit par avouer, un peu gêné. Et le voilà, le sujet fatidique des parents. on s'est disputé. Enfin... Pas vraiment d'ailleurs. J'ai juste râlé un peu, j'voulais faire noël avec eux. Soupire avant d'ajouter : ils m'ont fait comprendre que si la situation actuelle ne me convenait plus, je pouvais partir... Rien de plus à lui offrir qu'un toit et de l'argent finalement. Il ne devrait sans doutes pas s'en plaindre, c'est plus que la majorité des gens.
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Les mots du Hamilton lui arrachent un rire. Un rire franc, mais qui reste tout de même discret. Pas qu’elle est comme ça, Olivia. Toujours dans la modération, surtout au niveau de ses émotions. « Garnements ? Je vois que tu as une haute estime des enfants. » Il n’y a pas une once de jugements dans la voix de la brune, elle est simplement amusée par ce choix de termes pour définir les (très) jeunes adultes. « Non, je n’ai pas d’enfants, ni de mari. Pas même d’animaux, pour tout te dire. Il n’y a que des plantes. » Ce qui est amplement suffisant pour l’instant. Oh, elle n’aurait pas été contre d’avoir des enfants la Johnson. Elle espère même un jour avoir la chance d’expérimenter la douce étape de la grossesse, puis de la maternité. Un désir qui va nécessiter un peu (beaucoup) de patience. Pour avoir un bébé, il faut avoir un compagnon, une personne en qui on a suffisamment confiance pour se lier avec, pour le restant de nos jours. Olivia, elle pensait que cette personne serait James, mais elle s’est trompée. Ce n’est pas plus mal qu’ils n’aient jamais sauté le pas, jamais entamé les démarches pour fonder une famille. Elle n’aurait pas pu supporter de devoir côtoyer son ex-mari, dans une garde partagée. D’ailleurs, la brune pourrait parler de lui à Elijah, car il a été son mari, il n’y a pas si longtemps que ça. Cependant, elle préfère garder le silence. Pas certaine que ça intéresse le jeune homme de toute façon. « Non, tu n’as pas besoin. J’ai prévu de passer le réveillon et le jour de Noël avec mes parents. Tout simplement. Et je n’ai rien de prévu pour le Nouvel An. Donc tu n’es même pas obligé de partir d’ici, je ne serais pas là. » Il faut dire que Olivia ne sort pas beaucoup. Ça lui arrive, bien évidemment. Et pas que pour le travail. Mais disons qu’elle ne va pas passer tout son temps libre avec des ami(e)s, pour boire un verre, faire la fête ou autre. Elle préfère le calme de sa villa, plutôt que l’agitation d’une sortie en extérieur. Elle est casanière, et calme. Elle l’assume.

Ouf, la brune est soulagée. Pas de matous dans la maison. Elle adore les chats Olivia, ce n’est pas la question. De mignonnes petites boules de poil, qui ont tellement d’amour à donner. Malheureusement, le destin a voulu qu’elle en soit allergique. Entre les éternuements et les yeux qui pleurent, ce n’est pas l’idéal.
Prête à s’occuper des oignons, Olivia s’arrête assez rapidement pour venir en aide à Elijah. Loin d’elle l’idée de se moquer, bien au contraire. Il faut bien apprendre pour réussir, non ? Et pour cela, il faut qu’une personne se décide à montrer le premier exemple. Chose que la jeune femme accepte avec plaisir, surtout si ça peut l’aider par la suite à se faire à manger sans risquer de s’éplucher un doigt. « Bien sûr. Ce n’est pas bien compliqué. » Elle s’approche un peu de lui, récupère l’une des carottes ainsi que l’économe, et lui montre le geste à adopter. Un jeu d’enfants. « Je te conseille de toujours le faire vers l’extérieur, pour éviter que l’économe ne ripe sur ta main, et que tu te blesses. » Elle parle par expérience la jeune femme. Comme tout le monde, certainement, elle a déjà eu la mauvaise expérience de se couper en épluchant un légume. C’est le métier qui entre lui disait sa mère. Oui maman, mais ça ne change rien au fait que ce soit douloureux. Surtout que ce genre de blessures aurait tendance à faire beaucoup saigner.
Certaine qu’elle ait compris, Olivia retourne de son côté du comptoir pour s’attaquer à son oignon. Et en même temps, elle laisse la curiosité prendre le dessus. Elle a envie de savoir la Johnson, sans pour autant le forcer à dire quoi que ce soit. Assez surprenant, Elijah lui répond. Et on ne peut pas dire que la réponse mette en joie la jeune femme. C’est triste. Presque cruel venant de parents. Mais bon, qui est-elle pour juger, elle n’a pas d’enfants. « Je… je suis sincèrement désolée pour toi. » Sans qu’elle ne le veuille, une larme vient perler au coin de son œil. On pourrait croire que c’est l’émotion, ce serait le genre d’Olivia d’être aussi émotive. Or là, c’est juste le résultat d’une agression d’oignon. Bon timing. « Désolée… je ne veux pas te mettre mal à l’aise. Ça fait des années, et je n’ai pas encore trouvé l’astuce qui fonctionne pour ne pas pleurer avec les oignons. » qu’elle dit, en riant à moitié. Spectacle assez étrange de rire et pleurer en même temps. Les joies de la cuisine. « Tu sais… si tu ne fais rien, tu peux venir passer Noël avec moi. Chez mes parents. C’est ton oncle et ta tante après tout. Tu fais parti de la famille, même si on n’a pas eu de contacts depuis un moment. » Bien que cette année, la famille Johnson ait eu envie de célébrer les fêtes en petit comité, il y a toujours de la place pour une personne supplémentaire. Si James n’était pas un enfoiré de première (oups), il aurait été de la partie. Alors, quelle différence d’inviter Elijah à se joindre à eux, si ce n’est d’avoir une personne plus agréable autour de la table. Du moins, une personne plus sincère, moins hypocrite dans son jeu.
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22 décembre 2023

