(julian), waiting on a wave.
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

(julian), waiting on a wave.

MOON up all night
Bashir Rojas
Bashir Rojas
messages : 635
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : taz skylar (sweet poison @avatar, obriy@gif profil)
multicomptes : ashton, ozan, jake, avràn, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
(julian), waiting on a wave. 4197a65d7c4fd533882c72cfcf73ac5dbef7cb33
âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
yeliz
julian
blaise

infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「 waiting on a wave. 」
∙ feat. @Julian Barlow ; février 2024 ∙
tw: drogue, alcool, addictions

Qu’est-ce que tu fous là ? Répétait sans cesse la petite voix au fond de son crâne. Il savait qu’il ne devrait pas être là. Il ne savait même plus comment il s’était retrouvé à cette soirée à humer les odeurs d’alcool comme si sa vie en dépendait. La journée avait été difficile. Les souvenirs de Tahira trop présents, ses dernières planches avaient été refusées et au bout du compte, il avait juste eu envie de tout oublier. Y avait pas la moindre bouteille d’alcool chez lui. Il ne buvait plus et ne se droguait plus depuis sept mois maintenant, une victoire qu’il célébrait régulièrement chez les narcotiques anonymes, on le félicitait et lui offrait un jeton avec le nombre de mois de sobriété. Petite collection de trucs en plastique qu’il conservait aussi précieusement que s’il s’agissait de lingots d’or. Il était fier de lui, Bashir et regarder ces jetons l’encourageait à continuer, en principe. Il n’avait pas envie de les rendre, pas envie de repartir de zéro. Pourtant ce soir, alors qu’il avait ouvert chacun de ses placards à la recherche d’une bouteille ou d’une dose de cocaïne qu’il aurait pu oublier de jeter quand il s'était sevré, ses jetons, il n’y avait pas fait attention. N’avait même pas ouvert le tiroir dans lequel ils étaient rangés. Il avait fini par simplement prendre ses clés, claquer la porte de l’appartement et sans savoir comment, il s’était retrouvé dans cette boite de nuit.

L’impression d’avoir eu un blackout et de seulement revenir à lui-même. Depuis combien de temps est-ce qu’il était là ? Il n’en savait rien. Serait même incapable de dire s’il avait consommé quelque chose. A renifler ce qu’il y avait dans son verre, c’était rien que du coca, pas le mieux pour la santé, mais toujours meilleur que l’alcool. Pas de trace de whisky dedans, il fallait croire qu’il avait quand même résisté. Pourtant il se sentait mal, l’impression d’avoir un odorat particulièrement développé quand il s’agissait d’alcool et clairement ça sentait l’alcool aux quatre coins de la pièce. Il fallait qu’il s’en aille, plonger la tête la première dans ses démons, ça l’arrangerait, c’était toujours plus facile de noyer là-dedans plutôt que d’essayer de résister. Mais y avait encore une partie de lui qui essayait de se battre. Cette partie de lui à laquelle il continuait de s’accrocher et qui l’avait poussé à se relever, prêt à quitter les lieux et rentrer chez lui. Mais il avait bousculé quelqu’un par inadvertance. Le manche de son sweat était à présent recouvert d’une odeur de vodka. Pas de quoi l’aider. Il se laissa de nouveau tomber sur le siège qu’il venait de quitter. Cette odeur qui lui montait aux narines ne l’aidait pas. Il n’était pas certain de pouvoir s’en sortir tout seul, le blond. Faute de meilleure solution, il sortit son téléphone, il fallait qu’il demande de l’aide. Pas quelqu’un des narcotiques anonymes, il avait trop honte pour ça et n’avait pas envie de mettre quelqu’un d’autre dans la même posture que lui. Il navigua dans son répertoire quelques instants avant de se décider à appeler Julian. Depuis qu’ils se connaissaient, il l’avait toujours soutenu, alors peut-être qu’il voudrait bien venir le tirer de là. L’appel avait été court, il lui avait donné le nom du club où il était, avait essayé d’expliquer rapidement la situation. Entre son état de confusion et le bruit environnant, il n’était pas certain que Julian ait compris quoi que ce soit à ce qu’il avait pu lui raconter. Mais il avait raccroché maintenant. Y avait plus qu’à attendre. Avec son sweat plein de vodka sur le dos, qu’il n’osait même pas retirer, comme s’il pouvait se contenter de l’odeur pour s’enivrer. Les minutes passèrent sans qu’il ne bouge de son siège, quand enfin il aperçut Julian en train de se frayer un chemin dans la foule pour le rejoindre. « Hey. » Il lança vaguement quand il fut à sa hauteur. « T’es vraiment venu. » Il ajouta, dans un léger rire, consterné par son propre état. « Désolé. » Il ne savait même pas quelle heure il était, mais il l’avait peut-être réveillé, en plus de le forcer à venir jusqu’ici. Il se sentait vraiment comme un gros nase à présent, mais peut-être qu’il serait au moins un gros nase qui serait sorti de là, sans avoir bu la moindre goutte d’alcool et ce serait déjà pas trop mal.



