(yeliz), we just fuck things up.
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(yeliz), we just fuck things up.

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MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), we just fuck things up. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 we just fuck things up. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; juin 2023 ∙
tw: blessures,

Nouvelle séance de rééducation. C’était son lot quotidien. Il savait que c’était important, qu’il fallait qu’il y aille. Les progrès étaient minimes, mais ils étaient présents, alors c’était évident qu’il ne fallait rien lâcher. Pas toujours facile de tenir le coup, mais bon, il savait que ce n’était pas en baissant les bras que ça allait s’arranger. C'était frustrant, évidemment, à chaque séance de se rendre compte que tout n’était pas réglé et que la route était encore longue. Ça le frustrait de ne pas parvenir à marcher comme il le voudrait, de ne pas pouvoir s’éloigner de la rampe, parce qu’il pouvait s’écrouler à tout moment. Ça allait venir, il parvenait à faire quelques pas, c’était déjà un bon début. Mais ça n’allait pas assez vite. Si tout pouvait se régler en quelques jours, ça l’arrangerait, mais ce n’était pas le cas. Il avait encore besoin du fauteuil parce qu’il ne tenait toujours pas très longtemps depuis et probablement que, même le jour où il n’aurait plus besoin du fauteuil, il aurait besoin de béquilles, parce que c’était vraiment lent et cramer les étapes n’allaient pas l’aider. Il prenait son mal en patience, Oz et essayait de se réjouir des petites victoires, même si ce n’était pas tous les jours faciles.

Aujourd’hui, il avait fait plus de pas que la dernière fois. Toujours en se tenant à la rampe et toujours dans la douleur. Mais il avait tenu plus longtemps que la dernière fois. C’était déjà ça. Maintenant, il n’avait qu’à attendre que Kemal vienne le récupérer, parce qu’évidemment, il ne pouvait pas conduire et ça lui faisait quand même un petit bout de chemin, de l’hôpital pour rentrer jusqu’à l’appartement qu’il partageait avec Yeliz. Il espérait qu’ils puissent en profiter pour aller boire un verre quelque part. Ne pas rentrer tout de suite, ça pouvait être lui éviter de se retrouver trop rapidement seul avec la brune. Ce qui retardait aussi la prochaine embrouille à laquelle ils allaient être confrontés. Kemal avait dit qu’il serait peut-être un peu en retard, il avait un truc à régler. Tant pis, il en avait profité pour s’allumer une clope. Il n’était pas pressé, de toute façon. Pourtant, rapidement y avait une voiture qui était venue se garer pas loin de lui. Voiture qui ne lui était pas inconnue. Il avait bon espoir que ce soit juste une coïncidence, des voitures comme celle-là, il devait y en avoir plein en ville. Pourtant c’était bien Yeliz qui en était sortie et qui venait à sa rencontre. Génial. Il devait vivre avec elle, c’était déjà suffisant, pas besoin qu’elle apparaisse comme ça, n’importe quand dans sa vie. «  Qu’est-ce que tu fais ici ? » Peut-être qu’elle avait juste rendez-vous à l’hôpital et qu’elle venait voir quelqu’un, après tout. Il n’avait pas regardé son téléphone depuis un moment et n’avait plus envie de le faire maintenant. Trop peur de voir que Kemal lui avait envoyé un message pour lui dire qu’il envoyait Yeliz à sa place. Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez ce type, pour toujours les coincer ensemble ? Il allait finir par se demander s’il n’essayait pas de caser sa sœur. Très mauvaise idée, puisqu’ils n’arrêtaient pas de s’embrouiller. Et puis, il n’était pas le genre de gars avec qui quelqu’un voudrait caser sa sœur, de toute façon. Il n’avait pas envie d’être casé et elle non plus. Même s’il devait bien admettre que faire croire qu’ils étaient ensemble auprès d’une de ses amis la veille avait été particulièrement amusant, de son point de vue. Il trouvait ça presque bizarre qu’elle n’ait pas encore tenté de l'assassiner, d’ailleurs.





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some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), we just fuck things up. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

— rps en cours.
www › bashir
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— rps terminés.
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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 we just fuck things up. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; juin 2023 ∙
tw : //

Sa journée de repos avait si bien commencé.
Par un bon petit déjeuner, une douche agréable, puis une balade au soleil, dans les rues d’Oceanside. Elle avait décidé de prendre le temps, Yeliz. De prendre du temps pour elle. Sans se mettre la pression, sans planifier trop les choses. Parce qu’elle préfère se laisser porter, improviser. Plus facile à dire qu’à faire, au quotidien, avec le boulot. Mais le week-end, elle s’en donne à cœur joie. Elle avait tout de même tout un tas d’idées pour la journée, Yeliz. Bien décidée à se détendre, à profiter des beaux jours, de retour. Peut-être irait-elle à la plage, ou bien faire une belle promenade quelque part, à l’écart d’Oceanside. Les idées ne manquaient pas, fourmillant déjà dans sa tête. Elle en était là, Yeliz, appréciant sa douce matinée, quand son frère s’est mis à l’appeler. Elle a décroché, la brune, insouciante, loin de se douter des raisons qui le poussaient à l’appeler. Pourquoi se méfierait-elle de Kemal. Ce n’est pas comme s’ils ne s’appelaient pas très souvent. Alors elle a pris l’appel, sans se douter qu’il rappellerait nul autre que son colocataire, à son bon souvenir. Il était censé aller chercher Ozan après sa séance de rééducation, pour le ramener à la maison. Mais il avait un empêchement. Une galère de dernière minute, impossible à résoudre plus vite. Un problème avec sa voiture. Il ne pourrait pas arriver à temps. Alors il l’a suppliée de lui rendre service, d’aller chercher Oz.
Elle a accepté en soupirant.
Évidemment.

Elle ne l’avait pas vu en se levant, Yeliz. Sans doute qu’Oz était déjà parti. Tant mieux pour lui. Parce qu’elle avait bien deux mots à lui dire. À propos de ce qu’il avait sorti à Ilsa. À propos du fait qu’il s’était fichu d’elle - ce que cette dernière ne lui pardonnait pas. De quoi l’agacer un peu plus, Yeliz. Mettre de l’eau dans le gaz. Alors elle aurait pu le laisser se débrouiller, en guise de vengeance. Mais non. Elle ne pouvait pas, ne le voulait même pas vraiment. Et puis, ç’aurait été laisser tomber Kemal, par la même occasion. Elle s’est donc rendue jusqu’à l’hôpital, de mauvaise grâce cependant. Pas pile à l’heure. Prévenue au dernier moment, de toute façon. Mais elle n’arrive pas vraiment en retard. Et puis, au pire, cela lui fera les pieds, à Ozan. Elle le voit au loin, quand elle arrive à proximité, Yeliz. En train de fumer une cigarette. Elle se gare non loin, puis quitte sa voiture, pour aller à sa rencontre. Il n’a pas l’air heureux de la voir. Ne saute pas de joie, en tout cas. Loin de là. Qu’est-ce que tu fais ici ? Qu’il l’accueille, qu’il lui dit. « Bonjour à toi aussi. » ironise-t-elle. Il est toujours aussi aimable, toujours aussi arrogant. On ne le changera jamais. Mais bon, elle s’y attendait. Et puis, elle ne peut pas prétendre être plus joyeuse ou plus enthousiaste, Yeliz. Elle est là contre son gré, cela lui a demandé un effort considérable - sera-t-elle prête à dramatiser. « À ton avis ? Je suis venue te chercher. » Elle lâche un soupir, Yeliz. Elle ne va pas lui accorder un sourire, en plus de cela. Et puis quoi encore. « Kemal a eu un problème avec sa voiture. J'ai pas trop compris quoi. » Elle hausse les épaules. Peu importe le problème, dans le fond : le plus important, c’est qu’il n’a pas pu venir et qu’il a envoyé sa sœur à la place. « Tu viens ? » Elle n’a pas envie de rester là des plombes, Yeliz. Cela rompt déjà le début de sérénité qu’elle était en train d’éprouver. Super de passer ainsi sa journée de repos. À aller chercher son colocataire qui ne veut jamais de son aide. Et qui raconte à sa meilleure amie qu’il est son mec.
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Ça lui faisait du bien de sortir de l’appartement. Il n’avait jamais été très casanier, Ozan. Ses courses en bord de mer lui manquait, le surf aussi et c’était sans parler des longues randonnées qu’il avait eu l’habitude de faire. Il ne pouvait plus faire tout ça pour le moment et c’était assez difficile à vivre, mais ça ne voulait pas dire qu’il devait rester enfermé à longueur de temps. C’était bien pour ça qu’il vivait avec Yeliz, après tout. Afin d’avoir la possibilité de bouger plus ou moins librement, parce que son bâtiment était plutôt pas mal pour ça. Il était sorti suffisamment tôt dans la matinée, n’avait pas eu l’occasion de croiser sa colocataire, ce qui n’était pas plus mal. Il avait fait un tour, avant d’être rejoint par Kemal qui l’avait emmené à sa séance de rééducation. Et il avait bien cru qu’ils pourraient en profiter, une fois cette dernière finie pour traîner encore un peu entre potes, histoire de ne pas retourner tout de suite à l’appartement. Yeliz était de repos et mieux valait éviter qu’ils ne passent trop de temps ensemble. Au moins, quand elle bossait, ça leur faisait une coupure probablement nécessaire pour qu’ils n’en viennent pas à s’entretuer.

Malheureusement pour lui, ce n’était pas Kemal qui était venu le rejoindre, mais bien Yeliz. Ce n’était pas ce qui était prévu et honnêtement, ça le faisait bien chier. Il était presque tenté de rentrer par ses propres moyens juste pour éviter cette situation. Mais ce ne serait pas raisonnable. Il sortait d’une séance de rééducation où il avait quand même pas mal forcé sur son corps, mieux valait lui accorder un peu de repos. Tant pis, il allait se contenter de la suivre et rentrer, même si ça ne le tentait pas plus que ça. Ce n’était pas à elle qu’il allait proposer d’aller boire un verre, après tout. Il soupira en guise de réponse, se doutait bien de pourquoi elle était là, mais avait bien le droit de se nourrir un peu de faux espoirs. Clope coincée entre les lèvres, il avait attrapé son téléphone pour finalement regarder ses messages. Il en avait bien un lui annonçant qu’il ne pourrait pas venir, qu’il avait un problème avec sa voiture et que Yeliz venait le chercher. Il avait bien envie de lui envoyer sa rage par message. Mais il se contenta de lui dire qu’il lui devait un verre, du coup. Pas la peine de se prendre la tête avec Kemal alors qu’il y avait déjà de fortes chances pour qu’il le fasse avec sa cadette. « Super. » Il commenta. Elle pouvait se gratter pour avoir sa gratitude. Peut-être un merci, s’il n’était pas trop saoulé après le trajet, parce qu’il n’était pas un total connard. « T’inquiète, j’arrive en courant. » Il lâcha dans un soupir et non sans une certaine et évidente ironie, avant d’écraser sa clope et d’avancer en direction de la voiture. Manoeuvre un peu compliquée pour grimper dedans, mais pas impossible. Il commençait à avoir l’habitude. Heureusement, son appui sur la jambe droite était de plus en plus stable. Il avait réussi à grimper dans la voiture sans trop de mal. « Ça va aller, pour le fauteuil ? » Il fallait bien le plier et le mettre dans le coffre, ce n’était pas une histoire de la voir comme une demoiselle en détresse qui avait forcément besoin d’aide pour ça, c’était juste que lorsqu’on avait pas l’habitude, ça pouvait ne pas être évident. « Kemal en a pas mal chié, la première fois, mais bon, c’est pas toujours un génie. » Il ajouta, non sans un léger rire. C’était de l’humour, évidemment, pas complètement faux, il avait vraiment eu du mal. Parce que ce n’était définitivement pas une histoire de sexe et que, pour le coup, il pouvait faire des blagues diverses et variées, mais il évitait les blagues sexistes, on pouvait rire de tout certes, mais se la jouer gros beauf, très peu pour lui.






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C'est étrange, de vivre avec Ozan. C’est comme le découvrir autrement. Le redécouvrir, dans le fond. Elle doit l’avouer, Yeliz : elle le connaît plutôt mal, finalement. Ne connaît de lui que ce qu’il veut bien lui montrer. Ce qu’il montre aussi aux autres. Elle ne fait pas exception à la règle, elle. Elle n’est pas une privilégiée qui a le droit d’en savoir plus que les autres. Mais elle le fait, quand même, à quotidiennement le côtoyer. Elle perçoit quelques petites choses, qu’Ozan laisse échapper. De petites choses qu’il n’arrive pas à contrôler. Des choses qui lui échappent, quand il ne fait pas trop gaffe. Cependant, elle ne peut pas prétendre le connaître comme sa poche. Il y a toujours ce masque, qu’il porte. Ce masque d’arrogance, d’assurance. C’est comme si rien ni personne ne pouvait l’ébranler. Comme s’il restait imperméable à tout ce qu’on pourrait verbalement lui balancer. C’est pour cela qu’il semble parfois si indifférent quand il la provoque, si intouchable quand elle s’emporte. Bien sûr, il y a des fois où il s’énerve autant qu’elle, lors de leurs nombreuses prises de tête. Mais il y a aussi toutes ces fois où il se la cherche, la provoque, l’agace, tout en gardant son fichu sourire, s’amusant de la mettre dans cet état.

