The beginning of a new friendship (julian #01)

The beginning of a new friendship (julian #01)

STARS burning in the skies
Elias Wayfield
Elias Wayfield
messages : 394
pseudo : mary. (elle)
id card : Cillian Murphy + @truelove-crackship
multicomptes :
Rama Ratanaporn (nanon korapat)
Trinity Johnson (sara mills)
Kelia Rojas (florence pugh)

à contacter : le compte concerné par la demande
triggers : aucun tant qu'on en discute avant. histoire que je sache à quoi m'attendre.
warnings : décès (accident), guerre (mort), sévices physiques (cicatrices, blessures), troubles psychologiques (PTSD, Anxiété)
présence : autant que possible.
The beginning of a new friendship (julian #01) Ef442fc2a00cfd3012b8756d2560494e4ec081d8
âge :
43 ans. Né le 01/04/1981 à New York (USA). La quarantaine qui a débuté alors qu’il n’a même pas vu la fin de la trentaine s’écouler. Il a encore du mal à se dire qu’il a passé trois ans, loin de la vraie vie.

occupation :
Reporter de guerre. Cela fait plus de dix ans qu’Elias parcoure les sentiers de ces pays qui sont oppressés par des guerres civiles ou terroristes. Carrière mise en pause à cause de sa séquestration qui a duré 3 ans. En arrêt de travail actuellement.

statut civil :
Marié à Lucy depuis 21 ans. Lucy qui est sa meilleure amie, la femme de sa vie, la mère de son trésor qu’est Danielle.

orientation :
Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
pronom ig : il.
disponibilités : toujours si on a une intrigue intéressante à approfondir dans un rp.
en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
# a été diagnostiqué avec un PTSD avec anxiété sévère.
# se déplace avec une canne. il doit subir une opération prochainement.

   
 
The beginning of a new friendship.
「 feat. @Julian Barlow ; 27 mars 2024 」
tw: décès (accident), guerre (mort), sévices physiques (cicatrices, blessures), troubles psychologiques (PTSD, Anxiété)

(Tenue). Le retour à la normalité est troublant. Il reprend ses marques. Certains jours, il semble parvenir à s’acclimater à cette vie du passé, redevenue présente. Parfois, les images de ce qu’il a vécu là-bas en Iraq imprègnent ses prunelles et il lui est impossible de fuir cet enfer qu’il a vécu durant près de trois ans. Lorsque ces souvenirs deviennent trop marquants, il sent une crise d’angoisse menacer de le terrasser. Il n’est pas rare qu’il finisse en pleurs et plus démuni que jamais. Il sait que cette situation perturbe son épouse tout autant que lui. Si lui, a fini par s’acclimater à ces changements soudains de son humeur, car c’est son lot depuis près de deux ans, ce n’est pas le cas pour Lucy. Il s’en veut de lui dévoiler une facette faible de sa part. Il a toujours été son roc, comme elle a toujours le sien. Aujourd’hui, à cause de ce qu’il a traversé et des séquelles que cela a eu sur lui, il a le sentiment de ne plus avoir le rôle qui doit être le sien. Cela le frustre profondément. Il voudrait faire plus, mieux, mais malheureusement son corps et sa psychologie ne suivent pas. Les migraines intenses qui le terrassent parfois lui prouvent qu’il a tendance à trop pousser. Quand c’est le cas, leur maison devient une nouvelle prison et il ressent le besoin de s’en extirper. Il ressent alors le besoin de respirer, de se perdre dans la nature et dans des lieux reculés. Aujourd’hui est une journée où il a le sentiment d’étouffer entre les quatre murs de leur maison qui a toujours été son cocoon. En appui sur sa canne, devenue sa compagne depuis son arrivée à l’ambassade des Etats Unis en Iraq, Elias arpente les chemins qui mènent vers la main. Son sac en bandoulière, il s’extirpe des sentiers connus par les touristes pour rejoindre un spot où il sait qu’il sera seul. Il lui faut une bonne vingtaine de minutes pour rejoindre ce lieu reculé, coupé du monde. Malgré la douleur qu’il ressent à son genou, il insiste. Il a marché des heures dans des terres arides en enfer. Ce n'est pas cette balade qui va lui faire rebrousser chemin.