_________________

titre signature
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
STARS burning in the skies
Julian Barlow
Julian Barlow
messages : 98
pseudo : Emmagnolia ( elle )
id card : Tom Blyth [ava - depraysie] + [gif - cavarage] + [sign - song cry] + [icons sign - nuitdhiverasa ] + [lyrics sign - taylor swift]
multicomptes : Cleo Kaplan
triggers : Violence explicite, pédophilie, cruauté animale, automutilation, pas de rp smut ( à discuter de toute façon ensemble )
warnings : Divorce, négligence émotionnelle, pression familiale, faible estime de soi
présence : 5j/7 à heures variables
(julian), waiting on a wave. Bfa78cff7e5b7d8e242c89f53885d79257c9bc34
âge : 28 ans.
occupation : Vendeur au Dusty's Guitar et artiste peintre indépendant.
statut civil : Célibataire.
orientation : Hétérosexuel.
habitation : Un appartement au #19 San Luis Rey.
pronom ig : il
disponibilités : [ 5/6 disponible ♡ ]

Maisy #2
Nell
Bashir
Elias
Edmund

[sms/insta, always dispo ☆ ]

Andy
Maisy
Nell

infos rp : min. 1rep toutes les 1 à 2 semaines - Troisième personne du singulier - Dialogues en français et anglais - longueur entre 600 - 800 mots, parfois plus ou parfois moins selon l'inspiration ♡
en vrac :
٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
「 waiting on a wave. 」
∙ feat. @Bashir Rojas ; février 2024 ∙
tw: drogue, alcool, addictions

Julian avait toujours eu le sommeil léger. À vrai dire, depuis quelques années, il souffrait même de nuits assez troublées, jonchées de réveils inopportun, de somnambulisme et d’insomnie occasionnels. De ce fait, il arrivait que dormir ne s’avérait paradoxalement pas toujours très reposant. De quoi le laisser devenir un adepte du quart-d’heure sieste dans ses après-midi les moins chargés. Ainsi, c’est aux premières notes de la sonnerie de son téléphone que ses yeux s’ouvrir dans un sursaut tandis qu’il était tiré des bras de Morphée plus vite qu’il n’y était tombé. L’esprit embrumé de fatigue et le silence de son appartement l’entourant comme une bulle, il prit un moment pour se situer et encore quelques secondes de plus pour comprendre qu’on l’appelait avant d’agripper son portable, les sourcils froncés. La confusion se mêlant à une inquiétude sous-jacente, il se demanda directement qui essayait de le joindre et surtout pourquoi. Pendant une milliseconde il s’attendu presque à voir le nom de son frère s’afficher, mais fut vite pris d’un mélange étrange de soulagement ( Edmund n’était pas en danger ) et d’une pointe de déception ( il faudrait encore attendre pour une conversation à cœur ouvert avec lui ) en voyant qu’il s’agissait en réalité de Bashir. Toutefois, en voyant le nom de son ami, Julian se reprit, redevenant aussitôt alerte avant de rapidement décroché. Quoi qu’ait amené l’illustrateur à l’appeler à cette heure-ci, ça devait être assez important et entendant la voix de ce dernier étouffée par le bruit de l’environnement qui l’entourait, une bouffée d’urgence monta en lui. Il ne comprit pas grand-chose à la situation à vrai dire Julian. Mais entre les bribes de mots visant visiblement à lui communiquer une adresse et lui demander de venir le chercher, combiner au ton brumeux qui parvenait jusqu’à lui, il ne lui en fallut pas plus pour décider de se lever. Sans se poser plus de questions, il enfilant les premiers vêtements qu’il trouva sous la main, s’empara de ses clés puis envoya rapidement un message à Bashir pour lui dire qu’il serait là dans moins de dix minutes, n’ayant pas eu le temps de lui communiquer avant la fin de l’appel. Une fois dans sa voiture, il ne prit même pas le temps de se recoiffer malgré les mèches rebelles qui se dressaient sur sa tête d’après son image dans le rétroviseur, et il décolla en direction du club en question.

