once upon a december
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once upon a december

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once upon a december
「 feat. @Wolf Baxton ; décembre 2023 」
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Le mois de décembre, ou pour le commun des mortels, le dernier délai pour se pencher sur les cadeaux de Noël, avant le gros rush. Olivia a toujours adoré cette période. Il y a de la magie qui plane dans l’air, tout le long du mois. Elle aime s’arrêter devant les vitrines des différents magasins pour observer les décorations, aime aller assister aux illuminations de Noël, même si on ne peut pas dire qu’Oceanside soit le meilleur endroit du globe pour profiter pleinement de cette fête. Le climat est particulièrement doux, même au cœur de la saison hivernale. Pour les amoureux de la neige, autant dire qu’il faut obligatoirement s’éloigner de la ville, ce n’est pas demain la veille que les flocons viendront recouvrir les avenues de la ville. Une bonne occasion pour s’octroyer une pause, un week-end voire une semaine loin d’ici, dans les montagnes enneigées. Un plan qui effleure de plus en plus l’esprit de la petite brune, l'envie de s'évader, de profiter de cette liberté retrouvée, mais avant de s’imaginer sur les pistes de ski, il faudrait encore qu’elle réussisse à trouver des idées pour ses proches. Si elle aime être généreuse envers son entourage, plus qu’envers elle-même d'ailleurs, elle se retrouve très souvent embêtée pour choisir quelque chose. Elle n’est pas particulièrement créative, trop peu audacieuse par crainte d'un échec total. Et pourtant, ça l’embête d’être banal, prévisible. Elle voit qu'ils apprécient le geste, mais elle aimerait plus. L'étincelle de surprise dans le regard. Chaque année, elle espère avoir un déclic, l’idée lumineuse pour sortir du lot. Mais jusque là... rien.

Après une dernière visite qui n’a pas semblé emballer ses clients, Olivia décide de faire un crochet du côté de San Luis Rey. Dans ce quartier, il y a un centre commercial qui propose plusieurs étages de boutiques. Si les idées ne se bousculent pas dans l’esprit de la brune, pour l’instant, peut-être que l’inspiration viendra au détour d’un rayon. Pleine d’optimisme, la trentenaire entre dans la première boutique. Elle en ressort, malheureusement, une dizaine de minutes plus tard, les mains aussi vides que lorsqu’elle y est entrée. Ce n’est pas grave, il y avait très peu de chances de réussir dès le premier essai de toute façon. La persévérance est la clé du succès. Elle est confiante la brune, mais après plusieurs échoppes, sa motivation n’est plus aussi virulente. Elle aime faire du shopping, Olivia. Elle aime acheter des nouvelles pièces pour sa garde-robe, une paire d'escarpins pour avoir un regain de confiance en soi, mais certainement pas faire du lèche vitrine sans un but précis. Alors elle s’agace un peu, et décide de remettre à plus tard ses recherches. Peut-être qu’il serait plus judicieux de commencer par jeter un coup d'œil sur internet, pour avoir des pistes. Un œil sur son téléphone en sortant de la dernière boutique, un court instant de réflexion à se demander si elle avait besoin de quelque chose, puis elle décide de rentrer chez elle. Ses pas se dirigent naturellement vers l’espace des ascenseurs, pour atteindre le parking. Oui, elle pourrait emprunter les escaliers, il n’y a pas tant d’étages dans le centre commercial, mais après une journée perchée sur des talons, elle estime que ses pieds ont le droit à un court instant de répit. « Oh s’il vous plaît, vous pouvez retenir l’ascenseur ! » demande-t-elle, en voyant les portes se refermer, avec une personne à l’intérieur. Elle se hâte Olivia, les talons résonnent sur le sol, jusqu’à atteindre la cabine. « Merci beaucoup. » dit-elle à la généreuse personne qui a bien voulu lui éviter quelques minutes à patienter pour avoir la prochaine cabine. Naturellement, elle se retourne vers celle-ci, et c’est là qu’elle se rend compte que son visage est plus que familier. « Wolf ? » Sa voix est teintée de surprise, il est certainement l’une des dernières personnes qu’elle pensait croiser par hasard. Voilà des années que leurs chemins se sont séparés, sans jamais se retrouver. ) l'époque, une décision peu réjouissante pour Olivia, et encore plus aujourd’hui, avec le recul. Il était une personne importante dans la vie de la brune, mais garder le contact était bien trop douloureux, et dangereux. Il faut le dire, Wolf incarnait la tentation, alors qu'elle était sur le point de s'unir à l'homme de sa vie.
icons par little liars
MOON up all night
Wolf Baxton
Wolf Baxton
messages : 516
pseudo : shiawase (elle).
id card : jack o’connell bambi eyes (avatar), harley gifs, roro (gifs), beach boys (lyrics).
multicomptes : elea (blake lively), velvet (eva green), henry (jung sung-il).
à contacter : wolf.
triggers : rien, à priori.
warnings : violences, illégalité, langage grossier.
présence : présente.
once upon a december  826ff15155afb4ee8fe356204f09f1b6dfdb773c
âge : trente-et-un ans (7/04).
occupation : il brillait jadis en tant que danseur et cascadeur, aujourd’hui il joue les self-defense instructor, reprenant doucement sa vie en main. missions occasionnelles de bodyguard depuis décembre 23.
statut civil : célibataire, la belle s’est fait la malle à peine la condamnation a-t-elle claquée.
orientation : les femmes, elles auront sa peau. et il l’accepte volontiers.
habitation : petit appart à la déco spartiate au #89 south central.
pronom ig : il.
disponibilités : full. (6/3)
à venir : alisia, nell, kinaï, toi ?

infos rp : Je favorise les rps courts/moyens, j'écris au il, parfois tu, au passé ou au présent. Et pour ce qui est de la fréquence c'est selon disponibilités, no pressure.

en vrac : Wolf aborde des thèmes de violence, prison avec un langage très grossier, à bon entendeur.
   
