I don't wanna wait (ozan)
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I don't wanna wait (ozan)

SUN wildest dreams
Kemal Solak
Kemal Solak
messages : 155
pseudo : same.
id card : Tütüncü. (sweetpoison)
multicomptes : al (niney) - lip (keery) - blaise (carter).
à contacter : le compte concerné
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
présence : (+/-) présente, l'irl avant tout.
I don't wanna wait (ozan) Looney-tunes
âge : trente ans sinon rien. Est-ce que tu les assumes ? Moyennement. As-tu le choix ? Pas vraiment. Tu ne cesses de dire que l'âge qui compte le plus c'est celui dans la tête et toi dans la tienne tu as l'âge de bugs bunny.
occupation : clown, est le mot qui te définit le mieux, malheureusement ça ne paye pas des masses. Tu es animateur dans des centres, bénévole dans les hôpitaux, donner du bonheur aux enfants, c'est ça qui t'enrichit le plus.
statut civil : 404. error.
orientation : les courbes féminines t'ont toujours émoustillés. (hétéro)
habitation : au dernier étage, sans ascenseur, ayant une vue improbable et ça te plaît. moins quand il s'agit d'héberger ton poto de toujours.
disponibilités :


yelizhavenozanasenaavràn

infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable ⇝ code couleur : #9966ff.
   
 
「  Let's make tonight the weekend
I don't wanna wait
Got no reason not to celebra-ate  」

∙ feat. @Ozan Eker ; avril 2023 ∙
tw: ras for now.

Longue journée. Très longue journée. Par moment tu te dis que ton métier est dur. Pourtant tu dois juste faire le clown, amusé les gens, surtout les enfants. Sauf qu’aujourd’hui, tu as été confronté à des patients qui t’ont touchés. Des gamins que tu t’attendais voir et qu’au final non. Alors oui, ça t’a touché, ça t’a ramené à des souvenirs enfouis au fond de toi. Pas que tu les taises, au contraire, tu essaies juste de panser tes plaies. Tu vis avec au quotidien, tu continues de sourire, car c’est ce qu’il aurait voulu. Secouant ta tête, tu essaies de penser à autre chose. Ce n’est pas le moment. Ce soir, tu as besoin de soufflé, d’oublier cette journée. Est-ce que tu le peux vraiment ? Pas sûr. Sauf que l’espace d’un instant, tu vas mettre ta journée de côté. Ce soir, tu te consacres à ton ami. Grincheux a accepté d’aller boire un verre, pas chez lui. Il ne faudrait pas que l’histoire se répète et tu sens que si ta sœur débarque à nouveau. Ça sera la fin. Toi, tu aimerais bien qu’ils s’entendent, mais tu fais avec, parce que tu n’as pas le choix. Ce n’est pas maintenant que tu vas les changer, ils sont sacrément têtus. Et pas qu’un, les deux sont têtus. Cette pensée te fait sourire, tu ne sais pas pourquoi, mais tu souris. Peut-être parce que tu vas retrouver ton second frère. Celui que la vie t’a offerte ? Éventuellement.

Ce soir, tu viens à pied. Tu n’as pas envie de tenter le diable et puis tu n’as surtout pas envie de conduire. Pas que tu comptes te mettre la tête à l’envers, juste qu’un taxi fera l’affaire ou marcher pour enlever l’alcool de son système. Ton sourire qui ne s’estompe pas, tu ne comptes pas l’enlever. Parce que c’est ta marque de fabrique. Tu es comme ça, même si tu souffres, tu souris. Tu ne montres pas tes blessures. Plus simple. Tu rentres dans le pub, es-tu le premier ? Apparemment. Tu t’approches du comptoir, commande deux pintes. Ce qui lui laissera le temps de venir. De rouler jusqu’à toi comme tu aimes si bien le dire. Un billet et tu attrapes les deux pintes que tu amènes vers une table. Un peu à l’écart, ça sera mieux pour ronchon en chef. Tu meurs d’envie d’attaquer, la journée fut longue, mais non. Tu tiens bon. Le plus beau fait enfin son entrée, un peu bras que tu lèves pour lui indiquer ta présence. « Tu sais que Professor Xavier va plus vite que toi. Bon ok il a un super fauteuil qui vole, on devrait te trouver ça ou alors te raser la tête. » grand sourire, tu lui tends la pinte. Vous trinquez. « alors tu préfères quelle option ? » toujours à faire chier ton entourage c’est là ta marque de fabrique. Il n’a plus besoin de lever les yeux au ciel, ce n’est pas la première fois que tu lui fais ce genre de blague. « alors comment va ? T’as vu j’ai trouvé un pub ou ta sœur ne viendra pas tout gâcher ! J’ai envie de passé une soirée avec mon poussin. » rien que vous deux, comme avant, la belle époque.