Une fois arrivé à destination, après s’être garé à l’arrache sur le parking du club et être entré à la hâte, Julian chercha du regard son ami. Il y avait énormément de monde - trop au goût de Julian qui n’était pas un adepte de la foule - et la musique trop forte pour qu’il réussisse à se concentrer. Ce fut donc avec un peu de mal qu’il réussit finalement à se frayer un chemin jusqu’à Bashir dont les cheveux clairs lui permirent finalement de le trouver. Son cœur se serra en le voyant. Il était clair d'après sa posture qu’il semblait dépassé, ce qui n’était pas étonnant vu l’odeur d’alcool traînant dans l’air, additionner à toutes les drogues qui devaient circuler. “Hey”, qu’il lui lança en retour, un peu essoufflé, une fois qu’il fut à sa hauteur. “Bien sûr que je suis venu mec. J’allais pas te laisser te démerder seul ici.” Parce que c’était une évidence pour lui que de venir le soutenir, l’aider qu’importe les circonstances. “T’excuses surtout pas. T’as bien fait de m’appeler.” Le rabroua-t-il presque. Il préférait être dérangé mille fois que de le savoir en difficulté et il était touché que Bashir lui fasse confiance pour l’épauler dans ce genre de situation.

Il lui tapota l’épaule d’un geste qu’il voulut rassurant puis le prit délicatement par le bras afin de le diriger vers la sortie, ignorant le sweat mouillé de ce qu’il pensait, à l’odeur, être sûrement de la vodka. “Allez, t’inquiètes pas.” Essaya-t-il de le rassurer tout en lui tendant un petit sourire en espérant qu’il comprenne qu’il n’était ni en colère ni ennuyé d’être venu le chercher. “On va te sortir de là et on va se poser dehors quelques minutes, t’en dis quoi ?” Autant Julian voulait s’assurer de son état et lui demander s’il avait bu ou pris d’autres substances, autant il pensait plus urgent de le faire sortir de ce club. Les questions pouvaient attendre, mais pas son bien-être; puis l’air frais lui ferait peut être du bien.

_________________

Exile
You're not my homeland anymore. So what am I defending now ? You were my town, now I'm in exile, seein' you out.
MOON up all night
Bashir Rojas
Bashir Rojas
messages : 635
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : taz skylar (sweet poison @avatar, obriy@gif profil)
multicomptes : ashton, ozan, jake, avràn, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
(julian), waiting on a wave. 4197a65d7c4fd533882c72cfcf73ac5dbef7cb33
âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
yeliz
julian
blaise

infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「 waiting on a wave. 」
∙ feat. @Julian Barlow ; février 2024 ∙
tw: drogue, alcool, addictions

Il n’aurait jamais dû venir ici, Bashir. Il le savait, ça faisait des mois maintenant qu’il luttait pour ne pas mettre les pieds dans ce genre d’endroits. Les effluves d’alcool et tout ce qui trainait dans ces lieux, n’étaient que des tentations face auxquelles il était faible, Bash. Il était clean depuis bien peu de temps le blond, alors il savait très bien qu’un rien pourrait aisément le faire chuter à nouveau. La meilleure chose à faire pour éviter que ça n’arrive, c’était de limiter les situations où la tentation pouvait être présente. Tout ce qu’il n’avait pas fait ce soir. Il se sentait mal, ce soir, alors il avait voulu faire taire ses maux. Pas de la bonne façon, c’était une évidence. Il le savait au fond de lui, c’était bien pour ça que même une fois entré dans ce club, il avait fait de son mieux pour résister. Il voulait résister tout autant qu’il mourrait d’envie de lâcher prise. Se laisser aller, boire jusqu’à en perdre la raison, oublier tout ce qu’il pouvait ressentir, en cet instant, rien ne lui faisait plus envie que ça. Pourtant, il avait eu assez de courage pour demander de l’aide. Il avait appelé Julian, sans vraiment trop savoir quelle heure il pouvait être.

