The ghost of you - Newt
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The ghost of you - Newt

STARS burning in the skies
Théo Lawson
Théo Lawson
messages : 51
pseudo : BlackCat
id card : Jake Gyllenhaal - lemontartcreations
multicomptes : Angel Walls, le médecin militaire de l’OTAN
à contacter : En fonction de la demande
warnings : Dépression, alcoolisme, drogues, homophobie
présence : Au moins une fois semaine
The ghost of you - Newt Tumblr_inline_nukn4hqxLf1qlt39u_250
âge : 40 ans
occupation : Photographe reconnu et célèbre. Musicien et compositeur dans un groupe indépendant.
statut civil : En couple avec quelqu’un dont il n’est pas amoureux, toujours épris de son ex, Newt Johnson
orientation : Pansexuel. Il assume entièrement sa sexualité, même si ce n’est pas tous les jours facile
habitation : South oceanside
pronom ig : Il
disponibilités : Dispo
   
 
The ghost of you
「 feat. @Newt Johnson ; avril 2024 」
tw: aucuns.


Les lumières colorées illuminent la salle dans laquelle je me trouve. Les gens s’agitent autour de moi. Ils parlent, ris ensemble, profite de la soirée avec pour la plupart, un verre à la main. Le brouhaha ferait presque mal à la tête, si je n’en avais pas l’habitude. Mon regard plane à travers la foule. Accoudé au bar, j’attends patiemment ma commande. Ce soir, mes potes m’ont traînés à un concert. Je n’ai aucune idée de qui va jouer, je n’y ai pas fait attention. « Allez viens, on a une place de trop ! Ça te fera du bien ! » Voilà comment ils avaient réussi à m’avoir. Plutôt simplement en vérité. Voilà comment je me retrouvais un concert avec eux, sans avoir la moindre idée de ce qui m’attendais. Et ils avaient raison. Ça me faisait du bien, d’être ici, avec eux. De profiter de la soirée comme n’importe qui d’autre. A la différence que je buvais des jus de fruits plutôt que de l’alcool. A vrai dire, je ne me rappellai même plus de la dernière fois que j’étais sorti, pour réellement passer une bonne soirée entre potes. Le signe évident qu’il était grand temps que je sorte.

J’offre un sourire à la barmaid lorsqu’elle m’apporte enfin les boissons. J’attrape les verres, me décolle du bar pour traverser la foule en faisant attention de ne rien renverser sur mon passage. Je ne mets pas longtemps à les retrouver. Rires et odeur de clopes m’accueille joyeusement.

« Et voilà ! »

Je m’exclame en invitant chacun à prendre sa boisson. J’échange un sourire complice avec mon meilleur ami. Je vois dans ses yeux qu’il est content que j’ai craqué pour venir ce soir. Et seul, d’autant plus. Ce soir, mon conjoint n’est pas de la partie. C’est loin de lui déplaire. Il ne l’aime pas trop, je le sais bien. Il ne manque d’ailleurs pas de me le rappeler, lorsqu’il en à l’occasion. Ce soir heureusement, il ne dit rien à ce propos, se contente d’être heureux de ma présence. Ma main fouille dans mes poches à la recherche de mes clopes. J’en grille une alors même qu’ils décident de bouger pour trouver une meilleure place avant que le concert ne commence. Je suis le mouvement, jusqu’à ce qu’on se retrouve au milieu, presque devant la scène. Une place de choix. Les lumières ne tardent pas à s’éteindre, signe que le concert va bientôt commencé.

Les esprits s’emballent tout autour. La foule s’échauffe. Les musiciens entrent sur scène. Les applaudissements résonnent déjà alors que les premières notes de musique résonnent. Je souris, galvanisé par l’énergie qui s’étend dans la salle. C’est au tour du chanteur d’entrer en scène. Aussitôt, mon sourire se fane. J’ai peur de reconnaître la personne qui s’empare du micro. Sa voix résonne à son tour. Mon cœur se fend douloureusement dans ma poitrine. Il n’y a plus de doute possible. Dites moi que je rêve.

