rp aléatoire : elias & sloan

tw: aucun.

Il fait beau aujourd'hui à Oceanside et tu ne travailles pas. Un jour de congé comme tu les aimes, Elias. Tu as voulu aller te balader un peu afin de prendre un peu l'air et de profiter des rayons du soleil qui se faisaient un peu plus discrets dernièrement. Il y a pas mal de personnes au parc et tu profites en marchant paisiblement près de la zone à pique-nique. Mais sans comprendre pourquoi, une dizaine de pigeons s'approchent de toi subitement et tu prends peur. Tu fais des gestes dans tous les sens, mais ils ne bougent pas, plus occupés à manger ce qui traine par terre. T'es terrifié alors que plus loin, Sloan s'amuse de la scène et s'approche de toi pour t'aider.

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-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.  
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.

tw: PTSD, Anxiété

(Tenue). Sortir de sa zone de confort est un pari pris. Il sait qu’il doit s’efforcer de repousser ses limites pour pouvoir aller de l’avant et surmonter ce trouble qui le dévore depuis de nombreuses années. Un trouble qu’il doit à cette attaque qu’il a subi en Irak, à ces années de séquestration et de torture où il a manqué de se perdre lui-même. Il n’a pas envie d’être prisonnier éternellement de cet étau qui se resserre autour de lui dans ses moments de faiblesse. Alors aujourd’hui, il s’aventure plus loin que cette plage déserte sur laquelle il se balade habituellement. Il profite du passage de Lucy sur la pause déjeuner pour lui demander qu’elle le dépose au Buccaneer Park. Il se dit qu’il y aura moins de monde que durant les week-ends et qu’il pourra apprécier la plénitude de l’endroit, situé si proche de la mer. Une manière pour lui de retourner à un peu de socialisation. Il s’en sent capable aujourd’hui, alors il ne veut pas laisser ses inquiétudes l’empêcher de faire ce pas à l’avant. Il fait la promesse à Lucy de la contacter s’il sent que c’est trop. Il sait parfaitement qu’elle s’inquiète pour lui, mais en soutien infaillible, elle le laisse faire comme il entend, s’assurant seulement de pouvoir être là si jamais il devait venir à tomber. Contrairement à ce qu’il imaginait, il y a du monde. Si sa première idée est de rebrousser chemin, il ne se laisse pas dominer par la peur qui vient faire monter sa tension artérielle. Sa cane foule la terre du parc, alors qu’il s’efforce de se concentrer sur le paysage, oubliant les âmes qui vagabondent autour de lui. Du moins autant que possible. seconde après seconde, minute après minute. Son mantra tourne en boucle dans son esprit alors qu’il s’efforce de réguler sa respiration afin qu’il n’en perde pas le contrôle comme lorsqu’il subit des crises d’angoisses. Tout va bien se passer. Il doit s’en persuader. Il continue d’avancer, de suivre le chemin sur lequel il s’est aventuré avec l’idée de profiter de cette balade. Son genou tient le coup. Il peut faire cette balade au milieu de ses âmes inconnues qu’il décerne à peine pour que leurs présences ne le paralysent pas. Cependant, il n’a absolument envisagé qu’une dizaine de pigeons viendraient à sa rencontre, que leur roucoulement pourrait être si strident et bruyant, que les battements de leurs ailes seraient des stimuli de trop qui le fassent paniquer. De manière incontrôlée, son sang ne fait qu’un tour, des images flashent dans son esprit, qui sont déconnectés de cet instant. Ses mains s’agitent, son expression se fait horrifiée alors qu’il s’efforce de se dépêtrer de cet enfer où à la fois le présent et le passé se mêlent dans un cocktail dangereux. Il s’intime de ne pas paniquer, mais ses membres se mettent à trembler, il lâche sa canne, cherchant à faire fuir ces créatures qui ne semblent pas vouloir le lâcher, sans doute affamée et en quête des restes de nourritures répandues autour de lui, mais à cet instant, il n’a pas la faculté d’analyser tous ses éléments. Il est terrifié et son expression en porte les traits.