Julian était venu. Il en était presque surpris, Bashir. Pas qu’il doute de la loyauté de son ami. Il avait surtout l’impression qu’il ne méritait pas le déplacement, surtout à une heure pareille. Julian avait forcément mieux à faire que de venir le sortir de là. Il devrait probablement être en train de dormir à une heure pareille. Ou profiter de la vie, comme le faisait tout un tas de personnes dans ce même club. Mais il ne voulait pas le laisser se débrouiller tout seul et ça le touchait, Bashir. « Merci. » Il lui répondit en esquissant un sourire, qui bien que petit, était des plus sincères. « J’vais essayer. » Mais il savait déjà qu’il allait probablement s’excuser encore quelques fois, simplement parce qu’il avait conscience de l’avoir dérangé à une heure tardive, tout ça pour qu’il vienne le sortir de là. Il lui en était reconnaissant, parce qu’il ignorait combien de temps il aurait encore pu tenir avant d’aller chercher un verre au bar. Clairement, ça n’avait été qu’une question de temps, avant qu’il ne foute en l’air six mois de sobriété. Il se redressa pour suivre Julian qui le trainait vers la sortie, ne trouvant la force de bouger que parce qu’il était là. « Ça me semble être une bonne idée. » C’était même une excellente idée, parce qu’il ne pouvait vraiment pas rester là-dedans plus longtemps. Il avait besoin de retrouver l’air frais de l'extérieur aussi, parce qu’il avait l’impression qu’il allait étouffer s’il restait plus longuement là-dedans. Heureusement, la sortie n’était pas là, alors ils ne tardèrent pas à se retrouver dehors. Un chemin si court que c’était presque risible qu’il n’ait pas réussi à la parcourir seul. Il aurait pu en vérité, ça ne faisait aucun doute, mais il ne l’aurait pas fait sans s’arrêter au bar, s’il avait été seul. Il aurait pris un verre, puis deux, puis aurait cessé de compter. Mais il ne l’avait pas fait, grâce à Julian. « Encore merci. » Il lâcha, avant de prendre une large bouffée d’air, comme s’il recommençait enfin à respirer après avoir été privé d’oxygène pendant trop longtemps. Il n’avait pas craqué, il avait tenu bon, mais l’envie était toujours présente au fond de ses tripes, difficile de s’en débarrasser de celle-là, surtout dans ces moments-là, quand il avait l’impression que rien n’allait dans sa vie. Il avait toujours envie de boire, de se droguer, mais au moins, plus il s’éloignerait de ce club, moins il serait tenté, ce serait déjà ça.



_________________

titre signature
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
STARS burning in the skies
Julian Barlow
Julian Barlow
messages : 98
pseudo : Emmagnolia ( elle )
id card : Tom Blyth [ava - depraysie] + [gif - cavarage] + [sign - song cry] + [icons sign - nuitdhiverasa ] + [lyrics sign - taylor swift]
multicomptes : Cleo Kaplan
triggers : Violence explicite, pédophilie, cruauté animale, automutilation, pas de rp smut ( à discuter de toute façon ensemble )
warnings : Divorce, négligence émotionnelle, pression familiale, faible estime de soi
présence : 5j/7 à heures variables
(julian), waiting on a wave. Bfa78cff7e5b7d8e242c89f53885d79257c9bc34
âge : 28 ans.
occupation : Vendeur au Dusty's Guitar et artiste peintre indépendant.
statut civil : Célibataire.
orientation : Hétérosexuel.
habitation : Un appartement au #19 San Luis Rey.
pronom ig : il
disponibilités : [ 5/6 disponible ♡ ]

Maisy #2
Nell
Bashir
Elias
Edmund

[sms/insta, always dispo ☆ ]

Andy
Maisy
Nell

infos rp : min. 1rep toutes les 1 à 2 semaines - Troisième personne du singulier - Dialogues en français et anglais - longueur entre 600 - 800 mots, parfois plus ou parfois moins selon l'inspiration ♡
en vrac :
٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
「 waiting on a wave. 」
∙ feat. @Bashir Rojas ; février 2024 ∙
tw: drogue, alcool, addictions

L’inquiétude qui s’était frayé un chemin sous sa peau s'était évaporé presque instantanément lorsque Julian avait enfin trouvé Bashir. Soulagement qui n'avait été pour autant que de courte durée tandis qu’il avait pris conscience de la détresse dans laquelle semblait être plongé le blond. Alors sans y réfléchir une seconde de plus, Julian avait pris le bras de son ami puis ils s’étaient de nouveau confrontés à cette foule aussi agglutinée qu’un essaim d’abeilles, se frayant tant bien que mal un chemin vers la sortie. Heureusement, moins de trois minutes plus tard les voilà qui atterrissaient dehors, sur le parking du club, loin de l'ambiance oppressante qui les avait entouré.

En sentant la légère brise de la nuit lui frôler les joues, Julian se sentit tout de suite mieux et un peu moins alarmé quant à la situation désormais qu’il savait Bashir dans un endroit sûr et plus sous le joug de ce club qui avait paru l’étouffer. “Encore merci.” Lui souffla ce dernier avant de prendre une profonde inspiration tandis que Julian lui même essayait de se recentrer. “Il n'y a pas de quoi. C’est normal.” Qu’il lui répondit alors, ponctuant ses mots d’un sourire qu’il voulut rassurant. “Je serais toujours content de répondre présent dans ce genre de situation. Donc ne pense surtout pas que tu m’as dérangé en m’appelant.” Il ne mentait pas quand il disait qu’il était heureux qu’il l’ait appelé parce qu’il ne se sentait pas bien. Plus que ça, Julian en était même assez touché. Demander de l’aide était parfois plus difficile qu’on ne le pensait, surtout quand cela nécessitait de se montrer vulnérable. Alors il était reconnaissant que Bashir ait pensé à lui et qu'il avait assez confiance en lui pour lui demander de venir le chercher.

