peace was never an option (josh-y)
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peace was never an option (josh-y)

MODO burning in the skies
Choi Nakyum
Choi Nakyum
messages : 1051
pseudo : malthaël (elle)
id card : lee soo-hyuk (ledgensneverdie)
multicomptes : heesung (keeho) ; finnick (lee gikwang) ; daewon (park seojoon) ; jiwon (ahn hyo seop)
à contacter : peu importe.
triggers : harcèlement.
warnings : adoption de son petit frère, infertilité de sa belle-mère, tabagisme, sexualité.
présence : présente.
peace was never an option (josh-y) C89dd1d272f6c1d691aa9e9076ee3741e83b465d
âge : (trente cinq ans) d'une vie loin d'être passionnante, mais la crise de la quarantaine viendra bientôt frapper à sa porte. (11/11)
occupation : travaille au sein de la police depuis presque douze ans maintenant. a gravi les échelons un à un, de district en disctrict, changeant de ville et même d'état. a élu domicile depuis cinq ans à l'oceanside p.d. en tant que (lieutenant - inspecteur en chef), bras droit du capitaine, sans pour autant tout accepter de sa part (lui prendrait volontiers sa place d'ailleurs).
statut civil : ras le bol émotionnel, la dernière fois qu'il a donné son cœur, on lui a rendu piétiné, depuis il se soigne, pas désespéré d'être (célibataire) depuis trois ans.
orientation : (pansexuel), rien à battre du genre de son partenaire, tant qu'il ou elle reste fidèle, c'est quand même pas compliqué, si ??
habitation : (#79 peacock) avec son petit frère, seojun, depuis fin décembre 2023.
pronom ig : il/lui - he/him
disponibilités : dispo baby.
- (ft. andy #3)
- (ft. minjae)
- (ft. joshy)
- (ft. jaewon)

infos rp : (écris en tu) ; (accepte les dialogues en eng mais préférence pour le fr) ; (environ 1rp/sem) ; (longueur en fonction de l'inspiration)
en vrac : parle couramment américain, coréen et français ;; son prénom américain est alex, sur son insigne de police y figure pourtant les deux prénoms : lieutenant alexander nakyum choi ;; n'a pas de souvenir de sa mère biologique, à part quelques photos, son père s'est remarié avec une française deux ans après son décès, nakyum la considère comme sa mère ;; écrit de la main gauche ;; jouais beaucoup aux jeux vidéos dans sa jeunesse, est désormais considéré comme un boomer ;; a besoin de lunette pour lire, sans il voit mais flou, surtout quand il est fatigué ;; amateur de lecture en tout genre, des bandes dessinées aux romans de plus de mille pages ;; n'a jamais voyagé ailleurs qu'en corée du sud ou en france, rentre parfois dans sa ville natale, la nouvelle orléans. ;; supporte les piments les plus fort mais n'arrive pas à boire une boisson trop chaude ;; tient bien l'alcool mais une fois enivré deviens désagréable ;; adore son petit frère, lui a souvent fait la blague que leurs parents l'avait trouvé dans la poubelle d'un fastfood (sauf que son petit frère est réellement adopté du coup c'est encore plus drôle) ;; sa mère possède (associée avec son père) un restaurant gastronomique français en centre ville de la nouvelle-orléans ;; croit en la puissance du vaudou et de la sorcellerie et déconseille à tout le monde de s'en approcher ;; derrière ses airs austère, il se déguise tous les ans pour mardi gras et le carnaval ;; adore danser sur les airs entrainants du jazz ;; sa dernière relation a durée sept ans, c'est lui qui a rompu après s'être fait tromper plusieurs fois et avoir pardonné à chaque fois, il l'a quitté alors qu'il l'aimait encore énormément et il a toujours une vieille photo de son ex et lui dans son porte feuille ;; a commencé à fumer depuis quelques semaines ;; possède le permis voiture, a le mal des transports s'il ne conduit pas ;; s'est fait mordre par un berger allemand lorsqu'il était enfant (a encore quelques traces de morsures sur la main et le poignet droit), depuis il a peur des chiens ;; va régulièrement a la salle de sport et suit les entrainements de la police ;; mesure un mètre quatre vingt quatre, les muscles saillants mais c'est surtout parce qu'il est maigrichon, il a un appétit d'oiseau. ;;
   
 
「 peace was never an option 」
∙ feat. @Josh Gyeon ; janvier 2024 ∙
tw: mention de cauchemars lié à un trauma, mention d'anxiété (et traitement lié), mention d'insomnie/troubles du sommeil, colère.

