(asena), 'Cause now I'm scared that everyone I love will leave me.
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(asena), 'Cause now I'm scared that everyone I love will leave me.

MOON up all night
Ozan Eker
Ozan Eker
messages : 1203
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : boran kuzum (deathless saints@avatar ; minasgifs@gif)
multicomptes : ashton, jake, avràn, bashir, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence familiale ; suicide ; guerre ; blessures ; homophobie.
(asena), 'Cause now I'm scared that everyone I love will leave me. 956e781d525f2afee6cc7f4c5d98fecd091e85bc
âge : trente-et-un ans, nouvelle dizaine tout juste entamée.
occupation : soldat, marine corps, actuellement démobilisé, pas certain de pouvoir un jour retrouver son poste.
statut civil : célibataire, il n'a jamais été très doué pour s'engager dans des histoires d'amour.
orientation : pansexuel, pas toujours assumé, armée américaine oblige ; préfère de toute façon garder privé ce qu'il se passe dans son lit.
habitation : appartement à peacock, en collocation avec yeliz.
pronom ig : il
disponibilités : dispo
yeliz
kemal
asena

   
 
「  'Cause now I'm scared that everyone I love will leave me. 」
∙ feat. @Asena Eker ; juillet 2023 ∙
tw: blessures.

Fuck. Il avait besoin d’aide. Il détestait ça Ozan, l’impression de ne pas pouvoir s’occuper de quelque chose par lui-même. Il avait appris à se débrouiller tout seul dès son plus jeune âge, Oz. Il fallait bien, vu la famille dans laquelle il avait grandi. Sans doute que son père avait toujours pensé lui rendre service en lui apprenant à se débrouiller tout seul. Probablement du genre à s’attribuer un mérite qu’il n’avait pas. Sa mère avait été là, mais rongée par la dépression, elle n’avait pas toujours été d’une grande aide. C’était souvent juste Asena et lui. Une situation qui les avait rapprochés autant que ça avait fini par les éloigner. Dès qu’ils avaient été assez grands, ils s’étaient éloignés du foyer familial, chacun chez leurs amis, pour éviter leur père. Puis lui, il avait pris la fuite en rejoignant l’armée. Elle en avait fait de même en devenant hôtesse de l’air. Ils n’étaient pas jumeaux pour rien, tous les deux. Lui, il avait développé un côté très indépendant auquel il était attaché et qui était clairement mis à mal à cause de ses récentes blessures. Il détestait ça, Ozan. Détestait avoir besoin des autres, tout autant qu’il détestait lesdites blessures, puisqu’elles le forçaient à rester à Oceanside.

Mais aujourd’hui, il avait besoin d’aide. C’était complètement débile, mais le courant avait disjoncté. Il fallait relancer le disjoncteur. Il avait bien essayé, le brun, mais le tableau était un peu trop haut pour lui. Il s’était bien mis debout le temps de relever certains des interrupteurs, mais la douleur était trop vive, le poussant à se réinstaller dans son fauteuil, avant d’avoir mener sa tâche à bien. Il fallait tout remonter, pour pouvoir remettre l'interrupteur principal en marche et retrouver le courant dans l’appartement. Il aurait pu faire étape par étape, bouton par bouton, mais il sentait bien que ses jambes n’allaient pas le laisser faire. Il avait déjà trop mal et forcer n’était clairement pas la chose à faire. Mais il avait besoin de l’électricité. Sans quoi, il risquait de se faire chier comme un rat mort pour le reste de la journée et en prime, il pensait au congélateur. S’il restait éteint trop longtemps, ils allaient perdre tout ce qu’il y avait dedans. Yeliz allait lui faire une crise et il n’était pas prêt à supporter ça. Il avait hésité à aller voir les voisins pour leur demander un coup de mains, mais ils étaient déjà du genre à courir pour lui tenir la porte, quand il sortait ou entrer dans le bâtiment, ça le gavait assez comme ça, pas besoin de leur tendre une perche supplémentaire. Yeliz était en déplacement pour le travail, alors elle n’était pas prête de rentrer. Kemal était aussi en dehors de la ville pour la journée. Alors il avait fini par se résoudre à envoyer un message à sa sœur, pour savoir si y avait moyen qu’elle vienne lui filer un coup de main. Rien que de taper ce message, ça l’avait rendu fou. Il aurait presque eu envie qu’elle l’envoie chier. Ce serait mérité, sans doute et ça lui aurait évité d’être confronté à sa sœur. Mais non, elle lui avait répondu qu’elle arrivait. Demander de l’aide, c’était censé être naturel, mais lui, ça lui donnait l’impression d’être un bon à rien. Sentiment qui faisait écho aux propos de son père. Sentiment qu’il avait subi pendant trop longtemps et qu’il cherchait à fuir à présent. Asena était arrivée assez rapidement après son message. « Hey. » Il lança une fois la porte ouverte. Il ne tarda pas à s’en dégager pour qu’elle puisse entrer dans l’appartement. « Tu vas bien ? » Il demanda quand même. C’était sa sœur et même s’il pouvait facilement passer pour le roi des cons, il s’intéressait à elle. Il tenait à elle plus qu’il ne l’avait montré ces dernières années. Il aimerait bien, dans le fond, qu’ils retrouvent leur complicité d’avant. « Merci d’être venue. » Il pouvait au moins faire l’effort de la remercier. Il était chiant, un peu trop orgueilleux, mais tout de même poli. Quand il le voulait bien en tout cas.