Un silence confortable plana autour d’eux l’espace de quelques minutes tandis que Julian profitait un instant un peu du calme et de la tranquillité environnante, seulement parasité par le bruit étouffée musique émanant de l’établissement. Sous la leur des lampadaires et de la lune, il pris alors le temps d’observer l'illustrateur un peu plus attentivement qu’il n’avait pu le faire dans le club. Mis à part son pull taché et sa figure un peu échevelée, il paraissait déjà aller mieux que lorsqu’il l’avait vu au club, de quoi le rassurer un peu. “Est-ce que t’as pris quelque chose là-bas ?” Lui demanda-t-il alors doucement. Pas que ça change son jugement sur lui. Dans tous les cas, il continuerait à soutenir Bashir. Mais il savait que c’était important pour ce dernier donc d’une manière, c’était devenu important pour lui aussi. “Tu veux en parler ?” Qu’il lui demanda alors finalement avant de s’empresser d’ajouter : “Je veux dire, t’es pas obligé de te justifier ou de parler de ce qui est arrivé si t'en a pas envie bien sûr. Mais si jamais t’as besoin de te confier…” L’ouverture était là, mais Julian n’insista pas plus. Il était avant tout venu pour l’aider et certainement pas pour le questionner de long en large donc il comprendrait très bien s’il ne voulait pas développer sur ce qui avait pu l’amener à être dans cet état peiné dans lequel il l’avait trouvé.

Fouillant alors rapidement dans les poches de son jean parmi ses clés et les mille et un ticket de caisse et autres petits papier qu’il finissait toujours par emmagasiner dedans, Julian finit par réussir à sortir son remède préféré lors des moments où la panique le consumait trop : des bonbons aux miels. “Tiens si t’en veux. Je sais pas si ça peut aider, mais quand j’ai la tête un trop embrouillé perso ça m’aide à m’ancrer.” Il lui en tendit un. “Et aussi parce que j’aime tellement ça que toute raison est bonne pour justifier que je m’en goinfre.” Rajouta-t-il avec un brin d’amusement dans la voix. Le moins, qu’il puisse faire était d’essayer d’alléger le moral de Bashir pour commencer.

_________________

Exile
You're not my homeland anymore. So what am I defending now ? You were my town, now I'm in exile, seein' you out.
MOON up all night
Bashir Rojas
Bashir Rojas
messages : 635
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : taz skylar (sweet poison @avatar, obriy@gif profil)
multicomptes : ashton, ozan, jake, avràn, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
(julian), waiting on a wave. 4197a65d7c4fd533882c72cfcf73ac5dbef7cb33
âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
yeliz
julian
blaise

infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「 waiting on a wave. 」
∙ feat. @Julian Barlow ; février 2024 ∙
tw: drogue, alcool, addictions

Résister à ses démons n’était pas toujours facile. Il y avait des moments comme ça où il avait juste envie de se laisser aller, Bashir. Oublier ce combat qu’il menait depuis des mois et simplement sombrer dans l’alcool ou dans la drogue. Il savait à quel point ce n’était pas une bonne chose, il était bien placé pour connaître la liste des effets néfaste de toute cette merde. Mais s’il était tombé là-dedans, c’était parce qu’il s’agissait du seul moyen de faire disparaître ses peines, pendant un laps de temps plus ou moins long. Alors, quand ses maux se faisaient plus violents que l’ordinaire, il avait envie de replonger, se laisser aller, sans se poser la moindre question. Pas la bonne solution, il le savait et c’était bien pour ça, qu’il résistait, tant bien que mal, même après avoir pris la - mauvaise - décision d’entrer dans ce club. Il savait qu’il ne devait pas céder, sans quoi, il allait retourner au point de départ, alors même que ça faisait des mois qu’il était sobre. Il ne pouvait pas envoyer valser des mois de travail, juste comme ça. Alors, il avait appelé Julian à l’aide. Parce qu’il savait que seul, il ne s’en sortirait pas.