C’est Newt bordel.


STARS burning in the skies
Natanael Suárez
Natanael Suárez
messages : 101
pseudo : mary (elle)
id card : Pablo Alboran (+) @mary
multicomptes :
rama ratanaporn (nanon korapat)
trinity johnson (sara mills)
elias wayfield (cillian murphy)
kelia rojas (florence pugh)

à contacter : le personnage concerné par la demande.
triggers : aucun tant qu'on en discute avant. Histoire que je sache à quoi m'attendre.
warnings : accident de voiture (homicide involontaire), prison, leucémie (rechute), attaque homophobe, substances illicites (cannabis, cocaïne).
présence : autant que possible.
The ghost of you - Newt 1MErkzDo_o
âge : 38 ans. La quarantaine approche à grands pas alors qu'il a le sentiment d'avoir raté une grande partie de sa trentaine. Il a fait le deuil de ces années passées en prison, mais il a conscience qu'une partie de sa vie lui a échappé. Il ne s'en plaint pas, mais il espère que la quarantaine offrira de meilleures opportunités que la décennie qui va se terminer.
occupation : Auteur/Compositeur - Style Pop/R'n'B Il se fait bien connaître depuis un an sur les réseaux sociaux et dans le monde de la musique.

Co gérant de Johnson's Art School. Il a repris la cogérance de l'école tenue par son père avec son petit frère. Il gère la partie recrutement des intervenants et des sélections des élèves.

Ancien pilote de course automobile (F1) pour Ferrari. Il a eu un beau palmarès jusqu'à son accident en 2019.

statut civil : Célibataire depuis bientôt 5 ans. Encore épris de celui qu'il a quitté derrière le parloir de la prison où il était enfermé pour les trois prochaines années. Il ne regrette pas de l'avoir fait, mais cet homme lui manque. Il était son âme soeur.

Coparent avec Noa. Jeune papa de la petite Rosalina âgée de un an. Elle est cette petite merveille qui lui a permis de trouver un équilibre. Il affectionne énormément la jeune femme et leur merveille. Elle lui plait depuis le jour de leur rencontre, mais le coeur à ses raisons que la raison ignore.

orientation : Pansexuel. Il l'a toujours su. Il l'a toujours accepté, mais pour éviter de subir la cruauté de certains, il ne l'a jamais ouvertement avoué. Il a toujours été discret sur ses relations amoureuses. Il a besoin de ressentir une connexion avec ses partenaires. Le genre de la personne l'indiffère. C'est ce qu'elle dégage qui l'attire.
habitation : #2302, southoceanside, maison.
pronom ig : il.
disponibilités : Avril 2024 :
Angel #01 (en cours)
Noa (à venir)

   
 
The ghost of you
「 feat. @Théo Lawson ; avril 2024 」
tw: aucuns.