 
[ once upon a decemberi ]
「 feat. @Olivia Johnson ; december 2023 」
tw: langage fleuri

L’idée de génie que t’as eu de traîner ton cul dans un centre commercial à une heure de pointe relève du génie, un de ces moments d’inspiration dont tu te serais bien passé. La marée humaine emporte ce qui te restait de bonne humeur, pas beaucoup en somme. Parce que, ouais, le petit Baxton a oublié ce que c’est de sourire, sourcils froncés, tes poings sont prêts à être brandis devant la première personne qui te cassera les couilles. On va dire que c’est la taule, mais en vrai, t’as toujours été comme ça, être enfermé dans un quatre mètre carré a juste exacerbé ton incapacité à te mêler à tes congénères. Surtout pour noël, fête dont t’en as clairement rien à foutre mais tout le monde sait que t’as jamais pu refuser quoique ce soit à ta mère alors mimétisme semi-forcé de toute personne excitée par les fêtes de fin d’année : t’es venu faire des emplettes. L’idée est de lui trouver un truc qui pourrait lui plaire dans ton budget de galérien, autant dire qu’il t’en faut faire des magasins, tout ce que tu détestes. L’inspiration est une allumeuse, venant te chauffer avant de se casser quand il faut conclure la vente, il y a toujours un truc qui cloche. T’es peut-être un peu trop exigeant, mais c’est ta mère alors tu tentes, tu tentes d’être un bon fils même si elle t’a dit que t’avoir à la maison était le meilleur cadeau possible, sous ton meilleur jour bien sûr. A comprendre, tu gardes ta voix et tes poings sous contrôle face au paternel.

Finalement, alors que tu te dis que t’as clairement perdu ton temps, tu tombes enfin sur le cadeau parfait. La vendeuse se perd en détails mais toi ce qui t’intéresse c’est le prix, fallait commencer par là parce que t’as clairement pas assez dans les poches. Tu bredouilles un truc devant la honte qui se fraye un chemin puis tu déguerpis, te promettant de revenir. T’as un combat de prévu dans quelques jours, vu ce que t’as dit Der, il y a moyen d’en sortir avec un bon petit pactole. Tu t’empresses de te diriger vers l’ascenseur, mission retourner au plus vite à ton environnement, là où t’as tes marques. Alors que les portes de la cabine en fer s’apprêtent à se refermer, t’entends une voix qui demande d’attendre après elle, bien sûr, t’as un instant d’hésitation Wolf, t’as vu assez de gens aujourd’hui et n’aspires qu’à la tranquillité mais tu t’exécutes. Tu sais pas trop pourquoi, tu décides de mettre sur le compte de ta bonne action de l’année avant qu’un visage familier n’apparaisse devant tes prunelles stupéfaites. « Olivia, salut » l’entrée en matière de champion, il y a pas à dire, tu sais y faire avec les retrouvailles. T’as pas conscience que ta posture a changé, que tu te tiens beaucoup plus droit, expression affable sur la gueule alors tu dévisages la brune. « T’as l’air en forme » décidément t’as l’impression de creuser et tu passes une main sur ta nuque, visiblement gêné par ta propre… tu sais même pas comment qualifier ça. L’espace restreint a l’air d’accentuer ton côté gauche et t’as qu’une hâte sortir de là… mais tu sais que le destin a toujours aimé se foutre de ta gueule, aujourd'hui n'y fait pas exception. Une secousse aussi soudaine que brutale de l'ascenseur te projette à l’arrière, dos contre la paroi de fer et le silence : vous êtes à l’arrêt. Tu dois pas prier auprès du bon dieu pour que ça t'arrive toujours à toi. Tu lances un regard en direction d’Olivia, l'inquiétude qui t'étreint le myocarde « ca va ? rien de cassé ? » tu te risques même à réduire la distance qui vous sépare pour constater son état, un bras dans sa direction, prêt à la soutenir au besoin. « J’crois qu’on est bloqués »

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Cette virée dans le centre commercial est une perte de temps, selon Olivia. Alors qu’elle s’apprête à quitter le vaste endroit pour retourner dans ses quartiers, elle n’est pas plus avancée qu’au moment où elle a commencé à faire les magasins. Une chance qu’elle ne fasse pas partie d’une grande adelphie, ce serait un véritable casse-tête chaque année, ainsi qu’au moment des anniversaires. Elle est généreuse Olivia, elle aime faire plaisir aux autres. C’est même la première à mettre la main à son portefeuille pour donner quelques dollars quand il y a des quêtes dans les rues. Il y a ce plaisir, à chaque fois, de pouvoir aider, de se sentir utile, à son échelle. Sauf que, si elle aime retrouver la petite lueur de surprise dans le regard de ses proches, elle n’est décidément pas douée pour dégoter des idées sortant de l’ordinaire. Aujourd’hui, elle aurait mieux fait d’utiliser son temps pour rentrer chez elle, se faire couler un bain bien chaud en y ajoutant des sels marins, et décompresser pendant une heure, ou au moins jusqu’à ce que la température soit trop froide pour savourer. Tant pis, ce sont des choses qui arrivent, tente-t-elle de se répéter mentalement, pour dédramatiser. Le programme de détente est encore envisageable, il n’est pas si tard que ça. Il faut simplement prier que la circulation ne soit pas trop mauvaise dans les rues d’Oceanside, qu’elle ne se retrouve pas coincée dans un embouteillage pendant de longues minutes. Pour l’instant, la chance est de son côté, car l’unique personne présente dans la cabine d’ascenseur accepte de maintenir les portes. Un sentiment qui perdure lorsque la brune reconnaît le visage familier de Wolf, son ancien meilleur ami, une personne qui a beaucoup compté pour elle lorsqu’elle était plus jeune, avant que la vie ne les sépare.

