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SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
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pseudo : winter solstice (elle).
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multicomptes : noela, nailea, oliva, noa, nell & isaura.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
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âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
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「 feat. @Lyle Meadow ; avril 2024 」
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Aujourd’hui, le soleil brille.
Les températures seront douces, le ciel sera bleu.
Elle l’a vu à la météo, Yeliz, alors c’est forcément vrai. De toute manière, c’est souvent vrai quand on se trouve en Californie – et rien que pour cette raison, elle doute d’avoir un jour envie de déménager. Même pour le boulot, même si elle pouvait avoir une opportunité professionnelle incroyable qui ne se produirait qu’une seule fois dans sa vie. Même si on lui proposait d’aller bosser à New York, par exemple, pour le MoMA ou le Met, par exemple. Ce serait pourtant son rêve – qui ne rêverait pas de travailler pour de telles institutions ? Oui, mais indéniablement, cela aurait des conséquences. Et elle adore ce qu’elle fait, Yeliz, elle déborde d’ambition – mais elle sait aussi ce à quoi elle ne peut pas renoncer. Et pourtant, elle aime à se dire sans attaches, la brune. Mais, non : elle n’arriverait pas à quitter la côte californienne, pas plus qu’elle n’arriverait à quitter ses parents, son frère, ses amis. Sa vie, elle est ici. Elle préfère passer un certain temps en déplacement, en gardant ici une sorte de pied-à-terre (toutefois logement principal permanent). Elle préfère avoir la nature à portée de main. Mieux : la mer, parce qu’elle ne se lasse pas de ses vagues, du bruit de ces dernières contre les rochers, et des nombreuses baignades du printemps jusqu’au début de l’automne. Cette saison-là va bientôt commencer, d’ailleurs, et elle a hâte, Yeliz.
Bref – malgré son détachement, son insouciance, elle a compris récemment qu’elle ne pourrait jamais bouger d’Oceanside un jour.

C’est insupportable, tout de même, ces réflexions.
C’est insupportable, tout à coup, de se poser tant de questions.
Ce n’était pas son genre, avant. Ce n’est même pas son genre tout court, au présent. Mais peut-être que Yeliz évolue. Peut-être que Yeliz grandit. C’est peut-être la faute aux fameux trente ans qui arriveront d’ici la fin de l’année. Elle avoue, la brune : elle cogite. Un peu. Elle qui semble se foutre de tout, ne le fait plus vraiment, tout à coup. Cela la travaille, depuis quelques temps. Pas vraiment sa carrière, son souhait de ne pas bouger d’ici – non, cela, ce n’est rien, pas un bien grand sacrifice. Mais le reste. Le célibat, ces choses-là. C’est bien beau, de s’amuser, de profiter. Mais parfois, elle se dit que peut-être, ce ne serait pas si désagréable de se poser. Oui, peut-être. Et pourquoi donc se fait-elle ces réflexions-là ? Certainement pas par rapport à Bashir qu’elle a revu l’autre fois – ou peut-être que si. Certainement pas à Ozan, qui occupe un peu trop ses pensées à son goût. Non, certainement pas. Autant dire qu’elle est douée pour faire l’autruche, la brune. Trouver des distractions pour ne pas penser à certaines choses.
Comme aujourd’hui.

