rp aléatoire : hansa & savannah

Lun 22 Avr - 13:49

rp aléatoire
「 feat. @Hansa Dokba-Yen & @Savannah Pandora 」

tw: aucun.

Tu as décidé de te rendre dans cette galerie Hansa car tu as entendu parler d'un concours de quartier pour des oeuvres d'art d'amateurs. Cette petite virée ne te déçoit pas, jusqu'à ce que tu arrives devant une oeuvre qui n'est pas très à ton goût. Tu commences à la critiquer Hansa, alors qu'à côté de toi se tient Savannah qui t'écoute. Ce que tu ne sais pas Hansa, c'est que Savannah est à l'origine de cette oeuvre qui ne te plait pas. Quant à toi Savannah, tu ne sais pas si tu dois bien le prendre ou t'énerver, tu n'as pas encore décidé.

-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.

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sauf sous indication contraire, merci de ne pas envoyer de mp sur ce compte.

Lun 22 Avr - 14:46

@Hansa Dokba-Yen
TW : Idées noires

Savannah ne se considérait pas vraiment comme une artiste. Pas dans le sens traditionnel du moins. Elle était une tatoueuse, elle aimait dessiner elle-même les modèles et dessins qu’elle proposait. Cela faisait d’ailleurs partie de ses offres : expliquez nous ce dont vous rêvez, on s’occupe de le dessiner et de vous le tatouer. Cependant, elle ne se vouait pas à répandre vraiment son art ailleurs qu’entre les quatre murs de son salon de tatouage. Malgré tout, le dessin était un bon exutoire. Pour ces nuits durant lesquelles ses idées noires l’assaillaient, elle pouvait juste tout coucher sur le papier. Au crayon noir, à l’encre ou au fusain, la plupart du temps. Elle donnait des formes à son mal-être, et finissait par juste déchirer ses oeuvres et les jeter dans la corbeille. De temps en temps, elle préférait des sujets plus neutres, des animaux, souvent. Mais parfois, quelques unes de ses créations valaient le détour. Elle appréciait ce qui était sous ses yeux, et finissait par le glisser dans une farde.

Assise sur un petit siège de la galerie, Savy détaillait son tableau. Il semblait petit au milieu de ce large mur, et parmi toutes les autres oeuvres d’artistes amateurs. Elle avait du mal à savoir si elle méritait vraiment sa place ici. Après tout, elle savait très bien ce que les critiques risquaient de dire de son art. Trop sombre. Manquant de technique. Incomplet. Dans un dernier élan de mal-être, elle avait même tenté de raturer le dessin, l’aspergeant d’encre. Elle avait manqué de le froisser immédiatement après, puis l’avait oublié. Mais lorsqu’elle avait entendu parler de ce concours local, qui promettait quelques billets au gagnant, elle n’avait pas pu s’empêcher de céder à la tentation. Elle l’avait envoyé, sans réel espoir, s'étonnant elle-même qu'on accepte sa candidature. Mais sait-on jamais qu’un riche imbécile adorerait son style et voudrait acheter la toile ? Rien que l’imaginer manquait de la faire mourir de rire. Après, il y avait bien des idiots qui étaient prêts à surenchérir sur des toiles totalement vides, ou à acheter une peau de banane. Au moins, elle avait eu droit à une entrée gratuite. Elle avait fait un petit tour, mais s’était vite lassée de voir ce que savaient faire tellement d’autres artistes. Pas tout à fait prête à retourner au fond de sa misérable arrière-boutique, elle s’était donc arrêtée encore quelques instants. Contemplait son “chef-d’oeuvre” sans rien dire. Elle aurait bien sorti une clope de son sac, mais évidemment elle ne pouvait pas fumer à l’intérieur.

Spoiler:

Mer 1 Mai - 16:48

L'art ouvre les portes de notre passé et présent, muant nos sens en de multiples clés sensorielles.