Malgré l’élancement qui le fait grimacer, il avance doucement, mais surement, fini par rejoindre le sable dans lequel il évolue plus péniblement, mais sa détermination est sans faille. Il finit par trouver un spot qui lui plait où il vient abandonner ses affaires, laisser sa silhouette longiligne retrouver la texture duveteuse du sable. Il s’installe confortablement, attrape naturellement son carnet de croquis qu’il glisse sur ses cuisses et attrape un crayon. La légère brise de cette fin de mois de mars est appréciable : ni trop fraiche, ni trop chaude. Il s’octroie quelques minutes pour profiter de la tranquillité des lieux, de cette mer qui s’étend à perte de vue et qui lui a tant manqué dans ces contrées arides et dénuées de vie. Ses iris s’imprègnent de la beauté des lieux. Son cœur semble plus léger. Il ignore le temps qu’il passe sur la contemplation de ce panorama qui s’offre à ses yeux, mais il finit par vouloir l’immortaliser sous son coup de crayon. Il pose les premières exquises, ajoute par la suite d’autres détails. Le dessin se précise. Il se perd dans son art comme pour concentrer son esprit que sur l’instant présent. Lorsqu’il prend conscience de nouveau de son environnement au moment où il pose le dernier coup de crayon sur son paysage, il se rend compte qu’il n’est plus seul.

Son regard se pose sur les traits d’un jeune homme, à peine plus âgé que sa Danielle. L’aura qui s’en dégage, l’intrigue et naturellement ses mains s’appliquent à changer de page, à poser les premiers coups de crayons de nouveau de ce jeune homme. Il reprend de vieilles habitudes lorsqu’il dessinait les traits de ces âmes qu’il rencontrait sur le terrain. La majorité du temps, c’étaient des âmes que la vie avec meurtris, bousculées, mais il parvenait à leur rendre hommage au travers de ces coups de crayons. Cela lui permettait de leur offrir un cadeau de ces rencontres où elles lui dévoilaient leurs âmes. Comme ce jeune homme, sans qu’il en soit conscient. Il y a quelque chose chez lui, qui appelle son âme de journaliste. Pourtant, il ne bouge pas. Il demeure spectateur de cet instant où ce jeune homme est perdu dans ses pensées, dans son univers. Lui, l’artiste, se contente de retranscrire sous les traits de son talent, l’émotion qui se dégage de ce moment, de ce regard et de ce visage qu’il perçoit d’où il se tient, l’immortaliser, car il sent que cet instant a une signification, même si elle lui échappe encore à cet instant.

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    When you feel my heat, look into my eyes It's where my demons hide Don't get too close, it's dark inside it's where my demons hide
    (c)mars.
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Julian Barlow
Julian Barlow
messages : 98
pseudo : Emmagnolia ( elle )
id card : Tom Blyth [ava - depraysie] + [gif - cavarage] + [sign - song cry] + [icons sign - nuitdhiverasa ] + [lyrics sign - taylor swift]
multicomptes : Cleo Kaplan
triggers : Violence explicite, pédophilie, cruauté animale, automutilation, pas de rp smut ( à discuter de toute façon ensemble )
warnings : Divorce, négligence émotionnelle, pression familiale, faible estime de soi
présence : 5j/7 à heures variables
The beginning of a new friendship (julian #01) Bfa78cff7e5b7d8e242c89f53885d79257c9bc34
âge : 28 ans.
occupation : Vendeur au Dusty's Guitar et artiste peintre indépendant.
statut civil : Célibataire.
orientation : Hétérosexuel.
habitation : Un appartement au #19 San Luis Rey.
pronom ig : il
disponibilités : [ 5/6 disponible ♡ ]

Maisy #2
Nell
Bashir
Elias
Edmund

[sms/insta, always dispo ☆ ]