The face that I had missed for a long time was right there in front of me,
His eyes were sharper than I remembered.
I kept thinking of the old days.
Can people change ?


La voiture de patrouille qui file à vive allure dans les rues de North Valley ; le cul assis côté passager, tu réponds à la radio sur la fréquence d’ondes de la brigade. Très sérieux alors qu’un délit avait lieu non loin de là, agité par les remous de la route, les virages pris en épingles et la vitesse abusive, tu te tenais tant bien que mal à ton siège où tu n’avais pas passé la ceinture de sécurité. A l’extérieur de la voiture, la sirène retentissait, les lumières bleues clignotaient et tous étaient priés de se pousser et de laisser passer les quatres bolides de la police. Loin du feu de l’action habituellement, planté derrière ton bureau, les tâches telles que celles-ci étaient réservées aux “simples flics” ; mais tu n’avais jamais pu refuser lorsque l’on te demandait de l’aide pour une intervention, ça te rappelait tes années à New-York. Pourtant, t’aurais juré que le temps s’était arrêté l’espace d’un instant, que la terre avait arrêté de tourner et que la voiture n’avançait plus. Des frissons avaient parcouru tout ton épiderme lorsque tes yeux avaient croisé ceux d’un fantôme du passé. Pétrifié, les doigts torturant les poignets de quelques griffures brèves, l’impossibilité qu’il soit au même endroit, au même moment, la scène qui se joue en boucle dans la tête comme un vieux disque rayé, parce qu’il t’obsède encore, après trois ans malgré tout, tu ne peux empêcher l’estomac de se nouer à sa seule pensée, à ton souffle de se couper et à ton coeur de devenir déraisonnable.

Les jours passèrent mais cette après-midi pleine de surprise n’était jamais sorti de ton esprit, quand tu tentais d’oublier de nouveau, les flashs revenaient dans les discussions des collègues qui parlaient de l’intervention musclée qu’avait eu lieu le même jour – ou bien – Les cauchemars, où il apparaît maintenant trop souvent, tout le temps, même. Discussion avec toi même dans ton sommeil, jusqu’au sursaut qui te réveille, sueurs froides, souffle court et l’impression d’être perdu de nouveau, d’avoir besoin d’aide. Les nuits, de plus en plus courtes ; L’anxiété contrée par les cachets, le moral qui fait yo-yo, parce que plus t’y penses et moins t’arrives à réfléchir, à oublier – Tout ce que tu souhaites c’est que ce ne soit pas réel, que ce n’était pas lui ; un autre homme qui lui ressemblait, peu importe. Tout, mais pas lui, pas lui. Pas. Lui.

Sauf que c’est bien son bras que tu agrippes, crépuscule du coucher de soleil californien sur la mer. Les pieds dans le sable encore chaud et des chaussures abandonnées quelques mètres avant, parce que t’avais couru pour l’intercepter ; pour en être enfin sûr et certains et haletant – merde. Au secours. “Josh—y” Voix cassée parce qu’avait trop crié la nuit dernière sans doute, ou peut-être était-ce parce que t’arrivais plus à respirer ? T’étais loin de l’eau salée mais t’avais quand même cette impression de te noyer ; Si tu étais encore le jeune Nakyum, celui d’il y a quelques années, il aurait fondu en larmes, incapable de retenir tout le flot d’émotions qu’il propage en toi. Tu reprends ton souffle avec difficulté, mais t’y arrives, visage fermé, rien que son prénom avait été prononcé et déjà tu ressentais quelques milliers de coups de poignards dans la poitrine, comme si tu venais de rompre la promesse faite à toi-même de ne plus jamais le revoir. “Pourquoi ?” Yeux en feu, qui pourrait tuer s’ils étaient des armes de poings, l’envie de lui mettre une bonne raclée mais toujours persuadé qu’il est plus fort que toi – encore plus fort qu’avant. Trois pas en arrière. Tu veux t’enfuir. “Ah. C’est encore un cauchemar.” Pince fort la peau de ton bras pour te réveiller ; rien n’y fait. C’est bien réel. Némésis est de retour.

