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you must have just read it in my eyes,, ozan

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SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
you must have just read it in my eyes,, ozan KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 you must have just read it in my eyes 」
∙ feat. @Ozan Eker ; octobre 2023 ∙
tw : /

Elle avait un truc de prévu ce soir. Comme souvent.
Parce que Yeliz ne tient pas en place. Parce qu’elle est extravertie, sociable. Puise son énergie dans les moments passés avec les autres, là où d’autres préfèrent la solitude pour se ressourcer. C'est le cas d’Ilsa, par exemple. Ilsa et Yeliz, elles sont à ce niveau extrêmement différentes. C'est à se demander même, presque, comment elles ont pu devenir amies. Mais leur amitié dure depuis des années, à présent. Depuis qu’elles se sont connues à l’université, partageant le même dortoir, unies même par Oceanside. Mais oui, Yeliz, elle est toujours dehors. Toujours en vadrouille, à papillonner à gauche et à droite, avec des millions de personnes à voir. Et elle aime cela. N'aime pas rester trop longtemps chez elle, sans voir personne, chez elle où elle finit toujours par tourner en rond. Elle avait un truc de prévu, ce soir, donc, Yeliz, après sa journée de travail. Ce n’était pas un.e ami.e qu’elle allait retrouver, ni des collègues - juste un banal match sur Tinder, sur lequel elle est encore active de temps à autre, quand l’envie lui prend. Comme ce soir, par exemple. Ce devait juste être un banal verre, et après on verrait.

Mais son date n’est pas venu.
Yeliz s’est retrouvée à poireauter, avec son verre, passablement agacée. Plus agacée encore, en voyant le temps passer, à se retrouver à attendre. Le pire, c’est que l’abruti en question prétendait arriver, avoir juste du retard, un truc à terminer au travail. Alors Yeliz, elle en a simplement eu marre. Elle a terminé son verre en quatrième vitesse, puis elle a décidé de partir. Décidé qu’elle n’était pas le genre à attendre quelqu’un qui ne se donnait pas la peine de se pointer à l’heure. Le mec en question pourrait bien se pointer plus tard, comme il l’avait promis, que ce ne serait plus son problème. Elle s’est contentée de quitter le bar, Yeliz, et de rentrer à pied en direction de son immeuble, où, assurément, elle passerait une bien meilleure soirée que là, à attendre dans le vide, comme une conne. Non, ce n’est définitivement pas son genre.

Au moins, rentrer à pied lui fait du bien. Même si elle passe tout le trajet à ressasser, un brin vexée. Mais au moins, elle marche et prend l’air, et elle en avait bien besoin. Elle finit par arriver en vue de l’immeuble, qu’elle regagne, montant ensuite les escaliers un à un. Et tant pis si elle s’essouffle, Yeliz. Elle finit par arriver à bon port, ouvrant puis refermant la porte de l’appartement, retirant ses chaussures, déposant son sac à son emplacement habituel. Elle lâche un soupir, la brune, avançant dans l’appartement, retrouvant bien vite les deux chats, qu’elle caresse, avant de chercher par curiosité Ozan. Ozan qu’elle ne tarde pas à repérer, sur le balcon, la fenêtre ouverte. Ozan qu’elle rejoint, alors. « Hey. » fait-elle. Un peu neutre, toujours un peu contrariée par le fait de s’être à moitié fait poser un lapin. Elle sait qu’elle exagère, peut-être. Qu’il n’y aurait peut-être pas eu mort d’homme à attendre encore un peu. Mais elle ne regrette quand même pas d’être partie. C’est une question de fierté. « T’as pas froid, là ? » demande-t-elle vaguement. Il est en train de fumer, cela dit, et à l’odeur, elle comprend vite que ce n’est pas une banale cigarette. Peut-être que cela lui ferait du bien, tiens. Que c’est là pile ce dont elle aurait actuellement besoin.
MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
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âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 you must have just read it in my eyes 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; octobre 2023 ∙
tw : blessures, explosion, drogue.

Ce n'était pas facile tous les jours, mais ça allait de mieux en mieux. Petit à petit, les douleurs étaient moins intenses, la rééducation commençait à servir à quelque chose. Ça avait été un travail gigantesque, douloureux et épuisant, mais il commençait de nouveau à pouvoir marcher. Il avait besoin de béquilles et il devait garder le fauteuil à portée de bras, parce qu’il s’épuisait assez vite, mais il y avait du mieux. C’était un soulagement pour lui, de pouvoir à nouveau se tenir debout. Il n’y avait pas de sortilège magique, d’abracadabra ou de poudre de perlimpinpin pour l’aider à aller mieux. Non, il avait besoin de temps. Malheureusement à ce niveau là, pas de date butoire, pas d’échéance au terme de laquelle on pouvait lui promettre que tous ses problèmes seraient résolus. Non, il n’avait pas d’autre choix que de prendre son mal en patience, Ozan. Ça allait revenir, mais pour ça, il fallait faire preuve de patience. Ce n’était pas toujours évident, parfois, c’était même très compliqué, démoralisant, même. Mais il fallait garder espoir. Les progrès qu’il avait pu faire récemment étaient encourageants. Ça le rassurait le brun et il avait bon espoir que ce soit signe d’un rétablissement complet dans les plus brefs délais. Cela dit, il n’avait pas envie de trop se monter la tête avec de faux espoirs, il savait que c’était le meilleur moyen d’être déçu.

Non, il était réaliste Ozan. Il savait que le travail était long. Il continuait les séances de rééducation. Il n’en manquait jamais une. Il savait qu’elles étaient nécessaires à son rétablissement. Il était motivé. Les blessures étaient graves. Les cicatrices sur sa peau le prouvaient. Elles ne disparaîtraient jamais complètement, malgré les greffes de peau et les chirurgies reconstructrices par lesquelles il pourrait passer. Il savait que ses blessures n’étaient pas anodines et que son corps avait besoin de temps pour se remettre de tout ça. Ça finirait bien par s’arranger. La séance s’était plutôt bien passée. Il était revenu avec le tram, dans son fauteuil, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux, mais bon. Il tenait à se débrouiller seul aussi souvent que possible. Une fois rentré à l’appartement, il avait rangé ses affaires, y compris le fauteuil qu’il avait troqué contre les béquilles. Contrairement à ce qu’on pouvait penser de lui, il n’était pas du genre à désorganiser l’appartement de Yeliz. Au moins un truc sur lequel elle ne pouvait pas se plaindre le concernant. Alors il avait tout remis en ordre. Il avait même empêché son chat de refaire la tapisserie à sa sauce, replacer un cadre que ce dernier avait laissé oblique à force de sauter partout. Il ne savait pas trop quoi faire pour s’occuper à présent. Le temps était parfois long et son emploi du temps, un peu trop malléable à son goût. Peut-être qu’il devrait s’inscrire dans un club d’échecs, il s’en sortait assez bien sur un échiquier et c’était le genre de truc qui ne demandait pas une grande force physique. Au lieu de ça, il s’était surtout posé devant la télévision. A regardé une émission fictive sur un justicier qui avait bien du mal à s’extirper de la souricière dans laquelle il s’était coincée. Pas de spoilers pour lui, de toute façon, il avait fini par s’endormir devant la télé. Preuve que son emploi du temps était un peu trop vide ces derniers temps. Il savait que Yeliz n’allait pas rentrer ce soir, alors il avait prévu d’aller chercher à manger dans un petit restaurant chinois pas loin de chez eux, histoire de marcher un peu. Il avait ramené quelques sacs avec lui avant de rentrer, sentant d’abord des fourmillements dans ses membres, puis des douleurs. Il avait laissé la nourriture sur la table du salon, avant d’attraper une bière dans le frigo et de sortir sur le balcon, sortant de sa poche un joint ainsi qu’un briquet de couleur violine. De quoi soulager la douleur qu’il commençait à ressentir dans ses jambes, surtout la gauche, celle qui avait le plus de mal à se remettre de cet accident. Il était posé depuis peu de temps, quand il entendit la porte d’entrée s’ouvrir et Yeliz ne tarda pas à le rejoindre sur le balcon. « Hey. » Il répondit, un peu surpris qu’elle soit là, alors qu’il pensait qu’elle rentrerait bien plus tard que ça. Heureusement qu’il n’avait pas invité quelqu’un pour ne pas passer la soirée seul, parce qu’encore une fois, les plans de la brune annulés auraient entraîné l'annulation de ses plans à lui. « Non ça va, il fait encore bon. » Malgré l’automne qui s’était installé à Oceanside, il faisait encore bon. Et puis s’il devait avoir froid, il pourrait toujours aller se chercher un sweat dans sa chambre, mais ça devrait aller. De toute façon, il n’avait pas prévu de passer la nuit sur le balcon. Il voulait juste fumer son joint, avant de rentrer pour manger. Probablement devant une autre émission à la télévision. Mais pour l’instant il était bien, là. « Qu’est-ce que tu fais là ? T’avais pas un rencard ou quelque chose du genre ? » Il n’avait pas forcément retenu les détails de ce qu’elle avait pu lui dire pour justifier qu’elle ne serait pas là ce soir. C’était sa vie après tout, il n’était pas du genre à s’en mêler. Ça lui ferait pas de mal à lui, un rencard, tiens. Peut-être qu’il allait faire un tour sur tinder pour s’en trouver un prochainement, parce qu’il avait bien besoin de sortir un peu, de voir du monde et de s’envoyer en l’air. Des activités qu’il ne faisait clairement plus beaucoup depuis son accident et c’était fort regrettable. « T’as de la chance, comme j'ai toujours du mal à choisir quoi manger au chinois d’en bas, j’en ai pris pour un régiment. » Il haussa les épaules, au moins, ils allaient pouvoir partager, parce qu’il y avait largement assez pour deux dans ce qu’il avait ramené. Puisqu’apparemment, sa soirée était tombée à l’eau - à en juger l’heure à laquelle elle rentrait - elle pourrait au moins se réconforter avec un bon repas, il n’allait pas tout garder pour lui, après tout, même si elle pensait parfois l’inverse, il n’était pas un connard.

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∙ feat. @Ozan Eker ; octobre 2023 ∙
tw : /

[ outfit ] Bien qu’ils ne soient pas les meilleurs amis du monde, ils arrivent un peu mieux à se supporter, Ozan et Yeliz. Arrivent un peu mieux à mettre de côté la fierté, l'ego. À faire en sorte de s'entendre, cohabiter. C'est plus que nécessaire, sinon obligatoire. Ils ne pourraient passer la totalité du temps à se disputer, se prendre la tête encore et encore. Ils ne se détestent même pas. C'est peut-être aussi à cause – ou grâce – à cette autre fois. Cette fois où Ozan a paniqué, à cause de pétards. Où il a cru qu’ils étaient en danger, où il a eu le réflexe de vouloir la protéger. Oui, quelque chose a changé ce jour-là. Pas parce qu’il s’en est fait pour elle – mais parce qu’ils se sont montrés vulnérables. Chacun à leur façon. Parce qu’ils se sont révélés. Parce que oui, ce jour-là, ils ont laissé la fierté et l’ego de côté. Le plus important tout à coup n’était plus d’avoir raison, ou d’être plus fort que l’autre. Non, ils se sont entraidés, épaulés. Cela ne signifie qu’Ozan était à l’aise avec l’idée – il ne voulait pas qu’elle raconte ce qu’il s’était passé. Mais ils sont fait confiance, et finalement, tout a changé.
Enfin presque.

Il devait quand même être libre, ce soir. Sans elle, dans les parages.
Il devait être tranquille. Elle devait avoir un rencard, ce soir.
Mais c’est tombé à l’eau. Purement et simplement. Enfin – disons que l’homme en question aurait pu finir par venir, mais Yeliz avait décidé de ne pas attendre. Elle n’attendait pas, n’était pas le genre à cela. Ou ne voulait pas le devenir. Pas assez désespérée pour poireauter. Elle voulait pouvoir profiter tout de même de sa soirée. Alors, elle est rentrée.
Et puis, peut-être qu’au fond d’elle, elle se dirait qu’elle serait plus sympa, la soirée, avec Ozan dans les parages.