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Tout l’étouffe dans la maison. Quand elle dit tout, Asena veut dire tout. Du bruit que fait les planches de bois du sol lorsqu’elle marche dessus, du couinement de la porte suivant une ouverture. Des fondations de la maison jusqu’à la décoration. Elle passe trop de temps ici depuis les derniers mois — trop de solitude à la maison, trop de vide. Dans ces moments, Lewis lui manque terriblement. Dans ces moments, Asena caresse l’idée d’adopter un chien afin de lui tenir compagnie, mais elle sait que ce serait injuste pour ce chien de se retrouver seul le jour où la Eker n’est plus en arrêt de travail. C’est le cas le problème, son arrêt de travail, celui qui l’oblige à tourner en rond dans le quartier lors d’une marche, à voir tous les défauts dans la villa achetée il y a des années. Le seul avantage est la grande terrasse que celle-ci lui offre jour et nuit parce que dans les levers du soleil et les couchers du soleil, Asena trouve un certain réconfort et parfois, lorsqu’elle voit un avion, ou l’entend au loin, Asena se dit que c’est peut-être Lewis qui lui dit salut à sa manière et après, elle pense que ça devrait être elle dans cet avion, à venir en aide aux passagers·ères de l’avion. Et lorsque cette pensée lui vient en tête, car tout ce qu’elle a en tête, c’est cet événement, ce qui l’empêche de mettre un pied dans un avion et lorsque ça se produit son humeur change. Elle devient morose. De mauvaise humeur.

