nuits fauves (caeden) - Page 2
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nuits fauves (caeden)

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T'as pas réussi à la convaincre, pourtant c'était pas l'envie qui te manquait cependant tu la respectes bien trop pour la contraindre. T'es pas ce genre de gars, si elle en a pas envie ça rime à rien. Et tu l'sais trop bien.
Alors tu prends sur toi pour pas montrer ta déception, parce que c'est ce que toi tu penses et en réalité à sa place t'aurais probablement refuser aussi alors t'avais aucun droit de la faire culpabiliser ou quoi que ce soit. Sinon à quoi rimait tes efforts.

Mais sa réaction te fait sourire un peu à ton tour, déjà parce que t'admire le sien mais aussi parce que pour quelqu'un qui se dit ne pas te connaitre. Elle a vu clair dans ton jeu, ceci dit c'est raté pour toi qui pensait faire ça discrètement. Alors tu te frottes le crâne machinalement, remettant en place ta touffe de cheveux brune.

" J'oserai pas tu sais bien.. " sourire conclue sa phrase alors que tu tournes ton visage vers le sien, regard qui la parcoure une fois, faut croire qu'elle a aussi manquer à tes mirettes.

T'as envie de la retrouver c'est certain, c'est ce que ta poitrine te dit quand elle s'emballe en la voyant. Et te sens encore plus idiot d'avoir tout gâché alors que ça en devient physique tellement ça crie autant en toi. Sauf que là c'est elle qui ravive la tristesse de votre état avec ces mots.
Tu l'mérites et c'est la vérité.
C'est juste que vous qui aviez réussi à parler de choses plutôt positives, cela venait à nouveau de basculer et tu peux pas lui en vouloir, parce que t'es responsable. Et t'a l'impression de le répéter sans cesse mais ce ne sont que des faits, ce à quoi tu te raccroches puisqu'elle est plus là. Elle a laissé pleins d'affaires c'est vrai, Caeden n'a pas osé y toucher, tout est en place. Parce qu'il a pas envie de croire que tout ça disparaitra, ça rendrait tout bien trop concrets.
T'a un peu perdu ton sourire, pour autant t'es toujours là. En fait, tu te reprends, tu vas profiter de ce qu'elle t'offre. Alors si c'est juste une marche alcoolisé jusqu'à chez elle, t'en profitera aussi. Tu te contenteras de ça.
Alors tu sors un nouveau joint de tes poches, accompagné du briquet qui l'accompagne. Tu l'allumes avant de lui tendre.

" On partage, j'pense que t'en a déjà assez eu ce soir. " dis-tu en relevant la tête vers elle, bras qui lui tends le cône fumant.
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léger sourire qui vient étirer son visage lorsque tu l'entends, à l'inverse de ce que tu as pu dire tu le connais depuis tant d'années que tu es parfois capable d'anticiper ses moindres réactions face à telle ou telle situation. plus de vingt années à ses côtés.
y a toujours ce regard posé sur toi, celui que tu reconnais parmi mille et qui pourtant aujourd'hui porte une toute autre saveur, t'voudrais pouvoir te réjouir de le sentir à nouveau, pourtant les fantômes du passés te rattrape. encore incapable de supporter les souvenirs qui ne cessent de te hanter.

l'temps tourne à l'orage dans ses yeux quand tu évoques ces affaires qu'il serait temps de récupérer, pour l'bien de tous, parce qu'elle te manque mais aussi parce qu'elles lui sont exposées sous les yeux depuis ton départ. évidemment, qu'voir son visage qui s'éteint t'attriste, évidemment qu'tu préférerais le voir sourire, et t'en viens même à culpabiliser. comme si t'essayais de te convaincre malgré tout les signaux que c'était bel et bien fini. comme si t'avais peur. peur de tomber, une nouvelle fois, d'avoir encore mal, si mal qu'tu n'y arriverais peut-être pas.

« – l'état d'mon cerveau dirait qu'c'est même pas raisonnable d'en partager un, mais … j'peux pas refuser un dernier hein … ? » qu'tu demandes en relevant les yeux vers les siens, comme si tu attendais un signe, quelques chose qui t'dirais qu'tu n'as pas le droit d'refuser. pourtant la fumée qu'tu peux sentir, fini d'te convaincre. éfleurage timide, honteux, proche de sa main en récupérant le joint.

« – t'vas croire que j'suis une psycho quand tu vas voir où j'habite » qu'tu lâches comme pour combler l'silence, ou l'vide qu'allait s'faire ressentir.
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Ce n'est pas une situation évidente pour vous deux, perdus entre la réalité et les méandres du passé. Toi ça te fait toujours bizarre de la voir en chair et en os devant toi, elle a pas prit la fuite tu pouvais déjà t'en féliciter et dans le fond c'était sûrement déjà suffisant pour ce soir et ces retrouvailles imprévues.

