(yeliz), lead me out of this darkness.
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

(yeliz), lead me out of this darkness.

MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), lead me out of this darkness. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; aout 2023 ∙
tw: blessures, ptsd, arme à feu, détonation (imaginées), crise de panique.

C’était censé être une soirée comme une autre. Rien de prévu au programme. Soirée ennuyeuse comme il en connaissait un peu trop, ces derniers temps. Coincé dans un fauteuil roulant, il pouvait difficilement sortir dans les bars pour espérer rencontrer quelqu’un avec qui passer le reste de la nuit. C’était frustrant. Ça lui arrivait quand même de sortir un peu, d’aller boire des verres avec des amis, mais il se sentait quand même pas mal limité à cause de ce fauteuil. Alors, il devait bien admettre que souvent, trop souvent à son goût, il restait sagement à l’appartement. Il n’avait sans doute jamais passé autant de temps devant la télévision ou sur son ordinateur que depuis cet accident. C’était ce qu’il avait prévu ce soir, rien de bien fou, juste une soirée à ne rien faire. A se reposer, comme on n’arrêtait pas de lui dire, comme s’il était le genre de personne qui aimait ça, ne rien faire et juste se reposer. Un peu de temps en temps, ça ne faisait pas de mal, évidemment. Mais là il avait l’impression de ne faire que ça et ça avait tendance à l’agacer. Lui, il était plutôt de ceux ayant besoin de bouger, l’inaction avait tendance à le rendre fou.

Ça faisait un moment qu’il était posé dans le canapé, à regarder une série, tout en naviguant sur son téléphone, à suivre la série, sans vraiment la suivre. Il ne savait pas trop quand Yeliz allait rentrer. Ne suivait pas ses moindres faits et gestes comme un psychopathe. Elle faisait bien ce qu’elle voulait, quand elle voulait Yeliz, c’était pas lui allait l’en empêcher. Tant que faire ce qu’elle voulait n’impliquait le faire chier, bien évidemment. Un bruit avait fini par le faire sursauter, le poussant à se redresser sur le canapé dans lequel il était couché depuis un moment. Il y avait eu un silence qui le laissa supposé qu’il avait juste rêvé avant que ça reprenne. Il avait repris à plusieurs reprises, similaire à des coups de feu lointains, des détonations, des bruits qui se mélangeaient dans son crâne et faisait remonter des souvenirs qu’il pensait avoir laissé derrière lui. Les balles, la bombe, l’explosion, la douleur, puis le néant. D’un coup, les battements de son cœur avaient commencé à s'accélérer. Le souffle n’avait pas tardé à lui manquer. Il ne savait pas ce qui était en train de se passer, il avait juste l’impression qu’il y avait des coups de feu en bas de l’immeuble. Juste des gosses qui s’amusaient avec des pétards pourtant, mais dans sa tête, il avait l’impression d’être de retour sur le terrain.Sensation étrange qu’il avait bien du mal à comprendre, le brun. S’il y avait vraiment des gens qui tiraient en bas de l’immeuble et que Yeliz rentrait maintenant, elle était peut-être en danger. Il fallait qu’il descende, qu’il aille voir si tout allait bien pour elle. Une pensée débile, dans le fond, le plus logique aurait été de prendre son téléphone et de l’appeler, mais il n’y avait vraiment plus rien de clair dans sa tête et maintenant, il était juste persuadé qu’il fallait qu’il retrouve Yeliz. Mais évidemment, il avait à peine posé le pied sur le sol qu’il perdit l’équilibre, se prenant la table basse dans le bras, comme un imbécile. Il fut pris d’un nouveau sursaut quand la porte d’entrée s’ouvrit, s’attendant à voir débarquer un type armé, mais, évidemment, ce n’était que Yeliz qui rentrait. Saine et sauve, de toute évidence. « Tout va bien ? » Il demanda en la voyant s’approcher, c’était probablement à lui qu’il fallait poser la question, puisqu’il était par terre, à galérer à respirer convenablement, mais puisqu’il était persuadé que quelque chose n’allait pas dehors, dans son état d’esprit à lui, la question était parfaitement légitime.

_________________

things get heated
some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), lead me out of this darkness. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › ozan,, 5
www › kemal
www › lyle
www › aela

— rps terminés.
www › ozan,, 1
www › ozan,, 2
www › ozan,, 3
www › kemal & ozan
www › ozan,, 4
www › aiden


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; août 2023 ∙
tw : /

Elle a passé la journée loin d’Oceanside. Elle l’a passée sur le terrain, comme elle l’aime tant. C'est ce qu’elle préfère, au final, dans son travail. C’en est après tout le cœur. Elle avait besoin de revoir les lieux, d’être un peu sur place pour avancer. Parce que la prochaine exposition ouvrira d’ici quelques semaines et bientôt, l’heure viendra d’installer la scéno. La scéno, pour pouvoir ensuite accueillir les œuvres. C’est indéniablement la meilleure partie, l’aboutissement de mois de travail. Alors oui, elle a passé la journée loin d’Oceanside, Yeliz. Cela lui a fait du bien, changé les idées. Elle a eu l’impression de prendre l’air, un peu. Et puis, surtout, elle s’est retrouvée dans un endroit qu’elle adorait. Puis la journée s’est terminée, est venue l’heure de rentrer. D'affronter la route, jonchée d’automobilistes pressés. Elle a fait un petit détour, tout de même, Yeliz, pour longer un peu la côte - moins de monde, plus de calme, plus d’océan à perte de vue. De quoi la détendre, l’aider à décompresser après la journée. Si elle avait su, elle aurait peut-être emporté son maillot de bain pour piquer une tête dans l’eau. Mais à la place, elle prend directement la route de l’appartement. Trop fatiguée pour s’éterniser vraiment, dans le fond.

Elle s’est juste arrêtée faire des petites courses, en route. De quoi préparer quelque chose de pas trop compliqué pour le dîner. Parce qu’elle n’a pas trop l’énergie, Yeliz. Un peu la flemme, surtout. Bientôt, elle rejoint sa voiture, puis reprend sa route jusqu’à chez elle. Se gare sur le parking à proximité de l’immeuble. En sortant, bras chargés de son sac à main, ainsi que son sac de courses, elle aperçoit des gamins à l’autre bout du parking. Elle ne sait pas trop ce qu’ils font, s’en contrefiche, jusqu’au moment où ils allument des pétards - ayant pour réaction de la faire sursauter, même si elle n’est pas directement à côté. Elle laisse échapper un soupir, la brune, puis s’éloigne, préférant ne pas traîner plus longtemps, Yeliz, rejoindre rapidement son immeuble. L'ascenseur ne tarde pas à l’emmener au bon étage, et elle sort ses clés pour ouvrir la porte de l’appartement, tant bien que mal, histoire de ne pas avoir besoin de poser son sac de courses. La flemme, toujours.
Puis elle entre, referme vite la porte derrière elle, dépose son sac à main dans un coin, à l’arrache, puis aperçoit rapidement, vaguement, Ozan dans le salon, sur le sol. Ozan qui lui demande si tout va bien, Ozan qui n’a pas l’air dans son état normal, avec comme une lueur de panique dans le regard. « Moi ? Oui, j’me suis arrêtée faire quelques courses. » Mais peu importe, à vrai dire – elle dépose le fameux sac de courses, tout autant à l’arrache, puis s’empresse de s’approcher d’Ozan. « Toi, tout va bien ? » Non, il n’a pas vraiment l’air d’aller bien, le brun. Et cela même l’inquiète. Il n’est pas comme d’habitude. Il n’a pas de sourire arrogant aux lèvres, il n’a rien dit pour l’embêter, la provoquer. Non, il semble s’être inquiété un peu pour elle, mais elle ne sait pas pourquoi. Ne s’en rend pas encore compte, Yeliz. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » demande-t-elle, doucement, se mettant à genoux pour l’aider à se relever, s’il veut bien de son aide. Elle ne veut pas lui forcer la main. Sait que c’est toujours délicat. Mais elle a l’impression qu’il ne la repoussera pas forcément, cette fois. Non, parce qu’il n’est pas en colère, ni sur la défensive, Ozan. Il a l’air sur ses gardes, un peu paniqué, à respirer un peu trop vite, mais cela n’a rien à voir avec elle, elle en est certaine.
MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), lead me out of this darkness. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; aout 2023 ∙
tw: blessures, ptsd, arme à feu, détonation (imaginées), crise de panique.