Why did I think he wouldn’t change when I myself have changed ?
But I still want to believe it’s the time that’s changed and not the person.
In Josh’s time, I lost seven years and a few months.
SUN wildest dreams
Josh Gyeon
Josh Gyeon
messages : 74
pseudo : tsukinoos, elle
id card : lee jaewook, tsukinos
multicomptes : ludmila, natty
à contacter : ludmila
triggers : tout type d'agression, sur humains ou animaux
warnings : adultère, relation toxique, language vulgaire
présence : ralentissement en mars
peace was never an option (josh-y) 97c3985a5512eff865a250c60eb7d0a8012fedf8
âge : vingt-neuf. la trentaine dans quelques mois.
occupation : détective privé. après avoir décidé de lâcher son job de flic qui l'empêchait d'avoir un horaire flexible pour ses loisirs.
statut civil : tente de reconquérir son ex fiancé.
orientation : pansexuel. peu importe la personne, l'endroit, c'est bon pour lui. préférence pour les hommes.
habitation : une maison dans north valley.
pronom ig : il/him
disponibilités : aucun. (nakyum, richard, paitoon, mal, marta)
infos rp : entre 500 et 1000 mots. troisième personne. dialogue, sms et social bilingue sauf si l'autre préfère le français. réponse en 24 à 48h, généralement.
en vrac : ancien policier ― à oceanside depuis quelques semaines à peine dans le but de reconquérir son ex ― possède assez d'argent pour ne pas bosser mais le fait par obligation pour prouver à ses parents qu'il n'est pas un bon à rien ― prêt à se battre avec quiconque le surnomme joshy et qui n'est pas son ex ― croyait filé le parfait amour dans sa maison avec son ex fiancé, ce n'est pas le cas ― a un sens de l'organisation et de la décoration complètement nul. sa maison ne ressemble à rien, comme s'il l'avait abandonné alors qu'il y vit tous les jours ― n'ose pas dire qu'il a quitté la police alors il dit qu'ils l'ont virés pour paraître plus ordure qu'il ne l'est vraiment ― derrière sa carapace de dur à cuir, il veut trouver l'amour avec un grand a ― il a des tendances homosexuelles plutôt qu'hétéro.
   
 
「 peace was never an option 」
∙ feat. @Josh Gyeon ; janvier 2024 ∙
tw: language vulgaire, sexualité

Shit town, shit people. La déprime l'épie de toute sa force devant la banalité et l'ennuie de cette situation qui est sans aucun doute tiré d'un cauchemar. Les pieds sur le tableau de bord, observant la scène qui se déroule devant ses yeux, dans le plus grande banalité qui soit. Alors c'est ça que tu fais maintenant? Un petit job de secrétaire, c'est vrai que t'as toujours été bon de tes mains. Le burrito est loin d'être le meilleur qu'il a manger, New York avait de meilleur goût en matière de nourriture que cette merde. Il prend une nouvelle bouchée, parce qu'il faut bien maintenir son corps.
Depuis plusieurs semaines, il surveille et suit son ex fiancé pour en apprendre davantage sur sa vie, trouver le moindre truc tangible qu'il puisse exploité pour simuler la surprise lorsqu'ils se rencontreraient. Sauf que rien ne déroule comme prévu, comme toujours avec Nakyum, il doit y mettre son grain de sel. Que ce soit avec ses larmes, ses supplications ou ses paroles. Se faire remarquer avant le moment prévu, le moment planifié, ce n'est pas au programme, encore moins que ses prunelles croisent les siennes avec autant d'effroi, comme s'il venait de voir un persécuteur et non pas l'amour de sa vie. Il ne peut pas avoir oublié leur relation en seulement trois ans, Josh refuse d'y croire, de faire de cette énoncé sa vérité. Il est mémorable, épic comme amant. Le doute provoque une rage profonde dans son corps, qu'il console en apprenant qu'il n'a aucun homme ou femme dans sa vie. There's still hope.

