reunion between brothers (double choi)

tw: rupture, sextape.

Enfin je quittais Boston, enfin je quittais cet enfer qui est devenu le mien depuis quelques semaines après que cette fameuse sextape ait été dévoilé sur le campus. Je me sentais tellement honteux et sali que je savais que m’en aller était la meilleure des solutions. Je débarquais sans avoir prévenu le concerné jusqu’à Oceanside en espérant qu’il m’ouvrirait sa porte et personnellement, je savais qu’il le ferait. Il était mon frère après tout et même si les premières années ont été une catastrophe, aujourd’hui, nous étions très proches. Fort heureusement que je n’avais que deux grosses valises et pas plus, car le reste se trouver chez nos parents à la Nouvelle Orléans puisque ma chambre étudiante était trop petite pour tout accueillir. Mais je demanderai le reste de mes affaires aux parents quand je serais installé. J’avais parlé de cette histoire de sextape à personne, j’avais trop honte comme ça et étant ma première relation avec un homme en plus, cela aurait dû être spécial, même si au fond, ça ne l’était pas du tout. Au contraire, j’associais maintenant mes relations avec les hommes à ça et j’ignore si je laisserais un autre homme me toucher un jour, de peur que ça recommence. Peut-être que j’en rencontrerai un qui me fera changer d’avis, je l’ignore, mais pour le moment, je préférais rester seul et guérir de tout ça en ne m’attachant à personne. Papillonné était donc la meilleure solution afin de ne plus souffrir.

Arriver à l’aéroport, j’attendais mes valises, toujours dans mes pensées, je consultais mes messages et malgré quelques sms d’étudiants de Boston se moquant ouvertement, j’avais laissé tout ça derrière moi pour de bon. Une fois mes valises en mains, je me dirigeais jusqu’à un taxi, ils étaient nombreux et une fois à l’intérieur, je donnais l’adresse de mon frère en espérant qu’il soit chez lui. Nakyum me connaissait assez pour savoir directement en me voyant que quelque chose n’irait pas, j’évoquerais donc une rupture, ne voulant pas énerver le policier qu’il était vu ce qu’on m’avait fait. Il chercherait par tous les moyens de me venger et tout ce que je voulais, c’était oublier sans qu’aucuns de mes proches n’apprennent jamais ça. Je payais le chauffeur de taxi une fois arriver devant l’immeuble où vivait mon frère et je m’aventurais dans celui-ci en retenant la porte puisqu’une voisine s’était introduit à l’intérieur. Il y avait un ascenseur dieu merci, car vu le poids de mes grosses valises, je n’aurais pas assumé tous les étages. J’arrive finalement devant sa porte, je souffle un bon coup et je sonne. Il est tard, j’espère qu’il est chez lui et pas avec un rencard, je m’en voudrais de gâcher sa soirée. Finalement la porte s’ouvre sur mon frère. « Salut Nakyum, ça fait longtemps. » Dis-je avec un sourire sincère, m’approchant de lui pour le serrer dans mes bras, parce que oui, malgré ce que j’ai vécu, j’étais super heureux de voir mon aîné.
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tw: aucuns.

C’est l’avant veille de Noël, et si toutes et tous se préparent à rejoindre leurs familles respectives au commissariat, il en faut bien quelques uns qui restent au poste et tu en fait partie cette année. Tu avais eu la chance de pouvoir décoller en directement de la Nouvelle-Orléans l’an dernier pour le fêter avec tes parents et ton petit frère, c’était donc tout naturellement que cette fois-ci tu avais cédé ta place aux autres et que tu mangeras sans doute un repas tout préparé de la supérette du coin tandis que les vieux Choi mangent le repas que ta mère aura concocté avec amour. Pincement au cœur d’être loin d’eux en ce réveillon qui n’est que synonyme de partage et de famille, mais tu es heureux de voir le sourire aux lèvres de tes officiers qui rejoignent leurs familles éloignés par plusieurs milliers de kilomètres. Noël se fera en facetime avec papa, maman et mini Choi.