Asena est de mauvaise humeur à cet instant. Elle l’est par le fait d’être traumatisée depuis tout ce temps, d’être incapable de se défaire de ce sentiment. Perdue dans des pensées lointaines, elle ne réalise pas tenir le verre très fort dans sa main droite jusqu’à se faire perturber par le son d’une sonnerie, d’un message. Ça lui prend quelques minutes avant de redescendre sur Terre, au moment présent et de se diriger jusqu’au comptoir de la cuisine où le verre se fait remplacer par son téléphone. Un message — une raison de sortir, de s’éloigner de cette bulle étouffante qu’est la maison. Asena arrive rapidement devant la porte de Ozan où elle cogne deux fois. Pour que ce soit un chiffre pair. « Hey. » Ses lèvres enfilent un sourire sincère, ses traits abandonnent l’ennui. Le fossé entre Ozan et Asena n’a pas besoin de sa mauvaise humeur. Pourtant, Asena a tout de même l’impression de voir une centaine de murs érigés entre eux. « J’ai connu pire comme journée, mais aussi mieux alors je vais te répondre que ça pourrait aller mieux comme ça pourrait aller pire. Et toi ? » Que répond Asena, offrant un sourire à Ozan. Malgré tout, elle est heureuse de le voir même si c’est dans un état qui lui déchire encore et toujours le cœur. La voix au bout du fil qui rejoue dans sa tête, secoue de la tête afin de se concentrer son attention sur le présent. Elle n’a pas besoin de retourner dans le passé qui fait mal. Merci d’être venue parce que malgré tout, Ozan reste son sang, son jumeau, son frère, la seule réelle famille qu’elle possède maintenant. À défaut de ne pas avoir été capable de l’héberger chez elle, Asena répond présente dans les rares moments où Ozan demande son aide à Asena. « Tu as besoin d’aide avec quoi ? » Ne lui dit pas de rien à Ozan, ils n’ont pas besoin de ça — leur relation est peut-être étrangère et loin d’être celle qu’elle était auparavant, Asena sera toujours présente pour Ozan.
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Toute sa vie, il avait appris à se débrouiller tout seul, Ozan. Il n’avait pas vraiment eu le choix, il avait passé un certain temps à fuir le foyer familial, pour éviter de se retrouver en face de son père. Il avait vite gagné en indépendance, le brun et il était attaché à cette indépendance. Il aimait le fait de pouvoir se débrouiller tout seul et de n’avoir besoin de personne. Il était le genre de type qui bricolait un peu et qui, en principe, était capable de régler lui-même les petits soucis du quotidien. Remettre l’électricité en route dans l’appartement, quand ça disjonctait comme ça, ce n’était pas sorcier. Juste des boutons à redresser, parfois, c’était nécessaire de débrancher quelques appareils sinon ça re-disjonctait aussi vite. Mais en soit, ce n’était clairement pas la mer à boire. Pourtant, il ne pouvait pas s’en occuper tout seul Ozan. Parce que le compteur était trop haut et qu’il était incapable de se lever plus de quelques secondes. Cet accident avait tendance à le rendre fou, le brun. Il aurait pu y laisser la vie, alors il réussissait à se dire que ça pourrait être pire. Mais il détestait cette impression d’avoir toujours besoin des autres, même pour les choses les plus simples du quotidien.

Il se faisait quand même un point d’honneur à demander le moins d’aide possible. Sujet de discorde entre Yeliz et lui, il ne voulait pas qu’une personne inconnue vienne ici pour l’aider au quotidien. Il y avait des choses pour lesquelles c’était impensable que quelqu’un l’aide. La douche, s’habiller, aller aux toilettes, c’était même pas la peine d’y penser. Il pouvait le faire tout seul et ce, même si le simple fait d’aller dans la baignoire lui demandait des efforts considérables. Pour le panneau électrique, il avait bien essayé de se débrouiller seul, mais ça n’avait pas été une réussite. Il avait fini par craquer et demander à sa sœur si elle pouvait passer pour lui donner un coup de main. De son point de vue, clairement, se déplacer juste pour ça, ça n’en valait pas la peine. Mais Asena avait accepté. Elle était venue l’aider, plutôt rapidement, en plus. Il haussa les épaules suite à sa réponse et à la question qu’elle lui renvoyait. « Exactement pareil. » Ça pourrait aller mieux, comme ça pourrait aller pire. Ça résumait pas mal son quotidien et trahissait probablement une certaine résignation de leur part, à tous les deux. « L’élétricité à sauté. Mais j’arrive pas à atteindre le compteur. » Parce qu’il était coincé dans ce foutu fauteuil, rêvant du jour où il pourra enfin se tenir debout à nouveau. Il y croyait, Ozan, pas le choix, parce qu’il était hors de question qu’il passe le reste de sa vie dans ce fauteuil. « Désolé de te faire déplacer juste pour ça, mais si on relance pas le congélateur, on va tout perdre et Yeliz risque de me tuer en rentrant. » Il l’imaginait déjà s’énerver contre lui, parce qu’il n’aurait pas fait l’effort de demander de l’aide et qu’à cause de ça, l’intégralité de ce qui était dans le congélateur était foutue. Mieux valait éviter cette situation. « Je préfère encore les bombes ou les pluies de balles à une Yeliz en colère. » Il lâcha dans un soupir, avant de lever les yeux au ciel de façon exagérée. Elle devait avoir les oreilles qui sifflent, la pauvre Yeliz. Mais rien de nouveau sous le soleil. Ce genre de remarque, il avait déjà dû les lui faire, à elle. Toujours une bonne raison de lui râler dessus à Yeliz et elle le lui rendait bien.

