here comes the sun,, w. julian
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here comes the sun,, w. julian

STARS burning in the skies
Nell Pascoe
Nell Pascoe
messages : 230
pseudo : winter solstice (elle).
id card : suki waterhouse / draiochta@av, ethereal@bann, svgarboo@gif, aurora/the conflict of the mind@lyrics.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva & noa.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : biphobie, age gap (10 ans), déni de grossesse, grossesse non désirée.
présence : présente.
here comes the sun,, w. julian UWQjAQct_o
âge : trente-deux ans, mais ce n'est qu'un nombre, au fond.
occupation : sophrologue, peintre à ses heures qui rêve encore.
statut civil : célibataire ; enceinte.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 51.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (1/5).

— rps en cours.
www › julian
www › felix,, 2
www › jude
www › sloane

— rps terminés.
www › felix.


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 here comes the sun 」
∙ with @Julian Barlow

tw : grossesse non désirée, déni de grossesse.

Le ciel lui est tombé sur la tête.
Et elle ne sait pas quoi faire. Comment cela va se passer.
Elle essaie de s’y faire ; mais c’est compliqué, en vérité. Pas certaine qu’on puisse s’y faire, dans ce cas de figure.

C’est pire, maintenant.
Parce que cela se voit plus qu’avant. Parce qu’elle ne peut plus du tout le nier, à présent. Parce que mêmes ceux qu’elle ne connaît pas, ont désormais d’emblée connaissance de son état. C’est fou, d’ailleurs, comme cela a changé ses interactions avec les inconnus. On lui dit bonjour, on lui sourit, on lui cède sa place dans les transports, et parfois même, on lui dit de passer devant quand elle achète deux-trois choses. Ce n’est pas le cas de tout le monde, évidemment. Mais globalement, Nell, elle a commencé à ressentir une différence. Une différence de traitement, dû à son état. Une différence d’attention. Et tout de même, aussi, beaucoup de comportements déplacés, de questions personnelles qui lui sont posées. Beaucoup de conclusions qu’elle attend un heureux – et voulu – événement. Beaucoup de comportements qui l’énervent, la remuent, la mettent mal à l’aise, l’attristent ou la bouleversent, en somme. Sa grossesse accidentelle et non désirée est devenue le centre de l’attention non sollicitée de gens qu’elle ne connaît pas et ne reverra sans doute jamais. Pas de quoi l’aider, dans ce qu’elle traverse. Elle n’a même pas fini d’intégrer tout ce qu’elle vit, tout ce que cela va induire. Que d’ici moins de trois mois, le petit pois qui lui pousse dans le ventre sera un bébé à élever.

Elle se réfugie dans la peinture, en attendant, Nell.
C’est peut-être encore le déni. Mais elle ouvre les yeux à son rythme.
Elle a besoin de souffler. Besoin de se changer les idées. Et pour cela, la peinture l’a toujours aidée. Et puis, aujourd’hui, elle ne fait pas que peindre. Du moins, pas que dans son coin. Pas seule, dans son petit appartement qui fait aussi office d’atelier. Appartement qu’elle a vaguement commencé à réaménager. Voilà qu’elle doit préparer une chambre d’enfant, maintenant. Elle l’a juste vidée, pour l’instant. Elle garde tout de même une autre pièce pour la peinture.

Elle peindra, aujourd’hui. Mais pas seule – pas cette fois.
Elle attend Julian, pour cela. Ravie de cet après-midi prévu ensemble. Ravie de ne pas peindre seule, aussi, de temps à autre. Et probablement, de ne pas être seule, tout court. Parce qu’elle a l’impression de l’être, ces derniers temps, Nell. Elle a l’impression de l’être depuis qu’une grossesse vieille de cinq mois lui est tout à coup tombée dessus. Elle a l’impression de l’être, plus encore, depuis que Felix lui a fait comprendre qu’il ne voulait pas d’enfant. Sans comprendre les propres contradictions de la blonde – elle non plus, n’en voulait pas. Pourtant, elle le garde. Est-ce qu’elle est tombée sur la tête ? Mais il ne peut pas comprendre, Felix. Et probablement qu’elle ne peut pas le comprendre non plus. Elle essaie de se mettre à sa place, de comprendre que c’est dur pour lui. Mais elle n’arrive pas à ne pas lui en vouloir. N’arrive pas à ne pas lui en vouloir pour l’abandonner – à moitié.
Alors oui, elle est contente qu’il vienne, Julian. Parce qu’elle a bien besoin de se changer les idées, Nell. De penser à autre chose, de parler d’autre chose. De se concentrer sur autre chose que cette grossesse qui prend toute la place, tout le temps, et dont on parle tant, sans se soucier vraiment d’elle, Nell. De comment elle va.
Elle a préparé du thé, fidèle à ses racines britanniques. Celles qu’elle a d’ailleurs en commun avec Julian. Bientôt, elle devine qu’il est là en entendant des bruits de pas – c’est que les murs sont fins, dans cet immeuble. Qu’est-ce que cela donnera, quand il y aura un bébé qui pleurera, ne dormira pas ? Non, il ne faut pas y penser. Son ami signale sa présence, elle part donc lui ouvrir, sans plus attendre. « Salut ! Entre, je t’en prie. » Elle a un grand sourire aux lèvres. Son enthousiasme de le voir est réel. Dieu sait qu’elle a besoin de ses amis, ces temps-ci ; ils lui font du bien, plus que jamais. « J’ai préparé du thé, tu en veux ? » lui demande-t-elle, en refermant la porte, une fois qu’il est entré. L’odeur du thé embaume l’air. L’une des odeurs qu’assurément, elle préfère.
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Julian Barlow
Julian Barlow
messages : 89
pseudo : Emmagnolia ( elle )
id card : Tom Blyth [ava - depraysie] + [gif - cavarage] + [sign - song cry] + [icons sign - nuitdhiverasa ] + [lyrics sign - taylor swift]
multicomptes : Cleo Kaplan
triggers : Violence explicite, pédophilie, cruauté animale, automutilation, pas de rp smut ( à discuter de toute façon ensemble )
warnings : Divorce, négligence émotionnelle, pression familiale, faible estime de soi
présence : 5j/7 à heures variables
here comes the sun,, w. julian Bfa78cff7e5b7d8e242c89f53885d79257c9bc34
âge : 28 ans.
occupation : Vendeur au Dusty's Guitar et artiste peintre indépendant.
statut civil : Célibataire.
orientation : Hétérosexuel.
habitation : Un appartement au #19 San Luis Rey.
pronom ig : il
disponibilités : [ 4/4 Full ♡ ]

