don't put your blame on me. (alexandra)
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don't put your blame on me. (alexandra)

ADMIN up all night
Jesse Sadler
Jesse Sadler
messages : 740
pseudo : artemia. (elle)
id card : nicholas galitzine. (lionheart)
triggers : inceste, violence physique non consentie, viol, tentative meurtre, sexe explicite.
warnings : ucey.
présence : présente.
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âge : vingt-huit années, souvent gaspillées par les âneries et les erreurs en tout genre. Pourtant, il sait que cela ne lui réussira pas, plus le temps avancera.
occupation : ec.
statut civil : le célibat est mieux pour lui. En instance de divorce, un divorce non sans difficulté le détruisant à petit feu.
orientation : hétérosexuel sans l'ombre d'un doute.
pronom ig : il.
disponibilités : (4/4) dispo.
infos rp : minimum 300 mots, pas de limite. Dialogues en français.
   
 
don't put your blame on me.
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「 feat. @Alexandra Wood ; décembre 2023 」
tw: pression au travail.


Des hauts, des bas.
Les aléats du travail est monnaie courante, dans ce monde. Mais effectivement, Nate n'a jamais eu se soucis, à faire face à cela directement. La vie a été plutôt simple, pour lui. Papa qui gère une boite, donc hormis le supporter... le reste roulait assez facilement. Bien sûr qu'il n'est pas dupe : il sait parfaitement que son statut de fils du patron l'aide. Parfois, il aimerait savoir ce que cela ferait d'être monsieur tout le monde dans une entreprise.
Mais cette idée ne reste qu'un court instant, car il est très bien ainsi et n'échangerais pour rien au monde sa situation.

Pourtant, il est peut-être naif, finalement.
Il est dans l'action constante, sans pour autant entendre les potins depuis l'arrivée d'Alex. Du moins...Pas vraiment son arrivée puisqu'elle avait été plutôt discrète et gentille, avec tous. Mais peut-être que oui, inconsciemment, il n'avait pas vue venir qu'il était en train de la mettre "game over" dans la société.
Car oui : les gens adorent les ragots. Les gens adorent parler sur les uns et les autres, surtout dans ce genre de milieu un peu vipère dans l'âme. Où les meilleurs essaient de se démarquer pour obtenir vite une belle promotion et un poste plus convoité. Peut-être que oui, finalement, qu'il était le seul responsable, Nate.
Mais il n'est encore au courant de rien et ça, c'est moche.

Lui il est heureux, à cet instant même, prenant la route vers le bureau de son père avec un dossier entre les doigts. Il roucoule gentimment avec la belle assistante, ne se doutant pas un seul instant de ce qui se tramait, se préparait dans son dos.
L'gamin est serein, esprit tranquille et déjà en train d'imaginer où il pourrait proposer à Alex de sortir, dans les prochains jours. Il aime se petit jeu avec elle, car cela lui fait du bien d'avoir quelque chose de simple, sans pression. Après son histoire avec celle qui lui avait littéralement brisé le coeur...C'était pas simple pour lui. Il n'arrivait plus trop à faire confiance, à se projeter ou imaginer une continuité. Alors oui : une nana qui n'a pas trop de
— Non mais vraiment ! C'est quoi ce bazar ? Je vous laisse une des meilleure opportunité avec un poste convoité et vous me faites un merdier pareil Mlle Wood ?! C'est pas possible ! La prochaine fois croyez moi que c'est pas une mise au point mais la porte que vous prendrez ! La voix de son père qui résonne, déjà alors qu'il était encore à quelques mètres. Nate arrive pile devant quelques collègues d'un autre service, l'oreille tendue prêt du bureau du big boss. lls décampent en deux-deux sitôt ils virent le jeune homme, faisant mine d'avoir des occupations.
Mais pour le coup, il est pas bête : ils étaient clairement en train de se délecter de la brasse que semblait se prendre Alex.
Il attend, car c'est surtout pas le moment qu'il rentre dans le bureau de son père. Pas besoin d'attendre très longtemps avant que la porte ne s'ouvre sur le joli minois de Alexandra, rouge comme un coquelicot et sans doute pas très bien. Elle l'a vue, mais semble prendre la route opposée pour esquiver. Il se dépêche de la rattraper par le poignet et de la guider un peu à l'écart avant de lui dire :
— Hey, ça va ? Qu'est-ce qui c'est passé ? Qu'il demande, affecté par l'idée qu'elle ai eu des ennuis avec son patriarche.