Il se lève. Un peu, parfois. Il marche, très peu, mais c’est déjà cela. Il fait des progrès. C'est de mieux en mieux. Mais c’est lent, évidemment. Il faut du temps. Et, parce que les jambes se remettent peu à peu du choc qu’elles ont connu, cela ne veut pas dire qu’il en est encore de même pour l’esprit. Elle se souvient de l’autre fois, n’oublie pas. S'en fait tout de même un peu pour lui. Même si plutôt crever que l’avouer. Peut-être au fond qu’elle l’aime bien, sa compagnie. Oui, peut-être. Mais elle ne le criera pas sur tous les toits. Ne l’avouera pas, à qui que ce soit.

Quand elle rentre, elle le trouve sur le balcon.
Elle pourrait l’ignorer, faire sa vie. Mais n’en a pas envie. S'approche, le salue. Il a l’air un peu surpris. Elle fait vaguement la conversation, il répond. « C’est vrai, il fait doux. Je suis rentrée à pied, en plus. » Alors sa question était bête, dans le fond. Relevant peut-être plutôt du small talk, involontaire, inconscient. Juste histoire de lui décrocher un mot, parce qu’elle aime bien l’écouter parler, au fond. C’est lui qui finit par reprendre la parole. S'étonne qu’elle soit déjà là, avait visiblement bien retenu qu’elle devait être de sortie. Qu'elle avait un rencard. Elle lâche un rire, un peu amer. « Si. Mais le mec venait pas. Enfin, il a dit qu’il arrivait, mais je saurai jamais si c’est vrai. » Elle hausse les épaules, avec nonchalance. Haussement d’épaules qui veut dire je m’en fiche. Ou je suis trop bien pour lui. Je suis trop bien pour tout le monde. Même pour toi. Mais tout cela, je le dirais pas. « Incroyable, c’est donc mon jour de chance. Pour une fois que tu partages. » Elle le taquine, un peu. Sourire en coin. Elle doit l’avouer, Yeliz : elle s’agace beaucoup moins, en sa présence, que durant leur adolescence. Cela dépend, à présent. Des fois, de l’humeur. Des provocations d’Oz. Parfois, c’est plutôt l’inverse. Plutôt elle, qui l’énerve. Surtout quand elle veut l’aider. C'est con, ce sont les seules fois où elle ne veut pas vraiment l’agacer. « Hm, je vois que tu profites bien de ta soirée, toi aussi. » Montre du menton le joint, entre ses doigts. Celui qu’il fume tranquillement, Ozan – du moins le faisait-il, sans doute, avant qu’elle ne débarque. Peut-être qu’elle ruine tous ses plans, Yeliz, à présent. « J’serais presque jalouse. » Presque. Parce que, quand même pas. Mais peut-être est-ce sa façon à elle, plus ou moins discrète, de lui en gratter un peu. Histoire de. Rien que pour le principe. « Tu partages, un peu ? » tente-t-elle, cash. Avec presque une lueur de défi dans le regard. Elle en a peut-être besoin. Parce que cela l’a quand même sacrément énervée, ce mec qui l’a fait poireauter, pour rien. Maintenant, elle espère bien pouvoir se changer les idées, même si c’est peut-être vain.
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Ozan Eker
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∙ feat. @Yeliz Solak ; octobre 2023 ∙
tw : blessures, explosion, drogue.

(outfit) Bientôt, il serait complètement remis de ses blessures, le brun. C’était ce qu’il voulait en tout cas Ozan. Il était quelqu’un de dynamique, toujours en mouvement. Depuis son accident c’était un peu plus compliqué. Il était coincé dans une situation qui n’était pas ce à quoi il était habitué. Trop souvent obligé de rester chez lui à ne rien faire. Mais ça allait de mieux en mieux et pour lui, c’était un véritable soulagement. Il s’accrochait, Ozan. Il n’y avait que comme ça qu’il pouvait continuer à avancer. Rester optimiste, la plupart du temps, parce que juste baisser les bras et se dire que rien n’allait s’arranger, ça n’aidait pas beaucoup. Ça lui arrivait par moment, évidemment, parce que la situation était difficile à accepter et que parfois, il avait l’impression que les efforts n’étaient pas payants. Mais globalement, il tenait le coup. Aujourd’hui, il se sentait assez satisfait, voire même fier de lui, parce qu’il avait réussi à aller chercher à manger en bas de la rue et à revenir à l’appartement sans trop de difficultés. Il avait peut-être un peu trop forcé, vilain défaut sans doute, de vouloir à tout prix pouvoir se déplacer normalement. Mais il avait réussi, alors c’était déjà ça. Tant pis pour la douleur.

De toute façon, elle allait finir par passer. Pour ça, rien ne valait une bonne soirée, sans le moindre problème à signaler et un bon joint. La drogue n’était clairement pas une bonne chose et pour le coup, Ozan serait prêt à l’admettre sans le moindre souci. Mais c’était un joint de temps en temps. Ce n’était pas comme s’il était constamment défoncé. Et puis pour le coup, il avait tendance à se dire que ça avait un côté thérapeutique, puisque ça l’aidait à lutter contre la douleur. Clairement, il n’y avait pas mort d’homme à fumer un joint de façon occasionnelle. Il avait prévu de fumer seul dans son coin, le brun, puis de passer la soirée en solitaire, parce que Yeliz, n’était pas censée être présente ce soir. Pourtant, elle avait fini par passer le seuil de la porte et le rejoindre sur le balcon sur lequel il s’était posé. A croire que ses plans étaient tombés à l’eau. « Ça fait du bien de marcher. » Il répliqua dans un léger soupir. Ouais, ça faisait du bien, même si dans son cas, les longues marches étaient quand même à bannir. Dommage, il tuerait pour aller faire une petite randonnée. « Si ça se trouve il t’a vue de loin et il a commencé à flipper, peut-on vraiment le blâmer pour ça ? » Il répliqua, sourire taquin accroché aux lèvres, toujours prêt à lui lancer une petite pique. Ce n’était pas méchant, c’était juste la façon dont ils fonctionnaient tous les deux, toujours à se chercher l’un et l’autre. Yeliz n’était pas en reste après tout, à le faire passer pour un mec égoïste en une seule réplique. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre, dans le fond. « T’as vu ça ? Je crois que ma bonté va finir par me perdre. » Il lâcha dans un léger rire. Partager son repas, il devrait pouvoir le faire sans trop en souffrir, surtout vu ce qu’il avait ramené du restaurant. Il y en avait largement assez pour deux, voire même pour trois. « Il faut bien se faire plaisir de temps en temps et puis, c’est plus efficace que les anti-douleurs. » Il haussa les épaules, avant de tirer sur ledit joint qu’il avait entre les doigts. Ouais, il avait prévu de passer une bonne soirée, Ozan et ce même s’il était censé être seul. « Jalouse pour ça ? Je crois pas que ce soit nécessaire. » C’était pas grand chose après tout. Lui il aurait pu être jaloux d’elle parce qu’elle avait un date, même si ça ne s’était pas très bien passé, de toute évidence. Ça lui manquait, lui, les rendez-vous divers et variés. Les soirées - et les nuits surtout - en bonne compagnie. Il se sentait assez seul ces derniers temps, Ozan. Lui qui avait eu l’habitude de beaucoup sortir et de rencontrer pas mal de monde, c’était difficile d’être coincé dans cette situation. Mais encore une fois, ça allait mieux, alors il avait bon espoir de vraiment bien se remettre de tout ça. Il tendit finalement le joint vers la brune, puisqu’elle le demandait et qu’il était, apparemment, d’humeur généreuse, ce soir. « Peut-être que je vais vraiment finir par la rencontrer, la Yeliz fun. » Il répliqua, dans un léger ricanement. La Yeliz fun, ils en avaient déjà parlé par le passé. C’était à ça qu’il faisait référence. Avec un peu de chance, ça allait libérer un peu les esprits, ce joint et leur permettre de vraiment s’amuser et de profiter de la soirée, quelque chose dont il n’allait clairement pas se plaindre, Ozan.

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tw : consommation de drogue douce.

Belle soirée pour boire un verre, belle soirée peut-être pour un date. Belle soirée, en tout cas, à l’origine, passée loin de l’appartement. C'est du moins ce que Yeliz prévoyait, ce à quoi elle s’attendait. Elle avait matché sur Tinder, ni plus, ni moins. Rien d’original là-dedans. Rien d’extraordinaire. Elle doutait que ce soit le grand amour. Ce n’est pas forcément ce qu’elle recherchait. Pas vraiment du genre romantique, après tout. Elle ne cherche pas à trouver l’âme-sœur, Yeliz, à trouver sa moitié, quelqu’un avec qui finir sa vie. Pas pour le moment – un jour, peut-être. Pour l’heure, elle ne fait que s’amuser, profiter, jouir de sa liberté. Elle voulait alors juste passer un bon moment, ce soir. L'amour, elle a déjà donné – pour l’heure, préfère s’en passer. Pas le temps ni l’énergie, certainement pas l’envie, de se prendre la tête, de faire inutilement mal au cœur, de s’en faire pour quelqu’un, de s’en faire pour une relation. Elle se dit qu’elle est bien mieux, Yeliz, à vivre sans trop se soucier du lendemain, sans s’enfermer dans une histoire. Alors elle n’a pas le cœur brisé, ce soir. Loin de là. Elle le connaissait à peine, ce mec. Et puis, il n’est pas le premier – ni peut-être même le dernier – à lui faire ce coup-là. Elle espère bien, au fond, qu’il aura fini par se pointer, comme il le promettait, ne serait-ce que pour que le lapin posé soit inversé. Mais elle ne pousserait pas la vengeance aussi loin, Yeliz. Ce mec, elle l’aura vite oublié. Elle n’est même pas si vexée, peut-être juste contrariée du temps perdu, un peu frustrée.
Mais elle s’en remettra. Dans le fond, elle est contente de rentrer, la brune.

Plutôt crever que d’admettre que ce puisse être parce qu’Ozan est là.
Pourtant, elle doit l’avouer : sa compagnie n’est plus si désagréable.
Finalement, les piques qu’ils s’échangent ne sont peut-être plus qu’une habitude. Une habitude gentillette, sans conséquences. Ils ne les prennent pas vraiment au premier degré, ne cherchent pas à se blesser. Ils répliquent l’un à l’autre, voilà tout. Parce que cela les amuse. Parce qu’ils ont du répondant. Parce qu’ils se tiennent tête. C'est peut-être une question de fierté. Cela l’était au début. Mais depuis quelques temps, les choses changent, tout doucement.

Au fond, elle est contente de le retrouver.
Sinon, elle l’aurait ignoré. Ou se serait contentée de le saluer avant de partir de son côté.
Mais elle est venue vers lui, et elle ne part pas tout de suite. « Ouais. » Elle se doute que dans sa bouche, ce n’est pas anodin. Il arrive à marcher un peu, Oz, depuis quelques temps. C'est un grand pas en avant, un succès. Même si ce n’est pas encore complètement gagné. Mais cela redonne espoir. Elle est sincèrement heureuse pour lui de ce progrès, alors. Encore un truc qu’ils ne s’avoueraient pas. Non, à la place, ils préfèrent se chercher, s’embêter. Comme Ozan ne manque pas de le faire, à propos du mec qui l’a plantée. « Je ne sais pas si tu m‘attaques gratuitement sur mon physique ou sur le caractère que je renvoie. » Elle fait mine d’être vexée, ne l’est pas en réalité. Il en faudrait plus pour la toucher, surtout qu’il ne fait que la provoquer, et elle le sait. D'ailleurs, elle fait la même chose juste après. « Ou pas, tu devrais te rendre compte de la chance que tu as de dîner avec moi. » Elle hausse les épaules, esquissant à son tour un sourire taquin. Ce ne sera pas la première fois qu’ils mangent ensemble, à vrai dire. En dépit de leur animosité – qui s’est, depuis quelques temps, quelque peu dissipée. Cela ne veut pas dire qu’elle est inexistante, qu’une dispute ne fleurit pas de temps à autre. Mais pour le moment, ça va, et Yeliz se concentre même sur la soirée d’Ozan. Remarquant bien à quelle activité il s’adonne. « Évidemment, c’est thérapeutique, c’est ça ? » le taquine-t-elle encore, quand bien même elle ne le juge pas. Non, elle comprend ; et si cela peut lui faire un peu de bien, tant mieux. « Oh tu sais, je suis tellement terrible. » fait-elle, haussant les épaules à nouveau, sourire en coin. Allusion à ce qu’il lui a dit il y a à peine quelques minutes : que le mec avait peut-être flippé en la voyant. Finalement, elle lui demande s’il veut partager un peu. Ce qu’il accepte, lui tendant le joint avant de lui sortir qu’il va peut-être rencontrer la Yeliz fun. La fameuse. « Je suis toujours fun. Et merci. » réplique-t-elle, attrapant le précieux sésame pour le porter à ses lèvres. « C’est toi qui comprends pas mon humour. » Tout faux, en réalité. Ils sont bien plus sur la même longueur d’onde, en réalité, Yeliz et Ozan.
MOON up all night
Ozan Eker
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pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
you must have just read it in my eyes,, ozan 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
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∙ feat. @Yeliz Solak ; octobre 2023 ∙
tw : blessures, drogue.