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— I see how this is gonna go. Touch me, and you'll never be alone. Island breeze and lights down low. No one has to know
MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1203
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (deathless saints@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn, bashir, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
I don't wanna wait (ozan) 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「  i don't wanna wait. 」
∙ feat. @Kemal Solak ; avril 2024 ∙
tw: blessures.

Lentement, mais sûrement, il retrouvait un peu sa mobilité, Ozan. Ça faisait plus d’un an maintenant, que cet accident avait eu lieu et la rééducation commençait à être vraiment efficace. Tant mieux. Il espérait pouvoir rapidement recommencer à travailler, repartir sur le terrain, parce qu’être coincé à Oceanside, ce n’était clairement pas quelque chose de positif pour lui. Il avait pris l'habitude de quitter la ville dès que possible Ozan et ça avait toujours été pour lui un bon moyen de s’éloigner de son passé et de toutes les choses qu’il voulait oublier. Il s’était toujours senti plus libre en dehors de la ville, Ozan. Il s’était engagé dans l’armée dès qu’il avait pu, avec cette volonté de s’éloigner de son père. Ça faisait des années maintenant qu’il ne l’avait plus revu et c’était très bien comme ça, mais il avait l’impression que rester aussi longtemps à Oceanside, ça ne faisait qu’augmenter les risques de le croiser par hasard. Il ne savait même pas comment il réagirait s’il devait tomber nez à nez avec son père. Il n’avait pas envie de savoir. Alors, il espérait pouvoir rapidement quitter la ville à nouveau, même si ses médecins n’étaient clairement pas d’accord pour l’envoyer de nouveau sur le terrain.

Tant pis. Il n’avait pas envie de penser à ça pour l’instant. Surtout pas ce soir. Il avait des projets plutôt sympas pour ce soir, alors autant ne pas laisser les choses négatives venir lui pourrir l’esprit. Ce soir, il devait passer du temps au bar avec son meilleur ami et ça, clairement, ça lui faisait plaisir. Cette fois, Yeliz ne devrait pas venir à l’improviste gâcher leur soirée. Quoi qu’elle était capable de tout, la brune. Il devrait peut-être se méfier d’elle. Il avait pris une douce rapide avant de sortir, avait indiqué à sa colocataire qu’il sortait, sans donner plus d’informations, de toute façon, ils n’étaient que colocataires, alors il n’avait pas besoin d’entrer dans les détails. Puis il avait rejoint le pub dans lequel il avait rendez-vous avec Kemal. Pas très loin de l’appartement, il avait pu y aller à pied. Il n’avait plus besoin du fauteuil depuis quelque temps, il pouvait marcher, mais avec encore parfois besoin d’une béquille pour s’appuyer, parce que sa jambe gauche avait encore du mal à fonctionner convenablement. Puisque la marche était un peu longue, il l’avait prise, histoire d’éviter de se faire trop de mal. Il avait mis un petit peu de temps, mais il était arrivé à bon port et malgré ce que sous-entendait Kemal, il n’était pas tant que ça en retard. « J’utilise mes pieds maintenant, donc laisse tomber le fauteuil et ne touche pas à mes cheveux. » Il répliqua après avoir trinqué avec son ami. Pas question de retourner dans un fauteuil, il l’avait toujours et on lui avait dit de ne pas hésiter à s’en servir s’il avait trop mal, mais il avait tendance à refuser, Ozan. De toute façon, il considérait qu’il n’avait pas assez mal pour s’y résoudre. « Ça va et toi ? » Il répondit, dans un premier temps, en haussant légèrement les épaules. Globalement, ça allait de mieux en mieux, il en était ravi Ozan, alors ne se plaignait pas beaucoup de sa situation. A part pour emmerder Yeliz, mais ça, c’était une autre histoire. « Tu sais pas, peut-être qu’elle m’a suivi, juste désireuse de venir encore nous emmerder. » Il lâcha, dans un long soupir exagéré. « J’ose espérer que ce ne soit pas le cas, j’ai vraiment besoin d’une soirée entre potes. » Yeliz n’était quand même pas folle à ce point, encore heureux. Mais il ne manquait pas une occasion de se moquer d’elle, même quand elle n’était pas dans le coin, après tout, qui aime bien châtie bien, comme on dit.


