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find out how it feels to let go of everything,, w. bashir

SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
find out how it feels to let go of everything,, w. bashir KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

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「 find out how it feels to let go of everything 」
∙ feat. @Bashir Rojas ; février 2024 ∙
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Il y a cette fête, ce soir. Cette fête dont on lui a parlé il y a des lustres, cette fête qu’elle a (un peu) attendu avec impatience. Parce qu’elle est différente des autres. Parce qu’elle replonge un peu dans le passé – celui qui ne remonte certes qu’à quelques années, mais quand même. Parce que c’est organisé chez une connaissance de l’université, et que, par conséquent, il y a plein de monde de cette époque-là qui s’y est retrouvée invitée. Du moins, c’est ce qu’elle a cru comprendre, Yeliz. Elle n’a pas su exactement qui serait là, quoiqu’elle se le soit demandé. Elle a tendance à penser que ce genre d’événements où l’on peut recroiser des personnes du passé, ça passe ou ça casse – mais en même temps, elle est trop aventureuse et trop curieuse pour ne pas y aller. Peu importe ce que cela peut lui coûter. Au pire, elle n’a pas vraiment beaucoup d’ennemis, si ? Sauf peut-être Margot – mais depuis le temps, elle doit être passée à autre chose, non ? De toute manière, elle n’a pas vraiment peur de la recroiser – Yeliz n’est pas vraiment de ce genre-là, de toute façon trop détachée pour s’en montrer affectée, quoiqu’elle ait pu l’être à l’époque. Peut-être tout de même qu’elle a pu agacer quelques personnes, à la fac, précisément à cause de cette insouciance, ce détachement, qui ne sont après tout pas du goût de tout le monde. Bref – peu importe, dans le fond. Yeliz n’avait pas besoin d’une excuse pour ne pas venir à cette soirée, c’était presque écrit qu’elle irait.

Il y a cette fête, alors, ce soir. Celle qui la replonge un peu dans le passé – peut-être est-elle tout de même restée un peu nostalgique. C’était la belle époque, l’université. Un monde un peu différent, où l’on s’inquiétait beaucoup de l’après. Mais où, surtout, elle s’amusait ; peut-être encore plus que maintenant. Aujourd’hui, mine de rien, elle est tout de même un peu plus responsable et réfléchie qu’à l’époque. Parce qu’étudiante, elle vivait un peu comme si demain n’existait pas. Elle en a fait, des conneries, aussi. Mais elle en a gardé des souvenirs, pas toujours si désagréables. Et puis, il y a ceux dont elle ne sait pas forcément quoi penser. Ceux qui l’ont ébranlée.
C’est marrant : elle a pensé à la possibilité de retomber sur Margot, mais pas sur Bashir.

Elle l’a aperçu au loin, et cela lui a fait bizarre. C’est peut-être le seul, finalement, qu’elle ne se voyait pas forcément aller voir – oui, elle, la Yeliz habituellement détachée qui semble tout prendre à la légère, toujours à l’aise avec tout le monde. Mais est-ce qu’on peut vraiment l’être, à l’aise, avec son ex ? Pourtant, elle a le don de savoir se faire pardonner, avec son éternel sourire, son éternelle légèreté, son éternelle insouciance, et puis, peut-être ce qui s’apparente à son charisme. Mais Bashir, ce n’est pas comme les autres. Avec Bashir, elle a merdé, à l’époque. N’a pas fait les choses correctement. Parce qu’il a quitté Margot pour elle, qui était amie de cette dernière. Et qu’elle a pourtant fini par le quitter, lui, à son tour.
Alors oui, elle ne s’est pas précipitée pour aller le voir, le saluer, lui parler. Peut-être même qu’elle l’a un peu évité. Alors il fallait bien que le hasard les réunisse. Évidemment. Elle n’a rien vu venir, Yeliz. Mais, c’est quand elle se détourne, après s’être resservie un verre, qu’elle tombe presque nez-à-nez avec Bashir. « Oh. Hey. » C’est tout ce qu’elle peut lui sortir, d’abord. Elle se sent un peu bête, là, comme cela. Chose si rare. Et pourtant, il arrive qu’on l’ébranle, Yeliz. C’est le cas de Bashir. Peut-être parce qu’elle n’a pas la conscience tranquille, par rapport à la fin de leur histoire, par rapport à ce qu’elle lui a fait. Mais peut-être aussi, et surtout, parce qu’il l’a marquée. Parce qu’elle l’a vraiment aimé. Simplement, elle n’était pas vraiment prête pour ce genre de choses, à l’époque. Pas sûr qu’elle le soit davantage, à présent. « Ça fait drôlement longtemps. » ajoute-t-elle tout de même, avec un sourire, sincère. Pas question de fuir. Quelque part, elle est quand même contente de le revoir. Presque contente que le hasard s’en mêle. « J’savais pas que tu serais là. » Là, peut-être se sent-elle un peu bête, de sortir une telle évidence. La voilà qui boit une gorgée de son verre, comme pour reprendre contenance.
MOON up all night
Bashir Rojas
Bashir Rojas
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pseudo : sweet poison (anaïs).
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multicomptes : ashton, ozan, jake, avràn, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
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âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
pronom ig : il.
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yeliz
julian
blaise

infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「  FIND OUT HOW IT FEELS TO LET GO OF EVERYTHING . 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; février 2024 ∙
tw: alcool, décès, deuil.