L’ambiance dans les colisses est conviviale. Les rires emplissent la pièce de l’ensemble de la troupe de musiciens et de chanteurs qui l’accompagnent depuis sa reconversion à sa sortie de prison. La musique est devenue le moteur de son existence. L’expression de cet art, qui auparavant n’était qu’un passe-temps, est devenue indispensable. Assez surprenant, certains de ces âmes qui l’accompagnent, sont des âmes rencontrées derrière les barreaux de prison. Des âmes en perdition, qui se sont rencontrés et ont crées un lien fort autour de la musique. La musique qui leur permettait de rester dans le droit chemin, de garder l’esprit clair. Des âmes qui avaient fais de mauvais choix à une période de la vie, en payaient les frais, lais qui étaient de bonnes personnes si on savait voir leur valeur. Des âmes qu’il a revu en dehors des murs de cette prison, les invitant à se lancer un défi fou, créer leur propre musique, chercher à en vivre, en se lançant dans une vie de bohème. Une folie qu’il pouvait s’octroyer, leur offrir, s’ils étaient prêts à le faire et ils lui avaient fait confiance. Au fil des mois, d’autres musiciens et chanteurs avaient finis par les rejoindre. Ils étaient aujourd’hui, sept membres permanents. Des musiciens aux talents aguerris, jouant de nombreux instruments et des voix qui savaient apporter une nuance supplémentaire à leurs chansons. Ils s’étaient fais leur renommée au fil des dates dans des bars, des petites salles de concert, enchainant les concerts les uns après les autres. En deux ans, ils avaient acquis une base de fans assez conséquentes, grâce à un travail de diffusion orchestré par des professionnels. Il avait investi pas mal de fonds. Une partie de sa richesse qu’il avait accumulée durant ses années sur les circuits du monde entier. Son parcours suscitait des avis divergents, mais il s’en défendait. Il voulait juste offrir de la bonne musique, avancer sur une autre voie. Il ne visait pas à devenir un artiste de premier ordre. Il voulait vivre pleinement de sa passion, qui l’avait sauvé de la folie. En réalité, il voulait juste exprimer des émotions qu’il taisait, couchant ses vrais sentiments dans ses morceaux, qui sauraient faire échos à ceux de bien d’âmes qui pouvaient être aussi tourmentées que la sienne. Depuis un an, ils s’étaient fais un nom aux Etats Unis et la plupart de leurs concerts se faisaient dans ce pays de la liberté où chaque âme pouvait se reconstruire si elle s’en donnait les moyens.

Il était serein ce soir, même s’il sentait la montée de trac naturelle venir rendre ses menottes moites. Il savoura la saveur amère de sa bière. Un petit interlude avant de faire le show. Chaque concert était différent. Le check du son s’était bien déroulé et tout le monde était impatient de monter sur scène. Ce qu’ils ne manquèrent pas de faire lorsque le signal fut donné. C’était l’heure. D’un même mouvement, ils se levèrent, musiciens et chanteurs. Chacun pris sa place sous l’acclamation du public venu ce soir. Il est le dernier à monter sur scène, attrapant sa guitare qu’il glisse autour de son buste. Un sourire aux lèvres, il retrouve la lumière des spots qui se posent sur lui, le dévoilant aux yeux de son public. Il salue son public, enchanté d’être là ce soir, leur avouant humblement alors que les premières sonorités du premier morceau, vient clôturer ses propos. Les lumières sur scène se tapissent, offrent une ambiance intimiste sur scène alors qu’il vient s’asseoir sur un tonneau pour suivre la mesure donnée. Sa voix s’élève dans les prémisses d’une balade qu’il lui tient à cœur. Un morceau parlant d’un amour profond, qui rend égoïste. Les frisons viennent envahir son épiderme alors que son regard se perd dans son public, leur offrant ce sentiment de connexion qui lui fait tant de bien à l’âme. Seulement lorsque ses prunelles trouvent un regard qu’il connait tellement, car il le hante depuis des années, ses phalanges ratent un accord, sa voix se suspend. Il pense d’abord à un mirage, alors il se reconcentre rapidement, cherche à calmer les battements effrénés de son cœur. Un second regard vers cet homme lui fait prendre conscience que c’est bel et bien lui. Conscient qu’il ne peut pas se laisser détourner de sa mission ce soir, il se force à se concentrer sur sa musique, quand bien même ses prunelles viennent le retrouver plus d’une fois dans ce morceau, qu’il a composé et écrit pour lui, comme une déclaration d’amour, quatre ans plus tard. Lorsque le morceau finit, il n’a pas le temps de reprendre son esprit. Il enchaine avec un autre. Le spectacle doit continuer, mais à chaque fois, ses prunelles sont attirées par cet homme. Cet homme qui hante encore bien trop souvent ses nuits. Il est distrait plus qu’en accoutumée, mais il effectue le travail. Lorsque le dernier morceau arrive, celui qui est le plus connu de leur répertoire. Sa voix vient emplir la scène. « Ce morceau est pour toutes les âmes, qui par amour… pour protéger, et ce qu’importe la raison, celle ou celui qu’ils aiment… ne l’abandonne pas quoiqu’elles puissent en penser, car ils seront toujours là, s’ils sont prêts à les rejoindre de l’autre côté du miroir. » Sa voix s’enraille, car ce soir le morceau a plus de significations que jamais. Dans une harmonie parfaite, leurs voix se mêlent, dévoilant dans une version qui lui font monter les larmes aux yeux. Encore plus, lorsque la portée des paroles s’immisce dans son esprit.