Tu profites de ta dernière soirée de répit avant d’enchaîner un shift de douze bonnes heures demain soir. T’as décidé de t’occuper des plantes à moitié crevée qui trainent dans le salon depuis beaucoup trop longtemps, certaines sont tellement sèches que lorsque tu touches une branche tout dégringole. Tu grimaces, t’as pas le temps pour ça mais tu continues de t’acheter des plantes vertes en boutique en étant persuadé que tu feras mieux cette fois-ci, mais c’est toujours pareil : elles finissent dans le même état et à la poubelle. Les fleurs en légo seraient peut-être une solution à envisager. Alors que tu étais désabusé devant cette Monstera asséchée, tu entends que l’on sonne, tu n’attends personne pourtant ?
“Désolé, je n’ai pas de monnaie-” Persuadé que tu t'adresses aux pompiers venus vendre leurs calendriers de l’année prochaine, tu t’arrêtes en reconnaissant la petite frimousse familière. Les sourcils levés, tu reprends. “Seojun?? Qu’est-ce que tu fais ici? Tu devais être chez maman et papa pour Noël. Est-ce qu’ils savent que tu es là?” Bien ton genre de poser des questions, t’es pas inspecteur de police pour rien, les interrogatoires ça te connaît. Tu soupires et le tire par la bras pour le forcer à rentrer chez toi. Tu lui pinces la joue. “Ah oui. C’est vraiment toi.” Tu l’attires dans tes bras alors, pour un gros câlin fraternel avec ton petit frère que tu n’avais pas vu depuis des mois, vos emplois du temps respectifs étant beaucoup trop chargés. “Tu m’as manquééééé. T’es venu voir ton grand frère pendant tes vacances ? Trop mignon. Reste pas trop longtemps quand même.” Tu ne savais pas encore que le mini Choi avait décidé de rester avec toi et qu’il allait bientôt envahir ton espace personnel.icons par xx

tw: rupture, sextape.

En me retrouvant devant mon grand frère, je m’étais retenu de pleurer, ne voulant pas l’inquiéter, mais ça me faisait du bien de le voir et automatiquement, je me sentais en sécurité, puisque depuis que j’étais enfant, Nakyum était celui qui arriver à me rassurer. C’est donc vers lui que je m’étais tourné après avoir quitté Boston, ne voulant pas inquiéter d’avantage nos parents. Est-ce que c’était mieux de débarquer chez Nakyum qui comprendrait rapidement que je n’étais pas parti que pour une rupture, puisque j’en avais déjà eu à la Nouvelle Orléans et je n’avais pas fuis comme ça, même pour Boston. De toute manière, c’était tout ce que j’avais trouvé en si peu de temps qui pourrait être assez crédible pour que mon grand frère m’accueille chez lui. « Alors hum… non ils ne savent pas que je suis là, je les appellerai demain à la première heure c’est promis et en ce qui concerne la monnaie, pas grave, il reste ta carte bancaire. » Dis-je en riant, sachant pertinemment qu’il parlait pour quelqu’un d’autre, mais j’avais cette envie de l’embêter et de toute manière, je gagnais déjà très bien ma vie grâce à ma chaîne Tik Tok et Instagram, donc je n’avais besoin de rien. Celui-ci me tire à l’intérieur de son appartement et je grimace à son pinçage de joue, retirant sa main. « Arrête, tu sais que je déteste ça. » Cependant, j’adorais les câlins, alors je le serrais fort, me sentant automatiquement en sécurité avec mon grand frère et ça me faisait énormément de bien de le revoir après tous ces mois loin. Je n’avais aucuns regrets d’avoir quitter Boston, tout simplement parce que la famille était ce qui avait de plus important pour moi et donc vivre ici avec mon frangin était ce dont j’avais le plus besoin actuellement. Je me détache de ses bras pour l’écouter attentivement et je m’installe sur son canapé en me raclant la gorge. « Toi aussi tu m’as manqué. » Je marque une pause et je reprends. « Mais pas sûr que tu dises ça quand je vais te dire la suite. » Je savais à quel point Nakyum avait besoin de son espace, étant un adulte responsable désormais, mais je n’avais pas envie de vivre seul, pas après cet enfer, mais je le ferai s’il n’y a pas de place ou s’il préfère rester seul, je comprendrais et je respecterai ça, même si au fond, j’espérais qu’il accepte et qu’il y est une place pour moi ici. Je souffle un bon coup, je me passe une main dans les cheveux et me racle la gorge. « J’ai quitté Boston pour de bon Nakyum, je n’y reviendrai pas en Janvier ni jamais. » Est-ce qu’il allait comprendre ? Sûrement, je ne sais pas, mais je n’avais pas envie d’être trop direct non plus, je préférais lui laisser assimiler petit à petit les informations que je lui confiais pour qu’il comprenne et ne soit pas trop perdu après trop d’informations d’un coup en espérant qu’il accepte et ne me renvoie pas à Boston. De toute manière, c’est trop tard, mon transfert été accepter et il est hors de question que je retourne là-bas.
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tw: aucuns.