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Don't wanna stop, don't wanna run away, taking a shot, just let it ricochet. I just wanna be in the fire.
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「 feat. @Alexandra Wood ; décembre 2023 」
tw: pression au travail.


Là ou j’étais avant, on prônait le droit a l’erreur, droit qui, visiblement, n’existe pas dans la société Pembrocke, surtout vis-à-vis d’une personne dont le comportement fait autant l’objet de commérage. Le hic ? C’est que j’ai tellement peur de ne pas être a la hauteur que je suis du genre a vérifier jusqu’à 3 fois le moindre dossiers, le moindre mail… Je ne comprends pas comment j’ai pu en arriver là. Peut être que la fatigue du a ces nuits sans sommeil

Autant dire que je n’ai pas deviner ce qui se passait quand j’ai entendu le grand patron vociférer mon nom d’une façon qui ne présageait rien de bon. J’ai vue les visages de mes collègues se détourner en pouffant, des regards se chercher de manière complice alors que je devais accourir dans ce bureau où M Penbrocke senior n’a même pas attendu que la porte soit fermée pour commencer a me hurler dessus. Et ce, pour le plus grand plaisir des commères amassées non loin.

Au milieu des reproches et des menaces, alors que je prends sur moi pour ne pas éclater en larmes, je ne suis même pas certaines de comprendre où je me suis trompée. J’essaye de bredouiller des excuses, relançant malgré moi la colère de celui « qui ne veut pas d’excuses mais des résultats ». Au final, il balance le dossier litigieux a mes pieds, laissant les feuilles s’éparpiller au sol. Je ne cherche même pas sauver le peu d’amour propre que j’ai, tant je suis bouleversée, et je me baisse pour ramasser ce qu’il aurait pu me donner « plus humainement ».  Depuis que je suis arrivée, c’est la première fois que je le vois dans un tel état. Ai-je un tarif de faveur ou suis-je vraiment si nulle ? Parce que c’est peut-être ca le problème au final ? Je ne me rendais pas compte de ma médiocrité ?

Quand je range le dossier, je fronce les sourcils en voyant des ratures et des annotations colorées, c’est la correction d’un manuscrit d’u nouvel auteur plein de potentiels, sauf que ça ne correspond pas a ce que j’avais fait. Nerveusement, je regarde les autres feuilles avec une boule qui me monte dans la gorge. Rien n’est de ma main ! Naïvement, je ne vois pas tout de suite du traquenard dont je viens d’être la victime ni ne sait interpréter les coups d’œil ou les gloussements de mes collègues quand on m’a appelée. Ca viendra surement, mais je reste un peu trop « gentille » pour accepter de croire que des collègues pourraient s’abaisser a ça.

Honteuse, pas loin de pleurer, je sors en baissant le visage du bureau et en hâtant le pas, pressée de me faire oublier, avant d’entrevoir Nate. C’est surement la dernière personne que j’aurais voulu comme témoin de cette « entrevue » catastrophique. J’essaye de changer de chemin, mine de rien, alors que je ne sais même pas où je vais. En quelques mois, je reste toujours aussi perdue dans ce dédale de couloir. J’ai presque un hoquet de surprise en sentant une main sur mon poignet, pour autant, c’est presque docilement que je me laisse entrainer dans un recoin pour me retrouver face a Nate.

Ca ne rend pas les choses plus facile. J’étais bien avec lui, j’avais confiance en lui, mais ca, c’était avant de savoir qui il était. Maintenant, je me sens idiote et encore plus menacée avec mon emploi. Le regard fuyant, les lèvres serrées pour contenir mon envie d’éclater en sanglot et mon regret de pouvoir lui parler comme je le faisais avant, je me contente de bredouiller un :

« Moyen… »

Le mot est faible et sonne faux. Je suis juste au bout de ma vie. Quand il me demande ce qui se passe, je me contente de lui tendre le dossier aux feuilles pêlemêles. J’attends qu’il le consulte avant de tenter d’expliquer :

« Je … je ne comprends pas ce qui s’est passé… ce… ce ne sont pas mes corrections… je … j’ai dû me tromper en mettant le dossier dans les textes relus... je… je ne sais même pas d’où ca sort tout ça… »

Je prends une grande inspiration avant d’enfin relever mes prunelles vers les siennes et me fendre d’un pauvre sourire forcé. Encore ébranlée par la soufflante que je viens de vivre, j’oublie la combativité et les ambitions que j’ai partagées avec lui les premiers jours. Je ne suis pas loin du craquage quand je lui confesse :

« Je crois vraiment que les autres ont raison. Je n’ai pas les épaules… »