Maisy #2
Nell
Bashir
Elias

[sms/insta, always dispo ☆ ]

Andy
Maisy

infos rp : min. 1rep toutes les 1 à 2 semaines - Troisième personne du singulier - Dialogues en français et anglais - longueur entre 600 - 800 mots, parfois plus ou parfois moins selon l'inspiration ♡
en vrac :
٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
「 here comes the sun 」
∙ with @Nell Pascoe

tw : grossesse non désirée, déni de grossesse.

Une énorme boîte de pâtisseries dans ses bras déjà encombrés de son matériel à dessin et qu’il essayait de ne pas faire tomber, Julian était un peu nerveux. Ayant à cœur de ne pas rendre visite à son amie les mains vides et de lui partager ne serait-ce qu’un peu de joie dans son quotidien récemment bouleversé, il croisait les doigts pour qu’aucune des friandises choisies ne la rende nauséeuse ou ne la rebute soudainement.

Parce que le jeune homme, il n’y connaissait pas grand-chose - presque rien en fait - sur les femmes enceintes. Seulement munie des notions de bases sur la grossesse ( qu’il tirait principalement de films, dont la moitié des représentations devaient sans doute être remplis de mythes), Julian dans la panique avait décidé de prendre large et avait presque pris une pâtisserie de chaque chose que proposait la boulangerie.

Mais quand Nell ouvrit la porte, un sourire lumineux courbant ses lèvres, toute sa nervosité s’envola pour laisser place à du soulagement mêlé à de l’enthousiasme. Mine de rien, il avait été un brin inquiet pour la douce depuis qu’elle lui avait fait part de sa grossesse. Apprendre qu’on attendait un enfant était déjà une surprise en sois, mais apprendre qu’on avait fait un déni de grossesse partiel et qu’on en était déjà à un cinq mois ? C’étaient beaucoup à encaisser en peu de temps.

“Hey Nell !” La salua-t-il d’une joie partagée; entrant dans l’appartement duquel flottait une agréable odeur de thé qui le mit instantanément à l'aise, nostalgie bienvenue de ses rares tendres souvenirs de son pays natale.  “Je veux bien une tasse s’il te plaît ! Et ça tombe bien, j’ai pris des choses qui pourront aller avec.”Lui répondit-il en lui tendant précautionneusement les gâteaux, l’air légèrement penaud en constatant encore une fois sa taille absurde. “Comme tu peux le voir, j’ai un peu disons…paniqué. Alors au cas où tes habitudes alimentaires auraient changé maintenant, j’ai pris large.” S’expliqua-t-il avec un petit rire tout en se débarrassant de ses affaires et de sa longue veste en cuir.

Une fois à ses côtés, il prit le temps d’observer la jeune femme dans son ensemble. Avec son ventre arrondi et le bas de ses joues rebondies, la maternité de la jeune femme lui fut soudain particulièrement concrète. Elle allait avoir un bébé.

À l’idée de toutes les émotions qui avaient dû, devaient encore, la traversé, un éclair de sympathie le traversa. L’ un de ses bras s’enroula autour d’elle pour une rapide, mais qu’il espérait réconfortante, accolade. “Comment vas-tu depuis la nouvelle ?” Question qui lui brûlait les lèvres depuis leur dernier appel. Son âme qu’il aimerait alléger et son humeur qu’il essayait d’illuminer. C'était le moins qu’il puisse faire pour son amie : lui changer les idées.

Et quoi de mieux que de le faire autour de leur passion commune : la peinture. Enfants "parfaits" qui avaient un jour décidé de laisser tomber le masque pour construire leur chemin plutôt que de suivre celui qu’on traçait pour eux. Désormais artistes indépendants qui rêvaient tout autant. C'était une compréhension paisible s’étendant sur plusieurs tableaux de leur vie qui était la base de leur amitié. “Prête à écouler ton cœur et ton esprit sur la toile ?” Parce que l’art était leur langage pour combler les silences comme pour étouffer le bruit de leur pensée en effervescence.  

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Exile
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Heureusement, il y a l’art. Heureusement, il y a la peinture. Les couleurs et coups de pinceau comme exutoire. Heureusement, elle peut déverser ses maux sur la toile. Bien sûr, cela ne suffit pas – cela ne règle pas le problème, cela ne lui dit pas comment elle va être mère. Mais cela lui fait du bien. Depuis toujours, elle a l’impression que le temps s’arrête, quand elle peint. Qu’elle peut plus facilement déconnecter son cerveau et les millions de pensées qui s’y entrechoquent. Cela ne fait pas tout disparaître, mais cela l’apaise. Et puis, il y a celles et ceux qui lui font du bien. Celles et ceux qui répondent présents, celles et ceux qui épaulent, celles et ceux qui écoutent, celles et ceux qui lui font du bien finalement. Comme Julian, par exemple. Julian, avec lequel elle a tant de points communs – la peinture en premier lieu, évidemment. Et puis le fait de ne pas en vivre, malgré les rêves qui jonchent le crâne, le cœur et l’âme. Dans le cas de la blonde, c’est peut-être plus compromis encore, avec ce qui lui pousse maintenant dans le ventre. Une réalité à laquelle elle ne se fait pas encore. Pourtant, il faudra s’y faire, puisqu’elle a décidé de le garder, tout de même. Malgré l’absence de Felix. Malgré le fait qu’elle n’ait pas prévu d’être mère. Cela ne fait pas longtemps qu’elle est au courant, elle encaisse encore le coup, essaie de comprendre tout ce que cela signifie – mais elle a pris sa décision, Nell.

