never be yours,, w. felix
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never be yours,, w. felix

STARS burning in the skies
Nell Pascoe
Nell Pascoe
messages : 314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : suki waterhouse / depraysie@av, ethereal@bannières, aurora/the conflict of the mind@lyrics.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva, noa & isaura.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : biphobie, age gap (10 ans), déni de grossesse, grossesse non désirée.
présence : présente.
never be yours,, w. felix UWQjAQct_o
âge : trente-deux ans, mais ce n'est qu'un nombre, au fond.
occupation : sophrologue, peintre à ses heures qui rêve encore.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 51.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › julian
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— rps terminés.
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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
[ never be yours ]
「 feat. @Felix Adkins ; août 2024 」
tw: déni de grossesse.

Trois mois déjà.
Trois mois qu’Iris est née. Trois mois que Nell a donné la vie. Trois mois que la sienne, de vie, a basculé. Qu’elle apprend à devenir maman. Qu’elle apprend à composer avec ce nouveau rôle, avec ce grand bouleversement. Trois mois qu’elle doute, qu’elle flippe, qu’elle panique – mais aussi trois mois de douceur, de bonheur. Parfois, elle a du mal à se l’autoriser, Nell – à s’en réjouir. C’est comme si elle se méfiait, prudente, comme si elle se disait qu’elle n’avait pas le droit, qu’elle n’était pas légitime. Car après tout, à l’origine, cette grossesse, elle n’en avait pas voulu. Au point que son corps la lui ait caché, comme pour la préserver – faisant l’autruche à garder la tête dans le sable, encore et encore. Nell ne voulait pas être mère, et elle doit encore apprendre à composer avec cette culpabilité-là, aussi. Apprendre aussi à se pardonner. A faire disparaître cette culpabilité. Oui, elle ne voulait pas être mère et cette grossesse s’est imposée à elle. Cela ne veut pas dire qu’elle n’aime pas Iris. C’est juste déstabilisant, encore maintenant. Alors la blonde, elle suit toujours sa thérapie. Elle est accompagnée depuis la découverte de la grossesse, continue de l’être. Pour son propre bien et pour le bien d’Iris, aussi. Elle détesterait lui nuire, involontairement, indirectement, avec ses problèmes, ses traumatismes. Elle est déjà si inquiète des conséquences éventuelles que le déni pourrait avoir sur elle, Iris. Mais tous les médecins, les infirmiers, sage-femmes, depuis le début, lui disent qu’elle va bien.

