if only it was true (seojun)

tw: mention de deuil

Repartir à zéro dans une autre ville était étrange mais nécessaire pour faire son deuil. Laisser presque tout derrière elle hormis des souvenirs n’était pas une chose facile à faire, c’était un peu comme dire adieu à sa mère une nouvelle fois. Mais elle savait que c’était nécessaire, pour avancer. Parce qu’elle ne pouvait pas passer sa vie la tête dans le sable en se plongeant dans ses études et en ignorant tout autour d’elle. Ce n’était pas vivable et elle le savait, acceptant finalement de rejoindre son père à Oceanside. Mais ça ne voulait pas dire qu’elle appréciait pour autant de voyager. Surtout à l’approche des fêtes comme ça. Et Parker n’était pas au bout de ses surprises en apprenant que son vol était finalement retardé à cause des conditions météorologiques. Elle qui s’attendait à passer une heure ou deux à attendre durant son escale et reprendre son avion, les choses semblaient compromises pour l’instant puisqu’ils savaient déjà au bout d’une heure que le vol ne partirait pas pour le moment. Pas avant plusieurs heures apparemment mais impossible de quitter l’aéroport pour autant car l’avion décollerait dès que possible.  Soupirant Parker alla s’installer dans le salon d’attente des voyageurs prête à attendre le temps qu’il faudrait pour pouvoir décoller. Elle sortit son téléphone pour avertir son père qui devait l’attendre à l’arrivée et le prévenir du retard, l’informant en même temps qu’elle ne savait même pas quand son avion allait décoller. Une fois raccroché, elle fixa les panneaux d’informations au mur au cas où quelque chose aurait été modifié mais rien, toujours ce retard annoncé mais pas d’autre information. Elle n’était pas seule à attendre, d’autres passagers tentaient de prendre leur mal en patience eux aussi, attendant de voir s’ils pourraient ou non décoller car son avion ne semblait pas être le seul à avoir été mis en attente. Elle soupira, attrapant son gobelet de chocolat chaud qu’elle avait été se chercher rapidement, lorsqu’elle espérait encore avoir juste le temps de faire ça avant de monter dans son avion. Jusqu’à ce que le temps en décide autrement. Parker le porta à ses lèvres pour en boire une gorgée lorsqu’un mouvement attira son attention du coin de l’œil.  Normalement elle n’y aurait pas trop prêté attention mais ce fut le prénom noté sur l’étiquette de la valise qui la fit marquer un temps d’arrêt. Seojun…Le nom aussi lui était familier mais ça pouvait être n’importe qui après tout, il y avait quasiment zéro chance pour que ce soit la même personne et pourtant. Et si c’était possible ? Elle releva les yeux vers le propriétaire de la valise, espérant reconnaitre quelque chose sur son visage, n’importe quoi pour lui indiquer qu’il s’agissait du même Seojun. Mais pour autant si elle disait ce qu’elle pensait à voix haute, elle pourrait avoir l’air d’une idiote à croire qu’il que c’était lui alors que non, qu’il n’était qu’un parfait inconnu avec le même nom. Rien de particulièrement parlant si ce n’était les origines qui semblaient correspondre sans pourtant être sûre. Même si elle espérait que son Seojun ait pu grandir en devenant aussi mignon que le passager qu’elle venait de fixer mais ça elle n’allait pas ouvrir la bouche et le lui dire. Et puis finalement elle se jeta à l’eau, décidant de faire la conversation puisque de toute façon ils étaient coincés là un moment. « Désolée de vous avoir fixé… c’est juste que j’ai eu un ami qui s’appelait Seojun alors je ne sais pas je cherchais quelque chose me disant que peut-être vous étiez la même personne…» qu’elle tentait de lui expliquer sans savoir quelle serait sa réaction face à ça si elle aurait droit à de la reconnaissance ou non, parce que même s’il s’agissait du même Seojun, il pourrait très bien l’avoir oublié depuis, chose qu’elle devrait tout simplement accepter.icons par
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tw: mention de sextape

