we were young and so in love,, w. basil
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we were young and so in love,, w. basil

STARS burning in the skies
Isaura Vilela
Isaura Vilela
messages : 45
pseudo : winter solstice (elle).
id card : bruna marquezine / bambi eyes@av, pinterest@gif.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15.
warnings : mort, interruption de grossesse extra-utérine, errance médicale, endométriose.
présence : présente.
we were young and so in love,, w. basil 53cc76f417d81c1391dd0c3a77f4a684
âge : vingt-huit bougies sur son dernier gâteau d'anniversaire.
occupation : architecte junior, travaille en agence à San Diego.
statut civil : fiancée, un tantinet précipitée.
orientation : pansexuelle.
habitation : south oceanside, loft 82.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (4/5).

— rps en cours.
www › basil


   
 
「 I don't think I realize just how much I miss you sometimes 」
∙ with @Basil Grimes

tw : /

Peut-être qu’elle cherche un peu la merde, tout de même.
Peut-être qu’elle joue elle-même avec le feu. Qu’est-ce qui lui a pris, de lui envoyer ce message ? De lui demander jusqu’à quelle heure il consultait ? D’avoir suggéré de changer de vétérinaire, pour que Basil soit maintenant celui de son chat ? Mais ç’aurait été con de ne pas le faire, après tout, n’est-ce pas ? Ce serait encore plus con, surtout cruellement gênant, de tomber sur lui dans la salle d’attente et de se rendre compte qu’elle n’avait pas rendez-vous avec lui. C’est ce qu’elle s’est dit, Isaura. Sans doute pour se donner bonne conscience. Dans le fond, ce genre de scènes aurait pu se produire déjà la dernière fois qu’elle est venue, Isaura. Seulement, la dernière fois, elle ne savait sincèrement pas qu’il travaillait là. Ç’aurait été le plus grand des hasards, véritable. Mais maintenant, elle sait. Et cela tourne en boucle dans sa tête, comme tout le reste. Elle n’arrive pas à se le sortir du crâne, Isaura, comme elle n’arrive pas à oublier le baiser de l’autre fois. Comme elle n’arrête pas de se demander ce qui lui a pris. Elle a fait une putain de connerie. Pour autant, elle ne s’en mord pas les doigts. Elle y pense, encore et encore, et encore, Isaura. Comme une foutue obsession. Comme une drogue. Incapable de passer à autre chose.
A croire qu’elle lui revient toujours.

Mais elle n’est pas là pour Basil, ce soir.
Non, elle est là pour Azul, mâle d’un an de bientôt un an et demi, qui doit faire son bilan annuel. Cela, c’est peut-être l’excuse officielle, même si son chat n’est jamais une excuse et qu’elle le considère presque comme son enfant, lui donne la plus haute importance, en fait sa priorité de tous les instants. C’est son chat, pas celui de Jayden, d’ailleurs. Elle a donc pris rendez-vous après le travail, Isaura, choisissant le dernier créneau de la journée, histoire d’avoir le temps de récupérer son chat, de le mettre dans sa caisse et de se rendre à la clinique vétérinaire la plus proche.
A l’heure dite, Basil est arrivé et elle l’a suivi dans son cabinet. Le cœur battant, ses pensées tournant dans sa tête dans tous les sens. Ç’aurait été plus simple s’il ne lui faisait plus plus rien du tout. Mais ce n’est pas le cas. Peu importe qu’elle fasse comme si de rien n’était durant tout le rendez-vous – elle a probablement ce regard un peu trop brillant, quand elle le regarde, qui en dit long. Elle a beau se concentrer sur Azul pour ne pas se laisser déstabiliser, elle n’est pas dans son état normal, elle le sait. Et maintenant, le rendez-vous touche à sa fin. Il va falloir rentrer, alors qu’elle voudrait rester – continuer à parler avec Basil, grapiller la moindre minute supplémentaire pour profiter de sa présence. Rester avec lui, ne jamais avoir besoin de partir. Comme cette soirée-là, au mariage de leurs amis, où ils ne s’étaient plus quittés de la soirée. Elle aimerait tellement retrouver ces sentiments-là, Isaura, l’impression d’être dans une bulle, hors du temps. L’impression que rien d’autre vraiment n’a d’importance. Azul la ramène à la réalité, coupant court à ses pensées, en se frottant contre ses mains. « Bon, tout va bien, alors. » conclue-t-elle, avec un léger sourire. « Il a même pas peur de toi, c’est fou. » Pourtant, il ne s’agit encore qu’un des premiers rendez-vous chez le vétérinaire d’Azul. Peut-être se sent-il simplement en confiance, auprès de Basil, de la même façon – ironie – que sa maîtresse. Parler de son chat, c’est quand même plus facile que de parler du reste. Du baiser et de ce que cela n’a pas changé. Même si elle ne fait qu’y penser.
MOON up all night
Basil Grimes
Basil Grimes
messages : 42
pseudo : sweet poison (anaïs ; elle).
id card : fabien frankel (nairobi@avatar ; ethereal@bannière)
multicomptes : ozan, ashton, jake, avràn, felix et bashir.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : décès, interruption de grossesse, accident de la route.
we were young and so in love,, w. basil HHDCRBCM_o
âge : trente ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : vétérinaire, spécialisé dans la faune marine mais s'occupe des animaux domestiques dans un cabinet à mi-temps
statut civil : célibataire, endeuillé après avoir perdu son conjoint, certain que les histoires d'amour, ce n'est pas fait pour lui.
orientation : pansexuel, affirmé et libéré depuis un moment maintenant.
habitation : beach house, south oceanside.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
   