Julian était venu et l’avait sorti de là. L’air frais lui faisait du bien, lui permettait presque d’oublier l’odeur - si alléchante - qui continuait d’imbiber la manche de son sweat. Il était mieux dehors que dedans, moins à même de céder et c’était rassurant. C’était tentant, il y avait une partie de lui qui avait envie de céder, mais y avait aussi toute une partie de lui qui ne voulait pas que ces derniers mois de lutte partent en fumée aussi facilement. « Merci, c’est rassurant de savoir que je peux compter sur toi. » Il lui en était vraiment reconnaissant. C’était presque la base, dans ces réunions qu’il suivait, d’avoir quelqu’un sur qui compter, parce que ce n’était pas un combat qu’on pouvait mener seul. Pourtant, il s’était souvent senti seul Bashir. Sa faute à lui, il avait repoussé la plupart de ses proches. Mais au milieu de tout ça, il y avait quand même Julian et lui, il était toujours là. C’était rassurant, apaisant même. « Nan, c’est mon sweat qui a trinqué, c’est pas plus mal comme ça. » Ouais, le sweat, il s’en remettra. Un bon coup de machine à laver et ce serait de l’histoire ancienne. Si lui, il avait bu, ça aurait été nettement plus compliqué. Il haussa les épaules, suite aux propos du brun. Est-ce qu’il y avait grand-chose à dire, de toute façon ? « Toujours les mêmes histoires, ma sœur et puis je viens de rompre avec mon copain. » Sa sœur était une ombre qui continuait de planer sur sa vie, le souvenir d’une tragédie qu’il n’arrivait pas à oublier. La rupture, c’était plus récent. Il n’aurait jamais cru se sentir aussi mal pour une histoire d’amour. Il se sentait pathétique de se mettre dans un état pareil, juste pour ça. Mais Eliott avait été une bouffée d’air frais à un moment où il avait cru étouffer. Eliott l’avait sauvé, mais il n’avait fait que lui mentir pendant des mois. Il ne l’acceptait pas, Bashir, alors ça faisait une histoire de plus pour lui torturer les méninges et le cœur au quotidien. Il laissa échapper un léger rire, en attrapant un bonbon au miel proposé par son ami. « Au moins, c’est le genre d’addiction qui ne devrait pas te causer trop de problèmes. » Il répliqua, amusé. Si seulement les siennes s’étaient résumées aux bonbons au miel, il n’en serait pas là, Bashir.




_________________

titre signature
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
STARS burning in the skies
Julian Barlow
Julian Barlow
messages : 98
pseudo : Emmagnolia ( elle )
id card : Tom Blyth [ava - depraysie] + [gif - cavarage] + [sign - song cry] + [icons sign - nuitdhiverasa ] + [lyrics sign - taylor swift]
multicomptes : Cleo Kaplan
triggers : Violence explicite, pédophilie, cruauté animale, automutilation, pas de rp smut ( à discuter de toute façon ensemble )
warnings : Divorce, négligence émotionnelle, pression familiale, faible estime de soi
présence : 5j/7 à heures variables
(julian), waiting on a wave. Bfa78cff7e5b7d8e242c89f53885d79257c9bc34
âge : 28 ans.
occupation : Vendeur au Dusty's Guitar et artiste peintre indépendant.
statut civil : Célibataire.
orientation : Hétérosexuel.
habitation : Un appartement au #19 San Luis Rey.
pronom ig : il
disponibilités : [ 5/6 disponible ♡ ]

Maisy #2
Nell
Bashir
Elias
Edmund

[sms/insta, always dispo ☆ ]

Andy
Maisy
Nell

infos rp : min. 1rep toutes les 1 à 2 semaines - Troisième personne du singulier - Dialogues en français et anglais - longueur entre 600 - 800 mots, parfois plus ou parfois moins selon l'inspiration ♡
en vrac :
٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
「 waiting on a wave. 」
∙ feat. @Bashir Rojas ; février 2024 ∙
tw: drogue, alcool, addictions, perte d'un proche