Il n’y a rien de chaleureux dans ces retrouvailles, mais ça ne choque pas la petite brune. Cela correspond à l’attitude du Baxton. Un homme en apparence froid, inaccessible, qui ne se laisse pas approcher facilement. Une poignée de privilégiés peuvent attester que tout ceci n’est qu’une carapace, qu’une fois que l’on parvient à briser le masque qu’il impose aux autres, il y a une personne tout à fait charmante derrière. « Je n’ai pas à me plaindre. » lance-t-elle, ses lips qui s’étirent en un sourire très fin. « Ça semble aller pour toi aussi. » Petite fille discrète, adolescente introvertie, elle parvenait pourtant à se montrer plus docile, plus bavarde en compagnie de Wolf. Mais ils ne se sont pas vus depuis des années, n’ont même plus envoyé de messages depuis ce même laps de temps. Une situation qui rend le comportement de la Johnson un peu bancal, elle ne sait sur quel pied danser dans ce petit espace restreint. D’autant que le contexte de leur toute dernière discussion rend le moment embarrassant. Elle ne sait s’il apprécie de la revoir, après tant d’années. Une chance pour lui, ce n’est l’histoire que de quelques secondes, juste le temps de rejoindre l’un des niveaux inférieurs. Du moins, en théorie. Une secousse se produit dans la petite cabine, assez virulente pour rendre l’équilibre d’Olivia assez précaire, perchée sur des talons. « Non, ça va. » dit la brune, en faisant quelques pas sur place pour vérifier ses propres dires. « Mes chevilles sont intactes, ce qui relève du miracle. » Un trait d’humour qu’elle ne cultive pas, car elle sait que ce n’est pas une voie à envisager pour une future reconversion. Elle passe alors une main dans ses cheveux, geste qui a le don de la décoiffer plus qu’autre chose, avant qu’un soupir se glisse d’entre ses lèvres. « C’est le coup de la panne en voiture, version ascenseur ? » Rire discret, tentative de briser un peu la glace entre eux. Doucement, au cas où la cabine décide de n’en faire qu’à sa tête, Olivia s’approche du tableau de commande pour appuyer sur le bouton d’appel, symbolisé par une cloche. Une fois, deux fois. Rien ne se passe. Celui-ci n’affiche même aucune lumière. « J’ai l’impression que ça ne fonctionne pas. » Une constatation assez inutile, elle en convient. Elle fouille alors dans son sac pour mettre la main sur son téléphone. S’ils ne peuvent pas compter sur le bouton prévu à cet effet… mais malheur ! En allumant l’écran, Olvia ne peut constater que l’absence de réseau. Fichue boîte en métal. Bon, ne pas paniquer. « Hum… je suppose que quelqu’un va vite remarquer que quelque chose cloche. C’est l’heure de pointe, il y a du monde qui veut prendre l’ascenseur, pas vrai ? »
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Tu vas finir par y croire, au destin, au destin qui se fout de ta gueule à chaque coin de rue. Combien y avait-il de chance que tu tombes sur Olivia dans un endroit aussi bondé que le centre commercial ? Encore plus dans l’ascenseur ? Ca te bute. Pas que tu sois pas content de la voir Wolf, c’est même le contraire, mais t’aurais voulu avoir le temps. Le temps de te préparer, d’avoir meilleure gueule parce qu’avoir enchaîné deux nuits courtes on peut pas dire que tu sois à ton avantage. Surtout, t’es pris au dépourvu comme un con et forcément ta bouche suit, tu voulais faire mieux. un oeu Bien sûr, tes prunelles sont incapables de la lâcher, tu mets ça sur le compte des années qui sont passées et sûrement pas sur autre chose. « Tant mieux » que tu marmonnes qu’elle dit ne pas avoir à se plaindre, homme de peu de mots, un fait qui n’a pas changé pourtant t’aimerais dire plus, t’en as des questions mais tes lèvres restent scellées. « ouais ca va » t’acquiesces simplement, une rencontre au hasard et temporaire, pas besoin de s’attarder sur les détails sombres de ta vie de merde. Pourtant au fond, tu serais pas contre passer un peu plus de temps avec elle, catch up sur son absence mais t’en es incapable, t’as pas le droit. forcément ton pote destin intervient, mettant l’ascenseur en arrêt pour un huit clos déconcertant. Ca débute par ton inquiétude pour la belle qui n’a rien de cassé, heureusement. « Tant mieux » et pour la première, t’as un petit sourire à sa remarque, un miracle qu’elle tienne encore sur ses deux pieds. Sourire qui s’élargit sur l’idée du coup de la panne, c’est au destin qu’il faudra poser la question. Tu la regardes s’affairer sur les boutons pour confirmer ce que tu pensais déjà : vous êtes coincés pour un tête à tête, vœu exaucé petit con. Alors pourquoi le stress ? C’est ce que tu voulais non, passer plus de temps avec Olivia. Entre ce qu’on souhaite et la réalité, y a un monde, parce que là, tu sais pas par où commencer. « Vu le monde, y a des chances » t’approuves ses propos sur les gens qui vous remarqueront bien assez vite, période de fin d’année oblige, faut que les mouvements soient fluides donc vos chemins sépareront bientôt. C’est le moment où jamais « ça l’air d’aller » tu l’as déjà dit ça, ce que tu peux être con, c’est pas possible « je veux dire… ça fait un bail » tu te frottes la nuque pour seconde fois depuis vos retrouvailles, gêné, faut pas être génie pour constater que tes capacités sociales sont plus restreintes qu’avant. « T’étais venue faire du shopping de noël aussi ? » une façon de savoir ce qu’elle faisait là, de l’inviter à partager les détails de sa journée car aucun sac de shopping n’accompagne la belle. Abreuver ta curiosité alors que tes prunelles s’emparent des siennes « t’étais restée sur Oceanside tout ce temps ? » séparation brutale, silence, des amis devenus inconnus et le manque que tu découvres, mordant.

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L’échange est minimaliste, il y a comme cette pudeur qui empêche de poser les vraies questions. Olivia, elle ne sait réellement sur quel pied danser, elle n’est pas le plus à l’aise dans cette situation, car elle est prise au dépourvu. Or, elle n’est pas fan des surprises. Elle préfère savoir à l’avance, afin d’avoir un peu de temps pour se préparer mentalement. Voyez-vous, elle aime partir en voyage, mais il faut que ce dernier soit programmé à l'avance. Débarquer du jour au lendemain en lui demandant de préparer une valise à l’aveugle car un avion est à prendre dans l’heure… c’est le meilleur plan pour la mettre en panique. Pourtant, son côté fleur bleue lui ferait remarquer que le geste est romantique. Alors, tomber sur lui, dans un endroit aussi exigu, où le temps est compté en secondes, une minute tout au plus, il y a un côté frustrant. Cependant, il semblerait que le destin veuille s’en mêler. Une panne soudaine, pour donner aux anciens amis du temps supplémentaire. L’idée est sympa, seulement sur le papier. Une chance qu’Olivia n’ait pas trébuché sur l’un de ses talons pendant la secousse. La situation est propice à un accident de cheville. La dernière chose qu’elle souhaite. Avec son métier, il lui arrive de faire pas mal de kilomètres,  à pied comme en voiture. S’arrêter une semaine ou deux, à cette période ? Impensable. Le pire a donc été évité.

C’est l’occasion rêvée pour discuter un peu plus longuement, toutefois, le bon sens de la Johnson prend le dessus. Le désir de sortir de cette boîte de conserve est trop grand pour l’ignorer. Malheureusement, force est de constater que le bouton d’appel d’urgence ne fonctionne pas, et que dans cette cage métallique, le réseau est inexistant. Génial. Elle tente de se persuader que ça ne va pas durer, que le contexte extérieur fait qu’ils vont rester, tout au plus, cinq voire dix minutes, non ? Des mots qui n’ont pas l’effet escompté, et on ne peut pas dire que ceux de Wolf aident Olivia à se convaincre que ça va aller. Mais contre toute attente, le brun reprend la parole, tentative de diversion volontaire ou non, cela fonctionne. L’attention d’Olivia se tourne vers lui, complètement. « Ça fait quelques années… oui… » dit-elle, avec une confiance qui se situe au niveau du plancher. Elle est curieuse Olivia, mais pas très courageuse. Elle sait que la pente est glissante, que le chemin mène vers une blessure ancienne, plus ou moins cicatrisée. Est-ce prudent de s’en rapprocher, ou bien n’est-ce pas mieux de jouer au jeu de l’autruche ? « Huhum. » acquiesce-t-elle, soulagée que le sujet bascule vers quelque chose de plus neutre. « J’avais un peu de temps, j’espérais trouver une idée de cadeau pour mes parents mais… comme tu peux le constater… » L’absence de sac dans ses mains, excepté son sac à main, parle d’elle-même. Une constatation qui décroche un sourire à la belle, qui fait quelques pas en arrière pour venir se placer dans un coin de la cabine. Sourire qui s’efface peu à peu, prise au dépourvu par la question suivante. L’anxiété s’infiltre en elle, bousculant sa perception de l’espace. La neutralité n’est plus de mise, c’est un plongeon dans le grand bain, la tête la première, sous bouée ou gilet de sécurité. La cabine semble soudainement plus petite, l’air plus lourd, la température qui s’élève d’un ou deux degrés en un instant. Malgré tout, son regard ne quitte pas celui du Baxton, comme pris au piège. « Oui… je n’ai jamais bougé, excepté pour le plaisir d’un week-end ou d’un séjour ailleurs. Mais l’idée de déménager ne m’a jamais effleuré l’esprit. » Ça aurait pu, après le divorce, en fonction du verdict. Si elle n’avait pas eu gain de cause, si James avait gardé la villa, Olivia aurait pu s’offrir un nouveau départ ailleurs, un endroit où il était possible de repartir avec une ardoise vierge. L’acharnement a payé, l’ex épouse a réussi à obtenir ce qu’elle voulait, à rester dans la demeure qu’elle a pris plaisir à décorer. Ce serait idiot d’avoir fait tout ceci pour la vendre subitement. « Et toi ? » Elle aimerait pouvoir dire qu’elle est au courant Olivia, mais ce n’est pas le cas. Elle ne sait pas ce qu’il est devenu, s’il est resté en ville, s’il a décroché la lune dans sa carrière, s’il a côtoyé les plus grands. La curiosité était là au début, mais elle s’est retenue d’y céder. À cause de James. Il aurait été déçu de constater que sa femme était incapable de tenir la promesse qu’elle lui avait fait, juste avant leur mariage. Alors, elle n’a rien fait la brune. Elle a fait abstraction à ses envies de fouiller les réseaux sociaux, pour se comporter comme une bonne épouse. On voit ce que ce comportement lui a apporté. « Il fait chaud ici. » Olivia ne tient plus, se sent obligée de dénouer les boutons de son manteau pour l’ouvrir. Elle n’est pas claustrophobe pourtant, mais on ne peut pas dire que les endroits aussi exigus soient sa tasse de thé. Là, elle a l’impression d’être dans un sauna. Elle aime ça d'ordinaire, mais pas aujourd'hui. Pas avec des couches de vêtements sur elle, et un coeur qui palpite trop fort dans sa poitrine.
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Tu fixes la boîte métallique, de nouveau le statut de prisonnier brandit au-dessus de ta tête, à croire que tu le seras à jamais. Au fond, t’en es pas loin. Ton corps a quitté la taule pourtant tu continues de vivre comme si t’y étais encore : réveiller à sept heures pile, lit fait au millimètre près et un appart spartiate où il n’y a que le stricte nécessaire et le plus gros de ton existence à répondre aux injonctions des autres. Un jour prisonnier, à jamais prisonnier. La seule différence, c’est la présence de la brune à tes côtés. Cette paire d’yeux qui te fixent avec une franchise que t’as pas connu depuis longtemps, pas d’intention de te soumettre ou te manipuler, une putain de sincérité qui te désarçonne. A force de nager avec les requins, t’as oublié ce qu’était, être carré. Tu te demandes si elle le sait olivia, si elle le sait que son visage est un livre ouvert. Comme avant, ça te rassure, un peu, ce sentiment de familiarité malgré les années comme elle le dit si bien. Quelques années, c’est ce qu’on appelle un euphémisme non ? Le temps passé sur les bancs de l’école est trouble, au fond, quelle importance. « pas plus de succès de ton côté, je vois » pour des raisons différentes sûrement que tu te dis wolf, mais tu notes la coïncidence avec une ironie silencieuse, tous les deux venus acheter les cadeaux de vos parents, ne rien trouver et finir enfermés dans quatre mètres de métal. « j’étais aussi venu chercher un truc pour ma mère » tu précises quand même, un sourire fugace qui apparait aussi vite qu’il est arrivé, l’effet de la génitrice sur toi-même des années plus tard. Le ladre et le fils prodigue, duo bancal de frères qui vont se retrouver dans la même pièce après des années, sous surveillance orageuse du paternel. Remettant à plus tard ta chute programmée dans les affres de tes appréhensions, tu choisis de reporter ton attention sur les prunelles posées sur toi, les vives émotions les prenant d’assaut ne t’échappent pas. Incompréhension de ton côté, tu penses légèrement la tête sur le côté comme à chaque fois que t’essaies de résoudre une devinette. « je vois » ta seule réponse accompagnée d’un hochement de tête face à cette longue explication, indifférence présentée qui n’en est pas une. Tu savais pas quoi ajouter, tout est clair, olivia a construit toute sa vie ici, de sa famille à son mari en passant par de possibles enfants. Une existence en contre-pieds de la tienne, sans surprise, tableau parfait que tu peux simplement admirer au travers d’une vitrine. « moi… » tes mots restent suspendus dans l’air pendant quelques secondes, léger rictus sur tes lippes alors que tu fais le tri dans les informations que tu te sens à partager. « pas vraiment » résumé succinct, tu décides de l’enrichir un peu plus. « t’sais avec mon boulot, j’étais très souvent en déplacement pour les compétitions » déjà à l’époque, quand vous formiez encore cette paire mal assortie, tu visitais déjà les coins et recoins de usa. Sans surprise donc que ça n’ait fait que prendre de l’importance avec les années, suivant la trajectoire de ta popularité. « j’ai vécu à los angeles pendant un temps » en tant qu’homme libre à l’avenir lumineuse puis comme le détenu 10165. Ce dernier point n’est pas essentiel à olivia. « je suis revenu il y a pas longtemps » c’est tout ce qu’il y a à retenir que tu te dis wolf, le reste n’est pas important, tu t’attardes pas sur la honte qui se fraye chemin. Cependant, piqure de rappel sur vos différences et qu’une fois la machine débloquée, vos chemins se sépareront de nouveau. « ca devrait pas tarder » que tu dis pour la rassurer alors qu’elle se plaint d’avoir chaud olivia, t’essayant à un ton rassurant, vestige d’un passé commun et lointain. Comme pour te donner raison, t’entends une voix venant de l’extérieur de votre prison temporaire qui s’informe de votre état. « ca va » le retour de l’homme de peu de mots, couperet qui fend l’air, la con a jamais su faire avec les inconnus. La personne s’en soucie peu, se contente de vous assurer que vous allez bientôt sortir. Te tournant avec olivia, tu dis avec un sourire « tu vois ? », préparation lancée pour lui dire au revoir.

