nuits fauves (caeden)
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nuits fauves (caeden)

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nuits fauves
june & caeden - 04:30am
marcher seule, arpenter les rues à la recherche d'un instant de légèreté, de gaieté, t'fais comme si ta vie était jolie, aucune ombre au tableau, l'sourire accroché, étirant les lippes de chaque côté de minois. Ils sont tous à croire qu'ils voient l'soleil au fond d'tes yeux, mais en vérité c'est l'noir qu'ils y  voient, juste l'reflet de leur bonheur qu'tu tentes de renvoyer, ça satisfait l'entourage.

ce soir c'est repos. comme pour la plupart de tes repos depuis que tu redécouvres la vie seule t'as décidé de sortir, un concert dans un bar d'un groupe que tu affectionnes, l'idée parfaite pour s'changer les idées. pour pas penser, ce soir comme tout les autres.

l'corps qui se laisse porter par la musique, vapeur d'alcool qui commence doucement à en prendre l'entière possession, l'sourire est toujours bien accroché. c'est pas d'la colle, c'est juste l'alcool. tu n'regardes pas c'qui se passe autour, tu n'cherches pas à savoir qui est là ou pas ce soir, tout c'que tu veux c'est ta bulle. au milieu de cette foule, étanche à tout sauf à la musique, aux vibrations. plusieurs heures déjà que les pieds dansent, piétiennent, commencent à souffrir, la nuit est presque fini et c'est sur ce bout de trottoir face au bar que tu as pris ta place. joint sorti de son étui, glissé à ta bouche, flamme qui l'allume. toute la fumée qui entre dans tes poumons, tu la recraches en épais nuage blanc. tu l'sens l'effet qui s'répend rapidement dans l'cerveau, ferme les yeux alors que ton corps manque de basculer vers l'arrière. t'es pas hyper stable.

t'es pas hyper présentable, l'maquillage à coulé, les cheveux qui se collent à ton visage. il faisait si chaud là-dedans, l'regard est perdu dans le vide, dans le vague, t'as beaucoup bu ce soir. beaucoup trop, comme si à chaque fois tu cherchais à dépasser la limite.  

@Caeden Deloria
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Étant l'une des meilleures adresses concernant l'alcool, t'avais beaucoup de contact dans la ville et par simple logique.. Pas mal de clients aussi. Donc un bar qui t'avais invité à venir profiter d'une soirée qu'ils organisaient. Ambiance festive et musical, tu savais pas dire non, et faut dire que t'es pas en position de refuser quoi que ce soit à un client, t'a rien de mieux à faire.

Ça fait maintenant des heures que t'a ingurgité quelques verres d'alcool, parce que t'a quand même une image à tenir auprès des patrons qui t'ont invités. Tu peux t'empêcher d'être frustré parce que t'a envie de fumer mais ça fait pas bonne impression même si honnêtement ça c'est pas mal démocratisé.
Puis t'en a un peu marre, t'a passé ton seuil de sociabilité, des faux sourires et faux semblants, t'en a assez pour ce soir. En revanche, musique avait vraiment été agréable. Alors une fois que t'as remercié les gérants pour l'invitation et les féliciter pour la soirée, tu prends la direction de l'extérieur.

Ton envie de fumer trop forte, tu regardes pas vraiment devant toi et t'avance en cherchant ton briquet pour allumer ton joint. Et au final quand tu relèves la tête tu te rends compte que t'es à peine a quelques centimètres d'une jeune femme, celle-ci tangue en arrière, manquant de te tomber dessus.
Alors tu tends les bras pour la sécuriser, lui offrant un soutien afin de se stabiliser.

"Pardonnez-moi" lâches-tu rapidement

Puis tu te retires et avance plus loin, t'es légèrement en avant d'elle et t'en profite pour allumer ce fameux cône dont t'a envie depuis tout à l'heure, t'a même pas fait vraiment attention à qui c'était. T'étais pas focus là-dessus.
Si t'avais su tu l'aurais peut-être été.
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la terre tourne, bien trop vite, t'es pas stable, pas du tout, t'as trop bu. inondé le cerveau, anesthésié par les vapeurs d'alcool, suffisamment pour t'aider à trouver le sommeil ce soir. tu sais pas combien de temps ça durera, tout ce qu'tu sais c'est que t'as besoin d'ça pour mettre en pause ce cerveau qui ne cesse d'fonctionner plus vite que c'que t'aurais pu imaginer.

assise sur ce rebord, tu tangues un peu, puis soudain y a cette odeur qu'tu reconnaitrais entre mille, imaginant qu'c'est juste un souvenir qui vient refaire surface sans aucune raison. c'est impossible que ce soit lui, ça peut pas être lui. t'fermes les yeux un instant comme pour chasser cette pensée d'ta tête, et tu tiens encore moins bien droite, au point qu'une main vienne t'remettre doucement à ta place. cette voix, y a plus aucun doute, tu le sais. t'as envie d'chialer rien que d'y penser, mais c'est un fait, tu l'connais par coeur.

« – wow... t'es même plus capable de me reconnaître » que tu lâches finalement, comprenant bien qu'il t'a juste pas vu, qu'il t'a pas reconnu, qu'il aurait pu poser sa main sur n'importe qui, t'étais juste une fille. ça pique l'égo, mais finalement c'est qu'une piqûre et c'est loin d'être celle qui a été la plus douloureuse quand on y regarde bien.
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Fumée emplie ces poumons, cerveau lâche enfin sa lubie. Tu regardes un peu dans le vide, les yeux à la dérive. Quand tout à coup, t'es surpris par une réponse. Que t'attendais pas forcément faut le dire.
Mais ce qui t'étonnes le plus, c'est cette voix qui vient de t'adresser la parole. Une voix loin d'être inconnu à tes oreilles. Tout le contraire même.
Alors tu te retournes et l'observes.

Blonde que tu ne connait que trop bien, puisqu'il s'agit de ton exe/femme. T'sais même pas vraiment comment il devait la dénommer. Blonde qui a partager ta vie bien longtemps. T'aurais pas imaginer un instant la croiser ici, en fait t'étais même pas forcément prêt à la recroiser. Vos échanges sont des plus rares et chaque fois tu sais pas quoi lui dire. Qu'es-ce que cette fois aurait de différent ? Pourtant ça t'empêches pas de lui répondre alors que t'a fais un pas vers elle.

" si c'était volontaire, je te répondrai pas. "

Tes pupilles qui l'observe une seconde, elle ne tient pas debout. Tu te doutes qu'elle a probablement bien profité de la soirée. Au sens littéral, parce que ça t'en sais rien mais tu voulais parler de boisson.

" Tu as bu ? T'allais où là ? "

Ça allait probablement la surprendre mais malgré tout leurs mésaventures, tu la considères toujours et tu te soucies d'elle encore. Alors tu veux t'assurer qu'elle est en sécurité pour le reste de la soirée. D'autant plus que comme toi, elle a un joint à la main. Alors tu te doutes que le mélange aidera pas à porter ces jambes jusque je ne sais où.
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c'est quand tu t'exclames qu'il se retourne, il t'a reconnu à la voix c'est au moins ça. partagée entre la colère, la déception, et le manque que tu tentes comme tu peux d'enfouir sous une tonne de mauvais sentiments. faut pas qu'tu craques, faut pas que tu baisses les armes. tout est parti en l'air, et c'est clairement à cause de ce qu'il a fait qu'vous en êtes là, alors ouais, t'as bien l'droit d'tout ça. pourtant au fond de toi, caché dans un tout petit recoin, t'espères, qu'un jour, t'arriveras à sauver cet engagement, il était censé être ton premier et dernier.

à sa réponse tu bougonnes, il a toujours ce même caractère. en aucun cas un défaut, parce qu'au fur et à mesure t'avais appris à les voir comme des facettes de lui que ton amour faisait passer pour des choses rigolotes, pas si désagréables, c'était juste lui.

ce soir comme beaucoup d'autre soir t'as un peu trop bu, depuis le retour tu cherches à palier à la solitude, à remplir le vide qui s'est installé autour de toi. alors tu te perds dans la foule, tu files danser, inonder ton cerveau, faire en sorte qu'il soit incapable de penser à tout un tas de choses pas tellement agréables.

« – j'sais pas encore... sûrement chez moi » qu'tu lâches sans prendre la peine de répondre à sa première question, ça paraît flagrant devant ton regard vitreux, qui cherche tant bien que mal à s'accrocher à quelque chose, ne pas partir dans le vague, ça ferait tourner la tête encore plus vite, tu l'sais.

joint calé entre tes lèvres tu inspires la fumée qui vient remplir tes poumons avant d'regarder le bout d'tes pieds.
« – j'suis contente de voir que t'as fini par rentrer.. » dans un murmure, comme si tu voulais lui dire sans qu'il l'entende.
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La blonde que tu connais bien et qui partage ton nom n'a pas beaucoup changé si on lui enlève ce regard vitreux qui t'es inconnu. Ceci dit t'es personne pour juger, encore moins elle.
Au final t'avais pas eu l'occasion d'avoir la moindre explication avec elle, et pourtant tu lui devais. Non pas que t'avais des détails à lui raconter, les faits parlaient d'eux même. Elle en avait été bien témoin. Mais tu voulais t'excuser, te racheter. Il t'avait pas fallu longtemps pour comprendre que t'avais vraiment merdé pour le coup, et qu'elle mérite mieux.

Elle l'avait évoqué mais toi t'a pas envie de divorcer, tu vis toujours dans la maison que t'a acheté pour elle, dormant dans ce lit qu'autrefois elle emplissait par sa présence. Sa présence manquante à chaque instant. Certes il n'a pas arrêter de vivre, mais pourtant cela ne l'empêchait pas de sentir un manque constant pesant sur lui. Simplement t'es bête et t'a aucune excuse pour t'expliquer, ça t'assumes bien.

Sourire léger mais visible se dessine sur ton visage quand elle bougonne, vielle habitude qui lui est propre et que t'apprécie chez elle. Regard fixé sur elle tu la dévisages, tant pis si c'est pas discret, comme la première fois. Ça fait longtemps. Puis reflexion suivra entre tes lèvres.

"Et t'y vas à pied ?" parce que t'observe autour d'vous et tu vois aucun moyen de locomotion appartenant à la blonde autour de vous.

Blonde a toute ton attention, t'es certes un peu éméché mais tout le reste lui appartient. Alors quand elle murmure tu l'entend, presque ou à demi-mot mais t'imagines le sens de sa phrase.
À l'observer, t'a froid pour elle alors naturellement, cône entre les lèvres, t'enlèves ta veste pour venir la mettre sur ces épaules. Tu lui laisses un peu de place, restant non loin au cas où elle vacille à nouveau.

"Je suis content de te voir June."

Tu sais pas vraiment si elle le pensait ou si c'est l'alcool qui l'avais poussé à le dire mais t'avais envie d'y croire. Ça collait plus avec la vision que t'avais pour vous deux. Puis t'emplis à nouveau tes poumons, libérant la fumée blanche dans l'air.
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ce soir tu t'présentes sous une lumière qu'il n'connaît pas. pour caeden, t'es june la douce, june la sage, celle qui a toujours des bonnes intentions, celle qui connaît ses limites, celle qui aime bien profiter de la vie tout en gardant sa copine modération pas très loin. pourtant ce soir, depuis quelques mois, tu vas plus loin, t'en as marre de ces images qui reviennent dans ta tête quand t'es seule chez toi. t'en as marre de cette impression de vide qui rempli ton cœur, comme si on l'avait même vidé de son air, alors le soir tu bois. bois pour oublier. pour que les soient plus agréables. ça marche plutôt bien, faut l'avouer.

impossible de poser ton regard sur lui, ça t'ferais trop d'mal, trop d'peine de te dire qu'il n'est plus à toi, que tout ça c'est fini. un an après t'en as toujours trop gros sur le cœur d'toute cette histoire. sale tic, tu t'mordilles les joues, parce qu't'sais pas quoi faire, pas quoi dire, tu t'contentes juste d'aspirer de grandes bouffées, d'remplir tes poumons, d'faire tourner ta tête encore plus vite, encore plus fort.

« – oui.. » bonne idée de répondre à ses questions ? à lui laisser une chance d'établir le contact, après tout c'est toi qui l'a cherché, toi qui t'es manifestée. si t'avais rien dit, il t'aurait jamais vu, sans doute.

« – t'as pas besoin de l'dire pour être poli... » tu l'sais, il en pense pas une seconde, parce que si il avait vraiment eu envie d'te revoir après tout ça il t'aurait cherché. tenté de réparer ses erreurs, mais il a rien fait. alors t'as compris que c'était fini, pour toujours. c'nom que tu portes encore comme un terrible suplice, comme l'souvenir de quelque chose qui n'existera plus.
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Quand tu la vois, y'a pleins de souvenirs qui te revienne. Tu les avais pas oubliés, simplement que t'avais voulu les occulter pour pas trop y repenser. Et là, rivière de nostalgie te traverse en posant tes iris sur elle.
Tu vois bien qu'elle est pas aussi à l'aise que toi, et en même temps tu pouvais pas lui reprocher. T'aurais été bien pire à ta place, ouais t'a merdé Caeden. Ce que tu te répètes sans cesse quand ton esprit s'abandonne à te trahir en te faisant revenir la scène. Pourtant t'a envie de retrouver son regard, mais tu l'as forceras pas. Sûrement parce que t'a pas assez de cran.

"J't'accompagnes." que tu lui réponds, tu lui laisseras pas le choix, elle était inconsciente de rentrer seule. Jamais tu la laisseras faire, t'a été idiot une fois mais pas cette fois là.

"June, arrête, c'est pas mon genre et tu l'sais bien. Mieux qu'personne." faut dire que t'es du genre a avoir la langue bien pendue. Et généralement quand t'a quelque chose à dire tu te déranges pas pour le faire.

En réalité, t'aurais préférée la retrouver dans un autre contexte mais là t'avais manqué de tact, et tu t'attendais pas à ne pas la retrouver chez vous à ton retour. T'avais pensé qu'elle avait besoin de son espace et que t'avait rien à dire la dessus. Tu voulais pas t'imposer à elle, t'avais l'impression que tu lui avais déjà fait bien assez de mal. Ou alors t'es juste encore idiot, parce qu'au fond même si ça s'est pas déroulé comme tu l'aurais voulu, au fond de toi (bien caché mais certes), tu sais bien que c'est la femme de ta vie.
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t'as jamais voulu te poser la question, savoir si tu lui manquait ne serait-ce qu'un peu ou pas du tout, trop effrayée de la réponse, de la vérité. pas prête à affronter le point final de cette relation qui aurait pu durer toute une vie. le mariage n'était pas de votre idée, mais ce qu'il signifiait était l'avenir que tu avais attendu, auprès de lui.

à sa voix tu sais bien que ça n'a rien d'une question, tu connais son intonation, celle qui ne laisse pas le choix, celle plus sincère que n'importe quoi. et c'est cet éclat d'espoir qui brise ton cœur en deux, une nouvelle fois. la vérité c'est qu'tu ne ressembles à rien ce soir, qu'il l'a vu et que malgré tout, rentrer seule dans ton état serait une erreur. tu pourrais l'regretter plus tard.

« – si tu veux.. » que tu lâches tout doucement, tu connais suffisamment caeden pour savoir qu'il n'y a pas d'autre réponse acceptée.

ses paroles résonnent dans tes oreilles, elles tapent, elles font mal, dans ta tête, dans ton cœur, ça n'a rien d'agréable. ça percute et ton crâne risque peut-être d'imploser bientôt. t'aurais jamais pu imaginer que te tromper avec une autre, après votre mariage, lors du voyage de noce puisse être son genre, alors non, finalement, tu l'connaissais. certainement bien, au vu du temps passer, sûrement pas assez pour se faire avoir.

« – j'sais pas quel est ton genre de toute façon... » que tu marmonnes, encore.
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T'étais décidé, et elle semblait en avoir pris conscience. De toute façon rien qu'elle n'aurait pu dire t'en aurais empêché. Impossible pour toi de la savoir mise en danger alors que t'aurais pu éviter ça. Un peu content qu'elle ne lui refuse pas, il s'avance vers elle et lui tend la main vers elle. Alors qu'elle semble complètement perdu et faut dire que tu lui pardonnes, tu lui tombes dessus un peu comme ça et sans prévenir.

"Allez viens, on y va tu vas pas tenir longtemps" main toujours tendu vers elle pour l'accompagner.

T'étais pas du tout gêner de passer du temps avec elle, bien au contraire, t'aurais peut-être juste aimer que ça ne soit pas de cette façon. Et la suite de ces paroles le confirme, balle perdue mais tu peux rien dire tu le mérites et tu le sais bien alors tu penches la tête. Peut-être juste un peu touché par ces paroles.

"cesse de dire des bêtises, allez."

T'a pas envie de t'éterniser la dessus, bien que tu répondrais à ces questions si elle ne avait envie. Tu lui devais bien ça au moins. Alors tu prends la direction qu'elle indique, jetant la fin de ton cône dans la poubelle la plus proche.
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Si tu avais mis un point (final ou non) à cette histoire, tu n'pouvais pas te résoudre à lui résister encore ce soir, alors t'acceptes, inconsciemment tu prends le peu qu'il voudra bien te donner avant que tout cela s'arrête. Avant que shaqiri réapparaisse sur tes papiers d'identité. Sa main tendu qu'tu regardes, t'es étonné, pas sûre d'assumer l'contact de sa peau qu't'as perdu depuis trop d'temps maintenant. Sans réussir à la saisir, tu t'avances en sa direction, chancelant légèrement, l'cerveau qui flotte sur un tapis d'brume.

« – j'vais très bien tu sais » qu'tu lâches comme une gamine qui boude quand même un peu. Pas besoin qu'il s'inquiète, c'est pas vraiment maintenant qu'il faut le faire. L'idéal aurait été qu'on ai jamais à faire gaffe de ça, que tout aille bien, comme depuis le début.

L'regard qui vire vers lui, sourcils froncés. Interloquée, tu t'demandes si il a vraiment osé l'dire.

« – t'as besoin d'exemple ou ça va aller ? » l'air plutôt menaçant, t'as encore trop d'rancoeur envers tout ça, parce qu'encore de l'amour. Tu l'nieras pas, tu lui avoueras pas pour autant, en tout cas, pas pour l'instant. L'visage est plutôt sombre, faut dire que ça remue les mauvais souvenirs tout ça, alors tête baissée tu marches un peu devant, un peu cachée par la nuit, il n'voit pas tes yeux humides. Larmes qui ne couleront pas c'est certain, t'les ravales comme t'as toujours su faire. Pourtant l'coeur est brisé, mille morceaux dans la poitrine.
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T'a beau avoir fumer y'a peu, ça t'empêche pas de voir que tu la mets mal à l'aise. Elle qui n'ose même pas saisir ta main alors qu'elle chancelle pour traverser la rue. En même temps tu peux toujours pas lui en vouloir, au contraire c'est à toi que t'en veux. T'a envie de disparaitre pour la laisser tranquille, ton coeur lui crie bien autre chose, mais c'est la raison qui divisera la décision.
T'allait pas la laisser là encore moins dans son état.
Alors tu te contentes de ce qu'elle t'offre, marcher à côté d'toi.

" ouais, ça se voit " dit-il en riant faussement alors que sa démarche n'a rien qui vaille.

Et puis avant même que tu répondes de son regard, tu sens bien que t'a dis une connerie. T'a encore parlé trop vite. Tu sens aussi ces yeux sur toi, alors tu finis par tourner le visage quand elle s'exclame, tu t'attendais pas vraiment à cette réponse. En fait tu pensais même pas que vous aborderiez ce sujet là maintenant. Ce sujet brûlant qui n'avait jamais été abordé l'un en face de l'autre. Tu découvres son visage avec cet air fermé qui ne lui va pas du tout, pas comme ça que t'apprécie les courbes de son visage.

" Et là, c'est le bon moment pour en parler tu penses ? Moi je voulais juste dire que tu me connais depuis que je suis petit donc si tu me connais, c'est juste que t'es blessée à juste titre donc tu penses que tu me connais pas. C'est faux, c'est tout ce que je te dis là. "

T'essayais d'être sérieux cette fois et d'expliquer correctement ce que tu penses. Sans l'incriminer après tout elle a raison et tu le répètes depuis le début. T'a jamais remis en cause ta part de responsabilité dans cette affaire. Ça t'empêche pas de la suivre, mais t'es légèrement en retrait. Comme si tu voulais lui laisser de la place pour qu'elle soit libre d'agir, à vrai dire t'es peut-être juste perplexe sur ce que tu dois faire ou non, même si au fond t'a envie de tout autre chose.
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Bien sûr qu'tu vas jamais avoué qu'tu te sens faiblarde, que t'as les jambes qui vascillent un peu, tu veux pas d'contact, parce que ça t'ferais revivre des sensations qu't'as même pas envie d'imaginer, et pourtant. Tu l'sais déjà, les frissons le long d'tes bras, remontant le long d'ta nuque, malaise, envie d'disparaître, tu l'sais déjà, t'en ressens déjà les effets en imaginant. On avait dit qu'il fallait pas l'faire.

Alors encore une fois t'gardes ta tête bien dure sur tes épaules, t'as déjà beaucoup d'mal à marcher près d'lui sans avoir envie d'partir en courant pleurer dans un coin. Ce soir t'es bien loin d'être la june qu'il connaît, pourtant y a toujours cette ambivalence en toi, celle de la fille faible et forte à la fois. Tu n'craques pas, au lieu d'ça tu te renfermes. Les étoiles ont bien du mal à briller ce soir.

Évidemment, qu't'es pas en état pour réfléchir intelligemment, qu'ce sont les sentiments qui parlent directement, comme si la bouche était branchée au cœur, comme si l'cerveau n'trier plus rien, laissait l'flux de colère, d'tristesse, se répandre en apportant tout sur son passage. À ses paroles, tu sais qu'il a raison, qu'il restera toujours l'caeden qu't'as connu, au fond. Et pourtant cette chose là, t'imagines pas qu'il ai pu la faire.

« – y'aura jamais de bon moment pour en parler de toute façon » parce qu'en parler en soit était tout sauf un bon moment, fallait juste arracher ça comme on enlève un pansement, une douleur forte et vive qui ne dure pas très longtemps.

« – j'sais que t'es toujours la même personne, c'est juste que j'aurais jamais pensé que ça arriverait, parce que j'pensais te connaître vraiment justement » qu'tu lâches en te retournant comme pour lui faire face, après avoir effacé tout signe de tristesse ayant pris racine aux creux de tes yeux.
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T'essaie de faire de ton mieux mais à vrai dire t'a du mal.
Tu sais pas quoi dire, ni où te placer, ni quoi faire. En réalité tu te demandes plutôt si ça vaut mieux pas pour vous deux que vous vous recroisiez jamais. T'a envie d'elle dans ta vie mais t'es plus certain que ce soit réciproque à très juste titre, t'a plutôt l'impression de lui faire du mal rien qu'en marchant difficilement à ces côtés.

Pourtant ton cerveau lui peut pas s'empêcher de te dire de la ramener chez vous, dans cette maison que tu t'es démenée à acheter pour elle. Lui rappeler ce que c'est le fameux "vous" et que c'est bien plus fort que ce "ça". T'a douté, c'est vrai.
Mais toujours de toi, de tes parents, jamais d'elle. Mais t'était trop bête pour lui en parler, t'avait peur qu'elle te juge ou qu'elle te trouve idiot. Au final, t'avait tiré le gros lot.

Quand elle prend la parole, tu peux pas refuter ce qu'elle dit, y'a rien d'agréable à en parler pour elle et il s'en doutait bien. Mais pour lui non plus, revivre l'erreur la plus lourde de conséquences de sa vie n'avait rien d'agréable non plus, la culpabilité pèse lourd. Il fait juste semblant pour ne pas manquer de respect à qui-conque, quitte à passer pour le détaché de service. C'était simplement plus vivable comme ça.
Mais tu tombes un peu des nues quand elle prend la parole une deuxième fois, pour toi c'est pas logique. Tu vois pas les choses comme ça.

" Si ça marchait comme ça dans la vie June, on pardonnerait le plus grand des dictateurs parce qu'une fois il a fait un don à une assos ? Personne n'est changé de A à Z pour une action à moins qu'elle soit immorale."

T'as dis ça sans la lâcher du regard, parce que tu le penses et comme si t'étais trop faible pour lui crier que t'es toujours le même. Même si t'a fais la pire des conneries. Et que toi-même tu te pardonneras probablement jamais.
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Tu l'sais que dans votre histoire, y avait beaucoup d'pression, celle d'apparaître comme l'couple que tout le monde attendait, celle de se rendre compte des choses par le regard des autres, surpasser l'amitié qui vous paraissait être suffisamment forte pour ne toujours s'arrêter qu'à ça. Pris à votre propre piège, à l'attachement fort, puissant, à l'attraction qui se découvre au fur et à mesure que les âmes grandissent. Pourtant t'aurais jamais pu douter d'une chose, de sa fidélité en tout point, comme il pouvait avoir la tienne, jamais, jamais, éviter à tout prix le risque de se perdre à jamais. Jusqu'au jour où, pas assez fort pour résiter, l'drame arrivait.

Tes pas qui vous guident vers l'sud, tu sais qu'c'est sa route aussi, t'as pas voulu changer d'quartier, pas qu'ton monde entier s'écroule à sa perte, trop d'habitudes, boulot, famille, amis, et tout le reste. L'appartement est pas si loin d'la maison, pourtant t'es jamais passé devant depuis qu'tu l'as quitté, t'évite, effectuant parfois des détours inutiles. Et pourtant.

« – mais ça n'a rien à voir ?? » l'sourcil est de nouveau froncé alors qu'tu reposes ton regard sur lui.

« – toi j'te mettais là ! » qu'tu lâches, la main bien haute pour lui montrer le niveau, et encore, avant tout ça t'es bien trop petite pour lui montrer à quel point tu l'estimais.

« – j'te mettais sûrement trop pour supporter l'erreur » finalement tes yeux viennent retrouver le sol, tes pas reprennent leurs routes, tu fuis un peu, pas beaucoup, pas suffisamment vite pour être irrattrapable. T'es même plutôt lente, comme si le but puisse être qu'il le fasse.
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Les apparences, c'est un truc qui a jamais été ton fort. Ça n'a jamais été toi, tout simplement. Tu t'y es jamais habitué en fait, tu supportais juste du moins tu l'pensais.
Pourtant t'a jamais douté d'elle, ni de ton amour envers elle. June c'était la seule avec qui t'étais honnête. C'est juste tout le reste.
T'a craqué, une simple drague et t'avais tout envoyé valsé. Sans même réalisé au départ, sans même te rendre compte que t'es qu'un idiot.

Puis tu la regardes, t'expliquer, là tu comprends. En réalité, tu t'en doutais.
T'a envie de répondre mais tu sais pas utiliser les mots à bon escient. Ça n'a jamais été ton fort, alors tu préfères agir.
T'accélères le pas, en fait pas besoin de tant que ça. Tu saisis son poignet et tu lui fais faire un demi-tour qui la projette contre toi. Corps contre l'tien, tu pose une main sur sa chevelure, l'autre dans son dos. Avant d'arriver à ouvrir les lèvres.

" j'suis désolé " articules-tu en la serrant contre toi.

Tu l'empêches de fuir pour qu'elle entende ce que t'as à dire, surtout que c'est ce que tu veux vraiment lui dire et depuis un moment.
T'es bien conscient de tout le tort que tu lui as causé, ça t'excuse pas et c'est pas ce que tu cherches non plus, tu veux juste qu'elle le sache.
Parce que tu lui a toujours tout dit.
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Si y a bien une chose qui t'saoule chez caeden, c'est sa facilité à voir les choses telles qu'elles sont, sans remarquer les subtilités. Les petites subtilités qui témoignent d'tout ce que tu ressens à son égard, alors forcément quand tu t'expliques, il comprend mieux, tu l'vois à son visage, puis à ses gestes. Cette façon de t'attraper, sans t'laisser le choix, d'passer ses bras autour de toi, suffisamment fort pour que tu te sentes revivre à nouveau.

Finalement c'était peut-être ce dont t'avais besoin, qu'on t'empêche de fuir, qu'on te retienne, c'était peut-être tout ce que t'attendais pour comprendre que tout n'était pas foutu, qu'il y avait ne serait-ce qu'un minime espoir pour penser qu'un jour tout ça ne pourrait être qu'un de ces mauvais souvenirs qu'on enfouie bien caché, tout au fond. Impossible pourtant d'avouer, d'le dire au reste du monde, trop peur du jugement. Qu'on t'prenne encore une fois pour une faible, l'genre qu'à pas assez d'courage pour dire non. Pour repousser celui qui t'a humilié.

Puis y a ces mots, qui ne réparent rien, mais que tu as longtemps attendu. T'as encore trop de doute en toi pour pardonner, trop de questions qui percutent dans ton crâne. De toute façon, être désolé ne veut pas dire grand chose non plus. Regrette-t-il tout autant.

« – pas autant que moi caeden... » qu'tu lâches à mi-mot alors qu'toute ta façon d'être, de t'adresser à lui contraste avec le fait qu'à aucun moment tu te débats, tu cherches à te libérer. Enfin vivante depuis douze mois.
« – tu devrais me ramener... » à peine audible, comme si ton corps répondait aux ordres de ton cerveau sans grande conviction.
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La sentir contre lui à nouveau, sentir son parfum, le poids de son corps contre toi, ça te rends nostalgique. Tu repenses à tout, à cet instant ou elle t'a dit oui. Moment qui t'avait échappé depuis longtemps.
L'oxygène est beaucoup plus vivifiant, tu ressens les choses. Ça t'étais pas arrivée depuis longtemps. Tu sais plus trop ou donné de la tête, t'es simplement content et tu peux t'empêcher de la tenir contre toi encore quelques secondes. Indéniablement, sa présence t'apaise.
Envers et contre tout.

Et réalité te rattrape à sa réponse, c'était sûrement vrai, t'étais personne pour juger la peine d'un autre être humain. Encore plus elle, tu te le permettrais jamais.

" je sais bien " finis-tu par dire.

Et elle a raison, ils doivent continuer leur route. Côte à côte certes mais différemment.
Alors tu la relâches doucement, avant de trouver ces yeux une seconde. Pupilles qui se redécouvrent quelques temps, tout en pause, avant de te remettre en chemin car ton coeur crie de l'embrasser mais tu te permettrais pas.
Tu l'attends tout de même, te tournant vers elle de quelques degrés pour la regarder avancer.

" alors je te suis, si tu veux bien "

Ta voix est calme, t'a pas envie de la moindre agressivité ou quoi que ce soit négatif. Déjà que tu t'y attendais pas. T'avais pas envie de tout faire foirer une deuxième fois. Tu t'en veux déjà bien trop. Il ne fallait pas reproduire les erreurs du passé, ça t'en ai certains. Si il y avait la moindre chance qu'avec June les choses remarchent un jour, tu tacherai de faire de ton mieux, encore plus qu'avant. Car tu lui dois bien.
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c'était difficile de rester de marbre face au rapprochement qui s'était opéré, face à ses bras qui venaient t'envelopper, te serrer contre lui. En manque de son odeur, de son contact tout simplement, il avait peut-être fallut exprimer la plus grande désillusion de toute ta vie, pour qu'il puisse s'en rendre compte. Tu t'étais toujours dit, lui et toi, toi et lui, contre le reste du monde, jusqu'au jour où tu n'étais devenue plus que toi, seule, contre le monde tout entier. Toute ta vie, caeden et toi, toute ta vie, jamais seule, jusqu'au jour où.

La valeur de vos mots lors de votre union portait leur importance, la fidélité, l'amour, le soutient. Évidemment que nul besoin d'un bout de papier pour les ancrer en toi, elles l'étaient bien déjà avant ça, et pourtant, lors d'une journée ensoleillée, tout était parti en fumée.

Tu n'osais pas prétendre avoir souffert plus que n'importe qui, ou même plus que lui, de toute façon c'était bien le pire des titres à prétendre. Consciente que pour la souffrance du monde, ta petite désillusion ne représentait qu'une goutte d'eau dans un océan d'guerre, de famine et pauvreté. Jamais touchée par cela, t'étais chanceuse, fallait juste bien un point noir sur ce fond blanc immaculé pour égaliser la balance. Et puis même face à lui, au final, t'espérais que lui aussi ai eu son lot de peine face à la situation. Sinon, cela aurait signifié qu'tout ça, c'était juste du vent.

Finalement l'contact se relâche et tu baisses les yeux, parce que mine de rien t'as pas envie d'laisser paraître la tristesse de l'avoir contre toi sans plus lui appartenir.
« – je croyais que tu ne me laissais pas le choix... » que tu lâchais finalement en relevant la tête vers cette voix qui avait su t’apaiser un bon nombre de fois, ce soir encore. Un léger sourire venant accompagner tes paroles, finalement c'était peut-être pas si terrible que ça de le recroiser enfin.

T'avais eu peur, tellement de temps, tellement fort. Qu'il te remplace, qu'il ne te considère plus, qu'il se rende compte à quel point tu n'étais peut-être pas celle qui lui convenait. Et si le japon l'y avait aidé ? Et si c'était pour cette simple et bonne raison qu'il t'avais trompé ? Encore un milliard de question même une année après, des questions qu'on ose pas poser, de peur de la réponse. Pourtant ce soir, comme une lueur d'espoir.
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L'avoir de nouveau dans tes bras, ça t'a provoqué un électrochoc. Souvenirs qui bousculent ton esprit, tu perds un peu pied. Sans le montrer biensur car t'a toujours été comme ça. T'a toujours gardé la face, encore plus vis-à-vis de ce qu'il avait pu se produire au Japon. T'a assumé mais t'avais de compte à rendre à personne sauf à elle. Sauf qu'en rentrant, elle n'était pas là.

Alors t'as juste continuer ta vie sans attache, te noyant dans le travail pour pas trop y penser, en sortant pour t'occuper et en fumant pour te faire planer. Rien de reluisant. T'aurais pu pourtant prendre les devants mais l'hésitation avait bien trop ampli ton coeur, peur de rendre sa perte officiel. Tu pensais qu'elle avait besoin de temps et d'espace. T'avais peut-être tort, maintenant c'était trop tard pour revenir en arrière.

Finalement vous retrouvez là était peut-être le meilleur scénario, rien de préparé, la spontanéité qui te rends honnête avec elle. Faut dire que tu te voyais pas ne pas l'être, tu l'as toujours été.
Le destin qui avait peut-être encore voulu les réunir, tu commençais vraiment à y penser. Ton monde avait toujours gravité autour de sa planète, comme si il était impossible pour toi d'y renoncer. Et faut dire que t'en ai plutôt content, voir même très. T'es heureux de la revoir, malgré et contre tout.

Elle finit par relever la tête vers toi, orbites que tu te plais à retrouver, d'avantage en observant son maigre sourire qui était toujours plus agréable à voir sur son visage que son expression précédente. Et tu lui en veux pas, simplement cela la rend encore plus belle et quelque part t'es content que ces quelques mots échangés lui ai apporté réconfort même si c'était probablement éphémère. Tu peux pas t'empêcher de pouffer de rire, un rire court et discret mais c'est sa phrase qui te provoque cette réaction.

" C'était pour la forme mais j'comptais pas t'lâcher " sourire en coin terminera ta phrase.  

