Breath and forget the reality | [Kalen]#2
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Breath and forget the reality | [Kalen]#2

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Breath and forget the reality
「 feat. @Kalen Sandberg ; 30 Janvier 2024 」
tw: consommation d’alcool

La chaleur ambiante est palpable malgré la soirée quelque peu avancée. Sourire aux lèvres, je sens la moiteur ambiante s’installer sur ma peau. Une humidité qui sied parfaitement avec cette ambiance festive. Ce festival de musique latine qui nous accueille, laissant un côté encore plus exotique marquer nos vacances. je m'avance, guidée par l’animation du soir le regard pétillant d’envie tel une enfant un matin de Noël. La foule devient de plus en plus dense, se mouvant ça et là dans des rythmes tantôt sensuels, tantôt plus rythmés. Un lâcher prise qui semble contagieux et qui laisse une bonne humeur émaner de cette foule composée de locaux, mais aussi de touristes aussi curieux que nous. Laissant un regard traîné derrière moi, je vérifie la présence de Kalen qui doit très probablement découvrir un tout nouveau monde. Une main qui part à la rencontre de la sienne, l’invitant à me suivre de plus prêt, ne voulant pas le perdre dans cette foule étrangère de gens déjà prêts à faire la fête. La musique latine gagne mes oreilles, laissant tout mon être s'imprégner de l'atmosphère de Porto Rico. Des vacances prises sur un coup de tête. Une randonnée matinale suivie d’un bain à la plage avant de finalement retourner à notre logement, pour mieux profiter de la soirée qui s’annonce. Tous les ingrédients semble réunis pour un dépaysement total. Main du brun toujours entre mes doigts, nous finissons par nous frayer un chemin jusqu'à ce bar déjà pris d'assaut. Je le libère finalement de mon étreinte, posant une main sur son épaule avant d’avancer mes lèvres jusqu'à son oreille pour me faire entendre. “J'espère que tu n'as rien contre la musique latine !” Un rire accompagne la fin de ma phrase car même si c'était le cas, il n’en demeure pas moins trop tard pour le Capitaine pris au piège de mes plans plus loufoque les uns que les autres. Mon visage se tourne vers le barman, lui glissant notre commande sans même consulter Kalen. Ce soir, c’est moi qui prends les rennes, voulant proposer une soirée loin des habitudes de celui qui m'accompagne de plus en plus souvent dans mes idées. Un clin d'œil que je lance au barman, avant de retrouver le visage de mon compagnon de voyage. Des iris qui flirtent avec chacun de ses traits, voulant déceler ses pensées avec l’espoir de lui changer les idées. “Alors ? Que penses-tu de tout ça ?” Une question que je lui pose, bras écartés visant à indiquer les lieux tandis que la joie est palpable dans ma voix. D’un simple coup d'œil en biais, je vois six shooters se remplir, et un citron vert être coupé avec beaucoup de facilité, signe que les hostilités vont bien démarrer. Finalement un plateau fait son apparition. Plateau composé de sel, de quart de citron et de shooters au liquide translucide. Je démarre la répartition des verres, l’air mutin qui imprègne chaque trait de mon visage. “Exit le Whisky, ce soir on s’imprègne de l’ambiance locale mon cher !” Je dépose une pincée de sel entre mon pouce et mon index avant de finalement prendre mon shooter en main, plongeant mon regard dans celui de Kalen. “A nos vacances et au lâcher prise !” Ne lâchant pas le brun du regard, je passe ma langue sur le sel dans un geste presque provocant, avant de lever la tête, venant déverser la tequila présente dans ce shooter dans ma bouche. Une chaleur saisissante s'empare de mon corps tandis que mon verre finit par cogner sur le bois du comptoir. Comme pour parfaire le résultat, je prends ce morceau de citron que je viens croquer, laissant l'acidité m’extirper une grimace puis un frisson plus que visible. “Wouw ! Ça faisait longtemps … A ton tour, beau brun.” Une invitation à m’imiter, tandis que l’amusement me gagne face à sa petite grimace qui lui confère un côté craquant. Une opération que je réitère sans même y réfléchir, finissant ce deuxième verre, voulant m'imprégner de tout ce que Porto Rico a à m’offrir. Je fini par m'approcher de nouveau du brun, main sur son bras, sentant la chaleur ambiante au travers de sa peau. “Prêt à enflammer la piste de danse, ou il te faut encore un ou deux verres ?” Une question posée, clin d’oeil à l’appuie alors que je désigne du menton les deux derniers verres de cette première tournée. Une taquinerie sur la danse, que je ne peux m'empêcher de prononcer, me permettant ainsi de mesurer son degré de lâcher prise, lui qui n'a pas l'étoffe d'un danseur, mais qui, je le sais, finira par se laisser tenter par l'appel de la musique tôt ou tard.


Hj: