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「 feat. @Wolf Baxton ; 14 janvier 2024 」
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La période des fêtes était il y a à peine moins de deux semaines, et pourtant, Olivia est à nouveau en vacances. Une extravagance qu’elle peut se permettre à présent, puisqu’elle est divorcée, n’a plus de compte à rendre à personne, si ce n’est à elle-même. Avec du recul, désormais libérée de l’emprise de son ex mari, la trentenaire se rend compte qu’elle n’était pas tant libre de ses mouvements, ni même de ses fréquentations. Une réalité qui ne date pas d’hier pourtant, mais à l’époque, elle était trop naïve pour s’en rendre compte, trop aveuglée par un quelque-chose qu’elle ne contrôlait pas. Si seulement elle avait été courageuse, si seulement elle ne l’avait pas rejeté… Elle se serait épargnée tant de choses, dont le fait de perdre son temps avec un homme qui n’est pas à sa hauteur, qui ne mérite pas d’être proche d’elle, ni même de poser son regard sur elle. Oh ciel, tout ce que l’on pourrait faire avec des si. On pourrait refaire le monde, c’est certain. James n’est plus, et ne sera plus jamais. Hors de question. Alors Olivia, elle peut faire ce qu’elle veut. Et ce qu’elle veut, c’est profiter d’une semaine de vacances au ski, dans la station de Heavenly Mountain Resort.
Le hasard fait bien les choses, puisque dans le séjour, elle fêtera son anniversaire. Trente-et-un ans, le premier anniversaire de sa nouvelle vie. Quoi de mieux pour marquer le coup que de le célébrer à la montagne, dans un cadre aussi magique que la neige peut donner ? Bon l’inconvénient, c’est de devoir y aller en bus. Ce n’est pas le moyen de transport que la Johnson apprécie le plus, les trajets s’en trouvent toujours rallongés. Mais c’est bien le seul point noir du séjour, alors elle peut bien faire un petit effort pour surmonter le moment.

Finalement, le trajet n’est pas si terrible. Sa voisine de place était plutôt sympathique, quoiqu’un peu bavarde. Trop pour la silencieuse Olivia, qui n’a pas eu le choix que de se forcer pour interagir un minimum, afin de ne pas paraître impolie. Lorsque le groupe arrive à destination, la belle brune se sent immédiatement émerveillée. Le dépaysement est total. Les plages d’Oceanside laissent place à la blancheur de la neige. Il y en a à perte de vue ! Elle a hâte Olivia, hâte de se vêtir chaudement, et de participer à toutes les activités proposées. Bon, elle sera certainement de la team ski, le snowboard l’effraie un peu. Mais chaque chose en son temps. D’abord, il faut que chacun passe à l’accueil pour s’enregistrer, et récupérer le pass menant aux chambres. Une chambre par personne, rien que ça. Elle patiente sagement la trentenaire, jusqu’à ce que vienne son tour. Là, elle s’adresse chaleureusement à la réceptionniste, jusqu’à obtenir le précieux pass, et les informations pour aller jusqu’à sa chambre. Un remerciement, accompagné d’un sourire sincère, et elle laisse sa place au prochain membre du groupe. La main sur la poignée de sa valise, elle la fait rouler jusqu’aux ascenseurs. Elle n’est pas flemmarde, elle aime emprunter les escaliers le plus souvent possible, mais là, la valise est assez lourde pour la porter sur plusieurs étages. Arrivée à bon port, elle tend un doigt pour appuyer sur le bouton d’appel, mais quelqu’un la devance. « Oh ! » Le sourire amusé se transforme en expression de surprise. La personne n’est autre que… Wolf. « T-tu es aussi dans le groupe du séjour ? » Elle en oublie les bonnes manières Olivia, mais elle est sincèrement surprise de croiser le jeune homme ici. C’est vrai, quelles étaient les probabilités d’aller au même endroit, en même temps, sans le savoir ? Très mince. Autant que de se retrouver coincer dans un ascenseur, dans le même centre commercial. Alors qu’elle est encore sur le coup de la surprise, les portes de l’ascenseur s’ouvrent, ce qui provoque un léger rire chez la jeune femme. « Je vais croire que nous sommes voués à nous retrouver dans un ascenseur. » C’est tout de même la deuxième fois en l’espace de quelques semaines. Faut-il y voir un signe ? Elle l’ignore Olivia, mais elle aime croire que oui.  
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Wolf Baxton
Wolf Baxton
messages : 516
pseudo : shiawase (elle).
id card : jack o’connell bambi eyes (avatar), harley gifs, roro (gifs), beach boys (lyrics).
multicomptes : elea (blake lively), velvet (eva green), henry (jung sung-il).
à contacter : wolf.
triggers : rien, à priori.
warnings : violences, illégalité, langage grossier.
présence : présente.
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âge : trente-et-un ans (7/04).
occupation : il brillait jadis en tant que danseur et cascadeur, aujourd’hui il joue les self-defense instructor, reprenant doucement sa vie en main. missions occasionnelles de bodyguard depuis décembre 23.
statut civil : célibataire, la belle s’est fait la malle à peine la condamnation a-t-elle claquée.
orientation : les femmes, elles auront sa peau. et il l’accepte volontiers.
habitation : petit appart à la déco spartiate au #89 south central.
pronom ig : il.
disponibilités : full. (6/3)
à venir : alisia, nell, kinaï, toi ?

infos rp : Je favorise les rps courts/moyens, j'écris au il, parfois tu, au passé ou au présent. Et pour ce qui est de la fréquence c'est selon disponibilités, no pressure.

en vrac : Wolf aborde des thèmes de violence, prison avec un langage très grossier, à bon entendeur.
   
 
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「 feat. @Olivia Johnson ; 14 janvier 2024 」
tw: langage grossier

Une semaine au ski, y a rien qui va dans cette annonce. Clairement, t’as pas la gueule de l’emploi. Il suffit de voir l’excitation sur les visages par rapport au tien, fermé comme tes lèvres pour se demander ce que tu vas y foutre. Sans doute ce que se dit ton voisin qui a tenté de faire la conversation, une de ces créatures bizarres qui aiment lancer la conversation avec tout le monde, de ceux qui sont sociables et tissent des liens où qu’ils aillent. Ta seule réponse à toi, a été de fermer les yeux, grapiller quelques minutes de sommeil après une énième nuit blanche. Les missions de garde de corps étaient plus nombreuses que prévues, pas que tu t’en plaignais, ça faisait rentrer plus de fric que ton job et t’avais pas à t’abîmer le corps comme dans les combats. Un bon compromis, t’en aurais des choses à dire sur tes clients mais l’argent est une bonne raison de fermer ta gueule. Parfois tu te surprends à penser à avant, comment t’aurais jamais pensé finir babysitter pour des gens riches, comme quoi la vie est pleine surprise et te voici à te croire philosophe.

Le trajet se passe sans plus d’interruption de ton voisin qui a fini par comprendre que t’avais rien à foutre de son impatience à arriver et que c’était sa première fois au ski, il a pu trouver d’autres oreilles plus attentives. Récupérant ton sac, tu te demandes encore ce que tu fous ici, en Octobre tu t’étais inscrit sur une liste en tant que personne fauchée qui pourrait profiter d’une semaine à la neige. On peut remercier ta mère pour ça, bien sûr elle l’a pas présenté comme ça, il y avait moyen de gagner un séjour tout frais payé et ta fierté te fait le voir comme une aumône à un pauvre. T’es là parce que c’est ta mère qui a reçu les résultats et que t’as dit que t’irais. Puis, ça fait un bail que t’as pas eu de vacances, travaillant comme un esclave depuis ta sortie pour profiter à la société que t’es pas totalement un déchet. Vu ta tête à cet instant précis, pas sûr mais tu traînes ton cul jusqu’à l’accueil, te faufilant dans la marée humaine jusqu’à ce qu’on te donne une clé et t’explique tu vas partager ta chambre avec quelqu’un. T’es tenté de répliquer mais tu te rappelles que t’as rien payer et que t’es déjà là, c’est soit tu pionces dehors ou tu rentres, il te reste donc qu’à espérer que ton coloc d’une semaine te laissera tranquille. Suivant les indications, tu finis vers l’ascenseur, ne pensant qu’à la sieste qui t’attend et il te faut donc quelques instants pour réaliser que tu connais la personne qui s’apprête à monter avec toi.

Olivia. T’ouvres les yeux grands de surprise, cette fois bel et bien réveillé. Ça pour une surprise. « Toi aussi visiblement » que tu parviens à articuler quand elle te demande si tu es de ceux venus expérimentés le ski. La surprise ne s’est pas encore barrée, ça fait beaucoup d’inattendu pour toi, plus encore vu la gueule que t’as aujourd’hui. « En espérant qu’il ne tombe pas en panne cette fois » tu t’essaies à une blague alors que les portes se referment devant vous. « Tu vas aussi au second étage ? » tu demandes en la regardant appuyer sur le bouton. Tu réalises Wolf, que vous serez pas loin de l’autre, ça fait beaucoup de coïncidences en si peu de temps et tu sais pas quoi en penser. T’as même pas le temps de t’y pencher que le portes s’ouvrent de nouveau, l’heure de la séparation et ne doutant pas que son mari doit être dans les parages, tu t’empresses de sortir non sans un « bonne journée, on se croisera peut-être ». Conviction fébrile, tu sais que James n’aime pas te savoir dans le coin. Ton sac en main, tu pars à la recherche de ta chambre, les yeux qui se baladent de numéro en numéro avant de s’arrêter devant la bonne porte, tes pieds t’y mènent, suivis par une valise qui roule. Olivia se tient de nouveau à tes côtés. Tu lui offres ton meilleur regard d’incompréhension Wolf, parce que la lumière a du mal à briller à tous les étages. « T’as besoin d’un truc ? »  L’idée qu’elle puisse être ta coloc t’effleure pas l’esprit.

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「 feat. @Wolf Baxton ; 14 janvier 2024 」
tw: langage fleuri

Voir un visage familier dans l’hôtel, ça n’a rien de surprenant. Le départ du bus se faisait d’Oceanside. Par contre, reconnaître le visage de Wolf, ça a le don de mettre Olivia sur les fesses, pour être polie. Depuis cette rencontre hasardeuse dans l’un des ascenseurs du centre commercial, ils ont recommencé à échanger des messages. Pas beaucoup, à certaine période. C’est encore difficile de savoir comment agir avec lui. Olivia, elle est nostalgique de l’époque où tout était très simple entre eux, quand il ne fallait pas réfléchir avant de parler. C’était… naturel. Son ami lui manque, c’est certain. Le revoir, ça a fait remonter les souvenirs à la surface, ceux qu’elle a tenté d’enfouir profondément en elle pour être respectueuse envers James. Également des regrets. Parce que s’il ne faut pas tomber dans le piège des et si, l’être humain aime y aller la tête la première. Et si elle avait été loyale envers Wolf, plutôt qu’envers James, à cette époque ? Et si elle avait annulé ses fiançailles pour écouter son coeur ? Et si elle l’avait choisi lui, plutôt que l’autre ? Tant de questions, et aucune réponse. En chercher ne lui apportera rien de bon. Le mal est fait. Ils sont en ville tous les deux, à présent, à nouveau. Peut-on y voir une énième opportunité ? Olivia n’est pas assez folle pour y croire. Elle sait qu’elle a loupé le coche, le dernier train est parti depuis des années.