Ah les enfants, elle parle de ces trucs en couche culotte qui bavent et qui chialent à tout bout de champs ? Non, il n'en a pas une très haute estime. A dire vrai, il n'en veut pas, n'en a jamais voulu et ça risque d'être le cas encore pour quelques années, voir à jamais. Faudrait déjà qu'il apprenne à se gérer lui et porter un peu de considération à son entourage pour parvenir a véritablement s'occuper d'un autre être humain. disons qu'ils font... beaucoup de bruit. façon modérée de dire que ce sont des individus insupportables qu'il fréquente le moins possible alors dans l'fond, ça l'arrange un peu qu'il n'y ait pas d'enfant dans la barraque. Il se voyait mal jouer les nounous pour la remercier. les plantes au moins c'est discret. A dire vrai, il est étonné qu'elle n'ait personne, elle est tellement douce et gentille, l'genre de meuf pas prise de tête que les garçons doivent s'arracher non ? Elle n'apporte pas d'précision supplémentaires ceci dit et Elijah choisi de ne pas se montrer trop intrusif sur le sujet. Après tout, ils se connaissent à peine alors c'est pas à lui qu'elle doit avoir envie de livrer ses tourments ou son passé.

Au moins, il ne sera pas SDF pour noël, c'est déjà une belle étape de passée puisqu'elle lui offre la possibilité de rester. De toutes façons, c'est pas comme si le jeune homme avait l'habitude de le faire entouré de sa famille, tous les ans, il s'commande un truc à emporter et regarde un film depuis qu'il est gosse, c'est juste son environnement qui ne sera pas tout à fait le même. c'est vrai ? Merci. oui, il risque de s'étonner un bout de temps de sa gentillesse gratuite, dans son monde, c'est pas vraiment monnaie courante. Intérêt qui prévaut toujours à des niveaux différents. Lui aussi qui traine cette sale habitude derrière lui.

Quitte à être là, autant filer un coup de main non ? Oui, sauf que l'gamin ne sait rien faire de ses dix doigts, c'est pathétique. Il se sent confus et ose demander à ce qu'elle lui explique. Pédagogue et stimulante, elle prend le temps d'lui expliquer comme elle le ferait avec un enfant -un peu ce qu'il est dans le fond-. Il suit ses indications et parvient à fournir un travail correct. Pas parfait mais suffisant pour le plat qu'ils doivent préparer ce soir. Il aurait pourtant été capable de se blesser le petit. le soit pas, tu n'y es pour rien. et là voilà qui se met à pleurer et Eli se sent mal à l'aise, avant qu'elle ne lui explique ce c'est le résultat des oignons; Ouf, il s'en serait voulu d'la faire chialer avec son histoire. Invitation qui finit par tomber comme un cheveu sur la soupe. Il la regarde une seconde, hésitant. Oui, c'est sa famille mais il ne les a plus vu depuis bien longtemps et il n'est pas certains que ces parents veuillent se coltiner le boulet de service pour les fêtes. tout doit être organisé, j'veux dire... il termine de couper les carottes et lui tend la planche. t'es sure ? parce que franchement, s'il est honnête avec lui même, l'idée de passer ses fêtes autrement qu'à son habitude le réjouit.
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Non, elle n’y est pour rien, Olivia. Elle ne s’est pas rendue dans la maison de son oncle et de sa tente, une arme à la main, prête à la pointer vers eux pour les obliger à être aussi désintéressés de leur propre enfant, au point de lui faire comprendre qu’il pouvait prendre la porte si ça ne lui plaisait pas. Sauf qu’elle est comme ça la petite brune, elle prend les choses à coeur. Trop à cœur. Même quand elle n’est pas concernée. Émotive, trait de caractère qu’elle n’a jamais nié. Olivia est la première à s’émouvoir devant un film, à pleurer toutes les larmes de son cœur face à une fin tragique ou une belle histoire d’amour qui se termine bien, juste avant le générique de fin. Et là, pour ne rien arranger à la situation, cette conversation a lieu au-dessus d’un légume qui fait pleurer. Tout ce qu’il faut pour mettre mal à l’aise Elijah. Alors elle s’excuse, et justifie sa réaction, pour ne pas qu’il se fasse de fausses idées. Elle en a terminé avec les petits vilains, elle va pouvoir sécher ses larmes, et passer à autre chose.