Blessures de guerre, voilà comment on pouvait résumer l’état dans lequel il se trouvait. Expression qu’on employait bien souvent à tort et à travers, d’après Ozan. Pour le coup, lui, il s’agissait littéralement de blessures de guerre. Parce qu’il était militaire et qu’il s’était blessé sur le terrain. Bizarrement, ça ne lui donnait pas pour autant envie de démissionner pour essayer de trouver un nouveau job, dans lequel il y aurait moins de risques. Non, il avait surtout peur de ne jamais réussir à retourner sur le terrain et d’être remercié de l’armée parce qu’il ne servait plus à rien. Il aurait beaucoup de mal à le supporter, le brun. L’armée, c’était toute sa vie. La seule chose qu’il était vraiment capable de faire, parce que c’était ce qu’il avait toujours fait. Depuis qu’il avait quitté le lycée, Ozan, il était militaire. Il s’était engagé particulièrement tôt et c’était un choix qu’il n’avait jamais regretté. Il avait des craintes, Ozan, mais il n’était pas question de se laisser abattre. Il fallait continuer de lutter pour récupérer, parce qu’il n’y avait que comme ça que ça pouvait marcher. Il n’était pas du genre à lésiner sur les efforts Ozan, il avait au moins ça pour lui. Pas du genre à abandonner, une de ses qualités.

Mais parfois, il en faisait peut-être un peu trop. Il avait tellement envie que les choses s’améliorent, que parfois il poussait un peu trop sur ses capacités. C’était sans doute la cas ce soir. Il était allé au restaurant chinois en bas de la rue, puis il était rentré à l’appartement et maintenant, il devait bien admettre que ses jambes lui faisaient mal Il était fier d’avoir réussi, Ozan, mais il était évident qu’il aurait dû en faire un peu moins. Tant pis, ça finira bien par s’arranger et puis, il était persuadé d’avoir tout ce qu’il fallait pour atténuer un peu la douleur. A commencer par son joint et sa bière, dont il avait prévu de profiter tranquillement posé sur le balcon. Il pensait qu’il serait seul, mais c’était sans compter sur Yeliz et sur ses projets avortés. Elle avait fini par le rejoindre, parce qu’apparemment, le gars avec qui elle avait rendez-vous ne s’était jamais présenté. Il n’avait pas pu retenir une remarque là-dessus, Ozan. Elle lui tendait une perche, après tout, avec son histoire, alors ce serait dommage de ne pas la saisir. « Un peu des deux. » Il répliqua, toujours taquin, dans un haussement d’épaules. En vérité, il aurait presque tendance à dire que le type était un idiot fini de ne pas être venu à ce rencard, mais bon, hors de question de faire preuve d’autant de gentillesse avec Yeliz. S’il commençait à la complimenter, même avec des sous-entendus, elle allait vite prendre la grosse tête la brune. De toute façon, il l’avait charriée, elle en faisait de même, alors ils étaient quittes. « Au moins ça, quel honneur tu me fais, j’ai envie de pleurer de bonheur. » Il répliqua, avec ironie, évidemment. Il avait l’habitude de rester seul ces derniers temps, de toute façon, Ozan et franchement, s’il devait avoir de la compagnie, il aurait préféré autre chose, du genre compagnie éphémère dont on profite au fond d’un lit, plutôt qu’un dîner en tête à tête avec sa colocataire. « On va dire ça, oui. » Il haussa les épaules. Au pire de toute façon, le cannabis était légal en Californie, donc en fumer tranquillement sur son balcon ne constituait pas un crime. Il l’avait acheté dans une boutique complètement légale et non à un dealer, alors prescription ou pas, il était en règle, le brun. Personne ne pouvait lui reprocher quoi que ce soit. « Merci de l’admettre. » Il répondit, non sans un léger ricanement. Oui, elle était terrible la brune, ce n’était pas lui qui allait dire le contraire. « Ah ouais, bah on a pas la même vision de ce qui est fun, alors. » Il répondit, après lui avoir tendu le joint, en haussant les yeux vers le ciel. Encore une fois, il exagérait, Ozan. S’il devait être complètement honnête, il pourrait admettre qu’ils avaient déjà passé de bons moments ensemble, depuis qu’ils étaient colocataires. Mais non, ça non plus il n’allait pas l’admettre, ça lui ferait beaucoup trop plaisir à Yeliz et lui, il n’était clairement pas là pour satisfaire son égo. « C’est sûrement ça, il doit être un peu trop distingué pour moi. » Il ne comprenait pas son humour, parce qu’ils étaient trop différents, tous les deux. Il pourrait facilement dire ce genre de choses Ozan et pourtant, c’était complètement faux. Peut-être que s’ils passaient leur temps à se chamailler tous les deux, c’était justement parce qu’ils se ressemblaient un peu trop. Et c’était encore une chose qu’il n’était pas prêt à admettre, le brun.

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Yeliz Solak
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pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
you must have just read it in my eyes,, ozan KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
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Bien évidemment, elle aurait pu aller dans un autre bar. Ou décider d’aller dîner quelque part. Elle aurait pu tant de choses, Yeliz – pourtant, elle est rentrée à l’appartement. Y retrouve Ozan, maintenant, plutôt que n’importe qui d’autre. Elle ne reste même pas dans un coin, ne part pas dans la chambre, ni rien. Elle le salue et elle reste là, c’est tout, près de ce colocataire dont elle ne voulait pas au début. Maintenant, ils s’entendent un minimum. Bien sûr, il la cherche, souvent. Il la provoque, l’embête, l’emmerde. Elle le lui rend bien. Ce n’est plus teinté de l’amertume d’antan. Quelque chose a changé, finalement. Les murs sont tombés, la glace a peut-être enfin été brisée. Ils ne sont pas amis, pour autant. Colocataires, c’est tout. Ils cohabitent, simplement. Et ne se détestent plus tant que cela, peu importe ce qu’ils prétendent, Yeliz et Ozan. Sinon, ils ne se calculeraient pas le moins du monde, se contenteraient de faire leur vie chacun dans leur coin. Ne se taquineraient même plus, ne se feraient pas chier. Oui, quelque chose a changé. Elle ne sait pas si cela date de l’autre fois, quand il a paniqué – à raison. Ou si cela date d’avant. Il y a bien une dispute ou l’autre, de temps en temps. Mais globalement, les choses vont un peu mieux.

Alors, elle reste.
Elle reste et elle lui parle.
Elle reste et cherche sa compagnie.
Est-ce qu’il s’en rend compte ? Est-ce qu’il a compris ?
Pas sûr que Yeliz l’ait fait elle-même, non plus.

Et tant pis pour les vacheries. Les taquineries. Les provocations.
Elle savait bien ce qu’elle risquait, au fond. Et puis, c’est presque devenu un jeu, entre eux. Yeliz ne se vexe pas le moins du monde. Parce qu’elle sait qu’il ne dit cela que pour l’emmerder. « Hm, fais gaffe à toi. Tu sais, comme dirait l’autre : je ne vais pas te faire de mal... Je vais juste t’éclater la gueule ! » Référence à The Shining ; d’ailleurs, elle précise : « J’espère que t’as la réf. » sous-entendant qu’il pourrait en manquer, même si en réalité, c’est plus souvent elle qui n’a pas les références quand il parle d’un film culte, parce qu’ils ne regardent pas vraiment la même chose. Encore une raison de s’embrouiller, peut-être, mais bizarrement, ce n’est pas ce genre de sujets qui débute leurs disputes. Non, la vie en colocation crée son lot de frustrations et cela ne dépend pas du film que l’un ou l’autre entend regarder à la télévision (ou alors, pas tout le temps). Il faut croire que ce soir, ils vont peut-être même dîner ensemble. Yeliz prend du moins cela comme une invitation, puisqu’Ozan a mentionné de lui-même toute la nourriture qu’il a ramenée du petit restaurant chinois du coin. « Je te comprends, y’a de quoi. J'imagine en plus que je t’ai incroyablement manqué pendant tout le temps où je suis partie. » Pour ponctuer ses mots, elle laisse échapper un sourire exagéré. Histoire de faire un peu plus les drama queens. En attendant, elle ne serait pas contre quelques taffes de son joint, Yeliz. « Profites-en, ça va pas se reproduire tous les jours. » Dans le fond, ils sont les mêmes. Ils exagèrent autant l’un que l’autre, comme lorsqu’il contre-attaque en disant qu’ils n’ont pas la même vision de ce qui est fun. Il lui a quand même tendu son joint, et elle l’en remercie. « Ça va, tu crois pas que t’en fais un peu trop ? » réplique-t-elle alors. Mais, une fois encore, elle n’est pas vraiment vexée, Yeliz. Non, elle s’amuse, encore. Un peu trop à son goût. Elle porte le joint à ses lèvres, à plusieurs reprises. C’est pile ce dont elle avait besoin. Parce que si quelqu’un l’a réellement vexée et agacée ce soir, c’est bien ce mec qui lui a posé un lapin. L'ego est un peu blessé, tout de même – car c’est bien de cela, dont il est question, finalement. Ce n’est pas comme s’il avait été l’homme de sa vie. Ou comme si elle le cherchait. Au mieux, elle aurait gagné une partie de jambes en l’air, ce qui n’aurait pas été désagréable. Tant pis, ce sera pour un autre soir, alors. Et pas avec ce mec-là, clairement. « Ou peut-être que je suis fun avec tout le monde, sauf toi. » Elle hausse les épaules, la brune, sourire en coin. Nouvelle provocation de sa part. Mais il le lui rend bien, le brun. Ce disant, elle lui tend à nouveau le joint qui se consume peu à peu. Puis, dans un soupir, elle tire une chaise du balcon vers elle, s’y assied, pour contempler la nuit. Pourvu qu’elle se détende, oublie les désagréments de la soirée, puisse profiter de ce qu’il en reste. Ce serait déjà bien.
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Bizarrement, passer du temps avec Yeliz lui semblait de moins en moins désagréable. Avec le temps, ils s’habituaient l’un à l’autre. C’était rassurant, dans le fond. Ils n’étaient plus des adolescents. Ils avaient grandi tous les deux et même si parfois, ce n’était pas évident au premier abord, ils étaient beaucoup plus matures qu’ils ne l’avaient été dans le passé. Alors c’était plus simple de se supporter à présent. Pourtant, quand il avait emménagé avec elle, Ozan avait été persuadé qu’ils allaient finir par s’entretuer. Au lieu de ça, ils devaient bien admettre que la cohabitation ne se passait pas si mal que ça. C’était une chose qu’ils ne diront sans doute jamais à voix haute, mais franchement, ça aurait pu être bien pire, vu leur caractère respectif. Au final, quand ils se prenaient la tête, c’était surtout pour plaisanter, parce qu’ils aimaient se lancer des piques à longueur de temps. Mais ce n’était jamais vraiment méchant. Ils pouvaient facilement se montrer sur la défensive dès que l’un faisait une remarque, mais dans le fond, ils savaient que c’était de l’humour avant tout. Ils ne se détestaient pas, contrairement à ce qu’ils diraient, si on leur posait la question. Ozan était le premier à se plaindre de sa colocataire, dès qu’il en avait l’occasion, mais au final, il la supportait bien mieux qu’il ne voulait bien l’admettre. Pas question de dire ça à Yeliz, ni même à Kemal. Ça leur ferait bien trop plaisir, à l’un, comme à l’autre. Ils n’étaient pas frère et sœur pour rien, ces deux-là, après tout.