Il y avait eu ce bruit dehors et d’un coup, Ozan avait commencé à paniquer. Drôle de sensation, pour quelqu’un qui, en principe, ne cédait pas facilement à la panique. Il s’était endurci au fil des années, le brun. L’armée avait beaucoup aidé, sans doute. Après tout, sur le terrain, il ne pouvait pas se contenter de paniquer. Là, il n’arrivait pas à remettre ses idées en place, Oz. Il avait fini par s’inquiéter pour Yeliz aussi, comme si, quoi qu’il se passe dehors, elle allait se retrouver prise en plein de dedans. Idée idiote qui l’avait poussé à tenter de se lever, pour finalement tomber sur le sol. Heureusement que Yeliz ne comptait certainement pas sur lui pour lui venir en aide, sans quoi la pauvre, elle serait fichue. Danger ou pas danger, de toute façon, Yeliz n’avait certainement pas besoin de lui. Dans cette situation, de toute façon, mieux valait éviter de compter sur lui. Il ne savait pas ce qui était en train de lui arriver, le brun, mais il n’était clairement pas en mesure d’aider qui que ce soit. C’était à peine s’il parvenait à respirer. Plus il essayait de reprendre son souffle, plus il avait l’impression de suffoquer.

Il était par terre maintenant, ne savait même pas où était son téléphone, alors il ne pouvait pas joindre Yeliz pour lui dire de rester loin de l’immeuble, pour le moment. Il ne savait pas où elle était, ni même à quelle heure elle avait prévu de rentrer. Dans le fond, il ne savait même pas quelle heure il était. Assez tard pour que la nuit soit tombée, mais au-delà de ça, il n’en savait rien, Ozan. N’avait pas regardé l’heure avant que tout ça n’arrive et n’avait ni montre, ni téléphone à portée de main. La porte d’entrée avait fini par s’ouvrir et Yeliz était rentrée. Au moins, il semblait que rien de grave ne lui soit arrivé. Logique. Mais pour l’heure, il n’arrivait pas beaucoup à faire preuve de logique le brun. Au contraire, tout semblait embué dans son cerveau. Pourtant, il aurait peut-être dû comprendre qu’il ne se passait rien de bien grave dehors, puisqu’elle semblait plus affolée par son état à lui que par une quelconque scène à laquelle elle viendrait d’assister. « Ça va. » Il répondit vaguement à la question de Yeliz. Fidèle à lui-même, ou juste concentré à essayer d’écouter les bruits qui venaient de dehors. Il s’était clairement fait mal au bras en chutant, mais pour l’instant, c’était le cadet de ses soucis. Il avait l’impression de les entendre encore, les bruits de coup de feu. Il attrapa le bras de la brune, alors qu’elle s’était rapprochée de lui. Pas pour qu’elle l’aide à se relever, plus dans l’optique qu’elle, elle reste par terre. S’il y avait vraiment des types en train de tirer, pas loin de l’appartement, ils étaient plus en sécurité à terre et loin des fenêtres. « Reste à terre. Y a des tirs dehors.. » Il répliqua tout bas, comme s’il avait peur qu’on l’entende et qu’on vienne directement s’en prendre à eux dans l’appartement. Mieux valait rester silencieux et discret le temps que ça s’arrête. Un nouveau bruit de pétard le fit de nouveau sursauter, prouvant que tout ça n’était donc pas encore terminé.


_________________

things get heated
some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), lead me out of this darkness. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › ozan,, 5
www › kemal
www › lyle
www › aela

— rps terminés.
www › ozan,, 1
www › ozan,, 2
www › ozan,, 3
www › kemal & ozan
www › ozan,, 4
www › aiden


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; août 2023 ∙
tw : ptsd, crise de panique.

D'Ozan, elle n’a que continuellement la même image. Celle du gars assuré, arrogant, un brin vantard qui s’amuse à l’énerver. Depuis toujours – ou en tout cas, d’aussi longtemps qu’elle le connaît, elle l’a toujours vu ainsi, Yeliz, et pas autrement. Elle a appris qu’il pouvait être différent, découvert encore récemment qu’il avait même été fiancé. Elle ignore à vrai dire pourquoi il lui en a même parlé. Ce qu’il essayait de lui prouver. Qu'il n’était pas toujours aussi con qu’il en a l’air, peut-être. Qu'il pouvait être romantique, loin de l’image du coureur de jupons qu’elle s’en faisait, naturellement. Elle ne sait pas trop, Yeliz. Mais l’apprendre l’a fait réfléchir. A changé peut-être un peu son regard sur lui. Il y a cela, et puis il y a d’autres choses. C'est qu’elle a appris à vraiment le connaître, en vivant avec lui quotidiennement. Qu’elle s’est prêtée si souvent au jeu de ses provocations. Lui répondant, quasi continuellement. Peut-être bêtement. Ils se sont bien trouvés - immatures comme ils peuvent se montrer. Mais cela, Yeliz ne voudrait pas l’avouer. Elle s’est habituée à sa présence, désormais. À tel point que s’il partait, son absence se ressentirait. Il y aurait peut-être comme un vide, dans l’appartement.

Mais il est là, chaque fois qu’elle rentre. Non pas qu’il l’attende - mais c’est agréable d’avoir quelqu’un à retrouver, quelqu’un à saluer, finalement. Elle s’y est faite, Yeliz. Peut-être même qu’elle s’est mise à l’apprécier - incroyable mais vrai. Elle le prend en compte, en tout cas, dans son quotidien, à présent. Comme quand elle est allée faire quelques courses, ce soir, en rentrant. Elle ne savait pas s’il avait déjà mangé, mais elle a quand même pris de quoi préparer un dîner pour deux, si jamais. Cela lui fait plaisir. Et, mine de rien, son estomac commence à gronder, quand elle se gare sur le parking. Elle n’a qu’une envie, Yeliz : rentrer chez elle, manger un peu et se poser dans le canapé, devant la télévision, pour se remettre des émotions et de la fatigue de la journée. D'autant plus que sur le parking, il y a des jeunes qui s’amusent avec des pétards, de quoi la faire sursauter, porter une main à son cœur. Elle ne tarde pas à entrer dans l’immeuble, loin du bruit, puis bientôt, la voilà qui rentre dans l’appartement. Trouve un Ozan complètement différent, visiblement tombé sur le sol. Il lui demande si tout va bien, et si elle fronce les sourcils, Yeliz, elle ne comprend pas tout de suite ce qui se passe. Il répond rapidement que ça va, quand elle lui retourne la question, mais il semble un peu ailleurs, définitivement pas dans son état normal. Elle s’approche pour l’aider à se relever, mais Oz attrape son bras, comme pour la maintenir là, à proximité. Elle ne comprend toujours pas, la brune, jusqu’à ce qu’il reprenne la parole, tout bas. Pour lui dire qu’il y a des tirs, dehors. Alors, là, enfin, elle a une petite idée de ce qui se passe. « C’est pas des tirs, Ozan. Ce sont des pétards. » Elle le dit doucement, sans une once de jugement, vraiment. N'est pas là pour lui faire la guerre, ni le mettre mal à l’aise. Ou mal tout court. Car il est bien loin du Ozan arrogant, tout à coup. « Ce sont des gamins qui jouent pas très loin, je les ai vus sur le parking en rentrant. » explique-t-elle encore. Sans s’éloigner de lui, sans faire de gestes brusques. La dernière chose qu’elle veut, c’est lui faire peur par mégarde alors qu’il n’a pas l’air d’aller très bien, en proie à la panique. « Tout va bien. » ajoute-t-elle, toujours doucement. Oui, tout va bien, il ne se passera rien. Il est en sécurité, là, Ozan – il n’est plus sur le terrain. Il n’est pas en danger. Car elle a bien compris, Yeliz, désormais, que c’est ce qu’il a vécu qui est en train de le hanter.
MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), lead me out of this darkness. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; aout 2023 ∙
tw: blessures, ptsd, arme à feu, détonation (imaginées), crise de panique.

Il ne savait pas trop ce qui était en train de se passer Ozan. Il avait l'impression d'entendre des coups de feu. Comme s'ils étaient en train de se faire attaquer ou qu'une bagarre de quartier avait éclaté juste en bas de l'immeuble dans lequel il vivait avec Yeliz. Il n'arrivait pas à réfléchir le brun, alors ça ne lui semblait pas complètement incohérent comme situation. S'il avait été en état pour se poser et faire le tri dans ses pensées, il aurait su faire la différence entre des pétards et des tirs. Il était militaire, il avait déjà été confronté à de véritables tirs, alors il savait le bruit que ça faisait. Mais tout semblait confus dans son esprit. Il n'arrivait plus à mettre tout ça au clair le brun. Il était pourtant quelqu'un de plutôt rationnel, d'habitude. Certainement pas du genre à céder à la panique à cause de quelques pétards avec lesquels serait en train de jouer une bande de jeunes. Pourtant, il se retrouvait comme un idiot au sol à craindre qu'une balle perdue ne traverse la vitre. Réaction idiote, sans doute, mais contre laquelle il ne pouvait pas lutter  Ozan. Tant qu'il ne parviendrait pas à se calmer, il ne pourrait pas retrouver sa capacité à réfléchir et ainsi remettre au clair cette situation.