Tandis qu’elle se lave les mains pour retirer l’odeur, ainsi que le couteau qu’elle a utilisé, Olivia propose naturellement à son cousin de se joindre à elle - et ses parents - pour le réveillon de Noël. Cela peut paraître étrange, mais elle se sentirait mal de le savoir tout seul ici, à réveillonner devant la télévision, avec un plat banal à réchauffer, alors que la brune célèbre ce jour entourée des siens. Généreuse jusqu’au bout, la trentenaire, on ne la changera pas. « Une personne de plus ou de moins, ça ne change rien. Et puis, ma mère en fait toujours beaucoup trop. D’une certaine façon, tu vas réduire la quantité de restes ! » dit-elle, un rire dans la voix. Maman Johnson est une spécialiste pour avoir les yeux plus gros que le ventre, en particulier lors des réceptions comme Noël, les anniversaires, Thanksgiving. Cela se termine toujours de la même façon, avec une Olivia qui revient avec plusieurs tupperwares, car c’est impossible de dire non à sa mère.
Les légumes à présent découpés, la jeune femme se charge de faire la suite de sa sauce. Une fois que celle-ci ait eu fini de mijoter, elle l’ajoute à sa viande préalablement cuite à côté. Puis vint le moment de cuire les pâtes. Une étape cruciale et délicate. Mais heureusement, elle ne s’en sort pas trop mal la jeune femme. Elle a toujours eu beaucoup de facilité en cuisine, d’autant qu’elle prend plaisir à rester devant les fourneaux. Encore plus quand il y a quelqu’un avec elle. « Tu veux bien m’aider à mettre la table ? C’est presque prêt. » qu’elle demande au jeune homme, avant de lui indiquer où il peut trouver les assiettes, les couverts, et tout ce qu’il faut pour dresser la table. Après ça, ils purent s’installer dans la salle à manger, afin de déguster un bon petit plat qui, elle l’espère, ravira les papilles du Hamilton.

25 décembre, au midi.

Le réveillon de la veille s’était bien passé. Une soirée très agréable où les parents d’Olivia avaient chaleureusement accueilli Elijah, comme si de rien n’était. La jeune femme les avait bien évidemment briefé avant la soirée, car ça lui tenait à coeur que son cousine se sente bien, sans avoir l’impression d’être un intrus, ou une pièce rapporter. Elle estime que le pari était réussi. Enfin, seul le jeune homme pourrait le dire. Elle l’espère, en tout cas.
Une impression poussé par le fait qu’il ait accepté de revenir le lendemain pour le brunch de Noël. L’occasion de manger à nouveau, des plats différents de la veille. Cela se voit que la mère d’Olivia est également dingue de cuisine, pour faire deux menus différents ? De quoi donner envie de faire une bonne sieste. Surtout dans la combinaison polaire qu’elle arbore depuis qu’elle a posé un pied chez ses parents. Une tradition qu’elle adore, pour laquelle elle ne renoncerait pas. Quoique. L’humeur de la jeune femme est au beau fixe, grâce à quelques échanges de sms avec Wolf, avant de manger. Un intérêt nouveau pour son téléphone portable, qui n’avait pas échappé à sa mère. L'œil d’une mère est impressionnant.
L’estomac rassasié, et le cœur léger, Olivia profite d’un moment de calme pour digérer, installer dans l’un des canapés. Un sourire vint étirer ses lèvres lorsqu’elle est rejointe par Elijah, qui prend place à l’autre bout du canapé. « J’espère que tu passes un bon moment. Que, d’une façon, on aura réussi à te faire passer un pas trop médiocre Noël, cette année. » Sous les airs de garçon assez dur, Olivia sait que le brun n’est pas si indifférent à tout ça. Qui le serait ? Olivia, elle ne comprend toujours pas le comportement de son oncle et de sa tante. Ni même comment ils ont pu passer Noël sans tenter de contacter leur fils. C’est incroyable. Alors, si à son niveau, elle réussit à lui remonter le moral, ce sera son plus beau cadeau. « Je ne veux pas avoir l’air d’insister hein… mais si tu veux me parler, te confier, je peux être une bonne oreille tu sais ? Je doute qu’il y ait plus à dire au sujet de tes parents… mais si tu veux te confier sur tes problèmes de coeur, j’pense être bien placée pour écouter. » Bon, elle n’est pas une spécialiste non plus. Mais avec un divorce à son compteur, ça fait d’elle une bonne candidate pour écouter les peines de coeur, non ?
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∙ with @Olivia Johnson