« Oui. Même si je me demande encore pourquoi je suis venue. » Façon un peu maladroite d’avouer qu’elle n’est pas la plus douée sur des skis. Mais le ridicule ne tue pas, à ce qu’il paraît. Au pire, elle finira les fesses dans la neige. Tant qu’elle ne se casse pas une jambe. Le reste l’importe peu. À nouveau, les voilà réunis dans un ascenseur. Avec des bagages en plus. Elle espère ne pas y voir une nouvelle tradition, surtout si l’appareil fait également des siennes. Elle ne garde pas un excellent souvenir de la première fois. Certes, ça a conduit à passer du temps avec Wolf, ainsi qu’après, lorsqu’ils ont enfin pu quitter la boîte métallique. Mais Olivia, elle n’a pas trop apprécié l’angoisse d’être enfermée. Elle préfère faire ce genre de choses en étant libre de ses mouvements. « Seigneur, tu vas nous porter la poisse. » Elle rigole, mais elle n’en mène pas large. Si ça devait se reproduire, elle fait la promesse de ne plus prendre d’ascenseur, de toujours se tourner vers les escaliers. « Oui, c’est là que se trouve ma chambre. Toi aussi, si je comprends bien. » Décidément. Se retrouver dans le même groupe pour le séjour, ce n’était pas suffisant. Il fallait également avoir une chambre au même étage. Comme si l’univers avait envie de les rapprocher. Ou bien c’est seulement l’esprit romantique de la brune, celui qui a vu bien trop de comédie romantique, qui analyse la chose de cette façon. Ouf, les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Pas de panne aujourd’hui. De quoi soulager la jeune femme, qui s’empresse d’en sortir. Au cas où. « De même. » lui répond-t-elle, sourire aux lèvres. Ils seront sûrement amenés à se croiser, dans une activité, à la salle de restaurant ou dans le couloir. Ou peut-être même ailleurs. Car étrangement, ils vont dans la même direction. Il n’y a pas qu’une chambre à l’étage, il semble logique que plusieurs membres du groupe y soient. Ce qui l’est moins, c’est de s’arrêter… devant le même numéro de chambre. « Hum… juste d’accéder à ma chambre. » dit-elle, en désignant la porte qui se dresse devant Wolf. Il faut quelques secondes pour émettre une hypothèse, totalement dingue. « C’est… aussi ta chambre ? » Oh gosh, il semblerait bien. « D’accord. » Léger raclement de gorge, pour tenter de chasser le malaise qui s’installe. Ce n’est rien. Pas de quoi paniquer. Bon, aller dire ça à son myocarde qui prend un malin plaisir à débuter une rumba dans sa poitrine. « On va être colocs pendant une semaine, du coup. » Elle se force à afficher un sourire, Olivia. Parce qu’elle ne sait pas comment accueillir cette nouvelle. D’un côté, elle est heureuse de pouvoir passer du temps avec Wolf, autrement que par écrans interposés. Mais de l’autre, il y a encore cette sensation de marcher sur des œufs, d’éviter les sujets trop sérieux alors… une semaine l’un avec l’autre, du matin au soir… elle a peur de la gêne qui pourrait s’installer assez vite. Et comme si ça ne suffisait pas. « Oh… et on va partager le même lit, visiblement. » Une constatation qui se fait, au moment d’entrer dans la chambre, lorsque son regard se pose sur l’unique lit de la pièce. À croire que c’était destiné à un couple, et non deux personnes bien distinctes. Okay. Là encore, pas de quoi paniquer. Ce ne serait pas la première fois qu’ils partagent le même lit. Ce sera une soirée pyjama, qui durera une semaine.
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Wolf Baxton
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「 feat. @Olivia Johnson ; 14 janvier 2024 」
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T’avais pensé que tu croiserais des visages familiers, forcément, le bus est parti d’Oceanside mais tu t’étais préparé à tous les ignorer, à quelques exceptions près. Tu comptais sur ta gueule de connard pour les mettre en fuite et s’ils ont prévu d’insister, tu ferais ce que tu sais faire de mieux : les ignorer. Aussi simplement, réputation de con qui te court après et ça te va, au moins, on te fout la paix. L’animal sauvage que t’es n’a envie que d’une chose, de la tranquillité, surtout en vacances. Du coup, ça, c’est avant que le destin ne décide de s’en mêler avec son humour de merde puisque c’est sur Olivia que tu tombes et avec Olivia, t’es différent Wolf, elle est rangée dans la boîte des exceptions et tes traits s’adoucissent. Autant que possible avec la fatigue que tu te traines. Et puis, faudrait pas que t’y accordes plus d’importance qu’il y en a, après tout, il n’y a rien d’étonnant à croiser quelqu’un d’Oceanside, que tu te répètes alors que son parfum remplit l’ascenseur. Tu remets à plus tard ta remarque sur le fait que vos chemins semblent se croiser à chaque fois que tu prends l’ascenseur. Tu décides de te concentrer sur l’instant présent, cet échange succinct que tu ponctues ci et là d’un petit sourire devant sa réaction sur une possible panne. Quelques hochements de tête pour confirmer que t’es toi aussi au second étage ainsi qu’à sa réponse de vous croiser durant cette semaine, forcément.

Une sieste de prévue mais certainement pas qu’Olivia s’arrête devant la même chambre que toi Wolf, et il te faut des secondes pour piger, des longues secondes pour piger que le coloc que t’appréhendais est une coloc… et c’est Olivia. T’as une expression de con sur le visage Wolf, de con qui comprend que dalle à ce qui se passe. « Coloc ? » tu demandes quand même comme un débile, même si Olivia t’as déjà mâché le travail en te présentant la conclusion. Il faut encore du temps pour que ça trouve sens dans ton cerveau, qui a toujours fonctionné à son rythme. Finalement, la lumière brille à tous les étages quand vous vous retrouvez tous les deux à l’intérieur, face à un lit. Le destin est vraiment en train de se foutre de ta gueule. Tu passes une main dans tes cheveux en poussant un long soupir. « On peut toujours retourner à l’accueil pour demander le changement » tu proposes alors, la gène d’Olivia fait écho à la tienne, car c’était vraiment pas prévu au programme ça. Soudain t’as une réalisation « James doit être dans l’hôtel non ? Je peux échanger ma place avec lui » il est jamais loin d’Olivia James et vaudrait mieux éviter qu’il se fasse des films sur sa femme en compagnie de celui-là même qu’il ne pouvait pas voir en peinture. « Ca évitera qu’il s’imagine des trucs et des disputes inutiles tu penses pas ? » Une soirée bowling passe, mais une semaine à partage une chambre ? Même s’il y a un canapé compact dans lequel tu peux te recroqueviller avec un peu d’effort.


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Elle s’attendait à quelques surprises durant ce séjour. La magie des vacances. D’autant que d’ici moins d’une semaine, ce sera son anniversaire à Olivia. Trente-et-un ans. Le premier anniversaire célébré en qualité de femme divorcée, femme célibataire, libre comme l’air dans ses choix et ses fréquentations. Mais certainement pas de partager sa chambre avec Wolf. C’est une surprise. Une grosse surprise. Est-ce qu’elle ressent de la déception ? Du tout. Elle est plutôt heureuse de partager son intimité avec une personne de confiance, il l’était à une époque en tout cas, plutôt qu’un vulgaire inconnu. Cependant, la crainte d'un quelconque malaise est bien là, omniprésente dans son esprit, surtout après les différents échanges qu’ils ont eu. Deux personnes qui ne savent pas sur quel pied danser. À marcher sur des œufs pour éviter le drame. C’est épuisant à la longue, et ce n’est certainement pas ce qu’elle désire pour les prochains jours.