Aujourd’hui, le soleil brille.
Les températures sont douces, le ciel est bleu.
Ce serait con de ne pas en profiter. D’ailleurs, avec Lyle, ils ont vite fait de prévoir un truc. Petite balade agréable au tour du lac. Rien de trop compliqué, à côté d’autres randonnées déjà effectuées. Mais cela tombe bien, par ce temps. Par cette belle journée de printemps. Ils pourront toujours se poser un peu, s’ils le veulent, de toute façon. En tout cas, l’heure de rendez-vous approchant, Yeliz se gare sur le parking situé devant l’entrée du parc autour du lac. Par chance, une place s’est libéré alors qu’elle arrivait – tout le monde, aujourd’hui, semble avoir eu la même idée. Après tout, comment ne pas profiter d’une telle journée ? Quoiqu’il en soit, la voilà bientôt qui ferme la porte, verrouille sa voiture et rejoint l’entrée, lunettes de soleil sur le nez. Il ne lui faut pas bien longtemps pour repérer son ami. « Heeey. » L’enthousiasme solaire de Yeliz ne disparaît jamais vraiment. Certains l’assimileraient à son insouciance, son je-m’en-foutisme exubérant. Ou à son exubérance, aussi. Car elle en a, Yeliz, c’est sûr. Ozan aussi – c’est certainement pour cela que les tensions sont omniprésentes, quoiqu’ils aient pu quelques fois entrer en étonnante communion. « Comment ça va ? T’as pris tes chaussures de marche ? Parce que là, on s’apprête à faire la randonnée la plus compliquée de la Terre. » exagère-t-elle, d’emblée, sourire en coin. L’ironie, parce qu’en réalité, à côté de ce qu’ils ont déjà pu faire, cette balade, c’est presque une promenade de santé. Mais Yeliz reste Yeliz : drama queen jusqu’au bout. C’est sa carapace à elle, pour prendre de la distance, présenter un détachement avec à peu près tout. Et ainsi prétendre se ficher de tout, cacher sa vulnérabilité – pour ne jamais avoir à révéler tout ce qui peut l'habiter.

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moonlight
and we’re a lot alike, in favour, like a motorbike, a sailor and a nightingale dancing in convertibles.
MOON up all night
Lyle Meadow
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triggers : à discuter ensemble.
warnings : famille dysfonctionnelle, alcoolisme, rejet, homophobie.
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âge : 29 ans, toujours dans la fleur de l'âge mais il ne peut pas s'empêcher de voir le 3 et le 0 qui approchent alors que sa vie n'a pas encore commencé pour de vrai.
occupation : peintre, mais pas de ceux qui affichent leurs œuvres dans des galeries. lui, il peint sur des chantiers.
statut civil : célibataire, c'est compliqué de s'ouvrir assez pour laisser de la place à quelqu'un.
orientation : homosexuel, à demi-assumé, il préfère garder ses préférences pour lui dans certaines sphères.
habitation : 06, south oceanside.
pronom ig : il.
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lip
yeliz
blaise

+ (liswriting/vanillasky)

infos rp : entre 400 & 1000 mots ; dialogues en #9999cc ; je réponds à un rythme très variable ; je suis plus facilement joignable sur discord pour parler liens/rp que par mp.
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Les angoisses sont de plus en plus nombreuses. Elles s'installent quand Lyle est tranquillement installé sur la chaise près de son lit, celle où gisent des vêtements la plupart du temps - montagne de sweats qu'on tend à retrouver dans les chambres d'adolescent -, celle où il se pose souvent pour écrire, carnet calé sur la cuisse, crayon dans la main. Les angoisses viennent aussi avec la nuit, comme si les étoiles étaient les compagnes idéales pour tout remettre en question. Et s'il avait décidé de s'endetter pour faire des études ? Et s'il s'était donné les moyens d'aller plus loin, les moyens de devenir ce quelqu'un que les autres ont souvent vu en lui ? Il les entend encore, parfois, les mots des voisins, ceux qui lui promettaient qu'il irait loin, ou du moins plus loin que ses parents. Il n'aime pas avoir des pensées pour eux, Lyle. S'il regrette souvent de ne pas avoir pris plus de risques par le passé, il ne regrette pas d'avoir laissé le couple Carson derrière lui. Il ne leur doit rien, de toute façon. Ils ne sont ses parents que sur les papiers. Ce n'est pas comme s'il avait pu compter sur eux pour le reste. S'il était né dans une autre famille, les choses auraient été différentes. Il aurait été plus d'opportunités, se serait autorisé à rêver.

Le retour des beaux jours lui redonne un peu d'espoir. Si ses angoisses existentielles ne sont jamais loin, il peut au moins s'inquiéter de son futur en profitant du soleil sur sa peau, douce chaleur qui vient raviver celle qui lui manque souvent dans le cœur. Ce n'est pas lui, l'astre de lumière dans son entourage. Depuis qu'il la connait, c'est Yeliz qui occupe ce poste et il le lui laisse volontiers. Lui, il est calme. Un peu ronchonneur, aussi. The sunshine girl and the grumpy boy. Unis par des liens d'amitié. Réunis pour une sortie. Prêt à profiter des premières éclaircies printanières, il l'attend, Yeliz. Sans râler, en scrollant un peu sur ton téléphone, prenant connaissance des commentaires laissés sous le dernière poème qu'il a publié anonymement. Un jour, peut-être qu'il dévoilera qui il est, qu'il arrêtera de se cacher derrière un pseudo. Mais il n'est pas encore prêt à franchir ce cap, Lyle.