25 décembre 2023

Quelques jours plus tôt, alors qu'il venait clairement de s'incruster dans son domicile, elle a proposé au gamin d'se joindre à elle pour les fêtes de fin d'année. Une proposition alléchante acceptée parce que l'idée de se retrouver seule avec lui même le terrifie. Encore plus cette année. Et puis, il y a chez Olivia quelque chose de rassurant et réconfortant, comme une de ses couettes molletonnée qui s'trouvent sur le canapé. Choix qu'il ne regrettera pas. Tous ses plats, une opulence de nourritures préparée avec soin et amour. Visiblement, les chiens ne font pas des chats puisque la mère de famille lui rappelle un peu sa fille. Elijah se montre relativement silencieux, répondant poliment à toutes les interrogations posées sans en faire trop, sans prendre trop de place. La question de la place du jeune homme à table qui s'évapore bien vite, accueilli comme un prince. Une part de lui qui s'dit même que sa vie aurait été bien différente s'il avait grandi dans un foyer comme celui ci. Il termine son brunch le ventre dur, pas tant habitué à recevoir autant de nourriture en si peu de temps, entre la veille et aujourd'hui, il est sans doutes calé pour les prochains jours.

Un coup de main pour débarrasser le plus gros et la matriarche le somme de s'éloigner pour aller se poser un peu pendant qu'elle termine. Il acquiesce dans un rire, ne touchant plus à rien avant de rejoindre Olivia dans le canapé. Sa gentillesse qui touche son myocarde, il se perd dans ses iris une seconde quand elle lui demande s'il a passé un bon moment. tu plaisantes, c'est le meilleur noël que j'ai passé de ma vie. qu'il lâche avec franchise. Pourtant, on ne partait pas sur une fin d'année réjouissante avec tout ce qui venait de se passer pour lui. Mais il en a presque oublié ces problèmes, riant à gorge déployée avec les Johnson. encore merci d'avoir pensé à m'inviter. Nette amélioration par rapport à ce qu'il avait prévu. Elle reprend alors, l'ambiance en effet aux confidences alors qu'ils se retrouvent seuls pour la première fois depuis la veille dans ce salon. Un rire qui s'échappe, sa vie amoureuse hein ? Y'avait il encore quelques chose à dire sur le sujet ? Après tout, après ce qu'il avait fait et les échanges qu'il a eu avec Blue, elle a été plutôt claire : c'est terminé entre eux. j'ai été horrible... Elle ne veut plus me parler. Il pousse un large soupire. elle s'appelle Blue. Cette fille c'est... J'sais pas, comme si pour une fois dans ma vie j'avais envie d'm'intéresser à quelqu'un. Et j'ai même pas besoin de faire d'efforts tu vois ? Il est pas franchement clair dans ses idées mais peut être que la jolie Olivia arrivera à lire entre les lignes. et toi ? A qui tu envoies autant de messages ? qu'il ajoute, sourire en coin qui s'affiche sur son visage.
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tw: aucun

Olivia, elle se sent comme dans un refuge ici, chez ses parents. Un petit écrin de velours. Une bulle hermétique où le temps semble figé à l’intérieur, où les tracas du quotidien d’existent plus. Il n’est pas question de James ici, c’est un nom à bannir, un mot tabou, aussi effrayant que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Parce que cette histoire a beaucoup affecté Olivia, ainsi que ses parents. Eux aussi ont été dupés par la fausse gentillesse d’un homme qu’ils ont appelé gendre pendant des années, sans se douter un seul instant de l’existence d’un masque. Malgré la prononciation du divorce, il faut du temps à chacun pour panser les blessures, pour tourner la page. Ce premier Noël en tant que femme divorcée, libérée de l’emprise de son ex-conjoint dangereux, c’est un premier pas. Les autres suivront. Avec son anniversaire au mois de janvier, les festivités de Pâques, les vacances d’été… il n’y a plus de James. Il n’y aura plus de lui.

