because you had a bad day + rp libre

L'envie d'aller faire un footing sur la plage me prend dès de bon matin. On pourrait croire que je suis une grande sportive mais en fait, pas du tout. J'ai toujours la flemme de me dépenser. Mais quand il fait un si beau soleil, il m'est difficile de rester à l'intérieur. Je n'ouvre la librairie que dans deux heures donc j'ai le temps d'aller courir puis de repasser à l'appartement pour prendre une douche. Ecouteurs dans les oreilles, téléphone dans la poche de mon sweet, je prends les transports pour me rendre jusqu'à la plage. Il n'y a pas encore trop de monde, c'est juste parfait. Je lance une playlist spotify au hasard puis commence à trottiner dans le sable. C'est si paisible. L'air marin me fait du bien. Je suis vraiment bien tombée à San Diego. Je n'échangerais ma vie pour rien au monde. L'effort commence à se faire sentir. Evidemment, mon cardio n'est pas si bien que ça. Je me permets de faire une pause, de m'étirer un peu. Je regarde l'heure sur mon téléphone et me dit que c'est suffisant. Je dois faire demi-tour. Sauf qu'en voulant pivoter, je ne sais pas ce que je fais. Tous mes membres bougent sauf ma cheville qui a décidé de rester plantée dans le sable. Clac. Une douleur me prend dans le pied et je me retrouve à plat ventre par terre. Bordel de merde, c'est pas possible de se faire mal juste en étant statique ? C'est quoi encore cette pouasse Harrison ? Je grimace et retiens mes larmes de couler en mordant mes joues. Je me mets en position assise et inspecte l'état de ma cheville.

Clyde n’avait décidément pas passé une très bonne nuit. Pour une fois qu’il était allé se coucher à une heure relativement raisonnable, il avait passé la nuit à ruminer et à tourner dans son lit. Pour couronner le tout, Milo, son brave chien avait semblait-il entendu du mouvement dans la chambre et commençait déjà à gratter pour réclamer sa balade matinale, avec quelques heures d’avance. Il eut d'ailleurs vite raison de Clyde qui décida, un peu à contrecœur, de s’extirper de ses draps. Ceci dit, de l’air frais ne pourrait être que bénéfique dans son état, et c’est après une rapide douche qu’il se retrouvait déjà dehors, la laisse à la main et le ventre vide. Sa balade matinale l’avait traîné jusqu’à la plage - du moins, l’animal au bout de la laisse l’avait fait. Clyde n’avait pas eu la motivation de lui résister et l’avait laissé au commande, aujourd’hui. Il faut croire que Milo voulait de l’air marin et ce n’était pas une mauvaise chose pour le chanteur. L’endroit était relativement désert pour cette heure-là, mais à quelques mètres devant lui, il assistait malgré lui à la chute d’une sportive. Milo ne ratait pas la scène non plus, tirant un peu plus sur la laisse pour s’approcher de la personne accidentée. « Milo, bordel ! Tire pas ! ». Lançait-il sans grand succés alors qu’il se laissait trainer jusqu’à la jeune femme. Clyde n’avait pas vu le début de la chute, mais visiblement elle ne semblait pas pouvoir se relever de suite. « Woaw, vous allez bien ? Vous voulez que je vous aide à vous poser sur un banc ? » Demandait-il en tendant sa main libre, regardant autour pour chercher le banc le plus proche.

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@Clyde Reid Gé-nial. Ca n'arrivait quà moi ça. J'ai fait aucun effort pour mériter une telle chute. Si j'avais forcé, dépassé mes limites, je ne dis pas... Mais là, c'est totalement ridicule. J'essaye de me redresser sur mes fesses, non sans douleur, et je contemple ma cheville. Je ne sais pas si retirer ma chaussure est une bonne idée ou non. Je me pince les lèvres, grimace en retenant mes larmes. Non loin de moi, j'entends un chien glousser et mon sang ne fait qu'un tour. Je n'ai pas forcément peur des chiens, je ne suis juste pas à l'aise avec ceux que je ne connais pas. Un homme le suit de près, de l'autre bout de la laisse et s'arrête pour me secourir. Génial, encore plus génial. N'importe qui aurait pu m'apporter secours, mais il a fallut que ce soit un homme plutôt bien foutu, au premier regard. " je... je crois que je préfère rester sur le sol encore quelques minutes. " que je lui souffle d'un léger sourire douloureux. Le chien me renifle, comme s'il sentait que j'étais dans une position inconfortable. " je ne sais pas ce que j'ai fait, j'étais en train de faire une pause et au moment de repartir... pouf. " autant lui dire la vérité. Loin de moi de jouer la belle insensible. Je montre facilement mes faiblesses tout comme je peux facilement montrer les crocs. Je tends ma jambe sur le sable et j'attends que la douleur s'estompe un peu.

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