Comme si ce n’était pas suffisant d’être dans la même chambre, il s’avère que les deux anciens amis vont devoir partager le même lit. Probablement un couac dans l’administration et la répartition des chambres, ce serait étrange d’imposer à deux inconnus de partager la même couche. Le hasard fait bien les choses, ce n’est pas la première fois que Wolf et Olivia se retrouvent dans cette situation. Sauf qu’à l’époque, ils étaient bien plus jeunes, et cette configuration était de leur ressort. Bien. C’est le Baxton qui propose en premier de se rendre à l’accueil de l’hôtel, pour faire part de cette erreur. Olivia réfléchit. Il est vrai que ce serait plus judicieux d’en informer quelqu’un, afin que chacun puisse avoir son espace pour dormir. Il y a certainement d’autres chambres de libre à l’étage, ou dans l’hôtel. Une chambre avec deux lits bien distincts. Tandis que sa pensée se fait, le trentenaire reprend la parole, et évoque… James. Aussitôt, la jeune femme se tend, se crispe. Simple évocation qui a l’effet d’un courant électrique. Elle préfère ne plus entendre parler de cet homme. Mais en même temps, elle se rend compte d’une énorme bavure : elle n’a pas mentionné son divorce à Wolf. Il pense qu’elle est toujours mariée, et qu’il est dans les parages, près à rejoindre Olivia avec ses bagages. « Hum… en fait… » qu’elle commence, bafouillant à moitié, ne sachant trop quels mots choisir. L’information est simple pourtant. Ce sont les détails autour qui risquent d’être plus délicats. « James n’est pas là. » C’est un bon début, Olivia. Il faut la suite maintenant. Pourquoi est-ce si difficile de l’avouer ? Oh, la honte. S’être faite avoir par un homme, et en avoir payé le prix il y a presque un an, sans oublier toutes les scènes précédentes. « Et il ne viendra pas. Parce que nous ne sommes plus ensemble. Nous avons divorcé. » Voilà. C’est dit. Et comme si les mots n’étaient pas suffisants, Olivia ne manque pas de lever sa main gauche, dos en direction de Wolf, pour lui montrer l’absence d’alliance à son doigt. Tout ça, avec un petit sourire sur les lèvres. C’est étrange, elle est presque soulagée de dire ça à voix haute, encore plus à Wolf. De lui apprendre qu’elle est célibataire.
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De surprise en surprise pour ta gueule Wolf, d’abord vos chemins qui se croisent de manière inopinée, dans l’ascenseur, forcément. Ensuite le même étage et puis la même chambre. Pas étonnant que tu crois que le destin essaie de t’envoyer un message, mais tu l’interprètes comme du foutage de gueule. Il a jamais été de ton côté ce con, il a jamais rien fait pour te faciliter la vie. Une fois encore puisque ta route n’a de cesse de croiser celle qui te rappelle à tout ce que t’as perdu. En commençant par elle, elle qui te donnait l’impression de pouvoir tout réaliser. T’avais fini par faire la paix avec ça Wolf, des rendez-vous manqués t’en as eu, à force la condition d’humain l’éclipse de ta mémoire et t’as avancé, Baxton, brinquebalant mais t’as avancé, tant bien que mal. jusqu’à ce qu’on vienne remuer le couteau dans la plaie en pavanant cet être qui te reste hors d’atteinte.

Puis les confidences qui s’échappent de ses lèvres viennent secouer tes convictions, violemment. Vague déferlante qui te laisse halètent, ou presque. Les prunelles qui la contemplent sans discontinuer, le cœur battant à tout rompre alors les mots qui se frayent un chemin jusqu’à toi, trouvant doucement sens dans ton esprit. « Oh » c’est tout ce que tu parviens à murmurer, ne sachant quoi ajouter de plus. Des émotions vivent qui t’assaillent de toute part, brutales et dissonantes. De l’incompréhension au départ, dans laquelle s’emboîte une certaine inquiétude derrière le voile de la compassion. Pourtant, au fond tapis dans les ténèbres un zeste de satisfaction mesquine à la vue de son annulaire dénudé. « Je suis désolé » politesse aux lippes pour une absence de sincérité mais t’as assez jugeote pour le garder pour toi ça. « Ça va toi ? » tu demandes, bien que t’as la certitude qu’elle est mieux sans lui, tu sais qu’elle l’aimait suffisamment pour t’éjecter de sa vie. Curiosité attisée sur un détail, qui en a été à l’origine de cette séparation  « qu’est-ce qui s’est passé ? » la bouche plus rapide que la raison, recherche d’informations amorcée et tu réalises que t’as peut-être été insensible Wolf, alors t’enchaînes avec plus de tact « ´fin t’es pas obligée d’en parler, ça me regarde pas au final » ça te regarde plus Wolf, faudra t’y faire.


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Séjour à peine commencé, que la brune se sent déjà éreintée. Le trajet en bus y est certainement pour quelque chose, ce n’est pas le moyen de locomotion le plus reposant. Il y a la proximité avec les autres passagers, les secousses de l’engin, un brouhaha incessant. Sens agressés de toutes parts. Énergie aspirée jusqu’à la dernière goutte. Si elle aspirait un peu de calme avec l’arrivée à l’hôtel, la découverte des chambres, il n’en est rien pour la douce Olivia. Elle va de découvertes en découvertes. La présence de Wolf dans l’hôtel. Au même étage. Dans la même chambre. Dans le même lit. Ça fait beaucoup a assimilé, tout ça en l’espace de quelques minutes à peine. Prise dans ce tourbillon dont elle ne peut échapper, la Johnson se retrouve dans le train des confessions, sans le vouloir. James n’est plus. Non, il n’est pas mort. Bien que cette nouvelle ferait plaisir à plusieurs personnes, à commencer par Robyn. L’homme n’est juste plus dans le tableau qui illustre la vie d’Olivia. Il est dorénavant son ex époux. Une personne avec qui elle n’a plus le moindre contact, depuis le jour où le divorce a été prononcé. Ce qui n’est pas pour lui déplaire. Bien au contraire. Elle respire à nouveau depuis qu’elle n’est plus officiellement liée à cet homme. Bon débarras.