Yesterday is history
Tomorrow's a mystery
I can see you lookin' back at me
Keep your eyes on me
Baby, keep your eyes on me

Son regard se perd inexorablement sur Theo. Cet amour de sa vie. Celui qu’il ne parvient pas à oublier, qu’il sait qu’il touche par cette chanson. Entend-t-il ce cri de cœur qu’il a écrit en prison ? Il incite son public à chanter en écho à eux. Rendant l’ambiance encre plus intense. Sa voix se fait plus profonde durant quelques seconde avant que le tempo change, que les musiciens le rejoignent sur le devant de la scène pour cette scène de clôture qui est une routine pour eux. Il dépose naturellement un baiser sur la tempe d’une de ses chanteuses, celle qui lui a permit de croire en ce projet insensé, de faire sa technique de chant et qui lui a permis de faire diffuser sa voix à la bonne personne. Ce soir est une forme de fin en soit pour lui. Une conclusion à un projet dans lequel il s’est perdu corps et âme. Il pouvait mourir. Theo avait pu entendre ses mots. Il ignorait ce qu’il en pensait, si même cela pourrait changer quoi que ce soit à l’animosité qu’il avait un jour pu ressentir à son égard. Il sait qu’il a refait sa vie avec un autre. Il l’a appris par une vieille connaissance à sa sortie de prison. C’était ce qu’il avait souhaité pour lui. Il ignorait dans quel état, il allait sortir de cette épreuve. Sans doute qu’il devrait ne pas chercher à en savoir plus, mais c’est malgré lui qu’il quitte la scène au moment où il le sent s’extirper de la foule. Comme s’il prenait conscience qu’il pouvait aller le retrouver maintenant, forcer une rencontre. Une rencontre qu’il meurt d’envie de provoquer et qu’il finit par provoquer lorsqu’il arrive à le rejoindre à l’entrée de la salle. Il lui attrape le poignet sans réfléchir, ayant à peine pris conscience qu’il l’a appelé de nombreuses fois sur le chemin pour le rejoindre par ce surnom affectif qu'il lui avait donné. Il se sent sourd face aux battements de son cœur. Un cœur qui explose d’une ivresse à la fois agréable et tourmentée lors que ses doigts sont en contact avec son épiderme. Un bref instant avant qu’un mouvement de Theo le ramène sur terre : le souffle court, le regard égaré et la peau suintante par une heure passée sur scène. A cet instant, il est pris de court, ne trouve rien d’intelligible à dire, son regard seulement suspendu aux lèvres de Theo. Prêt à entendre quoi qu’il ait à lui dire.


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Je n’arrive pas à y croire. Je n’arrive pas à en croire mes yeux. Mon palpitant s’est perdu dans la bataille que je mène à cet instant contre moi même. C’est un rêve. Ça ne peut être que ça. Je refuse que ça soit autre chose. Tout mon être le refuse catégoriquement. Mes iris n’arrivent pas à décrocher du chanteur. Son regard me trouve. Il rate une note. Je parierai ma vie qu’il m’a reconnu, à cet instant. J’ai envie de fuir. Envie de sortir de cette salle bondée de monde. Je ne suis pas prêt à ça. Les souvenirs se bousculent. Je me rappelle de tout. Tout. Beaucoup trop simplement. Trop douloureusement. Notre vie, notre rencontre, nos moments à deux, nos baisers, les joies, les peines, notre amour, toute notre histoire défile dans mon esprit tel un drame romantique. Putain. Qu’est ce que j’ai fais pour mérité ça ?

