surprise (olivia)

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Ici s’achève une semaine riche en émotions, particulièrement intense, ponctuée de surprises, de découvertes et tant d’autres choses. Tant de nuits à partager le même lit que lui, plaisir coupable de se replonger dans le passé. Olivia, elle sait que le retour à la réalité risque d’être difficile, particulièrement brutal, mais il n’est pas possible de rester cachée, n’est-ce pas ? Elle ne peut pas juste dire : et puis mince, on s’en va !
L’idée est alléchante, il y a, en elle, une part insoupçonnée qui ne serait pas contre vivre cette excentricité. Aussi discrète soit-elle, elle existe. La petite brune en est la première étonnée.
Elle aurait aimé rester dans cette bulle quelques jours supplémentaires, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Cela commence par cet affreux trajet en bus, pour quitter la station de ski, et retrouver les quartiers si familiers d’Oceanside. Elle sait que le retour à la normale risque d’être étrange, qu’une fois dans ce grand lit vide et froid, le manque va grimper en elle, avec un tas d’autres sentiments, mais au moins, Olivia n’est pas seule dans cette villa. Elle n’est plus seule la Johnson, elle a le plaisir d’héberger son cousin, depuis un mois déjà, et s’il y a bien une chose qu’elle ne regrette pas, c’est d’avoir pris cette décision, c’est de lui avoir ouvert les portes de sa demeure, offert l’hospitalité sans rien n’attendre en retour.

Encore quelques kilomètres à parcourir, assise sur l’un des sièges passagers d’un taxi. Oh, elle aurait pu demander à quelqu’un de venir l’intercepter à la sortie du bus, comme sa mère par exemple, mais elle n’aime pas déranger, Olivia. Elle préfère se débrouiller par elle-même, comme une grande fille, bien que ce concept ne s’applique qu’à l’image mentale, et non son apparence physique, avec son mètre cinquante sept. Enfin elle voit les villas familières de sa rue, celle où elle habite depuis quelques années maintenant, d’abord avec James, et désormais comme une femme célibataire et divorcée. Une fois le taxi immobilisé, la jeune femme sort de la voiture et la contourne pour se rendre sur le trottoir, là où elle saisit la poignée de sa valise tendue par le chauffeur. Elle règle la course en un instant, et remercie chaleureusement l’homme, avant de s’avancer vers chez elle. Est-ce qu’elle rêve d’un peu de tranquillité, et d’un bon bain chaud pour déconnecter ? Totalement.
Un désir qui se rapproche du fantasme, sans qu’elle n’en ai encore conscience au moment d’insérer la clé dans la serrure, ni celui d’ouvrir la porte. Car là, se dresse son cousin, comme s’il l’attendait de pied ferme. Mais à la différence du moment de son départ pour la montagne, il y a une boule de poils dans ses bras, une toute petite masse de coton frisé, qui n’était pas là avant.
Elle est perdue, Olivia. Ses gestes parlent pour elle. Ils sont assez lents, comme s’il fallait un certain temps à la brune pour comprendre ce qu’il se passe. Elle tire la valise à l’intérieur, afin de pouvoir refermer la porte derrière elle, et poser ses affaires sur le sol. Elle ne peut retenir un froncement de sourcils, à la prononciation du surprise d’Elijah, son regard mutin qui se pose indéniablement sur le petit chien. Et puis… doucement… cela fait sens à ses yeux. « Oh mon dieu… j’y crois pas… » La voix de l’agent immobilier prend soudainement un timbre plus aigu, un peu comme celui que l’on prend inconsciemment face à un enfant, une petite voix un peu idiote, il faut le dire. Ses mains qui cachent ses lèvres, qui dissimulent un début de sourire, elle s’approche avec prudence du Hamilton, la crainte de ne pas totalement comprendre, de se faire de fausses idées. « Salut toi… » Des mots adressés au chien, bien évidemment, comme s’il avait le pouvoir d’éclipser tout le reste. Une main qui s’approche de la tête de l’animal, qui semble tout excité de voir une nouvelle personne. Il ne faut pas longtemps pour qu’Olivia reçoive quelques léchouilles, signal pour la pousser à prendre avec précaution le chien dans ses bras. « Oh mon dieu… tu es beaucoup trop mignon toi… » C’est donc ça, ce que l’on appelle un coup de foudre ? Cette vague d’amour qui s’abat sur nous, dès que l’on pose le regard sur quelqu’un. « Il est vraiment pour moi… ce n’est pas une blague ? » qu’elle demande au garçon, pour être certaine que ça ne soit pas une présence éphémère. Il pourrait avoir accepté un job de pet-sitter pendant une semaine, pour se faire un peu d’argent par exemple.icons par SOLSKEN & Pinterest

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L’envie de se glisser dans une eau chaude avec des sels de bain, un peu de musique et peut-être un livre à dévorer s’éloigne de l’esprit de la petite brune lorsqu’elle pénètre à l’intérieur de sa villa, et qu’elle découvre dans le hall, non pas une, mais deux personnes. Il y a Elijah, son cousin, mais également une adorable boule de poils qu’il tient dans ses bras, une présence cotonneuse qu’il n’y avait pas au départ de la jeune femme, une semaine plus tôt.