« Vraiment ? » Il y a une once d’amusement dans la voix de la petite brune, alors qu’elle baisse la main. La position de princesse qui salue la foule, trop peu pour elle. Désolé. Elle a un doute sur la véracité des propos du Baxton. Sans pousser sa pensée aussi loin dans l’histoire, lorsqu’il y avait cette attirance entre eux, Olivia sait que Wolf n’a jamais porté James dans son cœur. Elle aimerait dire qu’il avait, à l’époque, un sixième sens, mais ça devait certainement n’être qu’une histoire de coqs. En tout cas, ça a le mérite de décrocher un sourire à Olivia, qui retrouve peu à peu un rythme cardiaque régulier. « Oui, je vais bien. Ça fait déjà quelques mois que le divorce a été prononcé. Et presque un an que nous sommes séparés. » Dans un mois, précisément. Douce ironie. La fin d’une histoire le soir de la Saint Valentin. Le jour où l’on célèbre l’amour, les couples, les engagements. Pour Olivia et son compagnon, ça a signé la fin d’une relation de plusieurs années. Acceptant doucement l’idée de partager la même chambre que Wolf pour les prochains jours, la jeune femme se décide à retirer son manteau. « Hum… » Evidemment. Impossible d’échapper à la question du pourquoi. Un divorce, ça ne vient pas du jour au lendemain. On ne se réveille pas un beau matin, avec l’idée d’annoncer à son mari que c’est terminé. Comme pour une relation, il y a une raison à cette décision. La jeune femme pose son manteau sur le dossier d’un fauteuil, jaugeant le poids de sa réponse. Elle pourrait éviter la question, broder la réponse. Mais dans quel intérêt ? Il n’est plus là. Et puis, à quoi bon le protéger. « Il… cachait bien son jeu. » commence-t-elle, hésitante. Elle craint un peu la réaction de Wolf. C’est pour ça qu’elle gagne du temps, qu’elle répond très lentement. Mais pour apporter la dernière pièce du puzzle, Olivia trouve le courage de se retourner, et d’affronter le regard du Baxton pour avouer. « Ce n’était pas un homme bien. » dit-elle finalement, en espérant qu’il puisse lire entre les lignes. Qu’il puisse comprendre le sous-entendu, pour ne pas devoir dire clairement qu’elle a été l’épouse d’un homme jaloux, paranoïaque, et violent.
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occupation : il brillait jadis en tant que danseur et cascadeur, aujourd’hui il joue les self-defense instructor, reprenant doucement sa vie en main. missions occasionnelles de bodyguard depuis décembre 23.
statut civil : célibataire, la belle s’est fait la malle à peine la condamnation a-t-elle claquée.
orientation : les femmes, elles auront sa peau. et il l’accepte volontiers.
habitation : petit appart à la déco spartiate au #89 south central.
pronom ig : il.
disponibilités : full. (6/3)
à venir : alisia, nell, kinaï, toi ?

infos rp : Je favorise les rps courts/moyens, j'écris au il, parfois tu, au passé ou au présent. Et pour ce qui est de la fréquence c'est selon disponibilités, no pressure.

en vrac : Wolf aborde des thèmes de violence, prison avec un langage très grossier, à bon entendeur.
   
 
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「 feat. @Olivia Johnson ; 14 janvier 2024 」
tw: langage grossier

vraiment ? qu’elle demande et un sourire apparaît sur tes lèvres Wolf, à l’image de celui qu’elle arbore. Tous deux amusés par ta politesse en laquelle aucun de vous ne croit. T’as jamais pu l’encadrer les James et tu t’en es jamais caché, aucune raison valable à fournir si ce n’est la sensation de perdre ton amie à l’époque et lui, pas trop con, a capté les regards que tu posais sur Olivia. Course effrénée l’un après l’autre, lorsque tu t’es senti prêt à sauter le pas, il était trop tard. James l’avait emportée, interdisant tout contact et Olivia, elle, a accepté. T’es un peu amer sur ce point Wolf, indigestion qui se poursuit des années plus tard mais t’as avancé, comprenant qu’elle a fait son choix, la brune. Et visiblement, ce n’était pas toi.

« Un an, wow », décidément la surprise est de taille comme en témoigne ton visage. Cette journée n’en finit pas de te surprendre. Tu notes l’ironie du timing qui correspond à quelques semaines d’intervalle avec ta sortie de taule. Liberté retrouvée pour tous les deux, tu sais plus quoi penser du destin à ce stade, se foutre de ta gueule ou orchestrer quelque chose qui aurait du se passer des années plus tôt ?  Voilà que tu te mets à considérer ta vie comme un de ces téléfilms à l’eau de rose dont la brune raffolait. Bien sûr, maintenant que les confessions sont lancées, t’as qu’une envie c’est d’en savoir plus Wolf, t’as beau avoir affirmé que ça te regardait pas, t’en restes pas moins intéressé par les détails. Au fond, t’aimerais que ça te concerne encore Wolf, malgré les années.

Tu patientes alors, prunelles posées sur la brune, ne perdant rien de ses gestes. Tu captes son hésitation, tu te demandes si c’est le fait de se confier ou la raison qui est l’origine de sa tergiversation. De longues s’égrènent et la tension grimpe, palpable, tu retiens presque ton souffle Wolf, d’anticipation. Et puis le couperet tombe. « C’est pas ce que je pense quand même ? » mâchoire contractée d’une colère sourde qui s’attise lentement. Pour avoir grandi avec un homme similaire à la maison, ton corps est assiéger par des sensations d’une autre époque. « Pourquoi tu m’as pas appelé Liv ? » surnom d’antan qui retrouve sa place entre tes lippes, alors ton front se plisse dans ce mélange d’affliction et d’irritation. « Je t’ai dit que tu pouvais compter sur moi en toute circonstance » Face à face avec une promesse non tenue, tu te sens le petit garçon incapable de faire quoique ce soit pour ta mère. Tu te pinces l’arête du nez, tu réalises que t’es en train de te comporter comme un sale con Wolf. « Désolé, c’était con de ma part » il s’excuse de temps en temps l’ancien taulard, auprès des rares exceptions cependant. « J’espère au moins depuis il te fout la paix » ce genre d’enfoirés abandonnent rarement, t’en sais quelque chose pour les avoir côtoyés de près.


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「 feat. @Wolf Baxton ; 14 janvier 2024 」
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Presque un an, déjà. Olivia a dû mal à le croire, n’en prend conscience qu’en prononçant les mots à haute voix. Il n’y a rien d’étonnant. Cela fait peut-être un an qu’elle a pris la décision de quitter James, ça fait beaucoup moins de temps qu’ils sont officiellement reconnus comme séparés. Devant la loi. Un divorce qui a traîné en longueur, il ne faut pas chercher très loin le coupable dans cette histoire. En fait, ça aurait pu être bien plus rapide si Olivia avait dit amen à toutes les exigences de son ex époux. Mais grâce au soutien inconditionnel de Robyn, elle s’est accrochée, la brune. Elle n’a jamais cédé, jusqu’à obtenir gain de cause. Parce que c’est une victime dans l’histoire, pas la méchante. Elle méritait d’avoir quelque chose. Elle s’est battue pour garder la villa. Non pas pour une question d’argent, mais parce qu’elle a tout fait à l’intérieur. Elle est la petite main qui a rendu les lieux agréables, accueillants. Pas lui. C’est assez bête, quand on y pense, étant donné qu’elle se fatigue à tout redécorer à présent, pour effacer la présence de James. La contradiction humaine.