C'est étrange, de vivre avec Ozan. Cela l’est plus encore, étant donné sa situation. Il a beau faire comme si rien n’avait changé, à vouloir toujours seul se débrouiller, ce n’est pas vrai. Les choses sont différentes, son quotidien est différent. Alors aujourd’hui, elle a dû venir le chercher à l’hôpital après sa séance de rééducation, Yeliz, parce que Kemal devait le faire et a connu un imprévu. Une galère, avec sa voiture. C’est la seule raison de sa présence - car après tout, en ce qui les concerne, Oz et elle, moins ils se voient, mieux ils se portent. Ce qui est compliqué, quand on vit en colocation. Mais elle est venue le chercher, pour rendre service à Kemal. Pour ne pas le laisser se débrouiller, Oz, non plus. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne semble pas plus enchanté qu’elle, le brun. « Moi aussi, j’aurais préféré qu’il puisse venir, hein. » rétorque-t-elle à son super, qui, déjà, l’irrite. Il aurait déjà pu l’accueillir autrement qu’en l’interrogeant directement, sans la saluer d’aucune façon. Est-ce que les choses vont se passer mieux qu’à l’accoutumée ? Elles ne démarrent pas du bon pied, en tout cas, pour le moment. Elle lui demande s’il vient, et décide de ne rien répondre à ses mots chargés d’ironie. Pas le moment de jouer sur les mots, de se prendre le chou. Elle n’a pas envie de se prendre la tête plus que nécessaire, Yeliz, elle est déjà certaine qu’ils vont hausser le ton au moins une fois avant de rentrer à la maison. Ozan la suit, à son rythme, c’est l’important. Elle lui ouvre la porte passager, le laissant s’installer sur le siège - plus impressionnée qu’elle ne le laisse paraître, par sa capacité à s’y asseoir, tout seul. Il lui demande alors si elle va s’en sortir pour le fauteuil. Ne sent pas de provocation dans sa voix, pour ce coup-là. D’autant plus qu’il mentionne Kemal, la première fois où il a dû plier son fauteuil. « Ça doit pas être plus compliqué qu’une notice Ikea. » plaisante-t-elle en haussant les épaules, avant de s’approcher dudit fauteuil. À dire vrai, elle a plus d’impression qu’elle n’en a l’air, Yeliz. « Non, je suis bien d’accord. Et je dis tout à fait ça parce que c’est mon frère. » Et les frères et sœurs adorent se faire chier et se traiter d’idiots, pour rigoler. En tout cas, cela leur est arrivé, plus jeunes. Maintenant ? Ce n’est plus vraiment le cas. Ce qui ne veut pas dire qu’elle ne lui en veut pas un peu pour lui avoir imposé Ozan. Bref – elle se reconcentre sur le fameux fauteuil, galère bien quelques minutes avant d’avoir l’impression d’y arriver. Il lui semble correctement plié, en tout cas, alors elle se dépêche de le mettre dans le coffre, de le refermer et de s’installer sur la place conducteur. « C’est pas facile, en effet. » concède-t-elle en grimaçant. Elle met alors le contact et démarre, sans plus attendre. « Comment ça s’est passé, ce matin ? » Autant faire la conversation, plutôt que de laisser le silence s’installer entre eux jusqu’au retour à la maison. Et puis, au fond, la réponse l’intéresse toujours, Yeliz. Même si elle ne l’avouera pas de sitôt.
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Il aimerait que ses problèmes s’arrangent rapidement, Oz. Qu’il puisse retrouver sa vie d’avant. Sa péniche, sur laquelle il était très bien et dans laquelle il vivait seul. Son job, aussi. Il avait vraiment envie de laisser tout ça derrière lui et de retourner sur le terrain. Il voulait retrouver ses habitudes, sa mobilité. Courir le long de la plage et passer des heures à barboter dans la mer. Ça n’avait pas été gagné d’avance, mais il avait été plutôt satisfait de sa vie, Ozan. Il avait réussi à s’en sortir, malgré les conditions dans lesquelles il avait grandi. Il avait une vie dont il était plutôt fier à présent, alors il était frustré d’avoir l'impression, d’être en train de tout perdre à cause de ses blessures. Cette situation ne lui plaisait absolument pas, mais il n’avait pas le choix, le brun. Il devait bien la subir et faire de son mieux pour essayer de s’en sortir. C’était ce qu’il avait fait pendant sa séance de rééducation ce matin. Tous les efforts du monde, sans jamais rien lâcher. Ça n’avait pas donné des résultats complètement fous, mais bon, il s’accrochait quand même, Ozan.  Maintenant, il avait bien envie de se détendre un peu, avant de rentrer et de devoir supporter sa charmante colocataire.

Il avait bien quelques plans dans un coin de sa tête, Oz. Malheureusement, ce n’était pas Kemal qui était venu le chercher. C’était Yeliz, alors il pouvait dire adieu à son moment sympa entre potes. Il savait d’avance que ce n’était pas avec Yeliz qu’il allait pouvoir passer un moment sympa. Parce qu’ils finissaient toujours par s’embrouiller tous les deux. Souvent parce que ça l’amusait de l’emmerder. Des fois, juste parce qu’elle abordait des sujets dont il n’avait pas spécialement envie de parler. Comme cette fois où elle avait insisté pour qu’il ait de l’aide, parce qu’elle n’était pas dans les parages pendant quelque temps. Hors de question, il s’en sortait très bien tout seul. Il espérait qu’elle ait compris le message maintenant. « Au moins, on est d’accord là-dessus. » Il commenta en se dirigeant vers la voiture. Elle devait avoir compris, qu’il n’avait pas tant besoin d’aide que ça, parce qu’elle n’était pas venue à son secours pour l’aider à grimper dans la voiture. Ce n’était pas forcément hyper facile, mais il en était capable. Elle devait bien pouvoir le constater maintenant, il s’en sortait très bien tout seul. « Promis, c’est moins galère. » Pas de vis restante à la fin, au moins. « Ce sera répété en amplifié, bien évidemment. » Il venait lui-même de dire que Kemal n’était pas un génie, mais bon, rien que ce dernier ne savait pas, venant de lui. En tant qu’amis, ça leur arrivait souvent de se chambrer, après tout. Kemal n’était pas en reste, quand il s’agissait de faire des remarques, après tout. « T’as mis moins de temps que lui, je trouve ça déjà pas mal. » Il lâcha, alors que la brune s’installait côté conducteur de la voiture. Encore une petite vanne à l’encontre de Kemal. Il n’était pas là, fallait bien assumer son abandon. Les absents ont toujours tort, comme on dit si souvent. Ils étaient en route maintenant, pas plus mal, une fois rentrés ils pourront vaquer à leurs occupation, ça limitera peut-être le risque de dispute. « Ça a été. La jambe droite récupère assez bien. » S’il avait précisé la droite, c’était que ce n’était pas le cas de la deuxième jambe. Globalement les dégâts à gauche étaient plus importants. Il devait se concentrer pour l’entendre, Yeliz, justement parce qu’elle était à sa gauche. Encore un problème qui mettait du temps à se résoudre et c’était comme le reste, les médecins ne pouvaient pas affirmer que son audition reviendrait à cent pourcent. Il subirait peut-être toujours les séquelles de cette explosion.







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Peut-être pourraient-ils être amis. S’ils y mettaient un peu du sien. S’ils cessaient de se provoquer, si Ozan arrêtait surtout de la provoquer, si elle s’empêchait de renchérir, s’ils évitaient de se prendre la tête en continu. Mais ils ont toujours été comme chien et chat. Depuis l’adolescence, depuis qu’Oz est venu si souvent squatter chez les Solak, depuis presque leur première interaction, dans le fond. Dès le début, il l’avait agacée, il l’avait mise hors d’elle. Elle ne sait pas pourquoi, Yeliz. Il ne lui avait juste, d’emblée, pas plu. Il avait cet air condescendant, cette arrogance, qui l’énervaient, la titillaient. Cette capacité à être trop à l’aise, alors qu’il n’était même pas chez lui. C'était peut-être cela qui l’énervait, c’était peut-être autre chose. Mais c’est resté, avec les années, il faut croire. Pourtant, ils ne se sont pas vus pendant un long moment, quoique se croisant de temps à autre via Kemal, ses anniversaires, pendaisons de crémaillère, ce genre de choses. Mais jamais plus de quelques heures où ils n’étaient pas nécessairement obligés de se parler. Jusqu'à aujourd’hui. Jusqu'à ce que Kemal les coince dans une colocation – leur offrant à dire vrai une porte d’issue pour leurs galères respectives.

Peut-être qu’ils pourraient être amis, s’ils y mettaient du leur.
Ou tout du moins, peut-être qu’ils pourraient un minimum s’entendre.
Mais ils n’essaient pas. N'essaient plus. À un moment ou l’autre, il faut toujours que tout s’envenime. Ou qu’Oz provoque Yeliz, que Yeliz le prenne mal, ou fasse mine de le faire. Qui sait s’ils sont vraiment vexés par les propos de l’autre, ou si, à la longue, ce n’est même pas devenu un jeu ? Tout pour ne pas s’avouer ce que cette tension persistante pourrait cacher. Les moments d’accord et de calme sont rares, alors. Pour le moment, déjà, Ozan devra bien monter à bord de sa voiture s’il veut pouvoir rentrer à l’appartement - ce sera Yeliz qui conduira, pas quelqu’un d’autre. Pas Kemal. Ozan s’exécute donc, soulignant qu’ils sont au moins d’accord sur le fait qu’ils auraient préféré que Kemal vienne le chercher. Elle est assez impressionnée par la capacité d’Oz à s’installer sur le siège passager ; s’occupe bientôt du fauteuil roulant, quand bien même elle n’en a jamais plié de sa vie. « C’est déjà ça. » commente-t-elle vaguement. Est-ce que le moment de plaisanterie à l’encontre de Kemal scelle un instant de complicité, d’entente approximative ? Sans doute, mais elle ne dure que quelques minutes, évidemment. « Bien évidemment. J'aurais été déçue du contraire. » Un instant de second degré, quelques infimes secondes de taquinerie partagée vis-à-vis de celui que les unie. La seule raison pour laquelle ils doivent se voir et se parler, encore aujourd’hui. En tout cas, elle vient à bout du fauteuil roulant et le range dans le coffre, Yeliz. Rejoint la place du conducteur en concédant la difficulté du rangement du fauteuil. « Attends, serait-ce... un compliment ? » Elle fait mine d’être horrifiée, catastrophée. Ponctue le tout d’un sourire en coin. Puis démarre la voiture. Demande tout de même à Ozan comment s’est passée sa séance. Note bien qu’il ne mentionne qu’une jambe sur les deux. Mais c’est déjà bien, non ? « Très bonne nouvelle. Je suis contente pour toi. » C’est sincère, même si cela restera temporaire. Elle sait bien que le moindre moment d’honnêté, de clémence, peut se retourner contre elle. Être pour Ozan un prétexte pour la taquiner, la faire chier, encore. « Peut-être que j’devrais t’accompagner la prochaine fois et me présenter au médecin comme ta meuf, puisque j’ai appris hier qu’on était en couple alors que j’étais pas au courant. » ironise-t-elle. Elle n’allait pas pouvoir se priver d’en parler plus longtemps, Yeliz. La pauvre Ilsa ne digère pas encore qu’il se soit fichu d’elle en se faisant passer pour son mec.
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Ozan Eker
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pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
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multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), we just fuck things up. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
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∙ feat. @Yeliz Solak ; juin 2023 ∙
tw: blessures,

Yeliz et lui, ça n’avait jamais très bien fonctionné. Il s’était toujours amusé des réactions qu’elle avait quand il la provoquait. Dans le fond, ça lui avait plu à Ozan, de passer pour le mec plein d’assurance, n’ayant aucune faille. Ça l’avait aidé à cacher ses blessures. C’était probablement encore le cas aujourd’hui. Il préférait jouer la carte de l’arrogance, de l’assurance, pour ne pas avoir à admettre tout ce qui n’allait pas. Il préférait renvoyer cette image, plutôt que celle d’un type trop fragile qui croulait sous les peines. Alors il continuait avec son comportement, même si ça avait tendance à agacer Yeliz. Il continuant sans doute parce que ça avait tendance à amuser Yeliz. Elle se vexait facilement, ou prétendait l’être, des fois, il ne savait pas trop. Et lui, ça l’amusait. Parfois, ça partait en véritable dispute et pour le coup, c’était déjà moins drôle. Aucun d’eux ne se laissait démonter, alors forcément, par moments, ça faisait des étincelles. La colocation entre eux deux n’était peut-être pas la meilleure idée du monde. Kemal avait fait cette proposition dans le but de les aider tous les deux. Peut-être aussi en se disant qu’ils avaient grandi et qu’ils se prendraient moins la tête. Mais ce n’était pas une réussite.

Il aurait préféré ne pas la retrouver trop tôt, Yeliz. Mais c’était elle qui était venu le chercher. Il n’aimait pas ça, Oz. Il avait l’impression que ça lui offrait une entrée dans l’une de ses failles. Celles qu’il essayait de cacher. En principe c’était Kemal qui venait et c’était très bien ainsi. Parce qu’il y avait un tas de choses que seul Kemal savait. Mais il n’avait pas le choix, le brun, il fallait qu’il rentre, après tout. Alors il était monté dans la voiture de Yeliz. Content de pouvoir compter sur sa jambe droite et ses bras, ça lui évitait de demander de l'aide. Ce truc qu’il ne supportait pas. « J’peux comprendre. » Il répliqua dans un léger rire, à propos de Kemal et des choses qu’il se devait de lui dire. Ou pas, dans le fond, parce qu’il aurait bien vite oublié tout ça, Ozan. Elle avait fini par réussir à plier le fauteuil et le mettre dans le coffre avant de monter dans la voiture. « Ça va, t’emballes pas trop non plus. » Il répondit à la brune, sourire en coins sur les lèvres. Elle avait ensuite mentionné la séance de rééducation de laquelle il sortait. Il préférait se concentrer sur le positif, plutôt que sur le négatif. Côté droit, ça fonctionnait de mieux en mieux, c’était déjà ça. « Merci. » Echange presque trop sincère pour eux deux. Elle avait bien dû le sentir Yeliz, parce qu’elle évoqua bien vite ce moment où il avait fait croire à l’une de ses amies qu’ils étaient en couple. Rien de mieux pour raviver le sourire sur ses lèvres. «  Y a pire comme nouvelles. » Il répliqua, avec son assurance habituelle. Y avait pire que lui, comme petit-ami non ? Au moins physiquement. « J’sais pas si ça intéresserait beaucoup mon médecin, cela-dit. » C’était évidemment plus drôle de faire croire ça à une amie de Yeliz. En plus, si elles en avaient parlé, c’était qu’elle avait dû y croire non ? L’inverse serait probablement plus difficile, pas le genre de gars à se poser bien longtemps, encore moins depuis l’échec de ses fiançailles. On pourrait lui reprocher d’avoir menti, dire que ce n’était pas très sympa, ce serait pas mal exagérer d’après lui. Ce n’était pas un mensonge susceptible de ruiner une vie. Juste une blague et si on ne pouvait plus faire de blagues alors, le monde allait vraiment devenir bien ennuyeux.