F

aux
Départ
~ ~ ~

@Savannah Pandora & @Hansa Dokba-Yen

"Exposition d’œuvres amateures ce vendredi à la galerie LifeIsArt sur Peacock..." Excitée, je parcours rapidement le reste du flyer glanant les autres informations. Une petite déception se fait tout de même sentir lorsque je constate qu'il est impossible pour les personnes lambdas d'apporter leurs réalisations, les inscriptions étant déjà closes depuis trois jours. Rageant, je me console vite en me disant que cela me laissera l'opportunité de découvrir les artistes underground d'Oceanside et ainsi comparer nos technicités. Beaucoup se fourvoient en passant pouvoir faire un classement de "beauté" ou d' "audace" de telle ou telle réalisation, car l'art est l'un des domaines les plus suggestif dont les bases de jugements fondés en grande partie sur l'émotionnelle, le sensorielle et le passé personnel jouent un rôle important dans l'appréciation d'une œuvre. Entant qu'artiste en herbe, je ne déroge pas à la règle malgré mes connaissances en la matière. Si de prime abord mon œil d'initié s'attarde sur le choix de couleurs, le sens des traits, leurs profondeurs, le choix de peintures, de supports etc... l'humain ne tarde pas à s'imposer et faire valoir son droit de critique. Casquette blanche, grands joncs, chemise à carreaux blanc et vert sur top blanc, jean gris décontracté et paire de boots noires, je monte sur ma moto et démarre en direction de Peacok espérant au pire faire de belles découvertes ou au mieux rencontrer un dénicheur de talents.

Assise sur un petit siège de la galerie, Savy détaillait son tableau. Il semblait petit au milieu de ce large mur, et parmi toutes les autres œuvres d’artistes amateurs. Elle avait du mal à savoir si elle méritait vraiment sa place ici. Après tout, elle savait très bien ce que les critiques risquaient de dire de son art. Trop sombre. Manquant de technique. Incomplet. Dans un dernier élan de mal-être, elle avait même tenté de raturer le dessin, l’aspergeant d’encre. Elle avait manqué de le froisser immédiatement après, puis l’avait oublié. Mais lorsqu’elle avait entendu parler de ce concours local, qui promettait quelques billets au gagnant, elle n’avait pas pu s’empêcher de céder à la tentation. Elle l’avait envoyé, sans réel espoir, s'étonnant elle-même qu'on accepte sa candidature.

Garant ma moto non loin de la galerie pour éviter la foule, je mets mon anti-vol et parcours le trottoir bondé d'artistes de rue ou encore peintres underground n'ayant pas pu ou su concourir et voir ainsi leurs œuvres accrochées dans la galerie. Pourquoi n'y ai-je pas pensé ?! C'est ce genre de détails qui peuvent changer votre vie. Je ne suis pas assez audacieuse, j'ai encore cette crainte de l'autre qui ne semble pas vouloir s'en aller malgré mes efforts répétés pour me sociabiliser. Erf... Peu importe, je chasse au loin ce nuage gris et m'extasie devant les compositions des uns et des autres. Finalement après une bonne demie heure au-dehors, je finis par entrer dans la galerie et fais mon petit tour du lieu. Les propositions sont diverses en peinture huile, aquarelle, gouache, acrylique, encre, etc... tout comme en dessin. Les visiteurs prennent plaisir à voyager au travers des divers univers proposés cela se voit à leurs expressions tout comme leurs remarques. De ce que j'ai pu constater, beaucoup ont opté pour les grands formats voir les formats XXL, aussi lorsque mon regard se pose sur une petite toile perdue au milieu de ces géants, c'est tout naturellement que je me sens attiré par celle-ci.