Cet après-midi sera peut-être propice à se changer les idées. Elle l’espère, Nell. De toute manière, elle est très heureuse d’accueillir Julian chez elle pour une session peinture – entre autres choses. Elle a préparé un thé, aussi, pour qu’ils puissent prendre le temps de se poser. Elle, elle se rend compte à quel point elle fatigue de plus en plus quand elle reste trop longtemps debout – position à ses yeux idéale pour peindre, pourtant. En tout cas, elle entend bientôt que Julian est là, s’empresse de lui ouvrir, le saluer, puis le laisser entrer. Sa joie est réciproque, cela lui met du baume au cœur. Et tout de suite, Nell, elle lui propose une tasse de thé, si Julian est intéressé. Dans le cas contraire, elle n’irait pas se vexer. Elle lâche un rire à ses mots, parce qu’elle a bien aperçu la boîte qu’il a avec lui, Julian. « Je te prépare ça. Et tu n’aurais pas dû, mais… rien que d’y penser, ça m’ouvre l’appétit. Merci beaucoup. » Elle attrape la boîte que son ami lui tend, l’ouvre et éclate de rire à ses mots. Un rire qui lui fait du bien. Tout comme la vue de ces multiples pâtisseries – elle a le choix, là, au moins, comme cela. « C’est gentil, merci beaucoup, même si tu as dû te ruiner. J’espère que tu vas en manger une bonne partie aussi ! » répond-elle, dans un rire. « Ça va, mes habitudes alimentaires n’ont pas trop changé. » Du moins, paraît-il qu’elle n’est par exemple pas censée abuser de la théine – aussi a-t-elle troqué surtout ses thés contre des infusions et des rooibos. Mais là, cet après-midi, elle a fait une exception – ne serait-ce que parce que Julian, comme elle, est britannique, et que c’est l’occasion de renouer avec leur pays d’origine.

Elle part à la cuisine, Nell, pour préparer une théière et la ramener au salon, ainsi que deux tasses. Puis elle repart sortir une grande assiette où déposer les pâtisseries, une à une, délicatement. Elle revient rapidement avec l’assiette, près de Julian, et la dépose à côté de la théière. Alors, celui-ci l’étreint, rapidement mais sincèrement – et cela, aussi, lui fait du bien. De sentir dans ce geste peut-être si simple, tout son soutien. Peut-être que l’espace d’un instant, cela fait revenir la petite boule dans sa gorge, celle qui ne disparaît jamais très longtemps, depuis quelques temps. Il lui demande alors comment elle va, depuis la nouvelle. Celle de sa grossesse. « Je sais pas trop, c’est bizarre. Je crois que je suis toujours un peu sous le choc, en train d’accuser le coup, mais… globalement, ça va. » Ce pourrait être pire ; ce pourrait être mieux. Elle lâche un petit soupir, par rapport à toute cette situation. Oui, c’est bizarre, c’est le mot. « Oh oui, je n’attends que ça ! » Du moins, après avoir grignoté quelque chose, parce que les pâtisseries lui font à présent cruellement envie. « Et toi ? Quoi de neuf ? T’es prêt pour peindre aussi ? » demande-t-elle en retour, en souriant, tandis qu’elle verse du thé dans les deux tasses. Peut-être a-t-il quelques nouvelles à partager, Julian – des nouvelles plus joyeuses que les siennes, elle l’espère, Nell.
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“T’inquiètes, me connaissant, je suis capable d’engloutir la moitié de la boîte si on ne m’arrête pas. Puis on ne se ruine jamais pour des pâtisseries voyons !” Ria-t-il tandis qu’elle attrapait la boite remplie de diverses douceurs. Il avait tellement la dent sucrée que l’attention était presque autant pour elle que pour lui. Une fois tranquillement installé dans le salon, autour du thé et des pâtisserie, Julian s’enquit de l’état de son amie. “Bizarre” décrivait-elle la situation, ce qu’il pensait être un euphémisme. Pas étonnant qu’elle soit encore en train de digérer la nouvelle, c’était un grand chamboulement dans une vie mine de rien. Et bien qu’elle l’assurait aller globalement bien, il avait néanmoins l’impression qu’une fatigue autant physique que mentale semblait peser sur elle. “Si t’as besoin d’en parler, tu sais que je suis jamais loin.” Lui rappela-t-il alors simplement. Que Nell sache qu’elle pouvait toujours compter sur lui, surtout dans les jours qui paraissaient plus lourd que d’autres. Mais il n’insista pas pour autant, Julian. Il était venu pour peindre avec elle et lui permettre d’avoir une petite bouffée d’air frais dans son quotidien après tout, non pour lui faire ressasser sa situation.