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occupation : clown, est le mot qui te définit le mieux, malheureusement ça ne paye pas des masses. Tu es animateur dans des centres, bénévole dans les hôpitaux, donner du bonheur aux enfants, c'est ça qui t'enrichit le plus.
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∙ feat. @Ozan Eker ; avril 2023 ∙
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Clown. Un mot que tu entends souvent pour te définir et cela te va amplement. Ce n’est pas pour rien que tu es bénévole à l’hôpital. Tu ressens ce besoin de venir en aide à ces gamins. Tu ressens le besoin de leur procurer un peu de bonheur dans cette bulle triste et blanche. Besoin vraiment ? Ou juste parce que tu aurais aimé qu’on le fasse pour ton frère. Cette pensée te fait légèrement grimacer, mais tu changes bien vite de pensée. Parce que tu es comme ça, tu n’aimes pas être ‘triste’ ou bien avoir des pensées négatives. Tu es positif envers et contre tout, c’est ainsi qu’on te définit et que tu te définis. Tu ne veux pas voir le verre à moitié vide ou vide, pour tout dire tu n’as jamais réellement compris cette expression. Et en parlant de verre, tu viens de commander tes deux pintes. Ton comparse ne devrait pas trop arriver. « J’utilise mes pieds maintenant, donc laisse tomber le fauteuil et ne touche pas à mes cheveux. »  sa voix agrandit ton sourire. Tu te sens déjà mieux, cette soirée va bien se passer. Tu en ressens le besoin, tu as beau garder ton sourire au quotidien. Tu sens que tu as besoin de ça. Besoin de ces moments, besoin de te ressourcer et quoi de mieux qu’une soirée avec Ozan pour ça ?! Tu passes aussi de bons moments avec ta sœur, mais c’est autre chose et puis tu gardes un sacré souvenir de votre dernière soirée. Ta sœur qui s’invite, les deux qui se disputent pire qu’une série. Tu as fini par partir, les laissant tous les deux dans leur mélo. Ce soir, tu sens qu’il n’y aura que vous deux et c’est parfait. Tu adores ta sœur, mais tu aimes passer du temps avec ton meilleur ami. « Tu as changé, vraiment changé. Je suis sûr que cette coupe t’irait à merveille. Moi, qui avais eu une idée pour redécorer ton fauteuil. Je peux éventuellement costumisé ceci. » en disant cela, tu désignes la béquille. En vrai, ça te fait plaisir de le voir ainsi, tu n’es pas un sadique. Tu ne souhaites pas le voir en fauteuil toute sa vie. Quel ami serais-tu si c’était le cas ? Tu trinques avec lui, sourire qui ne s’estompe pas. Tu te sens bien, très bien. « impect, maintenant que t’es là. » tu bats des cils un instant, de loin on pourrait presque croire que tu flirtes. Il s’agit d’Ozan, autant dire qu’il te connaît assez. Il sait que tu rigoles. Tu bois une gorgée. « T’abuses, elle n’est pas comme ça, » tu essaies de le convaincre lui ou toi ? Très bonne question. Tu sais que ta sœur peut-être chiante lorsqu’elle s’y met, mais de-là à vous espionner et débarquer… non, tu ne penses pas. « Qu’est-ce qu’elle a encore fait ? » tu appuies sur le encore, tu sens que tu vas rire. Tu n’as jamais réellement compris pourquoi ces deux-là ne pouvaient pas se voir. Tu les aimes autant l’un que l’autre. Ozan c’est le frère que la vie t’a offert et Yeliz, bah c’est ta sœur et tu l’échangerais pas. Il n’y a plus que vous et tu protèges ce lien. « elle t’a privé de télé ? Ou alors elle a fini toutes les chips ? Elle est chiante sur ce-point, j’en prévois toujours deux. » ta sœur, tu la pratiques depuis tellement d’année que tu connais ses petites vis. Ou alors tu parles des tiens ? Bonne question. Ton sourire ne s’estompe pas, tu es là pour lui. Il est là pour toi. C’est votre soirée.