T'avais pas prévu de l'abandonner en pleine rue alors que la nuit emplie la ville. Pas cette nuit, tu l'avais déjà fais une fois et tu regrettais bien trop pour réitérer la chose. Alors vous repreniez la route côte à côte, ça te faisait bizarre. Tu sais pas trop comment te comporter, t'a envie d'être tactile avec elle parce qu'elle t'a manqué et que t'en avais pris l'habitude. Être simplement à sa gauche/droite ça rimait à rien pour toi.

" Tu habites où au fait ? "

T'a pas envie de clore la discussion parce que t'a pas envie que ce voyage soit macabre et lugubre. L'heure était à tout autre chose.
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Te retrouver face à lui, cette drôle de sensation, qui prend au tripes, qui tord les boyaux, l'corps qu'essaye de faire passer les messages à ton cerveau. L'corps qu'essaye d'te dire des choses qu't'arrives pas encore à décrypter. L'amour, l'pardon, tu l'sens ton corps il est pas d'accord avec cette distance que ton cerveau tente au mieux d'imposer, de garder entre vous deux. Pourtant l'pouvoir de ta tête est toujours présent, suffisament pour résister, pour pas te laisser haper.

Leger rire, sifflement qui se faufile entre tes dents, essayant de s'échapper alors que tu voudrais le retenir. Si seulement t'étais capable d'te montrer forte, intrasigeante, insensible, c'est pas l'cas et les nombreux verres enfilés ce soir n'y aident sûrement pas.

« – j'me disais bien... » finalement ça t'fais plaisir, ça t'touche, te dire que peut-être qu'il tient, ne serait-ce qu'un peu, encore à toi. Peut-être même qu'il a juste pas envie d'te laisser filer une deuxième fois, ou alors c'est ton cerveau qui s'enflamme, faudrait pas subir d'autre désillusion, retour à la raison nécessaire.

À sa question tu bégayes un peu, parce que t'as aménagé à seulement deux pâtés de maison de votre ancienne résidence, certains diront qu'c'est pas pour rien, tu te défendras qu'c'est seulement une question pratique. T'y as ton boulot, tes habitudes, tes amis et tout le reste. Déjà privée d'l'amour de ta vie, pas question d'se priver d'tout le reste.

« – pas loin d'là où on habitait avant » qu'tu lâches alors qu'le sourire s'efface de ton visage. Rappel d'une vie terminée, deuil d'une relation qui n'existera sûrement plus.

« – tu l'as vendue d'ailleurs ? » qu'tu demandes, curiosité mal placée, t'voudrais juste savoir si il a été capable d'effacer toute votre vie aussi facilement. Après un an sans avoir de tes nouvelles il avait le droit, ceci dit.
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Heures nocturnes qui ce soir vous sert de confessionnal, comme si l'obscurité vous incombait la sincérité comme une sérum de vérité. Théâtre de vos méandres, t'es l'acteur de cette scène qui est digne d'une comédie américaine. Et t'a pas envie qu'elle croit que tu joue, t'a jamais joué avec ça et ce soir t'es particulière sincère envers elle. Mot d'ordre auquel tu te tiens avec ardeur.

Plaisir de retrouver le son de son rire, lui qui a parcouru les murs de leur maison un nombre de fois qu'il a cesser de les compter. Tu retrouves un peu le sourire, elle qui dit ne pas te connaitre à pour autant bien cerner tes actions de la soirée. Et ça t'plait.
Mais tu perds des moyens, tu sais plus y faire avec elle, preuve que t'a bien merdé entre vous. Ton coeur et ton esprit empreinte des chemins parallèles, elle entre les deux, toujours dans son champs de vision.
Et alors que vous avez repris votre chemin, t'attend avec hâte sa réponse, t'a envie de savoir. T'a envie de lui poser des tas de questions mais t'en ai incapable t'a peur d'entendre certaines réponses. Comme tout simplement si elle a quelqu'un de nouveau dans sa vie, tu mériterai qu'elle est trouvé mieux mais tu t'en remettrai pas. Toi il t'a fallu fauter pour comprendre que c'est elle que tu veux à tes côtés.

Elle finit par reprendre la parole après une hésitation.
T'es un peu étonné, ton visage le prouve t'a pas su contenir ta surprise, t'aurais pensé qu'elle aurait fuit à l'autre bout de la ville. En fait tu t'attendais même à ce qu'elle soit partie à l'autre bout du globe initialement. Alors t'avais de quoi être déconcerté.
Mais t'a surtout remarqué qu'elle a perdu la lueur sur son visage quand t'a abordé le sujet, décidément tu fais rien de bien même que c'est dans une bonne intention.
Et en entendant sa deuxième interrogation, là tu sais que tu vas pouvoir te rattraper. Enfin c'est ce que t'aimerai mais en vérité t'en a aucunes idées.

" J'habite toujours dedans.. "

Comme un fantôme du passé il faut l'avouer parce que t'a jamais osé vouloir allé ailleurs, ça aurait voulu dire que tu tournais la page de votre histoire. Toi tu préférais laissé tout en suspens. Quitte à passer pour un fou. Mais tu t'es jamais imaginé ailleurs que dans cette maison que t'a acheté pour vous.

" Tu veux revenir la voir ? "

Une seconde après avoir proposer l'idée tu t'en veux un peu, non pas parce que tu trouves que c'est une mauvaise idée. Mais parce que tu t'avoue enfin que t'a peur qu'elle dise non. Pour lui ça serait comme une preuve qu'il ne la retrouverait jamais et il était pas du tout prêt à ça. Il l'a d'ailleurs garder dans l'espoir qu'elle revienne raviver les murs de sa joie de vivre.
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Qui aurait cru que la finalité de la soirée soit celle-là, sûrement pas toi, parce que quand t'es rentrée dans ce bar en debut de soirée t'aurais jamais imaginé le croiser à la sortie, mais pas que. Aussi parce que tu t'étais imaginé le pire concernant vos retrouvailles, certainement pas ce genre là. À vous voir de loin, c'est sûr que rien à changé entre vous, on a toujours autant envie de vous pousser l'un vers l'autre, comme ça a toujours été fait. Pourtant toi tu t'mets les oeillères, tu veux pas l'voir, pas croire que ce soit possible, pour retomber. C'était déjà dur de se relever une première fois, alors la deuxième tu préfères l'éviter.

