(1m/1nb) Il y a une vie après l'accident

(m/nb) Liam âge au choix - occupation au choix - statut civil au choix (libre)(tw : accident de voiture (victime), décès d'un proche, handicap, prison, rédemption) Il y a une vie après l'accident et un besoin de réponse.  Il y a des journées qu’on n’oublie pas. Pour il/iel/ c’est ce jour où un véhicule a violemment percuté un proche sous ses yeux, lui arrachant la vie sans lui permettre de dire adieu à cette personne tant aimée en 2017. Il/iel en a même payé les frais (possible handicap) ou il/iel s’en est sorti indemne, mais profondément traumatisé par cet accident. Depuis, la vie s’est arrêtée. Il y a cette sensation d’être à côté d’un monde où on n’a plus sa place. Il faut apprendre à vivre autrement, mais c’est difficile, voir impossible. Malgré le coupable derrière les barreaux, cette culpabilité manifeste que cet homme porte sur ses traits, on ne ressent aucun soulagement à le savoir enfermé, parce que ça ne changera pas la réalité. Cette personne tant aimée n’est plus là, ne le sera plus et ce ne sont pas les larmes versées sur sa stèle qui diront le contraire. Le deuil est pénible, presque étouffant et angoissant. On ressent le besoin de s’en extirper sans réellement y parvenir. Tout ramène au passé, à cette minute avant que tout bascule et tout change. Il y a ce besoin de comprendre, de savoir ce qu’il s’est passé dans la tête de cet homme, Nathanaël Johnson, ce fameux soir. Comment lui, pilote de F1, qui maîtrise les voitures mieux que personne a pu rouler aussi vite et ne pas éviter l’accident. Pourquoi n’est-il pas détestable ? Pourquoi n’a-t-il pas cherché à prouver son innocence comme on l’attend d’un coupable ? Pourquoi a-t-il été si humble lorsque la sentence est tombée et que les seuls mots qu’il ait laissé échapper de ses lèvres : « Je suis désolé… » ? Pourquoi ce « je suis désolé » énerve et apaise à la fois, mais ne change rien à notre vie après coup ? Toutes ces questions, on aimerait y trouver une réponse, creuser pour en découvrir des lambeaux, mais au fond, est-ce vraiment se dont on a besoin ? est-ce qu’on ne prend pas le risque de découvrir un autre homme aussi détruit que nous ? Pire, et si ce rapprochement était nécessaire pour apprendre à vivre et avancer, aussi pénible soit la vie à nos yeux ?

Comme tu peux le voir, Nathanaël devenu Newt est coupable d'un accident de voiture. La raison est explicitée dans sa fiche, mais Newt ne l'a jamais évoqué au tribunal. Il a juste accepté tous les griefs dont on l'a accablé, car il se sentait capable lui-même. Il a fait trois ans de prison au lieu de 5, a eu une liberté anticipée pour bon comportement. Il semble avoir remplie sa dette envers la société, mais il vit toujours avec le fantôme de cette vie qu'il a arraché. Il est loin de vivre pleinement sa vie comme si de rien n'était. Il ne peut s'empêcher de penser à cette personne qui avait un lien si privilégiée avec la dite personne décédée. Il aimerait la rencontrer, puiser dans cette relation un moyen d'aller de l'avant, mais est-il réellement prêt ?

Ils ne se connaissent pas. Il/iel n'était pas présent lors du procès. Il/iel était encore en convalescence ou il/iel ne pouvait tout simplement pas. C'était au dessus de ses forces. Pourtant autant l'un que l'autre, ils ont développé au fil des années une curiosité l'un envers l'autre. L'envie d'étancher cette curiosité est profonde. Pour le meilleur comme pour le pire. Qui osera faire le premier pas ? Qui sait...


proposition d'avatars en vrai, je laisse le champ totalement libre. Ce sera un lien complexe, sans doute intense, qui prend aux tripes, mais qui sait si cette relation ne leur permettra pas de faire la paix avec cet accident qui les a détruit l'un autant que l'autre.

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