Yeliz était rentrée plus tôt que prévu parce que sa soirée était tombée à l’eau. Le gars avec qui elle était censée avoir rendez-vous n’était pas venu. Dans le fond, il se sentait désolé pour elle. C’était dommage qu’une soirée se termine comme ça. Se faire poser un lapin, ce n’était jamais très agréable. Le mec avec qui elle avait eu ce rendez-vous était clairement un connard. Au pire, s’il avait décidé de ne pas venir, la moindre des choses, ça aurait été d’envoyer un message pour prévenir. C’était déjà un peu plus agréable et ça ne lui aurait pris que trente secondes de son temps. Mais évidemment, fidèle à ses habitudes, ce n’était pas ce qu’il lui avait dit, le brun. Il avait plutôt cherché une pique à lui lancer. « Quelle violence. Maintenant je vais avoir peur de prendre l’ascenceur et de croiser deux gamines en mode : Viens jouer avec nous Dany !… à jamais… à jamais. » Il répliqua en essayant d’imiter la voix d’une enfant. Pas forcément une réussite, mais l’idée était là. Ça prouvait au moins qu’il l’avait la référence dont il était question. The shinning, un excellent film, d’après lui. Un classique même. Peut-être bien qu’ils devraient se faire une soirée the shinning un de ces quatre. Après tout, le fait qu’elle ait lancé une réplique de ce film la faisait remonter d’un cran dans son estime. Niveau référence cultes, elle était rarement au taquet, Yeliz, ce qui était fort regrettable, d’après lui. « Oh oui, tu n’as pas idée, j’ai passé ma journée à déprimer » Encore une réplique chargée d’ironie, évidemment. Il n’avait pas passé sa journée à déprimer parce que Yeliz n’était pas là. Si ça devait être le cas, il passerait la plupart de ses journées à déprimer, le pauvre. Mais, il avait quand même mieux à faire, Ozan. « J’imagine ouais. » Il lâcha dans un soupir de déception, avant de finalement partager ce fameux joint avec elle. C’était déjà pas mal qu’elle ait admis être terrible. Pour lui, ça ressemblait presque à une petite victoire. Alors ouais, il fallait bien qu’il en profite un peu le brun. « Je n’exagère jamais, Yeliz, tu devrais le savoir maintenant. » Encore une plaisanterie, parce qu’en vérité, c’était plutôt le contraire. Il était particulièrement doué pour tout exagérer le brun. Toujours pour plaisanter. Il n’était pas non plus du genre à tout transformer et un véritable drame, Ozan. « C’est peut-être ça, mais je vois pas trop ce que j’ai fait pour mériter un tel traitement. » Il répondit, dans un haussement d’épaules. Il attrapa sa bière pour en avaler une gorgée, avant de récupérer son joint. La nuit tombait de plus en plus tôt, la faute de l’automne qui s’était installé, mais en ils étaient dans un endroit où les températures ne baissaient pas beaucoup même en hiver, alors le temps était plutôt agréable. Le ciel était dégagé, il faisait doux. Il avait une bière et un joint, d’après lui, tout ça, c’était la promesse d’une bonne soirée. Il pourrait en ajouter une couche dans la plaisanterie et se plaindre de la compagnie, mais au final, c’était pas si mal que ça. C’était même plutôt agréable, même s’il n’allait pas le dire à haute fois, c’était certain.

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Fière, elle tient toujours tête à Ozan. C’est comme si elle y mettait un point d’honneur, la brune. Comme si c’était plus fort qu’elle. Plus fort qu’eux dans le fond, parce qu’Ozan en fait de même. Ozan fait même bien pire encore. Surtout quand ils étaient gosses. À croire qu’il faisait exprès de l’emmerder, de la provoquer, de la chercher. Yeliz, il la faisait criser, elle ne pouvait pas le supporter. Depuis qu’Oz a emménagé dans l’appartement, les disputes vont bon train, encore aujourd’hui. Cependant, elles sont davantage teintées de taquinerie. Comme s’ils se cherchaient d’une tout autre façon. D’une façon bien particulière, qu’ils n’admettent pas vraiment. De la même façon qu’ils échangent en permanence par sms. Il n’est plus seulement question d’avoir le dernier mot. Ou peut-être rien qu’un peu. C'est un autre jeu. Comme il y a autre chose, dans leurs regards, leurs sourires, leurs piques. Une sorte de flirt sous-jacent inavoué, pas tout à fait conscient. Manquerait plus qu’ils se l’admettent. Que se passerait-il alors ?

Alors non, évidemment, cela ne lui déplaît pas tant que cela de finir sa soirée avec lui. Même si ce n’était pas ce qu’elle imaginait. Même si cela donne lieu à de nombreuses nouvelles piques – en partie renvoyées. Ils ne se lâchent jamais. Comme des gamins trop fiers, oui, ou comme des personnes qui se plaisent, veulent à tout prix conserver l’attention de l’autre. « Vaut peut-être mieux ça qu’un truc du genre, “Hé Harry, pourquoi t’es déguisé en poulet ?” » Elle ne retient pas un rire, Yeliz. Attend à présent avec impatience de voir ce qu’il va répondre. Parce qu’il va forcément répondre, Ozan, c’est le jeu. Ils ne savent tellement pas s’arrêter que leurs conversations peuvent durer des plombes. Sans qu’ils n’en viennent à s’en lasser. De ça, et de leur vantardise exagérée. « J’en étais sûre, pauvre de toi. » Elle lâche un soupir, exagéré lui aussi. Peut-être que d’eux deux, c’est elle qui exagère le plus, en réalité. À moins qu’ils ne ressemblent là-dessus, tous les deux, plus qu’ils ne veulent bien l’admettre. « Et pourtant, je te connais par cœur maintenant. » Elle lui fait un clin d’œil, pour ponctuer ses mots. Comme il pourrait le faire, lui-même. Avec ce sourire arrogant qui la rend folle. L'énerve au plus haut point. Comme des tas d’autres choses. Pourtant, elle reste là, Yeliz. Près de lui. S'assied même. « Oh arrête, tu vas me faire pleurer. » Le sourire en coin est toujours là, pourtant. Foutu sourire qu’il lui arrache, tout le temps. Dans le fond, probablement qu’il l’énerve autant qu’il lui plaît. « Comme si tu savais pas, oui. » Elle cherche. Encore. Dieu seul sait quoi. De voir ce qu’il va répondre. Ou à le titiller. Elle apprécie sa compagnie, c’est vrai.
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Finalement, la colocation entre eux deux n’était pas si catastrophique. Il avait vraiment cru, Ozan, quand il s’était installé avec Yeliz, qu’ils allaient finir par s’entretuer en un rien de temps. Il s’était déjà imaginé déménager au bout de quelques semaines parce que ça ne passait vraiment pas entre eux. Pourtant, ça faisait plusieurs mois qu' il était là, Ozan. Il n’avait pas encore envisagé de partir. Yeliz ne l’avait pas menacé de le mettre dehors. Alors, les choses se passaient mieux qu’il n’avait pu l’imaginer, de toute évidence. Ce soir, il ne se sentait pas agacé parce qu’elle rentrait plus tôt que prévu. En même temps, il n’avait rien de prévu, donc ses plans à lui ne risquaient pas de tomber à l’eau. Peut-être que ça aurait été différent s’il avait été accompagné. Ce n’était pas le cas. Il était seul, tout ce qu’il avait prévu, c’était de fumer tranquillement, puis de manger ce qu’il avait ramené en se trouvant un film ou une série à regarder à la télévision. Rien de passionnant, en somme.

Maintenant, Yeliz était présente et ils n’avaient pas tardé à s’envoyer quelques remarques, histoire de bien commencer la soirée. Ce n’était pas vraiment méchant,mais plus un moyen de se taquiner. Pas prêt de l’admettre, mais dans le fond : qui aime bien châtie bien. « Hé Marv, pourquoi t’as r’tiré tes pompes ? » Il répondit simplement en ricanant, signe qu’il avait de nouveau compris la référence. Film culte des années 90 qu’il avait évidemment eu l’occasion de voir. Quitte à choisir, il préférait quand même the Shining. Pas la même ambiance. « Merci pour ta compassion. » Il ajouta, en faisant mine de sécher ses larmes, comme si elle lui avait manqué au point qu’il en pleure. Ce n’était évidemment pas le cas, sans quoi il aurait un sérieux problème. « Oh oui, je n’ai plus de secret pour toi. » C’était probablement faux. Il pourrait en trouver plusieurs, Ozan. Des choses dont il n’avait jamais parlé avec Yeliz et qu’il n’avait pas spécialement l’intention de lui dire. « Pleure, comme ça, je me sentirai moins seul. » Il lâcha dans un haussement d’épaules, avant de tendre à nouveau le joint en sa direction. « Non, je sais pas. On en revient toujours au même : je suis quelqu’un de gentil, agréable et tu es systématiquement  sévère avec moi. » Il répliqua, d’un air offusqué. Comme s’il ne méritait vraiment pas le traitement de Yeliz envers lui. Il exagérait, évidemment. Cela dit, il estimait quand même ne pas être le gars le plus insupportable de la planète. Pour avoir grandi avec l’un homme vraiment méprisable, il en savait quelque chose, le brun. Il pouvait être chiant par moment, s’amusait à provoquer et faisait preuve d’une profonde arrogance, mais on pouvait facilement trouver pire que lui. Et puis, en vérité, il était certain que Yeliz, elle le trouvait plus supportable qu’elle ne voulait bien l’admettre, elle était simplement plongée dans un profond déni.

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「 you must have just read it in my eyes 」
∙ feat. @Ozan Eker ; octobre 2023 ∙
tw : consommation de drogue douce.

Farouches autant l’un que l’autre, dotés du même caractère de feu, leur colocation ne pouvait que faire des étincelles. Kemal devait s’en douter, quand il l’avait proposé. Le monde entier, les connaissant, devait s’en douter. Pourtant, ils ont accepté, l’un comme l’autre. Ozan avait besoin d’un toit, surtout d’un appartement accessible pour son fauteuil ; Yeliz, d’un colocataire de toute urgence. Cet arrangement s’était avéré profitable pour tous deux – voilà pourquoi ils n’y ont pas mis de terme. Parfois, ils se prennent la tête, se crêpent le chignon. Ce sont de vraies disputes, pas teintées de taquinerie, où le ton monte pour de vrai. Où les mots peuvent dépasser les pensées. Des moments où ils ne se comprennent pas le moins du monde. Ils diront peut-être que c’est parce qu’ils sont trop différents ; ils sont bien similaires, pourtant, au fond. Avec bien plus de points communs qu’ils ne veulent bien l’admettre.

Maintenant, quand l’un cherche, l’autre répond. C'est devenu comme un jeu de ne pas laisser le dernier mot à l’autre. Jamais. Trop de fierté. Et puis, peut-être ces jeux cachent autre chose, en vrai. « J’ai mieux : J’vais lui péter la figure avec un fer ! » Elle s’amuse bien plus qu’elle ne veut le reconnaître, Yeliz. Ozan l’amuse plus qu’elle ne veut l’admettre, surtout. Avec son sourire arrogant, ses provocations, sa nonchalance. Il s’est moqué d’elle en parlant de son date l’ayant plantée, parce qu’il n’a jamais de limites. Mais elle le lui rend bien, Yeliz. « Mais je suis là et rien qu’à toi, maintenant. » répond-elle, sourire en coin. Elle est certaine de ne pas avoir manqué à Ozan, en réalité. Mais c’est trop tentant. Elle aussi, elle aime l’embêter. « Hm, vraiment ? Je connais touuuus tes secrets ? » fait-elle, en minaudant faussement, battant même des cils pour exagérer jusqu’au bout. Non, en réalité, elle ne peut pas prétendre en connaître beaucoup sur lui. Il y a des choses qu’elle a comprises à son sujet, d’autres qui restent un mystère. « Dans tes rêves. » rétorque-t-elle dans un rire. Au moins, il lui change les idées, Oz. Bientôt, elle aura oublié sa frustration de la soirée. Ou bien, c’est le joint qu’ils fument ensemble qui l’aidera à se détendre. Ozan le lui tend même à nouveau. « Wow, tu m’en reproposes en plus, t’es vraiment d’bonne humeur. » Ou peut-être le joint fait-il déjà effet sur lui – après tout, elle ignore depuis quand il est installé là, sur le balcon, à fumer, Ozan. Elle l’attrape alors, se rapprochant un peu, sans vraiment faire attention. Plus proche, trop proche. Plus qu’à l’accoutumée. « Pauvre chaton. C'est vrai que je suis un tyran avec toi, alors que tu passes tout ton temps à me complimenter et à me dire des choses si agréables. » Elle a toujours ce fichu sourire en coin. Celui qu’il lui colle – souvent – sur la figure, Ozan. « Tu m’donnes envie avec ta bière. » ajoute-t-elle. Il faudrait qu’elle prenne son courage à deux mains, se lève jusqu’à la cuisine pour cela. Mais pour l’heure, elle porte le joint à ses lèvres – c’est bien, aussi.
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Ozan Eker
Ozan Eker
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warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
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âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
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tw : alcool, drogue.