Pas franchement à l’aise dans cette discussion, Olivia s’efforce tout de même à la garder ouverte. Elle n’a jamais aimé les interrogatoires, surtout quand cela concerne sa vie, mais elle rassemble son courage la petite brune, et elle avoue à demi-mot les raisons qui l’ont poussé à demander le divorce. Violences conjugales. Les mots qui font peur. Même dans un commissariat de police, en fin de compte. C’est peut-être pour ça qu’elle n’a jamais porté plainte, Olivia. Car elle savait d’avance que ses mots n’iraient pas plus loin qu’une plainte. Heureusement, la première fois, Robyn était là. Petit ange gardien, qui ne l’a plus jamais quitté. Qui était là ce fameux soir, pour venir la récupérer, et l’éloigner de lui.
Courage de presque avouer, mais pas assez pour confirmer la pensée de Wolf. Elle le connaît. Elle sait que son raisonnement doit être juste. Alors, elle acquiesce. À défaut de la parole, il y a le geste. Elle se sent honteuse, Olivia. Encore plus quand elle voit le Baxton s’énerver. Du moins, s’agacer. Elle ne sait plus où se mettre, aimerait pouvoir se glisser dans un trou de souris. Là, maintenant. Aucun mot ne parvient à sortir de sa bouche, elle reste silencieuse. Interdite. Le cœur qui bat à toute allure dans sa poitrine, près à s’échapper.
Un silence qui permet au brun de se reprendre, de se calmer de lui-même. Elle ne lui en veut pas, elle sait qu’il a raison. Que d’une façon ou d’une autre, elle a déconné la Jonhson. Mais ce n’est pas simple de reconnaître ses torts, quand ils nous font face. « O-oui. Il n’a jamais essayé de me recontacter. » Une chance pour elle. Ça n’a pas été simple de s’émanciper, de reprendre le contrôle de sa vie, de faire les choses par envie sans se demander au préalable quelle sera la réaction de James. Pourtant, une crainte persiste. Celle de le croiser par hasard, en ville, à une intersection.
« J-je… je suis désolée. Mais tu voulais que je fasse quoi ? Que je t’appelle du jour au lendemain pour te dire “mon mari vient d’essayer de m’étrangler, tu peux venir me chercher ?” J’suis sûre que tu as changé de numéro depuis l’temps. » Les mots ont dépassé le fond de sa pensée. Élan d’honnêteté, qu’elle regrette aussitôt. C’était méchant. « Pardon. J-je n’aurais pas dû dire ça. » Elle place ses mains sur son visage, avant de glisser ses doigts dans ses cheveux. « C’est juste que… c’est moi qui ai coupé les ponts. À cause de lui. Ce que je regrette affreusement. Mais ça ne justifiait pas de revenir vers toi. Tu méritais mieux que ça, Wolf. Tu mérites mieux. » Tressaillement dans la voix, émotion qui vient prendre par surprise la jeune femme. La gorge qui se resserre lentement, laissant peu d’espace pour faire passer l’air, ce qui entraîne un voile brillant dans ses yeux. Don’t cry, please.
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pseudo : shiawase (elle).
id card : jack o’connell bambi eyes (avatar), harley gifs, roro (gifs), beach boys (lyrics).
multicomptes : elea (blake lively), velvet (eva green), henry (jung sung-il).
à contacter : wolf.
triggers : rien, à priori.
warnings : violences, illégalité, langage grossier.
présence : présente.
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Les mots qui commencent doucement à trouver un sens dans ton esprit, putain, Olivia et James c’est de l’histoire ancienne. T’as du mal à garder sous contrôle la joie qui s’infiltre avant d’être libérée comme une traînée de poudre. Difficulté à la garder sous contrôle alors que le démon dans les ténèbres te murmure un peut-être que. Peut-être que quoi ? T’as même pas envie que l’idée se matérialise et heureusement, bientôt t’es occupé à penser à autre chose. Sur la raison de cette séparation. Et putain, tu prends une claque monumentale dans la gueule Wolf. T’es ramené à des années plus tôt, quand ton cul trainait encore dans la maison familiale et voilà ta tête envahie par les scènes venues d’un autre temps, celles que t’avais cru oublier. Celles-là même qui t’ont poussé à t’abîmer les poings contre les murs de rage, d’incompétence, d’impuissance. Encore aujourd’hui quand tu te rends compte que Livia s’y est frottée, son visage et celui de ta mère qui se superposent. Tes lèvres qui sont beaucoup plus rapides que ta réflexion, alors que la colère grimpe doucement, croissance régulière qui devient exponentielle quand la scène qu’elle mentionne se joue dans ta tête, avec le réalisme de ton enfance. « Putain Liv » Marmonnement qui t’échappe encore, parce que tu sais pas quoi faire de la tempête qui gronde. Putain d’absence, putain d’absence, putain d’enfoiré. « Liv… » un murmure cette fois, brisé de la voir dans cet état, de réaliser ce que t’as manqué. « J’t’ai dit que j’étais là, toujours. Je t’aurais jamais claqué la porte au nez » tu sais que c’est pas le moment Wolf, c’est pas ce dont elle a besoin, pourtant la frustration est présente. T’as du mal à accepter ce que vous êtes devenus et puis il y a ce ressentiment mal placé qu’elle ait oublié cette promesse faite des années plus tôt, mais surtout les actions qui l’ont accompagnée. Con de Wolf qui ramène tout à ta gueule, un soupir pour faire redescendre la pression et t’attires son corps contre le tien, l’emprisonnant dans tes bras. « Hey, ca va aller » tu t’essaies au réconfort, habitude perdue alors c’est bancal, bien qu’empli d’une affection retrouvée, pas si loin ces émotions que son départ était censé emporter avec lui. « Pleure si t’en ressens le besoin » t’as appris qu’il vaut mieux exprimer tout ce qu’on a à sortir « je suis avec toi » à défaut d’avoir les bons mots, tu mises sur ta présence pour montrer ton soutien, Wolf, une présence solide et bienveillante.