Son estomac rempli plus que de raison, grâce à l'opulence de nourriture proposée par sa chère maman, la trentenaire profite d’un moment de calme dans le salon familiale, lovée dans le canapé, au chaud dans sa combinaison polaire. Un moment de répit qui pourrait fortement inciter le sommeil à venir lui chatouiller les paupières. C’est bien connu qu’après un repas lourd et riche, le coup de barre n’est jamais loin ! C’est sans compter sur l’apparition d’Elijah, qui a sûrement été chassé de la salle à manger par la mère d’Olivia. Ce serait bien son genre, refuser l’aide extérieur pour tout contrôler.
Olivia en profite pour s’assurer que son cousin ait passé un bon moment, entre hier et aujourd’hui. Il avait peur d’être de trop, ce que la brune peut parfaitement comprendre, surtout avec une invitation de dernière minute. Mais, du point de vue de la Johnson, les festivités se sont bien passées. Il n’y a eu, lui semble-t-il, aucun malaise, pas de blanc dans la conversation. Simplement de la bonne humeur, et de la convivialité. « J’en suis ravie. Et il n’y a pas d’quoi. Ça m’a fait très plaisir, et je pense pouvoir parler au nom de mes parents en disant que c’est réciproque. » Olivia le saura probablement d’ici la fin de la journée, ou dans les prochains jours, quand elle aura sa mère au téléphone. Mais elle ne pense pas trop s’avancer en disant cela. Ses parents sont adorables. Elle ne les changerait pour rien au monde.
L’ambiance plus détendue que dans ce bar spécialisé en bières, Olivia tente de remettre sur le tapis les différents sujets que son cousin a évoqué, sous l’effet de l’alcool. Elle sait le fin mot de l’histoire concernant ses parents, l’oncle et la tante d’Olivia, mais pour l’instant, le sujet de l’ex petite amie reste un mystère. Elle espère qu’il sera un peu plus bavard. Non pas que ce soit primordial d’être au courant, mais ça fait toujours un peu de bien de vider son sac. Et c’est ce qu’il fait, sans qu’Olivia n’ait vraiment besoin d’insister. Des mots qui la font un peu sourire, sans qu’il n’y ait de jugement derrière. Juste car elle comprend qu’il s’agit d’une peine de cœur, le genre de relation un peu bancale dûe à l’âge, qui prendrait bien plus de sens avec dix années de plus au compteur. « Je vois parfaitement. C’est généralement ce que l’on ressent lorsqu’on tient à quelqu’un. Les choses sont naturelles, simples. Il ne faut pas réfléchir, pas se forcer. C’est que cette fille, cette Blue, elle est spéciale. Elle sort du lot. » Bon, elle ne sait pas si ce sont des mots qu’il désire entendre. Surtout si cette demoiselle a coupé les ponts avec lui. Mais tout n’est pas perdu, normalement. Il y a toujours moyen de renouer contact avec quelqu’un. La preuve avec Wolf. Des années de silence, pour se retrouver bloqués dans le même ascenseur. Coïncidence ou signe du destin ? Mystère. Un homme important dans le passé de la petite Johnson, qui sans le vouloir, s’impose dans la conversation. Revirement de situation. L’attention sur Elijah qui se tourne sur Olivia. Une position qu’elle apprécie guère, mais ce sont les règles du jeu.
Elle sourit en tout cas, avec peut-être une légère pointe de rosée sur les joues. « C’est… compliqué. » Ce n’est pas une tentative d’esquive, c’est la vérité ! « Il faut savoir que j’ai été mariée, pendant plusieurs années. Mais nous… j’ai demandé le divorce, il y a presque un an. Il a été prononcé au bout de six mois, cet été. » Ça semble si loin, et pourtant, c’est comme si c’était hier dans l’esprit d’Olivia. Il ne s’est pas passé assez de temps pour tirer un trait définitif sur James, il y a toujours cette crainte qui l’habite, celle de le croiser dans la rue, de devoir affronter son regard, ou pire. « Avant de me marier avec lui, j’avais un meilleur-ami. On se connaissait depuis l’enfance, on était complices, très proches. Mais mon ex-mari ne voyait pas d’un bon œil sa présence dans ma vie. Il était loin d’être naïf, il avait compris qu’entre nous, il existait une forme d'ambiguïté. » Le mot est faible. Olivia se souvient encore de ce moment d’égarement, alors qu’elle était déjà fiancée à James, des baisers passionnées avec Wolf, sans aller plus loin. Elle a toujours été attirée par lui, mais ce n’était jamais le bon timing. Alors, elle en a épousé un autre. « Il m’a posé un ultimatum et j’ai dû rayer de ma vie ce meilleur ami. Nous nous sommes plus adressés la parole pendant des années, et même après mon divorce, je n’ai pas eu le courage de le recontacter. Mais récemment, le hasard a fait qu’on s’est retrouvés coincés dans un ascenseur, au centre commercial. Et depuis… on se reparle un peu. C’est bizarre, parler à une personne qu’on a connu par cœur, qui semble aujourd’hui être un inconnu. Mais voilà ce qu’il en est. C’est avec lui que je conversais tout à l’heure. » Un échange qui aurait pu durer un bon moment si Wolf n’y avait pas mis fin, après avoir su que le comportement d’Olivia semblait suspect aux yeux de sa mère.
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25 décembre 2023

Alors c'est ça d'avoir une famille ? Ce petit cocon chaleureux qui laisse souffler les sourires sur les visages sans les étouffer de faux semblants. Un endroit où la liberté d'expression ne se limite pas à certains sujets. Il se sent bien. ils sont adorables. qu'il dit, à propos de ses parents. Changement radical par rapport à son cercle familial. On peut même en venir à se demander s'il n'aurait pas été complètement différent l'gamin, si jamais il avait grandi dans un autre foyer. Le soucis qui s'écarte un peu, qui en vient à Blue. Elle. Cette fille omniprésente dans ses pensées. Elle accapare une bonne partie de son temps depuis maintenant quelques mois. Première petite amie, première fois avec des sentiments, première fois à être amoureux tout simplement. Il le croit en tout cas, parce qu'il n'est pas certains de reconnaitre le sentiment, c'est pas comme s'il l'avait déjà vécu avant. oh oui. qu'il acquiesce quand elle précise qu'elle sort du lot, ces mots sont si juste quant à ce qu'il ressent qu'il en vient à sourire. elle est belle, drôle, intelligente et... putain j'comprend même pas pourquoi elle m'a regardé. Sans doutes pour cette aura charismatique qui trône autour de sa personne, on aime ou on aime pas les beaux parleurs, les mauvais garçons mais on peut indéniablement dire qu'Elijah est le genre de figure masculine qui attire l'œil. enfin, j'crois que de toutes façons, elle ne me parlera plus jamais alors... Problème réglé n'est ce pas ? La question qu'il se pose maintenant, c'est comment on fait pour oublier l'odeur de la personne qu'on a dans la peau.