Andy
Maisy
Nell

infos rp : min. 1rep toutes les 1 à 2 semaines - Troisième personne du singulier - Dialogues en français et anglais - longueur entre 600 - 800 mots, parfois plus ou parfois moins selon l'inspiration ♡
en vrac :
٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
The beginning of a new friendship.
「 feat. @Elias Wayfield ; 27 mars 2024 」
tw: //

Il s’était réveillé avec ce besoin de se recharger les batteries Julian. Il n’avait pas réussi à produire un seul tableau convenable depuis presque deux semaines et pouvait sentir sa frustration augmentée autant que sa créativité s’épuiser de jour en jour. Alors au lieu de continuer à s’acharner plus longtemps avec ses crayons en espérant vaincre son syndrome de la toile blanche, il avait décidé de ne pas peindre du tout aujourd’hui. Et parce qu’il n’y avait qu’un seul remède à ce genre de situation, il s’était rendu sans plus attendre à la plage. L’océan l’avait toujours fasciné et quand il avait besoin de se ressourcer, c’était toujours au bord de l’eau qu’il finissait par se trouver, comme aimanté par ces vagues à aussi douces qu’agitées. Le coin reculé dans lequel il marchait ainsi depuis près d’une heure était son endroit préféré pour admirer l’horizon. Loin du monde extérieur et de son dynamisme parfois trop difficile à suivre ; cet endroit était devenu en quelque sorte un refuge pour le peintre. Se promenant dans le sable humide le long du rivage, les vagues lui léchant les pieds, Julian pouvait alors enfin se replier dans sa bulle et commencer à trier ses pensées et émotions en ébullitions. Il avait toujours été un homme d’action et beaucoup moins d’introspection et durant toute son adolescence à Londres ne s’était jamais vraiment permis de simplement ressentir, de tout lâcher et ne plus tout contrôler. Puis était arrivé le dessin et il avait enfin pu trouver une façon de faire face aux pressions extérieures. Mais quand sa passion ne pouvait plus lui permettre d’exorciser tous ses démons, il avait fallu trouver autre chose. Et cette autre chose, il l’avait trouvé dans cet horizon ou semblait se confondre ciel et mer et qui exsudait de ce sentiment de liberté qu’il avait tant cherché et finalement trouvé à Oceanside. Y déménager avait sans doute été la meilleure des décisions qu’il avait prise en faveur de son bien-être.

Décidant qu’il avait assez marché pour le moment, Julian décida de se poser un peu plus haut vers le sable chaud et s’y laissa choir sans s’embêter à sortir la petite serviette qui trônait au fond de son sac en bandoulière. Tant pis si ses vêtements transpirants seraient remplis de grains, il voulait juste pleinement apprécier l’environnement presque idyllique dans lequel il se trouvait. La tête tournée vers le ciel, il prit une grande inspiration puis laissa ses paupières se refermer sur ce soleil éclatant. Désormais, pouvait-il se concentrer sur la brise agréable de ce début de printemps, de cette odeur salée et fraîche qui piquait ses narines et du son berçant presque doux des vagues qui s’échouaient sur la plage. Il était tellement détendu qu’il était presque près à se laisser aller à une sieste, mais soudain une sensation, non-désagréable, mais persistante d’être observé commença à l’envahir. Presque sûr d’être simplement paranoïaque et sûrement trop conscient de lui-même, il essaya de se convaincre de l’ignorer malheureusement l’idée maintenant insérée dans son esprit, il dut se retourner pour en avoir le cœur net.