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La relation entre Ozan et Asena n’est plus la même depuis des années. Depuis l’adolescence, ce temps compliqué et difficile. Tous les deux occupés à échapper le chaos de la maison, à la recherche d’une certaine stabilité ailleurs. Puis le décès de leur mère n’a pas aidé cette distance entre lui et elle, offrant, peut-être, à Ozan une raison de s’enfuir à l’autre bout du monde avec ses missions et permettant à Asena de faire la même chose, lors de ses nombreux voyages dans les airs. Tout était mieux qu’être à la maison, à la fin de la journée scolaire. N’importe où sauf à la maison, en compagnie de leur père. Des années qui sont enfouies très profondément dans une boîte, dans un coin de sa tête avec un gros collant qui indique qu’il ne faut pas ouvrir cette boîte sous aucun prétexte. Asena s’en est plutôt bien sortie toutes ces années, à continuer de vivre sa vie tandis que la perte de sa mère commençait à devenir plus tolérable.

Puis un beau jour, tout a explosé. Tous les mauvais souvenirs sont revenus la hanter et aujourd’hui, Asena a souvent l’impression, plus les jours passent, qu’elle se transforme en sa mère. En hantant les lieux à la place de les faire vivre tout simplement. En cessant de vivre pour soi-même et espère-t-elle que cette distraction l’aide à mieux se sentir. Alors qu’ils sont tous les deux dans le même état, il semble et dans d’autres souvenirs, Asena sait qu’elle aurait essayé de faire changer l’humeur de son frère jumeau, mais elle est incapable de s’en donner la tâche parce qu’elle n’est plus capable de prétendre quoi que ce soit maintenant, incapable d’afficher un sourire sur ses lèvres, en disant, à qui veut l’entendre, qu’elle va bien. Car la réalité est qu’elle ne va pas bien, Asena. Qu’il lui est difficile de remonter la pente depuis l’incident. « On se comprend alors. » Conclut-elle, les bras croisés sous sa poitrine, arrivant presque à lui offrir un sourire. Rien de grandiose. Un sourire très petit qui disparaît très vite de ses traits alors que Ozan lui explique la raison de sa présence ici. Asena hoche de la tête. « Ok, je vois, ça ne devrait pas être trop compliqué. » Exactement sa tasse de thé à Asena. Ce qui est simple. Quoi qu’elle ne soit pas de ces personnes qui abandonnent lorsque la tâche devient difficile, cette indépendance qui lui dit qu’elle peut faire tout, si elle le désire. Lorsque la voix de Ozan la fait revenir à la réalité, Asena se décide à poser son regard sur lui, et sent son regard s’attendrir, sentant également ses mains aller se poser sur ses hanches. « Tu n’as pas à t’excuser pour quoi que ce soit, Ozan, je t’assure. Ça me fait toujours plaisir de pouvoir t’aider ou même te voir. Puis ce n’est pas comme si mon agenda était complet ces derniers temps, j’ai beaucoup trop de temps libre sur les mains. » Du temps, elle en avait beaucoup. Beaucoup trop ces derniers mois et ça commençait à l’agacer de ne plus savoir quoi faire de ce temps libre. Si au début, elle en avait profité pour faire tout et n’importe quoi, maintenant, Asena ne sait plus comment occuper ce temps libre. Puis Ozan, elle avait l’impression que ça faisait des années qu’ils ne s’étaient pas retrouvés dans la même pièce plus de deux minutes. Les circonstances n’étaient pas idéales, de ça, Asena était d’accord, mais au moins, elle avait la chance de prendre de ses nouvelles. « Elle ne doit pas être si terrifiante que ça. » Mais aussi compréhensive, bien que la remarque de Ozan ait réussi à lui arracher un véritable rire. « On le fait avant que tout soit perdus ? Je n’ai pas envie d’être l’une des raisons d’une possible scène de crime. » De l’humour, c’est nouveau et ça lui plaît d’arriver à blaguer sans se forcer.
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Il aurait aimé que les choses soient plus simples entre sa sœur et lui. leur complicité lui manquait. Quand ils avaient été gamins, ils avaient été proches tous les deux. Le fait d’être nés le même jour, d’avoir tout partagé en même temps, forcément, ça renforçait les liens. Malheureusement, dans tout ce qu’ils avaient pu partager tous les deux, il n’y avait pas que du bon. Il y avait eu de la complicité, de bons moments ensemble. Les bougies soufflées sur le gâteau. Mais il y avait eu aussi les crises de colère de leur père, les coups qu’il n’avait pas hésité à leur porter, pour un oui ou pour un non. Avec le temps, en grandissant, ils avaient choisi de fuir la maison en allant chez leurs amis, alors ils avaient fini par se voir de moins en moins. La majorité atteinte, il s’était engagé dans l’armée, elle avait fini par devenir hôtesse de l’air. Ils avaient fait leur vie chacun de leur côté, profitant de leurs jobs pour s’éloigner le plus possible d’Oceancide et de leur père. C’était mieux comme ça. C’était juste dommage que ça ait eu une telle incidence sur leur relation. Il aimait sa sœur Ozan, mais n’était pas très doué pour le montrer.