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pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
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âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
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orientation : bisexuelle.
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tw : violence infantile (brève allusion, aucune description).

Il ne fait pas ressortir que ses mauvais côtés, Ozan. Non, au moins, si cette colocation a bien un avantage, c’est qu’elle leur permet sans doute de mieux se connaître. De dépasser les apparences, de faire tomber un peu les murailles qu’ils ont construites chacun, surtout entre eux. Elle est certaine au fond, Yeliz, qu’Oz n’est pas aussi con qu’il le laisse paraître. Qu’il peut même avoir bon fond. Il n’est pas stupide, non plus, et en réalité, elle n’est même pas certaine qu’il soit aussi arrogant qu’il le prétend. Tout cela, ce n’est qu’un masque. Qu'un rôle qu’il s’efforce de jouer. Elle n’est pas dupe, Yeliz, même si elle se laisse souvent énerver. Elle n’était pas aveugle, non plus, à l’époque. Comme ses parents avant elle, elle avait bien compris comment cela se passait chez les Eker. Et ce qu’il avait vécu, Oz, elle ne l’aurait souhaité à personne. Mais elle n’avait jamais parlé à Ozan de cela. Cela aurait été malvenu, se mêler sans doute de ce qui ne la regardait pas. Ses parents non plus, n’en ont jamais parlé. Ils se sont contentés d’accueillir Ozan chez eux, quand il le voulait, quand il avait besoin. Ils l’ont aidé comme ils l’ont pu, jusqu’à ce qu’il leur plante un couteau dans le dos. Enfin, c’est ce qu’ils ont cru, elle y compris. Parce qu’il n’y a que Kemal, qui sache la vérité. Ozan n’a pas voulu en parler.

Il n’est pas quelqu’un de mauvais. Pas aussi égoïste, égocentrique, qu’il n’en a l’air. Pas si arrogant, pas si assuré. De toute évidence, il a ses failles, Ozan. Il a ses maux. Même s’il fait toujours comme si tout allait bien, comme si rien ne pouvait l’affecter. Elle n’est pas dupe, Yeliz – mais elle ne peut pas lire en lui comme dans un livre ouvert. Il y a encore plein de choses qu’elle ignore à son sujet. Bien des aspects de lui sur lesquels elle est incapable de le cerner. Il est encore un mystère à élucider. Non pas qu’elle essaie. Non pas qu’il l’intéresse. Ou peut-être un peu. Toujours est-il qu’elle se retrouve à aller le chercher à l’hôpital à la place de Kemal, et qu’elle le retrouve dans un environnement bien différent. Et si Ozan n’était pas enchanté de la voir arriver à la place de son frère, il semble peu à peu se détendre. Ne pas manquer une occasion de tacler Kemal – de quoi les mettre enfin d’accord. Après quelques minutes de galère pour plier le fauteuil, Yeliz peut enfin rejoindre sa place et démarrer la voiture. Ne manquant pas l’occasion de relever le compliment – chose rare – d'Ozan. « Je m’emballe pas. Mais tu te ramollis. » L’espace d’un instant, elle a comme un sourire victorieux aux lèvres, la brune. Un sourire un peu provocateur. Car c’est bien devenu un jeu, entre eux. Elle retrouve tout de même son sérieux pour lui demander comment s’est passée la séance de rééducation de ce matin. Pas trop mal, de toute évidence. C’est une vraie bonne nouvelle, elle est contente pour nous. Mais ne s’attarde pas trop, là-dessus. Lui parle plutôt de ce qu’Ilsa lui a dit, la veille. La réponse d’Ozan ne se fait pas attendre. Eternelle arrogance. « Y’a pire ? Y’a mieux, surtout. » rétorque-t-elle, pas du genre à se démonter. Pas du genre à vouloir le laisser gagner. Elle a envie de lui retirer ce sourire arrogant aux lèvres, celui qu’elle voit brièvement en tournant la tête vers lui, avant de se reconcentrer sur la route. « T’as raison. Peut-être qu’à la place, j’devrais te piquer ton téléphone et poster une photo de moi sur ton compte Instagram, ça touchera tes potes et ça causera plus de dégâts. » Elle hausse les épaules, sourire en coin. Elle n’irait pas s’emmerder à faire un tel coup bas, bien sûr. Et puis, il doit avoir un mot de passe sur son téléphone, Ozan, comme n’importe qui, non ? « Du coup, j’vois pas d’autres explications : tu fantasmes sur moi. » Elle dit le tout d’un ton théâtral, presque dramatique, Yeliz, ponctuant ses mots d’un soupir exagéré, comme si elle était désespérée.
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Il avait toujours été chiant avec Yeliz, Oz. Il en avait bien conscience, il s’en était amusé. L'arrogance comme armure pour ne pas laisser ses problèmes exploser aux yeux des autres. Il ne voulait pas qu’on le plaigne, il ne voulait pas inspirer la pitié des autres. Pas envie qu’on le regarde en se disant pauvre Ozan, il n’a vraiment pas la vie facile. Il préférait qu’on le pense fort, sûr de lui. On préférait qu’on le déteste plutôt qu’on le plaigne. Et ça avait été le cas de Yeliz. Elle n’avait pas eu de raison de le plaindre, s’était contenté de le détester et ça lui convenait à Ozan. C’était ce qu’il voulait le brun. Alors il en avait joué, n’avait eu de cesse de la provoquer et il continuait encore aujourd’hui. Il préférait qu’elle l’engueule, qu’elle s’agace ou qu’elle l’insulte même; plutôt qu’elle se lance dans des beaux discours sur le fait qu’il avait besoin d’aide. Alors il se comportait souvent comme un connard, le brun. Pas le type le plus fréquentable qui soit, au moins pour Yeliz, parce que dans le fond, la brune, elle était la principale victime de son trop plein d’assurance. Sans doute parce qu’il l’appréciait plus qu’il ne voulait bien l’admettre.

Elle était venue le chercher, Yeliz. C’était son frère qui aurait dû venir le chercher, mais il avait eu un souci. Alors pas le choix, il était monté dans sa voiture. En râlant un peu, évidemment. Mais apparemment il était en train de se ramollir, parce qu’il lui avait fait un compliment. Il ne voyait pas ça comme un compliment le brun, mais bon, si ça pouvait lui faire plaisir. « J’ai trop donné dans ma séance, faut que jme repose. » Il haussa les épaules. Qu’elle ne s’y habitue pas trop quand même. Il n’avait pas trop envie de s’étendre bien longtemps sur ses problèmes, Oz. Alors il n’avait dit que le positif. Le négatif, ça le déprimera, ça l’agacera dès qu’il sera tout seul dans son coin. Ils étaient lancés sur la route, quand elle avait évoqué la blague qu’il avait faite à Ilsa. C’était drôle d’après lui. Evidemment, Yeliz avait fini par entendre cette histoire. Ça avait été le but, après tout. Qu’Ilsa mette Yeliz au courant de ce qu’il avait pu dire. Il n’attendait que ça, Ozan, depuis cette fameuse rencontre. Il s’était dit qu’elle allait rapidement lui envoyer un sms et il n’avait rien eu là-dessus. Il en avait été presque déçu, Ozan. Alors forcément, il était plutôt satisfait qu’elle en parle maintenant. Il l'avait vu venir sa remarque, à la brune. Y avait mieux que lui, dans le fond, c'était sans doute vrai. « Les gouts et les couleurs, ça se discute pas, mais sache que les tiens laissent à désirer. » Il répliqua, sourire toujours accroché aux lèvres. S'il faisait preuve d'honnêteté, il aurait pu lui dire qu'elle avait raison, pour bien des raisons, y avait mieux que lui. Mais pas question de l'admettre face à elle. Il haussa les épaules le brun, suite à sa remarque. « Honnêtement, je pense qu’ils n’en auraient pas grand-chose à faire. »  Ses potes seraient peut-être même pas du genre à réagir. Peut-être Kemal, à la limite, mais il comprendrait vite la mascarade. Le reste de ses potes aussi, dans le fond. Fiançailles ruinées par un manque de stabilité, Oz, il n’était pas du genre à s’engager dans les histoires sérieuses. Yeliz ne serait, à leurs yeux, qu’une femme de plus sur son tableau de chasse et au lieu de lui créer des problèmes ou le mettre dans une situation gênante, elle lui rendrait un service. Il y tenait à son image d’homme à femme, Oz, parce que ça lui permettait de dissimuler une orientation sexuelle qu’il avait encore bien du mal à assumer. Son sourire ne fit que s’élargir aux propos de Yeliz. Toujours plus provocateur. « T’as pas idée, j’me masturbe en pensant à toi, tous les soirs. » Il répliqua en lui jetant un coup d'œil, lèvre inférieure coincée entre les dents. Est-ce qu’elle avait vraiment envie de se lancer sur ce terrain là, Yeliz ? Aucune gêne de son côté, il pouvait aisément poursuivre dans cette voie là dans le moindre souci.



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Elle voudrait lui retirer son sourire condescendant. Faire disparaître son arrogance. Voudrait le faire descendre de son piédestal, lui remettre un peu les idées en place. L'agacer comme il l’agace. Mais c’est Ozan. Du Ozan tout craché. Elle sait qu’elle ne le changera jamais. Parce qu’elle l’a toujours connu ainsi. Que les années n’ont rien changé. Chaque fois qu’elle l’a brièvement recroisé, elle a constaté qu’il était toujours le même. Avait toujours ce fichu sourire arrogant aux lèvres. Cette capacité à la chercher, la provoquer, y arriver. Quelque part, le contraire l’aurait déçue. Car il a toujours eu du répondant, Oz. Car il a toujours su lui rétorquer quelque chose. Peut-être qu’elle, aussi. Peut-être que c’est devenu un jeu, malgré eux. Elle ne sait pas trop, Yeliz, et préfère à vrai dire ne pas trop le savoir. Ne pas se poser trop de questions sur Ozan. Sur ce qu’il pourrait provoquer chez elle. Il ne manquerait plus qu’il lui plaise. Ce serait satisfaire un peu l’ego d’Oz, et cela, Yeliz détesterait, ne supporterait pas. Peut-être que dans le fond, eux deux, c’est toujours cela : une bataille d’ego, c’est à qui aura le dernier mot. C'est puéril, immature – ils se comportent comme deux gosses, tous les deux, il n’y en a pas un pour relever l’autre. Mais quelque part, c’est un jeu.

Évidemment, il a trop de fierté pour la remercier d’être venue la chercher.
Il ne s’attendait pas à voir Yeliz, Oz. Plutôt à voir son frère - celui qui est vraiment son ami, l’un des meilleurs, même. Yeliz, elle a dû bien lâcher déjà qu’elle ne comprenait pas comment il pouvait être ami avec Ozan – à l’époque, il y a longtemps. Quand elle était jeune, un peu immature, sans comprendre la portée de ses paroles. Aujourd'hui, elle ne s’y risquerait plus. Car elle ne doute pas qu’Oz soit un bon ami, pour Kemal, pour les autres. Ce n’est pas parce qu’il la provoque, elle, en continu, qu’il fait la même chose avec tout le monde. Mais il garde toujours cet air condescendant aux lèvres. Peut-être qu’elle, elle ne voit que cela, n’arrive pas à aller au-delà, contrairement aux autres. Peut-être qu’elle préfère cela, Yeliz, car elle ne voudrait pas découvrir autre chose. En tout cas, il y a des moments de répit. Des moments où ils se cherchent sans vouloir provoquer de dispute. Comme maintenant. Ne serait-ce pas plutôt de la taquinerie ? Même un compliment, qui s’échappe des lèvres d’Oz ? « C’est fou ce que tu as toujours réponse à tout. » Elle lâche un soupir, Yeliz, comme si elle était exténuée de ses bêtises. Comme s’il n’était qu’un gosse, ce qu’elle lui reproche les trois quarts du temps – sans plus de justification, de preuves, d’argumentation. Il lui paraît immature, par moments – mais il y a des fois où, elle aussi, elle tombe dedans. Alors elle saisit l’occasion de lui parler du fait qu’il ait fait croire à Ilsa qu’ils étaient en couple. Et Ilsa y a cru, un peu, en plus. Au point de lui envoyer un sms pour lui demander comment cela se faisait qu’elle avait un mec, sous-entendu, sans l’en avoir avertie. « Dixit le mec qui fait croire à ma meilleure pote qu’on est en couple, c’est vrai que tout le monde rêve de sortir avec quelqu’un d’aussi honnête que toi. » contre-attaque-t-elle, sans animosité, cependant. Non, elle a bien un peu de cet amusement dans les yeux, un léger sourire en coin. S'il n’avait rien à répondre à chaque fois, Ozan, elle serait déçue, au fond. Le jeu prendrait fin, bien trop tôt - mais ils sont plus obstinés que cela, tous les deux. Comme avec cette conversation sms sans queue ni tête qui s’éternise, pourtant. « T’as raison, mais je pense surtout qu’ils sauraient d’emblée que c’est pas du tout crédible. » Elle hausse les épaules, la brune. Ne lâche rien, pourtant, alors qu’elle devrait peut-être changer de sujet. Mais elle n’entend pas laisser couler comme cela, Yeliz. Cependant, peut-être n’aurait-elle pas dû s’aventurer sur cette pente-là, au vu de ce qu’il lui répond. « Ew. » laisse-t-elle échapper en faisant la grimace. « Ta délicatesse m’éblouit. » ironise-t-elle en levant brièvement les yeux au ciel, avant de les reposer sur la route. Il la distrait trop. Au volant, comme de manière générale. Cela l’agace un peu, au fond. « Tu t’es pas fait une amie en tout cas, Ilsa a l’air de t’en vouloir. » Pas tant que cela, en réalité, mais elle n’a pas non plus vraiment apprécié qu’il se moque d’elle ainsi.
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Yeliz et lui, ils étaient un peu comme chat et chien, toujours en train de se chamailler. Il aimait l’image qu’il renvoyait à Yeliz. Elle le voyait comme un gros chieur, plein d’assurance et c’était ce qu’il voulait être, Ozan. C’était mieux qu’un type toujours en train de s'apitoyer sur son sort. Mieux qu’un pauvre gamin qui avait essuyé les coups et les critiques de son père. Il préférait être un connard arrogant qu’un pauvre gosse minable, comme son patriarche l’avait si souvent répété. Il aimait cette assurance, celle qui colmatait les plaies, sans jamais vraiment les refermer. Toutes les blessures qu’il accumulait au fil des années, elles étaient dissimulées sous son arrogance. Les coups, les mots de son père. La mort de son père. Le regard des Solak sur lui, quand ils lui avaient dit  de ne plus remettre les pieds chez eux. Les horreurs de la guerre. L'explosion et les blessures. Les fiançailles ratées. La distance avec sa sœur. Il y en avait des choses qui faisaient mal, des choses qui le rendait triste, mais il ne disait rien, Ozan. Il abordait son sourire arrogant, ses blagues et son assurance et il taisait le reste. A l’arrivée, Yeliz elle ne voyait que ça Pas ce qui était dissimulé sous sa carapace et ça l’arrangeait