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Grande amatrice des comédies romantiques, en particulier celles sur un fond de magie de Noël, Olivia devrait se sentir honorée d’être coincée dans une cage d’ascenseur, un jour de Décembre. C’est un scénario que l’on pourrait aisément trouver dans l’un de ces films qui passent durant cette période. Les deux protagonistes coincés dans un lieu exigu, pendant un temps indéterminé. Contexte adéquat à un coup de foudre amoureux, et un dénouement romantique, non ? Pourtant, la brune ne ressent pas cette vague positive. C’est même plutôt l’inverse, ses sens sont à l'affût, sa perception de l’espace est chamboulée, ce qui lui donne l’impression d’être dans un espace bien plus petit que la réalité. La preuve concrète que les films sont loin de la réalité, ne sont là que pour offrir une part de rêve à ceux qui les regardent. Dans son malheur, il y a quand même un point positif, celui d’être bloquée avec Wolf, et non un vulgaire inconnu. Quoique, la présence du Baxton n’est en rien apaisante pour Olivia. Il réveille des sentiments enfouis, fait remonter à la surface de nombreux souvenirs. Dans un autre contexte, elle en serait heureuse la Johnson, surtout maintenant que James n’est plus dans le paysage, mais dans l’ascenseur, c’est une autre histoire.

La conversation aide à ne pas céder à la panique, mais seulement en surface. Il est difficile de ne pas marcher sur des œufs, alors que les deux anciens amis ne se sont pas vus depuis des années. Tant de choses manqués. Il y a des regrets, du côté d’Olivia du moins, c’est certain. Mais à bien y réfléchir, elle n’est pas certaine de vouloir changer le cours du passé, si elle en avait la possibilité. Rien ne peut lui assurer un meilleur présent si elle avait décidé de quitter James, juste avant leur mariage. Seigneur, pourquoi tant de questionnements à cet instant ?! Elle fait son possible pour rester concentrer Olivia, sur ce que Wolf veut bien lui confier. Parce que ça l’intéresse. Et surtout, parce que les informations sont restreintes. Une chose qui n’a pas changé. Il n’est pas l’homme le plus éloquent qu’elle connaisse. « Evidemment. » Commentaire lâché, qui peut facilement être mal interprété. Alors, elle ne laisse pas le silence s’installer, ne veut surtout pas offrir à Wolf l’ombre d’une possibilité de quiproquo. « Je veux dire… je n’ai jamais douté que tu puisses réussir. Tu as toujours eu beaucoup de talents. C’était juste la suite logique, que tu brilles partout sur le continent. Et même dans le monde. » ajoute-t-elle, sourire sincère sur les lips. Bien qu’Oceanside ne soit pas un trou perdu, une petite ville digne avec à peine plus d’un millier d’habitants, Wolf a toujours eu ce qu’il fallait pour s’épanouir ailleurs, dans les grosses villes des USA. New-York, Miami, Chicago… Ou même Los Angeles, là où il a vécu pendant un temps, comme il vient de lui apprendre. Est-elle un peu heureuse de savoir qu’il est de retour en ville ? Oui, mais ça lui semble inapproprié de l’exprimer ouvertement. Elle a conscience d’être fautive de cet éloignement, d’être celle qui a choisi l’autre homme plutôt que lui. Il mérite bien mieux. Il a sûrement mieux dans sa vie. Une pensée qui accentue l'oppression, juste assez pour que la brune exprime à haute voix sa pensée. Celle de chaleur insupportable dans la boîte métallique. Elle tente de l'atténuer, en ouvrant légèrement son manteau, mais a aussi cette prière silencieuse de quitter les lieux au plus vite. Les mots de Wolf devraient la rassurer, tout comme le court échange avec cette voix à l’extérieur de la cabine, qui s’assure qu’ils vont bien, mais rien y fait. D’ordinaire, elle est plutôt optimiste Olivia, mais là, son instinct tangue du mauvais côté, lui souffle que ce calvaire n’est pas près de terminer. Mais elle sourit la brune, se force à étirer ses lèvres, juste assez pour donner l’illusion. Doucement, elle recule vers l’une des parois, afin d’y trouver un appui. La tête légèrement penchée en arrière, elle pousse un soupir discret. Inconsciemment, le pouce de sa main gauche cherche l’anneau de l’annulaire, tic nerveux de le faire rouler autour de son doigt. Mais il n’est plus là depuis plusieurs mois, bien avant que le divorce ne soit prononcé. Alors elle se rabat sur une mèche de cheveux, qu’elle enroule autour de son index. Vestige du passé, toujours d’actualité. « Tu es de passage en ville avant ton prochain contrat ? » Elle se risque à la discussion, afin de s’occuper un peu l’esprit. Il y a bien d’autres questions qu’elle voudrait poser Olivia, des questions plus personnelles sur son statut marital par exemple, mais elle n’ose pas. Son travail, ça semble être un bon compromis. Elle sait qu’il a toujours aimé ce qu’il faisait, c’était important à l’époque.
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pseudo : shiawase (elle).
id card : jack o’connell bambi eyes (avatar), harley gifs, roro (gifs), beach boys (lyrics).
multicomptes : elea (blake lively), velvet (eva green), henry (jung sung-il).
à contacter : wolf.
triggers : rien, à priori.
warnings : violences, illégalité, langage grossier.
présence : présente.
once upon a december  826ff15155afb4ee8fe356204f09f1b6dfdb773c
âge : trente-et-un ans (7/04).
occupation : il brillait jadis en tant que danseur et cascadeur, aujourd’hui il joue les self-defense instructor, reprenant doucement sa vie en main. missions occasionnelles de bodyguard depuis décembre 23.
statut civil : célibataire, la belle s’est fait la malle à peine la condamnation a-t-elle claquée.
orientation : les femmes, elles auront sa peau. et il l’accepte volontiers.
habitation : petit appart à la déco spartiate au #89 south central.
pronom ig : il.
disponibilités : full. (6/3)
à venir : alisia, nell, kinaï, toi ?