Mes yeux me brûlent. Mon myocarde se tord atrocement dans ma poitrine. Je suis incapable de bouger. Incapable. Le concert se poursuit sous mes yeux. Barre toi putain. T’attend quoi bordel ? Impossible. Impossible de fuir sous ces prunelles qui rencontre les miennes, encore et encore. Mon meilleur ami fini par se tourner vers moi avec un regard désolé. Lui aussi, l’a reconnu. Il se tient prêt à intervenir, à me soutenir. Je lis sur son visage à quel point il regrette ce qui est en train de se passer. Sa main se pose sur mon épaule en signe de réconfort. C’est seulement à cet instant que je daigne lui accorder de l’attention. Les mots de Newt résonnent dans le micro. Ce qu’il ose dire m’arrache le cœur. C’est trop. Beaucoup trop pour mon cœur à l’agonie. Je serre mon verre avec force, verre auquel je n’ai même pas touché, tout comme ma clope qui s’est consumée toute seule au bout de mes doigts. L’écho du public reprenant cette musique, sa musique, me heurte encore plus. J’ai l’impression que l’univers me roule dessus en cet instant. La colère se mêle à l’intensité de l’amour que je lui porte encore. Comment a t’il pu oser ?

Et enfin, le supplice s’arrête enfin. Je retrouve l’usage de mes membres. Je revis. Je tend mon verre au hasard en me retournant vers la sortie, abandonnant mes amis. Je ne resterai pas là une minute de plus. Je traverse la pièce, essaie de ne pas exploser en sentant ma respiration s’affoler dans ma poitrine. Mon souffle se perd. Je refuse de pleurer. Pas pour lui. Plus jamais pour lui. Je l’ai beaucoup trop fait. J’atteins la sortie. J’ignore ce surnom que je crois entendre. C’est dans ta tête. Juste dans ta tête. Je suis sur le point de passer les portes lorsque je sens une pression brusque sur mon poignet. On me retiens. Je fais volte face. C’est lui. Evidemment que c’est lui. Mon sang ne fait qu’un tour. Mon poing se serre. Il s’élance pour venir s’écraser avec hargne sur son visage.

« Je t’interdit de m’appeler comme ça. Tu n’as pas le droit ! »

Je gueule à travers le brouaha qui nous entoure. Newt tombe sous mon coup de poing. L’attention se pose brusquement sur nous. Le gars de la sécurité me tombe dessus avant que j’ai pu faire quoi que ce soit.

« Lâchez-moi ! Lâchez-moi bordel ! »

On me maîtrise, me fait sortir de force de la salle de concert pour me jeter au dehors.

« Calmez-vous monsieur. Calmez-vous ou nous appelerons la police. »

« Allez vous faire foutre ! »

Je tente de retrouver un peu de dignité. J’ai explosé. Je vascille, sous l’avalanche de ressentis qui me traverse. J’ai l’impression que je vais vomir. Mon poing me brûle. Ça cogne dans ma tête. J’entends encore sa voix. Ce surnom, qui m’a tellement fait vibrer. Il n’a pas le droit. Mes larmes finissent par rouler sur mes joues. Je les essuies avec rage en relevant les yeux vers ce qui m’entoure. Il faut que je calme. Que je m’en aille. Que j’oublie toute cette merde. J’inspire profondément, ferme les yeux. C’est un cauchemar. Un putain de cauchemar. Je vais me réveiller. Faites que je me réveille.