Il fourre son nez dans ses histoires à elle, curieux. Précisant qu'elle n'a aucune obligation d'réponse, après tout, se livrer sur son jardin secret lui revient de plein droit. Il va de découverte en surprise. oh t'étais mariée ? Qu'est ce qui s'est passé ? Elijah encore trop naïf pour comprendre qu'un amour fou peut s'éteindre, que l'on peut passer à autre chose. Lui qui n'a aucune idée de ce que la jolie brune a pu vivre avec son ex. Trop intrusif sans doutes, l'avantage, c'est qu'Olivia saura lui faire comprendre avec diplomatie s'il dépasse les bornes. Histoire qui touche pleinement son intimité. Il est surtout curieux d'savoir comment elle a pu se reconstruire après une histoire déchue. Un ancien flirt alors ? Il te plait ? Encore une question indiscrète. Les limites trop flous chez Eli. Il ne sait pas toujours comment se positionner face aux relations avec les autres. Il a l'air en tout cas, t'as les yeux qui brillent quand tu lis ces messages. qu'il ajoute, s'enfonçant un peu plus dans le canapé. mon dieux j'crois que je vais rouler. J'vais aller courir un peu après. Ca ne lui fera pas de mal d'éliminer toutes ses calories superflues.
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tw: vague mention de violences conjugales

À l’entendre parler de cette fille, de cette jeune femme, une certaine Blue, Olivia a comme l’impression de revenir dans le passé, lorsqu’elle n’était qu’une adolescente, que les premiers émois venaient de lui tomber dessus. Irrémédiablement, ses pensées se tournent vers le Baxton, car il est à l’origine de ces premières sensations, de ces premiers sentiments amoureux. D’abord par un crush innocent. Elle pensait qu’il s’en irait la gamine, que tout ceci n’était qu’une fascination éphémère liée à l’âge, à la poussée des hormones… mais non… le crush s’est métamorphosé en quelque chose de bien plus puissant qui n’a cessé de perdurer avec les années, malgré des périodes de haut et de bas. Alors oui, elle comprend parfaitement les émotions que Elijah peut ressentir, cette sensation d’être dans des montagnes russes, ou peut-être le tonneau d’une machine à laver tant il est difficile de ne pas se sentir dérouté.e par tout ça. Il est impossible de ne pas sourire, d’afficher un petit rictus presque niais, celui qui se dessine sur les lèvres de la Johnson lorsqu’elle est devant une comédie romantique, où l’intrigue a beau être évidente, elle fond d’amour à chaque fois.
Elle aimerait retrouver tout ça, l’excitation entremêlée à la peur des premiers rendez-vous, les découvertes, les surprises, le premier baiser, les rapprochements… Elle aimerait pouvoir effacer son ex mari de son esprit, de ses souvenirs, pour s’accorder d’être à nouveau heureuse, dans une relation plus saine. « Oh je crois qu’on s’est tous posé la question un jour ! À se demander pourquoi l’autre s’intéresse à nous, qu’est-ce qu’il peut bien voir en nous… mais malheureusement, je crois aussi que c’est une question sans réponse. Du moins, la réponse est chez l’autre personne. » Oui, l’autre peut généralement répondre à ces interrogations, mais on ne pense jamais à les formuler à haute voix pour comprendre nous-même, pour tenter d’entrevoir notre reflet à travers les yeux des autres, pour se voir de façon authentique, sans toutes les pressions que l’on se met, involontairement ou non, parfois dictées par les normes de la société. « Tu ne devrais pas dire ça… parce qu’on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. » lui dit-elle gentiment, sourire compatissant sur les lèvres. Elle est bien placée pour le dire, Olivia. Il n’y a pas si longtemps, encore, elle pensait ne plus jamais croiser le chemin de son ancien meilleur-ami, et le hasard a voulu les mettre dans le même ascenseur. Comme quoi, il ne faut jamais avoir des certitudes sur l’avenir, car on peut se faire surprendre à chaque coin de rue…