Spoiler:

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Il était vraiment content de pouvoir passer cette soirée avec son ami. Content aussi de pouvoir sortir de chez lui, sans avoir à se trimbaler dans un fauteuil roulant. C’était loin d’être parfait, mais il avait peu à peu l’impression de vraiment réussir à reconstruire sa vie. Il y avait encore des choses qui pouvaient être améliorées, mais globalement ça commençait à aller mieux et de son point de vue, c’était déjà un bon début. Quand on revenait de si loin, il fallait être capable d’apprécier tous les petits progrès. Il parvenait pas mal à relativiser, Ozan. Il avait connu pire, alors, il pouvait facilement se réjouir de son état actuel. Evidemment, il aimerait que ça aille encore mieux, qu’il puisse courir, ne plus avoir besoin de cette fichue béquille et surtout, qu’on l’envoie de nouveau sur le terrain, parce qu’il aimait son métier et qu’il avait l’impression de tourner en rond, à Oceanside. Ce serait mentir que de prétendre ne pas avoir envie de tout ça, mais au moins, il pouvait se rassurer en se disant que ça allait mieux et c’était déjà beaucoup, à ses yeux. Alors ce soir, il était vraiment content d’avoir pu se déplacer jusqu’à ce bar pour y rejoindre Kemal. C’était la promesse d’une belle soirée.

Il lâcha un léger rire suite au propos de Kemal, avant de grimacer. Non vraiment, qu’on laisse ses cheveux tranquilles. « Non, je garde mes cheveux, merci. Et laisse ma béquille tranquille, j’veux pas avoir l’air d’un gamin de cinq ans. » Il répliqua d’un air amusé. Plus sérieusement, pas besoin de customiser cette béquille, parce qu’elle allait rapidement finir au fond d’un placard. C’était ce qu’il souhaitait, en tout cas, Ozan. « Tant mieux. » Il répondit à son ami, tout en levant les yeux au ciel face à son battement de cils. « Non pas du tout. Même toi, tu n’as pas l’air convaincu par ce que tu dis. » Il haussa les épaules. Il avait beau essayer de défendre sa sœur, parfois il manquait de crédibilité, Kemal. Parce que dans le fond, il savait qu’elle était chiante, sa frangine. Qui pourrait ne pas en avoir conscience après tout ? Ce n’était pas comme si Yeliz faisait le moindre effort pour essayer de le cacher, bien au contraire. « Elle est juste elle-même, tu sais, fidèle à ses vieilles habitudes. » Il lâcha dans un léger soupir. Il pouvait se plaindre Ozan, mais en réalité, Yeliz et lui avaient moins de mal à se supporter que quand ils avaient étaient adolescents. C’était déjà ça, sans doute. Ils avaient grandi et mûri, pourtant, venant d’eux, on aurait pu croire que ce ne serait jamais le cas. « Non, encore heureux. » Manquerait plus qu’elle se comporte comme sa mère et le prive de télé, quand aux chips, il s’en fichait royalement. « Elle râle toujours, pour un oui ou pour un non, c’est pénible quand même. » Il soupira à nouveau. C’était chiant, c’était bien vrai mais techniquement, il n’était pas mieux, un détail qu’il préférait garder pour lui. Au moins ce soir, elle n’était pas là, alors autant en profiter pour se détendre un peu et râler sur elle, parce que ça faisait toujours du bien.