Il y a d’abord de la surprise dans son regard, un peu d’incompréhension également, mais bien rapidement, l’excitation prend le pas sur les autres émotions, la joie face à ce petit chien vraiment très mignon. Le Hamilton n’existe plus, le temps d’un instant, il n’y a plus que l’animal qui fait fondre le cœur d’Olivia, parce que c’est un véritable coup de foudre qui s’opère dans la maison. Il faut bien une ou deux minutes avant de véritablement adresser la parole à Elijah, et ce n’est même pas pour s’assurer qu’il va bien, ou que la semaine s’est bien passée (elle a eu quelques échos par sms déjà), mais plutôt pour savoir si la présence du chien est permanente, s’il est sérieux en disant que c’est un cadeau pour elle, pour la remercier. Oui, les mots sont plutôt clairs, mais il y a tout de même une part de doute. Infime crainte dissipée par les mots du garçon, remplacée par le soulagement. « Bien sûr que je veux de lui. Il est hors de question qu’il s’en aille maintenant. » Et comme pour s’assurer de cela, Olivia n’hésite pas à récupérer le chien dans ses bras, pour le câliner, et faire plus amples connaissances avec lui. L’affection qu’elle ressent déjà pour lui semble réciproque, à moins que lécher la joue des gens ne soit la façon de saluer du chien. De Cookie, selon les mots d’Elijah. Un nom qui laisse perplexe Olivia. « Cookie ? On va te trouver un autre nom, beaucoup plus adapté. » Tant qu’à être son animal, elle a le droit de lui trouver quelque chose qui colle mieux à… sa personnalité, sa bouille ? Parce que là… non, ça ne sonne pas bien. En tout cas, ce n’est pas assez original, pas au goût de la Johnson.
Olivia, elle écoute les justifications d’Elijah, qui semblent assez… maladroites. D’un côté, elle trouve ça vraiment adorable. Parce qu’il n’avait pas besoin de lui offrir quoique ce soit, elle l’accueille chez elle avec plaisir, sans espérer avoir quoique ce soit en retour, c’est normal à ses yeux. Du coup, ce genre de comportement la touche énormément. « Tu n’as pas besoin de me remercier, Elijah. Je te l’ai déjà dit. » commence-t-elle, avec un regard qu’elle tente de faire sévère, pour lui faire comprendre qu’elle est sérieuse. Malheureusement, Olivia sait qu’elle n’est pas très crédible dans ce genre d’exercices. Tant pis, c’est l’intention qui compte. « Mais comme je n’ai pas envie de rendre ce chien… on n’a qu’à dire que c’est un cadeau d’anniversaire. » Bon, ce n’est toujours pas une très bonne idée. Olivia, elle sait qu’un animal n’est pas un cadeau, n’est pas un jouet. D’ailleurs, ça ne lui viendrait pas à l’esprit de débarquer chez quelqu’un avec un chien, un chat ou même un poisson rouge, en guise de cadeau. Parce qu’avec, il y a des responsabilités, ce que tout le monde ne peut pas assumer. Néanmoins, elle est vraiment heureuse d’avoir ce chien. C’est une idée qu’elle a toujours eu en tête, sans jamais sauter le pas. Pourquoi ? On vous le donne en mille : James.
Mais il n’est plus là maintenant. Olivia peut faire ce qu’elle veut. Y compris accueillir un chien chez elle, pour avoir une compagnie, un meilleur ami à quatre pattes.  « Pour ton information, c’était hier. Mais comme tu ne pouvais pas le savoir… je ne t’en veux pas. » dit-elle, alors qu’elle se penche en avant pour poser le chien sur le sol. « D’ailleurs, c’est quand le tien ? Que je sache. » Parce que, même si elle n’est pas ultra douée pour trouver des idées de cadeaux, elle ne manque jamais un anniversaire, Olivia. Elle va se casser la tête, être déçue de son propre choix, mais elle fera toujours un geste.icons par SOLSKEN & Pinterest

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Elle pourrait faire marche arrière, Olivia, en voyant la mine presque déconfite de son cousin, face à son désir de changer le nom du chien. Elle pourrait, le ferait certainement pour ne pas le décevoir, car il est bien connu que la petite brune préfère faire passer les besoins - et les envies - des autres avant les siens, mais dans le cas présent, elle est trop absorbée par la boule de poils pour faire attention à ce qui se passe autour d’elle. Instant où elle n’y a qu’elle qui compte, parenthèse d’égoïsme mais… lorsque l’on connaît son côté généreux et sa tendance à avoir le cœur sur la main, on peut bien lui pardonner l’écart, n’est-ce pas ?