Alors il se contentait de râler en la voyant débarquer à la place de son frère. Mais il était quand même monté dans la voiture. Il n’avait pas vraiment le choix, de toute façon. Et puis, il lui avait presque fait un compliment. C’était comme ça qu’elle voyait les choses, en tout cas. Mais pas question de lui accorder la moindre victoire. Alors il remettait ça sur le dos de la fatigue. Fatigue qui se justifiait par les efforts qu’il venait de fournir. « Toujours. C’est important. » Il lâcha dans un léger ricanement. Il fallait avoir réponse à tout, sinon, c’était le meilleur moyen de se faire écraser et ça, c’était hors de question, évidemment. Yeliz, elle n’avait pas tardé à parler d’Ilsa et de la discussion qu’il avait eue avec elle. Pour son plus grand plaisir, à Ozan, parce qu’il était assez content de la blague. « Peu importe l’honnêteté, le physique rattrape tout. » Il répliqua en lui faisant un clin d'œil. Pas sûr qu’elle le remarque, elle était censée regardait la route, après tout. Et même s’il ventait son physique, il préférait qu’elle se concentre sur la route. Pas besoin d’un accident, il avait déjà assez de problèmes comme ça. Son physique, il y faisait attention, il y était attaché. Les cicatrices sur ses jambes étaient difficiles à accepter. Mais encore une fois, une faille qu’il n’avait pas l’intention de montrer, Ozan. Elle n’avait jamais vu l’état de ses jambes, Yeliz et c’était très bien comme ça. « C’est sûr du genre qu’est-ce qu’il fait l’autre con à poster ses plans cul sur instagram. Et puis après, on aurait bu une bière et ce serait oublié. » Il haussa les épaules, probablement pas la même réaction qu’Ilsa. « Kemal serait peut-être en état de choc par contre. » Apprendre par instagram que son ami se tapait sa soeur et que, par conséquent, sa soeur se tapait son ami, c’était peut-être un peu moyen, même pour une blague. Mieux valait lui épargner ça, le pauvre. Un nouveau rire passa ses lèvres suite à la réaction de la brune. « Ça va c’est naturel tout le monde le fait. Même toi, je suis sûr. » Il répliqua toujours en ricanant. « J’aurais pu utiliser tellement pire comme expression. » Il ajouta, alors qu’elle remettait en cause sa délicatesse. Le verbe choisi pour décrire l’action était loin d’être le pire. « Mais c’est vrai qu’on a pas le même langage toi et moi. Je te prie d’accepter mes plus sincères excuses. Je suis confus, je n’avais en rien l’intention de froisser ta sensibilité. » Excuses qui n’étaient clairement pas sincères, évidemment et visaient à se moquer encore un peu d’elle. « Je m’en remettrai et elle aussi, je pense. » Elle finira bien par l’oublier dans le fond. Elle était l’amie de Yeliz, pas la sienne. Ils n’étaient pas voués à se fréquenter régulièrement.  « Je m’occupe comme je peux et t’emmerder est une vraie passion, j’y peux rien. » Il haussa les épaules, sourire aux lèvres. Pas facile, son quotidien en ce moment, alors un peu de divertissement ne faisait pas de mal et personne n’avait vraiment souffert de cette histoire, alors tout allait bien, dans le fond.




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SUN wildest dreams
Yeliz Solak
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pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), we just fuck things up. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
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∙ feat. @Ozan Eker ; juin 2023 ∙
tw : violence infantile, allusions sexuelles.

Il n’a pas eu une enfance facile. Pas aussi belle que la sienne. Pas besoin d’être né de la dernière pluie pour s’en douter, même sans preuve ni certitude. Il y a des choses qui se sentent, des choses qui se devinent. C'est l’intuition, peut-être. Ce sont aussi les signes. Il suffit de savoir ouvrir les yeux. D'observer les détails, même minimes. Ces choses qui en disent beaucoup sur les gens, sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Elle ne sait plus comment ils ont su, les Solak. Elle ne sait pas comment ses parents ont commencé à savoir. Était-ce leur instinct de parent ? Ou simplement parce qu’ils avaient vu père et fils Eker, ensemble ? Peut-être n’émanait-il pas d’eux la même tendresse, la même douceur, le même souci, qu’il a toujours émané des relations entre les différents Solak. Elle le sait, Yeliz – elle est chanceuse, pour son enfance quasi-normale. Elle est chanceuse, pour ne pas avoir manqué d’amour et d’attention, faute d’avoir peut-être manqué d’autre chose. Ils ont bien connu un drame, les Solak – la mort d’un enfant, d’un fils, d’un frère. La perte de Ramiz est toujours là, vive dans le cœur, quoique moins douloureuse qu’à l’époque. Ils ont accepté sa disparition – cela ne veut pas dire que le manque ne se fait pas encore ressentir, par moments. Mais ils n’étaient qu’amour, tous les cinq. L'ont toujours été. C'est sans doute pour cela que les parents de Yeliz ont accueilli si souvent chez eux Ozan, sentant ce qu’il vivait. C'est pour cela peut-être que Kemal a voulu lui venir en aide en lui suggérant cette colocation avec Yeliz. C'est pour cela qu’elle a accepté, elle aussi. Parce que, chez les Solak, on se serre les coudes. Chez les Solak, on prend soin des autres, on se soucie des autres.

Le hic, c’est qu’il n’est pas du genre à accepter qu’on prenne soin de lui, Oz.
Il accepte tout juste qu’elle le ramène – bien sûr, il dépend d’elle, n’a pas le choix, mais ne saute pas de joie. Ne fait cependant pas l’enfant, pour ce coup-là. Mais la guerre ne reprend pas sur ce sujet-là. Non, cela vient plus tard, la chamaillerie habituelle reprend quand Yeliz fait allusion à ce qu’il a raconté à Ilsa. Se fichant bien d’elle. Quelque part, c’est un peu rassurant – Yeliz n’est donc pas la seule à en faire les frais. C'est l’occasion parfaite pour Ozan de retrouver son arrogance, en tout cas – ce dont il ne se prive pas. « Hm, tu sais ce qu’on dit : y’a pas que le physique qui compte, le plus important, c’est ce qu’il y a à l’intérieur. » rétorque-t-elle, léger sourire en coin des lèvres. Elle aime beaucoup trop répliquer. Bien plus qu’elle ne veut l’avouer. Parfois, il l’agace vraiment ; d’autres fois, elle le prétend. Dans l’immédiat, elle n’est pas vraiment irritée, et cela se voit. Elle n’irait pas jusqu’à dire cependant qu’elle ait apprécié le fait qu’il se soit fichue de sa meilleure amie. Pauvre Ilsa, qui a cru qu’elle lui avait caché tout un pan de sa vie. Pas partagé l’heureuse nouvelle qui n’en est pas une. Non, Yeliz n’a personne dans sa vie. Toujours pas l’intention de changer quoi que ce soit, de ce côté-là. « Ah, donc je serais d’emblée catégorisée de plan cul et même pas de copine, comme un morceau de viande ? » Elle cherche, provoque, ce coup-ci, un peu plus. A pris un ton plus sérieux en disant cela – de quoi semer le doute sur la sincérité de son agacement feint. « Tu rigoles, il serait le premier à crier au poisson d’avril. » réplique-t-elle, une fois de plus. Dans sa tête, il est inconcevable que qui que ce soit les imagine ensemble, encore moins Kemal – qui est censé mieux les connaître que n’importe qui. Cela dit, cela ne l’a pas empêché de les coincer dans une colocation, alors qu’ils ne peuvent pas se supporter. Il en joue, lui, Oz, beaucoup trop souvent. Semble se délecter de l’agacer. Même encore maintenant, à parler en des termes si crus pour la provoquer une fois encore. « J’ai pas dit que c’était pas naturel, et j’ai certainement pas honte d’avouer que je le fais. Encore heureux que je le fasse, même. » Non, elle n’a vraiment pas honte, et c’est bien pour cela qu’elle le dit sans ciller, Yeliz, les yeux toujours sur la route, non sans un sourire en coin. Plus amusée qu’elle ne voudrait le laisser paraître. Putain qu’il l’énerve à toujours le faire. Elle lâche un soupir, Yeliz, et fait mine de lever encore les yeux aux yeux quand il se moque une fois de plus d’elle, de sa manière de s’exprimer. « Je t’ai dit qu’elle était pas froissée, ma sensibilité. » On dirait encore un débat d’enfants. « Mais wow, si c’est comme ça que tu dragues, t’arrives à les "pécho", les dames ? » ironise-t-elle. Les dames, hétérosexualité supposée ; cela ne veut pas dire qu’elle y croit à 100 % ni qu’elle s’y intéresse vraiment. L'orientation sexuelle des gens, elle considère que cela ne la concerne pas – chacun fait bien ce qu’il veut, elle la première d’ailleurs. « Il serait peut-être temps de te trouver une autre vocation. » répond-elle, toujours sur le même ton, mi-ironique, mi-amusée, mi-vexée. Alors que vexée, elle ne l’est pas, en réalité. Ils ne sont pas en train de se disputer.
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Ozan Eker
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âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
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Il n’avait pas envie de laisser les épreuves de sa vie le définir, le brun. Ne voulait pas être  juste le gamin qui avait été battu par son père, ou le pauvre type qui ne tenait plus debout depuis qu’il avait été pris dans une explosion. C’était bien pour ça qu’il mettait un point d’honneur à essayer de s’en sortir tout seul. C’était important à ses yeux. Peut-être débile pour les autres, notamment Yeliz qui avait du mal à comprendre, pourquoi il s’entêtait autant à refuser l’aide qu’on pouvait lui proposer. Mais c’était important pour lui. C’était sa façon de tirer une force, de chaque expérience négative de sa vie. Ne pas simplement s’apitoyer sur son sort et se laisser ronger par ce qui pouvait le blesser. Il y en avait des choses qui lui faisait du mal, des blessures, des doutes. Il n’était pas insensible, Ozan, loin de là. Mais il ne voulait pas que sa vie se résume à ça, alors il avait choisi d’enfouir tout ça et d’adopter un comportement qui pouvait facilement faire croire que tout allait bien pour lui, même quand ce n’était pas le cas. Il n’avait jamais parlé ni des coups, ni des mots de son père. N’avait jamais voulu s’en plaindre.

C’était pareil aujourd’hui. Il ne se plaignait pas de ses blessures, il râlait de temps en temps, parce que c’était chiant de ne pas pouvoir faire ce qu’il avait l’habitude de faire. Il était limitait et ça le gaver. Mais il ne s'appuyait pas sur son sort pour autant, ne dramatisait pas les choses. La preuve, il parlait des progrès, sans parler de ce qui n’allait pas. Pas non plus envie de s’étendre sur le fait qu’il avait besoin qu’on vienne le lui rappeler. C’était plus amusant de parler d’Ilsa et ce que qu’il s’était amusé à lui raconter. « Hm, je vais quand même me contenter d’entretenir le physique. » Il haussa les les épaules. Il ne manquait pas tant que ça d’honnêteté, dans le fond. Tant qu’on ne lui demandait pas de parler de lui en long, en large et en travers. Concernant cette histoire de couple avec Yeliz, c’était plus une blague qu’un gros mensonge malsain. « On parle de mes amis et de l’avis qu’ils ont de moi et de mes histoires, donc pour le coup, je suis honnête, oui ils verraient ça comme ça. » Coureur de jupon reconnue, le brun. Il avait plus de plan cul à son actif que d’histoire sérieuse. Il avait été fiancé une fois, mais elle était partie en remarquant qu’il n’arrivait pas à s’impliquer dans cette relation. Épouser un militaire, ce n’était pas toujours facile, après tout. Tant pis, les plans culs, ça lui allait très bien à lui. « Ouais, c’est sûr. » Il n’en croirait pas un mot, Kemal, il les connaissait trop bien tous les deux. Alors il savait qu’ils avaient du mal à se supporter tous les deux. « Et bah, finalement pas si coincée que ça. » Il lâcha un rire. Elle n’était pas forcément coincée dans le fond, il n’en savait rien. C’était juste qu’il était la dernière personne avec qui elle avait envie de parler de sexe. Dommage, lui il était très ouvert sur le sujet. Puisqu’elle lui avait tendu une perche pour en parler, il n’allait pas s’en priver. « Tant mieux, je m’en serais vraiment voulu, sinon. » Ou pas, ce n’était pas comme si vexer Yeliz était du genre à réveiller sa culpabilité, au contraire, ça l’amusait plus qu’autre chose. « Parce que tu crois que je suis en train de te draguer là ? » Il lâcha dans un nouveau rire. Non, ce n’était pas comme ça qu’il draguait, parce qu’il n’était clairement pas en train de le faire avec Yeliz. Pourquoi est-ce qu’il la draguerait ? Définitivement aucune envie de le faire. « L’armée c’est ma vocation, mais je suis en arrêt forcé là, alors je fais ce que je peux avec ce que j’ai. » Il ajouta le brun. Pas besoin de trouver une vocation, il en avait déjà une. Une vraie. Il ne laissait pas tomber Ozan. Un jour, il retournera dans l’armée, à ses yeux, ça ne faisait aucun doute, en attendant, il avait bien le droit d’embêter Yeliz, ça l’aidait à tuer l'ennui.