- Salut, répond-il quand une voix qu'il reconnaîtrait entre mille interrompt sa lecture.

Il lève la tête vers son amie, lui adresse un sourire sincère, fait même un pas pour lui offrir une accolade. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, elle a toujours su mettre de la joie dans sa vie. Un vrai don, quand on sait qu'il n'est pas si simple de susciter l'intérêt de Lyle et encore moins de réussir à gagner sa confiance et son affection. Mais Yeliz est comme Blaise : ils ont su franchir les barrières.

- Hélas, non, se lamente-t-il en baissant les yeux vers ses chaussures, de simples baskets blanches qui virent au gris et qui ont connu bien trop de kilomètres pour espérer avoir le droit à une seconde vie un jour. J'avais bon espoir que tu me portes, si je commence à avoir trop mal aux pieds, ajoute-t-il avec un petit haussement d'épaules. Ou au moins, que tu appelles les pompiers pour qu'on vienne nous chercher en hélico.


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Elle a toujours le sourire aux lèvres. Peut-être que ça en énerve. Elle est pourtant loin, bien loin, d’être niaise – les niais, elle les exècre. Non, simplement, c’est que Yeliz essaie de ne pas se prendre plus que cela la tête. Détachée, sa nonchalance face aux prises de tête contraste avec son dynamisme. Yeliz ne tient pas en place. Yeliz est une pile électrique. Yeliz veut profiter de la vie, sans laisser trop de place aux drames. Pourtant, elle en a connus. Il y a longtemps. C’est peut-être pour cela qu’elle préfère s’en tenir éloignée, à présent. Elle a testé, cela ne lui a pas plu – sans façon. Elle a assez donné ; ne veut plus recommencer. Mais elle y pense encore. Pense à Ramiz, disparu quand elle était encore trop petite. Quand lui-même était encore bien trop jeune. Une perte qui la hante, encore – même vingt ans plus tard. Mais cela arrive : Yeliz a ses failles. Derrière son sourire permanent, derrière sa bonne humeur perpétuelle, son détachement qui frise parfois l’insolence – Yeliz ne va pourtant pas toujours bien. Et depuis quelques temps, en l’occurrence, Yeliz s’interroge. La voilà partie dans des réflexions existentielles dont elle se serait franchement bien passée. Elle aurait préféré pouvoir prétendre encore vivre l’instant présent sans s’inquiéter de demain – mais il faut croire qu’elle n’est pas différente des autres. Il ne suffit pas de ne pas vouloir se prendre la tête pour y arriver, après tout.