Il avait l’impression de se retrouver dans le passé, Bashir. Quelque chose comme cinq ou six ans en arrière, quand il avait encore été étudiant et qu’il participait à ce genre de soirées. C’était un peu le principe. Des retrouvailles entre étudiants fêtards. Il aimerait bien, vraiment remonter le temps, le blond. Quelques années plus tôt, retrouver sa sœur et déjouer la mort. Laisser son travail de côté ce soir-là et se rendre à cette soirée avec elle. Ou simplement lui dire d’annuler et de venir se faire une soirée chez lui, juste commander à manger et passer la soirée devant la télévision. Un plan qui lui aurait évité de mourir. Malheureusement, ce n’était qu’une impression, il n’était pas vraiment dans le passé. Tahira était toujours morte et lui, il continuait de lutter contre ses démons. C’était peut-être justement parce qu’il avait de plus en plus de mal à lutter contre lesdits démons qu’il était venu ce soir, plus que par simple envie de retrouver d’anciens camarades. Pour leur dire quoi, de toute façon ? Partager sa vie et ses réussites ? Quelles réussites ? Sa bande dessinée avait bien connu un petit succès, mais au-delà de ça, il galérait toujours à joindre les deux bouts. Il n’avaient que des petits jobs qui ne lui plaisaient pas beaucoup et qu’il faisait uniquement pour l’argent. Dire qu’il voyait un psy pour lutter contre ses addictions, qu’il passait des heures aux narcotiques anonymes à s'épancher sur son quotidien ? Y avait rien de très beau à raconter.

Pourtant, il était là, au milieu de la foule. Il avait échangé des banalités, ici et là, trouvant un moyen de s’éloigner dès que la conversation devenait un peu trop sérieuse. Pas envie d’entrer dans les détails de sa vie. Il pouvait bien se contenter de dire qu’il était célibataire, parce qu’apparemment, à son âge, il serait temps de songer à se caser donc la question était importante. Qu’il travaillait comme illustrateur et avait publié une bande dessinée. Fin de conversation. Pas la peine d’en dire plus. Pas envie d’en dire plus. Finalement, alors qu’il fuyait de nouveau, avait prétendu avoir besoin d’un autre verre - sans préciser qu’il n’y avait dans ce dernier rien d’autre que du coca - il était tombé nez-à-nez avec Yeliz. Son ex, évidemment. C’était le moment idéal pour ça. C’était vraiment à se demander ce qu’il faisait là, lui qui n’avait techniquement pas le droit de boire, lui qui n’avait pas envie de raconter sa vie à de vieilles connaissances et encore moins envie de tomber sur ses exs. Pourquoi ? Techniquement avec Yeliz, pas de raison d’avoir honte, ce n’était pas lui qui avait merdé. Si ça avait été Margot, ça aurait été différent. Mais Yeliz, c’était elle qui l’avait largué, alors pas besoin de se cacher, il n’avait rien fait de mal, rien qu’il ait du mal à assumer aujourd’hui. De toute façon, vu l’enfer qu’était devenu sa vie, il avait des choses bien plus difficiles à assumer que des ruptures amoureuses. « Hey. » Il répondit simplement. « Ouais, ça remonte. » Maudit passé après lequel il courait, sans jamais être capable de le rattraper parce que le passé était - comme son nom l’indique - passé. « Tu m’étonnes, moi-même je savais pas que je serais là. » Il répondit, non sans un léger rire, qui l’aidait à faire comme s’il était parfaitement détendu. Juste une illusion. Il était sur les nerfs, Bashir et pas parce qu’il était en face de son ex, dans le fond, plus parce que toute l’ambiance de cette soirée était une épreuve pour lui. Il ne savait pas qu’il viendrait et il ne savait toujours pas ce qu’il faisait là, si ce n’est jouer avec le feu avec l’envie de se laisser brûler.



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C’est bien son genre, à vrai dire, ce type de soirées. Parce qu’elle est sociable, Yeliz. Si facilement à l’aise en société. Si facilement à l’aise avec le fait de rencontrer de nouvelles personnes. Elle serait comme un poisson dans l’eau, même dans les soirées où elle ne connaît personne. Ou presque. Et même si elle vit l’instant présent, sans trop s’attacher au passé, elle n’est pas de ceux qui seraient gênés en venant à ce genre de soirées. Non, au contraire, elle était trop curieuse. Et puis, finalement, si elle n’a pas réellement d’appréhensions avant de s’y rendre, c’est peut-être parce que les trois quarts du temps, on ne la déteste pas vraiment. Ou, du moins, pas éternellement. Elle a toujours eu ce truc, Yeliz, cette tendance peut-être à faire un peu de charme pour se faire pardonner, pour tout faire oublier. Il y a tout de même quelques exceptions, évidemment – car Yeliz n’est pas tout à fait un ange, ou du moins, pas complètement innocente. Elle a bien quelques erreurs, quelques ratés, à son actif. Et à la tête de ceux-ci, il y a Margot et Bashir. Cela dit, elle a pensé à l’époque que ce n’était pas réellement leur faute – que cela ne fonctionnait juste pas entre Margot et Bashir. Ce n’est pas comme si Bashir l’avait trompée avec elle, Yeliz, les choses se sont faites correctement. Mais aux yeux de la brune, on ne choisit pas le feeling. En revanche, il est évident qu’elle aurait préféré ne pas être cette personne qui plante un couteau dans le dos de son amie en sortant avec son ex – mais elle a tendance à ne pas vraiment se prendre la tête longtemps.