De tous les endroits, la plage est le seul qu'il ne fréquente pas aussi souvent qu'il aurait aimé, sûrement dû à son ancien lieu d'habitation, lui, pas très fervent des étés dans les Hamptons que font la plupart des new-yorkais plein de frics. Ses salopards pleins aux as qui ne pensent qu'à en mettre plus dans leurs poches. Le détective fait son job, il analyse la scène. Une plage en plein froid de février, l'endroit parfait pour se détendre. Les pieds nus dans le sable, les chaussures non loin et les yeux fermés, cherchant à trouver la solution miracle pour réparer son plan qui devient un véritable foutoir. De toutes les surprises que la vie lui offre, la présence de celui qu'il cherche à obtenir le plus d'infos possible, pas dans son top cinq on dira. Josh pourrait reconnaître les mains de Nakyum parmi des milliers, reste de marbre, fait semblant de ne pas être secoué de le voir aussi tôt. Why now? Fuck, you're ruining everything. Il ouvre un oeil et voit le combat qui se passe entre l'homme et sa conscience, comme s'il voulait ne pas se souvenir d'eux, de leur amour, de leur couple, leur idylle. You have to remember, don't you dare forget.
Chut bébé. Te fais pas plus mal.” Trois pas en arrière, qu'il arrive facilement à rattraper avec les quelques centimètres de plus qu'il fait. Ses jambes avancent et sa main vient caresser la joue de l'être aimé. Pendant quelques secondes il reste silencieux, son regard est froid, cherche à comprendre ce qui se passe. Mais en vrai, Josh s'en fiche bien de la petite guerre qui se passe dans sa tête, sa joie de revoir Nam bien plus importante. Il soupire. “Tu m'as tellement manqué, Nam.” Qu'il dit avant de venir presser ses lèvres contre celles de l'autre homme, laissant ses mains attraper sa taille, le pressant contre lui, toujours plus proche, cherchant à avoir le plus de contact avec lui que possible. “Je t'ai écris une lettre, je te l'ai pas donné, mais, c'est pas important. Je suis là maintenant, j'ai corrigé ce qui nous empêchait d'être heureux ensemble.” Un nouveau baiser pour la route, qu'il éternise, qu'il rend langoureux.
MODO burning in the skies
Choi Nakyum
Choi Nakyum
messages : 1051
pseudo : malthaël (elle)
id card : lee soo-hyuk (ledgensneverdie)
multicomptes : heesung (keeho) ; finnick (lee gikwang) ; daewon (park seojoon) ; jiwon (ahn hyo seop)
à contacter : peu importe.
triggers : harcèlement.
warnings : adoption de son petit frère, infertilité de sa belle-mère, tabagisme, sexualité.
présence : présente.
peace was never an option (josh-y) C89dd1d272f6c1d691aa9e9076ee3741e83b465d
âge : (trente cinq ans) d'une vie loin d'être passionnante, mais la crise de la quarantaine viendra bientôt frapper à sa porte. (11/11)
occupation : travaille au sein de la police depuis presque douze ans maintenant. a gravi les échelons un à un, de district en disctrict, changeant de ville et même d'état. a élu domicile depuis cinq ans à l'oceanside p.d. en tant que (lieutenant - inspecteur en chef), bras droit du capitaine, sans pour autant tout accepter de sa part (lui prendrait volontiers sa place d'ailleurs).
statut civil : ras le bol émotionnel, la dernière fois qu'il a donné son cœur, on lui a rendu piétiné, depuis il se soigne, pas désespéré d'être (célibataire) depuis trois ans.
orientation : (pansexuel), rien à battre du genre de son partenaire, tant qu'il ou elle reste fidèle, c'est quand même pas compliqué, si ??
habitation : (#79 peacock) avec son petit frère, seojun, depuis fin décembre 2023.
pronom ig : il/lui - he/him
disponibilités : dispo baby.
- (ft. andy #3)
- (ft. minjae)
- (ft. joshy)
- (ft. jaewon)