Faute de mieux, il s’était installé avec Yeliz, le brun. Il ne pouvait pas rester sur sa péniche à cause de son fauteuil roulant. Il ne pouvait pas non plus s’installer chez Kemal, parce qu’il n’y avait pas d'ascenseur dans son bâtiment. Il avait bien demandé à ses autres amis, cependant, c’était trop compliqué à mettre en place. Alors, Kemal lui avait proposé de s’installer avec sa sœur. Ça tombait bien, après lui, puisque la brune cherchait un nouveau colocataire. Une idée qui ne l’avait pas beaucoup enchanté, le brun. En même temps, il n’avait pas eu beaucoup d'autres choix, Ozan. Il avait vraiment besoin d’un endroit où s’installer le brun. Il n’allait pas rester à l’hôpital indéfiniment alors il avait fini par accepter, certain que ça allait mal se passer. Comme si, tous les deux, ils étaient juste incapables de cohabiter. Ce n’était pourtant pas le cas. Contre toute attente, ça ne se passait finalement pas si mal entre eux. Il y avait de véritables disputes, de temps en temps, mais le plus souvent, c’était des petites vannes qu’ils se lançaient, ici et là. Ils se cherchaient, se chamaillaient, mais il n’y avait rien de vraiment méchant dans tout ce qu’ils pouvaient se dire.

Ce soir ne faisait pas exception à la règle, ils avaient commencé à se chercher bien rapidement tous les deux. Quelque petites remarques faites au moment même où ils s’étaient retrouvés sur le balcon.  Maintenant, ils étaient lancés dans un genre de combat de citations de film, ce qui était tout aussi amusant. Cela dit en termes de maman j’ai raté l’avion l’avion, il allait rapidement se retrouver à court, Ozan. « Sinon : Je ne voulais pas dire ça ! Si vous revenez, je ne serai plus un affreux jojo ! » Il répliqua dans un ricanement. Il fallait croire qu’ils avaient quand même des références en commun tous les deux. Les films qu’ils citaient étaient vraiment des gros classiques en même temps, pour le reste, sans doute qu’ils avaient des goûts un peu différents. « Mais quel homme chanceux je suis ! » Il répliqua, faussement touché par sa déclaration. « Évidemment, je suis comme un livre ouvert pour toi. » Faux et pourtant, il y avait quand même des choses qu’elle était la seule à savoir sur lui. « Toi aussi, faut que tu en profites, dans mon cas non plus, ce sera pas tous les jours. » Référence à ce qu’elle-même lui avait dit quelques minutes plus tôt. Apparemment ils étaient tous les deux dans un bon jour. C’était peut-être aidé par le joint, cela dit. « En effet, au moins, tu l’admets, c’est bien. » Il répliqua en haussant les épaules, le sourire taquin encore accroché aux lèvres. « J’te proposerai bien d’aller t’en chercher une, mais je suis pas certain d’aller jusqu’à la cuisine, là. » Il avait pas mal forcé, fallait qu’il se repose maintenant. Il allait bien falloir qu’il rejoigne l’appartement au bout d’un moment, mais bon, pas pour faire l’aller retour jusqu’à la cuisine. Marcher longtemps restait encore, malheureusement trop épuisant pour lui.


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à contacter : le personnage concerné.
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présence : présente.
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âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
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Finalement, elle finit sa soirée à l’appartement. Avec Ozan, pas avec son fameux date. À fumer un joint sur le balcon en contemplant le ciel ; pas à finir dans le lit de quelqu’un d’autre. Pourtant, ce n’est pas aussi désagréable qu’elle l’imaginait, Yeliz. C’est la compagnie d’Ozan qui ne l’est pas. Pas autant que dans son souvenir. Pas autant qu’à l’époque, quand ils étaient adolescents. Quand il s’amusait à la provoquer, à la faire chier, en permanence. Quand il l’énervait au plus haut point. Yeliz avait nettement moins d’autodérision, alors. Elle était peut-être un peu trop sur la défensive. Aujourd'hui, c’est différent - elle se vexe un peu moins, elle s’amuse un peu plus. Elle prend les choses avec plus de légèreté, plus de recul. Ozan a peut-être un peu changé, aussi. Elle, de même. Ils ne sont plus des gosses. Ils sont devenus des adultes.

Ils ont, quand même, souvent l’air d’être des enfants. Comme quand ils semblent naturellement se lancer dans une battle de répliques de films. « Ou, attends : Allo, j’ai deux voleurs chez moi, j’habite au 17 Boulevard Lincoln Madame, je m’appelle Mitch Murphy. » Oui, ils sont comme de vrais gosses, surtout réunis ensemble. Le pire, c’est quand ils se disputent. Mais même quand tout va bien, ils peuvent être de grands immatures, tous les deux. Et si cela devait changer, dans le fond, ils seraient déçus. Alors ils continuent, quand Yeliz prétend lui manquer, quand Ozan joue le jeu, quand elle rebondit, encore. « Et dire que tu as failli me perdre pour la soirée, pour les beaux yeux d’un autre... » Elle met la main devant son front, pour accentuer l’effet faussement dramatique. Un sourire en coin se dessinant toujours sur ses lèvres. « Je suis sûre qu’il y a des choses que tu ne me dis pas. » Le met-elle au défi de lui en avouer ? En réalité, elle sait bien qu’elle ignore beaucoup de choses à son sujet. Parce qu’ils ne sont pas amis, parce qu’ils ont quand même à l’origine du mal à s’entendre. Même si cela va mieux, depuis quelques temps. Ils se taquinent encore, quand elle souligne à quel point il est partageur avec elle, pour son joint. « Mais j’en profite, regarde. » La voilà bientôt qui le porte encore à ses lèvres. Cela tombe à pic, à vrai dire ; Ozan n’imagine pas à quel point. Elle s’en fichait, de ce mec, mais cela l’agace, tout de même. Ils se taquinent encore à propos de la prétendue gentillesse de Yeliz. Puis elle dit qu’il lui fait envie, avec sa bière. « Ouais, laisse, je peux bien me débrouiller pour ça. » Petit rire qui s’échappe de ses lèvres. Après une dernière taffe, elle lui rend le joint qui se consume de plus en plus, frôlant rapidement ses doigts sans le vouloir vraiment. Elle part à la cuisine chercher sa fameuse bière, qu’elle ouvre, avant de revenir sur le balcon. On y est bien, là, finalement. Bientôt assise à nouveau sur sa chaise, elle boit quelques gorgées de sa bière. « T’as réussi à marcher aujourd’hui encore, alors ? » Moins de taquinerie, plus de sincérité. Cela arrive, aussi.
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Facile était la joute verbale entre ces deux là. Ils aimaient se chercher tous les deux. Se prendre la tête sur à peu près tous les sujets leur venant en tête. Est-ce qu’ils se disputaient vraiment ? Il n’en avait pas l’impression, Ozan. Il y avait des moments plus tendu que d’autres, parce que l’un des deux se braquait sur un sujet en particulier. Globalement, ça restait bon enfant leurs disputes. Dans le fond, ça avait été plus compliqué quand ils avaient été adolescents. Sans doute, juste parce qu’ils étaient adolescents, cet âge charnière dans une vie. Période ingrate durant laquelle un rien peut nous agacer. Il avait été provoquant avec Yeliz à l’époque, Ozan. Beaucoup plus qu’il ne l’était aujourd’hui. Avec une véritable volonté de la faire chier. C’était quand même un peu plus innocent aujourd’hui. Il avait peut-être compris qu’il devait faire attention s’il ne voulait pas se retrouver à la rue. Dans tous les cas, ils arrivaient à passer des bonnes soirées, plus qu’il n’aurait pu le croire, Ozan, quand il avait accepté de s’installer avec elle.

Il s’était imaginé le pire Ozan, alors finalement, ça allait. Ce n’était pas aussi insupportable qu’il l’avait imaginé. Et puis, même s’il n’avait pas l’intention de le dire, ni à Yeliz, ni à Kemal, la brune n’était pas aussi chiante qu’il pouvait le dire à chaque fois qu’il s’en plaignait. De toute façon, ils arrivaient très bien à faire leur vie chacun de leur côté quand ils en avaient envie. Peut-être pour ça qu’ils réussissaient à vivre ensemble, quand bien même, à première vue, ça n’avait pas été gagné d’avance. Ce soir, en tout cas, ça se passait bien entre eux deux. Occupés à se parler en réplique de films. « Madame, pouvez-vous me dire si cette brosse à dents est homologuée par un dentiste ? » Il lâcha après quelques secondes de réflexion. Il commençait à être à court de réplique, le brun. Si c’était un jeu et qu’il fallait un vainqueur, il n’allait pas tarder à déposer les armes, Ozan. « Quelle tragédie, je sens la jalousie monter rien que d’y penser. » Il répliqua, le brun, dans un léger ricanement. Heureusement, il plaisantait, elle faisait bien ce qu’elle voulait, il n’avait aucune raison d’être jaloux. « Hmm, qui sait ? » Il répliqua, l’air mystérieux sur ses traits. Evidemment qu’il y avait des choses qu’elle ne savait pas Yeliz. C’était très bien comme ça, d’après Ozan. « T’as bien raison. » Il répondit dans un léger soupir. Ils ne se faisaient pas de mal avec juste un joint, alors autant en profiter. « Tant mieux. » Il répliqua en récupérant le joint. Dernière aspiration dessus, avant de l’écraser au fond du cendrier, le temps que Yeliz revienne. « Ouais, je suis allé au restaurant en marchant. Je fatigue vite, malheureusement. » Il soupira légèrement avant d’attraper sa bière pour en avaler une gorgée. C’était déjà bien, ce qu’il arrivait à faire. C’était la preuve que son état s’améliorait, mais évidemment, il aimerait pouvoir en faire plus, lui.


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Fièrement, elle pourrait ignorer royalement Ozan chaque fois qu’elle le croise dans l’appartement. Il pourrait faire de même, dans le fond. Ils pourraient tous deux faire chacun leur vie de leur côté, sans se calculer. Puisqu’après tout, à l’origine, ils ont du mal à se supporter. Kemal lui-même a pu en être témoin, un soir qu’il passait en compagnie d’Ozan, Yeliz n’étant à l’origine pas prévue au programme. Maintenant, ça va. Maintenant, ils se débrouillent plutôt bien. Peut-être parce qu’il y a eu ce moment l’autre fois, moment de panique d’Ozan que Yeliz a essayé d’apaiser, se montrant tout à coup plus douce à son égard. Aussi douce qu’elle l’est, réellement, sauf qu’elle n’a pas de raisons de l’être avec lui, habituellement. Quelque chose a changé, à ce moment-là. A basculé, même s’ils ne l’avouent pas. À présent, ils peuvent passer un bout de soirée ensemble, comme maintenant, sans chercher à se fuir ou à se provoquer particulièrement. Ou en tout cas, pas méchamment.