Il fut un temps où compter sur Julian n’aurait pas été la meilleure des idées. Durant son adolescence, son esprit avait particulièrement été tourné sur lui-même et ses états-d’âme multiples plutôt que sur son entourage. Mis à part Andy, seule personne à l’avoir compris mieux que quiconque, ses autres amitiés étaient restés assez superficiels. Ainsi n’avait-il tiré toujours que le meilleur des relations sans jamais s’embêter plus que ça. Alors évidemment que son égoïsme lui avait par la suite joué des tours puisque qui voulait être ami avec quelqu’un qui ne voulait pas être présent lors des mauvais moments et seulement lors des bons ? Il ne s’en était jamais caché à l’époque, n’en avait jamais été gêné et pourtant, c’était bien la honte qui venait de temps à autre le hanter à présent. Parce qu’à ne regarder que son nombril et s’éloigner de sa famille autant que possible, elle qui était à l’origine de tous ses maux, il y avait eu des dommages collatéraux. Dommages qui portaient le visage de son petit frère. Avec le recul, il se rendait bien compte, Julian, qu’il n’avait pas été très présent pour lui. Qu’il n’avait pas été le meilleur des grands-frères, ni le plus responsable. Bien entendu, il avait toujours essayé de le protéger des griffes de ses parents et de leur monde de loups assoiffées d’argent et de succès. Mais il savait au fond qu’il aurait pu en faire plus et au de-là de ça, mieux le guider dans les périodes plus difficiles tandis qu’il grandissait. Depuis, il s’était beaucoup remis en question et avait eu le temps de ruminer pas mal les choses aussi. Alors entendre Bashir dire qu’il était rassurant de pouvoir compter sur lui était un compliment qu’il prenait droit au cœur et comme preuve de l’influence positive d’Oceanside sur lui. Intérieurement, Julian se promit donc de ne jamais lui faire regretter d’avoir prononcé ses paroles. Lorsque ce dernier lui dit finalement, n’avoir rien bu, le soulagement fut immédiat. Il avait été inquiet à l’idée que la sobriété de son ami ait pu être compromise. Après tous les efforts et le chemin qu’il avait parcouru, Julian était réellement heureux que seul le pull ai trinqué et qu’il soit arrivé à temps pour le sortir du club.  Si c’était le minimum qu’il puisse faire pour l’aider, il le referait à chaque fois, qu’importe l’heure du jour et de la nuit.

Son cœur se serra en l’entendant évoquer sa sœur. Penser à la douleur que provoquait la perte d’un être cher, d'une personne aussi importante pour lui que son petit frère l’était pour Julian;  laissait une immense tristesse inonder sa poitrine. C’était le genre de douleur qu’il souhaitait ne jamais avoir à ressentir. Alors savoir que Bashir vivait désormais avec… Le monde pouvait vraiment être injuste parfois. Il ne put que hausser les sourcils en apprenant la rupture du jeune homme. “Merde…je suis désolé pour toi mec.” Pour être tout à fait honnête, Julian ne savait pas vraiment ce que ça faisait que d’avoir le cœur brisé. Il avait déjà eu quelques petites amies par le passé et avait même enchaîné les conquêtes fut un temps, mais sans jamais vraiment éprouver de sentiments profonds. Puis il n’avait jamais voulu s’attacher plus que ça non plus, lui qui encore maintenant préférait savourer sa liberté trouvée à Oceanside plutôt que de se concentrer sur les rares moments où son cœur rougissait pour celui d'une demoiselle. “T’as mis fin aux choses donc ?” Qu’il demanda, la question du "pourquoi ?" léfèrement sous-entendu. Julian pouvait sentir que l’histoire était sûrement plus compliquée que ça. Surtout si Bashir en avait éprouvé le besoin d’aller au club alors même qu’il semblait être celui à avoir pris la décision de rompre ( pas que ça empêchait d’être triste vis à vis de la fin d’une relation dans les faits ). Il n’avait pas grand-chose sous la main, hormis des petits bonbons au miel qu’il avait alors tendu à Bashir tout de même, espérant que ça le réconforterait un peu malgré tout. “On dit souvent qu’on arrive à combattre une addiction en la remplaçant par une autre. Bon, après pas sûr que ce soit la plus viable des idées, mais c’est clair qu’une addiction au sucre est sûrement mieux que d’autres.” Pas que le sucre n’était pas nocif évidemment, comme le lui rappelaient souvent son médecin et son dentiste lorsque Julian leur avouait avoir un penchant particulier pour les sucreries. Mais sur une note plus sérieuse, il reprit : “Tu sais, c’est normal d’avoir envie d’inhiber les émotions et les pensées en tout genre qui nous prennent en otage. Mais parfois, c’est inévitable : on les ressent. Donc si jamais il y a des moments où tu sens que c’est trop, tu sais que c’est ok de venir me déranger hein ? Ma porte t’est toujours ouverte.” Parce qu’on avait tous besoin d’une épaule sur laquelle se reposer de tant en tant. Pour parler ou parfois pour rien dire. Ce que Julian voulait lui faire comprendre en tout cas, c’était qu’il n'était pas seul même dans la galère.