Assez, étrangement, ne se faisait-il pas du tout d’idées puisqu’un autre homme qu’il jugeait être d’une quarantaine d’années était installé pas très loin de lui. Comment avait-il pu le louper quand il marchait ? Avait-il été autant perdu dans ses pensées jusqu’ici ? L’observant à son tour, Julian remarqua très vite le crayon qu’il tenait dans les mains et il n’en fallut pas plus pour qu’il soit instantanément rongé de curiosité. Il n’avait encore jamais croisé d’autres artistes venues peindre ici. Il n’avait d’ailleurs jamais croisé grand monde du tout dans ce coin et cela lui suffit pour vouloir venir à sa rencontre. Toutefois hésitant à venir troubler le calme et le flux créatif dans lequel était plongé l’homme, il s’approcha doucement, presque cérémonieusement de lui. Il avait remarqué une canne posée à ses côtés et imaginait qu’il n’avait pas fait tout ce chemin sûrement laborieux dans cet endroit pour être dérangé par le premier venue. Ainsi, une fois arrivé à sa hauteur, à une distance respectueuse d’un mètre, il ne sut soudain plus quoi dire. Les salutations prévues tombant dans sa gorge. C’est-à-dire que le monsieur en question était assez charismatique et plus intimidant qu’il ne l’avait été au loin. Se sentant soudain gêné, il se racla alors la gorge et tenta de reprendre contenance. “Hum..Bonjour.” Qu’il réussit finalement à sortir. “Je m’excuse de vous déranger. Je vous ai juste vu dessiner et..hum, ce n'est pas souvent qu’il y a quelqu’un d’autre que moi dans les parages alors j’étais un peu curieux.” Bredouilla-t-il tout en posant son sac par terre. “Ça vous dérange de me montrer ce que vous avez dessiné ?” Si l’inconnu ne voulait pas de sa présence, il s’en irait sur-le-champ bien entendue, mais il ne pouvait s’empêcher de tenter sa chance tout de même. Parler avec un autre artiste était toujours un plaisir pour lui et cela pourrait même pourquoi pas l’aider à débloquer son inspiration.

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Exile
You're not my homeland anymore. So what am I defending now ? You were my town, now I'm in exile, seein' you out.
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occupation :
Reporter de guerre. Cela fait plus de dix ans qu’Elias parcoure les sentiers de ces pays qui sont oppressés par des guerres civiles ou terroristes. Carrière mise en pause à cause de sa séquestration qui a duré 3 ans. En arrêt de travail actuellement.

statut civil :
Marié à Lucy depuis 21 ans. Lucy qui est sa meilleure amie, la femme de sa vie, la mère de son trésor qu’est Danielle.

orientation :
Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
pronom ig : il.
disponibilités : toujours si on a une intrigue intéressante à approfondir dans un rp.
en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
# a été diagnostiqué avec un PTSD avec anxiété sévère.
# se déplace avec une canne. il doit subir une opération prochainement.

   
 
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「 feat. @Julian Barlow ; 27 mars 2024 」
tw: décès (accident), guerre (mort), sévices physiques (cicatrices, blessures), troubles psychologiques (PTSD, Anxiété)

(Tenue). Il se laisse porter par son intuition, sans même prendre conscience de ce qu’il réalise. Il est mu par l’inspiration du moment, par un besoin d’immortaliser un moment qu’il vole à un autre. Il ne le conscientise pas à cet instant. Il se perd dans cet instant présent tandis que ses phalanges posent des traits sur la page de son cahier de dessin. Un moyen pour lui de s’ancrer à l’instant présent, de se déconnecter de ses pensées qui ombragent bien trop son esprit. A cet instant, il se perd dans l’art, ne songe plus à rien. Il oublie le chaos duquel il se sent prisonnier. Il est juste un artiste et cela à quelque chose d’apaisant. Il ignore le temps qui s’écoule entre le moment où il se lance dans ce portrait et celui où il en prend conscience. Il est suffisamment long pour qu’il ait pris certaines perspectives autre que de n’être que des coups de crayon et que l’objet de son intérêt ait pris le parti de changer de position. Il s’en rend compte au moment où il sent la silhouette de ce jeune homme se rapprocher de lui, sans doute piqué par la curiosité. Comment lui en vouloir ? Sans doute qu’il aurait fait la même chose si leurs rôles avaient été inversés. Si sa démarche se veut assurer en le rejoignant, il la sent moins certaine sur les derniers mètres. Elias le laisse faire, ne voit aucune menace dans son comportement, ce qui lui évite une montée d’angoisse qu’il apprend tout juste à apprivoiser ces derniers jours. Il sait qu’il a un long chemin à parcourir pour espérer redevenir celui qu’il a été. Il sait aussi qu’il risque de devoir apprendre à accepter qu’il ne soit plus cet homme, mais un autre, qu’il va devoir apprivoiser. Seulement, entre le savoir et appliquer cela dans la réalité, il y a deux mondes. C’est parfois plus facile à dire qu’à faire et il va devoir s’armer de patience et de courage. Lucy n’arrête pas de lui rappeler lorsqu’il se sent en tension. Fort heureusement pour lui et pour ce jeune homme, il se sent maître de ces émotions à cet instant présent. Pour combien de temps encore ? Il l’ignore, mais il ne manquera pas de le préserver s’il sent qu’il est en difficulté à un moment.