Le pédiatre aussi l’a dit, aujourd’hui.
Iris et elle avaient rendez-vous, à l’hôpital. Celui où Nell se trouvait, trois mois et quelques plus tôt, pour accoucher. Là où Iris est née. Le pédiatre a dit qu’elle allait bien, donc. Qu’elle grandissait normalement, évoluait normalement. Du haut de ses trois mois et demi, Iris est encore si petite, si fragile. Mais elle va bien. Maintenant, elle rit – et cela enchante le cœur de Nell à chaque fois. Elle babille de plus en plus pour exprimer des choses, elle sait rouler un peu sur le côté, et puis, elle la regarde avec attention, parfois intensément. Elle ne fait pas encore ses nuits, en revanche. Mais ce n’est pas si grave. Rien d’anormal. Elle est juste crevée, Nell. Et comme elle est crevée, elle doute encore plus, flippe encore plus, panique un peu plus. Elle est plus sensible, aussi. Mais cela aussi, c’est normal – et cela, ce n'est pas le pédiatre, mais le psy, qui le lui dit. Cela aussi, aujourd’hui, elle n’était là que pour sa fille, Nell, pas pour elle. Le rendez-vous désormais terminé, mère et fille vont maintenant pouvoir s’en aller. Avant de sortir de la salle de consultation, elle met Iris dans le porte-bébé, tout contre elle, avec l’aide du pédiatre, puis lui souhaite une bonne fin de journée avant de s’en aller.
Avant de quitter l’hôpital, elle a quand même un truc à faire. Un rendez-vous sans gravité à prendre dans une autre aile de l’hôpital. Mais elle oubliait combien il peut être labyrinthique, Nell. Elle n’a pas encore quitté le service pédiatrique qu’elle se perd un peu, face à la signalétique imprécise et l’impression que toutes les pièces se ressemblent. En trouvant finalement l’ascenseur réservé au public, elle constate qu’il est temporairement inaccessible en raison d’une urgence. Alors elle part à la recherche de l’escalier le plus proche, qu’elle rejoint rapidement. Descend les escaliers et les étages doucement, apercevant une silhouette un peu plus loin, devant elle. Un homme, brun, qui lui dit aussitôt quelque chose. Nell ne le réalise pas tout de suite, pourtant, un peu distraite, perdue dans ses pensées. C’est quand elle arrive juste derrière lui, qu’elle remarque qu’il n’arrive pas à ouvrir la porte, que Nell réalise : « Felix ? » souffle-t-elle. Et forcément, cela lui fait un petit choc. Elle ne l’a pas vu depuis des mois, ne lui a pas parlé de la naissance d’Iris puisqu’il ne voulait rien savoir. Et maintenant, la voilà juste derrière lui, avec elle, tout contre elle. Elle est si surprise par le choc de ces retrouvailles impromptues, que sur le coup, elle oublie le fait qu’il n’arrive pas à ouvrir la porte et que c’est un tantinet mauvais signe.

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sunlight
and leave the world behind, we find proof of love is hidden in the conflict of the mind.
STARS burning in the skies
Felix Adkins
Felix Adkins
messages : 145
pseudo : sweet poison (anaïs ; elle).
id card : ben barnes (allsouls@avatar ; hannamadethese@gif)
multicomptes : ozan, ashton, jake, bashir, avràn, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : homophobie, meurtre, deuil, accident de la route.
never be yours,, w. felix 46b54529104ad7f043ab1e85f49fa0ff1913a290
âge : quarante-trois ans, la quarantaine dépassée, probablement toujours aussi jeune dans sa tête.
occupation : avocat pénaliste, dont la réputation n'est plus à faire, Felix, il inspire le respect parmi ses confrères, il fait partie des requins, ceux qu'on craint quand on se retrouve face à eux, mais qu'on adule quand on est dans la même team.
statut civil : veuf aux yeux de l'administration. célibataire, les sentiments accrochés au cœur, mais pas la foi de l'admettre ; déception d'une rupture qui n'aurait pas du arriver.
orientation : pansexuel, n'a jamais cherché à s'en cacher.
habitation : une villa a north valley.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible
nell
topic commun

   
 
「 never be yours. 」
∙ feat. @Nell Pascoe ; août 2024 ∙
tw : décès

Il n’avait pas l’habitude de s’occuper de quelqu’un d’autre que de lui-même Felix. Ça lui convenait, de base. Après la mort de sa femme et de leur enfant, il avait renoncé à tout ça, le brun. Il ne voulait plus jamais retenter l’expérience de devenir père, parce que cette perte l’avait traumatisé. Alors il avait fait sa vie en s’éloignant de tout ça. Maintenant, il devait bien admettre qu’il était de toute façon, trop vieux pour ça. La quarantaine passée, c’était pas le moment pour revenir en arrière. Mais le destin en avait décidé autrement. Entre Nell qui lui avait annoncé sa grossesse quelques mois plus tôt - et qui avait sûrement accouché depuis le temps - et son meilleur ami décédé qui lui avait confié ses enfants comme dernière volonté, il fallait croire qu’il ne pouvait pas échapper à ce rôle, dont il ne voulait pas. Il ne s’était pas impliqué auprès de Nell, se contentant de verser une pension alimentaire plus que généreuse, pour compenser son absence, mais il ne pouvait guère faire mieux. Il avait déjà trois gosses à gérer et c’était déjà beaucoup trop pour lui. Ça faisait plus d’un an maintenant qu’ils étaient avec lui et il n’avait pas l’impression que les choses s’amélioraient, ils le détestaient toujours autant.

