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MOON up all night
Bashir Rojas
Bashir Rojas
messages : 610
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : taz skylar (sweet poison @avatar, obriy@gif profil)
multicomptes : ashton, ozan, jake, avràn, felix.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
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âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
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infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「 this is my home. 」
∙ feat. @Noa Rojas ; janvier 2024 ∙
tw: drogue, alcool, décès, deuil.

Il avait remonté la pente, Bashir. Six mois qu’il n’avait plus touché à l’alcool et à la drogue. Il avait obtenu un petit jeton, chez les narcotiques anonymes, babiole en plastique qui lui semblait pourtant valoir de l’or. Il pouvait être fier de lui sans doute. Pourtant depuis que c’était fini entre Eliott et lui, il se sentait de nouveau sur le fil du rasoir. Comme s’il pouvait sombrer de nouveau à tout moment. Il se sentait mal, le cœur brisé, l’impression d’avoir été manipulé, qui lui resté coincé en travers de la gorge. Il revenait de trop loin pour céder, simplement à cause d’une rupture. Tenté de se dire que l’océan était plein de poissons et que ce serait dommage de ne pas en profiter. L’envie d’aller draguer au fond des bars était tentante, juste histoire d’oublier sa dernière histoire qui lui faisait tant de mal. Mais le bar n’était pas le meilleur endroit pour lui. Il fallait qu’il se concentre sur autre chose. La famille lui semblait un choix raisonnable. Après la mort de Tahira, il s’était montré égoïste, Bashir, oubliant que les autres membres de sa famille aussi, traversaient un deuil. Alors, maintenant, il voulait faire des efforts, essayer de renouer avec eux, passer plus de temps en famille.

Alors, il avait demandé à sa tante s’il pouvait passer dans la semaine. Elle avait accepté, ça lui occupait déjà une de ses soirées, l’éloignant de ses démons tout en l’aidait à sauver ses relations avec le reste de sa famille. Après une bonne douche, il était sorti de chez lui, avait pris le temps de passer au magasin acheter une boisson sans alcool - normalement on ramène du vin, mais dans son cas, mieux valait éviter -  et un dessert à ramener chez sa tante. Il n’avait pas tardé à rejoindre la maison de cette dernière. Il sonna à la porte et cette dernière ne tarda pas à venir lui ouvrir. « Hey. » Il lança, sourire aux lèvres en l'apercevant. La famille était une chose vraiment importante à ses yeux, même s’il l’avait considérablement négligée, ces derniers temps, alors ça lui faisait plaisir de retrouver sa tante. Les Rojas étaient une grande famille, pleine d’amour, il en avait bien conscience, le blond. Il avait toujours su qu’il pouvait compter sur eux et s’était pourtant obstiné à faire cavalier seul. Un choix qui l’avait poussé à se laisser tomber au fond du trou. Mais à ce moment-là, Bash, il avait cru que Tahira était sa seule famille et que sans elle, il n’avait plus rien. Grossière erreur qu’il regrettait aujourd’hui. « Comment tu vas ? » Il lança à l’adresse de Noa. Il n’avait pas pris suffisamment le temps de prendre des nouvelles d’elle ou des autres, ces derniers temps. Il n’arrivait même plus à regarder sa sœur cadette dans les yeux, depuis la mort de Tahira. Il y retrouvait trop de traits similaires à ceux de sa jumelle et ça lui brisait le cœur à chaque fois. Il ne parlait quasiment plus à son père non plus et ça l’arrangeait que sa mère soit à l’autre bout du monde, ça lui évitait d’être confronté à elle. Chaque chose en son temps, c’était plus facile avec Noa, alors autant commencer par là. « J’ai ramené un truc à boire et un gâteau. » Il ajouta, pour meubler, sans doute pas certain de ce qu’il devait dire ou faire. « Sans alcool. » Il précisa, comme s’il avait besoin de se justifier. Il n’était pas sobre depuis bien longtemps et n’avait pas pris le temps d’envoyer une photo de ses fameux jetons, aux membres de la famille pour prouver qu’il était clean. Est-ce qu’ils seraient fiers de lui, s’ils les voyaient ? Il n’en savait rien. Il avait tendance à se dire que pour les autres, ce n’étaient que des morceaux de plastique sans la moindre importance.