Ce jeune homme finit par oser prendre la parole, le saluer. Il s’excuse de venir le déranger, mais effectivement sa curiosité a été piquée à vif. Il lui demande si cela le dérange de lui montrer ce qu’il a dessiné. Absolument pas. Elias n’a jamais été une âme secrète en ce qui concerne son art. C’est son moyen d’expression, mais il considère que chacun y met le sens qu’il souhaite lui donner en visualisant une œuvre. Personne ne voit la même chose lorsqu’il observe un tableau. Tout simplement parce que chacun a une trajectoire de vie et une sensibilité différente. « Il n’y a pas de soucis. » Il le rassure dans un ton aimable, sans ambiguïté. Il lui offre un simple sourire, mais qui n’en demeure pas sincère. « C’est également la première fois depuis mon retour que je croise quelqu’un par ici. » Il admet à son tour alors qu’il vient déposer son crayon dans la trousse située à côté de sa jambe abimée. Il lui tend naturellement son calepin de croquis. « Je dessinais initialement le paysage, mais j’avoue bien humblement que l’aura que vous dégagiez tout à l’heure, a attiré mon regard de journaliste et d’artiste. » Il lui indique naturellement, car le jeune homme ne manquera pas de se rendre compte qu’en plus du paysage qui les entoure, il y a également un croquis de lui. « C’est une forme de déformation professionnelle. Par le passé, il m’arrivait très régulièrement de dessiner les personnes que j’interviewais. C’était un moyen de leur offrir quelque chose, un contre don pour ce qu’ils me livraient dans ces échanges. J’avoue que dans le cas présent, il y a un déséquilibre. Vous pourrez le récupérer si vous le souhaitez. » Il lui indique naturellement dans un sourire aimable, attendant son retour et son avis sur ce qu’il voit. Il ne se considère pas comme un grand artiste, mais il n’est jamais contre des conseils avisés.  

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Maisy #2
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٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
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Le calme transparaissant dans les mots de l’inconnu effaça instantanément les hésitations qu’avait eues Julian à l’idée de venir le déranger. S’emparant soigneusement du calepin qu’il lui tendait, le jeune homme lui rendit son sourire, heureux de pouvoir observer son œuvre. Un simple “Merci.” qu’il lui tendit pour exprimer sa gratitude. Beaucoup de personnes n’étaient pas toujours à l’aise de montrer leur travail, encore moins à des inconnus venu les accoster au milieu de nulle part. Mais outre son amie Nell, il n’avait pas souvent l’occasion de parler spontanément avec d’autres dessinateurs de tout niveau confondu et c’était pourtant fondamental de pouvoir partager sur le sujet avec d’autres pour progresser. Et en découvrant la profession de l’homme, Julian su instantanément qu’il serait intéressant de discuter et d’apprendre de lui. En temps normal, il était celui qui dessinait discrètement les visages et âmes qu’ils croisaient fortuitement. Autant dire que c’était la première fois qu’on l’immortalisait sur papier. “C’est étrange de se voir de la perspective de quelqu’un d’autre.” Commenta-t-il dans un souffle, les yeux ne pouvant se détacher des incroyables esquisses entre ses mains, fasciné et touché de ce qu’il voyait. Le dessin illustrait à la perfection le sentiment de paix qu’il recherchait et ressentait en ce lieu. Sentiment intérieur qui se dégageait donc visiblement de lui et qui avait happé l’inconnu assez pour qu’il en soit inspiré. “Vous avez un très joli coup de crayon. C’est magnifique.” Le compliment était sincère. Julian ressentait une grande sensibilité transparaître dans sa vision de lui et du paysage qui les entouraient et cela ne l’étonnait pas qu’il dît être journaliste. Ce genre de métier s’accompagnait généralement d’une curiosité naturelle et d’une capacité d’observation perspicace. “C’est drôle. Il y a un instant, je pensais la même chose vous concernant. Vous dégagiez également une aura particulière lorsque vous dessiniez, qui a piqué ma curiosité. Vous dessinez depuis longtemps ?”