Hors de question de se prendre la tête aujourd’hui, cependant.
Le soleil brille, le ciel est bleu, les oiseaux chantent. C’est le temps parfait pour sortir, se balader, en profiter. Ils auraient pu se lancer dans une grande randonnée en forêt, loin même d’Oceanside – mais ils ont jeté leur dévolu sur le lac, celui où Yeliz aime tant aller. Ils, c’est Lyle et elle – Lyle qu’elle est content de retrouver, fidèle à lui-même. D’ailleurs, elle ne tarde pas à l’apercevoir, alors qu’elle arrive à l’endroit convenu, à l’heure prévue. Et Yeliz reste Yeliz – joviale, surtout quand il est question de marcher. Elle a toujours été sportive, a toujours aimé la nature, prendre l’air, se dépenser. C’est presque un besoin compulsif. Elle passe finalement bien peu de temps chez elle – et heureusement, car cela l’empêche au moins de trop croiser Ozan. Bref – la brune salue donc son ami, ce dernier se détournant de son téléphone pour lui répondre. « Hm, de quelle passionnante lecture t’ai-je tiré ? » le taquine-t-elle, pas vraiment attachée à connaître la réponse. De toute manière, depuis le temps, elle le connaît, Lyle. S’il ne veut pas répondre, il ne le fera pas et elle ne lui en voudra pas – certainement parce qu’elle n’est pas du genre à se prendre la tête. C’est presque comme si tout glissait sur elle – presque. Quoi qu’il en soit, la brune en revient à ses moutons, plaisantant à propos de la randonnée qu’ils s’apprêtent à faire – qui n’en est en réalité pas du tout une. La réponse de Lyle lui arrache un rire spontané, tandis qu’elle jette un œil à ses baskets blanches. « Heureusement qu’il fait beau, ça devrait pas être boueux. » fait-elle, sourire en coin, gentiment moqueuse. En réalité, elle aussi est en baskets – parce que ce n’est rien d’autre qu’une petite balade autour du lac, sans pression. Juste histoire de marcher un peu, prendre l’air et le soleil. Et elle rit en plus belle quand Lyle en rajoute. « Rien que ça. Pauvre chaton, j’espère que tu vas pas te fouler une cheville avec tout ça, c’est que le dénivelé est franchement impressionnant. » Elle continue sa plaisanterie, et cela la fait évidemment franchement rire. C’est cela qu’elle aime, avec Lyle – son humour froid, son sarcasme. Elle, cela la fait toujours marrer. « T’imagine le prix que ça coûterait ? Je m’appelle pas Crésus. » réplique-t-elle, faussement sérieuse, avant de laisser pondre un sourire en coin. Oh, en réalité, c’est vrai qu’elle préfère ne pas imaginer le prix auquel cela reviendrait. Heureusement, ils ne sont pas en pleine montagne ou en forêt, loin de la ville – en cas de blessure, minime ou plus importante, les pompiers pourront venir facilement, et sans passer par l’hélico. « On y va ? » propose-t-elle, cette fois plus sérieusement. Prête à commencer cette fameuse balade.

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Quand on creuse un peu la chose, on se rend qu'ils sont finalement multiples, les facteurs qui ont poussé Lyle a accordé sa confiance et son amitié à Yeliz. Il y a sans nul doute eu l'envie d'avoir un soleil dans sa vie, car les rayons sont rarement venus lui caresser la peau durant l'enfance. Des années compliquées, qu'il a volontairement mis derrière lui et dont il nie l'existence la plupart du temps, quand bien même les poèmes qu'il écrit ont tendance à le trahir. Le deuxième facteur est d'ailleurs lié à l'aspect si secret de Lyle : jamais Yeliz ne s'est montrée intrusive. Elle n'a jamais posé mille questions, n'a jamais insisté lorsqu'il ne lui offrait pas de réponse. Avec elle, tout est simple. Tout a toujours été simple.

- Rien de spécial, affirme-t-il alors que déjà il glisse son téléphone dans la poche de son pantalon, préférant se focaliser sur son amie plutôt que sur les commentaires laissés sous sa dernière publication.

Il n'y a pourtant rien de secret. Yeliz sait qu'il écrit. Peut-être même que leur promenade et l'environnement où ils se trouvent lui inspireront quelques poèmes lorsqu'il repassera leur après-midi dans sa tête, avant de dormir. Ou peut-être qu'il en écrira un sur la blancheur de ses baskets, rien que pour Yeliz, juste pour l'amuser un peu, même s'il n'a guère l'habitude de jouer les boute-en-train.

- Imagine la facture si tu avais dû payer un nettoyage de mes baskets en plus des pompiers et de mes frais médicaux. Sans parler de mon loyer, que tu seras obligée de payer parce que je ne pourrai pas peindre dans cet état, renchérit-il avec tout le sérieux du main, faussement pragmatique.

Plaisanterie ou pas, il préfère néanmoins sortir indemne de cette promenade. Nul doute que ce sera le cas : ils ne sont pas en train de s'aventurer dans un chemin de randonnée de montagne. Ils ne font que le tour du lac, marche qu'ils débutent avec tranquillité malgré l'aspect plus morbide des taquineries qu'ils échangent. Mains dans les poches, Lyle se laisse guider par le chemin tracé pour eux, appréciant aussi bien le calme des lieux que la chaleur du soleil sur sa peau. Parfois il se dit qu'il aurait dû tenter sa chance ailleurs, dans une autre ville, dans un autre état, dans un autre pays peut-être même. Et puis il se souvient de lieux comme celui-ci, de la joie de vivre avec des températures douces quasiment toute l'année, des quelques amitiés qu'il a créées et qui l'aident à maintenir un cap, de ce sentiment d'être à la maison qu'il ne ressent pas souvent, qui reste trop souvent flou, mais qui lui fait toujours du bien quand il le ressent. Peut-être que ce sentiment pourrait être plus fort et plus fréquent ailleurs, c'est vrai. Mais Lyle est un peureux, de ceux qui ont parfois de folles ambitions mais qui ne les ont jamais réalisées, de ceux qui imaginent mais ne réalisent jamais.