Yeliz était rentrée maintenant, mais ça ne l’aidait pas beaucoup pour le moment. Il avait juste l’impression qu’elle aussi, elle était en danger, maintenant. Il lui avait attrapé le poignet pour qu’elle reste à terre. Pas le moment de se relever, c’était un coup à se prendre une balle perdue. Dans son imaginaire en tout cas. Ils n’étaient pas en danger. C’était ce qu’elle essayait d’expliquer Yeliz. C’était des pétards, des gamins qui jouaient sur le parking, pas des tirs. Ces bruits pourtant qu’il venait d’entendre avaient réveillé tout un tas de trucs dans sa tête. Les souvenirs de la dernière mission sur le terrain, celle qui avait mal tourné, celle à cause de laquelle il ne pouvait plus marcher, le brun. Il avait l’impression d’avoir comme des flashs qui lui revenaient et qui étaient provoqués par ces bruits. Mais il n’était pas sur le terrain. Ils étaient à Oceanside et il n’y avait ni tirs, ni bombes sur le point d’exploser. « Quoi ? » Tout ce qu’il fut capable de répondre dans un premier temps, parce que c'était dur d’admettre que tout ça, c’était le fruit de son imagination. Son cerveau avait réagi face au bruit, d’une façon à laquelle lui-même, il ne s’attendait pas le brun. Toujours plein d’assurance, toujours sûr de lui, il n’était pas du genre à paniquer pour un rien, le brun. Pourtant, clairement, s’il ne s’agissait que de pétards, ça voulait dire qu’il avait paniqué pour rien. « Des pétards... » Il répéta, comme si ça pouvait aider son cœur à reprendre un rythme normal et sa respiration à être moins haletante. « Qu’est-ce qui va pas chez moi ? » Il demanda finalement, parce que si tout ça, c’était dans sa tête, s’il paniquait pour une histoire de pétard, c’était définitivement que quelque chose ne tournait pas rond chez lui. Du moins, c’était comme ça que lui voyait les choses. Il ne tenait déjà plus debout, c’était largement suffisant, pas la même que son cerveau commence lui aussi à faire des siennes, sinon, il n’allait pas s’en sortir le brun. S’il pouvait supporter la douleur physique, il avait toujours eu plus de mal à supporter et à accepter tout ce qui pouvait être de l’ordre du psychologique, se contenant chaque fois de tout planquer à l'intérieur de lui-même afin de continuer à vivre dans le déni, mais il était peut-être arrivé à un point où ce n’était plus possible, Ozan.



_________________

things get heated
some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), lead me out of this darkness. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › ozan,, 5
www › kemal
www › lyle
www › aela

— rps terminés.
www › ozan,, 1
www › ozan,, 2
www › ozan,, 3
www › kemal & ozan
www › ozan,, 4
www › aiden


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; août 2023 ∙
tw : ptsd, crise de panique.

Il n’est sans doute plus le même qu’à l’époque. Plus le même que lorsqu’ils étaient adolescents, qu’il l’énervait en permanence. Non, bien sûr, ils ont grandi entre-temps. Mené leur barque chacun de leur côté, vivant des choses dont l’autre ne peut avoir aucune idée. Des choses qui les ont changés. Pourtant, encore ado, il avait vécu des choses bien trop difficiles pour quelqu’un de son âge, Ozan. Des choses sur lesquelles Yeliz, Kemal et leurs parents n’ont jamais mis de mots. Pourtant, ils savaient. Ils savaient, sans rien dire. Peut-être étaient-ils devenus, malgré eux, complices. Yeliz n’en sait trop rien. Ne sait pas ce que ses parents savaient, dans le fond, de la même façon qu’elle n’était pas sûre de ce qu’elle pensait savoir, à son niveau. Il y avait des doutes, sans certitude. Mais peut-être auraient-ils pu faire plus. Et en même temps, s’ils l’avaient fait, peut-être qu’Asena et Ozan auraient été séparés - qui sait ? C’est trop tard, à présent. Malgré ce qu’il a pu vivre ou non, Oz, il ne laisse jamais rien paraître. Il a toujours ce fichu sourire aux lèvres. Celui qui énerve Yeliz. Mais celui aussi qui force son admiration. Elle, elle ne pourrait pas cacher aussi bien ce qu’elle ressent. Mais lui, il y arrive, souvent. Même encore au quotidien, dans cet appartement qu’ils partagent à présent. Il a vécu quelque chose de difficile, quelque chose qu’elle ne pourra jamais comprendre, Yeliz. Il se retrouve même en fauteuil roulant. Mais il semble toujours garder la tête haute.

Il n’aime pas parler de ses sentiments. Elle l’a bien compris, Yeliz. Et dans le fond, elle ne pourrait pas le blâmer - car elle est un peu pareille, en vérité. Pourtant, elle est convaincue que parfois, cela peut faire du bien. D’évacuer. Se libérer un peu le cœur. Cela aide un peu à avancer, d’admettre ce qui ne va pas, non ? Elle le pense, en tout cas, Yeliz. Mais ce n’est pas à elle qu’il irait se confier, Oz. Sans doute le fait-il plutôt avec Kemal, ou d’autres de leurs amis. Elle n’en sait trop rien, parce qu’elle ne parle pas vraiment de lui avec son frère, ni même avec qui que ce soit. Ozan, il n’est que son colocataire, qui l’énerve à tout bout de champ. Et elle préfèrerait que les choses restent ainsi, si cela veut dire qu’Ozan va bien. Qu’il n’est pas malheureux, qu’il ne souffre pas de la situation actuelle. Même si elle sait que ce n’est qu’une façade.
Ce soir, on ne dirait pas que tout est normal. On ne dirait pas qu’Ozan va bien. Elle le remarque tout de suite, Yeliz, et pas seulement parce qu’il est par terre, étant visiblement tombé. Il s’est peut-être même fait mal, en chutant. Mais ce n’est pas cela qui prime, pas cela qu’elle remarque, Yeliz. D'ailleurs, quand elle s’approche, il essaie naturellement de la maintenir au sol. Parce qu’il pense qu’il y a des tirs, dehors. Alors, elle comprend. Comprend qu’elle ne peut pas comprendre. Comprend le traumatisme, la panique associée. Alors elle explique, doucement, sans jugement. Parce qu’il n’est plus question de s’énerver, de se faire chier. Parce que là, ce n’est pas drôle. Il répète ses mots, semblant peu à peu comprendre ce qu’ils signifient. « Oui, des pétards. Tout le monde va bien, dehors. On est en sécurité. » Est-ce que cela peut aider, de le dire ? Elle a bien noté, Yeliz, combien la respiration d’Ozan s’était accélérée. Elle voit aussi la panique dans ses yeux. Puis, finalement, les mots qu’il prononce lui brisent le cœur. « Dis pas ça. » Elle le dit toujours doucement, tout bas. N'est pas dans le reproche, la réprimande, la morale. Elle comprend, autant qu’elle le peut, sans avoir vécu ce que lui a vécu. Elle imagine. « Y'a rien qui cloche chez toi. C’est normal, avec ce que tu as vécu. » Elle le dit presque timidement, Yeliz. Elle ne veut pas retourner le couteau dans la plaie. Elle marche sur des œufs, ne sait pas trop comment l’aider. « Tu t’es pas fait mal en tombant ? » demande-t-elle alors. En faisant de son mieux pour ne pas le presser, lui laisser le temps de comprendre, digérer, s’apaiser. Se remettre de ses émotions.
MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), lead me out of this darkness. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; aout 2023 ∙
tw: blessures, ptsd, crise de panique, violence familiale, mort.

Dans le fond, sa vie toute entière à Ozan, elle s’était construite autour de la peur. Ne rien dire à personne sur ce qu’il se passait à la maison, parce qu’il avait peur que ça énerve son père et que ce soit pire encore. Rentrer le moins possible à la maison, traîner chez des amis, y passer la nuit, puis la suivante, parce qu’il avait peur de croiser son père. Peur de retrouver encore une fois un corps sans vie, comme cette fois où il était rentré, après des jours d’errance pour trouver sa mère, morte. Peur d'avouer aux Solak qu’il n’avait pas brisé leur confiance, jamais rien volé chez eux, parce qu’il savait que derrière, son père s’en prendrait à lui. Dans le fond, il avait toujours été un gamin effrayé, Ozan. Alors en grandissant, il s’était efforcé de dresser des barrières, entre la peur et lui. De passer pour un type plein d’assurance qui n’avait peur de rien. Une image de lui-même qui le rassurait dans le fond. Au moins, quand il se regardait dans le miroir, il ne voyait plus ce gamin terrorisé par son père qu’il avait été pendant des années. Qu’il était sans doute encore, même s’il refusait de l’admettre. Jouer sur les apparences pour masquer ses faiblesses, c’était devenu un art chez lui.