Evidemment que ta réponse étonne, ça s'voit à son visage qui ne sait le cacher, en même temps qui ne le serait pas. La logique aurait voulu que tu fuis à l'autre bout du monde. Pourtant t'y avais jamais pensé, pas une seule seconde. Peut-être que dans l'inconscience t'étais resté près pour le recroiser un jour, pour faciliter, si jamais, un jour, il voudrait te retrouver. En un an, rien de tout ça n'était arrivé.

Surprise de savoir qu'il n'avait pas fuit les lieux, qu'il ne s'était pas débarasser de vos souvenirs. C'est au tour de ton visage de marquer ton étonnement, et puis t'as même pas le temps de lui répondre que sa proposition t'étonne d'autant plus.

« – je sais pas si c'est une bonne idée... » voir tout vos souvenirs de cette vie à deux qui n'existait plus, te prendre tout ton bonheur passé dans la figure, te rappeler à quel point tu n'étais pas chez toi dans cet appart. Te rappeler aussi à quel point son absence avait laissé un vide bien trop grand dans l'fond de ton âme, de ton cœur.

« – j'vais pas t'embêter t'en fais pas, ramène moi et puis voilà, tu dois avoir envie d'rentrer aussi, tranquillement... » qu'tu lâches comme si t'avais besoin d'être rassurée, sur l'fait qu'il ai envie d't'avoir à ses côtés encore après tout ça.
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Tu pouvais prédire sa réponse, à vrai dire t'avais même aucune idée de ce qu'elle pouvait penser face à ta proposition.
1 an ça avait été long, trop même en vérité, tu voulais la retrouver dès ton retour. T'avais fais le choix de respecter sa volonté de partir parce que c'était probablement la meilleure chose à faire pour vous deux. Mais faut croire que ça t'a attristé plus que prévu ou même imaginé.

Et à sa réponse, tu comprends que c'est pas un non mais presque tout autant, t'es un peu triste mais en même temps t'essayes de te mettre à sa place. C'est compréhensible, t'avais été un peu idiot de proposer ça comme ça. Sûrement bien trop tôt, après tout c'était votre premier contact depuis le Japon et toi tu lui proposes de revenir dans cette bâtisse qui a absorbé toute l'essence même de votre histoire. Idiot.

Pourtant t'a pas envie de la laisser s'échapper, toi t'y crois sincèrement, ça tambourine dans ta poitrine. Tu veux pas lâcher l'affaire, faut dire que t'es têtu. Bien que ça te dérange pas de la ramener chez elle, toi tu veux la ramener chez vous. Mais sans l'obliger, elle a pas à subir. Elle l'a déjà bien trop fait par ta faute.

Tu prends un moment pour réfléchir, silence prend part de l'instant même s'il est plutôt court. Et tu viens le rompre en prenant de nouveau la parole.

" Tu m'embêtes pas, j'avais rien de prévu ce soir à part la soirée au bar.. "

Ça voulait clairement dire que tu l'invitais une seconde fois en quelques minutes. Maladroitement certes, tu l'es aussi quand il s'agit d'elle. Mais t'a pas envie de lâcher l'affaire, lui montrer que quelque part au fond de toi, t'a envie de lui prouver que t'es pas passé à autre chose. Car chez vous, rien à bouger, comme à la veille de votre départ au Japon. Rien n'a changé de place, et ton endroit favori c'est la terrasse qui donne sur la plage. L'horizon pour vision, c'est l'endroit où tu réfléchis en fumant la plupart du temps.

" Je peux te ramener après aussi, c'est que reporté. " t'as finalement conclu.
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Si y a bien une chose qu'on reprochera toujours aux jeunes générations, c'est de jeté au lieu de réparer. Tout le temps, pour tout. Les objets, les relations, l'amour, le mariage. T'avais pas échappé à la règle, certains diront que t'as été trop faible pour affronter, pour te battre, pour le garder. Non toi t'as préféré fuir, te dire que si il avait fauté c'était pour la simple et bonne raison que ta personne ne lui convenait plus. Bien mauvais timming pour s'en rendre compte ceci dit. Alors oui, le revoir c'est comme remuer le couteau dans la plaie, te rappeler à quel point tu n'lui conviens plus.

T'vois bien le rapprochement qu'il tente d'faire, mais tu veux pas revenir voir les souvenirs passés, pour quoi faire si ce n'est de donner le coup fatal ? En rire, comme des amis ? Pas forcément sûre que ce soit la bonne idée du siècle. Leger sourire, qui s'affiche sur ton visage à ses paroles.

« – c'est moi où j'ai l'impression que t'insistes un peu ? »

parce que toi aussi t'as un peu c'besoin de profiter d'une dernière soirée qu'le destin vous offre. Difficile d'te dire que c'est réel, pourtant chacun d'ses traits tu les reconnais, reconnu tout aussitôt, c'par cœur que tu peux les dessiner.

Finalement, tu t'frottes un peu la tête, parce que tu l'connais bien ce timbre de voix, du gars qui veut pas insister, du gars qu'est quand même un peu déçu, t'le connais par cœur c'type là. Pudeur qu't'as toujours aimé, pas l'genre à faire d'esclandre, mec attentionné toujours, pas mec trop insistant pour autant. Respecteux toujours.

« – j'viendrais une autre fois, j'dois avoir des choses à récupérer de toute façon.. » évidemment t'avais laissé tout un paquet d'affaires, des trucs qui te manquaient encore aujourd'hui, pourtant pas assez d'courage pour affronter ce bonheur passé en poussant la porte d'entrée. Et puis même si t'avais toujours c'besoin d'être près, besoin encore terriblement refoulé, tu espérais qu'il reste un peu, parte pas de suite. Juste discuter, ou fumer en silence, ça t'irais bien aussi.
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