L’envie soudaine de lui poser mille et une question le pris, d’autant plus lorsqu’il lui parla de son habitude de journaliste d’échanger un dessin pour des informations lors d’interview. En plus d’avoir une patte artistique, l’homme semblait avoir entendu mille-et-une histoires. Sans parler de son regard qui semblait avoir vu et vécu multitudes expériences également, bien que Julian n’était pas pour autant pas assez à l’aise pour se montrer frontalement inquisiteur. “Je voudrais bien le garder oui, si ça vous va." Il arrivait parfois qu'on ne veuille pas se séparer de certaine de nos œuvres malgré qu'elles aient été réalisés dans la perspective d'être donné ou de rester caché dans un carnet à dessin. Je crois que c’est la première fois qu’on me dessine à vrai dire.” Puis après lui avoir rendu son calepin, il ajouta : “Ça vous dérange si je vous rejoins pour croquer un peu ? Je suis peintre autodidacte alors j’adore découvrir d’autres visions et styles artistiques. Sans ça, l’inspiration stagne. Puis je déteste me reposer sur mes acquis.” Il n’était jamais allé dans une quelconque école d’arts Julian et avait tout appris de lui-même et de ce qu’il pouvait observer chez les autres artistes. Depuis qu’il avait commencé le dessin dans son adolescence, le jeune homme avait vite compris que la meilleure façon de s’améliorer était de s’entraîner et d’apprendre des expériences des autres sur le sujet (tout en partageant la sienne bien entendu.) Jusqu’ici toujours debout devant l’inconnu, il se laissa choir sur le sable à côté de ses affaires déjà déposé au sol. Julian ne se baladait presque jamais sans sa sacoche remplie de son matériel à dessin au cas où l’inspiration le prendrait même au plus inattendu des moments. Aujourd’hui ne faisait pas exception. “Je m’appelle Julian au fait. Ravie de faire votre connaissance.” Se présenta-t-il finalement, un sourire enthousiaste collé aux lèvres et une main ébouriffant distraitement ses cheveux dans l’espoir de paraître plus décontracté tandis qu’une pointe de gêne le parcourait. Il avait vraiment le don d’aborder les gens d’une manière si spontanée qu’il en oubliait presque les salutations de politesse de base.  

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occupation :
Reporter de guerre. Cela fait plus de dix ans qu’Elias parcoure les sentiers de ces pays qui sont oppressés par des guerres civiles ou terroristes. Carrière mise en pause à cause de sa séquestration qui a duré 3 ans. En arrêt de travail actuellement.

statut civil :
Marié à Lucy depuis 21 ans. Lucy qui est sa meilleure amie, la femme de sa vie, la mère de son trésor qu’est Danielle.

orientation :
Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
pronom ig : il.
disponibilités : toujours si on a une intrigue intéressante à approfondir dans un rp.
en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
# a été diagnostiqué avec un PTSD avec anxiété sévère.
# se déplace avec une canne. il doit subir une opération prochainement.

   
 
The beginning of a new friendship.
「 feat. @Julian Barlow ; 27 mars 2024 」
tw: décès (accident), guerre (mort), sévices physiques (cicatrices, blessures), troubles psychologiques (PTSD, Anxiété)