Mais il fallait croire que les barrières n’étaient pas aussi solides qu’il l’avait cru, Ozan. Il pouvait dire ce qu’il voulait, prétendre que ça allait, malgré ce qui lui était arrivé la dernière fois, sur le terrain. L’explosion, les bruits de balles, la douleur, puis le néant. C’était toujours gravé dans un coin de son esprit. Quoi qu’il en dise, il avait eu peur ce jour-là. Peur d’y rester, peur que ce soit la fin. Traumatisme qu’il avait lui aussi essayer de cacher sous son apparence de type qui se fiche de tout, que rien n’atteint. Il était tellement persuadé d’y être arrivé, qu’il ne comprenait même pas ce qui était en train de lui arriver. Il avait fallu que Yeliz arrive et lui explique qu’il n’y avait pas de coups de feu, juste des gamins qui jouaient avec des pétards. Parce que dans sa tête, il était de retour sur le terrain. De retour à ce jour-là. Avec la même peur qui était en train de le dévorer. L’impression qu’un truc ne tournait pas rond chez lui. Parce qu’il ne comprenait pas cet état de panique, parce qu’il avait passé trop de temps à nier la peur et prétendre qu’elle n’existait pas ; pas chez lui, en tout cas. « Nan, j’peux pas, être comme ça juste pour des pétards. » Se mettre dans un état pareil juste pour ça, non, ce n’était pas possible. Il ne pouvait pas avoir peur. C’était inconcevable et surtout, ça voulait dire qu’au-delà de ses blessures physiques, le mental ne suivait plus non plus et ça pourrait bien lui coûter sa carrière. Il ne pouvait pas perdre sa carrière. Qu’est-ce qu’il ferait de sa vie s’il n’était plus un marine ? Il n’avait pas envie de savoir, Ozan. Il avait consacré sa vie à l’armée et ne pouvait pas imaginer ne plus avoir sa place dans cette dernière. « Je suis plus à un hématome près. » Parce que le bras avait cogné la table, ça avait fait mal oui. Mais ce n’était pas bien grave. Des hématomes il en avait eu toute sa vie. Avait appris à les masquer sous d’autres hématomes, pour que personne ne se pose de question sur ce qu’il se passait chez lui. Il avait l’habitude alors. Ce n’était pas son bras qui l’inquiétait lui, mais l'impression qu’après ses jambes, c’était son cerveau qui était en train de faire des siennes. Y avait plus rien qui allait chez lui, à se demander combien de temps encore il allait pouvoir continuer à dire au reste du monde que tout allait bien. Le mensonge était en train de peu à peu s’effriter et la réalité, elle lui faisait peur.




_________________

things get heated
some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), lead me out of this darkness. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › ozan,, 5
www › kemal
www › lyle
www › aela

— rps terminés.
www › ozan,, 1
www › ozan,, 2
www › ozan,, 3
www › kemal & ozan
www › ozan,, 4
www › aiden


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; août 2023 ∙
tw : ptsd, crise de panique.

Il y a des moments où la fragilité d’Ozan transparaît, bien malgré lui.
Ce n’est pas une fragilité dans un sens négatif. Ce n’est pas de la faiblesse. Ce n’est pas non plus une honte. Ce n’est pas quelque chose qu’il faudrait cacher. Pas aux yeux de Yeliz, en tout cas. Les trois quarts du temps, Ozan l’énerve. Ozan sait même, mieux que quiconque, la mettre hors d’elle. Mais Ozan n’est pas méchant. Et ce qu’il vit, depuis quelques mois maintenant, elle ne le souhaiterait même pas à son pire ennemi. Dans le fond, elle préfère quand il l’énerve, la pousse à bout. Quand il a ce sourire arrogant aux lèvres, quand il la provoque, la cherche, y arrive, puis recommence. Encore et encore. Elle préfère quand il est comme cela, parce que dans ces moments-là, il a l’air d’aller bien. Cela ne veut pas dire que c’est vrai – mais Yeliz, la première, se laisse berner par les apparences. Puis il y a quelques éclats de sincérité, de vérité, qui apparaissent parfois, comme là. Des moments de difficulté, des moments de douleur où il n’arrive juste pas à faire semblant, Oz. Des moments où il se fait mal, et elle veut le comprendre à son visage, à ses grimaces, à son silence, à l’absence de ses sourires suffisants, à la disparition de son arrogance.
Dans ces moments-là, il n’a plus la force de faire semblant.
Et tout ce qui remonte à la surface, c’est ce qu’il cache, les trois quarts du temps.

Elle a entrevu des morceaux de fragilité, quelques fois.
Mais souvent, Ozan s’exilait. S'enfuyait, sans s’attarder.

Là, c’est la première fois qu’elle le voit, comme cela.
Perdu. Paniqué. Dans ses yeux, il y a une lueur différente. Sur son visage, pas de sourire, pas d’arrogance, pas de vantardise, pas de provocation. C'est à se demander presque s’il a compris qu’elle était là, Yeliz. Dans le fond, oui – parce qu’il s’inquiète pour elle. Parce que, lorsqu’elle s’approche, il l’attire vers le bas, comme pour éviter les balles qui fuseraient sur un champ de bataille. Il ne l’agace pas, en faisant cela. Il ne l’agace pas, parce que ce n’est pas comme d’habitude, parce qu’il n’est pas en train de la faire chier, de la provoquer. Il est à des lieues de le vouloir, d’essayer. Il est juste paniqué. Et dans le fond, c’est touchant, cette façon de vouloir la mettre à l’abri, quand bien même il l’aurait fait pour n’importe qui. Réflexes sans doute de marine.

Il finit par comprendre, Oz. Que ce sont des pétards. Que tout va bien. Qu'il est en sécurité, qu’elle aussi. Que tout va bien. Mais cela ne semble pas suffire. Ozan a fini par comprendre, sans comprendre vraiment sa propre réaction. Il lui brise le cœur, à demander ce qui ne va pas chez lui. À répéter qu’il ne peut pas se mettre dans cet état pour de pétards. « Si, tu peux. Et c’est pas grave. » Elle le dit toujours doucement. Pour ne pas le brusquer, ne pas le blesser. Pour ne pas non plus risquer de relancer la panique. De l’alimenter. Pour ne pas non plus l’agacer. Apparaître moralisatrice. Finalement, cette situation-là est délicate. Et elle ne veut pas le laisser tout seul à gérer tout cela. De toute façon, d’abord, il faut l’aider à se relever, parce qu’il n’a pas bougé. Elle lui demande s’il s’est fait mal, Yeliz ; ne s’attend pas à cette réponse. Une réponse criante de sincérité, qui lui fait mal au cœur. À cause de tout ce que cela signifie. De tout ce qu’elle croit comprendre, mais qu’il n’a jamais dit. « Ça veut pas dire qu’ils ne méritent pas un peu d’attention, qu’on ne peut pas essayer de les soigner ou les apaiser. » Elle est surprise de ses propres mots. Surprise d’entrer elle aussi dans le jeu des double-sens. Dans le fond, au sens physique, d’un hématome, on ne peut pas faire grand-chose. Mais des maux intérieurs, c’est différent. « C’est peut-être mieux de s’en occuper, que de les nier. » Elle le dit tout bas, cela. Parce qu’elle a compris comment il fonctionnait, Ozan. Toujours à réprimer toutes ses douleurs, à vouloir faire bonne figure. L’arrogance, dans le fond, ce n’est qu’un masque pour faire front. « Alors : tu t’es fait mal ? » répète-t-elle, Yeliz. Même si elle sait maintenant que c’est le cas. « Montre-moi. » Peut-être pourra-t-elle faire quelque chose. Au moins lui préparer une poche de glace.
MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), lead me out of this darkness. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; aout 2023 ∙
tw: blessures, ptsd, arme à feu, crise de panique.

Sa vie toute entière était faite de coups contre lesquels il avait toujours fallu se relever. Il avait plutôt bien réussi, jusqu’à présent Ozan. Le passé, il l’avait laissé derrière lui. Il s’était toujours débrouillé pour aller de l’avant. Tomber, ce n’était pas grave, ça arrivait à tout le monde. Le plus important, c’était de savoir se relever et il savait faire, en principe Ozan. Des mois qu’il se répétait en boucle que ça allait aller. Que ses blessures allaient cicatriser et qu’il allait reprendre du poil de la bête. Qu’il irait de l’avant. Peut-être qu’il s’était tellement concentré sur le physique, quitte à tout donné lors de ses séances de rééducation, luttant le plus possible contre la douleur, qu’il avait clairement omis les autres séquelles d’un tel accident. Les images qui se rejouait dans son esprit, la peur qui s’était emparée de lui après l’explosion, les souvenirs, avant qu’il ne perde connaissance, tout ça, il avait choisi de le mettre dans un placard, de fermer à double tour et s’était dit que ça resterait enfermé là-dedans à jamais. Ça avait marché avec l’ensemble de ses traumatismes, pourquoi pas avec celui-là aussi ? Il fallait croire qu’à force d’entasser des choses dans le placard, même le verrou ne suffisait pas à tout garder enfermer.