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C'est à se demander pourquoi il l’énerve, parfois. Peut-être qu’elle exagère. Peut-être qu’elle se fait des montagnes de pas grand-chose. Ou peut-être qu’Ozan, il l’a si bien cernée qu’il sait où appuyer pour réussir à la provoquer. La connaît-il si bien, pourtant ? Probablement pas ; et sans doute est-ce aussi vrai dans l’autre sens. Ils ne connaissent de l’autre que ce qu’il veut bien montrer. Que ce qu’ils laissent transparaître. Et puis, à vrai dire, ils ne passent pas encore assez de temps ensemble pour vraiment se connaître. Bien sûr, ils en ont appris bien plus à vivre ainsi en colocation. Yeliz, elle croit avoir cerné la personnalité d’Oz. Lui aussi, sans doute. Mais ils ne savent pas tout l’un de l’autre. Ne savent pas tout de leur vie, de leur vécu, de leurs maux, de leur douleur. Car ils ne s’intéressent pas. Elle prétend se ficher de lui, Yeliz. Ne pas avoir besoin de savoir ce qu’il fait de ses journées - ou de ses nuits. Cela ne la concerne pas, et elle ne veut pas s’impliquer plus que cela. Elle mentirait tout de même si elle disait ne pas être un peu curieuse. Mais plutôt crever, que l’avouer. Plutôt crever que de donner trop d’attention à Ozan – certaine qu’il en profiterait. Trouverait là une autre occasion de la charrier, de la provoquer, de la faire chier. Y arriverait.
Il serait trop fier, encore plus arrogant.
De quoi l’énerver plus encore.

Elle est venue le chercher, Oz.
C'est une exception. Un truc d’une fois, pour rendre service à Kemal. Elle n’allait pas faire l’enfant, Yeliz. Pas se montrer si immature. Elle peut laisser de côté son animosité pour aller le chercher, plutôt que le laisser poireauter. Et puis, cela ne la dérange pas tant que cela, au fond. Ozan ne la dérange pas, autant qu’elle le prétend. C'est presque juste devenu une habitude. Lui, en joue, aussi. Ne perd pas une occasion de la faire chier. C'est comme si elle devait faire attention à tout ce qu’elle peut laisser échapper, pour qu’il ne retourne pas cela contre elle. Comme maintenant, avec cette histoire où il a fait croire à Ilsa qu’il était son copain. « Tu fais bien ce que tu veux. » rétorque-t-elle en haussant les épaules, regard toujours posé sur la route. Avantage de la route qui peut accentuer son apparent détachement. Car au fond, il ne la laisse pas aussi indifférente qu’elle le prétend. Mais cela aussi : plutôt crever, que l’avouer. Plus encore que tout le reste. « Je vois. » Peu importe, dans le fond. Elle s’en fiche, Yeliz. N'a cherché que quelque chose à répliquer à Ozan, encore. Car c’est un jeu, même si c’est stupide, même si c’est puéril. Mais aucun ne lâchera, n’abandonnera. Chacun s’acharnera. Jusqu'à quand ? Qu’est-ce qui mettra enfin un terme à cette énième joute verbale ? Il y va fort, Ozan. Semble vouloir tester ses limites, la pousser à bout. Mais cela ne marche pas. Pas encore. « Pas si coincée ? Mais tu me connais même pas, en fait. » Elle lâche un rire, Yeliz. Pas aussi vexée qu’elle le prétend – cela se voit bien, d’ailleurs. Non, ils ne se connaissent pas bien – encore moins à ce niveau-là. Loin d’imaginer qu’ils sont même un peu trop pareils. Pour cela, aussi. En tout cas, pour l’heure, ils continuent de se provoquer, encore et encore. « C’est pas du tout ce que je dis. » se défend-elle, plus agacée ce coup-ci, quoique cela se ressente un peu moins. « T’es juste tellement cash que j’me demande comment tu peux arriver à conclure. » Nouvel haussement d’épaules, prétendument nonchalant. Alors qu’elle ne s’en fiche pas tant que cela, Yeliz. « Mouais, je suis sûre qu’il y a des passe-temps bien plus intéressants. Tu pourrais te dédier entièrement à ton nouveau chat, par exemple. » Et la laisser en paix, cesser de lui accorder toute attention.
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Ce n’était pas tous les jours facile entre Yeliz et lui et pourtant, il était attaché à cette relation, Ozan. Il dirait sans doute que c’était parce qu’elle l’aider à gonfler son égo, à garder confiance en lui, puisqu’il était toujours en train de prétendre être mieux que les autres. Mais ça allait plus loin que ça. Il l’appréciait bien plus qu’il n’était prêt à l’admettre. Il n’avait rien contre elle, de toute façon, même s’il s’amusait à la chambrer dès qu’il en avait l’occasion. Elle le lui rendait bien, de toute façon. C’était souvent plus de l’humour qu’autre chose, les remarques qu’il pouvait lui faire. Il y avait bien des moments où ça pouvait partir en véritable dispute, notamment la dernière fois, quand elle lui avait dit qu’il avait besoin d’aide. Il aurait probablement eu la même réaction avec n’importe qui, dans le fond. C’était ce qu’il s’était passé avec sa sœur, déjà, quand elle était venue le rejoindre à l’hôpital et qu’elle lui avait proposé son aide. C’était plus fort que lui, dès qu’il était question de l’aider, il se braquait et repoussait les autres. Il avait accepté la coloc avec Yeliz par dépit et sans doute parce que Kemal avait su présenter les choses de la bonne façon, en accentuant le fait que Yeliz avait besoin d’un coloc, sans spécifier que lui, il avait besoin de ça.

Maintenant, voilà qu’elle venait le chercher et par principe, ça l’agaçait un peu le brun. Ça passait mieux quand c’était Kemal. Il avait l’impression que ça pouvait donner une occasion à Yeliz de lui dire qu’il avait besoin d’elle et de lui ressortir un discours similaire à celui de l’autre fois. Heureusement, ce n’était pas sur cette voie là qu’elle s’était engagée. Peut-être qu’elle avait compris, la fois dernière, que c’était un sujet qui pouvait facilement le mettre en rogne. Il avait bon espoir qu’elle ait finalement compris son point de vue et qu’elle le respectait. Parler de ce qu’il avait pu raconter à Ilsa, c’était beaucoup plus drôle d’après lui. Blague qui avait bien pris, finalement et dont il était plutôt fier. « Encore heureux. » Il répliqua simplement, suite à la remarque de la brune. Oui, il faisait ce qu’il voulait et il n’était pas du genre à s’en priver. « Vraiment ? Qu’est-ce que tu caches sous tes airs de sainte ni touche, alors ? » Sourire toujours accroché aux lèvres. Elle avait presque réussi à piquer sa curiosité, la brune. Il ne la connaissait pas très bien, dans le fond, c’était vrai. L’inverse aussi. Il avait encore bien des secrets pour elle. Il y était attaché en plus, à ses secrets. Même concernant le sexe, alors qu’il prétendait être très ouvert sur le sujet, il avait sa part de mystères. Des choses dont il ne voulait pas parler. « Bah, t’sais des fois, mieux vaut être honnête tout de suite sur tes intentions, plutôt que de tourner autour du pot. » Il haussa les épaules. Il ne cherchait pas le grand amour, souvent juste des plans pour un soir, alors autant être cash plutôt que de faire perdre son temps à quelqu’un d’autre. « Et puis, j’ai une belle gueule, ça aide. » Il ajouta, le sourire toujours accroché aux lèvres. Définitivement un de ses meilleurs atouts, sa belle gueule. Raison de plus d’entretenir son physique, comme il l’avait dit plus tôt. Même si, ces derniers temps, c’était assez compliqué. « Mais, qu’est-ce que je fais alors quand il dort ? Et il dort beaucoup. » C’était un chat en même temps. Il s’en occupait déjà beaucoup. Mais le reste du temps, il fallait bien trouver autre chose et emmerder Yeliz, c’était plutôt fun.


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De prime abord, il est tout ce qui l’énerve.
Trop confiant, trop arrogant, trop obstiné. Toujours à vouloir le dernier mot. Toujours à la provoquer. À se la jouer gros lourd – même si elle sait qu’il ne l’est pas, en vérité. Il se moque d’elle, c’est tout. Il la provoque, fait tout pour l’énerver un peu plus. Et cela fonctionne. Parfois, elle ne s’agace pas vraiment, Yeliz. Pas aussi susceptible qu’elle ne le laisse paraître. C'est devenu un jeu, aussi, entre lui et elle. Un jeu qui cache peut-être autre chose – un truc qu’elle ne voudrait pas admettre, pour rien au monde. Mais il y a sans doute une raison pour laquelle elle s’obstine à lui répondre, quoi qu’il dise. Une raison de ne pas vouloir lui laisser le dernier mot, comme il le fait avec elle aussi. Une raison de vouloir toujours rétorquer, poursuivre cette joute verbale incessante. Une raison, encore, de continuer de répondre à ses sms même si cela ne rime pas à grand-chose. Elle pourrait dire que c’est juste parce qu’il l’énerve, Yeliz, sans vouloir avouer qu’elle ne veut pas le laisser gagner. Mais peut-être n’a-t-elle aussi pas si envie qu’il cesse de s’intéresser à elle. De lui accorder de l’attention. Même si l’avouer lui coûterait – alors elle ne le fera jamais.
Parce qu’Ozan est tout ce qui l’énerve.
Pourquoi voudrait-elle lui plaire ?

Elle l’aide, tout de même. Pas profondément inhumaine.
Et, s’il l’énerve, elle ne le déteste pas non plus, Yeliz. Son avis n’est pas aussi tranché que cela. Déteste-t-elle seulement des gens en particulier ? Probablement pas. Sauf ceux qui ont trahi sa confiance, sans doute. Mais Ozan ne l’énerve pas à ce point-là. Il l’énerve pour son arrogance, son impertinence. Sa capacité à faire croire à sa meilleure amie qu’ils sont ensemble. Pour ce mensonge-là, d’ailleurs. Et encore, elle ne lui fait pas la leçon, n’est pas vraiment fâchée. Plus amusée qu’elle ne le voudrait. « T’es bien le premier à me sortir que je me la joue Sainte Nitouche. » Parce que ce n’est pas ainsi qu’elle se décrirait, Yeliz. Elle ne sait pas comment elle se décrirait, cela dit. « C’est pas parce que j’parle pas de ma vie sexuelle avec toi qu’elle est inexistante. » Il a même sans doute pu en attester lui-même, Ozan, s’il a pu croiser l’une ou l’autre de ses aventures dans l’appartement. Cela, elle n’en sait rien, Yeliz – ne s’en préoccupe pas tant que cela. Pas là pour les retenir, lesdites aventures. Elle est plutôt claire là-dessus, honnête sur ses intentions, précisément comme Oz le mentionne lui-même alors. « Non, sans blagues. Heureusement que t’es là pour m’apprendre la vie. Fais gaffe, t’es à deux doigts de basculer dans le mansplaining. » réplique-t-elle, regard toujours concentré sur la route, léger sourire en coin. Car elle est de mauvaise foi. Peut-être ne devrait-elle pas lui accorder autant d’intérêt. Ne devrait même pas répondre à la moindre de ses, provocations. Mais c’est plus fort qu’elle, elle ne peut pas s’en empêcher. Ils prennent trop de plaisir à contester tout ce que peut dire l’autre, à répliquer. « Juste par curiosité, est-ce que parfois tu t’embrasses dans le miroir, ou bien c’est la prochaine étape ? » Elle s’amuse, beaucoup trop, Yeliz. Garde pourtant un air nonchalant, presque autant que lui. Il reste plus doué à ce jeu-là, Oz. « Ça va, il est jeune encore, il joue quand même beaucoup et dort pas tant que ça. Ce sera l’inverse, après. » Elle le sait d’expérience, Yeliz, parce qu’elle a Azra. Quand il était petit, il jouait énormément, dormait peu ; ce n’est plus autant le cas, maintenant, et ce même s’il n’a que trois ans. Heureusement en tout cas, ils arrivent bientôt à proximité de l’immeuble. Ne devraient pas avoir à passer plus de temps ensemble.
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Yeliz et lui, c’était devenu un jeu dans lequel il se plaisait, le brun. Ça l’aidait à garder son assurance, à ne pas montrer quand ça n’allait pas. Pour certains, c’était sans doute ridicule la façon dont il se comportait. Pour lui, c’était important. Il avait besoin de ça. Besoin de prouver qu’il était solide, presque sans failles, malgré son enfance chaotique. Il s’en était sorti, Ozan. Il avait besoin de renvoyer cette image au reste du monde, peut-être pour se persuader lui-même, que les plaies du passé étaient bel et bien derrière lui. Il n’était pas un sale type, pas aussi imbu de lui-même qu’il pouvait en avoir l’air. Il était juste un type qui essayait de cacher ses faiblesses derrière un masque et ça marchait plutôt bien. Ça lui convenait comme ça, à Ozan, tant pis si ça ne plaisait pas aux autres. De toute façon, l'avis des autres il s’en fichait complètement. Personne n’avait le droit de choisir à sa place la façon dont il devait gérer sa vie. Personne ne pouvait lui imposer la façon dont il devait vivre avec ses maux, parce que ses peines étaient les siennes. Son histoire n’appartenait qu’à lui et il ne devait rien à personne, Ozan.