infos rp : Je favorise les rps courts/moyens, j'écris au il, parfois tu, au passé ou au présent. Et pour ce qui est de la fréquence c'est selon disponibilités, no pressure.

en vrac : Wolf aborde des thèmes de violence, prison avec un langage très grossier, à bon entendeur.
   
 
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「 feat. @Olivia Johnson ; december 2023 」
tw: langage (très) fleuri

Des souvenirs, voilà ce que tu te prends en pleine gueule Wolf, des souvenirs d’un temps lointain que tu pensais révolu. Parce que t’as changé Wolf, tu t’es pris la vie en pleine gueule et t’as fini par oublier, un temps, ce que c’était… ce que t’étais avant. Avant de tout foutre en l’air, car depuis, t’as arrêté de blâmer le gars qui avait décidé de venir t’emmerder ce soir-là. T’as banni ces plaintes silencieuses, enterrant les et si dans ton oreiller à la nuit tombée. Les regrets de ce qu’était ta vie ont suivi également… jusqu’à ce que tu recroises la brune et qu’elle te rappelle à ce qui était et ce qui aurait pu être. Comme le succès et t’as un sourire amer, parce que t’as brillé Wolf, t’as brillé de manière si éclatante que les ténèbres t’ont jalousé, te tenant prête à te dévorer tout entier. « C’est gentil » que tu murmures, gratitude limée, le reste tu le gardes pour toi. Tu gardes pour toi le fait que tout ça, c’était fini, ancien détenu qui essaie de retrouver le cours de sa vie.

Silence aux lippes, à force d’avoir à défendre sa vie à chaque rencontre de couloir, t’es devenu moins loquace qu’avant Wolf. T’as appris que le poids des mots après une altercation musclée où tu n’avais clairement pas l’avantage. Alors, tu ignores quoi dire Wolf, par où commencer, à la fois pressé qu’on vous libère et quémandant un peu plus de temps à ses côtés. Les prunelles qui s’attardent sur ce visage que tu n’as pas vu depuis une éternité, les traits d’Olivia qui sont un livre ouvert sur ce que les endroits clos provoquent en elle. Ou peut-être toi, ce tête-à-tête que son mari n’approuverait pas. Il a jamais trop aimé que ton cul traîne autour de sa fiancée déjà à l’époque. Alors tu t’essaies à donner un peu d’espoir à Olivia, bientôt ce sera terminé et elle pourra retourner auprès de sa famille, comme si rien ne s’était passé.

Interlude forcée du destin, tu te dis pourquoi pas en profiter, pour toi, ça s’arrêtera là. Sans doute qu’elle aussi parce qu’elle reprend son interrogatoire, et le malaise qui s’insinue pourtant tu t’armes de franchise, ta seule qualité. « Non » le mot s’échappe avec tension, preuve que le deuil n’est pas fait, l’espoir de prendre qui vient taquiner ton myocarde, le narguer. « C’est terminé » t’essaie de faire comme s’il n’y a rien de grave ce que démentent ta mâchoire contractée et cette main que tu passes sur ta nuque. « Je reprends un nouveau départ » le dire à voix haute permet de conjurer le sort, de lui donner vie. Putain, c’est fini, Wolf, douleur lancinante dans l’abdomen mais le visage qui reste indifférent. « La vie et les changements, tu sais ce que c’est » que t’ajoutes car tu peux anticiper le déferlement de questions, pas envie de s’étendre sur les cinq secondes qui ont foutu ta carrière en l’air Wolf. « Je vois que tu fais toujours ça avec tes cheveux » tu fais remarquer au bout d’un moment Wolf, un petit sourire qui se fraye même chemin. Tout était si simple à l’époque mon con.


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Elle n’est pas claustrophobe, Olivia. C’est juste que les espaces clos, ce n’est pas ce qu’elle préfère. Oui, d’accord, c’est un peu la même chose. Comment dire quelque chose, sans le dire réellement, hein ?
Son rythme cardiaque bat anormalement vite, conséquence de l’étroitesse du lieu, à moins que ce ne soit son esprit qui lui joue des tours. Sensation de manquer d’air, à mesure que le temps s’égraine. Ouvrir légèrement son manteau n’a pas eu l’effort qu’elle espérait. Effet qui se fait désirer, même lorsque prend appui contre l’une des parois, ou qu’elle se met à jouer avec l’une de ses mèches de cheveux. La diversion. Prochaine idée dans sa liste bien maigre pourtant. Occuper son cerveau pour oublier un temps l’endroit où elle se trouve, faire abstraction de ce sentiment d’être prisonnière, sans possibilité de s’échapper. Non. Ce n’est pas la réponse qu’elle pensait entendre, la brune. Sa tête se redresse légèrement, incompréhension passagère qui glisse sur les traits de son visage, regard qui cherche celui de Wolf pour déceler une explication. « Oh. » Seul mot qui franchit la barrière de ses lèvres, sincèrement surprise d’entendre les propos de son ami. Il était doué, passionné. La Johnson pensait le voir longtemps dans ce domaine, briller de nombreuses années, toucher du bout des doigts les étoiles. Terminé. Ça sonne étrange, mais c’est ainsi. Le chemin de chacun n’est pas gravé dans le marbre. Il est toujours temps de prendre un nouveau départ, comme il le dit si bien. On peut faire des erreurs, rebrousser chemin, changer d’avis, repartir à zéro.