Il était surtout doué pour repousser les autres, Ozan. Alors même si sa sœur était revenue vers lui après son accident, ça n’avait rien arrangé. C'était pourtant elle qu’ils avaient appelé, pour la prévenir de son état. C’était son numéro à elle qu’il avait inscrit dans son dossier, au cas où il lui arriverait quelque chose. Alors, elle avait été là quand il s’était réveillé à l’hôpital. Mais il l’avait repoussée, comme il le faisait si bien. Malgré ça, elle venait quand même à son secours. Il n’avait pas le choix, il avait besoin d’aide pour remettre le courant dans l’appartement avant que Yeliz ne rentre et le l’assassine. « C’est peut-être un truc de jumeau.» Ou bien ils avaient juste tous les deux une vie un peu compliquée ces derniers temps. Il lui avait expliqué son problème, le brun, un peu désolé quand même, de l’avoir faite se déplacer pour une broutille pareille. « Merci. » Il répondit esquissant un léger sourire, avant de détourner le regard quelques secondes. Toujours cette même gêne quand il était question de demander et d’accepter l’aide des autres. Même celle de sa propre sœur. « Quel enfer d’avoir trop de temps libre. » Il ajouta dans un léger soupir. Ils étaient dans la même situation, tous les deux, de toute évidence. Lui aussi, il était coincé à Oceanside, dans un fauteuil en prime. Il ne pouvait pas courir, faire de la randonnée ou aller surfer, comme il le faisait d’habitude quand il avait du temps libre. Il passait la plupart de son temps enfermé dans cet appartement, si bien qu’il se disait parfois qu’il allait finir par devenir complètement fou. « Si si, elle l’est, je t’assure. » Il commenta sur Yeliz, toujours le premier pour juger la jeune femme. Elle devait bien dire à tout le monde qu’il était le type le plus chiant du monde, alors il pouvait bien la faire passer pour un monstre, de son côté. Est-ce qu’il le pensait vraiment ? Non, sans doute pas. Au fond, plus il passait de temps avec Yeliz, plus il l’appréciait, mais ça, elle n’avait pas besoin de le savoir. « Ouais, je tiens à ma vie. » Il répliqua, dans un léger rire, avant de se diriger vers le disjoncteur, ce fameux tableau qui était trop haut pour lui, coincé dans ce fichu fauteuil. « C’est juste là. » Il précisa en désignant du menton l’endroit, avant de reculer pour laisser le champ libre à sa sœur. Autant régler ça au plus vite, histoire d’éviter le drame.