Alors, il y avait eu ce bruit, les souvenirs que ça avait réveillé et maintenant, il n’arrivait juste pas à reprendre le contrôle, et à tout rebalancer dans son placard avant de prétendre que ça allait parfaitement bien. Ça n’allait pas et il détestait ça, Ozan. Il se voulait plus fort que ça, plus résistant. Il détestait ses propres signes de faiblesses, parce que ça le renvoyait à son enfance, à son père et à d’autres traumas qu’il s’était eux aussi contenté d’enfermer dans ce foutou placard. Il ne pouvait pas se mettre dans cet état à cause de pétards. Il ne voulait pas se mettre à paniquer comme ça pour un truc aussi débile. Il ne voulait pas, être ce pauvre gamin effrayé, qu’il avait passé sa vie à fuir. Et au-delà de ça, cette peur idiote, cet état de panique, il mettait clairement en péril le seul truc ayant vraiment du sens dans sa vie : l’armée. « Si j’me mets dans cet état pour des pétards, qu’est-ce qu’il se passera le jour où ce sera de vrais coups de feu. » Est-ce qu’il pourrait seulement y faire face et garder son calme ? Première fois depuis des mois qu’il se questionnait à voix haute sur l’avenir de sa carrière. Il n’aimait pas ça non plus. Au moins, son arrogance et son assurance lui permettaient de ne pas douter de l’avenir et c’était une bonne chose. « Ils finissent toujours par disparaître, de toute façon. » Il aurait voulu que ce soit vrai. Sur la peau, ça finissait par disparaître. Mais ça ne voulait pas dire que ce qui n’était pas visible, n’existait plus. Il était en train d’en prendre conscience, Ozan. Est-ce que ça allait changer sa façon de faire ? Sans doute pas. Une carapace percée pouvait toujours être réparée et il allait falloir qu’il y travaille, Oz, parce que les élans de faiblesse, il ne les supportait pas, le brun. « C’est juste, mon bras. » Il leva ce dernier vers Yeliz. Sans doute qu’il n’y avait pas grand chose à voir pour l’instant. Il faudra probablement quelques heures pour que la couleur rouge laisse place à une trace violacée. Il s’était cogné, rien de bien grave, mais il fallait croire qu’au moins pour ce soir, il n’avait pas la force de tenir tête à Yeliz. Peut-être qu’elle devrait en profiter, il était rarement si docile.



_________________

things get heated
some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), lead me out of this darkness. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › ozan,, 5
www › kemal
www › lyle
www › aela

— rps terminés.
www › ozan,, 1
www › ozan,, 2
www › ozan,, 3
www › kemal & ozan
www › ozan,, 4
www › aiden


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; août 2023 ∙
tw : ptsd, crise de panique, violence infantile (mention).

Kemal lui a mis Ozan dans les pattes. Et en même temps, il a trouvé une solution idéale aux soucis de deux personnes auxquelles il tient. Il a trouvé un appartement à Ozan ; un colocataire à Yeliz. Il faut l’avouer - ils étaient tous les deux en galère, avant son intervention. Alors ce n’était pas une mauvaise idée, au fond. Mais Yeliz ne l’avouera jamais. Yeliz a déjà bien trop de fierté. C'est peut-être un point commun, avec Oz. D'ailleurs, ils en ont d’autres. Bien plus qu’ils ne sont prêts à l’admettre, quoiqu’Ozan ait tenté de plaisanter parfois à ce sujet. Maintenant, ils doivent composer ensemble, avec également leurs différences. Avec leurs maux et leur fragilité, aussi. Celle qu’ils ne se montrent jamais, surtout pas en présence de l’autre. Parce qu’il y a toujours l’ego, entre eux. Celui qui les pousse à rétorquer, répliquer, dès que l’autre ouvre la bouche. Il y a bien cette fierté, pour les animer, provoquer d’innombrables disputes. Mais il y a aussi des accalmies. Des moments où tout s’apaise, des moments où ils arrivent à s’entendre. Dans le fond, c’est juste bizarre, leur relation. Elle le sait bien, au fond d’elle, Yeliz, mais elle n’ouvrira pas les yeux. De toute manière, les trois quarts du temps, Ozan l’énerve. Et cela prend le pas sur tout le reste, se dit-elle.

Et puis, il y a les moments comme ce soir.
Où Ozan se montre vulnérable.

Ce n’est pas la première fois.
Mais les autres fois, il la repousse. Les autres fois, il fait bien comprendre qu’il ne veut pas d’aide, Oz. Ou en tout cas, pas l’aide de Yeliz. Si c’était Kemal, cela irait. Si c’était un autre de leurs amis, aussi – elle en est convaincue, Yeliz. Mais elle, il refuse. Peut-être parce qu’elle n’est pas son amie. Parce qu’elle n’est que sa colocataire. Peut-être parce qu’elle aussi, parfois, elle l’énerve – même si c’est plus souvent l’inverse. Il ne veut pas de son aide, en tout cas, il a été plutôt clair. Les trois quarts du temps alors, ils sont plutôt vaches l’un envers l’autre. Mais pas maintenant. Parce qu’à la seconde où Yeliz a mis un pied dans l’appartement, Ozan s’est empressé de demander si tout allait bien. Et quand elle s’est approchée, il a voulu lui dire de se mettre à terre, pour se protéger. Elle a compris ce qu’il se passait, finalement. Alors elle tente de le rassurer, l’apaiser. Cela lui fait de la peine, de le voir dans cet état. Cela lui fait de la peine, de l’entendre réagir comme il le fait. À se demander ce qui ne va pas chez lui. Finalement, il laisse échapper ce qui doit le tourmenter : sa capacité à retourner un jour sur le terrain. Car c’est bien tout ce qu’il espère, Oz. Quand il aura guéri. Quand il saura remarcher. Car il peut y arriver, n’est-ce pas ? Ce n’est pas sûr. Les médecins veulent rester optimistes, mais la rééducation peut aussi ne pas aussi bien fonctionner qu’ils l’espéreraient. « Tu as besoin de temps. Tu peux pas te remettre de ce que tu as vécu en un claquement de doigts, même si c’est plus facile à dire qu’à faire. » souffle-t-elle. C'est peut-être facile à dire pour elle, oui. Dans le fond, personne ne peut savoir pour l’heure si Ozan pourra retourner sur le terrain un jour. En admettant qu’il réussisse un jour à remarcher, en effet, rien ne dit qu’il y sera psychologiquement prêt. Peut-être ne pourra-t-il pas sur monter le traumatisme. Et Yeliz, elle ne peut pas une seule seconde comprendre ce qu’il a vécu. Elle ne prétendrait pas le faire. Mais elle veut l’aider. Voudrait apaiser ses maux. Même ceux dont il ne parle pas directement, mais qui transparaissent dans ses mots. Ces hématomes qu’il se trimballe, depuis qu’il est gosse. La faute à un parent violent. « Pas tous. » réplique-t-elle, doucement cependant. Elle ne rétorque pas pour avoir raison, elle ne rétorque pas pour l’emmerder. Ce n’est pas l’une de ces disputes dans lesquelles ils ont l’habitude de se lancer. Cela n’a même rien à voir – en cet instant, tout le reste est oublié. Elle veut juste l’aider. Alors elle revient sur le sujet de son bras, Yeliz. Insiste en lui demandant à nouveau s’il a mal, puis de lui montrer. Il plie, mentionnant son bras, qu’il lève. Elle remarque bien la forme rouge qui s’y est dessinée, qui deviendra sans doute un hématome pas très joli à voir. « Tu risques d’avoir un bleu pas très beau. » Elle grimace, sourit légèrement. « Je vais t’aider à retourner sur le canapé, et ensuite j’irai te chercher de la glace. Dis-moi quand c’est bon pour toi. » Pour qu’elle laisse à le soulever, sans appuyer sur le bras qui lui fait mal. Elle le laisse s’appuyer sur elle, pour le relever quand il sera prêt.
MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), lead me out of this darkness. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; aout 2023 ∙
tw: blessures, ptsd, arme à feu, crise de panique.

Il n’était pas le genre de personne qui appréciait de se confier sur ce qu’il pouvait ressentir Ozan. Ce n’était un secret pour aucun de ses proches, il ne parlait pas beaucoup de ses sentiments, le brun. Ce n’était pas qu’il était froid ou distant. Il pouvait parler de lui, raconter sa journée, sans le moindre problème. Mais dès qu’il fallait aller trop en profondeur sur ce qu’il ressentait, il avait du mal. Tout ce qui n’allait pas, surtout, il voulait le garder pour lui. C’était comme ça qu’il avait toujours fonctionné le brun, ce n’était pas demain la veille que ça allait changer. Il avait sa façon d’agir et il avait tendance à se dire que si ça ne plaisait pas aux autres, il s’en fichait royalement. Globalement, même auprès de ses amis, il n’était pas du genre à se confier en profondeur. Il passait souvent pour ce type un peu trop chill que rien ne pouvait atteindre et ça lui convenait. Il n’avait pas envie de s’étendre sur les détails de sa vie et finalement, moins, il en parlait, plus il avait l’impression que ses problèmes allaient simplement disparaître. Ça n’avait jamais marché comme ça, mais bon, il avait bien le droit d’y croire.