Observatrice, la brune voit bien que ce n’est pas un sujet à développer. Il y a probablement des choses qu’elle ne sait pas, mais elle n’est pas en position pour poser des questions. Ils ont coupé les ponts. Elle a coupé les ponts. Il y a des années. À cause de lui, son ex-mari. Elle ne peut que s’en prendre à elle-même d’avoir manqué tant de choses à son sujet. De n’être plus qu’une spectatrice, une inconnue dans la foule sans intérêt. Ça fait mal, mais ainsi va la vie. « Oh. » Seconde fois. Le brun va finir par croire qu’elle a perdu la parole, ou qu’elle fait une sorte d’avc, à force de répéter la même chose. Sourire gêné qui glisse sur ses lèvres, teinte rosée qui s’installe sur ses deux pommettes. Elle cesse son geste Olivia, comme toujours, dès que quelqu’un le lui fait remarquer. « Oui. Je ne le fais pas exprès. » Tic nerveux, qui devrait soit disant la calmer, mais ça n’a jamais eu cet effet. Si ce n’est d’abimer un peu ses cheveux. Là aussi, c’est ce qu’il paraît. Ce que sa mère lui répète à chaque fois qu’elle surprend Olivia le faire. Vérité ou mensonge d’une mère, au même rang que le Père Noël et la fée des dents ? Mystère.
« Je… » Raclement de gorge. « Je vais m’asseoir un peu. » Pas l’idée la plus réjouissante, le sol est certainement sale, mais ça semble plus sûr. Doucement, elle se glisse le long de la paroi, prenant soin d’étendre ses jambes devant elle (pour faire circuler le sang). « Tu crois que c’est pour nous faire passer un message ? La fin d’année approche, il est temps de prendre la bonne résolution de faire plus de sport, donc de prendre les escaliers et non l’ascenseur. » Tentative d’occuper le temps, sans trop savoir ce qu’elle a le droit de dire ou non, Olivia. Plonger la tête la première dans les questions personnelles ne semble pas une bonne idée, mais parler bêtement de la météo semble ridicule avec Wolf. Alors, que peuvent-ils faire pour ne pas laisser le silence s’installer ? « Ça fait que tu restes dans le coin ? Je veux dire… tu t’es à nouveau installé sur Oceanside ? »
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Tu réalises que t’es pas encore remis Wolf, pas encore remis que ce pour quoi t’as bossé comme un forcené se soit si facilement cassé la gueule. Au placard, ou dans le cimétière des talents qu’on ne croise plus. Au fond, t’aurais pu reprendre, retour à la case départ certes mais les USA aiment les come back. C’est ce que tu pensais faire en sortant, c’est ce qui t’as animé toutes les nuits alors que tu réalisais qu’une nouvelle journée venait de se terminer, donc que tu te rapprochais de ta date de sortie. T’as commencé à préparer un plan, puis doucement t’as oscillé entre doutes et espoirs. Doutes car personne de ton crew n'a ramené son cul au parloir, zappé, aux chiottes ces dix années à se dire que vous irez au bout du monde ensemble. Puis une fois dehors, t’as réalisé combien le temps a passé, le monde a évolué et t’as pas eu le courage de grimper cette montagne qui s’est tenue devant toi trouillard le Wolf. Procastination que t’as dissimulé derrière des impératifs et près de neuf mois plus tard, t’as rien fait à ce sens trouillard.

Cela dit, tu tentes de garder ton calme devant Olivia, garder ton agitation sous contrôle mais tu sais Wolf, tu sais que sans la danse, t’es rien. T’as perdu ton identité, alors tu t’accroches à celle de détenu qui se lève aux aurores, fait son lit au carré et vit dans un environnement minimaliste et organisé. Le temps a passé Wolf, le monde a évolué et toi t’as disparu dans les souvenirs de ce qui a été, flous. C’est peut-être pour ça que tu trouves ça plaisant qu’elle ait pas trop changé Olivia, qu’elle ait gardé ce regard franc et désarçonnant, ses tics que tu t’amusais à noter à l’époque, sourire aux lèvres. Celui-là même que tu affiches à cet instant, semblant de normalité qui te fait du bien. « Je sais, t’as toujours fait ça quand t’étais nerveuse » un instant tes prunelles vont à la recherche des siennes, pour les sonder, savoir si c’était l’ascenseur ou toi. Cela dit, son action suivante te laisse penser que l’endroit clos est le coupable. Réalité ou souhait, tu t’en fiches au fond. « J’aurais pensé que t’allais parler de destin, parce que je prends rarement l’ascenseur » tu t’essaies à un ton léger Wolf, même si c’est la vérité, même si tu continues de vivre comme un prisonnier, tu tentes au maximum de rester éloigné des endroits clos. « oui je suis de retour » assez ironique puisque t’as toujours tout mis en œuvre pour quitter cette ville Wolf, ne revenant pour voir ta mère et pourtant… « Je vais m’asseoir aussi » t’annonces tout à coup, comme si tu veux pas la prendre au dépourvu, comme si t’as peur que ce soit bizarre que tu te glisses à ses côtés… trop près peut-être pour les années qui se sont écoulées. « Donne-moi ta main… » tu lances en tendant la tienne, assez maladroit comme formulation mais quitte à faire un bond dans le passé, autant le faire totalement. Une fois la main droite d’Olivia dans la tienne, tu y traces deux cercles avec ton pouce avant la serrer dans un geste qui se veut rassurant, comme avant. « On va bientôt sortir d’ici », voyage dans le temps l’espace de quelques minutes.



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Il n’est qu’un tic nerveux dans une liste assez longue. Olivia, lorsque les émotions prennent le dessus sur elle, peut réagir de bien des manières. Toucher ses cheveux. Jouer à faire rouler une bague autour de son doigt. Persécuter ses ongles (même si depuis qu’elle fait des manucures, elle réussit à contrôler ce tic nerveux). Faire le ménage à fond chez elle. Dépenser de l’argent dans du shopping. Faire de la pâtisserie. Manger. Quelque chose de sucré, en priorité. Certains étaient déjà là durant son enfance. Les autres se sont ajoutés au fil des années. Livre ouvert Olivia, incapable de dissimuler ses émotions, qu’elles soient positives ou négatives, d’ailleurs.
Là, il y a un mélange. La présence de Wolf la perturbe beaucoup. Tête à tête avec le passé, sans avoir été prévenu au préalable. Fantôme qui la propulse à une autre époque, avec les émotions d’antan qui s’accompagnent. Et puis, il y a l’étroitesse de l’endroit. Elle n’était pas forcément comme ça avant, Olivia. N’a même jamais fait attention à s’il y avait de l’espace ou non autour d’elle. Sentiment d’oppression qui s’est développé, petit à petit, dans l’ombre. Présence étouffante d’un époux, aux multiples défauts. Relation au départ idyllique, qui ne lui a apporté que des tourments.