C’était il y a des années. Alors, pour elle, c’est presque oublié. Facile, sans doute, quand on a été celle qui a largué. C’est toujours plus simple dans ce sens, que dans l’inverse – elle le sait. Mais tout de même, si elle recroisait Margot, est-ce qu’elle lui ferait vivre un enfer ? Est-ce qu’elle lui reprocherait encore ce qu’elle lui a fait ? Même après toutes ces années ? Serait-elle rancunière, continuerait-elle de la détester ? A vrai dire, Yeliz n’a pas très envie de le savoir – mais ne craint pas, cependant, de la croiser ce soir. Elle, elle prendrait encore cela avec détachement. Au moins en apparence. En revanche, Bashir ? C’est drôle, elle a pensé à Margot avant lui. Alors que, qu’on se le dise, elle a finalement vécu plus de choses avec lui qu’avec Margot. De là à dire qu’elle serait comme un poisson dans l’eau face à lui, pas sûr. Finalement, elle est sincèrement surprise quand ils se retrouvent nez-à-nez, et cela se voit sans doute. Mais peu importe. Sa réaction est sincère, spontanée, naturelle. C’est peut-être idiot de dire que cela fait longtemps, mais c’est tout ce qui lui vient, d’abord. « Ouais, un peu. » répond-elle simplement. De toute manière, Yeliz, elle poursuit dans les banalités en disant qu’elle ne savait pas qu’il serait là ce soir. Cependant, si elle l’avait su, cela ne l’aurait pas dissuadée de venir. Non, il en faut plus pour cela. Peut-être même, au contraire, que cela l’aurait intriguée encore davantage. Elle ne retient pas un petit rire, amusé, aux mots du blond – qui fait presque écho au sien, plus léger. Elle doute que le sien soit vraiment un signe de sympathie à son égard, mais Yeliz peut s’en convaincre si cela peut l’aider à se mettre un peu plus à l’aise dans leur échange. Elle déteste les tensions de toute façon. « Ah bon ? Comment ça, tu avais pas noté cette soirée de retrouvailles depuis des semaaaaines ? » plaisante-t-elle, en lâchant un léger rire. Un peu nerveux, peut-être, mais cela ne devrait pas durer longtemps. Elle est seulement en train de jauger, Yeliz, le potentiel niveau de rancœur de Bashir, la potentielle animosité, aussi. Mais là, comme cela, en quelques minutes à peine, elle se dit qu’il n’a pas non plus l’air de la détester. Peut-être après tout que c’est vrai : c’était il y a des années. Ils ont eu le temps de passer à autre chose, de vivre d’autres choses, et peut-être même, d’aimer d’autres personnes. « Mais ça me fait plaisir de te voir. Qu’est-ce que tu deviens ? » Là, comme cela, si elle peut bien tirer une seule conclusion en si peu de temps, Yeliz, c’est que Bashir, lui, n'a pas forcément l’air d’être comme un poisson dans l’eau à cette soirée.
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Bashir Rojas
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Il ne devrait pas être là, Bashir. Il ferait mieux de rentrer chez lui histoire de s’éviter les emmerdes. Mais il fallait croire que ces derniers temps, il avait envie de jouer avec le feu. Besoin de tester ses limites et envie de se brûler, dans le fond. C’était idiot, clairement pas raisonnable, mais c’était plus fort que lui. Parce qu’il n’allait pas bien. C’était une évidence que lui-même, ne pouvait pas nier. La mort de sa soeur l’avait anéanti et comme un idiot, il s’était raccroché à une histoire d’amour qui n’avait pas tenu la route. Il se détestait pour avoir naïvement cru que cette histoire allait l’aider. Il n’aurait pas dû se reposer sur quelqu’un d’autre que lui-même. Surtout pas sur une relation amoureuse. C’était bien trop naïf d’agir de la sorte. Pourtant, il y avait cru, il fallait croire qu’il était bien plus romantique qu’il ne le pensait. Maintenant, il était seul et il avait le cœur brisé. Les mensonges d’Eliott avaient fini de l’achever. Il avait envie de faire la fête, de picoler et se foutre éperdument des conséquences. C’était pour ça qu’il était venu. Pas pour retrouver d’anciens camarades et certainement pas pour étaler ses échecs aux yeux des autres. Parler de sa vie, très peu pour lui.

Il avait fui les quelques discussions qu’il avait pu avoir, avant qu’on ne s’enfonce trop profondément dans ce qu’était devenu sa vie. Il ne devait rien à personne, de toute façon, alors s’il n’avait pas envie de s’étendre sur le sujet, il faisait bien ce qu’il voulait. Personne n’avait non plus vraiment marqué son attention. Personne avant qu’il ne tombe nez-à-nez avec Yeliz. Son ex, peut-être pas la personne sur qui il avait le plus envie de tomber, Bashir et pourtant, comme à l’époque où ils s’étaient vus pour le première fois, elle avait ce côté envoûtant qui faisait qu’il ne pouvait pas partir. « Faut faire gaffe, on est pas loin de commencer à parler comme des vieux, là. » Il répondit dans un léger rire. Ils n’avaient pas atteint la trentaine, alors il était un peu tôt encore pour parler du passé, comme s’ils avaient vu de nombreuses années s’écouler. « Hm, soyons voir. » Il lâcha en regardant son téléphone et le calendrier dans lequel il notait les choses importantes. « Hm, nop, c’est même pas dans mon agenda. » Parce que cette soirée, il n’avait vraiment pas été sûr d’y venir. Il avait gardé l’invitation, en avait même parlé à Eliott quand ils avaient été ensemble. Au moins, en emmenant son copain avec lui, il aurait un peu moins eu l’air d’un gars paumé ayant foiré sa vie. Mais y avait plus d’Eliott. Juste lui et le célibat, alors aucune réussite à venir exhiber aux yeux des autres. « Plaisir partagé. » Pourtant c’était son ex. Mais l’eau avait coulé sous les ponts. Des exs, il en avait eu d’autres depuis. Un, notamment qui continuait de lui trottait dans le crâne. Il était trop occupé à lui en vouloir à lui, pour continuer à en vouloir à l’ensemble de ses exs. « Je deviens pas grand chose. Je suis illustrateur et j’ai fait une bande dessinée, y a pas longtemps. » Il haussa les épaules, de ce côté-là, Yeliz avait le droit au même traitement que les autres. Pas plus de détails que ça sur sa vie professionnelle. Il était illustrateur mais avait été viré de sa boite, alors il était pas loin du chômage, préférait se considérer en freelance, parce qu’il faisait quelques jobs ici et là. Mais c’était pas la joie, heureusement que la bande dessinée marchait assez bien, ça compensait pour le reste. « Et toi ? » Il demanda ensuite, dévier sur elle en espérant qu’il n’y ait pas trop de questions sur sa vie professionnelle, parce qu’elle était un peu compliquée ces derniers temps, ruinée par des problèmes d’addiction dont il n’avait pas forcément envie de parler.