Non, cet animal n’a pas une tête à s’appeler Cookie. Olivia n’a pas d’explication, c’est un ressentiment, une intuition. Probablement ce que peuvent ressentir les futurs parents, au moment de faire un choix quant au prénom de leur progéniture. Si la plupart font ce choix en amont, certains font le pari risqué de décider au dernier moment, d’écouter la voix de l'instinct au moment de poser un premier regard sur le nouveau-né. C’est ce que tente de faire la Johnson. Elle observe le chien, sonde le regard de l’animal, comme s’il était capable de lui faire comprendre quel nom serait idéal pour lui. L’exercice n’est pas si facile, c’est la première fois qu’elle a un animal, Olivia. Même chez ses parents, il n’y en a jamais eu, probablement à cause de son allergie aux poils de chat. « Il a du groove ce chien… oui je le sens. » Des mots adressés plus à elle-même, pour sa propre réflexion, qu’à son cousin.
Et puis, l’inspiration. L’illumination. « Elvis.* » décrète-t-elle. Comme le chanteur. Comme le King. C’est parfait. Cette trouvaille lui donne le sourire aux lèvres. Et tant pis si ça ne plaît pas aux autres. C’est son chien, après tout.

« C’était hier. » répète-t-elle une seconde fois, comme il n’a visiblement pas entendu la première, ce qui la fait sourire. En vérité, Olivia ne s’embarasse pas de ceux qui ont oublié son anniversaire. Ce n’est qu’un détail, après tout. Bon, ça fait toujours plaisir que l’on pense à elle ce jour-là mais dans le cas contraire… ça ne va pas l’empêcher de continuer sa journée, hein ? Ce n’est pas une raison suffisante pour se remettre en question, se faire des nœuds au cerveau et se demander ce qu’elle pourrait faire davantage pour… STOP. Cet exercice est inutile. Elle a passé un excellent anniversaire, la veille, sur la station de ski, avec lui. « Oh, tu me demandes vraiment mon âge ? » Elle s’insurge faussement, parce que, s’il y a bien une question à ne pas poser à une dame, c’est bien celle sur son âge. Mais bon, il faut croire que cette règle tacite n’est jamais arrivée aux oreilles de son cousin. « À ton avis, j’ai eu quel âge ? » lui demande-t-elle, un sourire malicieux sur les lèvres, tandis qu’elle croise les bras sur sa poitrine. Tant qu’à aborder le sujet, autant y aller jusqu’au bout, et… prendre le risque d’entendre une hypothèse fâcheuse provenant de la bouche d’Elijah. S’il suppose qu’elle a moins de trente ans, elle sera contente, et flattée. Au-dessus de trente-cinq, ça serait le contraire, elle pourrait mal le prendre.. Il n’y a plus qu’à espérer que sa petite taille joue en sa faveur. On a tendance à la croire assez jeune. Un avantage, parfois. En tout cas, elle note dans un coin de sa tête, en attendant de l’inscrire dans son agenda, que l’anniversaire du jeune homme est au cœur de l’été, un peu après la mi-août. Ce n’est pas tout de suite, il y a encore largement le temps de songer à des idées de cadeaux. « Même si je rêve d’un moment de détente dans la salle de bain, ce serait avec plaisir, Elijah. Je n’ai rien de prévu, alors on peut totalement le fêter ensemble. » Elle serait bien tentée de contacter Robyn pour aller boire un verre, ou même se faire un repas, mais envoyer un message pour le jour même… connaissant la jeune femme, cela risque de faire un peu court. Elle verra pour planifier quelque chose dans la semaine, même juste un déjeuner si elles ont un moment en commun dans les prochains jours. Mais pour aujourd’hui, Olivia serait ravie de faire quelque chose avec Elijah. « On pourrait aller manger en ville ? Je t’avoue qu’après une semaine sans cuisiner… même si j’adore ça, je ne suis pas contre d’attendre demain pour m’y remettre ! » Une semaine à ne rien faire, à mettre les pieds sous la table pour tous les repas de la journée, c’était quand même assez plaisant. Autant rester dans cette ambiance jusqu’à la fin du week-end, et reprendre les bonnes habitudes plutôt demain, aussi bien pour les tâches ménagères que pour le boulot… « Et après… si tu as quelque chose à proposer. Je t’avoue que je ne suis pas la fille la plus… comment dire… je suis assez casanière, alors pour trouver des idées… » Elle laisse entendre un rire, un peu gêné d’ailleurs. Non, ce n’est pas vers Olivia qu’il faut se tourner pour improviser une soirée fun, pour tester quelque chose. La jeune femme est plutôt classique, de nature calme, introvertie. Elle aime rester dans sa zone de confort, sait parfaitement apprécier un bon repas dans un restaurant, ou un verre dégusté dans un endroit chic.