Spoiler:

L’œuvre est singulière. L'artiste en moi apprécie la prise de risque de cette composition de prime abord confuse, mais qui ne l'est en rien. Ces courbes, taches éparses, jeux d'ombre et de lumière, ces ratures en bas de toile, ces traits épars partant dans toutes les directions, le choix de peinture et de variétés de tons. Tout cela sent le lâché prise, le naturel. Rien ne semble avoir réellement été réfléchi et cela est très agréable à contempler. M'assoyant sur le banc sans vraiment faire attention à la personne présente à mes côtés, l'artiste laisse place à l'humain et l'humain lui n'aime pas ce qu'il voit. La porte du passé s'ouvre, il se revoit enfant, il revoit ses blessures, sa solitude, sa propre singularité l'ayant mis au banc de sa communauté. Il réentend les injures, les mots blessants et ressent avec vivacité ces douleurs du passé. Secouée, c'est naturellement ou du moins humainement que le ravissement laisse place au rejet. Et sans m'en rendre compte, mes lèvres se décèlent et laissent l'amertume s'écouler dans une critique purement émotionnelle...

- " L'artiste aurait peut-être mieux fait de choisir une autre de ses œuvres. Celle-ci... celle ci manque de travail, on sent qu'elle a été faite sur l'instant sans réflexions techniques au préalable. C'est dommage, le talent se ressent tout de même... "

Critique injuste, mais encore une fois lorsque l'émotionnel s'en mêle l'objectivité passe aux abonnés absents.

@"Savannah Pandora"

Spoiler:

MADE BY @ICE AND FIRE.

Dim 5 Mai - 16:31

@Hansa Dokba-Yen

Savy s’apprêtait à repartir. Il fallait qu’elle bouge de là, cela ne servait à rien de scruter son tableau, le mal était fait. Elle n’allait pas pouvoir le modifier comme par magie, et comme elle l’avait déjà proposé, elle n’avait plus qu’à attendre le résultat. Pas qu’elle s’attende à quoi que ce soit, cependant. Au fond, elle ne savait même pas pourquoi elle avait pris le temps de venir ici. Pour admirer son art affiché au milieu d’une galerie ? La belle affaire… Au fond, Savy avait envie qu’on admire son tableau, mais en même temps ne pensait pas que son art valait le détour. Elle se sentait telle une imposteuse, à voir son art exposé ainsi.

Une autre jeune femme finit par s’asseoir à ses côtés, semblant regarder le mur, et surtout son tableau. Savy lui jeta un rapide coup d’oeil, et cilla légèrement lorsqu’elle commença à critiquer tout haut son œuvre. Elle n’avait, honnêtement, aucune idée de la façon dont elle était supposée réagir. Elle se serait bien offusquée, mais elle ne pensait pas vraiment mériter le titre d’artiste. La critique n’était pas mauvaise après tout, elle avait juste couché sur le papier ses idées noires. Elle n’avait réfléchi à rien, elle n’avait pas la technique et la maîtrise d’autres artistes. D’un autre côté, elle était un peu irritée qu’on estime que son tableau manquait de travail. Elle avait beau penser la même chose, entendre la critique piquait. Et puis qui était-elle pour oser juger son art ? Evidemment, c’était toujours un avis subjectif, ce qu’une personne apprécierait serait dénuée de tout intérêt aux yeux d’une autre. Ce mélange trouble d’émotions la troublait. Savy finit par ricaner à ses côtés, lui répondant.

“-Parce que tu vois du talent là dedans ? J’ai plutôt l’impression qu’un enfant s’est amusé à dessiner une silhouette, s’est lassé à mi -chemin, et a renversé le pot d’encre avant de finir. Je peux parier que l’artiste est un ivrogne dépressif qui n’avait juste pas de quoi s’acheter assez de tord-boyaux pour la soirée…” souffla-t’elle avec un sourire, son ton empreint de sarcasme. Elle était là, la vérité. Comme l’autre femme le disait, il n’y avait pas de réflexion ou de technique, juste du désespoir et un maigre talent qui ne suffisait pas à faire avaler la pilule. Rien de transcendant, ou qui mérite qu’on s’y attarde.