Désormais plus stable sur le sol, elle espère calmer ses pensées la Johnson. Cela pourrait être pire, être coincée avec un inconnu. Pourtant, même si Wolf n’est pas l’un d’eux, Olivia aimerait lui éviter d’assister à un malaise, au milieu d’une cage d’ascenseur. Ce serait particulièrement gênant. Pour lui, comme pour elle. Elle parle. Occupe son esprit. Tente un trait d’humour, mais ce n’est pas assez amusant pour apaiser son état. « Comme dans les comédies romantiques, lorsque les deux protagonistes se retrouvent au même endroit, au même moment, parce que sans ça, il n’y aurait pas d’histoire ? » Il a raison, c’est bien plus poétique de croire en un signe du destin, une façon de les faire se remettre sur le chemin de l’autre, plutôt qu’un vulgaire ordre dissimulé pour se remettre au sport. Pour ça, il faudrait encore qu’ils aient la possibilité de se revoir. Une inconnue dans le tableau bien vite balayée par les propos de l’ancien danseur. Il est de retour. Une nouvelle qui réjouit Olivia, bien plus qu’elle ne l’aurait cru. Une joie qui s’affiche sur ses lèvres, en un sourire, à moins qu’il soit dû à la présence de Wolf à ses côtés. Le brun qui s’installe près d’elle, et qui réclame sa main. Dans une autre vie, dans un autre contexte, ça aurait pu avoir un tout autre sens. Or là, il faut le prendre au sens premier.
Elle ne réfléchit Olivia, elle s’exécute. Comme toujours avec lui. Comme s’il ne s’était pas passé des années de silence entre eux. Un geste doux et réconfortant. Premier contact depuis de trop nombreuses années. Ça fait du bien. Ça lui avait manqué. Sourire aux mots de son ami, sans rien dire de plus. Si seulement.

Le concept de bientôt ne fut pas le même pour Wolf et pour ceux à l’extérieur de l’ascenseur. Finalement, il aura fallu une bonne heure d’attente avant d’entendre un véritable changement. Des bruits de mouvements à l’extérieur de la boîte métallique. « Désolée. » qu’elle s’exclame la brune, une main posée sur son ventre, le rouge aux joues. Longue attente, trop longue attente. Si bien que son estomac lui faisait comprendre qu’il serait grand temps de manger. Et ce, pas de la façon la plus discrète qu’il existe. Une heure de plus, et en plus d’un malaise à cause de la notion de claustrophobie, Olivia aurait pu approcher de la crise d’hypoglycémie. Comment bien terminer l’année. Mais elle constate avec joie que les portes bougent, s’entrouvrent doucement, jusqu’à le faire complètement, laissant apparaître les techniciens de maintenance. Enfin ! pense-t-elle, trop polie pour le formuler à haute voix. Olivia peut se relever, acceptant la main tendue de Wolf pour éviter une chute idiote. Elle s’empresse ensuite de sortir de la cabine, de peur que celle-ci ne décide de refaire des siennes. Même si elle n’est pas encore, à proprement dit, à l’extérieur, elle se sent déjà beaucoup plus sereine qu’il y a quelques minutes. Enfin, elle l’était déjà un peu plus que durant les premières minutes d’enfermement, grâce à la présence de Wolf.
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Un bond dans le passé, c’est ce que tu te prends. Et tu sais pas trop comment contrôler le flot de souvenirs qui remontent à la surface et surtout les émotions qui les accompagnent. Les émotions que t’avais cru oublié, à minima enterrés parce que t’avais pas le temps de te pencher sur la question. Et surtout, à quoi bon ? Si ce n’était te donner l’envie de t’éclater la tête contre le macadam. T’as tué l’espoir au trou, t’es efforcé de tenir éloigné les fameux et si, parce que ça changeait rien à ta situation. A la fin de la journée, tu retournais dans ce placard payé par les impôts des américains. Plus d’une fois Olivia était apparu dans ces rares séance d’autoflagellation, comme une époque où tout était plus simple. Pas forcément moins difficile, mais plus facile à gérer pour toi. Puis tu te souvenais qu’elle avait claqué la porte, la rage venait embraser tes veines. La rage, Wolf, voilà ce qui te fait tenir au quotidien. De ton père, aux membres de ton crew, en passant par la meuf qui s’est elle aussi barrée sans se retourner. T’avais laissé le brasier s’embraser, jour après jour parce qu’il te restait que ça Wolf. Et pourtant cette rancœur pour la brune, elle semble s’être évanouie maintenant qu’elle se tient face à toi. Comme si ça n’a jamais eu lieu, comme si ça n’a jamais eu d’importance. Et tu regrettes cette époque, ah, la mémoire est un truc fascinant. « Je crois bien ? » tu demandes « C’est plus ton domaine que le mien » t’as toujours eu en horreur les comédies romantiques qui sont un ramassis de clichés et coïncidences qui n’existent pas dans la vraie vie, même s’il est surprenant que vos chemins se soient recroisés, comme ça. Il y aurait quoi comme histoire ? Tu fermes ton esprit au fait d’entretenir l’idée, t’armant de ton pragmatisme habituel, il n’y a que ça de vrai. L’instant présent, il n’y a que ça de vrai. Te voici donc à ses côtés, concentré sur le fait de tranquilliser la tension de l’ascenseur en panne fait naitre en elle. Main dans la tienne, le blond dans le temps se poursuit et tu luttes pour ne pas te laisser emporter par la nostalgie du geste, la nostalgie du moment. Moment qui s’éternise malgré les mots réconfortants que tu lui partages, et finalement c’est la libération. Ou peut-être pas, parce que la voir sortir si rapidement de la prison métallique t’arraches un sourire qui précède une sensation de vide. Un besoin de plus, un peu plus de temps. Tu cherches, ton esprit se creuse et finalement la proposition s’échappe avant que t’aies pris une décision « si t’as encore un peu de temps, ça te dit d’aller manger un bout ? » tu sais que son estomac approuve mais peut-être que ses plans pour la soirée un peu moins. Tu regrettes sur l’instant d’avoir ouvert la bouche, et t’apprêtes à te raviser quand elle répond par la positive Olivia. Ce n’est qu’une pizza (probablement) mais bordel que ça te rend heureux. La soirée se poursuit différemment de ce que t’avais prévu, mais t’es pas contre.



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