infos rp : (écris en tu) ; (accepte les dialogues en eng mais préférence pour le fr) ; (environ 1rp/sem) ; (longueur en fonction de l'inspiration)
en vrac : parle couramment américain, coréen et français ;; son prénom américain est alex, sur son insigne de police y figure pourtant les deux prénoms : lieutenant alexander nakyum choi ;; n'a pas de souvenir de sa mère biologique, à part quelques photos, son père s'est remarié avec une française deux ans après son décès, nakyum la considère comme sa mère ;; écrit de la main gauche ;; jouais beaucoup aux jeux vidéos dans sa jeunesse, est désormais considéré comme un boomer ;; a besoin de lunette pour lire, sans il voit mais flou, surtout quand il est fatigué ;; amateur de lecture en tout genre, des bandes dessinées aux romans de plus de mille pages ;; n'a jamais voyagé ailleurs qu'en corée du sud ou en france, rentre parfois dans sa ville natale, la nouvelle orléans. ;; supporte les piments les plus fort mais n'arrive pas à boire une boisson trop chaude ;; tient bien l'alcool mais une fois enivré deviens désagréable ;; adore son petit frère, lui a souvent fait la blague que leurs parents l'avait trouvé dans la poubelle d'un fastfood (sauf que son petit frère est réellement adopté du coup c'est encore plus drôle) ;; sa mère possède (associée avec son père) un restaurant gastronomique français en centre ville de la nouvelle-orléans ;; croit en la puissance du vaudou et de la sorcellerie et déconseille à tout le monde de s'en approcher ;; derrière ses airs austère, il se déguise tous les ans pour mardi gras et le carnaval ;; adore danser sur les airs entrainants du jazz ;; sa dernière relation a durée sept ans, c'est lui qui a rompu après s'être fait tromper plusieurs fois et avoir pardonné à chaque fois, il l'a quitté alors qu'il l'aimait encore énormément et il a toujours une vieille photo de son ex et lui dans son porte feuille ;; a commencé à fumer depuis quelques semaines ;; possède le permis voiture, a le mal des transports s'il ne conduit pas ;; s'est fait mordre par un berger allemand lorsqu'il était enfant (a encore quelques traces de morsures sur la main et le poignet droit), depuis il a peur des chiens ;; va régulièrement a la salle de sport et suit les entrainements de la police ;; mesure un mètre quatre vingt quatre, les muscles saillants mais c'est surtout parce qu'il est maigrichon, il a un appétit d'oiseau. ;;
   
 
「 peace was never an option 」
∙ feat. @Josh Gyeon ; janvier 2024 ∙
tw: colère, violence (morsure, claque)