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Noa Rojas
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âge : trente-six ans.
occupation : enseignante-chercheuse en littérature à l'université de San Diego.
statut civil : jeune mère célibataire.
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tw: /

Tout s’est doucement remis en ordre. Elle a retrouvé la routine plus facilement qu’elle ne l’imaginait, Noa. Elle a retrouvé le chemin de l’université, le quotidien de ses cours. Comme avant son départ, ses deux années d’absence. C’est presque comme si rien n’avait changé. Presque, parce qu’elle est mère, maintenant, Ainoa. Elle est même mère célibataire, avec cela. Heureusement, cela ne veut pas dire qu’elle est tout à fait seule – par chance, elle peut compter sur le père de sa fille, même s’ils ne sont pas ensemble. Ils se débrouillent même plutôt bien en co-parenting. Et parfois, elle a ce et si dans la tête ; elle se dit qu’il pourrait y avoir quelque chose, peut-être. Puis bien souvent, elle le chasse. Ce n’est pas le moment de compliquer quelque chose qui fonctionne bien. Et puis, dans le fond, ce serait trop tôt. Trop tôt après Avràn, qui lui reste beaucoup trop dans le crâne. Qui revient si souvent dans son esprit. Qui ne quitte pas vraiment son cœur, non plus. Quand elle y pense, elle se dit que c’est fou, elle se dit qu’elle en fait trop, elle se dit qu’elle exagère. Qu'elle prend trop à cœur cette histoire qui n’était même pas sérieuse. Mais c’est qu’ils ont un passif, Avràn et Noa. Ce n’est pas juste une petite histoire, une aventure, comme cela. Qui sait jusqu’où ce serait allé, s’il n’avait pas eu de problème avec Rosalina ?

Ce n’est pas le moment d’y penser. Pourtant, elle y pense, tandis qu’elle finit de préparer le repas, gardant toujours un œil sur sa fille dans sa chaise haute, juste à côté, qui la regarde en finissant de manger. Mais ce soir, Bashir vient dîner, Bashir qu'elle n'a pas vu depuis une éternité. Ils avaient prévu de se voir, il avait dit qu’il amènerait de quoi boire, et puis un dessert, histoire de bien terminer le repas. Il ne devrait pas tarder, d’ailleurs.
Elle finit par l’entendre sonner à la porte. « J’arriiiive. » fait-elle, tout haut, même si elle n’est pas vraiment sûre qu’il l’entende. Jetant un œil à sa fille, toujours bien installée dans sa chaise haute, elle part rapidement ouvrir la porte à son neveu. Aussitôt l’a-t-elle vu, qu’un sourire étire ses lèvres. « Heeey. » répond-elle avec enthousiasme, avant de brièvement l’étreindre. « Entre. » Elle se décale aussitôt, pour qu’il puisse s’exécuter. Faire comme chez lui, parce que depuis le temps, il connaît. Il lui demande alors comment elle va. « Ça va, ça va. Même si je suis un peu crevée entre le boulot et Rosa. Elle est dans la cuisine d’ailleurs, tu vas pouvoir la voir quelques minutes mais elle va bientôt au lit ! » fait-elle en souriant. Elle laisse son neveu faire comme chez lui, Noa, avant de se diriger vers la cuisine pour retrouver rapidement sa fille. Même si cela ne craint rien quand elle est sur la chaise haute, elle n’aime pas la quitter des yeux trop longtemps. « Et toi, comment ça va ? » demande-t-elle alors à Bashir, élevant la voix pour qu’il puisse l’entendre. Elle s’en fait toujours pour lui, depuis la perte de sa sœur. Mais elle le demande l’air de rien.
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tw: drogue, alcool, décès, deuil.

Sortir de son antre, reconnecter avec le reste du monde et notamment sa famille, c’était son objectif du moment. Peut-être un bon moyen de garder la tête hors de l’eau, même s’il se sentait de nouveau au bord du précipice depuis sa rupture avec Eliott. Ça avait été une erreur depuis le début, d’utiliser une romance comme béquille pour se redresser, parce que forcément, la rupture venait rajouter de la douleur par-dessus des plaies à peine cicatrisées. Ce n’était pas facile de se remettre de tout ça, mais il fallait bien qu’il essaie et qu’il continue de s’accrocher. Renouer avec sa famille lui semblait être une bonne idée. Noa d’abord, parce que c’était probablement plus simple de retourner vers sa tante que vers son père. La culpabilité qu’il ressentait vis-à-vis de ce dernier était bien plus lourde et plus difficile à assumer. Mais il fallait bien commencer quelque part et Bashir savait qu’il avait choisi l’option facile. Mais c’était toujours mieux que de ne rien faire et continuer inlassablement d’ignorer le reste de sa famille, non ? C’était un premier pas en avant et il était peut-être tout petit, mais au moins, il était fait et c’était déjà un bon début, d’après lui, en tout cas.