_________________

Exile
You're not my homeland anymore. So what am I defending now ? You were my town, now I'm in exile, seein' you out.
MOON up all night
Bashir Rojas
Bashir Rojas
messages : 635
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : taz skylar (sweet poison @avatar, obriy@gif profil)
multicomptes : ashton, ozan, jake, avràn, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
(julian), waiting on a wave. 4197a65d7c4fd533882c72cfcf73ac5dbef7cb33
âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
yeliz
julian
blaise

infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「 waiting on a wave. 」
∙ feat. @Julian Barlow ; février 2024 ∙
tw: drogue, alcool, addictions

Il se sentait perdu, Bashir. Incapable de retrouver son chemin. Sans Tahira, c’était un peu comme s’il n’y voyait plus rien et dans cet état, il avait eu l’impression que la meilleure chose à faire, ça avait été de ne noyer dans la drogue et l’alcool. C’était pas la solution de facilité, comme diraient certains. Ce n’était pas facile de se laisser sombrer. Au contraire, c’était douloureux et culpabilisant par moment. Il s’en voulait beaucoup au début, d’ignorer ses proches parce qu’il avait simplement envie de passer sa soirée à boire. Il s’en voulait aussi, de ne pas être assez fort pour résister à cette peine qui l’envahissait, l’empêchant presque de respirer. Ça n’avait pas été par facilité qu’il s’était tourné vers tout ça, Bashir. Ça avait été par désespoir. Cette sensation qui était toujours là, parfois assez silencieuse pour qu’il parvienne à faire avec, parfois trop bruyante, au point qu’il avait envie de céder à nouveau. Des mois qu’il était sobre et il savait qu’il pouvait encore - pourrait toujours - replonger en un rien de temps. Il l’aurait fait ce soir, sans doute, si Julian n’était pas venu à son secours. Il s’en était fallu de peu avant que l’envie gagne et qu’il aille au bar chercher autre chose qu’un coca.

Ça allait un peu mieux maintenant. L’air frais l’aidait à mieux respirer et la présence de Julian était apaisante. Il avait parfois l’impression que rester seul était le meilleur moyen de replonger. Probablement pour ça qu’il s’était autant accroché à sa relation avec Blaise. Pendant un temps, il avait été cette compagnie dont il avait besoin pour se sentir mieux. Mais Blaise avait tout gâché. Depuis le début, il n’avait fait que mentir, jouer un rôle, alors au final, Bash, il s’était accroché à du vent et maintenant, la chute était douloureuse. Une peine de cœur, ce n’était clairement pas ce dont il avait besoin en ce moment. Il avait évoqué cette rupture, parce qu’il savait bien qu’elle l’avait en partie poussé vers ce club. Il haussa les épaules, quand Julian lui annonça qu’il était désolé. C’était la vie, sans doute, il n’était pas le premier à passer par la case rupture, Bashir. Mais il était un peu trop fragile pour le supporter et les raisons de cette rupture étaient liées à la mort de sa sœur. De quoi rendre les choses encore plus compliquées. « Ouais, il m’a menti. Il était là le soir où Tahira …» Il ne termina sa phrase que dans un haussement d’épaules. Encore incapable de prononcer de dire qu’elle était morte. Le déni était passé, mais c’était toujours aussi difficile à admettre, toujours trop difficile à dire à haute voix. « Il est venu vers moi juste parce qu’il était là ce soir-là. Il a dû croire que m’aider, ça l’aiderait à faire amende honorable, après l’avoir abandonnée, elle. J’sais pas trop ce qu’il voulait au fond, mais c’est grave tordu. » De son point de vue, en tout cas. Dans le fond, Blaise n’avait pas pensé à mal, il avait sans doute juste été mal vis-à-vis de Tahira et de ses proches et avait maladroitement essayé d’aider. Mais il avait menti. Et puis, accident ou pas, il détestait chacune des personnes présentes ce soir-là, Bashir. C’était plus fort que lui. Alors naturellement, Blaise s’ajoutait à la liste des personnes qu’il détestait. Mention spéciale pour lui, parce qu’il avait menti, en prime. « Ouais, pour moi c’est surtout la nicotine, peut-être que le sucre, ce serait un peu mieux. » La nicotine, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour la santé, mais le sucre non plus. Dans les deux cas, ça restait mieux que l’alcool et les drogues dures. Ou moins pire. « Je sais, y a une partie de moi qui continue de penser que j’allais mieux quand je le faisais. » La partie qui voulait sombrer de nouveau, la petite voix au fond de sa tête qui lui disait qu’il souffrait moins avec ça. « Merci. » Il ajouta en adressant un sourire sincère à son ami. « J’ai trop galéré à me débarrasser de tout ça, pour sombrer aussi facilement, alors, sincèrement, merci. » Il ne savait pas si Julian réalisait à quel point c’était important pour lui, de savoir qu’il pouvait compter sur lui. Mais ça l’était vraiment. Les mois passés en cure avaient été compliqués et ce soir, grâce à lui, il avait réussi à maintenir sa sobriété, alors il lui en était vraiment reconnaissant.

_________________

titre signature
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.
Contenu sponsorisé