Mais ce soir, il en disait déjà trop. Il avait fait une crise de panique pour des broutilles. Il avait du mal à s’en remettre. Et en prime, il commençait à remettre en question toute sa vie. C’était comme si d’un coup, il prenait conscience de ses problèmes et qu’il ne savait pas comment les gérer. A force de trop nier l’évidence, il fallait croire que c’était en train de lui retomber sur le coin du nez et ce n’était pas facile à gérer. D’un coup, il se demandait s’il allait vraiment pouvoir remarcher. Et si c’était le cas, est-ce qu’il pourrait reprendre son rôle au sein de l’armée comme il l’avait toujours fait ? Ou bien au moindre bruit il allait flipper et refaire ce genre de crise ? Il ne pouvait pas se le permettre Ozan. Il ne pouvait pas se remettre de ce qu’il avait vécu en un claquement de doigt, c’était ce qu’elle disait Yeliz. Mais s’il ne pouvait juste pas ? Qu’est-ce qu’il allait devenir ? « Je peux pas perdre mon job. » Parce que l’armée, c’était tout ce qu’il avait toujours connu. Il s’était engagé dès la fin du lycée et il y avait trouvé sa place. Lui qui n’avait jamais été très scolaire, il ne se serait pas vu à l’université de toute façon, alors l’armée c’était parfait pour lui et il ne pouvait pas imaginer sa vie sans ça. Il ne pouvait pas perdre ça aussi, sinon qu’est-ce qui lui resterait ? Pas grand chose. Si ce n’est des hématomes qui, en effet n’allaient pas disparaître par eux même. Il avait quand même abdiqué le brun, montrant son bras à la brune, sans trop râler. De toute façon, est-ce qu’il y avait vraiment quelque chose pour éviter qu’un bleu n’apparaisse, pas sûr. « Je survivrais. » Clairement, un bleu, même pas très beau, il devrait s’en remettre. De toute façon, vu la gueule des cicatrices qu’il avait sur les jambes, le bleu ne serait forcément pas si horrible que ça. Pas le choix, s’il voulait pouvoir rejoindre de nouveau le canapé, il devait accepter l’aide de Yeliz. Il détestait ça, mais il fallait croire qu'au moins pour ce soir il n'était pas déterminé à faire sa tête de mule. Alors il prit appui sur la brune pour rejoindre le canapé. « Merci. » Faible et un peu étouffé, le regard fuyant parce qu’il détestait ce genre de situation. Mais il n’était pas non plus le roi des connards, contrairement à ce qu’on pouvait croire, alors oui, il lui en était reconnaissant pour son aide et il espérait bien qu’elle n’en ferait pas toute une histoire.




_________________

things get heated
some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), lead me out of this darkness. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › ozan,, 5
www › kemal
www › lyle
www › aela

— rps terminés.
www › ozan,, 1
www › ozan,, 2
www › ozan,, 3
www › kemal & ozan
www › ozan,, 4
www › aiden


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; août 2023 ∙
tw : ptsd, crise de panique, violence infantile (mention).

C'est facile d’être énervée par Ozan. C'est facile de le trouver détestable. Elle exagère, souvent, Yeliz. Et elle le sait. Elle n’exagère pas autant que lorsqu’elle était adolescente, cependant. Aujourd'hui, elle est un peu moins susceptible, elle a un peu plus d’humour. Aujourd'hui, elle fait preuve d’un peu plus de clairvoyance, aussi. Pas autant qu’Ilsa, bien sûr – Yeliz reste Yeliz, un peu trop impulsive, un peu tempétueuse, quoique pas méchante. Mais, en vivant aux côtés d’Ozan au quotidien, elle a appris à le connaître différemment. Il a beau tout faire pour l’agacer, l’embêter, il y a des moments où le vrai lui transparaît. Où Yeliz le remarque. Le note, sans rien dire. Discrètement. Et s’y attache, malgré elle – même s’il faudrait lui arracher une confession pareille. C'est peut-être d’ailleurs surtout pour cela, qu’il l’énerve. Parce qu’il lui plaît quand même un peu trop. Plus qu’elle ne le voudrait, plus qu’elle n’est prête à se l’admettre. Alors, au lieu de gérer les choses avec maturité, elle continue de se voiler la face, Yeliz. De s’agacer pour un oui ou un non, alors que non, elle n’est plus si susceptible, aujourd’hui, pourtant. Alors qu’elle sait faire preuve d’autodérision. Il n’y a bien qu’Ozan qui l’énerve à ce point, de toute façon.

Mais pas ce soir. Ce soir, il ne l’énerve pas. Ce soir, il lui fait de la peine, la touche en plein cœur. Ce soir, il fait tomber ses barrières. Elle ne l’avait pas vu venir, Yeliz. Elle aurait peut-être dû. Mais elle ne pouvait pas comprendre, parce qu’elle n’a pas vécu, ce que lui a vécu. Maintenant, elle peut essayer de le calmer, l’apaiser. Se surprend à vouloir le réconforter, guérir ses plaies. Pas seulement les physiques – parce qu’elle a bien compris qu’il y en avait d’autres, qui n’étaient pas visibles. Celles qu’Ozan s’efforce de cacher, d’habitude, avec son apparente assurance. À présent, il est tout à fait différent. Le regard n’est pas le même, elle le voit quand le sien s’y perd. Quelque part, c’est comme s’il ne la voyait pas. Elle a l’impression que ce qui sort de sa bouche, ce sont plutôt ses pensées, à lui. Celles qu’il se dit à lui-même, à voix haute, prenant conscience de certaines choses. Il appréhende le retour sur le terrain. Comprend que ce ne sera peut-être pas aussi simple que cela, en admettant qu’il arrive un jour à marcher comme avant. Elle essaie de lui dire qu’il a juste besoin de temps. Mais elle n’est pas sûre d’être très réconfortante. Ne sait pas trop comment faire. Les derniers mots qu’il prononce lui font mal au cœur. « C’est trop tôt pour le savoir. » essaie-t-elle de relativiser. A-t-elle tort de le faire ? Elle ne veut pas être aveuglément positive. Ils ne peuvent pas savoir, à l’heure actuelle, s’il sera en capacité physique ou psychologique de retourner sur le terrain. C'est la vérité, la réalité. Ce n’est pas une question de l’enjoliver. Mais cela veut dire que tout n’est pas perdu – qu'en même temps, tout n’est pas gagné. Peut-être simplement que dans le temps présent, il est trop tôt pour être défaitiste, de la même façon qu’il est trop tôt pour être optimiste.
Elle essaie de se soucier de ses plaies. D’apaiser celles qui peuvent l’être. Elle ne se remet pas, Yeliz, de ce qu’il a sous-entendu tout de même quelques instants plus tôt. Il n’est plus à un hématome près. Et probablement qu’il ne l’a jamais autant touchée, qu’il ne lui a jamais paru aussi vrai, Ozan, qu’aujourd’hui. Où il n’essaie plus d’être confiant, arrogant, ni de jouer les gros durs, ou les faussement lourds. « Heureusement. » commente-t-elle dans un murmure. Elle change de sujet, Yeliz, en lui demandant finalement de lui dire quand il sera prêt pour qu’elle l’aide à retourner sur le canapé. Il prend appui sur elle, et elle s’exécute, l’aidant à regagner sa place. Il l’en remercie, elle se contente d’un sourire. Part à la cuisine, pour constituer la fameuse poche de glace dont elle lui parlait. Puis elle réapparaît dans le salon, Yeliz, la lui tendant. « Tiens. » Elle espère que cela pourra lui faire un peu de bien. Même si ce n’est pas grand-chose. Même si cela ne peut pas tout régler. « Regarde, Osman se demande ce qui se passe. » Elle lâche un léger rire, attendrie par la vision du chaton, qui s’approche et monte sur le canapé. On dit souvent qu’ils sentent tout, les chats, quand cela ne va pas. Yeliz, elle croit que c’est vrai. « Même Azra, franchement, j’suis à deux doigts d’être jalouse. » Et effectivement, son chat semble suivre de près le chaton. Elle essaie juste de détendre l’atmosphère, Yeliz. Parce qu’elle sent bien sa gêne, à Ozan. Parce qu’il ne se sent pas encore très bien. Et là, pour le coup, qu’est-ce qu’elle donnerait, Yeliz, pour revoir l’un de ses iconiques sourires pleins d’arrogance, esquissé sur son visage.
MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), lead me out of this darkness. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; aout 2023 ∙
tw: blessures, ptsd, arme à feu, crise de panique.