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Elle ne vit pas dans le passé. Non, elle est plutôt tournée vers l’avenir. Non, même pas : elle vit l’instant présent, Yeliz. Sans se prendre la tête à se demander de quoi demain sera fait. Du moins, généralement. Mais parfois, il y a des exceptions. Elle l’a remarqué, dans le fond, Yeliz : elle se soucie de plus en plus. S’attache aux choses, aux gens. Prend de moins en moins de recul. S’implique. Certaines fois sans même le remarquer, y prêter attention. C’est peut-être dangereux. Qui sait – en deux temps trois mouvements, elle pourrait se retrouver à souffrir, sans l’avoir même vu venir. Mais pour l’heure, elle préfère ne pas sombrer dans l’introspection : profiter de l’instant présent. S’amuser, notamment. Elle est joviale, enthousiaste, presque extatique, de ces visages qu’elle retrouve, après des années sans les avoir vus. Elle est heureuse de prendre des nouvelles, de savoir ce qu’est devenu untel ; de ce que fait un autre. Facile, quand on s’en est globalement bien sorti en s’entendant avec à peu près tout le monde. Mais il y a tout à coup Bashir, qui fait voler en éclat toute sa confiance en elle. Pour quelques instants, en tout cas. Yeliz aura peut-être trop fait de se retrouver. Déjà, la voilà malgré elle presque à charmer. « On l’est déjà un peu plus qu’à l’époque. » Elle hausse les épaules, sourire en coin. De là à se considérer vieille tout court, peut-être pas : ils sont jeunes encore, après tout. En tout cas, Bashir ne semble pas prendre encore la fuite, même si elle est peut-être à l’origine la dernière personne qu’il pourrait vouloir croiser. Elle ose plaisanter à propos de cette soirée et le voit bientôt sortir son téléphone pour checker si elle était notée dans son agenda. « Incroyable. Et pourtant, tu es là. Qui t’y a traîné ? » Elle lâche un rire, encore. Commence à se détendre, peu à peu.

Elle est sincère quand elle dit que cela lui fait plaisir de le voir. Contre toute attente, il lui répond la même chose – de quoi l’intriguer, Yeliz, elle en hausse d’ailleurs les sourcils de surprise. « Contente de l’entendre. » Elle aurait pu ne pas rebondir, la conversation poursuivant finalement son fil. Mais c’est plus fort qu’elle. Cela lui fait plaisir de le voir ; elle espère seulement qu’il ne prendra pas la poudre d’escampette en moins de deux. Pour l’heure, Yeliz fait du Yeliz : essaie de détendre l’atmosphère, de disperser les éventuelles réminiscences de tensions. Facile pour elle, qui ne semble jamais trop s’attacher aux choses – mais ce n’est pas forcément le cas pour les autres. Mais elle, elle incarne si bien l’insouciance, toujours à sourire et à prendre les choses avec légèreté, non sans un soupçon de flirt, elle doit bien l’avouer. Elle demande donc à Bashir ce qu’il devient, curieuse de savoir comment les choses ont tourné pour lui – en bien, l’espère-t-elle. Il ne s’étend pas tellement, indiquant qu’il ne devient pas grand-chose avant de compléter vaguement par l’information qu’il est illustrateur et qu’il a fait une bande dessinée récemment. « Vraiment ? Mais c’est génial ! Et ça parle de quoi ? » demande-t-elle, Yeliz, avec son engouement habituel, sincère, naturel. Elle, elle n’aurait jamais rien pu faire de tel – alors il lui en faut peut-être peu pour être impressionnée, mais en même temps, elle sait pertinemment que Bashir est doué. Elle a peut-être été une piètre petite-amie, mais elle s’est quand même intéressée à lui, à sa vie. A ce qui le faisait vibrer. « Je suis scénographe, je bosse en agence pour plusieurs galeries d’art et musées. Je suis pas mal en vadrouille, c’est très chouette. » Peut-être a-t-elle toujours été plus expansive que lui. Elle n’a jamais aucun mal à parler de ce qui la passionne, Yeliz. « Toujours à Oceanside, du coup ? T’es jamais parti ? » Il aurait pu, depuis la dernière fois qu’ils se sont croisés. Puis revenir dans les parages. Qui sait. Une fois lancée dans les questions, la brune ne semble plus décidée à s’arrêter.
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L’eau avait coulé sous les ponts, depuis la fac. Même si souvent, il aimerait pouvoir retourner dans le passé, le blond, changer des choses dans sa vie et notamment, trouver un moyen de sauver sa sœur, il savait que le passé était révolu et qu’il était inutile de se perdre dedans. Il savait à quel point c’était important de tourner la page sur les histoires révolues. C’était plus facile à dire qu’à faire, dans certains cas et il était bien placé pour le savoir, Bashir. Mais justement, vu qu’il était coincé sur la mort de sa jumelle et son histoire avec Elcmar, la fac clairement, c’était le cadet de ses soucis. Son histoire avec Yeliz restait une blessure dans son cœur, le genre de rupture qui lui avait fait mal sur le coup et qui l’avait marquée, mais ce n’était pas non plus le drame de sa vie. Franchement, si une rupture amoureuse, assez basique comme celle-là, c’était le drame de sa vie, il aurait une belle vie, le blond.  Mais ce n’était pas le cas, malheureusement, il avait connu bien pire que ça. Alors la fac finalement, il pouvait considérer que malgré les déceptions et les peines de coeur, ça avait été une bonne période de son existence.