Alors il préférait l’arrogance, plutôt que les confidences. Un choix qui lui était propre et avec lequel il vivait très bien. Yeliz aussi, dans le fond, non ? En quoi est-ce que ça l’intéresserait de savoir, qu’en vrai, il n’était pas aussi sûr de lui qu’il en avait l’air ? Qu’il continuait de souffrir en pensant à sa famille, qu’il détestait son père pour tout ce qu’il lui avait fait subir. Qu’il s’en voulait de n’avoir rien pu faire pour sauver sa mère. Qu’il avait peur de ne jamais pouvoir retrouver parfaitement l’usage de ses jambes. Qu’il rêvait de fonder une famille, mais qu’une partie de lui était effrayé à l’idée qu’il y ait quelque chose de génétique dans la violence et qu’il avait peur d’être comme son père. Que derrière ses allures de don juan, il n’assumait pas vraiment sa sexualité, apeuré à l’idée d’être jugé là-dessus. Tant de choses, qui dans le fond, n'intéressaient pas Yeliz. Ni personne d’autre, il en était convaincu, Ozan. Sans doute parce qu’on lui avait toujours fait comprendre que ses états d’âmes n’intéressaient personne et que se plaindre, n’allait pas l’aider, bien au contraire. Alors, il passait pour le type sûr de lui, en toute circonstance, Oz. « Vraiment ? J’ai besoin de découvrir cette Yeliz. » Il lâcha dans un léger rire. Elle ne lui parlait pas de ses histoires, évidemment. Il ne lui posait pas vraiment de questions là-dessus. Ça ne le regardait pas, il avait beau en plaisanter en cet instant, il en avait parfaitement conscience, Ozan. Un nouveau rire s’échapper de ses lèvres, suite à la remarque de la brune. « Mais c’était pas pour toi que je disais ça. Je parlais de moi, après, si tu te sens concernée, c’est ton problème, pas le mien. » Elle lui avait demandé comment lui, il arrivait à draguer en étant aussi cash, il n’avait fait qu’exprimer son point de vue sur sa propre façon de faire. Pas la peine de lui sortir un discours féministe, comme s’il parlait pour elle ou pour une autre femme. Il n’était pas la bonne personne pour ça. Justement, sa façon de faire, le côté cash, ça évitait de blesser la personne d’en face, alors difficile de lui reprocher de mal se comporter avec la gente féminine. Etre clair avec ses intentions, faire preuve d’honnêteté, c’était la base pour toute relation saine, qu’elle soit longue ou courte, d’après lui. « Hm, nan, je préfère quand même embrasser des femmes. » Il haussa les épaules. Des femmes. C’était bien tout ce qu’il était prêt à avouer. Pourtant, il n’y avait pas que des femmes qui passaient sous ses baisers. « Ça reste un chat, des fois il en a rien à faire de ma tronche. Vous avez ça en commun, tous les deux, mais lui, je préfère le laisser tranquille, quand c’est comme ça. » Sous entendu, elle, il ne la laissait pas tranquille, comme s’il avait plus de respect pour le chat que pour elle. Ce n’était pas si vrai que ça. Il lui foutait quand même la paix, à Yeliz. Ils avaient tous les deux besoin de leur tranquillité et en principe, même s’il la cherchait beaucoup, il était encore capable de respecter ça, Oz.



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multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), we just fuck things up. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
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tw : violence infantile (allusions).

Parfois, il laisse entrevoir d’autres bouts de lui.
Peut-être qu’il ne fait pas attention. Peut-être qu’il ne se rend pas compte. C'est comme s’il baissait sa garde, par moments. Comme s’il se sentait peut-être en confiance, Ozan. Ou bien, c’est elle qui a appris à comprendre, à regarder. À lire entre les lignes, à le cerner. Pourtant, il y a encore beaucoup de choses qu’elle ne sait pas sur lui, Yeliz. Comme il y a beaucoup de choses qu’il ne sait pas sur elle. Ils ne sont pas amis, ç’a même toujours été plutôt le contraire. Ils ne peuvent pas se voir en peinture. Se comportent comme des gosses, immatures. Entretiennent peut-être les tensions, dans le fond. Mais dans tout cela, entre deux disputes, elle le voit tel qu’il est, parfois. Au fond. Celui qu’il essaie de réprimer, celui qu’il cache aux autres, finalement. Il n’est pas aussi con, aussi arrogant qu’il en a l’air. Peut-être qu’elle le sait, parce que, comme ses parents avant elle, elle a compris ce qu’il vivait, plus jeune. Ou peut-être est-ce parce qu’il y a des moments de trêve. Des moments de paix. Des moments où il la fait chier, sans vraie animosité - juste pour le plaisir de l’embêter. Elle le sent ; il n’est pas vraiment si chiant. Pas le moins du monde méchant. Il a du mérite, il a des valeurs. Pas aussi con qu’il le prétend. Parce que s’il l’était, alors les disputes seraient réellement constantes.
Mais elles ne le sont pas. Il y a des moments de répit, des moments de paix.
Des moments où ils enterrent la hache de guerre.
Sans avoir à se forcer.

Parfois, elle laisse aussi échapper des bouts d’elle.
Parce qu’ils ne se connaissent pas vraiment. Parce qu’ils n’ont pas tant que cela essayé de se connaître, finalement. Se sont juste mis en tête qu’ils ne pouvaient absolument pas s’entendre. Yeliz, surtout. Car lui s’amuse, la plupart du temps. Et elle, elle tombe dedans. S'agace en un rien de temps. Parfois, elle exagère, la brune. Parfois, elle feint. Observe. Remarque, les signes. Les détails. Les émotions sincères, échappées des yeux, sourires, d’Ozan. Il n’est peut-être pas si terrible. Elle préfèrerait le détester, par moments, sans doute. Mais c’est cela qui l’énerve encore un peu plus : qu’il arrive, parfois, à lui décrocher un sourire, à l’amuser, plus qu’elle ne le voudrait. Il est comme un gosse, insouciant, qui se fout d’elle à la moindre occasion. Qui semble imperméable à tout, impertinent. Comme maintenant. « Non, t’as pas besoin. » Elle hausse les épaules, Yeliz, sans quitter la route du regard. Elle lui a déjà accordé bien trop d’attention comme cela, à Ozan. Elle lui a aussi trop répondu. Elle devrait cesser de rentrer dans son jeu si souvent – mieux vaut garder ses distances. Mais elle ne peut pas s’en empêcher, Yeliz. À chaque fois, c’est pareil. Elle tombe dans le panneau. Lui donne support à réplique, et il l’énerve alors plus encore. « Je ne me sens pas concernée. Mais tu sais, t’as pris cet air de mec arrogant qui se la raconte. Ah, c’est vrai que ça, tu l’fais tout le temps, ceci dit. » Car il est arrogant, ou du moins, feint l’arrogance, à l’excès. C'est bien ce qui l’agace le plus, la plupart du temps. Qu'il reste si imperturbable, provocateur et à la fois si détaché, avec sa nonchalance éternelle. Bon sang, qu’est-ce qu’il l’énerve. « Grand bien t’en fasse. » Elle se fiche de ses histoires, courtes ou longues, sérieuses ou pas sérieuses. Elle ne veut pas se montrer plus intéressée, elle lui a déjà beaucoup trop parlé, beaucoup trop accordé d’intérêt. Et il en profite, Oz. Encore. Ne manque jamais une occasion de la chercher. Même quand il est question du chat. Et dire qu’elle pensait avoir un peu de répit, Yeliz. « On n’a pas ça en commun, parce que lui, des fois, il en a rien à faire de ta tronche ; moi, c’est tout le temps. » rétorque-t-elle, dans un soupir. Est-ce si vrai ? Si elle s’en fichait, elle ne lui parlerait simplement pas, ne le calculerait pas. Mais elle ne peut pas s’empêcher de rétorquer, Yeliz, à chaque fois. « Et pourquoi il a le droit que tu le laisses tranquille, lui ? » Elle n’aurait pas dû surenchérir. Mais une fois dep plus, c’est plus fort qu’elle. Ils se renvoient la balle en continu.
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Ozan Eker
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pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
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triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
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âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
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Les Solak avait toujours été là pour lui. Ses figures parentales, il les avait davantage trouvées chez eux que chez ses propres parents. C’était compliqué avec ses propres parents. Sa mère était douce et attentionnée, mais elle semblait disparaître dès lors que son mari entrait dans la pièce. Son père quant à lui, c’était un homme violent, qui n’avait sans doute jamais porté le moindre intérêt à ses enfants. Il ne se souvenait pas d’avoir un jour reçu la moindre marque d’affection venant de son père. Pas un geste, pas un mot, même pas un regard. Non, il n’y avait toujours eu que la colère et la déception dans les yeux de son père. Ça lui avait fait bizarre alors, la première fois que le père de Yeliz avait jugé bon de lui demander comment s’était passé sa journée ou l’avait félicité à la suite d’un match. Il avait eu l’impression d’avoir eu plus d’attention dans la famille Solak que chez les siens. C’était bien pour ça qu’il était si souvent revenu chez lui. Ils l'accueillaient sans poser de questions, ne cherchaient même pas à demander si ses parents savaient où il était. Dans le fond, ils savaient que son père s’en moquait complètement et qu’il était plus en sécurité chez eux. Lui aussi, il s’était senti plus en sécurité chez eux.

Encore aujourd’hui, il fallait croire que les Solak prenaient soin de lui à leur façon. Pas les parents, malheureusement, il ne les avait quasiment pas revus depuis cette histoire de vol. Mais Kemal était toujours là pour lui et Yeliz aussi. Même s’il avait du mal à accepter la présence de Yeliz dans sa vie, ou qu’en tout cas, il prétendait s’amuser en la repoussant, comme s’ils n’avaient pas le moindre atome crochu tous les deux. Ils avaient pourtant bien plus de points communs qu’ils ne voulaient bien l’admettre. «  Si, j’ai besoin, je veux rencontrer la Yeliz fun, moi. » Il répliqua, d’un air toujours amusé. Elle n’était pas toujours très fun avec lui, la brune - à raison, sans doute. Il ne faisait que récolter la monnaie de sa pièce, dans le fond. «  Du coup, c’est pas du mansplaining, c’est juste moi t’expliquant ma vie, avec arrogance, si tu veux. » Il haussa les épaules. Il ne lui expliquait pas comment elle devait vivre sa vie, il ne faisait que parler de lui et de sa façon de faire, parce qu’elle avait posé une question là-dessus. Si elle ne voulait pas d’explication, autant ne pas poser la question dans un premier temps. Mais il ne faisait pas de son cas une généralité. Chacun était libre de faire ce qu’il voulait. En principe en tout cas. Sexuellement parlant, malgré son assurance continue, même lui, il avait tendance à ne pas en profiter pleinement de sa liberté. Préférant se cacher plutôt que d’assumer ses goûts, de peur de s’attirer une vague de haine et un rejet de la part de ses pairs. Pas si ouvert sur le sujet qu’il voulait bien le faire croire, dans le fond. «  Oh oui, ça me fait du bien. » Il répondit, non sans un sourire explicite sur le visage. Elle tentait de lui faire comprendre qu’elle s’en fichait et il en rajoutait une couche, c’était plus fort que lui. «  Je te crois pas. Si c’était le cas, tu m’aurais laissé moisir sur le parking. » Il haussa les épaules. Elle pouvait bien prétendre qu’elle ne faisait ça que pour son frère, il n’en croirait pas un mot. Elle aurait très bien pu le laisser prendre le bus, pas un grand fan de l’expérience, mais il l’avait déjà fait et elle le savait, alors si vraiment elle s’en fichait, elle l’aurait laissé se débrouiller ou aurait dit à son frère de trouver quelqu’un d’autre. Si elle s’en fichait, elle n’aurait pas été si inquiète de ce qu’il pourrait lui arriver alors qu’elle devait s’absenter quelques jours. «  Parce qu’il est beaucoup plus mignon que toi, alors il mérite d’avoir la paix. » Encore une remarque dite avec le sourire, plus provocatrice qu’autre chose. Un moyen de la chercher, évidemment. Même s’il fallait quand même l’admettre, ce chat était clairement la créature la plus mignonne que la terre puisse porter.




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S'il arrêtait vraiment de l’embêter, tout serait moins drôle. Tout aurait peut-être moins de saveur. C'est qu’elle a pris goût à ses provocations, Yeliz. Plus qu’elle ne veut bien l’avouer. Plus qu’elle ne le dira jamais. Elle ne lui ferait pas le plaisir de l’admettre - cela flatterait beaucoup trop son ego, à Oz ; elle en entendrait parler pendant des lustres. Et elle ne peut pas lui donner cela. Elle s’en voudrait, dans le cas contraire, la brune. Parce qu’elle ne veut pas contribuer à alimenter son arrogance. Il aurait un sourire satisfait, qu’elle a bien trop d’aisance à imaginer. Celui qui n’a de cesse de l’exaspérer. Celui qu’il arbore en permanence. Elle ne sait pas comment il fait, à vrai dire, Oz. Elle ne sait pas comment est-ce qu’il arrive à le garder, en toutes circonstances. Même quand ils étaient gosses. Quand il s’amusait déjà à la faire chier, la provoquer, à faire comme chez lui chez les Solak. Il avait toujours ce sourire en coin, celui qui l’énervait - et pourtant, sa vie n’était pas si joyeuse. Sa vie ne l’a jamais été. Elle ne l’est toujours pas, aujourd’hui. Ce qu’il a vécu, c’est une tragédie. Un drame dont il ne se remet sans doute pas autant qu’il le laisse paraître. Mais elle ne l’embêtera pas à propos de cela, Yeliz. Non, au contraire ; la plupart du temps, cela l’inquiète.
Parce qu’il n’en parle pas, Ozan. Parce qu’il garde tout pour lui.
Préfère garder cet air suffisant, sûr de lui.
Mais celui qui donne l’impression à Yeliz, qu’il est terriblement seul.