 
「 we were young and so in love.」
∙ feat. @Isaura Vilela ; avril 2024 ∙
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Il travaillait à la clinique aujourd’hui, Basil. Il partageait son temps entre les animaux sauvages qui peuplaient les eaux proches d’Oceanside et les compagnons de tous les jours et ça lui plaisait vraiment. Il était satisfait de sa vie professionnelle, le brun. Au moins un truc qu’il avait réussi dans sa vie. Il y avait d’autres domaines de son existence pour lesquels il avait l’impression de s’être complètement raté. C’était idiot sans doute, de considérer qu’en amour, il était complètement paumé, alors que techniquement, il avait tout eu, avant de tout perdre dans un accident de la route. Le genre d'événement qui ne se prévoyait pas, mais qui avait brisé sa vie. A bien y réfléchir, toutes ces histoires sérieuses avaient été ruinées par des événements tragiques. C’était à se demandait s’il n’attirait pas le mauvais sort sur lui le brun. D’abord avec Isaura, puis avec Danny. Peut-être qu’il était mieux tout seul alors,  si ça pouvait éviter le malheur de venir frapper de nouveau à sa porte, il saurait se contenter du célibat, le brun. Pas certain d’être encore capable de supporter une nouvelle tragédie. Il était très  bien tout seul, après tout, non ? Pouvait sortir et se contenter d’histoires courtes. C’était plus simple comme ça et un bon moyen de faire fuir les tragédies.