(Tenue). Il laisse le jeune homme découvrir son dessin à sa demande. Elias ne craint pas le retour qu’il pourrait lui faire, car toute critique est toujours bonne à prendre. Il n’est pas présomptueux de croire que son essai est une œuvre d’art. Il sourit aux propos du jeune homme. Il comprend ce qu’il veut dire par là. C’est toujours étrange de se voir au travers du regard d’une autre personne. Parfois ce qu’on y voit nous plait ou au contraire nous met mal à l’aise. Dans le cas présent, il semble que ce qu’il a fait ressortir au travers de son coup de crayon convient au jeune homme. Son compliment lui arrache un sourire et se renforce à la suite de ses propos. Il faut croire qu’ils ont des points communs sur cette aisance à percevoir ce que dégage les autres. Cette conversation est agréable. Sans doute parce qu’il se rend compte qu’il a la capacité de le faire avec d’autres personnes que son entourage. C’est une petite victoire en soi, même s’il ignore combien de temps cela va durer, car il sait que le moindre élément peut le faire basculer.

« Depuis mon enfance. J’ai souvenir que mes parents se plaignaient de trouver mes croquis éparpillés aux quatre coins de notre maison. Aujourd’hui, ils sont sagement mis à l’abri dans des cahiers de dessins de qualité. On est bien loin des feuilles de papiers basiques de l’époque. » Il lance dans un ton qu’il rend léger.

Une passion qui fait partie de sa personnalité, qu’il a naturellement gardé malgré la voie qu’il a prise en devenant journaliste afin de permettre aux victimes de donner leurs versions, de se faire entendre. Cette quête de vérité qui l’a fait aller dans des contrées dangereuses, où il a manqué de perdre la vie. Malgré cela, le jeu en valait la chandelle, même si aujourd’hui, il est résolu à l’idée de changer de voie, car il n’est pas prêt à retomber dans l’enfer qu’il a connu, même s’il sait fort bien qu’il risque de rencontrer une autre forme s’il reste dans la branche du journalisme. Dessiner lui a toujours permis de concentrer ses pensées, pour se concentrer sur les mots, les vérités qui lui étaient dévoilées pour les ancrer dans son esprit, tout en laissant une marque de son existence dans celle de ses témoins. Il hoche la tête dans un signe d’assentiment lorsqu’il lui demande de le garder. Il n’y voit pas d’inconvénients.

Le jeune homme lui demande s’il peut le rejoindre. Elias accepte bien obligeamment après avoir récupéré son carnet de dessins. Il déplace sa trousse pour lui laisser plus de place tandis que ce dernier vient prendre place à ses côtés.

« Installez-vous, je vous en prie. » Il lui indique simplement. « C’est une bonne attitude pour s’améliorer. Il est toujours bon d’apprendre d’autrui. Le bon comme le mauvais. Cela permet de se construire son propre style. » Il ajoute simplement dans un ton léger.

Il pourrait parler durant des heures de sa passion, mais il ne se sent pas assez énergique pour se lancer une tirade. Il apprécie déjà d’être en mesure d’échanger naturellement avec un jeune homme qui doit avoir le même âge que sa fille, Danielle. D’ailleurs, le jeune homme finit par lever le voile sur son prénom.

« Ravi de faire ta connaissance Julian. » Il lui indique avec douceur et bienveillance. « Je m’appelle Elias. » Il ajoute en lui offrant un sourire alors qu’il vient ouvrir de nouveau son cahier de dessin pour reprendre son dessin du panorama, y apporter des finitions plus détaillées puisqu’il l’a abandonné pour se perdre dans le portrait du jeune homme.

« Alors, comme cela, vous êtes peintre autodidacte ? Si vous deviez vous rapprocher d’un mouvement de la peinture, ce serait plutôt lequel ? » Il le questionne naturellement, juste pour en savoir plus sur ce dernier. « Je serai vraiment enchanté de découvrir quelques-unes de vos œuvres. Vous participez à des expositions ? » Il finit par conclure en venant lui jeter un coup d’œil.

Il s’efforce de ne pas se montrer trop intrusif. D’ailleurs, si jamais il le trouve trop curieux, il espère que ce dernier se sentira assez à l’aise pour éconduire une de ses questions. En attendant, c’est agréable de pouvoir échanger de nouveau, comme avant et c’est assez rare pour ne pas être tenté de poursuivre dans cette voie.
 

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    When you feel my heat, look into my eyes It's where my demons hide Don't get too close, it's dark inside it's where my demons hide
    (c)mars.
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