Souvent Ozan, il se demandait pourquoi les gens avaient systématiquement besoin de raconter leurs problèmes aux autres. Pourquoi est-ce qu’ils devaient toujours parler de tout ce qu’ils ressentaient, comme si ça allait régler leurs problèmes. Lui, il avait appris à tout garder pour lui. Pas vraiment par choix dans le fond. C’était juste qu’on lui avait appris à ne pas se confier, à surtout ne jamais parler à qui que ce soit de ce qu’il pouvait se passer à la maison. Sa mère lui avait toujours répété, la peur au fond des yeux, que ce serait pire encore, s’il devait en parler. Alors c’était devenu une habitude. Les choses graves, les choses qui n’allaient pas, les choses trop personnelles, les signes de faiblesses, il n’en parlait pas Ozan. Parce qu’il avait grandi en ayant peur que ça ne fasse qu’empirer les choses. Alors, il avait parfois du mal à comprendre pourquoi chez les autres, ce besoin était presque vital et comment ils faisaient pour que ce soit si naturel. Pourquoi est-ce que ça semblait les aider, alors que lui, on lui avait toujours dit que ce serait pire ? Un mystère qu’il n’avait jamais vraiment réussi à résoudre et avec lequel il avait appris à vivre, en principe.

Ce n’était pas grave, d’ordinaire, parce que maintenant qu’il ne vivait plus avec son père, tout allait bien. C’était en tout cas l’impression qu’il avait. Il ne parlait pas de sa sexualité, de peur des conséquences, mais il cachait cette crainte derrière une volonté de garder sa vie privée rien que pour lui. Il n’avait jamais vraiment parlé de la fin de ses fiançailles, disant à qui voulait l’entendre que ce n’était pas grave. Il n’aurait de toute façon pas renoncer à sa carrière pour une femme. Mais peut-être que dans le fond, ça lui faisait plus de mal qu’il ne voulait bien l’admettre. Se cacher n’était pas agréable, se faire larguer, encore moins.Mais ça allait. Ça allait toujours. Même après l’explosion, même après les blessures, même après les séances de rééducations qui étaient éprouvantes et qui ne donnaient pas grand chose, ça allait. Pourtant il y avait quelque chose ce soir qui faisait que ça n’allait plus. Comme si d’un coup, il était en train d’exploser Ozan et tout ce qui n’allait pas était en train de se déverser. La panique, les doutes, tant de choses qu’il gardait pour lui et qu’il laissait échapper ce soir. « J’peux pas marcher et je panique pour un rien. » Deux choses qui remettaient clairement en doute sa carrière. Il disait toujours que ça allait aller, qu’il allait remarcher, qu’il n’y avait pas de souci, mais le fait était qu’il craignait vraiment que ce ne soit pas le cas. Les hématomes ils pouvaient les gérer, ce n’était pas ça qui l’inquiétait lui. Mais puisque Yeliz elle, elle s’en souciait, il avait accepté son aide sans broncher. Elle lui avait ramené la fameuse poche de glace qu’il appliqua sur son bras. Avec un peu de chance, elle avait raison et ça aiderait à éviter que l’hématome soit trop gros. Il jeta un coup d'œil au chaton qui venait de grimper sur le canapé. Lâcha la glace quelques secondes le temps de le caresser. « Les chats m’adorent, est-ce qu’on peut vraiment leur en vouloir ? » Il répliqua dans un léger rire, moins sincère, moins arrogant que d’habitude. Il devrait sans doute aller se coucher. Y avait rien de tel qu’une bonne nuit de sommeil pour chasser les démons. Et puis, comme on dit : on peut chasser le naturel, il revient toujours au galop. Alors ça reviendra, sans doute, l’armure était fissurée, mais il aurait vite fait de réparer tout ça. Il lâcha un soupir avant de poser son regard sur Yeliz. « Est-ce que ça peut rester entre nous, tout ça. S’il te plait ? » Besoin que ça reste entre les murs de cet appartement, qu’elle n’en parle à personne. Pas même à Kemal. Il n’avait pas besoin de savoir. Personne n’avait besoin de savoir, d’après lui.

_________________

things get heated
some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), lead me out of this darkness. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › ozan,, 5
www › kemal
www › lyle
www › aela

— rps terminés.
www › ozan,, 1
www › ozan,, 2
www › ozan,, 3
www › kemal & ozan
www › ozan,, 4
www › aiden


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; août 2023 ∙
tw : ptsd, crise de panique.

Tout à coup, elle voudrait pouvoir lui rendre tout plus doux. Le quotidien, la vie. Elle aimerait pouvoir muer son désespoir en espoir, transformer son défaitisme en gaieté. Elle aimerait pouvoir changer ses maux en joies, faire disparaître la douleur physique et même intérieure. Mais elle sait très bien que ce n’est pas si facile, Yeliz. Qu'au-delà de ses complications physiques, garder le cap, un bon moral, dans ces conditions, n’est pas facile. Elle sait, plus encore, qu’il est parfaitement légitime à ressentir tout cela, Ozan, à ne pas avoir toujours espoir. Elle ne le juge pas une seule seconde pour tout cela, Yeliz, quoiqu’ils passent leur temps à se disputer et se faire des reproches. À prétendre ne pas pouvoir s’encadrer, et à se chercher. Mais il y a une différence entre ce qu’elle prétend penser de lui et ce qu’elle en pense vraiment. Peut-être aussi que les mois en colocation lui ont permis de mieux apprendre à le connaître, et inversement. Il y a toujours des choses chez lui qui l’énervent, toujours des choses qu’elle ne digère pas, Yeliz. Mais ce pourrait être pire. Il aurait pu être le pire des connards, Oz. Ce n’est pas le cas. Les trois quarts du temps, il ne fait que faire semblant. D'être un gros dur, sans sentiments. D'être assuré, arrogant. Celui-là même qui lui ramène pourtant un chaton abandonné, trouvé dans la rue. Ou qui s’inquiète aussi pour elle quand il entend des pétards, réveillant des traumatismes, et lui donnant l’impression que la guerre se prépare.

Ce n’est pas de la pitié qu’il éveille en elle. C'est juste autre chose. Une autre chose sur laquelle elle ne sait pas trop mettre de mots, Yeliz, et à vrai dire, elle n’en a peut-être même pas envie. Pourquoi faudrait-il tout expliquer, de toute façon ? Parfois, il n’y a pas de raisons. Pas besoin de tout justifier. Elle voudrait pouvoir panser ses plaies, physiques comme intérieures, et lui mettre un peu de baume au cœur. Avant tout, elle voudrait pouvoir le rassurer. Lui dire que tout va bien. Elle essaie déjà de lui faire comprendre qu’il n’y a aucune honte, aucune raison de se croire faible ou bête, parce qu’il a paniqué à cause des pétards. Il semble en douter, Ozan. Et avec cela, désespérer de pouvoir un jour retourner sur le terrain. « Tu peux pas marcher et tu paniques, parce que ça fait à peine quelques mois que tu as vécu tout ça. Ça demande du temps. » Oui, cela lui demande du temps. À son corps, autant qu’à sa santé mentale, dont il faut aussi prendre soin. Les deux vont de pair, bien plus qu’on ne l’imagine. Elle, en tout cas, Yeliz, elle ne le juge pas pour avoir paniqué comme cela. Elle est désolée aussi qu’il souffre, chaque fois qu’il essaie de se mettre debout. Désolée qu’il se soit fait encore un peu mal, en tombant du canapé. Voilà pourquoi elle part bientôt lui chercher une poche de glace, pour la mettre sur son bras, à présent qu’Ozan est de retour sur le canapé. C'est le chaton qu’il a adopté, qui ne tarde pas à débarquer, et Yeliz saisit l’occasion pour changer un peu de sujet, tenter de détendre l’atmosphère. Elle est même prête à mêler Azra à tout cela. Cela fait réagir Ozan, presque comme d’habitude. La rassure. Elle en lâche un léger rire. « Non, j’imagine que c’est plus fort qu’eux. » Elle fait mine d’être désespérée, en lâchant un bruyant soupir, faussement dépité. Non, en réalité, elle adore que les chats soient d’un si grand réconfort pour leurs maîtres, quand ils ne vont pas fort. Ozan finit par retrouver son sérieux, l’espace d’un instant, presque solennel, en lui demandant si tout cela peut rester entre eux. Ponctuant même sa demande d’un s’il te plaît. Le tout l’étonne, la prend de court. Elle l’a si rarement vu comme cela. Mais de son côté, il était déjà évident qu’elle n’en parlerait pas. « Bien sûr, j’en parlerai à personne. » promet-t-elle, très sérieuse. Même pas à Kemal, ni à qui que ce soit. Elle peut comprendre, elle respecte son choix. Et elle est même prête à changer de sujet, encore une fois. « Sinon, t’as déjà mangé ? » demande-t-elle en se levant du canapé. Son estomac commence à gronder. C'est qu’il est tard, déjà, après tout. Peut-être a-t-il déjà dîné, alors, Ozan.
MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1170
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (sweet poison@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn & diego.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(yeliz), lead me out of this darkness. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Yeliz Solak ; aout 2023 ∙
tw: blessures, ptsd, arme à feu, crise de panique.