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« Non, je garde mes cheveux, merci. Et laisse ma béquille tranquille, j’veux pas avoir l’air d’un gamin de cinq ans. »  tes yeux qui partent en direction du plafond. Quelle dramaqueen. Tu proposais juste de lui venir en aide et résultat ? Il t’envoie balader, sympa. Vraiment sympa, tu retiens. Puis t’es sûr qu’il serait magnifique en Charles Xavier, bien plus sexy pour sûr. Tableau que tu visualises parfaitement, lui et son petit fauteuil. Lui et ses élèves, les futurs x-men, y a pas à dire mais dans ta tête le tableau claque. Il abuse de ne pas vouloir faire ce petit effort pour toi, mais bon tu y reviendras plus tard. « t’as raison, on garde ça pour Halloween, toi en charles xavier et moi en magneto ou alors je ferais ton Wolverine. Oh non je sais ! On fait Deadpool et Wolverine, t’en dis quoi ? » toi et tes idées, par moment tu te dis comment ton entourage fait pour te supporter. Parce que tu es franchement exceptionnel, un rayon de soleil pour eux. Ça c’est sûr. Tu te flattes intérieurement, parce qu’ils n’ont pas l’air de vouloir reconnaître ton génie. Ou alors ils veulent te protéger, un truc comme ça sûrement. Trinquant avec ton ami, ton sourire qui ne s’estompe pas, tu es heureux qu’il soit là. Comme toujours. Heureux de partager une soirée avec lui et réciproquement. Pas de sœur en vue, mais avec elle, tu te méfies toujours. Elle pourrait très bien être cachée derrière une chaise et vous surprendre. C’est tout à fait son genre. « Oui, mais moi j’ai le droit de le prétendre ou de l’insinuer, c’est ma frangine. Comme je peux dire qu’elle serait capable de se planquer rien que pour gâcher notre soirée, mais dans le fond... » elle est adorable, avec son petit caractère. Puis c’est ta sœur, tu as le droit de dire qu’elle est chiante, incorrigible et tout ça, mais t’es le seul. T’es le seul à pouvoir dire cela sur elle, les autres risquent la peine maximum. Bon, tu peux accepter de la part d’Ozan ces mots, mais c’est parce que c’est lui. Tu sais qu’ils doivent se supporter au quotidien et qu’avec leur caractère, ce n’est pas simple. Parce que ces deux-là ont à tes yeux, le même caractère, trop de similitude, c’est peut-être ça le problème ? Tu n’essaies pas de chercher, tu les écoutes. « à ses habitudes, mais tu en as aussi, tout comme moi, mais ça doit pas être si horrible que ça ? Elle chante tel une comédie musicale ? » tu finis cette phrase en poussant la chansonnette. Tu n’espères pas que ça soit ça, mais on ne sait jamais. Tu imagines bien ta sœur prendre sa vie en chanson, c’est vrai qu’à la longue ça doit être dur à supporter. « ce soir, elle n’est pas là, on peut en profiter. » grand sourire, est-ce qu’il a gagné au change ? À lui de décider, mais tu espères que vous êtes bien différente ta frangine et toi. « tu me racontes quoi de beau my love ? » tu bois une gorgée et poses ton regard, ainsi que ton attention sur ton ami. Il n’a plus son fauteuil, juste des béquilles, mais sa vie ne se résume pas qu’à ça. « des rencontres ? Des rumeurs, des potins ? Dis-tout à tonton Kemal. » vous n’êtes pas du genre à rester sans nouvelles, mais tu aimes bien apprendre les choses de vive voix. « tu veux qu’on commande un truc à grignoter, j’ai vu qu’il faisait des bons fromages ou des p’tits burgers. » ton estomac qui crie famine, signe qu’il faut que tu manges. Tu aimes obéir à tes envies, mais le problème c’est que sur la mini carte, tout te fait envie, tu laisses la décision à Ozan. Tout repose sur ses épaules.