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Il l’amuse, Elijah, avec son absence de bonne manière, et parfois de tact. C’est ce genre de petits détails qui pourraient donner envie à Olivia de retrouver son indépendance au sein de son foyer, d’être à nouveau seule chez elle sans son cousin en guise de colocataire mais… c’est tout l’inverse qui se produit. Olivia, elle aime la fraîcheur qui émane du garçon, elle apprécie sa présence dans la villa, et pour rien au monde elle ne se verrait lui demander de s’en aller, dans les prochains jours ou les prochaines semaines. Mine de rien, si elle apprécie ne plus vivre aux côtés de James, elle apprécie encore plus côtoyer Elijah au quotidien. C’est étrange, mais ça permet à la jolie brune de constater qu’il est possible de vivre sainement avec quelqu’un, sans devoir peser ses mains au préalable, sans devoir se demander si son comportement est approprié. On pourrait voir, dans cette cohabitation, une forme de thérapie. Un moyen de se guérir de la relation avec son ex mari, pour entamer un nouveau chapitre de son existence, sans l’ombre de James qui plane au-dessus de sa tête, sans sa voix qui murmure à son oreille, dans l’ombre. « Disons que ce n’est pas très correct de demander l’âge d’une femme. » Une chose qu’elle ne peut pas expliquer, c’est un comportement entré dans les mœurs, dans un sens. Il y en a plusieurs, des choses que l’on sait, que l’on fait, sans savoir pourquoi. C’est comme ça, ça a du sens, sans que l’on ne cherche à l’expliquer. Après, Olivia peut parfaitement comprendre que les générations suivantes ne s’encombrent pas de cela.
Olivia, elle aime bien. C’est son côté fleur bleue, un peu vieux jeu, aussi. L’aspect de sa personnalité soignée, distinguée, précieuse. Un côté qui prend un méchant coup, lorsque son cousin émet l’hypothèse qu’elle a soufflé ses trente-cinq bougies la veille, alors qu’elle était encore à la station de ski. « Waow, Elijah. C’est aussi efficace qu’un coup de poing dans l’estomac. » plaisante-t-elle, à moitié amusée et offusquée. Mince, il y a de quoi se poser quelques questions, là. D’accord, Olivia n’est plus dans la vingtaine, elle peut comprendre que son style laisse penser qu’elle est une femme active, depuis un certain temps, qu’elle pourrait même être maman. Mais de là à lui donner trente-cinq ans ?! Aïe. « Pour ta gouverne, j’ai eu trente-et-un ans, hier… » Ce n’est plus un chiffre qui commence par deux, mais quand même… ce n’est pas aussi proche de la dizaine suivante… aoutch. Une chance qu’elle ne soit pas rancunière, Olivia. Ou si elle l’est, elle ne le montre pas, ne l’exprime pas, garde ses émotions à l’intérieur pour ne pas encombrer les autres avec.
Pour l’instant, il est question de son anniversaire, de l’éventualité de le célébrer avec Elijah, à l’extérieur de la maison. C’est quelque chose qui n’avait pas effleuré l’esprit de la jeune femme, mais maintenant que l’idée s’est invitée dans son esprit, par la faute du brun, elle est plutôt emballée. D’autant que ce n’est pas incompatible avec son envie de prendre un bon bain, afin de se détendre après le trajet en bus pour revenir à Oceanside. Il est encore assez tôt, trop pour envisager de dîner dès maintenant. « C’est ce que je vais faire, après avoir monté mes bagages dans ma chambre. » Hors de question de les laisser ici, la brune sera bien plus à l’aise pour faire le tri dans sa chambre qu’au milieu du salon. Une action qu’elle est sur le point d’effectuer, mais le changement d’attitude d’Elijah l’empêche d’aller au bout, la laisse même un peu perplexe. Décidément, les filles ne sont pas les seules à être de vraies girouettes, parfois. « Hum… tu peux appeler pour commander une pizza, mais j’ai envie de sortir dehors moi, maintenant. » qu’elle lui dit, un rire dans la voix. C’est vrai que cette idée est alléchante, ne pas devoir sortir ni faire la cuisine, mais après une semaine à profiter des services de l’hôtel… disons que ça donne envie d’avoir un rab. « Ça te dit d’aller au restaurant thaï, dans le quartier de San Luis Rey ? » Olivia, elle se doute bien qu’il est inutile de lui proposer les endroits un peu… selec’ mais un restaurant de ce type, ça devrait aller, non ? En tout cas, ça lui donne envie. Elle aime beaucoup les cuisines dites du monde, pour changer un peu des mets typiquement américains.icons par SOLSKEN & Pinterest