S'ils se provoquent, c’est plutôt gentillet. À moins d’être très énervés.
Tout est prétexte à se chercher, désormais. Surtout à avoir le dernier mot, comme avec cette battle de répliques de films. « Tu peux garder la monnaie, ça me dérange pas ! » Et c’est sans doute la dernière réplique qu’elle sortira. En espérant qu’Ozan comprenne que c’est la suite du jeu, et qu’il ne prenne pas ses mots au premier degré comme il sait si bien le faire, pour la faire chier. Mais un jeu en remplace toujours un autre, comme quand Yeliz prétend lui avoir manqué, en mentionnant d’elle-même son fameux date raté. « Oh Blaze, pitié... Ozan, pardon. J’vous confonds tous, vous êtes tellement nombreux. » fait-elle, sourire en coin, amusée. « Tu piques ma curiosité. » N’est-ce pas comme cela que les choses se finissent, toujours, entre eux ? À se renvoyer la balle de cette façon. À se charmer, flirter, sans s’en rendre compte vraiment. Il y a tout de même un peu de sérieux, de temps à autre. En réalité, Yeliz, elle est bien contente qu’il lui passe un peu de son joint – ne se doutait pas, au début, à quel point elle pouvait en avoir besoin. Finissant par le lui rendre, elle part à la cuisine se chercher une bière, avant de revenir. L'interroge plus sérieusement sur le fait qu’il ait pu marcher aujourd’hui. Il doit être épuisé, maintenant. Ozan lui confirme avoir marché jusqu’au restaurant. Semble déçu de se fatiguer vite, cependant. « C’est quand même top, bravo. Mais fais gaffe à pas trop forcer. » Lueur de souci, vite dissipée. Elle se concentre sur sa bière, dont elle boit quelques gorgées. « Bientôt, tu pourras faire le ménage. » le taquine-t-elle, sourire en coin. Et si un jour, il arrive à marcher comme avant, est-ce qu’il partira ? Retournera sur son bateau ? « Allez, maintenant que t’as bien fumé et que t’as bu un peu, tu peux bien m’dire un de tes secrets, non ? » Allusion à leur discussion, un peu plus tôt. Volonté de le faire chier, le provoquer, encore un peu. Mais gentiment. À moins que ce ne soit teinté d’autre chose. Du flirt, toujours ? Peut-être, aussi.
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Finalement, peut-être que cette soirée pouvait être un peu plus fun en compagnie de Yeliz, que tout seul dans son coin. L’inverse n’était probablement pas vrai, étant donné qu’ils n’avaient clairement pas eu les mêmes plans pour cette soirée. Ozan, avait prévu de passer la soirée seul dans son coin, alors que Yeliz elle, elle avait eu de beaux projets. Un date, ça faisait toujours plaisir. Surtout s’il se terminait bien. De son point de vue à lui, bien signifiait au fond d’un lit. Il ne savait pas si Yeliz avait la même vision des choses. Ce n’était pas ses affaires. Ça faisait un moment qu’il n’avait pas eu de rendez-vous lui. Personne avec qui partager de moment intime, parce que physiquement, c’était un peu compliqué, depuis l’accident. Tout fonctionnait parfaitement de ce côté-là, mais si déjà marcher était un véritable challenge, mieux valait éviter de trop lui en demander. Retrouver la possibilité d’aller draguer dans les bars, ça faisait aussi partie des choses dont il rêvait, ces derniers temps, Ozan. Pouvoir enfin se mouvoir comme il le voulait et faire absolument ce qu’il voulait de sa vie, ça semblait vraiment extraordinaire, de son point de vue. Dommage pour Yeliz alors, que son plan soit tombé à l’eau.

Condamnée à passer sa soirée avec lui, du coup. Pas de chance. Elle aurait bien besoin d’un joint, en effet, la pauvre Yeliz. Pour plaisanter cela dit, il aurait volontiers dit qu’elle gagnait au change. Il était forcément mieux que ce type. Mais l’heure n’était pas à la vantardise, mais plus à la joute de citation de maman j’ai raté l’avion. A croire que ce qu’ils avaient fumé commençait déjà à leur monter à la tête. « J’te donne dix secondes pour bouger ton gros cul dégueulasse de là ! » Il lâcha en ricanant, avant de faire mine de réfléchir. « Je devrais te la sortir plus souvent celle-là, ça te va bien. » Il haussa les épaules et rigola de nouveau. Pas sérieux, évidemment, quand il la cherchait, il faisait ça avec plus de délicatesse, après tout. Toujours en finesse. « Victime de ton succès, c’est terrible. » Il répondit, dans un nouveau rire. « Qui est Blaze, du coup ? » Il demanda, curieux d’avoir la réponse. Est-ce qu’il y avait vraiment eu un Blaze dans sa vie, ou bien elle venait de l’inventer ? « Vraiment ? » Il répliqua, sourire en coin, un peu provocateur à présent. « Ouais, t’inquiète pas, maman. » Il lâcha, suite à la remarque de Yeliz, toujours trop inquiète pour lui, sans raison, d’après lui. « Tu rigoles, mais si ça veut dire que ça va mieux, j’ai vraiment hâte. Je vais te récurer cet appartement, tu l’auras jamais vu aussi propre. » Parce que pouvoir reprendre une vie normale, vraiment, c’était tout ce qu’il voulait, Ozan. « Pourquoi est-ce que mes secrets semblent t'intéresser, soudainement ? » Il demanda, sourcil arqué, toujours un peu dans la provocation et l’esprit qui tournait un peu, maintenant que le joint était fini.


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Facile d’être vexée, après s’être fait poser un lapin. Elle n’attendait pas grand-chose de ce date, Yeliz, loin de chercher l’amour à tout prix. En revanche, elle aurait aimé pouvoir passer une soirée agréable, en bonne compagnie – pourquoi pas même à la finir chez lui. Parce qu’elle a plutôt tendance à éviter de ramener ses conquêtes chez elle, Yeliz, peu désireuse qu’Ozan les croise, leur parle, foire éventuellement ses soirées. Peut-être qu’elle exagèrerait ; cela dit, elle pense dans tous les cas que ce serait étrange. De toute manière, si elle quitte son appartement, c’est aussi pour voir autre chose. Alors ce soir, elle n’avait pas prévu de rentrer si tôt, Yeliz. Pas prévu de rentrer avant un bon moment, ou pas seule, en tout cas. Elle est quand même rentrée seule, au final, mais elle ne le reste pas – pour le moment, du moins. Elle retrouve Ozan sur le balcon, pour fumer avec lui un joint, ce qui n’est pas refus. Moment pas désagréable en sa compagnie, même si elle ne l’avouera pas, Yeliz. Même s’il lui sort des horreurs quand ils se lancent dans ce jeu de répliques tirées de Maman, j’ai raté l’avion. « Mouais, je préfère t’entendre dire que tu ne seras plus un affreux jojo, c’est beaucoup plus gentil et respectable pour ma personne. » réplique-t-elle alors. Il a le dernier mot pour ce coup-là, en tout cas – elle commence à manquer d’inspiration avec les répliques, Yeliz.

Ils enchaînent avec autre chose. Toujours cette façon subtile mais innocente de se tourner autour. Comme quand ils se parlent pendant des plombes par sms alors qu’ils sont censés ne pas se voir en peinture. « Tu n’imagines même pas. » Elle lâche un soupir, jouant les drama queens, esquissant un sourire en coin. « Pourquoi ça t’intéresse ? » Elle lui jette un regard en biais, toujours un sourire en coin. S'amuse à jouer les mystérieuses, exactement comme il le ferait, avec l’un de ses iconiques sourires arrogants. Ils continuent un peu, jusqu’à ce que Yeliz parte se chercher une bière. Qu'ils se mettent à parler du fait qu’il ait marché. « Ew, dis pas des choses pareilles. » fait-elle quand il l’appelle maman pour se moquer de son inquiétude. C'est plus fort qu’eux, il faut casser les moments trop sincères, sérieux. « Oh la la, je veux voir ça. J'espère que tu feras les lessives et la cuisine, avec ça. L’homme idéal. » ironise-t-elle, sourire en coin. Il ne peut rien faire de tout cela, pour le moment, et cela ne la dérange pas, étant donné la situation. Ce n’est qu’une plaisanterie – une de plus. Elle boit encore quelques gorgées de sa bière, se sent plus détendue, à l’aise aussi, avec lui. L'esprit s’embrume, mais pas complètement. C'est juste que cet état la pousse à un peu plus d’insouciance et à le chercher, Oz, sans penser aux conséquences. « Mais parce que je suis obsédée par toi, évidemment, tu le sais bien. » qu’elle continue, encore, avec un sourire plein de provocation. Penchant légèrement la tête, sans trop s’en rendre compte, vers lui.
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Ozan Eker
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âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
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Forcément, dès que Yeliz avait mis les pieds sur ce balcon, ils avaient commencé à se lancer des vannes. Ils étaient comme ça, toujours à se chercher. Ça l’amusait lui, de se comporter comme ça, de la taquiner, de l’embêter, Yeliz, elle le lui rendait bien, la brune. C’était ce qui rendait les choses plus drôles, dans le fond. Si elle se contentait de soupirer avant d’aller voir ailleurs, ce serait bien moins amusant. Peut-être qu’ils s’étaient bien trouvés finalement, tous les deux. Même s’il s’agissait d’une chose qu’ils n’avaient pas envie d’admettre à haute voix. Fierté, arrogance, un peu des deux, sans doute. Il préférait la critiquer, se plaindre d’elle en continue, même si, bien souvent, il ne pensait même pas ce qu’il disait. C’était une colocation entre deux adultes qui se comportaient comme deux enfants, assumant parfaitement cette situation. Une colocation qui fonctionnait mieux qu’ils ne voulaient bien l’admettre tous les deux. Ça lui ferait trop plaisir à Yeliz, s’il devait lui dire qu’il se plaisait bien ici, que parfois même, il se demandait s’il aurait vraiment envie de retourner en solitaire sur sa péniche, une fois complètement remis de ses blessures.

Au moins, ils en avaient fini avec leur combat de réplique de film, à présent, c’était déjà ça et il avait l’impression d’avoir eu le dernier mot, de quoi le réjouir, Ozan. « Mais c’est moins gentil pour moi, alors non merci. » Il répondit, dans un nouveau haussement d’épaules. Sur ce point, ils allaient avoir du mal à se mettre d’accord tous les deux. « Parce que j’ai envie de savoir avec quel type qui as osé me confondre. » Il lança, faussement vexé. Bizarre quand même qu’elle se soit trompé sur le prénom du type avec qui elle vivait quand même. Cela dit, avec le joint qu’ils avaient fumé, peut-être que c’était normal que les idées s’embrouillent un peu. « Un problème contre ma mère ? » Il lança, toujours avec son air offusqué. Prêt à sortir la carte de la mère décédée, juste pour l’emmerder un peu. Sa famille, de toute façon, il préférait plaisanter dessus qu’avoir une conversation à cœur ouvert dessus. « La cuisine, ne pari pas trop dessus quand même, si tu tiens à ta vie. » Il pouvait au moins reconnaître, malgré son égo sur-dimensionné, que la cuisine, ce n’était pas son point fort, bien au contraire. « C’est vrai ça, j’ai parfois tendance à l’oublier. » Il répliqua après qu’elle eut mentionné son obsession pour lui. Une fausse obsession, évidemment. Il en avait bien conscience, Ozan. « J’te dis un secret, si tu m’en dis un. » Il répliqua, sourire au coin des lèvres, avant d’avaler une nouvelle gorgée de sa bière. C’était peut-être un jeu risqué, mais il était joueur Ozan, alors pourquoi pas ? Est-ce qu’elle, elle était joueuse, elle aussi ? C’était le moment de le savoir. Il la fixait à présent, avec dans les yeux une lueur de défi.



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Foule de gens font comme elle. À s’inscrire sur Tinder, switcher à la pelle en attendant un match. Combien cherchent réellement l’âme-sœur ? Sur cette plateforme, à son humble avis, il n’y en a pas des tonnes. On sait souvent à quoi s’attendre. Pas de déceptions, pas de fausses promesses, alors. Pas d’attentes non plus, pas d’espoirs démesurées. Pour autant, cela n’empêche pas qu’on attende, qu’on espère le respect. Alors Yeliz, elle a été agacée par ce date tombé à l’eau, par cet homme qui lui a posé un lapin. Qui lui a fait perdre son temps. Elle aurait pu rester dans ce bar, cela dit, à tenter de trouver quelqu’un d’autre. Elle a préféré rentrer. Rentrer, retrouver Ozan. Fumer un joint avec lui sur le balcon. Discuter, se disputer faussement, répliquer à tout ce qu’il raconte. Il faut croire qu’elle l’apprécie bien plus qu’elle n’est prête à l’admettre, la brune. Qu'elle n’est peut-être pas si pressée de le voir partir, le Eker.

N'est-ce pas pour cela qu’elle le cherche avec tant d’insistance, Yeliz ? Il ne l’énerve plus autant qu’avant. Il lui plaît plus qu’elle ne le devrait. Et le fait qu’il lui plaise l’énerve plus encore. Mais c’est un jeu sans fin beaucoup trop grisant. « Raison de plus pour continuer. » De toute évidence, soit c’est lui qui prend, soit elle. Jamais les deux en même temps. Ils ne font que contre-attaquer, encore et encore. Tous les deux obstinés, ou entêtés. Et si l’un devait abandonner trop vite, c’en serait presque décevant. « Avec mon ex. Aussi con que toi, d’où le mélange des prénoms. » Ce n’est rien d’autre qu’une énième provocation. Elle a le même sourire que lui sur les lèvres, Yeliz. Surtout, elle attend de voir ce qu’il va répondre, curieuse. Elle aime un peu trop le défi. Aime qu’il rétorque, aussi.