Pas faute de faire des efforts. Ou au moins d’essayer, mais ce n’était jamais assez. Il devait gérer un adolescent en pleine crise et un gosse qui prenait la même direction que son aîné. La plus vieille était déjà à la fac, majeure et vaccinée, mais pas forcément plus agréable. Il allait finir par devenir fou, Felix. Sam voyait un pédopsychiatre à l’hôpital, parce qu’il avait accepté, contrairement à son grand-frère qui refusait toute aide qu’on pourrait lui apporter. Sans doute que Sam n’était pas vraiment pris conscience de ce que c’était et finalement, ça lui convenait suffisamment pour qu’il accepte de continuer à le voir. Aujourd’hui, c’était lui qui avait rendez-vous avec le médecin, pour faire le point sur Sam et sur ce qu’il était possible de mettre en place pour aider l’enfant. Il avait casé ça dans son emploi du temps, obligé de quitter San Diego plus tôt que prévu, tant pis, il travaillerait à la maison pour le reste de la journée. Rendez-vous terminé, il n’était pas beaucoup rassuré, toujours autant désemparé. Sam avait besoin de temps et de soutien, d’après le psychiatre. C’était bien gentil, mais ça ne faisait pas beaucoup avancer les choses. Maintenant, il n’avait plus qu’à rentrer chez lui se plonger dans le boulot jusqu’à ce qu’ils reviennent de l’école et commencent à foutre le bordel à la maison. L'ascenseur était bloqué pour les urgences de quoi lui arracher un soupir d’agacement, alors qu’il se dirigeait vers les escaliers, désireux de quitter les lieux au plus vite afin de rentrer chez lui. Une fois en bas, il poussa la porte pour rejoindre l’extérieur, mais la porte ne bougea pas. Comment est-ce que c’était possible ? On devait bien avoir le droit de sortir non ? Il sursauta en entendant une voix derrière lui, décidément, il se trouvait dans un film d’horreur ou quoi ? Il se retourna pour apercevoir Nell, qui n’était, de toute évidence pas seule. C’était vraiment un film d’horreur. « Si tu avais l’intention de sortir par là, c’est mort. » Il lâcha en essayant de pousser à nouveau la porte à nouveau, mais cette dernière ne bougeait toujours pas, lui arrachant un énième soupir. « Je vais voir en haut si ça s’ouvre. » Pas tout en haut, parce qu’il n’allait pas se taper tous les étages, mais au moins à celui d’au-dessus. Il monta les marches deux à deux, avec l’espoir de pouvoir s’échapper de là, mais non, la porte ne bougeait pas non plus. Pas la peine de tenter le deuxième étage, c’était sûrement un truc généralisé. Il redescendit, malgré son envie de fuir Nell et surtout l’enfant avec elle, il fallait au moins la prévenir qu’ils étaient bel et bien coincés. « C’est pareil au premier, va savoir ce qu’il se passe. » Il attrapa son téléphone, évidemment le réseau était inexistant. Super, il ne pouvait pas rêver mieux pour conclure cette journée.



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「 feat. @Felix Adkins ; août 2024 」
tw: déni de grossesse.