Une anecdote qu’elle se retrouve à raconter, à Elijah, lorsqu’il se met à exprimer une certaine curiosité à son écart, notamment sur l’identité de la personne au bout du téléphone d’Olivia, le mystérieux destinataire de tous ces sms envoyés avant le repas. Si elle n’aime pas vraiment parler d’elle, la Johnson, n’aime pas être au centre de l’attention, elle sait aussi qu’il y a des règles dans les conversations, notamment celle sur le donnant donnant. On ne peut espérer voir quelqu’un se livrer à 100% si on ne fait pas la même chose, si on ne joue pas le jeu. Alors elle se lance, en commençant par le début, pour que le Hamilton puisse comprendre. « Hum… James, mon ex-mari… n’était pas si… gentil qu’il n’en avait l’air. Pas aussi… respectueux envers les femmes… sa femme. » C’est un sujet délicat, qu’elle n’aime pas vraiment aborder, un peu par honte surtout, celle qu’elle ressent de s’être fait dupée pendant si longtemps, mais également la crainte d’être perçue comme une menteuse en fait. Parce qu’ils ont été nombreux à ne pas la croire, le moment venu. Mais elle tente de passer au-dessus de ça, de se livrer, de livrer sa version, peu importe les réactions que cela provoque. Car c’est son histoire, et qu’elle ne devrait pas en avoir honte. « C’était bien plus qu’un flirt avec lui… un flirt, c’est innocent, il n’y a rien de sérieux derrière. Là… il était mon meilleur ami, mon protecteur, mon confident… c’est juste que le timing n’a jamais été le bon. Quand j’étais disponible… il ne l’était pas… et inversement. La seule fois où il s’est passé un truc entre nous… j’étais déjà fiancée et… j’ai préféré choisir James. Ce qui était une mauvaise décision, je le sais aujourd’hui mais… on ne peut pas revenir dans le passé. » Et puis, rien ne peut garantir à la jolie brune une fin heureuse avec Wolf, si à l’époque, elle avait quitté James pour le choisir lui. Peut-être qu’au bout de six mois, ils se seraient rendus compte que ça ne fonctionnait pas, gâchant leur amitié au passage. Certes, l’amitié s’est gâchée à cause du mariage d’Olivia avec James mais… elle aime se dire qu’il n’y avait pas que deux options. « Les yeux qui brillent ?! Okay… » Là, elle se sent totalement gênée, Olivia. Elle a un sourire un peu idiot sur les lèvres, certainement le rouge aux joues, alors elle tente de se cacher derrière l’un des coussins présents sur le canapé. Mais son rire fait d’elle une très mauvaise joueuse de cache-cache. « On m’a toujours dit que j’étais un livre ouvert, de toute façon… c’est comme si mes émotions étaient lisibles sur mon visage. C’est parfois assez handicapant mais… au moins, on sait que je suis sincère. » Parce qu’elle ne sait pas mentir, Olivia. Non, elle est authentique, des cheveux jusqu’aux bouts des ongles. Un petit bonbon, comme aime le dire son père. « Courir, tu n’y comptes pas ? » se moque-t-elle, en lui lançant le coussin dessus, un rire cristallin dans la voix. « Tu sais qu’il y a des restants, que ma mère va t’empêcher de sortir de la maison tant qu’il y en aura ? Tu es prisonnier ici mon gars ! » Elle se veut menaçante dans ses propos, mais elle sait qu’elle n’est pas crédible la brunette.
En tout cas, elle est contente qu’il soit ici.
Elle est contente de ce Noël.
Elle se sent… juste bien. Heureuse. Apaisée.
Un bon présage pour les semaines qui arrivent.
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25 décembre 2023

Ah Blue, il pourrait en parler des heures de cette meuf parce qu'il l'a totalement dans la peau, incrustée comme un foutu tatouage. Elle n'existait pas et désormais, il ne pourrait plus se défaire de ces émotions provoqués si aisément, comme si elle avait toujours eu le mode d'emploi pour le rendre heureux mais qu'elle ne l'avait jamais utilisé jusque là. Et s'il se questionne sur la raison qui a fait qu'à un moment donné elle a pu ne serait que lui porter de l'intérêt pour un peu plus qu'une nuit, Olivia le rassure. Elle est douée pour ça. Vraiment. Douceur et calme qui émane de sa personnalité. A ses côtés, il se sent en sécurité, bien. Le ciel pourrait lui tomber sur la tête que ça ne l'inquièterait pas vraiment, une sensation étrange qu'il n'a jamais vécu. Sans doutes parce que c'est ça d'avoir une famille mais qu'il n'a jamais pu l'effleurer avant. j'vais m'contente de m'estimer heureux et prier alors. qu'il dit dans un rire. Non. Il n'ira pas prier, Elijah est loin d'être croyant, athée jusqu'au bout des ongles. Si y'a vraiment une entité supérieure, elle ne doit de toutes façons pas le porter dans son cœur alors pourquoi s'emmerderait il a la vénérer. Puis, il a jamais été éduqué comme ça de toutes façons, le seul truc qui tient les Hamilton à flot, c'est l'argent et le pouvoir. et si elle m'pardonne, j'essaierai de pas tout faire foirer cette fois. Roi pourtant de l'auto-sabotage. Il aimerait évoluer. Grandir. Encore faut il qu'on lui en laisse la possibilité. Vous savez, un peu comme on ne vous embauche pas par manque d'expérience et qu'à l'intérieur vous vous dites : en même temps, si personne me donne ma chance, j'aurai jamais d'expérience.