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Parfois, ça lui arrive de prendre son téléphone et appuyer sur le nom de son frère afin de composer son numéro de téléphone et simplement entendre sa voix et dans ces moments, surtout depuis les dernières années, il y a toujours la même question qui lui vient en tête : est-ce une bonne idée ?. Car si elle a appris, avec le temps, à digérer sa manie de la repousser encore et encore, souvent dans ces occasions, Asena n’est pas au meilleur de sa forme et a seulement besoin de se faire remonter le moral. Mais elle ne peut pas lui mettre cette responsabilité sur les épaules, lorsqu’elle, elle est incapable de la supporter parce que Ozan aussi traverse une situation difficile, Ozan aussi a besoin de vivre sa vie sans qu’elle vienne le perturber avec ses problèmes à elle. « Ça doit être ça. » Dans cet accord, Asena a l’impression, pendant une fraction de secondes, qu’elle retrouve une certaine complicité avec Ozan. Comme si leurs états presque identiques suffisaient à effacer les nombreuses années où le fossé avait seulement pris plus de largeur. Puis une autre fraction de secondes, Asena a réellement l’impression de retrouver le gamin avec qui elle a tout partagé, l’agaçant au maximum avant que les années, et les traumas, commencent à les séparer vers des chemins différents, à toujours prendre la fuite pour aller ailleurs afin d’éviter le bordel qu’était leur domicile familial.

N'importe où sauf la maison.
Elle a le rire jaune aux prochaines paroles de Ozan, trouvant un point invisible soudainement plus intéressant que regarder son frère jumeau. Si seulement possédait-elle la force de lui dire réellement la raison de ce temps trop libre entre les mains. Cet incident dans l’avion, celui qui a ramené les souvenirs qu’elle pensait oublier depuis des années à la surface. Qui l’empêche de remettre un seul pied dans un avion sans avoir l’impression de sentir l’oxygène lui quitter les poumons. Si seulement avait-elle le courage de lui raconter ce qui s’était passé, peut-être qu’elle arriverait à en rire également. Pas de cette façon. Mais réellement rire de son malheur, comme certaines personnes arrivent à le faire, mais elle, Asena, elle n’arrive pas à voir le bon côté de toute cette situation. Elle y voit que les mauvais côtés, le vide constant qu’elle ressent en elle depuis les six derniers mois. Personne ne comprend car Asena refuse d’en parler, balayant le tout sous le tapis, se disant qu’un jour, peut-être, arrivera-t-elle à ne plus se sentir ainsi. « Tu exagères, c’est certain. » Même si c’est son jumeau, elle refuse de le croire sur parole. Elle ne connaît pas très bien Yeliz, sait qui elle est à peu près. « Et tu ne dois pas donner ta place Ozan, tu sais très bien que tu peux te montrer chiant lorsque tu en as envie. » Ajoute-t-elle en lui jetant un rapide coup d’œil pour ensuite le suivre jusqu’au disjoncteur, son attention se focalisant maintenant sur ce dernier, l’une de ses mains s’occupant de relancer le disjoncteur. « Ça doit être bon maintenant, le congélateur est sauvé maintenant, je crois. » Qu’est-ce qu’elle en sait réellement ? Ce n’est pas son domaine, mais elle souhaite que ce soit réellement le cas et elle ne sait pas trop ce qui se passe, mais Asena a l’impression de sentir le sol se dérober sous ses pieds au point où elle a besoin de se rattraper sur le mur. Lorsque cela finit par passer, ses prunelles trouvent celles de Ozan et elle hausse les épaules, légère moue sur les lèvres. « Oh, je ne sais pas ce qui vient de se passer, mais ça va, je t’assure. » S’empresse-t-elle de dire en essayant de lui offrir un sourire, incapable maintenant de prétendre être capable.
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C’était compliqué entre sa sœur et lui. C’était compliqué dans la famille, de toute façon. Il y avait quelque chose de mauvais dans leur ascendance. Leur père avait tout ruiné. Il avait été un démon, un homme machiavélique, quelqu’un de foncièrement mauvais. Il avait tout détruit sur son passage. Leur enfance, évidemment, leur mère et leur lien aussi. Jumeaux, ils étaient venus au monde le même jour, ils avaient grandi ensemble, avaient été proches, soudés. Mais leur père avait détruit ça. Ils avaient fini par prendre leur envol chacun de leur côté. Lui ne revenait à Oceanside qu’entre deux missions et elle entre deux vols. Ils n’avaient pas le temps de se voir. Même après la dégringolade, quand plus rien n’allait dans sa vie, il n’avait pas spécialement cherché à renouer avec sa jumelle, Ozan. Non, au contraire, comme à son habitude, il l’avait repoussée, parce qu’il ne voulait pas de son aide. Il ne voulait de l’aide de personne, le brun. Fichu caractère qui le poussait à croire qu’il pourrait toujours se débrouiller tout seul. Il voulait se débrouiller par ses propres moyens, Ozan. Il avait besoin de ça. Il avait clairement perdu de son agilité dans cet accident, même plus capable de tenir sur ses deux jambes, mais il voulait garder son indépendance.