Il devait voir Isaura ce soir. La première tragédie de sa vie. Celle vers qui il avait trop tendance à revenir. C’était idiot et trop tard, de toute façon. Il avait vraiment la trouille quand il s’agissait d’amour, Basil, parce qu’il avait vraiment souffert à cause de ça. Mais en plus Isaura était prise. Donc cette fois, il allait éviter de l’embrasser comme un  abruti. Pas du genre à briser des couples, Basil et peu désireux d’être la cinquième roue du carrosse. De toute façon, logiquement ce soir, il n’y aurait ni alcool, ni fête, puisque c’était pour son chat qu’elle venait le voir. Ça limitait grandement les risques de dérapages. Il préférait largement se concentrer sur les animaux que sur le reste, Basil. Alors elle avait fini par venir, Isaura et il s’était concentré sur l’animal. Tout allait bien. C’était un chat en bonne santé. C’était le plus important sans doute. Il était facile de considérer ces petites bêtes comme des enfants. Il en savait quelque chose, Basil. Il avait lui-même toute sa tribu qui l’attendait chez lui. Ses chats et son chien, qui étaient bien tout ce qu’il restait de ce semblant de famille qu’il avait fondé avec Danny. Parce que le reste, les enfants, ils en avaient parlé, mais comme avec Isaura, des années plus tôt. Il n’y aurait pas d’enfant. Pas pour les mêmes raisons. « Ouais, tout va bien. » Il répéta en conclusion de tout ce qu’il avait observé plus tôt. Azul allait bien, elle allait pouvoir rentrer sereine. « Il est encore jeune, il a sûrement pas encore compris que le vétérinaire, c’était le méchant. » Il répliqua, dans un léger rire. Il avait l’habitude des animaux qui ne voulaient surtout pas le voir. Les jeunes étaient souvent plus en confiance, mais ça ne durait pas toujours. Tout dépendait des animaux, chacun avait une personnalité lui étant propre. « Je les adore et pourtant ils sont nombreux à me détester, c’est un métier plein d’ingratitude.» Il ajouta, toujours en ricanant. Les animaux n’étaient pas franchement très reconnaissant pour ce qu’il faisait pour eux, mais ce n’était pas bien grave. En principe, les maîtres eux l’étaient, c’était déjà ça. Et puis, ce n’était pas vraiment la reconnaissance qu’il cherchait, Basil. C’était surtout le contact avec les animaux, parce qu’il restait persuadé qu’ils étaient bien plus agréables que la plupart des êtres humains. Pouvoir s’occuper d’eux, les aider, les soigner, ça le rendait heureux.
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Isaura Vilela
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Basil, Basil, Basil.
Il tourne en boucle dans sa tête. Il tourne toujours en boucle dans sa tête. Même des années après. Il tourne en boucle dans son cœur. Tourne en boucle dans tout son être. Mais le disque ne semble jamais rayé. Isaura ne semble pas s’en laisser. Basil, c’est celui vers lequel elle n’a de cesse de retourner. Même aujourd’hui – même fiancée. Il lui faut tout de même se le sortir de la tête. Oublier ce qu’un baiser a su éveiller. Cela ne change rien. C’était une erreur, un dérapage, un tout petit écart. L’important, c’est qu’ils se soient arrêtés à temps – non ? Pourtant, Isaura, elle y pense tout le temps. N’arrive pas à garder ses distances. Pire : elle semble s’être persuadée qu’ils pouvaient être amis. Pour de vrai, cette fois – comme ils l’étaient avant même le début de leur histoire. Ce serait mieux pour tout le monde. Elle aimerait vraiment pouvoir le garder dans sa vie, Isaura. Ne pas attendre de tomber sur lui à un prochain autre mariage ou à l’accouchement de l’une de leurs amis ; à un déménagement, à une fête de fiançailles ou à un baptême, par exemple. Non, ils pourraient se voir plus régulièrement, et sans ambiguïté. Ils pourraient. Il le faut. L’éventualité de couper tout à fait les ponts n’est pas envisageable.
Parce que ce serait terrible, de se dire pour de bon au revoir.
De fermer la porte à jamais.  D’avouer que c’est terminé.
De le décider.

Mais elle joue à un jeu dangereux ; au fond, elle le sait.
Elle ne sait même pas cependant ce qu’elle cherche. Son excuse, c’est Azul. Son alibi, autant que son chaperon. Il a fallu qu’elle choisisse le dernier créneau disponible. Comme pour pouvoir rester, discuter – comme s’ils pouvaient avoir des choses à se dire. Comme s’ils pouvaient faire cela : jouer les amis. Pourtant, c’est presque viscéral – ce besoin de lui parler, le voir. Communiquer même pour dire des banalités.
Et maintenant, c’est terminé. Il suffirait de rentrer. Mais Isaura ne se presse pas. Azul non plus – quoique pas si effrayé par Basil, on ne peut pas en dire autant de la caisse qui l’attend. Cela, il n’apprécie pas vraiment. Alors elle essaie de se concentrer sur lui, Isaura. Pour oublier son cœur qui bat si fort dans sa poitrine, qu’elle a l’impression de ne plus entendre que cela. Et puis, pour garder la face, conserver son assurance, ne pas se laisser déstabiliser par la présence de Basil. Ne pas risquer de se perdre dans son regard, non plus.