Il la laissa se servir avant de porter son choix sur une tartelette aux citrons tout en répondant à sa question. “ Je vais bien, si ce n’est que mon petit frère a fait son apparition Oceanside il y a quelques jours.” Trois jours pour être exact et il ne savait pas encore très bien comment gérer la nouvelle à vrai dire. Leur retrouvaille avait été si soudaine et tellement différente de ce à quoi il s’était attendu, le laissant avec les émotions contradictoires qui en avaient découlé. “Je l’avais quitté en Angleterre assez abruptement et depuis, c’est assez compliqué entre nous et..” Il prit une gorgée de son thé, se laissant le temps de trouver les mots juste. “Je suis content et surtout soulagé de le savoir plus près de moi, mais je sais pas…C’était étrange de le revoir.” Se dire que les choses ne seraient plus jamais comme avant avec Edmund était quelque chose auquel il s’était préparé, du moins, c’était ce qu'il avait cru jusqu'à présent. Car la réalité de la situation lui était abruptement tombée dessus et lui laissait comprendre à quel point il s’était convaincu, s’était complais même, dans l’illusion d’une réconciliation immédiate. “Donc voilà, on est décidément tous les deux pas exactement à notre meilleur, mais bon, après la pluie vient le beau temps à ce qu’il paraît donc l’espoir est là !” Il ponctua sa phrase d'un léger rire, espérant adoucir l’ambiance et chasser la mauvaise énergie. S’apitoyer sur lui-même n’allait pas aider Julian de tout façon.

Mais c'était une bonne chose que dans ces moments plus orageux de sa vie se trouvait l’art pour alléger son esprit et le protéger des tourments extérieur. Et les sessions peintures avec Nell était devenue des moments qu’il attendait avec énormément d’impatience. Épancher sur la toile ses émotions troublées était cathartique, encore plus lorsque le plaisir de peindre s’y mêlait et qu’on se perdait dans les couleurs ou l’exploration de nouvelle technique, le temps d’oublier un peu notre réalité.  “Sinon j'ai bien hâte de jouer avec mes pinceaux aussi !” Il s’empara d’une autre petite tartelette - à la framboise cette fois-ci - et y croqua à pleines dents puis pointa de sa main libre son sac. “J’ai ramené de la gouache et du fusin pour cette fois ci ! Je me suis dit que ça changerait un peu de mes éternelles aquarelles.” Peindre avec autre chose que son matériel de prédilection lui permettrait de sortir un peu de sa zone de confort et pourquoi pas aiderait à faire fleurir son inspiration - même si pour être honnête il ne se mouillait pas trop avec le fusain, qui se trouvait être son deuxième matériel préféré. “On se donne un thème pour aujourd’hui où on y va en freestyle ?”

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Elle a l’habitude de se débrouiller seule.
Voilà ce qu’elle avait sorti à Felix. Voilà ce qu’elle avait rétorqué, peut-être par fierté – certainement pas par envie de s’apitoyer. Plutôt crever. Peut-être qu’elle aurait dû laisser son ego de côté. Peut-être qu’elle aurait dû se taire, prendre sur elle, ne rien envenimer. Mais face à Felix, elle n’avait pas su se taire, pas su le ménage. Pas su éviter les échanges passifs-agressifs, les piques provocantes. Pas su faire preuve de son habituelle communication non violente. Elle ne le pouvait pas, alors qu’il lui disait de but en blanc qu’il ne voulait pas d’enfant ; qu’il ne serait pas présent. L’apprendre, ç’avait été un coup de poignard dans le cœur. Il avait dit qu’il paierait au moins. Qu’il lui verserait une pension – que cela s’arrêterait là. C’était déjà cela ; déjà mieux que rien. Mais elle était sortie vannée de cet échange, Nell. Complètement démoralisée, désemparée. Et elle s’était mise à douter – à sa capacité de tout. D’avoir cet enfant seule ; d’avoir cet enfant tout court. Et toutes les séances de méditation ou de sophrologie du monde ne suffiraient pas à faire disparaître ses doutes, ses tourments. Cela ne suffit pas, pour ce qu’elle traverse actuellement ; mais elle sait de toute façon que ces disciplines ne jouent pas le rôle de miracles. Elles l’aident, quand même, c’est déjà cela. A comprendre ce qu’elle vit, ce qui lui arrive. A appréhender la suite avec un peu plus de douceur, d’empathie et de compréhension envers elle-même. Et puis, il y a aussi la peinture.

La peinture et les amis. Les meilleurs soutiens du monde.
Julian en fait indéniablement partie. Elle est heureuse, Nell, de pouvoir aujourd’hui l’accueillir. Touchée de sa délicate attention – des pâtisseries qu’il a ramenées, pile ce qu’il lui fallait. Un peu de douceur, de comfort food, cela n’a jamais fait de mal. Et puis, étant donné son état, la blonde ne se refuse plus aucun plaisir. Elle l’a bien mérité. Et Julian la fait rire, elle pourra définitivement compter sur lui pour écouler toutes les pâtisseries. « En même temps, ce serait bien mérité. Et il faut bien que ce soit mangé. » Elle hausse les épaules, amusée. Bientôt, elle prépare le thé, pour accompagner les gâteaux et petites tartelettes se trouvant dans la boîte que Julian a ramenée. Quand il lui demande comment elle va depuis la nouvelle, tout ce qu’elle trouve à dire, c’est que c’est bizarre. Elle ne trouve pas de meilleur mot, Nell. Ce n’est assurément pas une situation que l’on rencontre tous les jours. Elle esquisse en tout cas un léger sourire aux mots de Julian, qui lui rappelle qu’il est là si elle a besoin de parler. « C’est gentil, merci. » Elle réfléchit quelques instants, peut-être à peser le pour et le contre à en parler. Ne veut pas en faire trop peser sur ses épaules. « J’arrête pas de ressasser surtout tout ce que Felix m’a dit. » Felix, le père, évidemment. Qui ne veut pas être vu comme tel. Il a ses raisons, qu’elle respecte. Mais elle ne peut s’empêcher de lui en vouloir, tout de même. Alors qu’elle sert le thé, Nell, elle retourne la question à son ami – lui se confie sur son frère retrouvé. Elle l’écoute en attrapant une pâtisserie chocolatée, qu’elle commence à déguster. Julian lui explique rapidement la façon dont son frère et lui s’étaient quittés, la dernière fois qu’ils se sont vus. Elle sourit toutefois à sa conclusion, à l’optimisme que Julian préfère arborer. « Je suis contente pour toi, même si ça reste compliqué. La famille, de toute façon, c’est jamais simple… » Elle lâche un soupir, en sait quelque chose. D’ailleurs, ses propres parents sont loin d’être au courant du fait qu’ils vont prochainement de venir grands-parents. « J’espère que ça s’arrangera entre vous. Parfois, ça demande du temps et de pouvoir parler aussi librement de certaines choses. » Encore faut-il que chacun soit prêt à entendre ce que l’autre peut avoir à dire. « Si tu as envie d’en parler aussi… » Elle ne termine pas sa phrase, parce qu’elle sait qu’il comprendra. Elle ne fait qu’écho à ses propres mots, quelques instants plus tôt. « Ces pâtisseries sont à tomber ! » s’exclame-t-elle alors, en croquant maintenant dans une tartelette, faisant ensuite une pause avec quelques gorgées de thé.