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Début de séjour qui ne ressemble en rien aux souhaits de la jeune femme. Elle avait l’espoir de décompresser, de savourer ces vacances bien méritées pour se ressourcer ailleurs, loin d’Oceanside et des souvenirs - parfois amers - qui accompagnent cette ville, pourtant si belle. Une semaine entière pour oublier, prendre du temps pour elle, et respirer, tout simplement. Alors, peut-être que tout ceci est nécessaire pour parvenir à ce but. Elle ne le voit pas pour le moment, à cause de la douleur qui l’assaille, de la culpabilité, et tant d’autres sentiments qui la frappent de plein fouet, comme une mer déchaînée. Mais quand viendra le temps de prendre du recul, de faire une analyse de la situation, la Johnson pourra comprendre que ce moment difficile n’est qu’un pas vers la liberté. Un moyen de se libérer du passé, de confier tout ce qu’elle n’a pas pu dire, qui pèse sur son cœur, sur ses épaules. Instants de souffrance pour atteindre la paix. Pour renaître.

Voeu qui pour l’instant se rapproche de l’oasis que l’on voit au milieu d’un désert, mirage cruel formé par la chaleur et l’esprit. Les mots, Olivia les regrette à peine ont-ils franchi la barrière de ses lèvres. Elle se sent cruelle, injuste envers Wolf. Un comportement qui ne lui ressemble pas. Très vite, elle se reprend, lui demande pardon pour ce qu’elle vient de faire. Les mots ont dépassé sa pensée, sont sortis sans qu’elle ne puisse réfléchir au préalable. Un élan de franchise, de spontanéité. Voilà pourquoi elle se contrôle, la brune. Pourquoi elle préfère son côté réservé à ceux qui parlent trop vite. Il lui laisse le temps d’analyser, d’aviser. « Tu aurais pu changer d’avis, après coup. » Il aurait été dans son droit, et Olivia, elle ne l’aurait pas blâmé pour ça. C’est l’hypothèse retenue dans son esprit. Elle pensait qu’après son comportement, après qu’elle ait choisi délibérément James, le choix de sûreté, plutôt que lui, le choix du risque, le Baxton était si en colère (et probablement déçu) qu’il ne voulait plus entendre parler de la petite brune, encore moins lui adresser la parole. Une pensée à tort, elle s’en rend compte aujourd’hui. Ainsi est Olivia. À croire à tort. À envisager le pire. À tirer les mauvaises conclusions. Heureusement, il est là pour mettre un peu d’ordre dans sa petite tête un peu trop remplie parfois. D’un geste, elle se retrouve en sûreté, blottie dans ses bras. Un endroit où elle a toujours aimé être. Parce que même si elle se sent petite dans ses bras, chétive et fragile, elle se sent en confiance. Elle sait que rien ne pourra l’atteindre. Tel un bouclier la protégeant des attaques extérieures. Qu’elles soient réelles, ou non.
Un rire. Presque nerveux. C’est ce qu’elle laisse entendre, bien qu’il reste discret, lorsqu’il lui donne la permission de pleurer. Il y a ces mots que l’on prononce, et qui étrangement, ont l’effet inverse de celui recherché. Enfin, en l'occurrence pour Olivia, c’est bizarre. Il y a bien des larmes qui coulent sur ses joues, mais également un rire dans la voix. Une preuve qu’elle a un petit grain. « Tant que tu ne me fais pas un pat pat sur la tête après. » C’est bancal tout ça, et c’est probablement ce qui a déclenché son rire nerveux. Bien que cette scène ne soit pas inédite entre eux, il s’est passé tant d’années, un laps de temps si long que cela rend la scène étrange. Aussi chancelante que dans l’ascenseur. La désagréable impression de marcher sur ses œufs, ou d’avancer à pas de loup pour éviter les mines disséminées dans les champs. « Je suis désolée… je sais que je n’ai pas fait ce qu’il fallait mais… je crois que personne n’a le mode d’emploi, la marche à suivre dans ce genre de situations… » lui dit-elle, toujours dans ses bras. Olivia, elle a eu de la chance. Elle a pu compter sur l’aide de Robyn, qui était déjà dans son entourage. Dans le cas contraire, la brune n’aurait eu personne à contacter ce jour-là, le soir de la Saint Valentin. Elle n’aurait pas pu compter sur la force mentale de la Kaplan. Parce que, c’est bien grâce à elle que la Johnson a pu se sortir de cette situation, avoir le courage de formuler un divorce, et d’aller au bout de celui-ci. Alors, même s’il y a eu de nombreux couacs, et des erreurs de parcours, tout ce qu’il faut retenir maintenant, c’est qu’elle va bien. Elle est hors de danger (normalement). « Il n’est plus là. » murmure-t-elle, aussi bien pour Wolf que pour elle-même. Car le doute persiste dans son esprit. La crainte de le voir surgir, n’importe où. Chez elle, à son travail, dans son café préféré. Nombreuses sont les fois où son esprit lui a joué des tours, où elle a eu l’illusion de le voir dans la rue, avant de cligner plusieurs fois des yeux, le cœur battant, et constater que c’était un inconnu innocent. « Et je n’ai pas envie de demander une autre chambre pour cette semaine. » avoue-t-elle, alors que son myocarde s’emballe à ces mots, relevant la tête pour chercher le regard du Baxon.
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Ouais peut-être que t’aurais changé d’avis Wolf, t’avais pas compris sa décision, de le choisir lui plutôt que toi. Quand t’avais enfin été prêt à sauter le pas, t’avais enfin pigé que c’était elle et personne d’autre, pas pour elle. Tu t’étais dit que l’amitié ferait l’affaire, par défaut, mais ça aussi, elle te l’a enlevé. T’avais pas pigé qu’elle piétine toutes ces années et t’as jamais été du genre à dissimuler ta colère, alors ouais, ça fait sens qu’elle ait cru que t’ouvrirais jamais la porte que t’avais violemment claquée ce jour-là. Tu comprends, mais de l’autre tu peux pas t’empêcher de penser qu’elle te connait si peu, t’as toujours été grande gueule, une rancune versatile selon les personnes et Olivia appartenait aux prisés, ceux qui obtiendraient toujours une nouvelle chance. « Enregistre bien cette fois, je serai toujours là si t’as besoin » tu réitères alors ta promesse, un ton sérieux pour donner de l’importance à tes paroles. Pas un homme d’émotions, mais les actions ça te connait. Preuve faite que ton réconfort est bancal puisque la brune éclate de rire dans tes bras et tu sens aussi quelques choses d’humide, de quoi te faire perdre tes moyens. Tu te demandes si tu dois faire plus et si oui quoi, alors tu t’essaies à accentuer la présence de tes bras autour de son corps. « T’excuse pas, t’as fait de ton mieux et t’as réussi à te sortir de là » paroles de consolation sincères, car t’es bien placé pour savoir à quel point que ça peut être difficile, voire impossible puisque ta mère y est encore, des années plus tard. Il a suffi d’une attaque cérébrale pour lui rendre un semblant de liberté. Tu te rappelles à l’ordre Wolf, y penser suffit de te foutre en rogne et c’est pas le moment. « En effet, il n’est plus là » tu répètes d’une voix calme et posée, apportant plus de confirmation encore à ce qu’elle vient de dire. « Et puis s’il revient, tu peux toujours m’appeler » tu rajoutes avec la même assurance, histoire qu’elle pige qu’elle n’est pas seule. Et ça te donne l’impression d’être quelqu’un de bien Wolf, de te racheter une conduite après des années de conneries. Elle a toujours eu cet effet Olivia, te faire croire que t’en valais la peine. Par contre, t’as pas anticipé les mots qui s’échappent de la bouche d’Olivia et tes prunelles qui rencontrent les siennes te déstabilisent. Tu lâches un « ok » comme un con Wolf, rien de mieux en magasin à lui offrir. « On peut faire ça ouais » souvenirs d’un temps lointain où l’innocence pouvait être invoquée. « On peut demander de passer en deux lits simples » une façon pour toi de te préserver Baxton, vous n’êtes plus des gosses et surtout t’es loin d’être gay. Tu comprends qu’elle est vulnérable et vu que t’essaies d’être un mec bien pour la brune, tu veux éviter de prendre des risques inutiles. « On commence à déballer ou tu préfères mes bras ? » humour dansant sur les lippes en un sourire en coin.