Ça commençait à remonter, pas assez pour qu’il se prenne un gros coup de vieux dans la tronche. Il avait probablement encore quelques années devant lui avant que ça n’arrive. Les années qui passeraient et marqueraient ses traits ne feront sans doute que lui rappeler que Tahira elle, elle ne vieillirait plus. Mieux valait éviter d’y penser pour le moment. Ça ne ferait que le pousser davantage vers l’alcool. « C’est sûr. » Inévitable, ou presque. Encore une pensée pour Tahira, qui elle ne prendrait plus la moindre ride. « Ouais, étrange que mon cerveau ait conservé l’information du coup. » Il répliqua, dans un léger rire. Son cerveau retenait bien ce qui l’arrangeait et dans le fond, ce n’était pas l’envie de revoir ses anciens camarades qui l’avait mené ici. C’était plutôt l’appel de l’alcool, la volonté débile de foutre en l’air six mois de sobriété. Il esquissa un léger sourire, suite à sa remarque, en haussant les épaules. Pas d’énergie à consacrer à lui en vouloir à elle. Il pourrait, sans doute, puisque dans le fond, il en voulait à la terre entière, mais peut-être qu’au final, Yeliz était la distraction dont il avait besoin pour le détourner des démons vers lesquels il voulait se précipiter. Parler de ce qu’il devenait, ça ne l’arrangeait pas, par contre. Mais il n’avait pas l’intention d’entrer dans les détails. Il évoquait le positif et non la chute, quand bien même cette dernière était bien plus d'actualité que le reste. « Juste d’une fille, qui essaie de faire le bien autour d’elle. Une super-héroïne des temps modernes. » Il haussa les épaules. Librement inspirée de sa sœur, avec quelques pouvoirs en plus, histoire de rendre les choses plus palpitantes. Mais Tahira était un sujet qu’il ne voulait pas aborder. « Ça a l’air vraiment cool. » Le milieu artistique après tout, c’était son truc aussi, même si leurs voies étaient différentes, alors ça semblait être un métier vraiment chouette. Y avait rien de mieux qu’un travail en lien étroit avec ses passions. « Ouais, toujours, j’ai bossé à San Diego, mais j’ai jamais bougé. » Il haussa les épaules. « Et toi ? Tes vadrouilles ne t’ont pas donné envie d’aller ailleurs ? » Partir loin d’ici, il y avait des moments où il y songer, Bashir. Peut-être que ça pourrait l’aider à faire table rase du passé. Mais il n’y arrivait pas, après tout, sa vie était à Oceanside, il ne la voyait nulle part ailleurs.





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à contacter : le personnage concerné.
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Elle a toujours pris soin de ne pas trop se prendre la tête. De prendre les choses comme elles venaient, sans trop se poser de questions. Elle est peut-être du genre détachée, Yeliz. Elle est même carrément insouciante. On peut penser qu’elle a peut-être raison – au moins, elle évite sans doute de se torturer avec un certain nombre de choses. Mais l’insouciance ne rime pas avec l’indifférence, quoiqu’on les confonde ou les assimile bien souvent. Elle ressent tout de même des choses, Yeliz. Elle souffre, aussi. Mais elle n’est pas douée pour en parler, pour exprimer ses sentiments – quels qu’ils soient, cela ne se limitant pas à la sphère amoureuse. Le truc, c’est qu’à force d’enterrer bien profondément tout ce qu’elle ressent, il y aura bien un moment où tout cela ressurgira. Et certainement pas de la meilleure des façons. Mais, comme d’habitude, Yeliz préfère son doux déni. Préfère se cacher derrière son mode de vie à la carpe diem. Elle ne se prend pas la tête. Comme si rien ne comptait. Mais ses actes ont des conséquences. Sur sa vie, et parfois même, sur celle des autres. Un peu comme avec Bashir. Oh, elle a merdé avec Bashir. Elle le sait pertinemment. Elle le regrette, même. Il ne méritait pas cela.
Et puis, tout de même, Bashir, elle l’aimait bien.

Le revoir, cela la confronte un peu à ce qu’elle lui a fait.
Cela la sort justement de son précieux déni. Et encore, ce pourrait être pire – mais Bashir ne lui semble pas si hostile. Ou plus. L’a-t-il détestée, un jour ? Elle, elle s’est détestée, Yeliz. Malgré tout. Malgré l’insouciance qu’elle a toujours pu renvoyer. Bashir, oui, elle l’aimait bien. Et même plus que bien. C’est bien ce qui clochait. Car Yeliz n’était pas habituée. Alors Yeliz a paniqué. Yeliz a recherché ardemment à retrouver son éternelle insouciance. Son détachement. Tenir à quelqu’un, cela la faisait complètement flipper – aujourd’hui, c’est toujours vrai. Peut-être parce qu’un jour, elle a perdu un frère. Chose dont elle ne parle plus jamais, sauf avec Kemal. Si elle savait, Yeliz. Si elle savait qu’il est arrivé la même chose à Bashir.