Julian revient sur le sujet qui l’amène là cet après-midi : la peinture. Elle ne peut que sourire naturellement, aussitôt – parce qu’elle est aussi est impatiente, incapable de se passer de cela à présent. Est-ce qu’elle arrivera toujours à peindre, quand elle sera mère ? Du moins, à trouver le temps de le faire ? « Moi aussi. » Elle hoche la tête. Julian lui annonce avoir emmené de la gouache et du fusain, pour changer. « Oooh tu es d’humeur aventureuse ? » demande-t-elle en riant, amusée. « Hâte de voir le résultat, en tout cas. De mon côté, je crois que je vais rester fidèle à l’acrylique. » répond-elle, un peu pensive, en réfléchissant à ce dont elle a envie aujourd’hui. « Hm… Un thème, pourquoi pas ? Qu’est-ce que tu en dis ? » lui demande-t-elle, avant d’attraper à nouveau sa tasse pour la boire. Elle aime beaucoup les petits défis qu’ils peuvent se donner mutuellement, Nell.
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Julian Barlow
Julian Barlow
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id card : Tom Blyth [ava - depraysie] + [gif - cavarage] + [sign - song cry] + [icons sign - nuitdhiverasa ] + [lyrics sign - taylor swift]
multicomptes : Cleo Kaplan
triggers : Violence explicite, pédophilie, cruauté animale, automutilation, pas de rp smut ( à discuter de toute façon ensemble )
warnings : Divorce, négligence émotionnelle, pression familiale, faible estime de soi
présence : 5j/7 à heures variables
here comes the sun,, w. julian Bfa78cff7e5b7d8e242c89f53885d79257c9bc34
âge : 28 ans.
occupation : Vendeur au Dusty's Guitar et artiste peintre indépendant.
statut civil : Célibataire.
orientation : Hétérosexuel.
habitation : Un appartement au #19 San Luis Rey.
pronom ig : il
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Nell
Bashir
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Maisy

infos rp : min. 1rep toutes les 1 à 2 semaines - Troisième personne du singulier - Dialogues en français et anglais - longueur entre 600 - 800 mots, parfois plus ou parfois moins selon l'inspiration ♡
en vrac :
٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
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tw : grossesse non désirée, déni de grossesse.

Les pensées encombrantes qui ne voulaient pas nous lâcher. Il n’y était pas étranger non plus, Julian. “C’est chiant de ne pas pouvoir débrancher son cerveau parfois hein.” Qu’il lança à son amie tout en hochant la tête d’un air compréhensif. “Et je sais que c’est facile à dire…mais te torture pas trop avec ça.” Parce qu’il pouvait voir la fatigue dans les yeux de Nell et cela l’attristait de savoir qu’il ne pouvait rien faire pour l’aider plus que l’écouter de lui souhaiter que les choses s’arrangent pour elle. “Et tu pourras aussi compter sur moi quand le bébé arrivera tu sais." Julian ne doutait pas une seconde que son amie soit autre chose qu’une mère formidable, mais la vie avec un nouveau-né était connu pour être particulièrement fatigante après tout, donc s’il pouvait aider d’une manière ou d'une autre... “Bon, après, j’admets que j’ai pas non plus une expérience de dingue avec les enfants, mais je peux faire un bon coursier !”.

L’énergie douce et rassurante de Nell rendait faciles les confidences et très vite, il posa des mots sur la venue inattendue de son frère en ville. L’impression que dire les choses les avait rendu réelles et l’envie soudain de mettre son cerveau en off pour ne pas avoir à traiter tout de suite les émotions confuses qui le traversaient depuis. Il essayait de rester optimiste face aux difficultés, mais il accusait pour autant toujours le coup, souhaitant -et pas pour la première fois- que sa vie soit moins compliqué. Lui qui pensait que partir d’Angleterre lui permettrait de semer ses problèmes...Il avait été bien naïf. “C’est le cas de le dire et même si la famille, c'est jamais simple, j’ai l’impression que pour nous, c’est clairement un casse-tête.” Il était facile de se laisser emprisonner par les mots des autres puis par nos propres pensées intrusives, mais rien que d’avoir raconté les derniers événements à la jeune femme lui permit de libérer un peu de la tension qui l’avait accompagner ces derniers jours et c’est avec un sourire reconnaissant qu’il prit note de sa proposition d’en parler si besoin.