Des banalités.
Voilà ce qu’elle lui sort – même si elle est sincère. Se soucie de son chat, son chat comme la prunelle de ses yeux. Comme l’enfant qu’elle n’a pas eu, avec Basil, des années plus tôt. C’est vrai que tout va bien, pour Azul. Tant mieux – elle ne sait pas si elle aurait la force d’essuyer un autre drame. « On revient dans un an, alors ? » Banalité. Elle espère autant ne pas avoir besoin de revenir plus tôt. Sinon, cela serait signe d’une mauvaise nouvelle. Elle préfère (re)voir Basil dans d’autres circonstances, plus joyeuses. En tout cas, c’est vrai : Azul ne semble pas avoir peur. Et la réponse du brun lui arrache aussitôt un rire amusé. « Ouais, sûrement. Mais il est bonne pâte, aussi. Plutôt sociable pour un chat. » Ce disant, elle sourit à son chat qui émet un petit ronronnement. Il a beau ne pas avoir eu peur de Basil, il reste un peu méfiant, moins confiant probablement qu’à la maison. Que face à d’autres personnes. La session piqûre n’a pas dû l’enchanter, non plus. « C’est clair, c’est un peu l’amour vache. Tu te fais du mal ! » plaisante-t-elle en riant. Probablement qu’au fond, ce sont les hommes eux-mêmes qui se font plus de mal. Peut-être qu’elle lui fait plus de mal, par exemple, Isaura, à être juste là. Comme elle s’en fait à elle-même, dans le fond, pour être incapable de rester à distance. La dernière fois qu’ils s’étaient recroisés des années après leur rupture, ils avaient fini dans le même lit – mais l’aventure ne s’était limitée qu’à une nuit, parce qu’Isaura prévoyait le grand voyage de sa vie. Et maintenant, maintenant tout est fichu, il n’y a aucune chance, parce qu’elle a quelqu’un d’autre. Quelqu’un à épouser, même, à présent. Pourtant, tout ce à quoi elle pense, c’est – Basil, Basil, Basil. Encore et encore. « Au moins, les tiens doivent être un peu plus reconnaissants. » Elle sourit à cette pensée. Comment ne pas l’adorer. Elle n’a jamais cessé. « Et attendre avec impatience ton retour, maintenant. » Sauf qu’elle le retient – non ? Mais elle n’a pas envie que cela se termine. Pas trop vite. Pas tout de suite. Elle n’en a pas assez eu de lui. De sa présence, de son regard, de son sourire. De son attention, aussi.
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Isaura était comme un point fixe dans sa vie, vers lequel il avait tendance à revenir trop souvent. Aller de l’avant n’était pas toujours facile. Parfois le passé était plus réconfortant, plus rassurant. L’avenir faisait peur, trop d'inconnus, trop de risques. Il avait du mal à se lancer à coeur perdu là-dedans et il savait que depuis Danny, c’était pire encore. Depuis Danny, il avait l’impression que s’il se donnait une chance d’avancer, on allait encore la lui arracher de façon violente, lui couper l’herbe sous le pied. Alors il avait tendance à se tourner un peu trop facilement vers le passé. C’était ce qu’il avait fait en embrassant Isaura, des mois plus tôt. Sauf qu’elle, elle avançait, elle, elle y allait dans son avenir. Elle allait épouser un autre homme. Elle allait avoir cette vie que lui, il avait été à deux doigts de construire avec Danny et elle la méritait. Ce baiser alors, ça avait été une erreur, pour elle, comme pour lui. Une connerie dont ils ne parlaient pas et dont il n’avait pas envie de parler, Basil. Il avait été faible, le cœur en miette, désespéré par sa propre situation. Ça avait été idiot de sa part tout autant que de celle d’Isaura.