Partir de Boston après ce qui m’était arriver avec ce gars qui avait publié cette sextape était le mieux à faire. Je ne pouvais vivre dans un endroit où à chaque pas que je ferai, quelqu’un serait là pour se moquer. J’avais pris donc l’avion de Boston, nous faisions une escale avant d’atterrir en Californie, plus précisément non loin de Oceanside. Pendant ce temps, durant l’escale, il y avait un petit problème puisque l’avion avait du retard et que nous devions patientés, magnifique. J’étais donc parti par Starbucks pour prendre un chocolat chaud, m’installant avec mes valises en attendant que le prochain avion arrive et qu’ils puissent les mettre dedans. En attendant, heureusement que j’avais un chariot pour les poser dessus, car avec trois grosses valises et un sac à dos, je n’allais pas m’en sortir. Je commençais d’ailleurs à avoir mal aux yeux, la fatigue certainement. Je sors donc mes lunettes de vues de mon sac à dos pour les poser sur mon nez, je prenais par la même occasion mon téléphone pour y voir à nouveau des moqueries. Note à moi-même, changer de numéro lorsque je serais à Oceanside et le redonner qu’à mes proches. Je buvais quelques gorgés de mon chocolat chaud, décider à entendre sur ce siège que mon avion arrive quand je sentis quelqu’un qui me fixer. Ne me dit pas que quelqu’un d’ici avait vu la sextape, car là, c’est sûr que j’irai me jeter dans les ventilos de l’avion, pour stopper cet acharnement auquel j’étais sujet. Je n’osais même pas regarder la jeune femme jusqu’à qu’elle ouvre la bouche et s’adresse à moi. Je l’écoute attentivement en fronçant les sourcils. Une rousse, super jolie, avec les yeux clairs, je repensais automatiquement à mon premier coup de cœur lorsque j’étais à l’école élémentaire. Je l’ai connu que deux petites années, mais qu’est-ce que je l’ai aimé et j’ai vraiment eu du mal à l’oublier, en réalité, je ne l’avais pas oublié hein, je pensais toujours à cette jolie petite rousse qui me faisait sourire, à qui je tenais la main et à qui j’avais offert mon premier baiser. « Ça dépend, si tu me dis que tu t’appelles Parker Finley et que tu as vécue à la Nouvelle Orléans lorsque tu étais enfant, alors oui c’est moi. » Je marque une pause et je reprends. « Par contre, si tu es vraiment Parker, je ne garantie pas de ma manière de réagir, car cette jolie rousse m’a beaucoup trop manqué. » La pauvre, si elle n’était pas Parker, elle me prendrait pour un gros taré qui n’a pas oublier son premier amour, car je la considère carrément comme mon premier amour. J’étais peut-être un gosse, mais je l’ai aimé, je le sais, ce n’était pas qu’une amourette, sinon je n’aurais pas gardé les photos et je n’en aurais pas une dans mon porte feuille que je sors quand je ne vais pas bien, chose que je fais beaucoup en ce moment au vu des circonstances. Mais au fond de moi, j’espérais que ce soit ma Parker, qu’elle soit devenue aussi magnifique en grandissant, même si l’enfant en moi, il trouvait que sa petite Parker était la plus belle de l’école et qu’il n’hésitait pas à lui tenir la main pour montrer qu’elle était à lui. Même en étant gosse, j’étais un charmeur, mais je n’y pouvais rien, c’était dans mon tempérament. icons par xx

tw: mention de deuil

Se retrouver coincée à l’aéroport en attendant de pouvoir rejoindre Oceanside et son père était loin de plaire à Parker. Elle qui avait déjà eu du mal à accepter de venir, se laissant finalement convaincre, elle aurait préféré que tout se passe rapidement. Qu’elle parte et rejoigne Oceanside sans attendre davantage, comme un pansement qu’on enlève d’un seul coup. Mais bloquée à l’aéroport en attendant que son avion veuille bien décoller n’était vraiment pas quelque chose qu’elle souhaitait devoir supporter. Mais pas le choix, obligée de prendre son mal en patience de toute façon, car même si elle décidait de voir ça comme un signe qu’elle devait faire marche arrière, aucun vol n’allait décoller pour le moment donc elle devrait bien patienter un moment. Résolue à attendre parce qu’elle n’avait pas le choix, elle s’installa dans le salon des voyageurs son gobelet avec du chocolat chaud à la main. Et puis un nom avait attiré son attention, ravivant pas mal de souvenirs de son enfance en même temps, se demandant si ce nom était bien celui de la personne à qui il lui faisait penser. Celui qu’elle avait eu la chance de rencontrer enfant et permis de vivre ce qui avait certainement été son premier crush avec lui, dévastée quand elle avait dû partir, le laissant derrière elle. Et si Parker avait hésité au départ, elle avait pensé au regret qu’elle aurait si elle n’avait pas posé la question. S’ils se séparaient comme ça avec cette possibilité toujours « dans les airs » sans savoir si c’était réellement lui ou non. Alors elle lui avait posé la question. Au moins s’il ne s’agissait pas de la même personne elle serait fixée et n’aurait pas de regrets à l’idée de ne pas avoir osé demander, perdant sa chance, peut-être pour toujours, de renouer avec lui. Elle ne s’attendait pas forcément à ce que ce soit le cas, pour éviter d’être déçue s’il ne s’agissait que d’un homonyme mais pour autant ses paroles lui confirmaient qu’il était bien le même Seojun qu’elle avait connu enfant. «  Vraiment ? Tu es mon Seojun ? » qu’elle répliquait aussitôt, comme pour qu’il lui confirme que c’était bien réel. Et puis, sans réfléchir l’écoutant à moitié quand il ouvra à nouveau la bouche, elle s’approcha pour lui faire un câlin. Parce que mine de rien il avait beaucoup compté pour elle et qu’elle était sincèrement heureuse de le revoir. Elle en oubliait même qu’elle devait attendre, coincée dans cet aéroport. Tout ça, n’avait plus d’importance finalement si elle pouvait passer un peu plus de temps avec Seojun. Elle s’écarta finalement de lui au bout de ce qui était sûrement une minute ? ou presque, elle n’avait pas vraiment fait attention en réalité. « Pardon… c’est juste… que je suis vraiment contente de te revoir… de voir que tu vas bien tout ça… » qu’elle lui disait, lui offrant un sourire. Et c’était réellement le cas. Si plus d’une fois elle s’était demandé ce qu’il était devenu, comment il avait grandi et ce qu’il faisait maintenant, espérant que tout se passe bien pour lui. Qu’il ait la vie dont il rêvait et là elle avait l’occasion de le savoir, de rattraper le temps perdu par rapport à tout ce qu’elle avait pu manquer de sa vie. Comme si grâce à cette conversation toutes les années où ils avaient été séparés allaient tout simplement disparaitre maintenant qu’ils étaient à nouveau réunis.icons par
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