Après être allée chercher sa bière, elle le rejoint à nouveau. Elle pourrait aller ailleurs – l'appartement est bien assez grand. Mais non, c’est encore lui qu’elle va trouver, Yeliz. « Non, plutôt contre l’idée de l’être. » Elle hausse les épaules, la brune. Élan de sincérité pas vraiment prémédité. Elle ne se voit pas mère dans l’immédiat. Un jour, peut-être. Mais pour le moment, elle n’en est pas là. Préfère écumer les profils Tinder, simplement à la recherche d’une partie de jambes en l’air. « Okay, je vais continuer la cuisine. » Cela l’amuse. Elle a ce foutu sourire sur les lèvres. Elle le déteste. Non, ce n’est pas vrai. Elle ne le déteste plus. Plus autant qu’elle voudrait. Elle cherche. Elle attend le basculement. Si seulement il arrive un jour. Est-ce qu’elle lui plaît, aussi ? « Comment peux-tu oublier ça ? Je me sens négligée. » Elle lâche un profond soupir, dramatique. Puis revient sur le sujet de ses secrets. Elle ne sait pas trop pourquoi elle focus là-dessus, Yeliz. Elle a cessé de réfléchir. « Évidemment, c’était prévu. Donnant-donnant. » Elle attend de voir ce qu’il va répondre, Ozan. « Alors ? » Lui d'abord. Elle ressent cette drôle d’adrénaline. Va-t-il vraiment lui dire un secret, maintenant, sur ce balcon, ici ?
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Franchement, Ozan il était épuisé de voir sa vie se cantonner au strict minimum depuis des mois. Il rêvait de pouvoir reprendre sa vie comme il avait eu l’habitude de le faire. Il aimerait pouvoir de nouveau sortir, draguer, rentrer accompagné. Mieux encore, il aimerait pouvoir faire une longue randonnée au milieu de nulle part, apprécier l’effort autant que la beauté des paysages. Clairement à ses yeux, ces sensations étaient bien mieux qu’une bonne partie de jambes en l’air. L’air frais, la déconnexion totale. La douleur dans les muscles d’avoir trop marché, elle était bien plus agréable que la douleur qu’il ressentait constamment, alors que ses muscles étaient en train de se réparer, lentement, mais sûrement. Tout ça, ça lui manquait, mais il devait prendre son mal en patience. A défaut de ne pas s’être tapé une randonné de trois jours, il était allé chercher à manger au restaurant du coin, à son échelle, ce n’était pas si mal.

Mieux que rien, il fallait sans doute s’accrocher à ça. Au moins, la soirée tranquille à fumer un joint et siroter une bière, ça le détendait pas mal et la douleur était bien moins marquée ainsi. « Non, suis pas d’accord. » Il répondit à l’adresse de la brune. Evidemment qu’il n’était pas d’accord. Éternel conflit entre Yeliz et lui. « Okay, c’est noté, Iris. » Il lança, faisant exprès d’utiliser à son tour le prénom de son ex. Celle avec qui il avait été fiancé, longue histoire qui pourtant n’avait pas fonctionnée. « J’peux comprendre. » L’idée d’être parent pouvait être déstabilisante. Lui, il aimerait bien un jour, mais clairement pas tout de suite. Pour l’instant, il allait se contenter d’être le tonton cool auprès du bébé que sa sœur allait avoir. « Ce sera mieux. » Il répondit sur la cuisine, parce que vraiment, il était capable de rater des pâtes, mieux valait éviter de le laisser derrière les fourneaux. « Toutes mes excuses. » Il répliqua en ricanant. Elle se sentait délaissée, au moins ça. C’était surtout le gars qui lui avait posé un lapin, qui l’avait délaissé. « Oh, parce que c’est forcément moi qui commence ? Honneur aux dames, tout ça, c’est plus d’actualité ? » Il répliqua en levant les yeux au ciel, faussement agacé par tout ça. « Je suis dyslexique, personne ne s’est jamais posé à la question à l’école et mes parents… » Il lâcha un soupir en guise de fin de phrases, ses difficultés scolaires, d’après son père, il en était le seul responsable et chaque mauvaise note méritait une bonne baffe. « J’ai appris ça en rejoignant l’armée. » Un peu tard, mais bon, comme on dit : mieux vaut tard que jamais. Ça expliquait bien des choses, mais c’était trop tard pour que ça change vraiment sa vie. « Ton tour. » Pas son plus grand secret, mais un truc dont il n’avait jamais parlé avec Yeliz. Au moins, ça expliquait qu’un bouquin puisse facilement devenir son pire ennemi.




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Fière allure toujours abordée en compagnie d’Ozan, il faut toujours qu’elle rebondisse, qu’elle essaie d’avoir le dernier mot. C'est la même chose, dans l’autre sens. Lui aussi ne veut pas la laisser gagner ne serait-ce qu’une seule de leurs joutes verbales. Plutôt crever, même, que de laisser l’autre gagner sans un minimum se battre. C'est devenu un jeu. Un jeu irrésistible, éternel, sans fin. Un jeu qui cache peut-être autre chose – entretient une flamme qui jamais ne s’éteint. Il faut renvoyer la balle, trouver quelque chose à répliquer, conserver l’attention de l’autre le plus longtemps possible. Par sms, cela peut durer des heures, des jours. Elle a cessé de compter combien de temps durait leur plus longtemps échange, basé sur un certain nombre de conneries. Comme des gosses. Parce qu’ils se comportent comme tels en permanence, tous les deux. Il n’y a bien qu’avec Ozan qu’elle puisse se montrer si immature, Yeliz. C’est trop tentant. Elle n’arrive même pas à le détester d’éveiller chez elle un tel instinct de compétition. Elle aime cela. Elle aime être obstinée à ce point, quand il est dans les parages. Elle aime rester fière, obstinée, se battre jusqu’à ce que l’un ou l’autre plie. Souvent, c’est elle – elle doit bien l’avouer, Yeliz.

Il n’est pas comme ses exs. De toute manière, elle n’en a pas des tonnes. Ses histoires sérieuses se comptent sur les doigts d’une seule main. Ce n’est pas ce qu’elle recherche avant tout, la brune, aujourd’hui. Elle préfère profiter de la vie, ne pas trop se prendre la tête. Voilà pourquoi, ce mec qui l’a plantée ce soir, elle aura tôt fait de l’oublier. Quelque part, c’est déjà fait – Ozan l’a bien aidée. Et la voilà qui le cherche, peut-être, encore, à l’appeler comme son ex. Il fait de même, ensuite, d’ailleurs. « Iris ? Qui c’est ? » Trop tentant de demander. En même temps, pas bien difficile à deviner, étant donné qu'elle l'a appelé Blaze quelques instants plus tôt.

Un joint consumé et une bière plus tard, elle le rejoint, encore. Pas envie de poursuivre la soirée de son côté. Ils se taquinent encore un peu. Puis Yeliz revient sur le sujet des secrets. Sent que cela pourrait être intéressant ; et surtout, qu’Ozan pourrait lui répondre. Elle prétend être obsédée par lui – vieux délire. Il n’empêche qu’il semble accepter de lui partager un secret. « Non, c’est plus d’actualité. » rétorque-t-elle, sourire angélique aux lèvres. Et voilà qu’il enchaîne. Lui dit qu’il est dyslexique, ce qu’il a découvert tardivement. Pas besoin d’en douter – le connaissant, il n’en a pas parlé à grand-monde. « Ça a pas dû être simple, quand t’étais gosse. » commente-t-elle, plus sérieusement. Et dire qu’ils ne cessaient de se disputer, alors. « Merci d’avoir joué le jeu. » Maintenant, c’est à son tour, comme Ozan le lui indique. « J’ai pas vraiment fait mon coming-out à mes parents. » Alors même qu’elle paraît toujours l’assumer – ce qui, dans le fond, reste vrai.
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Pas de plans fous pour ce soir, comme d’habitude. Rester tranquillement à l’appartement, c’était son quotidien à Ozan. Il avait bien cru qu’il passerait la soirée seul ce soir. A en juger ce qu’elle avait pu lui dire, Yeliz elle, elle avait des projets pour cette soirée. Tant mieux pour elle. Il ne savait pas si elle cherchait le grand amour ou juste de quoi s’amuser le temps d’une soirée, mais il avait souhaité que pour elle, ça fonctionne. Ils avaient beau se disputer souvent, pour un oui ou pour un non, ce n’était pas pour autant qu’il lui souhaitait d’être malheureuse dans sa vie. Alors tant mieux pour elle si elle avait un rencard ce soir. Mais il fallait croire que ça ne s’était pas passé comme prévu, parce qu’au lieu de profiter de sa soirée avec son rencard, elle était avec lui en train de fumer sur la terrasse. Il pourrait facilement faire preuve de sa modestie habituelle pour prétendre qu’elle gagnait forcément au change. Remarque qu’il avait - par miracle - gardé pour lui-même. Cela dit, la soirée n’était pas finie, il pourrait bien la sortir plus tard. Ce n’était jamais trop tard pour faire preuve d’un peu de vantardise.

Pour l’heure, ils  avaient fini par se diriger vers un tout autre sujet. Des citations de films, les voilà arrivés à parler de leurs ex. Pas de grands discours sur leurs anciennes histoires, juste des prénoms balancés. Iris. Ça pourrait presque raviver certaines blessures. C’était sa grande histoire. La seule qui ait vraiment compté. La seule en laquelle il avait cru, Ozan. Mais ça n’avait pas duré. Malgré les projets qu’ils avaient pu avoir et les promesses qu’ils s’étaient faites, leur couple avait fini par se briser. Mais ça allait. Parce qu’il avait compris que ces histoires ce n’était pas fait pour lui. « Mon ex-fiancée. » Il haussa les épaules. Il en avait déjà parlé rapidement et il n’y avait pas grand chose de plus à dire sur cette histoire. Pas qu’il n’ait pas envie d’en parler, juste qu’il n’y avait pas de quoi débattre là-dessus pendant des heures. Ils avaient fumé un joint, bu une bière et il fallait croire que ça leur donnait des idées idiotes. Se confier sur leurs secrets. Lui le premier, apparemment. « Je prends note. » Il répondit dans un haussement d’épaules. Avant de finalement se confier sur sa dyslexie. Peut-être pas son plus grand secret, mais bon, pas non plus le truc dont il parlait à tout va. « A force qu’on me dise que j’étais juste un bon à rien qui faisait pas d’efforts, j’ai fini par vraiment plus faire d’efforts. » Il haussa les épaules. Ça lui avait facilité la vie. Après tout, ça ne l’avait pas empêché de réussir sa vie. En tout cas, il avait un métier dont il était fier, le brun. Il écouta le secret de Yeliz, puisque c’était son tour. Quelque chose qui faisait écho à un autre de ses secrets. Sauf que lui son coming out, il l’avait fait, des années plus tôt. Réaction paternelle qui, sans grande surprise, vu le personnage lui avait fait comprendre qu’il valait mieux garder ça pour lui. « Pas plus mal dans le fond. Est-ce que ça les regarde vraiment ? » C’était ce qu’il avait fini par se dire, le brun. Son orientation sexuelle ne regardait personne à part lui-même. Peu importait ce qu’il se passait dans son lit, y avait bien que lui que ça regardait. Une réponse qui lui permettait de jouer les indifférents, mais qui cachait surtout une crainte du regard des autres. Il n’était pas certain que l’armée le prenne mieux que son père, alors dans le doute, il préférait se taire et passer pour un coureur de jupons, c’était plus simple ainsi.


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Il y a des moments où les choses sont un peu différentes. Des moments où ils ne se détestent pas, ou pas tant que cela. Des moments où ils ne se disputent pas, où le ton ne monte pas. Non, en réalité, ils ne sont pas ennemis, Ozan et Yeliz. Pas autant qu’ils le prétendent, pas autant qu’ils jouent à l’être, pas autant qu’ils peuvent le montrer même devant Kemal. C'est peut-être bien cela : un jeu. Un jeu à se chercher, à se tourner autour, mais sans jamais l’avouer - plutôt crever. Et puis, ce ne serait pas drôle sinon, cela n’aurait pas la même saveur. Pas de dispute ce soir, alors. Rien d’autre qu’un joint partagé sur le balcon de leur appartement où ils vivent en colocation, à partager mine de rien les mêmes microbes sans que cela ne semble les déranger une seule seconde – mais qui voudrait partager un joint avec quelqu’un qu’on n’apprécie pas un minimum, colocataire ou non ? Eux, apparemment, mais en cet instant précis, cela n’a pas d’importance. Peut-être que le joint a justement l’effet escompté, avant même d’agir pour de vrai : celui de les détendre, même sans rien faire encore. Quelque part, c’est peut-être déjà une victoire.