Mais elle ne sait pas.
Alors Yeliz fait du Yeliz : Yeliz fait son cinéma. Yeliz fait sa drama queen. Yeliz fait peut-être du charme. Et ainsi, Yeliz disperse toute éventuelle tension, toute réminiscence de rancœur. Elle est douée pour cela – faire comme si cela n’existait pas. Comme si elle n’avait pas brisé le cœur de Bashir après l’avoir fait rompre avec sa copine. Est-ce qu’il lui en veut encore, ou est-il passé à autre chose ? On ne dirait pas qu’il la déteste. Maintenant, ils semblent avoir commencé ce qui s’apparente à une conversation. « C’est peut-être un signe. » répond-elle en haussant les épaules, quand Bashir fait remarquer que c’est étrange que son cerveau se soit souvenu de cette soirée. Du reste, le mystère reste entier, Yeliz ne saura pas qui l’a invité. Pas grave, ce n’est pas comme si cette information était d’une importance capitale, ni comme si elle l’intéressait au point de ne plus en dormir la nuit. Elle préfère se concentrer sur Bashir et ce qu’il devient. Illustrateur. Il a même fait une bande dessinée, sur laquelle la brune l’interroge, curieuse, captivée. « Stylé. Encore plus de choisir une fille, on a bien besoin de ce genre de représentations. » Elle ignore le public auquel est destinée sa BD, mais si elle s’adresse aux enfants, elle est ravie pour toutes les petites filles qui le liront. « C’est plutôt pour la jeunesse ? Ou les adultes ? » demande-t-elle, curieuse d’en savoir plus. Cela dit, elle pourra mener l’enquête sur Internet en tapant son nom, sans doute. Elle explique ensuite ce qu’elle fait de sa vie, elle, Yeliz. « Ouais, ça me plaît. » Elle a sans doute toujours des étoiles dans les yeux quand elle en parle. C’est bien une chose en tout cas dont elle ne se lasse pas. Incroyable mais vrai. Cela peut arriver. Avec Oceanside aussi, d’ailleurs, puisqu’elle n’a jamais quitté le coin. Elle le réalise quand elle interroge Bashir en lui demandant s’il est déjà parti d’ici. « Pourquoi quitter un coin si agréable, en même temps. » répond-elle en riant, avant de boire quelques gorgées de son verre bien rempli. Il lui retourne alors la question, lui demande si ses vadrouilles n’ont pas éveillé l’envie de découvrir autre chose. « Étonnamment… Non. » Oui, cela l’étonne elle-même et la laisse songeuse un instant. « J’ai tout, ici. Ma famille, mes amis. Mon boulot à San Diego, et un peu partout dans la région. Je sais pas si je serais prête à partir pour de bon. » Elle ne sait pas pourquoi elle l’avoue à Bashir, alors qu’elle ne l’a jamais dit à quiconque. Peut-être ne s’en était-elle tout simplement pas rendu compte. Que sa vie est là. Elle, l’éternelle instable, insouciante, détachée, a posé son ancre pour de bon à Oceanside. « Oh, tu voulais peut-être te servir un verre ? » lui demande-t-elle, réalisant qu’ils n’ont pas bougé de devant le buffet, là où elle est venue se servir un verre. Peut-être qu’ils pourraient aller dans un coin plus tranquille pour discuter, au lieu de rester dans le passage – mais elle a peur que Bashir s’envole. Et elle n’a pas tout à fait envie de le laisser tout de suite filer. D’attendre des années, à une autre fête du genre, pour le recroiser encore.

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âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
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Une soirée basée sur les retrouvailles, sur le papier, ça pouvait être sympa. Revenir un peu dans le passé, dans ces jeunes années, ça aurait facilement pu être le genre de soirées plutôt fun auxquelles il aurait été ravi de participer, Bashir. Ça aurait pu, si ces dernières années avaient été un peu moins compliquées. Il s’était complètement coupé du monde, après le décès de sa sœur. Avait perdu la plupart de ses amis à cette période là, tout comme il avait perdu son job et sa famille. Il s’était complètement isolé et maintenant, il avait du mal à reconstruire les choses. Il avait du mal à revenir vers les autres et au final, cette soirée était d’autant plus compliquée, qu’il avait l’impression d’avoir complètement raté sa vie, de ne pas avoir réussir à accomplir les rêves qu’il avait pu avoir, à l’époque où il traînait avec ces gens là. Techniquement, il avait réussi. Il avait eu la vie dont il rêvait, avant la chute. Il avait tout perdu quand il avait perdu sa sœur et maintenant, il avait beau essayer de se reconstruire, il avait encore du mal à joindre les deux bouts. Chose qu’il n’avait pas spécialement envie d’admettre ce soir, en face de vieilles connaissances.