Il n’aimait pas cette situation Ozan. L’impression d’être faible, parce qu’il avait peur. L’impression d’en montrer beaucoup trop. Il n’était pas comme ça d’habitude. Il avait appris à ne pas montrer ses faiblesses et ça lui convenait comme ça. Qu’est-ce qu’il avait à gagner à montrer ses faiblesses, de toute façon ? Il avait l’impression qu’on allait le juger ou avoir pitié de lui et il ne voulait pas de ça, Ozan. Il n’avait pas envie qu’on le juge et encore moins qu’on ait pitié de lui. Il n’était pas une pauvre petite créature blessée qui faisait de la peine. Il ne voulait pas qu’on le voit comme ça. Il avait trop souvent eu l’impression d’être un pauvre petit garçon chétif et malheureux et c’était vraiment une image dont il voulait se défaire, Oz. Alors il n’aimait pas se retrouver comme ça le brun. Ça allait passer, il irait mieux bien assez vite et retrouverait son côté arrogant et sûr de lui qu’il abordait habituellement. Il avait besoin de retrouver ça, Ozan, parce qu’il s’agissait d’une version de lui-même qu’il préférait, avec laquelle il était plus à l’aise. Tant pis si d’autres, à commencer par Yeliz, considérait que ça faisait de lui un connard. Il préférait être un connard qu’un pauvre type.

Pourtant, il fallait croire qu’il y avait des moments où il avait juste besoin de dire ce qu’il avait sur le cœur. Ouvrir les vannes pendant quelques minutes et laisser couler ses peurs, ses craintes et ses sentiments. C’était ce qu’il était en train de faire là. Il parlait trop et il savait qu’il allait finir par le regretter, mais ouais, ça faisait du bien, par moment de parler un peu de ce qui n’allait pas. « Ouais, si le temps change quelque chose. » Il avait tendance à dire que oui, avec le temps, la rééducation, ça allait finir par s’arranger. C’était ce qu’il voulait, c’était ce qui le motivait, alors c’était ce qu’il disait. Mais ce soir, puisqu’il laissait échapper ce qu’il avait enfoui au plus profond de lui, c’était différent. Ce soir, les peurs ressortaient. Et il avait vraiment peur de ne pas pouvoir reprendre sa vie comme avant. Peur d’avoir toujours besoin d’un fauteuil pour se déplacer. Peur de perdre son job. L’armée, c’était la seule chose qu’il avait vraiment réussie dans sa vie, il n’avait vraiment pas envie de perdre ça. Qu’est-ce qu’il ferait s’il ne pouvait plus être militaire ? Il n’en avait pas la moindre idée. Yeliz l’avait aidé à se remettre sur le canapé, avant de lui apporter de la glace pour son bras. Peut-être que ça aiderait vraiment son bras à mieux se remettre de la chute. « En principe, je fais le même effet aux femmes. » Il répondit, dans un léger rire. Assurance qui commençait à remonter, mais qui se faisait quand même un peu plus timide que d’habitude. Le en principe était là pour remettre en doute ses propos. Il y avait toujours sa situation actuelle en arrière-plan. En principe, il s’en sortait bien avec les femmes. Mais depuis quelque temps, c’était compliqué. Pour l’instant, il avait surtout besoin d’être sûr que Yeliz garderait toute cette histoire pour elle. Il n’avait pas envie que d’autres personnes, même Kemal soit au courant de ce qu’il s’était passé ce soir. « Merci. » Il répondit en détournant le regard. Il avait confiance en elle, se disait qu’elle n’allait pas juste se foutre de sa gueule en racontant tout ça à ses potes. Maintenant, il espérait pouvoir aller de l’avant et oublier tout ça. « J’ai pas très faim. » Il répondit simplement. Il avait surtout envie d’aller s’enfermer dans sa chambre et d’aller dormir, histoire d’oublier cette soirée et de passer à autre chose au réveil, le lendemain.


_________________

things get heated
some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / poets dept@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), lead me out of this darkness. KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › ozan,, 5
www › kemal
www › lyle
www › aela

— rps terminés.
www › ozan,, 1
www › ozan,, 2
www › ozan,, 3
www › kemal & ozan
www › ozan,, 4
www › aiden


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lead me out of this darkness. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; août 2023 ∙
tw : ptsd, crise de panique.

Il a vécu quelque chose de terrible, Ozan. Quelque chose qu’elle ne peut pas comprendre, ni même imaginer. Quelque chose qui, dans sa tête, restera abstrait. Personne ne peut vraiment comprendre, à part lui, parce que c’est ce qu’il a vécu. Maintenant, il faut du temps pour s’en remettre, s’en relever. Il faut du temps pour avancer. Du temps pour remarcher. Du temps pour surmonter aussi le traumatisme, ou du moins apprendre à vivre avec. Elle ne peut pas comprendre, Yeliz. Mais souvent, elle se demande comment il fait. Pour continuer de se montrer si arrogant, si assuré, comme si rien ni personne ne pouvait l’ébranler. Cela fait quelques temps qu’elle a compris que c’était un masque, qu’il revêtait. Mais Ozan continue de l’épater, à ce sujet. De démontrer une force et une résilience dont Yeliz elle-même ne serait pas certaine de pouvoir faire preuve. Mais il tient bon. Et malgré tout, parfois, il n’y arrive pas. Parfois, il rencontre des difficultés, qui l’empêchent d’avancer. Parfois, il se blesse, se fait mal. Parfois, il panique, il a peur. Parce qu’il est humain.

Yeliz ne le juge pas.
Pour avoir pris ces pétards pour des balles.
Pour avoir imaginé le pire, pour lui, pour elle aussi.
Pour avoir paniqué, pour avoir déployé cet instinct de survie.
Pour s’être montré vulnérable.

Non, elle ne le juge pas.
Au contraire, même. Cela éveille quelque chose d’autre en elle. Ce n’est pas de la pitié, pas le moins du monde. C'est du souci, de la sollicitude. De la prévenance. Tout à coup, Yeliz ne feint plus l’indifférence. À vrai dire, il n’a pas fallu que pareille scène se produise, pour que tout cela se réveille. C'est juste que d’ordinaire, tout cela reste plutôt caché - c’est qu’elle porte un masque elle-même, les trois quarts du temps, quand elle parle à Ozan. Mais pas maintenant.
Elle est sincère. Inquiète. Et cherche vraiment à le réconforter, l’apaiser. Même si c’est impossible, de tout faire disparaître. Il faut juste du temps, de la patience. Elle le trouve si dur avec lui-même, même si elle comprend, parce qu’elle aurait sans doute fait pareil à sa place. « Peut-être qu’il pourra au moins t’aider à vivre un peu mieux avec. » Elle est un peu hésitante, pas sûre d’elle. Craint d’être maladroite, de retourner le couteau dans la plaie. Ou de donner l’impression de savoir de quoi elle parle, alors qu’elle ne peut pas prétendre le faire. Parce qu’elle n’a pas vécu ce qu’Ozan a vécu, Yeliz. En tout cas, au fil de la discussion, Oz semble se retrouver. C'est peut-être grâce aux chats, qui se ramènent à point nommé. Qui sont comme un tremplin pour le réveil de l’arrogance d’Ozan. Celle qui l’amuse, Yeliz, pour ce coup-là. « Evidemment, tu perds jamais le nord. » Elle fait mine de lever les yeux au ciel. Au fond d’elle, elle est rassurée de le voir se retrouver. Même si ce n’est qu’un masque, même s’il ne fait qu’illusion, que camoufler ce qu’il ressent, cacher surtout sa vulnérabilité. L'espace d’un instant, il lui demande quand même de ne pas parler de tout cela à qui que ce soit – elle le rassure rapidement à ce sujet, et il la remercie. Sans que ni l’un ni l’autre ne s’étende davantage, Yeliz change de sujet pour lui demander s’il a déjà mangé. Elle, elle se lève, prête à aller préparer le dîner. Mais Ozan, lui, lui répond qu’il n’a pas très faim. Elle comprend ; n’ose pas répliquer qu’il vaudrait mieux avaler quelque chose, cependant. Elle n’est pas sa mère, il est grand. « Okay. » Elle n’insistera pas, Yeliz. « Peut-être que tu devrais te reposer un peu, alors. » C’est tout ce qu’elle se permettra de dire, la brune. Mais il fait bien ce qu’il veut, Oz. En ce qui la concerne, elle se dirige vers la cuisine pour préparer quelque chose, avant que son ventre ne crie famine.
Contenu sponsorisé