Depuis leur rencontre, il y avait toujours eu une compréhension mutuelle entre Nell et lui, sans jamais aucun jugement ni aucune attente. Alors très vite avait-il commencé à attendre leurs sessions peinture avec un enthousiasme tout particulier. Ces sessions étaient comme des bouffée d’air frais, autant pour son moral que sa créativité et sa technique sans cesse mis à l’épreuve dans l’espoir de faire toujours mieux. Il vendait son art après tout, et ne pouvait pas se reposer sur ses lauriers. C’était donc lors de ces occasions qu’il pouvait se retrouver un peu avec sa passion, créer pour lui-même et où la peinture n’était pas juste une manière de se faire de l’argent. D'autant plus qu'il n’avait pas beaucoup eu l’occasion d’échanger avec d’autres artistes avant Nell, n’avait jamais eu l’occasion de confronter ses idées, de se challenger et apprendre des procédés et approches des autres. Autant dire qu’il avait mine de rien beaucoup progressé au fur et à mesure de leurs sessions. Ces dernières n’étaient jamais pareilles et Julian était toujours étonné de ce qu’il finissait par produire à la fin. “Disons que je suis ouvert à l’expérimentation aujourd'hui ! Et il faut bien que je m’auto-challenge de temps en temps aussi ! Même si je ne garantis pas encore le résultat.” Un rire gronda dans sa poitrine tandis qu’il finissait sa deuxième pâtisserie et notait avec satisfaction et soulagement que son amie trouvait aussi son bonheur parmi l’assortiment qu’il avait choisi. “Je vois que t’es tout autant d’humeur aventureuse toi aussi ! Va pour un thème alors !” Presque sautillant, Julian s’en alla chercher son sac pour en sortir du papier et une trousse. “Je te propose qu’on note plusieurs thèmes sur un bout de papier et qu’on tire au sort après ?” Tout impatient qu’il était, le peintre se creusait déjà la tête pour des idées de thèmes à proposer sur lequel il serait intéressant et plaisant de travailler, mais qui leur donneraient quand même potentiellement du fil à retordre. Plus c’était incongru plus c’était amusant après tout.  

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Exile
You're not my homeland anymore. So what am I defending now ? You were my town, now I'm in exile, seein' you out.
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Nell Pascoe
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pseudo : winter solstice (elle).
id card : suki waterhouse / draiochta@av, ethereal@bann, svgarboo@gif, aurora/the conflict of the mind@lyrics.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva & noa.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : biphobie, age gap (10 ans), déni de grossesse, grossesse non désirée.
présence : présente.
here comes the sun,, w. julian UWQjAQct_o
âge : trente-deux ans, mais ce n'est qu'un nombre, au fond.
occupation : sophrologue, peintre à ses heures qui rêve encore.
statut civil : célibataire ; enceinte.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 51.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (1/5).

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— rps terminés.
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Dans cette période difficile où elle a connu un profond bouleversement, elle n’a pas de famille sur laquelle compter – hormis son frère. Ses parents ne sont pas au courant, à moins que ce dernier ne leur en ait parlé. Ses parents ne sont pas au courant, parce que Nell, elle a coupé les ponts avec eux il y a bien longtemps. Pour elle, ils n’ont plus vraiment le titre de parents : plutôt celui de géniteurs. Alors grands-parents, n’en parlons pas. Heureusement, elle a encore des amis, Nell. Des amis sur lesquels elle peut compter, faute de pouvoir se reposer sur Felix. Dommage. Elle pense encore tellement à lui, continuellement même. Comment faire autrement, alors qu’elle sera seule à élever cet – leur – enfant ? Au moins, oui : elle aura ses amis. Comme Julian, venu la retrouver chez elle en cet après-midi, lui ayant même apporté des pâtisseries. A lui, justement, elle parle de Felix. De la façon dont elle ressasse leur dernière conversation, celle où elle lui a annoncé sa grossesse, son déni. Où il lui a bien fait comprendre qu’il ne serait pas présent – même s’il a pris soin tout de même de mettre en place le versement d’une pension. « Ouais. D’habitude, j’arrive à vivre avec, mais là… » D’habitude, elle accepte le flot continu des pensées, le fait de ne pas pouvoir débrancher son cerveau. C’est l’une des choses à accepter, quand on pratique la méditation : on ne peut jamais tout à fait se déconnecter de la vie, de tout ce qui ne va pas comme de tout ce qui va bien. Mais, depuis la découverte de cette grossesse, elle peine à s’apaiser avec les moyens qu’elle utiliserait d’ordinaire, comme la méditation justement, comme la sophrologie également. Elle esquisse un petit sourire en guise de réponse à Julian, qui l’encourage à ne pas se torturer avec cela. Sourit un peu plus grand quand il lui assure qu’elle pourra aussi compter sur lui, quand le bébé sera là. « Merci, ça me touche vraiment… Ah, j’en peux plus de ces hormones ! » Elle lâche un léger rire entre deux larmes. La voilà si émotive en un rien de temps, à présent. A cela non plus, elle ne s’y fait pas encore, la blonde. Elle rit en tout cas de bon cœur aux derniers mots de Julian. « Alors on est deux… » conclue-t-elle en plaisantant doucement.