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— ghost
Take me back to the night we met, I don't know what I'm supposed to do, haunted by the ghost of you
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Natanael Suárez
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Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Cet adage lui correspond totalement ce soir. S’il avait réfléchi quelques secondes à ce qu’il était présentement en train de faire, il aurait tenté de se raisonner. Il en est incapable à cet instant. Il ignorait qu’il pouvait agir avec une telle impulsion comme s’il ne maitrisait plus rien. Ce qui est résolument le cas à cet instant. Sans doute est-il fou ! Oui, assurément. Il a eu Théo dans la peau dès le premier jour sans pouvoir se l’expliquer. Il savait que c’était lui qu’il voulait. C’était tout. Il n’avait pas besoin d’en trouver un sens et il lui est résolument impossible d’oublier ces années merveilleuses passées à ses côtés. Aussi nombreuses que celles qu’il a passé à le pleurer tant son absence était aliénante. Une rupture qu’il lui a imposée, en sachant parfaitement qu’il lui avait brisé le cœur, que son obsession à vouloir le maintenir hors de cette prison avait fait des dégâts. Il ignorait l’étendu et il essayait de se consoler en se disant que finalement, il avait poursuivi sa route, trouvé le bonheur avec un autre. Bien sûr qu’il en était attristé, blessé, jaloux, mais sa raison lui indiquait sans cesse qu’il avait fait le bon choix. Du moins, ça allégeait la douleur latente qu’il pouvait ressentir au creux de sa poitrine. Alors Il était complètement irrationnel de se lancer à la poursuite de Théo, de provoquer cette rencontre. Il n’y avait plus rien à gagner. Le jeu était fait. Pourtant, il ne pouvait pas s’en empêcher. Juste quelques secondes, quelques mots, avec le doux espoir qu’à défaut de pouvoir être amants, ils puissent devenir amis, faire partie de la vie de l’autre, car ils avaient compté l’un pour l’autre. Il avait le doux espoir que le temps avait allégé la colère et la douleur de son ex-fiancé. Il se rend compte de son erreur à l’instant où le regard assassin de son ancien compagnon vient se perdre sur ses traits. La sensation d’un poing qui heurte violemment son visage, se fait aussitôt ressentir, sans pouvoir l’éviter, sans même l’avoir imaginé tant ses pensées ont été ébranlées par ces émotions si voraces qui rendent son myocarde si agité. La douleur de l’impact se fait immédiatement sentir alors que l’impulsion du mouvement l’envoie à terre. Son regard hébété se perd sur les traits de Théo. Ses paroles lui ravagent la poitrine, lui font prendre conscience de son erreur. Il ne lui a rien pardonné. Absolument rien et il s’en retrouve blessé. Il est encore sonné lorsqu’il voit Théo être embarqué par la sécurité. Un des membres l’aide à se relever en lui demandant s’il va bien. Oui. Non. Il ignore. Il regarde en direction des portes qui viennent de se refermer. Son cœur saigne, mais c’est mérité. On lui propose d’aller mettre de la glace sur le léger hématome qui semble aussitôt sortir. Il hoche la tête, se laisse conduire jusqu’aux loges où ses compagnons du groupe, s’alarment. « Je vais bien. J’ai juste besoin d’une poche de glace. » Il lâche dans un ton lointain alors qu’il se laisse tomber sur un siège, l’âme morose, le cœur en lambeaux. Sa raison semble se frayer un chemin dans ses pensées. A quoi s’attendait-il en faisant cela ? Bien sûr, qu’il lui en voulait encore ! Comment avait-il pu penser le contraire ? Il devrait trouver le moyen de s’excuser. Juste pour qu’il sache qu’il était navré d’avoir ravivé une blessure. Juste pour qu’il ne pense pas au fait qu’il était un connard fini. Tout simplement parce que cette pensée le rendait malade et triste. Pourtant, cela ne devrait plus avoir d’importance. Oui, normalement…


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