Tu n’arrives toujours pas à croire que Seojun se tient devant toi. Préparé à passer les fêtes seul, comme souvent depuis que t’avais choisi de devenir flic, tu en serais presque ému qu’il t’ait fait cette belle surprise de Noël en choisissant de venir chez toi sans te prévenir. Comme dans les vieux téléfilms américains pendant ces période-là, du jeune homme qui retourne dans sa famille qui habite à la campagne alors que celui-ci habite dans une grande ville depuis des années et qu’il rencontrera ici l’amour de sa vie et choisira de tout plaquer pour… Elle ? Probablement. Enfin ça, c’était le résumé débile du film que tu venais de regarder à la télévision en sirotant une bonne tasse de chocolat chaud à la cannelle et en riant, presque aux larmes parfois, lorsque le jeu d’acteur de certains des protagonistes venait te faire grincer des dents. Tu ne savais pas encore ce qui avait poussé Seojun à te rejoindre, tu pensais à un élan d’amour fraternel et à l’envie de ne pas te laisser seul face à quelques pauvres tranches de dinde et d’une mauvaise bûche de Noël, tradition, ayant une mère française. “De toute façon si tu ne les appelles pas, c’est moi qui le ferai. Je suis content de cette surprise mais tu aurais pu au moins les prévenir, eux. Imagine s’il t’était arrivé quelque chose pendant le voyage ?” Il aurait disparu, comme ça, sans que personne ne soit au courant d’où il a bien pu aller ? C’était inconscient de sa part, mais il était encore jeune alors il avait dû sûrement prendre la décision d’embarquer dans l’avion sur un coup de tête, un caprice de plus de sa part. Inquiet après lui avoir pincé la joue, tu regardes quand même ton frère, vérifiant que tout vas bien et que tu n’auras pas à expliquer à ta mère pourquoi il s’est fait ceci ou cela. “Pardon, pardon. Dépêches toi d’enlever tes chaussures et de te mettre à l’aise. Tu es ici chez toi, tu le sais non ?” Déjà prêt à lui préparer une boisson chaude, tu attends qu’il te rejoigne dans le petit salon, réfléchissant déjà à où allait dormir ton frère. Certes, tu avais ta chambre, avec un lit double, mais dormir ensemble était désormais réservé au passé, lorsque vous étiez tous deux enfants. Maintenant, et même si c’est encore dur à l’admettre pour ta part, ton petit frère est un adulte, la vingtaine déjà dépassée de plusieurs années avec des envies d’être tranquille, même s’il est chez toi, il mérite son petit cocon parmi tes affaires. “Tu veux un truc à boire, à manger ? La température de Oceanside doit te changer de Boston. Fait attention à ne pas tomber malade - j’ai pas envie de m’occuper de toi.” Alors que les températures de la ville du Massachusetts frôlait les gelées, celles de la Californie étaient toujours aussi douces. T’as mis du temps à t’habituer à ne pas avoir d’hiver, de neige, contrairement à New-York -où tu as habité pendant sept ans- où il faisait toujours très froid pendant ces périodes-là. “Je vais dormir dans le canapé pour quelques nuits et on ira t’acheter un lit après Noël, d’accord ? J’peux te laisser le bureau pour te faire ton coin, mais pour le moment je l’utilise comme débarras.” Après avoir réfléchi, c’était le mieux à faire, lui laisser ton lit pendant quelques jours le temps que la frénésie dans les magasins se calme et ensuite, en acheter un pour lui, et pour tous les autres que tu pourrais inviter à dormir chez toi par la suite. Dans cette pièce un peu à l’abandon, il y avait surtout des papiers, des souvenirs de ta vie d’avant, une grande armoire avec pleins de vêtements, tout, très bien rangé, au millimètre près, dans des cartons ou des casiers. “Je t’écoute…” Tu commençais à devenir suspicieux sur ce qu’il allait t’annoncer, d’ailleurs à l’entendre, tes yeux papillonnent et tu hausse les sourcils, surpris. “Oh. J’imagine que tu y as bien réfléchi, donc je n’essaierai pas de t’en dissuader mais… Tu retournes vivre chez les parents alors, à la Nouvelle-Orléans ? Tu vas continuer tes études ? Rassure moi.”icons par xx