Julian finit par se confier à son tour, cette fois à propos de son petit frère récemment retrouvé. Voilà que ce dernier semble avoir mis les voiles à Oceanside, alors même qu’ils s’étaient vus pour la dernière fois en Angleterre. Là où Julian l’avait quitté, comme il l’explique justement. Elle ne peut que comprendre, quand elle dit que la famille n’est jamais simple – même si elle n’a pas la même expérience que Julian avec les siens, dans ce type de situation. « Un casse-tête, c’est souvent compliqué à résoudre… mais peut-être pas impossible, parfois. Tu en penses quoi, toi ? » Pense-t-il que les choses pourraient un jour s’arranger ? Même si cela demande du temps, prend beaucoup d’énergie, brise un peu le cœur ? Est-ce que cela vaut d’ailleurs la peine de se battre, de se faire du mal pour tenter de le résoudre ? Ou faut-il prendre ses distances pour se protéger, comme par exemple Nell, avec ses propres parents, l’a fait ?

Ils en reviennent finalement à leurs moutons. Julian est là pour qu’ils s’adonnent à l’une de leurs fameuses sessions de peinture, après tout. Alors ils se préparent déjà un peu à cette dernière, alors que Nell termine sa tartelette. Elle taquine un peu Julian quand il lui explique avoir ramené de la gouache et du fusain. « Tu as bien raison, et puis, c’est toujours très stimulant de sortir des sentiers battus. Le résultat, c’est pas le plus important, tant que tu t’amuses et prends plaisir à ce que tu fais. » Du moins, à son humble avis. Elle craint quelque peu d’avoir beaucoup moins de temps pour créer quand son bébé sera né – mais pour l’heure, Nell n’a pas très envie d’y penser. Elle préfère se reconcentrer sur Julian, s’annonçant partante pour qu’ils décident de thèmes avant de créer. Il semble enthousiaste, partant aussitôt chercher son sac, d’où il sort du papier. Il s’explique ensuite, suggérant qu’ils notent chacun plusieurs thèmes sur un papier, afin qu’ils procèdent ensuite à un tirage au sort. « Bonne idée ! Ça rendra les choses encore plus intéressantes, en laissant une part de hasard. » Bientôt, la voilà en train d’écrire quelques idées de thèmes sur lesdits bouts de papier, réfléchissant à ce qui pourrait sortir de l’ordinaire ou être intéressant. « C’est bon pour moi, je crois. » annonce-t-elle, en pliant le dernier des quatre morceaux de papier sur lesquels elle a écrit un thème.

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Encore il y a quelques mois, l’idée qu’il se retrouve à proposer son aide pour s’occuper d’un bébé (quand s’occuper de lui-même était parfois un challenge ) en face d’une Nell enceinte prise d’émotion soudaine que les hormones exacerbaient ( oui, il avait un peu paniqué de l’avoir peut-être vexé sur le moment ) aurait été assez improbable. Et pourtant était-ce l’état actuel des choses. Comme quoi, planifier en détail son futur ne servait pas toujours à grands choses quand l’inattendue venait frapper à la porte. A cette pensée, Julian trouva de nouveau réellement courageuse son amie, qui avait trouvé la force de naviguer à travers cette grossesse qui lui était tombée dessus si soudainement.  

La famille avait toujours été un sujet épineux pour les deux artistes. Sujet sur lequel ils s’étaient toujours bien compris d’ailleurs, de quoi amener Julian à souvent se confier à Nell sur son frère et à de plus rares occasions, ses parents. Avec elle, il savait qu'il n'était jamais jugé même quand lui était parfois accablé de honte et de culpabilité pour certaine de ses actions passés. Alors il ne plaisantait certainement pas quand il disait que la famille était pour eux un casse-tête, bien que leurs histoires et situations soient différentes. Pour autant, la question de la jeune femme le poussa à une réflexion qu’il ne s’était jamais réellement faite. Renouer avec ses parents, il n’y avait jamais pensé. Cela pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait aucune relation à réparer pour commencer. Ils n’avaient jamais eu son bien-être et son bonheur à cœur, et l’avaient élevé dans le seul but de faire de lui leur trophée. Seules les apparences comptaient pour eux et le deuil d’une possible relation saine avec ses parents, il l’avait fait depuis longtemps. En revanche pour son petit frère, c’était une autre histoire. L’espoir d’arranger les choses, il le gardait encore, bien qu’il soit conscient des efforts qu’il devait y mettre et de la part de responsabilité qu’il devrait assumer ( à la condition que son petit frère veuille même renouer avec lui ). “Un casse-tête a normalement toujours une solution, bien que difficile à trouver. Et souvent, on ne les résout soit que par chance, parfois grâce à une grande persévérance et d’autrefois parce qu’on a su regarder et réfléchir au-delà de ce qui nous bloquait, au-delà de nos schémas de pensée habituels.” Il pontua ses dires d'un haussement d'épaules comme pour illustrer sa propre perplexité quant au sujet. Il avait longtemps essayé de mettre du sens dans le bazar qu’étaient les relations humaines jusqu’à en accepter inévitablement la complexité et l’étrangeté certaine. Force était d’admettre - même à contrecœur - que reprendre le contrôle de sa vie exigeait souvent d’accepter qu’on ne pouvait justement pas toujours tout contrôler. “Après, il faut aussi savoir abandonner quand on n'arrive toujours pas à résoudre un casse-tête après d’innombrables mois voir années et qu’on s’énerve dessus... Même si ce casse-tête a le visage de nos proches.” Il marqua une pause avant d’ajouter. “Après, on ne fait pas toujours les choses dans l’attente d’un résultat. Parfois, on veut juste faire les choses parce qu’on en a envie ou besoin. Pour se dire qu’on a au moins essayé et ne pas avoir de regret. Perso, j’avoue être team je m’épuise plus à essayer et toi ?” Qu’il finit tandis que les entourait alors un bref silence méditatif. Julian ne livrait pas facilement, mais était pourtant le premier à avouer que partager un peu du poids qui pesait sur nos épaules, au bon endroit et avec les bonnes personnes, était  important pour apaiser les maux du cœur. De quoi le rendre particulièrement reconnaissant d’avoir une amie comme Nell dans sa vie, avec qui les mots sortaient facilement et dont la confiance n'avait jamais été doutée.