“Y a d’autres tableaux qui valent le détour, poupée. Continue ton p’tit tour.” finit-elle par recommander à sa voisine, comme pour l’encourager à repartir. Qu’elle aille jouer la critique en herbe auprès de personnes qui méritaient son oeil acéré. Savy ne méritait pas un tel honneur. Elle se retenait tout juste d’arracher le tableau du mur et de repartir avec sous le bras, cela aurait le mérite de régler ses affres intérieurs.

Ven 10 Mai - 0:37

L'art ouvre les portes de notre passé et présent, muant nos sens en de multiples clés sensorielles.

F

aux
Départ
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@Savannah Pandora & @Hansa Dokba-Yen

- " L'artiste aurait peut-être mieux fait de choisir une autre de ses œuvres. Celle-ci... celle ci manque de travail, on sent qu'elle a été faite sur l'instant sans réflexions techniques au préalable. C'est dommage, le talent se ressent tout de même... "

Critique injuste, mais encore une fois lorsque l'émotionnel s'en mêle l'objectivité passe aux abonnés absents. Et pourtant, mon regard s'accroche à cette toile, comme il le ferait face à mon reflet dans le miroir. Cette peinture résonne un peu trop fortement en moi, remuant des choses dont je me pensais délester depuis un longtemps... Ricanement... l'inconnue interrompt mon voyage introspectif de son rire sarcastique.

“Parce que tu vois du talent là-dedans ? J’ai plutôt l’impression qu’un enfant s’est amusé à dessiner une silhouette, s’est lassé à mi -chemin, et a renversé le pot d’encre avant de finir. Je peux parier que l’artiste est un ivrogne dépressif qui n’avait juste pas de quoi s’acheter assez de tord-boyaux pour la soirée…”

Autant je n'ai rien contre le tutoiement, autant la critique... Que dis-je ? Le déballage de conneries dignes des poubelles du net à l’appellation de réseaux sociaux fige net mon corps sous la colère ressentie. Qu'est-ce que je pouvais détester ces personnes prétentieuses qui n'y connaissaient rien en matière d'art, mais qui se permettaient tout de même sous fond d'analyses poussives de se faire juges et jurés. Ça déballe trois noms redondants à savoir Van Gogh, Monet et Michelangelo - qui était plus un sculpteur qu'un peintre - et ça s’ auto-proclame pape de l'art. Et nous pauvres âmes, nous dépendons de leurs bonnes grâces, de leurs reconnaissances, de leurs validations afin de nous faire adouber par nos paires. Parfois je me demande si le jeu en vaut la chandelle...

“Y a d’autres tableaux qui valent le détour, poupée. Continue ton p’tit tour.”

Poupée ?! Yeux clos un court instant afin de me préserver du scandale, j'ouvre ceux-ci sur la toile et les portent sur l'inconnue me retenant de me mettre à son niveau de bassesse...

- " Ne connaissant pas l'artiste personnellement, je ne pourrai vous dire s'il est un ivrogne dépressif dans le besoin. Mais oui je confirme, il a du talent ! La preuve en est dans le fait que nous réagissions de manière négative ou positif à son œuvre. L'art est fait pour cela, susciter l’intérêt, gêner, créer la réflexion ou l'indignation... "

Reportant mon regard sur la toile dont je me fais la défenseuse en armure blanche...

- " De plus, n'y a t'il pas un plus grand mérite à se défaire d'une approche consensuelle et laisser son pinceau courir au gré de nos ressentis quitte se trouver à contre sens ? "

Regard se posant de nouveau sur l'inconnue, ton calme masquant mon irritation...

- " Comme vous me l'avez si gentiment suggéré, il y a d'autres tableaux exposés. Vous ne devriez pas vous attarder sur le travail au mieux d'un enfant au pire d'un ivrogne. "

M'asseyant afin de signifié à l'inconnue la fin de notre échange, je le laisse doucement apprivoiser par cette œuvre et ce qu'elle refait surgir en moi.

@"Savannah Pandora"

Spoiler:

MADE BY @ICE AND FIRE.