Colère dans ta poitrine, qui submerge les traits de ton visage, qui s’y glisse et s’y lit visiblement, sans cacher une once d’animosité à son encontre. Colère qui devient insupportable lorsque tu recules de trois pas et qu’il avance pour empêcher la distance de s’insinuer entre vos deux corps - vos deux cœurs. Tu retrouves un Josh-y changé, mais pas tant que ça finalement ; un autre homme, mais que tu reconnaîtrais entre tous ; un cauchemar, dont tu voudrais te réveiller. La paix, c’est tout ce que tu voulais - C’est pour ça que t’étais parti de New-York lorsque lui-même s’était enfui. Être en paix avec toi-même, ne plus te sentir coupable de choses dont tu n’étais pas responsable.
M’appelle pas comme ça.” Presque grogné entre les incisives, parce qu’il a plus ce droit sur toi – cet espèce de droit de propriété qu’il s’était octroyé pendant les septs années à tes côtés ; tous ces droits qu’il s’était lui-même donné, pour faire tout ce qu’il voulait pendant que tu l’attendais sagement et le pardonnerais toujours, en finalité. Josh t’avait toujours eu l’impression que c’était le petit diable sur ton épaule envoyé par tu-ne-sais-qui pour te pourrir la vie, comme si tu l’avais mérité, comme si t’avais cherché à souffrir à ce point entre ses bras ; il t’avait fait tellement de bien – pour ensuite semer au quatre vents toutes les pièces de ton coeur, en puzzle que t’essaies de réunir tant bien que mal.
Bébé ; Nam ; tous les pet names te rappellent beaucoup trop le passé, ta poitrine te fait mal, t’en perds le souffle encore une fois, l’envie de lui en coller une pour qu’il la ferme n’est pas loin, mais pas maintenant, et surtout pas là, devant tous ses gens. Parce que même en hiver, les plages californiennes sont bondées de monde ; il ne fait jamais vraiment froid par ici - Pas comme à New-York en tout cas.
Nakyum. C’est Nakyum.” Parce que c’est comme ça qu’il t'appelait aussi, au contraire de tes collègues de la grosse pomme qui utilisaient ton prénom américanisé - Alexander - avec cette impossibilité de prononcer celui coréen dans leur accent. Fait semblant de ne pas avoir entendu cet énième mensonge qui te fait froid dans le dos… Comment aurais-tu pu lui manquer alors que c’était lui qui était parti ? Tu ne lui répondras jamais que toi aussi, les trois premiers mois de votre séparation - ou plutôt de sa fuite - tu n’espérais qu’une chose : le revoir. Le revoir et comprendre, tout en essayant de ne pas retomber dans les filets.
Pourquoi est-ce que tu es là ? Ne me dis pas que c’est pour moi… S’il te plait – Invente un mensonge, n’importe quoi, mais dit moi une autre raison que celle-ci.” Tu lui fais face, ne bouge plus alors qu’il s’était rapproché dangereusement et que finalement, plus que quelques centimètres ne séparaient vos deux corps. Le regarde droit dans les yeux en essayant de ne pas vaciller face à ce regard, essaie de te faire plus grand que tu ne l’es déjà comme si tu faisais face à un prédateur et que tu n’étais que la proie en détresse. Respire doucement pour calmer ce cœur qui bat à tout rompre – Essaie de comprendre où tu en es, mais perdu, à nouveau.
Qu’est que tu fa– Dégage !” Le repousse une première fois face à ce baiser auquel tu ne t’attendais pas, il agit comme si vous ne vous étiez jamais séparé, comme si vous étiez toujours ensemble et que les trois dernières années n'existaient plus. Les paupières qui papillonnent, tu essuies d’un revers de la main tes lèvres fines sur lesquelles il venait de poser les siennes – les souvenirs te subgmergent, tu n’y peux rien. C’est trop. “C’est toi qui nous empêchait d’être heureux, qu’est-ce que t’as corrigé exactement ? Être parti loin de moi fut la meilleure idée que tu puisses avoir en sept ans. J’aimerais bien la lire pourtant, voir quel genre de conneries t’as pu écrire dedans pour essayer de m’avoir encore une fois, mh?” Sourcils froncés, le regard toujours accusateur, froid, méfiant, le genre de regard où l’on voit le mépris de l’autre dedans. Tu ne le hais pas, tu ne le pourras jamais, mais loin de toi, c’est là qu’est sa place.
Cependant, il recommence, essaie de te faire sien encore une fois, il arrive à s'immiscer dans la muqueuse où tu ne l’avais pas convié. Déteste cette sensation dans ta mâchoire qui ne veut que le laisser continuer sa petite affaire – Mais tes dents entrent en action, te rendent moins déraisonnable face à lui et tu mords avec envie cette langue beaucoup trop agile qui s’était glissée sans permission. Le repousse une seconde fois et une bonne claque s’abat sur la joue du coréen. Respiration haletante, les regards autour se font accusateurs sur ta personne, mais peu importe. L’esprit mêlé entre satisfaction de l’avoir corrigé et inquiétude de l’avoir blessé.
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