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∙ feat. @Kemal Solak ; avril 2024 ∙
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Kemal et lui, c’était une amitié qui dure depuis des années. Le genre d’amitié qui l’avait sauvé à plusieurs reprises, toutes les fois où il était venu se réfugier chez les Solak pour fuir son père et sa violence. Il avait toujours pu compter sur Kemal quand ça n’allait pas et encore aujourd’hui, son ami était là pour lui. Ce soir, ils se retrouvaient, tous les deux dans un bar, ça allait lui faire du bien. Il avait besoin de sortir un peu, le brun. Ne plus avoir à supporter Yeliz pour une soirée c’était un bon plan. « On verra, on en est pas là. » Pas certain qu’il ait envie de passer Halloween en combi en latex hyper moulante. Pas qu’il ne soit pas à l’aise avec son corps - au moins quand les cicatrices étaient couvertes - juste qu’il doutait d’être très à l’aise tout court, là-dedans. Forcément Yeliz s’était glissée dans la conversation, puisqu’en plus d’être sa colocataire, elle était la frangine de Kemal. Pas de chance pour lui. « Elle a pas interêt de faire ça, au bout d’un moment, faut nous lâcher les baskets. » Il répliqua en levant les yeux au ciel. Ils avaient bien le droit à une soirée rien qu’entre potes non ? Yeliz elle s’était déjà trop imposée entre eux ces derniers temps et qu’elle soit la sœur de Kemal, ça n’excusait rien. Tout comme elle, elle aimait passer du temps avec ses amis, eux, ils aimaient passer du temps entre potes. Il ne voyait pas ce qu’il y avait de compliqué à comprendre là-dedans. « Si, c’est horrible, mais heureusement, elle chante pas, non. » Manquerait plus que ça, tiens. Elle n’en était pas encore arrivée à jouer les castafiores pour l’emmerder, c’était déjà ça. Mais peut-être qu’à un moment, elle en serait capable. « Ouais, enfin. » Il lâcha un soupir de soulagement. Ils avaient enfin la paix et ça c’était une bonne chose. C’était aussi, enfin plus simple pour lui de sortir de chez lui. Alors ce soir, tout allait bien et c’était ce qu’il y avait de plus important à retenir. Alors autant arrêter de râler sur Yeliz pour se concentrer sur le moment présent, dont elle ne faisait pas partie. « Non, rien de tout ça. Je commence à me déplacer plus facilement, c’est pas mal. » Une bonne nouvelle pour lui. La seule chose qui comptait vraiment, d’après lui. « Mais c’est pas encore parfait, alors on peut pas encore me renvoyer sur le terrain. » Il passait quand même du temps à la caserne, reprenait le rythme, petit à petit, mais jamais rien de physique. Il avait peur que sa deuxième jambe ne récupère jamais assez pour qu’on le renvoie sur le terrain. Et qu’est-ce qu’il ferait de sa vie, sans ça ? Il n’en savait rien, Ozan, il n’avait pas envie de savoir. « Et toi ? » Il renvoya la question à son ami, peut-être que lui, il avait quelques potins en stock. « Avec plaisir, j’ai la dalle. On commence par le fromage ? » Et ils aviserons après, selon leur faim ? Sans doute que le fromage ne serait pas suffisant, mais il fallait bien commencer quelque part.



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