Il préférait rester vague dans ses réponses, quand il était question de parler de sa vie. Prendre la fuite, sinon, c’était également une bonne option. Pour l’instant face à Yeliz il n’avait pas encore eu besoin d’utiliser cette option. « Peut-être bien, ouais. » Il répondit, dans un haussement d’épaules. Un signe de quoi ? Il n’en savait rien, le blond. Il n’était pas du genre à croire aux signes du destin, de toute façon. Pas un grand fan du destin, de toute façon. Maintenant était venue l’heure des questions. Celles auxquelles il n’avait pas spécialement envie de répondre. Ou pas en détail, en tout cas. Il était illustrateur, il avait publié une bande dessinée et ça s’arrêtait là. Pas besoin de préciser qu’en ce moment, niveau boulot, ce n’était pas trop ça, ni que l’héroïne de sa bande dessinée était librement inspirée de sa défunte sœur. « Ouais, ça change un peu de ce qu’on à l’habitude de voir. » Ce n’était pas pour se jeter des fleurs, mais une super-héroïne, dans une bande dessinée ayant eu un bon succès, c’était pas mal. Il en était fier et il était certain que sa sœur le serait aussi. « Plutôt adulte, même si de base, je suis dans l’illustration jeunesse. » Mais la bande dessinée, c’était un truc un peu à part. Parce que c’était pour sa sœur. Mais aussi parce que ça avait été un moyen pour lui de faire son deuil. Plus ou moins, parce qu’il avait encore du chemin à faire. Mais ça restait un peu plus mature que ce qu’il faisait d’habitude. Le job de Yeliz semblait intéressant aussi et puis, elle en parlait avec beaucoup d'enthousiasme, il avait l’impression qu’elle était heureuse de ce qu’elle faisait, alors il était ravi pour elle. « Je suis content pour toi. » Si elle avait trouvé sa voie et qu’elle était heureuse, c’était vraiment bien pour elle. C’était important de se lever tous les matins pour aller travailler dans quelque chose qui nous rend heureux. « C’est vrai. » Il répliqua dans un léger soupir. Oceanside était une belle ville, un coin où il faisait bon vivre. Il regrettait juste qu’il y ait tant de peines attachées à cette ville à présent. Elle non plus, elle ne voulait pas bouger, pour des raisons similaires aux siennes, dans le fond. Tahira n’était plus là, mais il avait encore le reste de sa famille, à Oceanside. « Je comprends, c’est pareil pour moi, du coup. » Il pourrait bouger, parfois il se disait qu’il devrait, même, pour faire table rase du passé. Mais, il essayait de renouer contact avec sa famille, alors ce serait dommage de partir maintenant. A sa question, il regarda son verre, quasi vide, puis l’énorme bol de punch juste à côté, à portée de main. Pas grand-chose pour le retenir. L’envie de remplir son verre était présente. Son regard resta posé un long moment sur la boisson qui lui faisait tant envie, l’alcoolique obnubilé par sa drogue. Tant bien que mal, il parvient à reposer son regard sur la brune. « Nan, j’ai pas fini mon verre. » Pas d’alcool dedans, mais ça au pire, ça se devinait pas. Une chose était certaine, maintenant il fallait qu’il s’éloigne de là. « Tu veux pas aller ailleurs ? » Elle l’avait diverti jusqu’à présent, alors peut-être que ça pouvait continuer. S'éloigner un peu de la fête et surtout de cette fichue boisson alcoolique, c’était ce dont il avait besoin, le blond.





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Cela lui fait quelque chose, de revoir Bashir. Après quelques années sans le voir, quelques années après leur rupture. Elle n’avait pas fait les choses correctement, avec lui. Elle n’avait pas pris son courage à deux mains, pour vivre quelque chose de sérieux. Elle l’aimait bien, pourtant. C’était cela, le problème, dans le fond : non pas qu’elle se lassait trop vite, mais qu’elle flippait complètement à l’idée de s’éprendre. C’est toujours un peu le cas, aujourd’hui. Yeliz n’a pas grandi à ce moment-là. Simplement, quand elle avait rencontré, puis fréquenté Bashir, elle n’était pas assez mature pour eux. Elle flippait, à l’idée de s’attacher – ce qui était déjà arrivé. Elle flippait, à l’idée de devoir s’engager. Flippait surtout, à l’idée que la routine puisse s’installer. Et cela, elle le refusait. Et elle aurait pu se faire confiance, leur faire confiance, mais elle ne leur avait pas donné de chance. Ni à Bashir, ni à quiconque, dans le fond. Après lui, leur histoire, elle s’était remise à papillonner sans plus jamais vraiment se poser. Ce n’était pas fait pour elle, disait-elle. Aujourd’hui, c’est pareil.
Pourtant, elle cogite bien plus qu’elle n’en a l’air.

Cela fait quelques temps. Tout à coup, elle commence à se poser des questions. A se prendre la tête, en bonne et due forme. Sur tout un tas de choses, de sujets. Est-ce parce qu’elle approche dangereusement de la trentaine, qu’elle remet tout en question ? Qu’elle se pose ces questions presque existentielles ? Qui sait. Les trois quarts du temps, Yeliz préfère les éluder. Faire comme si elles n’étaient pas constamment dans son crâne. Plus tard, peut-être, elle se demandera pourquoi cela l’a ébranlée de recroiser Bashir. Mais pas maintenant. Pour l’heure, elle est heureuse d’apprendre ce qu’il est devenu depuis leur histoire. Autrement dit : depuis qu’elle l’a largué. « C’est clair. Ça doit être une belle BD féministe, j’adorerais la lire. » Elle est sincère, la brune. Puis elle enchaîne : « Mais ça m’étonne pas de toi. » Non, vraiment pas. Elle lui demande ensuite si sa bande dessinée est plutôt à destination de la jeunesse ou des adultes, sincèrement intéressée, ravie que Bashir ait trouvé ce qui lui plaît. « Intéressant. Et qu’est-ce qui t’a donné envie de sortir des sentiers battus ? » demande-t-elle en haussant les sourcils, sans se défaire de son sourire. Elle est comme cela, Yeliz : si facilement à l’aise. Pas du genre à retenir les questions. Elle ne sait pas s’il est à l’aise avec elle, lui, Bashir, ni ravi de recroiser son ex. Mais il ne semble pas avoir encore cherché d’excuse pour s’enfuir. « Merci. » répond-elle quand il lui dit, à son tour, être content pour elle – qu’elle ait trouvé un métier qui lui plaise. C’est vrai qu’elle s’épanouie là-dedans, Yeliz. Quant au fait de quitter Oceanside, ce n’est finalement pas dans ses plans. Qui l’aurait cru ? Elle a tellement la bougeotte, la brune. Alors elle finit par expliquer ce qui la retient dans le coin. Bashir comprend, évidemment. C’est la même chose pour lui. « On l’aime trop, Oceanside. » conclue-t-elle en riant, Yeliz.