La discussion qui s’avérait être plus émotionnel que prévue ( et teinté d’une sagesse pour laquelle il n’était pas souvent connu ) doucement dériva sur la peinture. Enthousiasme immédiat qui s’empara ainsi de Julian, faisant vibrer corps et esprit de créativité. Son âme d’enfant revenant à la surface, c’est d’un sourire espiègle qu’il réfléchit à quatre thèmes qu’il coucha sur papier après avoir trié diverses idées lui passant par la tête ( du plus explicites, tels les villages abandonnés au plus large comme la mythologie. ) Quand enfin, il fut satisfait de sa sélection, Julian vida sa trousse de ses (trop) nombreux stylos pour y mettre ses bouts de papier et ceux de Nell. “On en tire un seul de papier où on complexifie et on en tire deux ?” Il imaginait déjà les combinaisons étranges que ça pouvait donner. Une fois la trousse bien mélangée, il la tendit à la jeune femme, les yeux pétillants. “À toi l’honneur !” Il sentait déjà que leurs œuvres allaient s'avérer pour le moins insolites.

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La famille peut être un casse-tête.
Ils le savent bien autant l’un que l’autre. Peut-être parce que leurs propres familles le sont.
Du côté de Nell, elle n’a pas vu ses parents depuis des années maintenant. La faute à leur réaction à son coming out, à leur manque de soutien, d’acceptation. Elle ne leur a pas pardonné et doute d’un jour y arriver – ou même essayer. Croit qu’elle ne leur doit plus grand-chose désormais. Elle a décidé de faire son deuil de ces parents-là, se débrouillant seule comme elle peut depuis. Sans jamais rien leur demander. Ni sans leur donner aucune nouvelle. Elle ne les a donc pas informés de sa grossesse surprise, encore moins du déni qui a précédé sa découverte. Elle ne leur a pas dit comme, du jour au lendemain, presque, elle a appris qu’elle portait la vie. Depuis cinq mois. Comme cela a bouleversé son existence. Comme elle s’est sentie seule, paniquée, effrayée. Comme elle aurait aimé qu’ils soient là, à ce moment-là. Qu’ils soient simplement des parents normaux. Des parents aimants, présents. Des parents qui l’auraient aidée, en se préparant à devenir finalement grands-parents. Mais ils ne sont pas là, parce qu’elle ne le veut pas, parce qu’ils ne le seraient pas de toute façon même s’ils savaient, parce qu’ils l’ont laissée tomber il y a déjà des années.
Alors elle se débrouille. Elle a ses frères, ses amis – faute d’avoir même Felix.

Mais elle dit malgré tout que les casse-têtes peuvent avoir une solution, même si elle n’est pas simple à trouver. Pourrait-elle faire un pas vers ses parents, leur accorder une seconde chance ? Est-ce que cela en vaudrait vraiment la peine ? Elle ne se pose pas la question pour le moment – elle a déjà bien assez de choses à penser pour le moment. Cela dit, elle dit cela plus pour Julian que pour sa propre famille. Alors elle l’interroge – est-il d’accord ? Sur le fait qu’il est compliqué de résoudre un casse-tête mais que ce n’est pas forcément impossible ? Elle écoute sa réponse avec attention. Une réponse intéressante, qui a le don de faire réfléchir. Cela la pousse un peu à l’introspection, Nell. « C’est vrai. C’est tout l’intérêt du casse-tête, finalement. Il y a ceux qui sont observateurs et patients, ceux qui ont juste de la chance. » Cela l’amuse, étire un sourire sur ses lèvres. En ce qui la concerne, elle n’est pas très casse-tête. Non pas parce qu’elle n’a pas la patience – bien au contraire – mais plutôt parce qu’elle préfère privilégier, autant que possible, son bien-être. Alors elle est d’accord avec la deuxième partie de la réponse de Julian. « Oui, finalement c’est assez propre à chacun et à sa personnalité. » D’où son incapacité à s’acharner. « C’est pas faux, c’est une autre conception. Il y a aussi ceux qui aiment quand c’est compliqué et préfèrent presque chercher, plutôt que trouver. » Comme le principe d’un certain philosophie ayant largement théorisé le fait qu’on appréciait davantage de désirer quelque chose, que de véritablement l’obtenir. « Je comprends, c’est frustrant de ne pas réussir à trouver la solution. Moi, je crois que j’abandonne pour éviter de me faire mal. » Ce qui n’est pas forcément une bonne chose. Mais il n’y a pas forcément d’attitude parfaite à avoir face à un casse-tête. Chacun est différent, tout simplement. Alors, parallèlement à ce qu’elle vient d’expliquer, face au casse-tête que représentent ses parents, elle a tout simplement abandonné, Nell. Il y a des années.

Une discussion philosophique sur les casse-têtes et quelques pâtisseries plus tard, voilà Julian et Nell prêts à peindre. Ou presque – car avant cela, il faut se décider pour des thèmes qu’ils tireront ensuite au sort. L’idée a en tout cas séduite instantanément la blonde. Elle écrit quelques mots rapidement sur des petits papiers : l’océan, le cinéma, les plantes vertes, les rêves. Et sourit quand Julian suggère qu’ils tirent deux bouts de papier pour complexifier le tout. « Allez, va pour deux ! » Elle lâche un léger rire, puis, à l’invitation de son ami, tire un premier bout de papier. « Mythologie. Pas mal, j’adore ! » s’exclame-t-elle, en posant le fameux papier. « À ton tour d’en piocher un. » Et ensuite, elle tirera le deuxième, curieuse de connaître les autres sujets sur lesquels ils vont plancher.

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