Pas la peine de revenir là-dessus. Surtout pas ce soir, dans son cabinet. Il préférait s’occuper de son chat, après tout, il était là pour ça. Il n’était pas payé pour parler de sa vie privée, alors autant ne pas le faire. Il avait ausculté le chat, avait fait les vaccins nécessaires pour qu’il reste en bonne santé. Tout allait bien pour la petite bête et c’était tout ce qui comptait en cet instant. « Ouais, sauf si quelque chose t’inquiète entre-temps, mais on va espérer que non. » Evidemment, il espérait ne pas revoir Isaura et Azul dans son cabinet, avant le prochain contrôle. Pas question qu’il arrive quoi que ce soit à sa petite boule de poils. « C’est vrai, pourvu que ça dure, j’ai pas envie qu’il me déteste. » Il répliqua dans un léger rire. Il préférait que les animaux qui viennent ici l’apprécient, mais c’était rarement le cas. Pour eux, il était toujours - ou presque - le vilain type qui leur faisait plein de misères. Pourtant lui, de son côté, il ne voulait que leur bien, évidemment. « C’est exactement ça. Mais on s’y fait. » Heureusement, sinon, il serait bien malheureux dans son travail et c’était loin d’être le cas. Il aimait ce qu’il faisait, il se sentait complètement épanoui et n’en changerait pour rien au monde. « Ça dépend des jours, ça reste des animaux, surtout les chats. » Par moments, ils étaient capables de se montrer parfaitement ingrats ces deux-là. Mais ce n’était pas bien grave, il les aimait quand même et était heureux de les avoir à ses côtés. « Nan, ils doivent être en train d’emmerder Da… » Il se coupa en plein milieu de sa phrase. Non, Danny n’était pas à la maison en train de s’occuper des animaux. Ça faisait des mois maintenant, mais il ne s’y faisait toujours pas, Basil. Il croyait toujours qu’il allait le retrouver en passant le seuil de la maison, se réveiller à ses côtés le matin. Mais non, il était toujours seul. « Au moins, ils sont tous les trois, ils s’occupent entre eux. » Il reprit en haussant les épaules. Ils n’étaient pas complètement seuls, même quand il n’était pas là. Lui non plus, sans doute qu’il n’était pas complètement seul, lorsqu’il était chez lui. Au moins, il les avait, eux. Bien-sûr, ça ne suffisait pas à compenser l'absence de Danny, mais ça aidait un peu, alors c’était mieux que rien.

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Isaura Vilela
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tw : interruption de grossesse extra-utérine.

C’est un cercle vicieux. Une situation compliquée dans laquelle elle a plongé. Sans plus de possibilités de reculer. Sans plus d’occasions de s’échapper. Enfin, il y a bien une issue – mais elle ne veut pas l’envisager. Elle ne veut pas couper les ponts. Ne veut pas encore prendre ses distances. Ce baiser l’autre fois ne voulait rien dire. C’est ce qu’elle s’évertue à se répéter, tout en sachant au fond que ce n’était pas la vérité. Mais c’est ce qu’il faut dire, ce à quoi il faut se raccrocher. En tout cas, si l’on veut rester amis. La connerie qu’elle a dû sortir. Pourtant, c’est vrai : elle adorerait qu’ils soient amis. Comme avant, comme au début, quand ils se sont connus. Il y a bientôt dix ans. Alors, ils pourraient se croiser plus souvent en compagnie des autres – ces autres amis qui aujourd’hui encore les lient, sans les revoir uniquement à l’occasion du Nouvel An, des naissances ou des mariages. Sans être gênés en se retrouvant l’un face à l’autre ou sans se sentir obligés de s’éviter. Ce pourrait être chouette. Mais Isaura, en tout cas, elle n’a plus envie qu’il sorte de sa vie. Ce n’est pas comme s’ils s’étaient quittés en mauvais termes, à l’époque – et puis, cela remonte à longtemps. Le temps a passé, l’eau a coulé sous les ponts – pas vrai ?

Pourtant, Isaura, elle y pense encore.
Elle pense encore à Basil, leurs presque cinq années ensemble.
Elle pense encore à la grossesse, à son interruption, à la douleur, la déception.
Elle pense encore qu’ils étaient si heureux ensemble ; qu’ils le seraient peut-être restés, si ce n’était jamais arrivé.
Et elle continue de se demander, justement, ce qui se serait passé.