Maintenant, la conversation pourrait s’arrêter là. Si Bashir saisissait l’opportunité que Yeliz lui donne, la perche qu’elle lui tend. Cela ne veut pas dire qu’elle a envie qu’il parte, ni qu’elle a envie de couper court à cet échange, ces retrouvailles – loin de là. Elle est trop curieuse, et puis trop attirée par Bashir pour vraiment avoir envie que cet instant prenne fin. Mais par politesse, tout de même, elle s’inquiète du fait qu’il allait peut-être se resservir, que dans ce cas elle l’en empêche. Bashir ne répond pas tout de suite, semblant observer le punch, peut-être hésiter, qui sait. Puis il finit par lui répondre par la négative, arguant qu’il n’a pas fini son verre. « Ah oui, en effet. » Et Yeliz qui ne se défait pas de son sourire. Contre toute attente, Bashir lui demande si elle ne veut pas aller ailleurs. Peut-être parce qu’ils ont en plein milieu du passage devant le buffet. Oui, sans doute, pas vrai ? Ou juste pour être plus au calme pour parler. Est-ce que Bashir a envie de lui parler ? « Si, t’as raison. Tu veux aller où ? » Dehors ? Dans un coin de la pièce, moins bondé ? Peut-être a-t-il une idée déjà, peut-être pas. Au pire, ils improviseront. Ce qui ne serait pas pour lui déplaire.

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C’était ridicule de sa part de se pointer à cette soirée, alors qu’il savait que dernièrement, sa vie n’avait rien de beau. Il n’y avait rien qu’il ait envie d’étaler aux yeux de ses anciens camarades de fac. Même le succès de sa bande-dessinée, dans le fond, ce n’était qu’un petit élément positif, entouré de plein de choses négatives. La bande-dessinée était comme un exutoire, un moyen d’ouvrir les valves et de laisser couler ce qui n’allait pas. C’était un hommage à sa sœur, autant qu’un morceau de sa thérapie. C’était étroitement lié à ce qui n’allait pas. Qu’est-ce qu’il était censé dire aux autres ? Qu’il sortait d’une cure de désintoxication ? Qu’il avait passé tellement de temps à jongler entre l’alcool et la drogue, après le décès de sa sœur, que la maison d’édition qui l’employait l’avait mis à la porte ? Que même sa vie amoureuse était un échec, à en juger sa récente rupture avec Blaise ? Du positif il avait du mal à en trouver, Bashir. Ça le frustrait d’être là, comme un imbécile à écouter la vie d’anciens camarades qui eux, semblaient avoir réussi et étaient, à première vue, épanouis dans leur vie actuelle. Il aurait aimé pouvoir leur hurler d’aller se faire voir, mais ça ne se faisait pas.

Au moins, Yeliz changeait la donne. Pourtant, elle aussi, elle semblait avoir réussi sa vie. Elle semblait heureuse et épanouie. Mais c’était différent. Yeliz lui rappelait une autre époque, plus que les autres, parce qu’il y avait eu une vraie histoire entre eux. Une histoire qu’il regrettait. Plus que jamais il avait envie de ce côté libre et spontané que Yeliz lui avait offert, des années plus tôt. Alors il restait en face d’elle, parlait de lui sans trop en dire, parce qu’il n’avait pas envie d’évoquer ses échecs. « Je recommande vivement l’achat, ça aide à remplir mes comptes. » Il répliqua dans un léger ricanement. Si ça avait l’air d’une plaisanterie, en vérité chaque petite entrée d’argent avait de l’importance ces derniers temps. « La vie, je suppose. Par moment, on a besoin de se montrer un peu plus adulte. » Besoin d’être responsable, d’arrêter de se foutre en l’air. De se prendre en main. C’était plus adulte parce que c’était un peu de sa vie dont il était question. Ça avait beau être de la fiction, ça restait sa sœur l’héroïne et ses propres souffrances qu’il avait cherché à combattre à travers son récit. Au moins, à première vue, Yeliz semblait ne pas être hantée par ses démons. Ou alors, elle ne le montrait pas, elle semblait heureuse. Est-ce que ça se voyait, lui que ça n’allait pas ? En la voyant souriante et enjouée, il ne pouvait pas s’empêcher de se poser la question. « Ouais, c’est un beau petit coin. » Oceanside était un coin sympa, difficile d’en partir. Suite à la question de la brune, il était sans doute resté un peu trop longtemps à fixer l’alcool. Attiré vers ce poison, qui avait déjà fait trop de ravages dans sa vie. Il fallait qu’il se concentre sur autre chose et Yeliz était la distraction idéale. Moins dangereuse que l’alcool. Alors non, il n’allait pas se servir de verre, mais avait bien envie de s’éloigner de là, parce que la tentation était trop présente, surtout maintenant que son regard s’était accroché à l’alcool. « On pourrait aller prendre un peu l’air. » Loin de la foule, loin du monde, loin de ses démons à lui et après, ils verraient bien, mais clairement, lui, il avait besoin de sortir de là et ce serait plus facile à faire, en compagnie de Yeliz.



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