Il est une énigme.
Et si parfois elle a du mal à le cerner, d’autres fois, elle croit le voir, tel qu’il est. Mais la plupart du temps, il la déstabilise, avec son assurance, sa nonchalance, son arrogance. Elle a juste appris à ne pas le montrer, Yeliz, à paraître presque aussi nonchalante, indifférente. Elle aussi, elle est capable d’avoir du répondant. Pas autant que lui, cependant – mais elle se défend. Et s’amuse. Mais non, elle ne va définitivement pas le dire. Qu'elle n’a pas envie qu’il arrête. Qu'elle n’a pas envie qu’il la laisse tranquille. Il n’est pas aussi chiant qu’elle le prétend, pas aussi con non plus. Il ne dépasse pas les limites, il n’est pas irrespectueux. Il n’est pas quelqu’un de mauvais, non plus. Et à vrai dire, il l’a touchée en plein cœur en ramenant un petit chat abandonné, à l’appartement, il y a peu. Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont amis pourtant. Colocataires, c’est tout – et c’en restera là, il n’en saura pas davantage sur elle, Ozan. « La Yeliz fun n’a pas envie de te rencontrer. » rétorque-t-elle, encore. Elle n’a pas plus d’arguments que cela. C'est cela, le truc : c’est que leurs débats sont parfois futiles, stériles. Rien d’autre que des bagatelles, un jeu d’enfants. Un jeu qu’ils entretiennent, l’un autant que l’autre, finalement. « Toi aussi, tu sors des arguments bidons, parfois. » Elle hausse les épaules à son tour, comme en écho. « Toi, parler avec arrogance ? Nooooooon. » ironise-t-elle alors, peu désireuse de s’arrêter là. De lui concéder que son argumentaire est bancal. Elle ne cherche pas à avoir raison, de toute façon, Yeliz. Juste à le faire chier autant qu’il la fait chier – sauf qu’elle, elle n’est pas aussi douée. Non, la preuve : la moindre chose qu’elle peut dire se retourne contre elle. Elle devrait faire attention à tout ce qu’elle dit, Yeliz, histoire qu’il ne s’en serve pas. Mais même quand elle fait attention, il trouve quelque chose, Ozan. « T’es vraiment insupportable. » Elle lâche un soupir, alors qu’il vient précisément de se servir de ses mots pour la provoquer, à nouveau. Oui, décidément ; il est pire qu’un gosse, Oz. À rebondir sur la moindre chose qui s’échappe de sa bouche, et à s’en amuser ensuite. Et il se souvient de tout, évidemment. « Va savoir ce qui m’est passé par la tête à ce moment-là, parce que maintenant, tu me le fais amèrement regretter. » Elle exagère. Lui aussi, parfois. Pour cela aussi, ils se ressemblent terriblement, tous les deux. Mais c’est vrai. Elle ne s’en fiche pas de lui. Pas autant qu’elle le prétend. Sinon, elle ne serait pas venue le chercher. Elle ne l’aurait pas accueillie chez elle. N’aurait pas fait installer une barre d’appui dans la salle de bain pour qu’il ne se blesse pas en allant dans la baignoire, tout seul. « Et donc ? Je suis pas mignonne, donc j’mérite que tu me fasses vivre un enfer ? » Une fois encore, elle exagère. Mais elle a définitivement pris goût à ce jeu, Yeliz, quoiqu’elle mime l’agacement, à deux doigts de lever les yeux au ciel, une fois encore. Heureusement, elle arrive bientôt en bas de leur immeuble, se garant sur le parking. Part vite ouvrir le coffre, récupérer le fauteuil, le déplier et l’amener à Ozan. Bientôt, ils pourront vaquer à leurs occupations, chacun de leur côté. Même si elle doute qu’il la laisse tranquille tout de suite. Paraît que le chat mérite plus qu’elle d’avoir la paix.
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Il n’était pas quelqu’un de mauvais dans le fond, Ozan. Quand il se chamaillait avec Yeliz, c’était toujours bon enfant. Il n’essayait jamais de vraiment la blesser. Ce n’était pas son but. Ça ne l’avait jamais été. Elle semblait bien l’avoir compris, sinon, elle ne l’aurait pas accepté comme colocataire, même pour faire plaisir à son frère. Elle n’était pas maso, après tout, la brune. Il aimait la taquiner, il aimait quand elle prenait un peu la mouche et dans le fond, il aimait aussi qu’elle ne se laisse pas faire. Ne se sentait pas non plus vraiment blessé quand elle lui faisait une remarque. Ils étaient probablement l’incarnation du proverbe qui aime bien châtie bien, tous les deux. Peu importait ce qu’il disait, il ne la détestait pas, Yeliz et il se disait que la réciproque était certainement vraie. Mais ce genre de lien, ça lui donnait de l’assurance à Ozan. C’était important pour lui, bien plus qu’une personne qui serait toujours en train de s’inquiéter pour lui et d’attendre de lui qu’il se confie sur tous les problèmes de sa vie. Le jour où il aurait besoin de ça, il prendrait rendez-vous chez un psy de toute façon, plutôt que d’emmerder ses proches.

Yeliz, elle lui apportait bien plus qu’elle ne le pensait au quotidien. Plus qu’il n’était capable de l’admettre. Ça ne voulait pas dire qu’il n’avait pas envie de retrouver sa vie d’avant, celà dit. Son chez lui et toute l’indépendance qui allait avec, ça lui manquait quand même pas mal. Mais ces joutes idiotes avec Yeliz, ça l’aidait à tenir le cap, à garder sa confiance en lui et à ne pas s’effondrer malgré la difficulté de ce qu’il était en train de traverser. Il y avait clairement des matins où il n’avait pas envie de sortir de son lit. Mais il pensait rapidement aux remarques que Yeliz pourrait lui faire et la motivation revenait. Les disputes avec Yeliz pouvaient parfois être un vrai moteur dans sa vie. « Elle est tout de suite beaucoup moins fun, alors. » Il répliqua suite à la remarque de la brune. Dommage, il aurait pu s’amuser davantage avec la Yeliz fun. Peut-être qu’ils devraient boire ou fumer ensemble, histoire de la faire sortir, cette Yeliz. Une idée qu’il gardait dans un coin de sa tête, le brun. « Je crois pas, non. » Il fit mine de réfléchir, Ozan, comme s’il cherchait vraiment dans ses souvenirs, les moments où il pouvait sortir des arguments bidons. « Non, jamais, merci de l’admettre. » Il avait très bien cerné l’ironie dans ses propos, Ozan. Mais il préférait la prendre au premier degré, histoire de l’embêter un peu. Il savait qu’elle n’était pas sérieuse et elle savait qu’il savait. Ce n’était qu’une démonstration de plus de son arrogance après tout, alors évidemment, qu’elle avait raison là-dessus, Yeliz, mais il n’était pas question de l’admettre. Jamais. « Arrête, tu m’adores en vrai. » Il répondit, dans un léger rire. Il y avait vraiment des moments où il devait être insupportable, en vrai. Encore un truc qu’il n’allait pas admettre, mais pourtant, il en avait conscience. Il était chiant par moment, c’était un fait et ça l’amusait. « Tu tiens trop à moi, c’est pas de ta faute, t’es pas la seule. » Comme s’il était si important que ça. Y en avait des gens qui tenaient à lui, il le savait. Mais il savait aussi que ceux qui étaient censés tenir le plus à lui, ne l'avaient jamais vraiment fait. Mais de ça, il n’avait pas envie d’en parler, Oz. « Moins mignonne. Je suis pas si méchant quand même. Du coup, je suis obligé de choisir entre vous deux qui embêter. » Il haussa les épaules, comme si c’était évident ce qu’il disait. Ils arrivaient enfin à l’appartement, elle allait pouvoir se débarrasser de lui. En vrai, il avait mieux à faire de ses journées que de l’embêter, ils le savaient tous les deux. Il quitta la voiture, appuyé sur sa jambe droite, tenta de poser la gauche trois secondes au sol, temps étrangement suffisamment long pour qu’il manque de se casser la gueule et se rattrape en s’appuyant sur Yeliz. Court moment. avant qu’il ne se laisse tomber dans le fauteuil. Assez long pour qu’il se déteste, Ozan. « Désolé. » Il se contenta de dire, gêné par ce moment, aussi court fût-il. Son cerveau avait parfois du mal à assimiler le fait qu’il ne pouvait pas se servir de sa jambe gauche. C’était une habitude dont il était difficile de se défaire. Raison de plus pour préférer quand c’était Kemal qui venait le chercher.

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Il faut toujours répliquer. Jamais le laisser gagner. Ozan en serait trop satisfait ; irait forcément s’en vanter. Et cela l’énerverait. Encore. Elle n’a pas envie de voir son sourire victorieux, pas envie de flatter son ego. Celui qui l’agace. Mais lui plaît aussi un peu. C'est peut-être ce qui l’irrite le plus. Que, malgré tout ce qu’elle peut lui répliquer, elle continue de se soucier de lui, de lui accorder de l’attention. D’avoir envie qu’il lui en donne, en retour. C'est comme s’ils étaient de retour en enfance, ou bien à l’adolescence, à se chercher, encore et encore. Sans trop savoir ce qu’ils veulent, au fond. Y a-t-il besoin de le savoir ? Ce n’est pas l’important. Il est juste son colocataire, un ami de son frère, qu’elle a accepté d’aider. Il n’y a pas besoin d’avoir autre chose de plus, pas besoin de devenir son ami. Ils ne le sont pas, de toute façon - ne pourraient sans doute pas le devenir. S'envoient trop de vacheries pour cela. Et puis, ce ne serait pas drôle, si les deux ennemis devenaient amis. Trop classique. On ne voit cela que dans les films. Et en même temps, ils ne sont pas ennemis - ce terme serait bien trop excessif. Que sont-ils, alors ?
C'est une question qui demeure sans réponse.
Qui n’a pas vraiment besoin d’en avoir.

Elle lui répond, au lieu de l’ignorer. Elle lui répond, et elle y a même pris goût, Yeliz. Elle a beau dire qu’il se comporte comme un gosse, très souvent, elle aime qu’il trouve toujours quelque chose à dire, malgré tout. Curieuse de savoir comment il va se servir de ses mots pour rebondir, la faire chier plus encore. C'est qu’il les manie plutôt bien, les mots, en dépit des apparences. Ce qu’elle ne peut pas nier, Yeliz, c’est son charisme écrasant. Et si elle y était tout à fait insensible, peut-être que là, vraiment, elle arriverait à l’ignorer. Mais non. Il faut toujours rétorquer. Alimenter l’un de leurs énièmes débats sans fin. « Voilà pourquoi tu n’as pas besoin de la rencontrer. » Elle hausse les épaules. Encore. Entre les haussements d’épaules, les soupirs exagérés et les levers de yeux au ciel, elle a vite fait le tour pour lui exprimer son exaspération, Yeliz. Si tant est qu’il s’agisse tout à fait d’exaspération. Parfois, oui. Il peut mettre ses nerfs à rude épreuve, surtout quand il la cherche et qu’elle n’est pas d’humeur. Ou bien, quand ils ne tombent pas d’accord. Mais là, elle n’est pas vraiment irritée. « C’est drôle, toi aussi t’as la mémoire sélective. » Allusion à leur conversation sms, interminable, alors qu’ils ne sont pas censés pouvoir se voir en peinture. Interminable, cette conversation sms, car nourrie encore de nombreux débats inutiles et stériles. Riches en arguments bidons. « C’est vrai que t’es la personne la plus humble que je connaisse. » dit-elle, tout aussi pince-sans-rire que précédemment. Ils sont doués, tous les deux, là-dedans. Pour prétendre croire à ce qu’ils racontent. Elle, ironique, nonchalante ; lui, avec ce foutu sourire et son arrogance. Encore à prétendre qu’elle l’adore, encore à se la péter, se croire irrésistible - ou bien c’est un jeu qu’il a décidé de jouer. « C’est ce que tu voudrais. T’as fait croire à ma meilleure amie qu’on était ensemble, j’te signale. J'arrive pas à croire qu’elle y ait cru si facilement, d’ailleurs. » Cela sous-entend ce que cela sous-entend. Que jamais elle ne pourrait s’intéresser à un mec comme lui. Précisément pour l’arrogance précédemment mentionnée, et pour cette sorte d’immaturité, qu’il a de rebondir sur tout ce qu’elle peut dire, de la faire chier en continu. « Dans tes rêves. » Elle tient à lui, tout de même, Yeliz. Mais cela, elle ne l’avouera pas à Oz comme cela. Plutôt crever. Il continue de la chercher, en plus. Moins mignonne. Mieux vaut ne pas poser de questions là-dessus. Qui sait ce qu’il pourrait encore lui sortir. « Et t’as pas d’autres gens à faire chier, sinon ? » Pourquoi est-elle – ainsi que le chat – l’objet de toutes ses attentions et provocations ? Peu importe, dans le fond. Mais elle est quand même curieuse de sa réponse.

Bientôt, en tout cas, ils finissent par arriver à bon port. Elle se gare sur le parking, Yeliz. Puis ne tarde pas à sortir le fauteuil du coffre, le déplier et l’emmener près de la portière d’Ozan, pour qu’il puisse s’y installer. Elle le laisse faire, parce qu’il ne veut pas d’aide, sait se débrouiller - et elle sait que c’est vrai. Pourtant, en voulant s’y glisser, elle ne sait pas trop ce qui lui arrive, mais il semble perdre son équilibre, se rattrapant tout à coup à elle. Prise de surprise, elle a le réflexe de soutenir son bras, le cœur battant de la chute tout juste évitée. Il s’excuse, Oz. Sobrement. Semble tout à coup bien différent. Presque gêné. « C’est pas grave. » souffle-t-elle. N’a pas envie de l’embêter, sur ce coup-là, parce que ce n’est pas drôle. « Tu t’es fait mal ? » qu’elle demande, alors. Essayant de ne pas laisser transparaître l’inquiétude qui l’a saisie, tout à coup. S'il a besoin de quelque chose, elle l’aidera, Yeliz. Et sans le juger. Peu importe ce qu’ils sont. Peu importe qu’il l’énerve, souvent.
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Ozan Eker
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pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
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triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
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âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
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「 we just fuck things up. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; juin 2023 ∙
tw: blessures, allusions sexuelles.

Se chamailler avec Yeliz, c'était devenu l'un de ses passe-temps favoris. Il se comportait probablement comme un vrai gamin, Ozan, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Ça lui donnait un air détaché. Comme s'il était le genre de personnes que rien n'atteint vraiment. Ce n'était pas vraiment le cas. Il y avait un tas de choses qui l'atteignaient, qui lui faisait du mal. Mais il refusait de l'admettre. Ne voulait pas montrer aux autres ses blessures. Il avait appris à fonctionner comme ça Oz. Depuis son plus jeune âge, on lui avait fait comprendre qu'il ne fallait pas que les autres sachent ce qui n'allait pas à la maison. Avec le temps c'était devenu un mécanisme de défense. Donner l'impression de s'en foutre, ça donnait moins à son père l'opportunité d'en rajouter une couche. Lui, il s'attendait à ce qu'il pleure, qu'il s'écrase et prenait chaque signe de faiblesse comme un argument pour frapper encore. Fallait bien qu'il s'endurcisse, après tout, c’était bien ce qu’il disait son père à l’époque. Comme si ça pouvait justifier les coups. Alors aujourd'hui, cette façon d'agir, elle était gravée en lui et ne risquait pas de le quitter. Tant pis, si aux yeux des autres ça le rendait insupportable. C'était mieux d'être insupportable que d'être faible après tout.