Tu n'as effectivement pas pu cacher la tristesse qui t'anime quand elle évoque le fait de récupérer ces affaires mais tu voulais pas t'éterniser la-dessus, elle a pas du tout l'air d'être sur la même longueur d'onde que toi. Et tu peux pas lui reprocher, tu es personne pour ça. Et t'es surtout la cause de son désarroi.
Et alors que tu lui tends ce cône qui n'attendais qu'à se consumer, t'es surpris par le contact entre vous. Certes vif et court, mais qui t'a électrisé.
Ça te rappelle pleins de choses, comme si ton esprit à son contact t'avais refait vivre des flashbacks de votre histoire. Tu gardes le visage le plus neutre possible.

" je veilles sur toi t'inquiète, et puis tu vas bientôt pouvoir te coucher on est plus très loin " que tu lui réponds alors que sa remarque t'a fait sourire.

Vous avez repris votre marche nocturne quand elle a reprit la parole alors que le silence avait remplie l'espace un instant. T'a pas pu retenir un léger rire, tu te demandais bien pourquoi elle pensait cela. T'avais aucune idée du fait que depuis tout ce temps, elle vivait si proche de toi. Si tu l'avais su t'aurais peut-être tenter de reprendre contact avant mais ainsi les choses c'étaient-elles produitent. Alors curiosité te pousse à d'avantage comprendre.

" Pourquoi tu dis ça ? " léger rire émane de tes lippes alors que tu tournes ton visage vers elle, mains dans les poches alors que vous marchez tranquillement jusqu'à la dite destination.
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situation compliquée, difficile à gérer, passé qui ressurgi en pleine figure, celui-là même qu'on tente d'enterrer pour panser les blessures, calmer la douleur. pourtant chaque jour des fragments de ton ancienne vie qui apparaisse à chaque coin de rue, jusqu'à aujourd'hui, cette soirée ou c'est l'acteur principal qui s'affiche face à tes mirettes.

les mots sont prononcés, tu as des affaires à récupérer, pourtant au plus profond de toi. de ton âme. l'idée de devoir le faire te donne déjà la nausée. tirer un trait définitif sur cette histoire, histoire belle à la base. si seulement, si seulement.
le contact est rapide pourtant il marque sa trace, comme on réveille une blessure, pourtant la sensation est différente, c'pas si désagréable. nier vite, ne pas montrer, ne pas s'exposer.

rictus timide qui s'estompe avant même d'être dessiner, t'as toujours pu compter sur lui, pour te protéger, tout l'temps. jusqu'au jour où il n'a pas su, parce que l'attaque venait du défenseur. celui auquel on ne s'attend pas.
« – j'sais, tu l'as toujours fait » que tu lâches à demi-mot.

l'joint s'consumme doucement entre tes lippes alors que tu le lui tends, à son tour. les effets se ressentant déjà dans tout ton corps, comme si l'entièreté de ce dernier flottait comme la fumée qui l'imprégnait.

« – t'as pas l'impression qu'on va à l'ancienne maison en allant vers chez moi... ? » qu'tu demandes, même si pour lui c'est toujours l'actuelle, il s'agit pourtant bien de ton ancienne.
« – j'voulais pas trop m'éloigner de mes habitudes » qu'tu lâches comme pour te justifier d'avoir choisi d'emménager à quelques pâtés d'maison de ton ancienne adresse.
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Vous avez continué à discuter de tout et de rien. Échangeant des banalités pour prendre des nouvelles de l'un comme de l'autre, t'étais content d'en apprendre de nouveau sur elle du moins ce qu'elle l'autorise à savoir.

Quelques gestes, proximité naissante quand ils se passent le cône, tu t'en contente parce que ça te fait plaisir d'au moins avoir cela. Et effectivement vous vous rapprochez de votre quartier, celui où votre maison est restée tel qu'elle. Mais vous vous enfoncez un peu plus dans les rues, ça le surprends un peu qu'elle soit réellement si proche. T'avais bien compris qu'elle était restée mais là c'était encore plus proche que ce que ton imagination t'avais permis.

Tu finis par l'accompagner jusqu'à sa porte, maintenant en sécurité, toi tu repars en direction de chez vous. Ça te fait encore plus bizarre, l'avoir vue en chair et en os et maintenant rentrez dans votre chez vous mais sans elle.
Alors tu vas t'installer sur la terrasse fasse à la mer, toujours cône allumée au bec, tu regardes la mer, l'horizon éclairé par la lune. Les vagues qui s'écrasent sur la plage, t'es paumé. Encore plus que jamais.

THE END
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