Pas un jour n’est passé depuis l’accouchement sans qu’elle y pense. À Felix. Elle s’est demandé ce qu’il devenait, comment il vivait. S’il avait pensé à elle(s), aussi. Ou s’il a juste éludé cet épisode de grossesse de ses pensées, de sa vie. Si lui verser une pension – généreuse – lui a suffi. S’il s’en soucie tout de même un peu – parce qu’elle avait eu l’impression qu’il tenait un peu à elle, quand ils se voyaient, tous les deux. Peut-être que c’est elle qui a tout fait merder. Sans doute, même. Mais au vu de ce qu’il lui avait appris quand elle lui avait annoncé sa grossesse, quand il avait expliqué qu’il ne pouvait pas s’impliquer, elle a l’impression que cela n’aurait rien changé même si elle n’avait pas disparu des radars. Felix n’aurait pas été prêt, quoi qu’il arrive – pas prêt à être père, peu importe ce qui s’était passé entre eux. Peut-être que si elle n’avait pas disparu, Nell, ils auraient commencé à se fréquenter plus sérieusement, peut-être qu’ils auraient fait un petit bout de chemin ensemble, mais qu’il aurait simplement rompu en apprenant la grossesse. Ou bien, ç’aurait été elle, parce qu’il lui aurait dit qu’il ne pouvait pas être père. Dans le fond, elle a l’impression que tous les scénarios possibles et inimaginables auraient fini quand même de la même façon : Felix n’aurait pas été là. À l’accouchement, et même après. Parce qu’il avait vécu une tragédie lui ayant causé des traumatismes impossibles à surmonter. Elle le comprend, le respecte, Nell. Mais en souffre aussi, tout de même.
Alors elle y a beaucoup pensé, depuis la naissance d’Iris.

Tellement que cela fait bizarre de le voir là, en vrai, juste sous ses yeux.
Pourtant, ce n’est pas une apparition, ni un fantôme. Felix est bien réel, juste devant elle. Il se trouve bien dans la même cage d’escalier, sur le point d’ouvrir la porte qu’elle ouvrira d’ici quelques instants, à son tour, Nell, Iris tout contre elle. Sauf que la porte ne s’ouvre pas. Elle ne le comprend pas tout de suite, trop ébranlée par le fait de le voir, Felix. Tant et si bien qu’elle prononce juste son prénom. Lui, quand il la reconnaît, lui apprend simplement qu’elle ne pourra pas sortir par cette porte si c’était ce qu’elle prévoyait – ce qui est évidemment le cas. « Ah ? Déjà qu’on peut pas prendre l’ascenseur… » souffle-t-elle simplement, encore un peu ébahie. Elle a du mal à reconnecter ses neurones, à faire le tri dans ses pensées qui s’emmêlent dans tous les sens. Pas Felix, en revanche, qui enchaîne en annonçant qu’il va vérifier la porte un peu plus haut. « Okay. » L’espace d’un instant, elle se demande s’il a plus envie d’aller voir pour sortir ou pour fuir Iris. Iris qu’il n’a jamais vue, Iris qui ne fait pas un bruit, là, contre elle, malgré ses yeux grands ouverts, ébahis. L’avantage pour Felix, c’est qu’on ne la voit pas directement, tant elle est si petite encore, presque cachée par le porte-bébé dans lequel elle se trouve. On ne voit qu’à peine le petit duvet de ses cheveux, sur le sommet de son crâne. Bref – Felix ne tarde pas à réapparaître, lui apprenant que l’autre porte au niveau supérieur ne s’ouvre pas non plus. Elle ne peut retenir un soupir, c’est bien leur veine. « Peut-être une coupure de courant… Mais si c’est ça, ça craint pour un hôpital. » grimace-t-elle, espérant que cela ne causera pas de problème. Si ce n’est qu’une toute petite partie de l’hôpital, juste ici, cela ira peut-être. En attendant, elle préfèrerait mille fois être coincée ailleurs, Nell, surtout avec Iris. À Felix, elle n’a pas grand-chose à dire ; lui non plus. « Qu’est-ce que tu fais à l’hôpital ? Rien de grave, j’espère. » Rien ne l’oblige à lui répondre, Felix. Cela étant, elle se voit difficilement rester dans le silence en attendant qu’ils puissent sortir, trop nerveuse et mal à l’aise à l’idée d’endurer un blanc insupportable. Et puis, naturellement, elle s’inquiète un peu aussi.

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