Le sujet devient alors plus sombre, de ce qu'il en perçoit en tout cas, la grimace qui file sur les traits lisses et impeccables de sa cousine. Il fronce les sourcils. attend-tend-tend... qu'il répète pour être certains de bien comprendre ce qu'elle est en train de lui annoncer. cet abruti a osé poser la main sur toi ? Ou alors ce n'était que par les mots ? La violence psychologique est a condamner tout aussi vivement que la violence physique mais cette dernière est celle qui vient trotter dans la tête du gosse de riche en premier. Il s'offusque de cette révélation, se demandant pour quelle raison on pourrait avoir envie d'en coller une à Olivia. Elle est tellement gentille. crétin. qu'il ajoute naturellement, faudrait sans doutes pas qu'il croise sa route celui là même s'il espère vivement que son ex mari n'a plus de contact avec elle. Il l'observe quand elle parle de cet autre, celui qui fait rosir ses joues et vibrer son sourire. Il ressemble à ça lui aussi quand il parle de Blue. Cet air contenté un peu niais sur les bords mais qui lui va si bien. Le bonheur calqué sur le visage. Il écoute ses mots, observe ses gestes et comprend rapidement qu'elle en est amoureuse. ouais, y'a un truc qui changent quand tu parles d'lui. C'est pas un abruti lui au moins ? Non parce que si besoin, j'suis là maintenant. qu'il dit, comme un petit frère surprotecteur qui ne lui veut que du bien. quoi ? Impossible, et mon corps de rêve alors ? rire qui s'échappe, oui, Elijah est superficiel et tient dur comme fer à cette apparence d'Appolon. En même temps, à l'heure actuelle c'est tout ce qui lui reste au gamin. si je m'éclipse par derrière, elle n'y verra que du feu. qu'il ajoute, le sourire au lèvres face à celle qui a rendu ces fêtes familiales bien plus agréables que ce qu'il avait envisagé.
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C’est un peu étrange d’aborder le sujet avec Elijah. Ils sont de la même famille mais… ils n’ont pas eu de vrais contacts depuis un moment. Et là… ça fait à peine quelques jours. Pourtant, elle se livre la petite brune, sans entrer dans les détails mais ce qu’elle partage suffit pour comprendre le fond de la situation, la noirceur qui émane de cette histoire. Elle ne le ferait pas avec n’importe qui, la preuve, elle n’a pas réussi à se confier à la police la première fois, ni même la dernière en fait. Olivia, elle n’a jamais porté plainte contre son ex-mari, elle a préféré demander le divorce pour ne plus être associée à James, pour retrouver sa liberté. Certaines personnes voudraient obtenir vengeance pour mieux dormir, ce n’est pas son cas. Être divorcée, célibataire, ça lui convient. Tant qu’il ne tente pas de la recontacter. Parce qu’il le pourrait. Il n’y a aucune mesure d’éloignement contre lui. Et… ce n’est pas tant la peur de représailles qui agite Olivia, c’est plutôt le risque de tomber dans le panneau, une nouvelle fois. De croire à ses gentilles paroles, de croire ses excuses sincères et… le pardonner ? C’est triste, mais Olivia est tellement naïve qu’elle en serait capable. « J’aimerais pouvoir te dire que non, mais ce serait un mensonge. » Elle s’en souvient comme si c’était hier, alors que c’était il y a plusieurs mois. Le soir de la saint Valentin. Impossible d’oublier cette date, ni même la sensation d’un étau autour de sa fragile petite gorge.
Heureusement, le destin offre à Olivia la chance d’effacer James de ses pensées, de se concentrer sur un autre homme qui a beaucoup compté pour elle. Quelqu’un qui, malgré les années d’éloignement, de silence, d’absence, parvient à se faire une place dans la tête (et probablement le cœur) de la Johnson. Wolf. « Non, ce n’est pas un abruti, lui. » Dans l’esprit d’Olivia, il ne l’est pas. Mais elle ne connaît pas la vie de Baxton, ne sait pas ce qu’il s’est passé durant les dernières années, l’arrêt à la case prison, la raison du pourquoi ce séjour entre quatre murs… elle ignore tout. Elle n’a que l’image de l’homme qu’elle a laissé derrière elle, au moment de choisir James. « Je ne suis pas un bon juge, je suis ta cousine ! » se défend-t-elle, en levant les deux mains face à elle, un sourire amusé sur les lèvres. Oui, on ne peut pas juger le physique d’un membre de sa propre famille, c’est… dégoûtant. Elle peut juste comprendre le besoin de se dépenser, après le repas qu’ils ont dégusté ce midi, sans compter celui de la veille au soir. Maman Johnson aurait pu avoir de nombreux enfants, ils auraient tous été nourri gracieusement à chaque repas, c’est certain. « Tu crois ça ? » lui demande-t-elle, une lueur de défi dans le regard. « Mamaan ! Elijah me dit qu’il a encore un peu de place pour du dessert, s’il en reste. » dit-elle, un peu plus fort, pour être entendue par la mère de famille, son regard plongé dans celui de son cousin. C’est mesquin, elle en a parfaitement conscience, mais c’est ce bonne guerre, non ? Et puis, c’est comme ça que ça se passe ici. Il y a toujours une bonne ambiance, parfois taquine.
C’est l’essence même de la famille.
Et du bonheur.

the end.  coeur
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