Avec des si, on referait le monde.
Il faut croire qu’elle n’arrête pas de le faire, Isaura. Qu’elle vit peut-être trop dans le passé. est-ce que c’était cela, le baiser ? La nostalgie d’une époque passée ? D’un bonheur d’antan qu’elle rêverait de retrouver, incapable de se remettre du drame qu’ils ont connu ? Elle stagne, sans doute. Même quand elle essaie d’avancer avec quelqu’un d’autre. Mais elle y croit, à ses belles illusions : Basil et elle peuvent être amis. Alors Basil peut être son nouveau vétérinaire. Pas vrai ? Cela dit, elle n’espère pas le recroiser ici de sitôt. « Ouais, vaut mieux pas. Je préfère te revoir dans d’autres circonstances. » plaisante-t-elle en riant doucement. Elle se maudit intérieurement. Est-ce qu’elle a vraiment dit cela ? Est-ce que cela prête à confusion ? Est-ce que cela sonne ambigu ? Ce n’était pas volontaire, pourtant – elle qui fait soigneusement attention à ce qu’elle dit, ou comment elle agit, face à lui. « Le problème, c’est qu’en un an, il a le temps de t’oublier. Peut-être qu’il sera plus craintif la prochaine fois et qu’il ne pourra que te détester… » le taquine-t-elle, sourire en coin. Elle a quand même du mal à y croire, tant son chat lui semble – sans doute tout à fait subjectivement – adorable. Mais il reste un chat et les chats aiment rarement être mis en caisse, sortir de chez eux et se retrouver dans le cabinet d’un inconnu. C’est qu’aller chez le vétérinaire est inhabituel, troublant véritablement leur quotidien. Pas étonnant qu’ils aient peur ou se méfient, finalement. « Vraiment ? Même aux griffures ? Parce que t’en as une tonne. » Elle grimace, Isaura, en montrant du menton ses mains qu’elle a eu l’occasion d’observer quand il s’occupait d’Azul. C’est indissociable de ce travail, dans le fond. « Ça me fait bizarre de te voir enfin vétérinaire. Après toutes ces années d’études, t’as fini par y arriver. » Elle esquisse un sourire, un peu admirative – ou fière, aussi. Parce qu’elle a été là, pendant une grande partie de ce chemin. Elle l’a connu quand il débutait encore ses études, quand il rêvait d’en arriver là. Elle l’a soutenu avant ses examens, lui a fait réviser des cours – comme il a pu le faire en retour. Et puis, à un moment donné, Isaura est partie. À un moment donné, leurs chemins se sont séparés. Ils ont continué la route, chacun de leur côté. Comme s’ils n’avaient jamais été ensemble. Comme s’ils étaient devenus deux inconnus. Comme s’ils n'avaient pas été à deux doigts de fonder une famille.

Il en une autre, Basil, à présent.
En tout cas, il a ses chats et son chien. Ceux qui doivent être plus reconnaissants, comme Isaura l’avance, en plaisantant. « C’est sûr qu’un chat reste un chat. » Ce disant, elle regarde le sien. Azul ronronne un peu moins, regardant tout autour de lui. Mais Isaura ne le remarque pas – qu’il est peut-être plus méfiant qu’il n’en a l’air. Parce que Basil s’interrompt en plein milieu de sa réponse, à deux doigts de mentionner Danny. Elle sait très bien qui c’est, Isaura. Tout à coup, elle se sent un peu bête, mal à l’aise, craignant d’avoir indirectement remué le couteau dans la plaie. Mais Basil reprend la parole, avant qu’un silence gênant s’installe, sans doute. « Ouais, c’est l’avantage… Ils se tiennent compagnie. » Cela la laisse un peu songeuse. « Azul est tout seul, lui. Parfois, j’ai envie d’en prendre un deuxième, mais on verra. » Elle hausse les épaules, Isaura. « Je vais pas te retarder plus, t’as sûrement hâte de les retrouver. Ou peut-être un truc prévu après ? » Qu’est-ce que cela peut lui faire ? Pourquoi pose-t-elle la question ? A-t-elle vraiment envie d’avoir la réponse ? « J’vais remettre Azul dans sa caisse. » Ce disant, elle s’apprête à attraper son chat ; mais peut-être trop discrète, ledit Azul s’échappe de la table sans qu’elle ne l’ait vu venir. Super, il ne reste plus qu’à jouer à chat.
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