Alors il insistait, Oz. Il nourrissait les débats inutiles, lançait des piques avec assurance et s'en amusait. C’était d’autant plus amusant que Yeliz, elle ne se laissait pas faire. Elle répliquer et alimentait elle aussi des débats qui, dans le fond, n’avaient pas le moindre intérêt. « Dommage, j’étais à deux doigts de t’apprécier un peu plus. » Il répliqua dans un léger soupir, comme s’il était résigné, voué à ne jamais apprécier Yeliz. Est-ce que c’était vrai ? Sans doute pas. Il l’aimait bien. Peut-être même plus que ça. Mais ce n’était pas demain la veille qu’il l’admettrait, le brun. « Un autre point commun, attention, ça commence à faire beaucoup. » Il lâcha un léger ricanement le brun. Ils en avaient plus qu’ils ne voulaient bien le voir, des points communs. Passion commune pour l’art. Elle en avait fait son métier, elle. Lui, il n’en parlait pas vraiment. Encore une conséquence de son éducation. Son père avait toujours dit que l’art, c’était un truc de fille. Pourtant c’était un peu comme partout, ceux dont on parlait le plus - à tort - étaient des hommes. Mais bon, son père était un connard qui ne manquait pas une occasion de faire des remarques machistes ou sexistes. Il n’avait pas adopté ce mode de fonctionnement, Oz, encore heureux, mais il avait appris à cacher certains aspects de sa personnalité. Ce côté artistique en faisait partie. Un peu comme sa sexualité ou comme ses maux. Cacher tout ce qui ne plaisait pas à son père, pour éviter de se prendre des coups, c’était devenu une habitude qu’il gardait, même loin de son paternel. « Évidemment, toujours dans la modestie. » Ou pas. Toujours dans les faux semblants, en tout cas. Mais ça Yeliz n’avait pas besoin de le savoir. Qu’elle continue de le voir comme un mec égocentrique et plein d’assurance, ça lui convenait très bien. Tant qu’elles étaient colmatées, les failles n’existaient pas. « Elle a dû se dire que j’étais plutôt beau-gosse et donc que c’était logique que tu aies été attirée par moi. » Il répondit dans un haussement d’épaules, toujours le même sourire accroché aux lèvres. En vérité, il avait sûrement su trouver les bons mots pour qu’Ilsa croit en son baratin, il était plutôt doué pour qu’on le croit, Oz. Mais, il ne manquait pas une occasion de se la péter un peu. « Dans mes rêves tu fais plus que tenir à moi. » Il arqua un sourcil, un brin provocateur, petite référence à ce qu’il avait pu dire un peu plus tôt. Elle était son fantasme, après tout. « Tu t'ennuierais si j’arrêtais. » Il répliqua tout en haussant les épaules, alors qu’ils arrivaient sur le parking de l’immeuble. Là-bas, elle s’était garée avant de sortir son fauteuil du coffre et de le rapprocher de lui. Il avait l’habitude, Ozan, mais son corps avait des réflexes dont il avait du mal à se défaire, s’appuyer sur sa jambe en faisait partie. Il avait évité la chute de peu, en se rattrapant à Yeliz. Croisant son regard quelques secondes, avant de reprendre appui sur sa jambe la plus valide et de rejoindre ce fichu fauteuil. Il s’excusa, un peu dérangé par tout ça. Fameux signe de faiblesse, un peu trop exposé. « Non, ça va. » Évidemment qu’il s’était fait mal, mais il en avait déjà trop montré, pas la peine d’en ajouter une couche. Il voulait juste rentrer et disparaître, dans sa chambre, maintenant.


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Il a cette espèce de sourire qui l’énerve. Ce sourire satisfait. Ce sourire qui reflète tout son ego. Ce sourire assuré, de celui bien content de voir ce qu’il fait a l’effet escompté. Il cherche à l’énerver. Il le fait même exprès. Et comme il y arrive, oui, il est satisfait. De quoi énerver encore plus Yeliz. Finalement, c’est presque un cercle vicieux. Sauf qu’en réalité, il ne l’énerve pas autant qu’elle le prétend. Bien sûr, ils se disputent, souvent – n'en sont pas toujours à prétendre le faire, comme maintenant. Et le truc, c’est qu’ils se disputent longtemps. Sans chercher à plier, calmer le jeu, faire preuve d’un tant soit peu de diplomatie. Non, ce serait trop facile. Ce serait laisser l’autre gagner. Et tant pis, si c’est puéril. Elle ne veut bien l’être, Yeliz, qu’avec lui. Pas les autres. Peut-être est-il la personne la plus immature qu’elle connaisse, peut-être n’est-il que la seule personne avec laquelle elle-même puisse l’être. Elle ne sait pas pourquoi, Yeliz. Ou bien elle ne veut pas savoir. Car elle ne veut pas admettre qu’il puisse y avoir une raison à tout cela. Une signification. À quoi bon. Elle s’est juste prise au jeu, avec le temps – même si elle n’aime pas s’énerver, se disputer, même s’il la met hors d’elle. Il a toujours ce fichu sourire en coin qui l’énerve. Mais qui, aussi, lui plaît.

Elle aurait pu le laisser se débrouiller. Cela ne fait aucun doute.
Pourtant, elle est venue. Ne l’aurait pas laissé tomber. Ni Kemal, ni Ozan.
Ce n’est pas de la pitié. Ce n’est pas dans un quelconque besoin d’aider, sauver. C’est par sympathie, autant que par souci. C'est par attention, une attention qu’elle ne trahit que bien rarement. Qu'elle ne lui montre pas vraiment. Elle s’est pourtant attachée à lui, habituée à le voir tous les jours, l’avoir désormais dans sa vie – et ce, même s’il passe son temps à la chercher, la provoquer. Elle voudrait pouvoir lui rendre le quotidien plus doux, simplement – parce qu’elle imagine qu’il a ses maux, Oz, comme n’importe qui d’autre. Mais il ne montre jamais rien. Se contente de tout prendre avec légèreté, insouciance, impertinence. Pour cela, il est doué, comme maintenant. « J’en suis fort attristée, comme tu peux le voir. » rétorque-t-elle, Yeliz. Car elle rétorque toujours. C'est plus fort qu’elle - elle ne peut pas lui laisser le dernier mot. Remporter cette joute verbale, sans se battre un minimum. Elle n’est pas du genre à déclarer forfait, la brune. « C’est clair, bientôt je vais penser qu’on est âmes-sœurs et ça, ce serait vraiment une tragédie. » Comme pour faire un peu plus sa drama queen, Yeliz ponctue ses mots d’un soupir. Comme si c’était un enfer. Comme si c’en serait un, si Ozan était son âme-sœur, ce qu’évidemment, elle ne croit pas. Parce que 1) elle ne croit pas forcément à concept, et parce que 2) elle doute vraiment que quelqu’un comme lui puisse être fait pour quelqu’un comme elle. Ou pas. Elle s’en amuse, en tout cas. De leurs différences, même s’il a raison : ils ont sans doute bien des ressemblances. Plus qu’elle ne veut bien l’admettre. « Oui, c’est vraiment ta marque de fabrique. » Là aussi, ils pourraient juste s’arrêter au lieu de surenchérir. Mais c’est plus fort qu’elle, qu’eux. C'est devenu comme un jeu. Plus que le fait d’avoir le dernier mot. Il faut juste toujours répondre à l’autre, même si c’est lui donner trop d’attention. En réalité, Yeliz, elle s’amuse, un peu. Curieuse à chaque fois de voir ce qu’il répondra. Et là, évidemment, elle hallucine une fois encore quand Ozan rétorque qu’Ilsa a dû se dire qu’il était vraiment beau gosse et que cela rendait forcément plausible leur prétendue histoire. « Et qu’est-ce qui te dit que je m’arrête au physique, même ? » réplique-t-elle, sans rebondir sur son auto-compliment. Elle ne va pas flatter son ego – mais elle n’a pas choisi de le casser, non plus. Non, vraiment, elle se demande comment sa pauvre Ilsa a pu se faire embobiner par un abruti pareil – mais abruti pas désagréable à regarder, elle doit bien l’avouer, tout de même. Et le pire, c’est qu’il ne s’arrête pas là. Elle serait déçue même s’il arrêtait, Ozan. « Et je fais quoi ? » Grossière erreur peut-être, que de poser la question. Veut-elle réellement entendre la réponse ? « Je m’ennuie pas, je suis très occupée. » Cela ne vole pas haut, ni pour l’un, ni pour l’autre. Heureusement peut-être qu’ils arrivent à destination. À même de quitter la voiture, s’éloigner bientôt l’un de l’autre. Elle sort bien vite son fauteuil du coffre, Yeliz, avant de l’emmener à Oz. Il va pour s’y installer, pose un pied, se fait mal et tombe ; se raccroche à elle. Leurs regards se sont bien croisés quelques infimes secondes, avant qu’il ne se reprenne, parvienne à se remettre sur le siège. Il s’excuse, alors. Elle n’a plus envie de rire, Yeliz. Plus envie de l’embêter, le faire chier, le provoquer. Ce n’était pas drôle. Même, elle s’inquiète. Qu'il se soit fait mal. Et même plus encore. C'est un moment de vulnérabilité rare, et Ozan semble se fermer complètement à présent, tout à coup bien différent. « Okay. » Elle ne veut pas insister. N'est tout de même pas tout à fait rassurée. « Si je peux faire quelque chose, dis-moi. » Elle le dit tout bas. Ne veut pas le gêner, ni rien. Mais elle n’est pas vraiment convaincue par sa réponse, certaine qu’il a eu mal. Elle ne sait pas trop ce qu’elle peut faire, si tel est le cas ; doute que mettre un peu de glace suffise à l’apaiser. On ne parle pas d’une simple cheville tordue. Et elle n’est pas médecin, Yeliz. Sans doute ne pourra-t-elle pas faire grand-chose.
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occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
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Il n'avait pas eu une vie facile, Ozan. Enfance chaotique dont il parlait peu, mais qui avait façonné l'homme qu'il était aujourd'hui. Il préférait qu'on le déteste pour son arrogance plutôt qu'on l'ait en pitié. Il n'avait pas mauvais fond, Oz. Il n'embêtait pas Yeliz de façon méchante. Il ne lui voulait pas de mal, dans le fond. Leurs embrouilles restaient gentilles. Il n'allait pas l'insulter ou la rabaisser tout le temps. Il n'était pas spécialement mauvais avec elle. Il pouvait être chiant c'était certain. Parfois difficile à supporter, il voulait bien l'admettre. Mais il n'était jamais méchant. Il s'amusait à titiller sa patience. Et si vraiment elle n'en pouvait plus de lui, s'il la blessait vraiment,Yeliz l'aurait mis dehors, ou au moins, elle aurait mis les choses au clair avec lui. Parce qu'elle n'était pas le genre de fille à se laisser faire Yeliz. Elle était forte, indépendante, le genre de personne qui savait se faire respecter. Alors, si vraiment elle en avait marre de lui, elle aurait mis les points sur les i depuis longtemps. Il était certain que, dans le fond, elle s'amusait aussi de la situation, même si elle n'allait pas l'admettre. Ça lui ferait bien trop plaisir, à lui et elle n'avait pas l'intention de lui faire plaisir.

Si elle n’en pouvait plus de lui, elle l’aurait laissé se débrouiller aujourd’hui. Pourtant, elle était venue le chercher à l’hôpital. Est-ce qu’elle le regrettait ? Peut-être. Mais en même temps, ce n’était pas son genre à Yeliz, de le laisser dans la merde, même s’il était chiant. Il le savait, parce qu’ils s’étaient déjà embrouillés là-dessus. Lui qui refusait encore et toujours qu’on l’aide dans la vie de tous les jours. La voiture, c’était différent. Il ne pouvait pas conduire. Mais ce qu’il pouvait faire seul, il voulait le faire seul. « Je vois ça. Dommage, j’ai pas de mouchoir à te filer pour essuyer tes larmes. » Il répliqua, toujours amusé par cette situation. Il lâcha un léger rire à sa remarque. « Tu vois, même toi tu commences à dire qu’on est faits l’un pour l’autre. » Comme quoi, la blague qu’il avait faite à Ilsa avait du sens non ? C’était pour le fun et clairement lui, ça l’amusait. Il n’avait en vérité pas franchement envie d’être en couple avec Yeliz, ni avec personne d’autre. Les histoires sérieuses, ça ne marchait pas très bien pour lui, alors autant les éviter. « Ouais c’est le premier truc qui vient à l’esprit quand on demande aux autres de me définir : Ozan, c’est le type le plus modeste que je connaisse, qu’ils disent tous. » Il répliqua, toujours en ricanant. Il n’était pas modeste, Oz. Toujours du genre à en faire des caisses. Clairement un moyen de compenser ses insécurités et de ne surtout pas les montrer. « Notre histoire est récente, Yeliz. J’ai tendance à penser que la première attraction entre deux personnes est majoritairement physique. » Lui en tout cas quand il draguait dans les bars, il allait vers les personnes qui physiquement l’intéressaient, parce que c’était bien beau la fameuse beauté intérieure dont elle parlait, mais ce n’était pas ce qu’on voyait en premier chez une personne. Leur couple restait fictif de toute façon, heureusement. Mais il pouvait toujours en rajouter une couche, Ozan. « Tu revisites le kamasutra avec moi et j’peux t’entendre crier mon nom entre deux orgasmes. » Il répliqua, toujours ce même air provocateur sur le visage. C’était elle qui avait demandé après tout et encore, elle pouvait être soulagée, il n’était pas allé dans les détails. Ce rêve, il n’existait clairement pas, mais il pouvait l’inventer en y mettant un max de détails, si elle voulait. « Je suis sûr que ça te manquerait quand même. » Ou peut-être qu’elle en rêvait, du moment où il quitterait son appartement et qu’elle n’aurait plus besoin de le supporter. Une chance pour elle, il espérait bien ne pas avoir à s’éterniser trop longtemps. Ils étaient finalement arrivés. Malheureusement pour lui, il avait manqué de chuter en rejoignant son fauteuil, se rattrapant à la brune. Ses yeux étaient restés plongés dans les siens quelques secondes à peine. Trop longtemps d’après lui, avant qu’il ne s’excuse et rejoigne ce fichu fauteuil. « Ça va aller. » Aurait presque pu balancer une remarque cochonne, histoire de continuer le délire, mais il fallait croire qu’il n’avait même plus le cœur à ça désormais, il voulait juste rentrer, ne tarda pas alors à se diriger vers l’immeuble.



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