- Comment tu vas, en ce moment ?, s'enquiert-il pour empêcher ses propres pensées de prendre le dessus, préférant de loin s'attarder sur celles qui pourraient traverser la tête de son amie ces derniers temps.

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Peut-être que la principale raison pour laquelle cela marche entre eux, c’est qu’ils n’insistent jamais. Jamais plus que nécessaire. Jamais au point de s’agacer l’un et l’autre. Ils respectent leurs limites, leurs barrières – et même si Yeliz est plus expansive que Lyle, dans le fond, elle ne parle pas non plus en profondeur de ce qu’elle ressent. Pas sans qu’on l’y pousse un peu, sans qu’on lui tende une perche, qu’elle choisit de saisir ou non. Ou alors, Yeliz ne donne que des demi-vérités. Sans aller au bout des choses, des confessions. Cela dépend le sujet, bien entendu. Par exemple, elle pourra avouer qu’elle a couché avec Ozan – mais niera complètement ce que cela peut bien vouloir dire, et ce, même si Ozan et elle sont censés ne pas pouvoir se voir en peinture. Peut-être que certains de ses proches pourraient lui tirer les vers du nez, à commencer par Aela. Mais en ce qui concerne Lyle, elle se fait moins de souci, Yeliz. C’est comme un pacte implicite entre eux. Voilà pourquoi, quand elle rejoint son ami, lui demande quelle lecture elle a interrompu, qu’il répond que ce n’est rien de spécial, Yeliz n’insiste pas.

Ils se retrouvent au lac pour une belle balade. C’est que le beau temps est présent – il serait dommage de ne pas en profiter. Et puis, c’est l’occasion parfaite pour se retrouver, prendre des nouvelles, passer un moment ensemble. Nulle randonnée au programme, quand bien même Yeliz s’amuse à taquiner Lyle sur la sacrée balade qui les attend. Naturellement, la plaisanterie revient, se poursuit, s’entretient, chacun y mettant son grain de sel pour exagérer plus encore. Mais Yeliz ne va pas avoir besoin de porter Lyle, ni d’appeler les pompiers. Ni même pire. Elle éclate de rire quand son ami imagine un scénario catastrophe, catastrophe autant pour les malheurs qu’il rencontrerait lui, que pour ce que cela lui coûterait financièrement, à elle. Alors Yeliz met la main sur le cœur, faisant mine d’être choquée, terrifiée, bouleversée, avant de répondre : « Ne me fais pas de frayeurs pareilles, tu veux que je fasse une attaque ? » Heureusement, elle ne fait que sa drama queen, comme (très) souvent, retrouvant bien (trop) vite son sourire en coin. Cela étant, c’est vrai qu’elle ne s’appelle pas Crésus – elle a beau bien gagner sa vie, elle a encore de nombreuses choses à payer, à commencer par son prêt étudiant qu’elle devra se coltiner encore un sacré moment.

Les deux amis se mettent désormais en route pour la fameuse balade autour du lac. Une balade qui promet d’être agréable, car le soleil brille, les oiseaux chantent. Yeliz, elle se sent bien, comme cela, ici et maintenant. Apprécie la chaleur du soleil sur sa peau. Lyle finit par reprendre la parole, lui demandant comment elle va en ce moment. « Bien, si ce n’est qu’Ozan me tape toujours sur les nerfs. » répond-elle en haussant les épaules. Elle exagère toujours, surtout quand c’est lui. « On a peut-être fini dans la même chambre une fois y’a quelques temps, mais il est toujours aussi chiant. » Du Yeliz tout craché, de balancer une chose pareille avec toute la nonchalance du monde avant de vite enchaîner. « Mais rien de nouveau sous le soleil, sinon. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, non ? Et toi, quoi de beau ? » lui demande-t-elle en retour. Toujours avec la même énergie (le même déni). Comme si ce n’était pas bizarre, l’aveu qu’elle vient de lâcher, comme cela, l’air de rien.


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