Pas le choix pourtant, il avait besoin de sa sœur aujourd’hui. Parce qu’il ne pouvait pas se lever et qu’il n’avait pas envie de perdre tout ce qu’il y avait dans le congélateur, simplement parce qu’une surchauffe avait désenclenché les boutons du disjoncteur. Elle était venue Asena. Sans doute qu’il ne méritait pas, mais il avait quémander son aide et elle était venue à sa rescousse. Elle allait pouvoir éviter que les cornets de glace, la soupe de potimarron et les autres victuailles présentes dans le congélateur ne soient bonnes pour la poubelle. Ainsi, il n’aura pas sa colocataire sur le dos pendant de longues heures, à lui reprocher de ne pas avoir fait le nécessaire pour éviter le pire. « Non, j’exagère pas, elle est folle. » Il haussa les épaules suite à cette remarque, toujours bon pour se plaindre de sa colocataire. « Je vois vraiment pas de quoi tu veux parler. » Il répondit le brun, avec un air innocent, presque caricatural dessiné sur le visage. Bien-sûr qu’il était capable d’être chiant et il en avait parfaitement conscience Ozan. Son esprit était prolifique quand il s’agissait de trouver des idées pour faire chier Yeliz. Mais là n’était pas le sujet de toute façon. Tout ce qui comptait pour l’instant, c’était ce fichu disjoncteur. Il avait conduit sa sœur jusqu’à l’endroit où il se trouvait et en un rien de temps, elle avait relevé les boutons. Il avait vu l’écran de la télévision s’allumer au loin, ce qui prouvait que l’électricité était bel et bien de retour. « Merci, tu viens de t’épargner une invitation pour mes funérailles. » Heureusement, Yeliz ne le tuerait pas pour de vrai, sinon, il aurait plus de quoi flipper ici, dans cet appartement, que sur le terrain. Pourtant, c’était bien la guerre qui avait manqué de le tuer. Fichue bombe qui avait explosé, il s’était retrouvé étendu sur l’asphalte incapable de bouger à entendre fuser les balles et à se demander laquelle d’entre elle allait finir le job et l’achever. Il allait bien pourtant aujourd’hui. Il s’en était tiré le brun. Sous ses pansements proprement changés tous les jours étaient encore visibles les traces de cette explosion, mais ça allait. Peut-être qu’il allait mieux que sa sœur en tout cas, il eu l’impression qu’elle était à deux doigts de s’effondrer. Qu'est-ce qu'il venait de lui arriver ? Il n'était pas médecin, mais ça ne semblait pas normal comme réaction. « T’es sûre ? » Il demanda suite à sa remarque. « Tu devrais aller t’asseoir. Tu veux un verre d’eau ? » Il demanda, inquiet pour Asena, elle avait beau dire que ça allait, il semblait bien que sur ce point ils étaient en désaccord.

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things get heated
some nights, we're closer than ever. sometimes, we're running out of space when we're high, it can't get any better until we come down again.
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