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C’est imprimé dans son esprit, gravé dans le marbre. Cette fois, la petite brune a compris. Peu importe la situation, peu importe l’état de leur relation, Olivia peut - et pourra toujours - se tourner vers Wolf, pour lui demander son aide, un conseil, n’importe quoi.
Elle ne va pas oublier. Plus oublier.
Ou pas. On ne sait de quoi sera fait demain. Et, on n’est jamais à l’abri d’un trou de mémoire, d’un moment d’égarement. Ou, pour Olivia, d’un instant de doute et un fort désir de ne pas déranger autrui, quand il y a une possibilité - même faible - de se débrouiller comme une grande. Une impression qu’elle n’a pas, à cet instant, dans les bras du Baxton. Elle se sent plutôt comme une petite fille qui a besoin d’être consolée, protégée. Un peu comme la toute première fois qu’il lui a adressé la parole, alors que des garçons la chahutaient légèrement dans la cour de récréation.
Faut-il faire un parallèle avec ce souvenir, le transposer au présent, et y voir comme le point de départ d’une nouvelle relation ? Elle aimerait bien, Olivia. Effacer les dernières années, recommencer depuis le début, et ne pas faire les mêmes erreurs. Quoique, elle n’est pas certaine de vouloir revivre les montagnes russes émotionnelles qu’elle a vécu avec Wolf, lorsque la vie leur a imposé ce jeu d’attrape-moi si tu peux, à ne jamais être libres au même moment, comme un rendez-vous manqué à chaque fois. Non, à choisir, elle aimerait pouvoir revenir au dernier instant, celui avant que tout bascule, et qu’une petite voix lui souffle que James n’est pas aussi parfait qu’il en a l’air, que lui dire oui pour la vie, c’est dire oui à des années de torture psychologique. Ainsi, elle aurait pu choisir le risque plutôt que la sûreté.
Le choisir lui.
C’est probablement trop tard, à présent.
Oui, elle a réussi à s’en sortir. C’est difficile à le croire, même pour elle qui était aux premières loges, actrice de ces événements. Difficile à croire, car même sans le vouloir, on peut aisément entendre le récit d’histoires similaires, avec une fin bien plus tragique. Olivia, elle s’en est plutôt bien sortie. Grâce à son entourage, notamment. Il faut croire que James n’avait pas réussi à l’isoler totalement des siens. « Je ne l’espère pas, mais s’il revient, tu peux compter sur moi pour te mettre au courant. Tant que tu me promets de ne rien faire qui puisse te conduire en prison. » Être défendue, c’est une chose qui ferait chavirer le cœur de la petite Olivia, si fleur bleue, amoureuse du romantisme. Mais ce qu’elle ne voudrait pas, c’est être responsable de sa mise en détention. Une pensée sur l’instant, sans même savoir qu’il a déjà fait un détour par la case prison, pour la raison qu’elle vient d’évoquer. C’est d’ailleurs peut-être pas si mal qu’elle l’ignore, pour l’instant. Là, elle a juste envie de mettre ça derrière elle, de dissimuler cette histoire sous le tapis, pour profiter de ces quelques jours loin d’Oceanside. Ce doit être faisable, non ? S’octroyer une parenthèse pour se déconnecter de la réalité, et juste… profiter. Elle ne croit pas totalement au hasard, la Johnson. Elle serait plutôt à penser que le destin a un plan, et qu’il faut le suivre aveuglément, sans chercher à découvrir lequel. Mais s’il a décidé de mettre Wolf et Olivia sur le même séjour, dans la même chambre… pourquoi chercher à modifier ça ? « Tu n’as pas intérêt à faire ça. » lui dit-elle, en fronçant les sourcils pour se montrer menaçante, et sévère. Enfin, c’est une chose de le vouloir. C’en est une autre d’y parvenir. Olivia, lorsqu’elle veut se montrer dure, ça ressemble plutôt au lionceau qui pense rugir, mais qui est plus proche du miaulement qu’autre chose. C’est l’intention qui compte, hein. Et là, elle n’a pas envie qu’il demande un changement pour la chambre. Pourquoi ? Elle l’ignore, mais c’est comme ça. C’est probablement idiot, et risqué. Non, pourquoi risqué ? C’est trop tard tout ça, elle a loupé le coche. Alors il n’y a aucun problème à partager le même lit pendant quelques jours. Il est bien assez grand pour avoir chacun son côté. « Les deux ? » Ce serait l’idéal, pouvoir savourer ces retrouvailles physiques tout en s'adonnant aux tâches pénibles mais obligatoires lorsqu’on arrive quelque part. Le hic, c’est que ça risque d’être handicapant, et pas vraiment efficace, à moins de vouloir s’y coller pendant des heures. Alors, à contrecoeur, elle s’extirpe des bras du Baxton, lui soufflant un petit merci, sans pour autant expliquer pourquoi. Ça semble évident pour elle, c’est un remerciement global. « Bon bah… allons-y. » dit-elle, avant de s’approcher de ses propres valises, pour commencer à déballer ses affaires.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce séjour commence de façon surprenante.
Et maintenant, Olivia a bien hâte de découvrir la suite de l’histoire….
… au prochain épisode.


the end.  star
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