Plus encore, quand ils se confient.
C'est trop tôt pour que ce soit le joint. Elle le sait, Yeliz. Pourtant, on dirait qu’ils sont déjà en confiance, comme s’ils fumaient un calumet de la paix d’une autre façon. Peut-être aussi qu’en réalité, tous les deux, ils se ressemblent bien plus qu’ils ne veulent se l’avouer. Cette blague sur les ex, mine de rien, cela les emmène sur une autre pente, peut-être glissante – ou pas tant. Yeliz sait s’arrêter, tout de même, avant de déraper. Capable de comprendre quand un sujet est sensible, quand il vaut mieux ne pas insister, même auprès de quelqu’un avec lequel on se prend la tête souvent. C’est juste du respect. C’est aussi une question d’empathie. Elle ne sait pas ce qu’il s’est passé, mais cela lui fait de la peine pour lui. Après tout, elle a été amoureuse, elle aussi. « Je vois. » se contente-t-elle de répondre, alors, sans en rajouter, sans l’interroger. Il lui en a déjà un peu parlé, de toute manière. Et s’il voulait en dire plus, il le ferait. Pour l’heure, ils préfèrent reprendre leurs conneries, s’amuser à se chercher peut-être un peu. Surtout Yeliz, qui se retrouve à lui faire du charme sans trop faire attention. Sans s’en rendre compte vraiment. « Toi aussi, c’est quand ça t’arrange... » rétorque-t-elle, sourire en coin. En tout cas, passé la taquinerie, leur conversation redevient étrangement sérieuse, à propos de ces secrets qu’ils promettent de s’échanger. Peut-être que cela va de pair avec le processus de paix. Peut-être au contraire que là, c’est juste la tête qui commence à tourner. La détente, qui est accentuée. Qui sait. Un certain temps a commencé à passer. Ozan lui confie en tout cas être dyslexique. Rien dont il ne doit avoir honte, rien qui ne devrait être un secret, mais elle se doute, Yeliz, que ce n’est pas aussi simple que cela. La société a du retard au sujet de certaines choses et la dyslexie en fait partie, encore trop mal gérée surtout à l’école. Alors oui, elle imagine que cela n’a pas été simple pour lui, quand il était gosse. Parce qu’il n’avait pas les aménagements nécessaires, ni, sans doute, la compréhension de ses pairs. « C’est quand même tellement cruel, pour un enfant. » souffle-t-elle, pensive. Oui, c’est cruel de dire à un gosse qu’il n’est qu’un bon à rien. « Tu t’en es bien sorti, malgré tout. » souligne-t-elle, Yeliz. Rare compliment venant d’elle, pour lui, mais qui a le mérite d’être sincère. Elle boit une gorgée de sa bière. Puis lui dit son secret – si l’on veut. La réponse d’Ozan ne se fait pas attendre, la surprend peut-être d’une certaine façon. Il a raison ; elle est d’accord. C'est même sa façon de voir les choses. « Non, ça regarde personne. C'est ce que je me dis, en général. » Et elle n’a pas de problème avec cela, Yeliz. « Jusqu’au jour où, peut-être, je me retrouve dans une relation sérieuse, du genre où tu te retrouves à faire les présentations officielles à ta famille. » Elle ne sait pas si cela pourrait arriver. Elle ne cherche pas l’amour avec un grand A, Yeliz. Mais c’est quelque chose auquel elle a déjà pensé, qui pourrait peut-être arriver, qui sait. Cela ne la travaille pas plus que cela, cependant. Peut-être, précisément, parce qu’elle ne le recherche pas, l’amour. Pas maintenant. Peut-être même jamais. C'est trop prise de tête. Ce disant, elle laisse échapper un soupir, non pas d’agacement ou de lassitude, mais simplement de détente, parce qu’elle se sent bien, là. Sur ce balcon, avec Ozan, tout près. Très à l’aise, détendue. Avec sa bière dont elle boit encore quelques gorgées. « Regarde-nous, tisser des liens. » le taquine-t-elle, tournant le regard vers lui, sourire en coin. Elle devrait peut-être quand même faire gaffe. À ne pas trop se perdre dans son regard.
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Ozan Eker
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warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
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âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
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∙ feat. @Yeliz Solak ; octobre 2023 ∙
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Ses fiançailles, ce n’était pas forcément quelque chose dont il parlait beaucoup Ozan. Pas parce qu’il avait peur que ça réveille ses vieilles blessures. Non, il estimait qu’il était passé à autre chose et que c’était mieux comme ça, de toute façon. Iris, elle était partie, parce qu’elle n’arrivait plus à supporter sa carrière de militaire, la distance, les longues journées sans nouvelles. Les permissions parfois trop courtes. C’était mieux qu’ils s’en soient rendus compte avant de se marier. Elle serait plus heureuse avec quelqu’un ayant une vie plus stable et lui, il refusait de laisser tomber sa carrière. Il n’y avait pas grand-chose qu’il puisse faire, à part l’armée de toute façon, ni grand-chose qu’il ait envie de faire. Alors, au final, la fin de sa son histoire avec Iris, il ne la vivait pas si mal que ça le brun. Il y avait un peu de déception, évidemment, parce qu’il s’agissait quand même d’une rupture amoureuse et qu’il l’avait aimée Iris. Mais il était persuadé que pour elle, comme pour lui, c’était mieux ainsi. Ils méritaient tous les deux de vivre la vie qu’ils voulaient sans avoir à faire de sacrifice pour un mariage. Alors il n’avait rien à dire de plus sur cette histoire, la boucle était bien vite bouclée.

Il haussa les épaules suite à la remarque de Yeliz, sourire au coin des lèvres Finalement, ils avaient laissé les délires de côté pour se lancer dans un genre de jeu S’avouer des vérités Il y avait plein de choses que Yeliz ne savait pas sur lui, alors y avait tout un tas de choses qu’il aurait pu lui dire, le brun Des choses insignifiantes, d’autres plus importantes, sans doutes. Le fait qu’il n’avait jamais rien volé à sa famille, par exemple, que c’était son père, comme d’habitude, qui s’était arrangé pour ruiner la seule chose positive qu’il avait dans son quotidien. Mais son père, ce n’était pas juste un secret. C’était un sujet tabou, quelque chose qu’il n’évoquait jamais, ou très peu. Alors il avait parlé de sa dyslexie, de l’avis des enseignants sur son cas. Pas de celui de son père. « Sans doute, ouais. » Il haussa les épaules. Finalement, niveau cruauté, il avait connu pire et puis, comme elle le soulignait, il s’en sortait plutôt bien malgré tout. « C’est aussi ce que je me dis, au moins, j’ai trouvé ma voie et j’en suis plutôt satisfait. » C’était l’essentiel, de toute évidence. Maintenant, il espérait que ses blessures ne l'empêcheraient pas de poursuivre sa carrière. Ça allait de mieux en mieux, mais ce n’était pas parfait et il ne savait pas si tout redeviendrait comme avant. Il l’espérait, parce que sans l’armée, il n’aurait plus rien, Oz. Yeliz, elle, elle évoqua un coming out jamais fait auprès de sa famille. Il pouvait comprendre, c’était aussi l’un de ses secrets les mieux gardés. « C’est sûr, le mieux c’est d’éviter les relations sérieuses du coup. C’est plus simple comme ça. Et puis peut-être que ce sera sérieux avec un homme et personne te posera de question. » Il lâcha dans un léger rire. Clairement, autant continuer avec les histoires sans lendemain, c’était plus simple comme ça non ? Dans son cas en tout cas, il avait l’impression que tout était plus simple lorsqu’on ne s’engageait pas. L’amour, c’était bien beau, mais il avait compris que ce n’était pas compatible avec la vie qu’il avait choisi de mener. Dans un nouveau rire, il attrapa sa bière pour la lever. « Je lève mon verre à ces liens. » Il répliqua avant d’avaler la dernière gorgée de sa boisson. Il fallait croire qu’ils s’entendaient de mieux en mieux tous les deux et pourtant, au premier abord, ça n’avait pas été gagné.



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Yeliz Solak
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Qui aurait cru qu’ils s’éterniseraient l’un auprès de l’autre, ce soir. Certainement pas Yeliz. Certainement pas Ozan. Et pourtant. Et pourtant, les voilà assis sur le balcon de l’appartement dans lequel ils vivent, ensemble. Dans lequel ils ont appris à cohabiter. Ce n’est pas toujours aussi simple, aussi doux, aussi paisible que ce soit. L’entente est même généralement impossible. Mais quelque chose a peut-être changé. Depuis cette fois où Ozan a paniqué, où Yeliz a fait de son mieux pour l’apaiser. A moins que cela ne remonte à avant ? Sans doute – c’est tout un ensemble de choses, au fond. La taquinerie est là depuis un bon moment, remplaçant peu à peu les disputes qui ne disparaissent pour autant pas complètement. Cela dépend des moments. Peut-être se cherchent-ils un peu, parfois, peut-être dramatisent-ils, exagèrent-ils en se prenant la tête pour un rien. Peut-être qu’ils n’ont vraiment rien en commun, ou peut-être qu’au contraire, c’est qu’ils se ressemblent trop. Peut-être que c’est pour cela que cela clash, si facilement, entre eux. Parce qu’ils ont un caractère trop explosif, parce qu’ils sont trop fiers, trop têtus. Ou peut-être parce qu’il y a autre chose qui s’est glissé entre eux il y a un bon moment, sans qu’ils n’y aient fait vraiment attention.
Ce qui devait être un jeu, devient presque brusquement sérieux.
Elle n’avait pas vu venir les confessions. Elle ne s’attendait pas à un secret du genre. Pourquoi Ozan lui aurait-il confié quelque chose de si intime ? Car cela l’est, n’est-ce pas ? Peut-être qu’un secret l’est toujours ; mais définitivement, Yeliz ne s’attendait pas à cela. Peut-être qu’il lui fait juste confiance, alors, à présent. Sait qu’elle ne sera pas le genre à s’en moquer. Pas le genre non plus à le répéter, contre sa volonté. Elle le voit différemment, en tout cas – lui qui parle si peu de lui-même, quand c’est si important. Finalement, ils se sont toujours évertués, l’un face à l’autre, à vouloir se montrer forts. Et non jamais à se montrer eux-mêmes. « C’est ce qui compte. Peut-être que tout arrive pour une raison. » Et indéniablement, sa dyslexie fait partie de lui. Elle n’est pas une honte, elle n’est pas une erreur, elle n’est pas un tort. Elle fait partie de lui et sans doute a-t-elle eu une incidence sur sa trajectoire. Cela n’a pas été une mauvaise chose, puisque, comme Ozan l’a dit lui-même, il a trouvé sa voie. Il en est plutôt satisfait. Elle aussi, elle se confie. Sur un sujet différent, pour lequel, elle non plus, elle ne se sent pas jugée de lui, une seule seconde. « Ça tombe bien, c’est plutôt ce que j’ai prévu de faire. Même si, même les relations pas sérieuses te plantent dans un bar. » ironise-t-elle en lâchant un léger rire, avant de boire une gorgée de sa bière. Elle est frustrée et contrariée de s’être fait poser un lapin, tout de même. « Peut-être, on verra bien. » Elle hausse les épaules, la brune. Préfère ne pas trop imaginer de quoi demain sera fait. Elle, elle préfère se laisser porter. L’a toujours fait. Trop libre, insouciante, détachée. Un peu comme Ozan, en fait. Maintenant, les voilà qui plaisantent. Incroyable mais vrai. Elle lui fait remarquer comme ils sont en train de tisser des liens – elle exagère, mais c’est du Yeliz tout craché. Lui entre encore dans son jeu. Elle l’imite alors, lève son verre à son tour. Boit quelques gorgées. « P’t-être bien que t’as vraiment un crush sur moi, finalement. » La taquinerie de trop ? Elle a ce foutu sourire en coin, un peu malicieux, un peu provocateur. C’est un autre jeu auquel ils s’adonnent, de temps à autre. Si quelqu’un d’extérieur voyait l’état de leurs conversations sms, peut-être se demanderait-il pourquoi ils ne sont pas encore ensemble à l’heure actuelle.
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