Alors, il était venu jusque chez sa tante, peut-être plus nerveux qu’il devrait l’être. Pas certain de savoir comment agir. L’impression - ou la peur - d’être finalement devenu un inconnu aux yeux du reste de la famille. Il ne pourrait s’en vouloir qu’à lui-même, si tel était le cas. Mais ce serait douloureux quand même. Alors il avait peur de ce que ça allait donner, Bashir. Il aurait presque pu trouver un moyen de se désister au dernier moment, si une petite voix au fond de son crâne ne lui avait pas dit que ça ne ferait qu’empirer les choses. Alors il était là et une fois la porte ouverte, il ne pouvait plus reculer. Il fut un peu surpris de l’étreinte de Noa, ne s’attendait clairement pas à autant d’affection. Puis il était rentré. Aurait presque pu demandé qui était Rosa, tant il était à la ramasse ces derniers temps, mais il avait quand même reçu un faire-part de naissance quand la petite était née et même si vu sa consommation d’alcool et de drogue on pouvait se questionner sur la qualité de sa mémoire, ça allait, il pouvait encore la resituer. « J’imagine, ça ne doit pas être facile. » Il commenta en retirant sa veste pour l’accrocher dans l’entrée. Il ne pouvait pas imaginer en vrai, parce qu’il n’avait pas d’enfants et il espérait bien que ça dure. Définitivement trop jeune pour ça et puis, lui avec un gosse ? Ce serait une catastrophe. Il ne tarda pas à rejoindre Noa dans la cuisine, déposa ce qu’il avait ramené sur la table. « Hey, toi. » Il lança à l’adresse de la petite fille, nerveux et en gardant quand même ses distances. Lui qui avait travaillé dans l’illustration pour enfant, il se retrouvait pourtant largué lorsqu’il se retrouvait en face d’eux. Encore plus avec un bébé. Il haussa les épaules suite à la question de Noa, pas certain de savoir comment répondre. « Ça peut aller. » Il se contenta de dire. Il ne pouvait pas mentir et prétendre que tout allait bien dans le meilleur des mondes, parce que ce n’était pas le cas et qu’il était certain que tout le monde dans la famille était à peu près au courant de sa descente aux enfers. Mais il allait mieux quand même. Pas encore au top, surtout depuis sa récente rupture qui l’avait repoussé au bord du gouffre, mais il tenait le coup et c’était déjà pas mal. « T'es toute seule ? » Il demanda, vraiment pas au courant de toutes les histoires de la famille. Mais s'il y avait un bébé, il devait bien y avoir un homme quelque part, ici ou ailleurs, connu ou pas connu, il n'en savait rien et peut-être qu'il mettait les pieds dans le plat comme un débile, mais en principe, fallait être deux pour faire un bébé.



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tw : alcoolisme.

C’est étrange, la vie.
Si on lui avait dit il y a deux ans, qu’elle serait aujourd’hui mère – célibataire –, Noa ne l’aurait pas cru. Encore moins si on lui avait dit que le père de sa fille serait un homme rencontré un soir à Berlin. Une histoire d’un soir qui avait donné naissance à l’histoire de sa vie, celle chamboulant littéralement toute son existence. Rosalina. Maintenant, la voilà qui élève un bébé de bientôt un an, en coparenting avec le père, Max. Cela se passe plutôt bien, pour le moment. Noa a repris les cours à l’université depuis quelques mois, à présent. Elle a plus ou moins trouvé son équilibre, même si cela n'est pas toujours facile. Et elle essaie d’oublier Avràn. D’oublier ce qu’il a éveillé en elle, après l’avoir retrouvé. C’était aussi il y a des mois – mais Noa y pense encore. Sans doute que cela lui demandera du temps. Ils ont aussi un passé compliqué, tous les deux, qui n’arrange rien. Ils ont joué un rôle dans leurs divorces respectifs. Mais c’est le passé. Maintenant, la brune, elle essaie juste d’aller de l’avant. Pas à pas, en mettant un pied devant l’autre. Cela demande du temps, elle en a bien conscience. Au moins, elle a Rosalina, maintenant, pour lui faire du bien, lui mettre du baume au cœur. Dans tout cela, elle est sûre d’une chose, Noa : elle aime être mère.

Mais c’est étrange, la vie, tout de même.
Pense-t-il la même chose, Bashir ? Elle sait tout ce qu’il a vécu, ces derniers mois. Du moins, elle en sait une bonne partie – peut-être pas tout. Elle s’en est fait, du souci, pour lui. Elle est heureuse de l’accueillir pour dîner, ce soir. Heureuse de le revoir, même si elle sait qu’elle risque de l’analyser malgré elle, sous tous les angles, pour s’assurer que ça va. Cependant, elle saura rester discrète, Noa. De toute manière, dès lors qu’il sonne à la porte, c’est l’enthousiasme qui prend le pas sur l’inquiétude. Pour Ainoa, rien n’a changé : elle est toujours heureuse de voir son neveu. Surtout après tout ce temps. Peut-être si enthousiaste qu’elle en oublie de répondre à Bashir quand il lui dit avoir ramené un gâteau et de quoi boire. Elle le laisse d’ailleurs entrer, avant de répondre à sa question. « C’est surtout fatigant mais on s’y fait ! » Noa ne perd pas de son entrain. Elle a toujours l’air si optimiste, pleine de joie de vivre – et pourtant, comme n’importe qui, elle a connu ses épreuves, ses maux. Elle ne tarde pas à rejoindre la cuisine où se trouve toujours Rosalina, comme elle l’a indiqué à Bashir. Elle sourit quand ce dernier s’adresse à sa fille, sa cousine, notant qu’il ne s’approche pas trop non plus – ce qu’elle peut comprendre, on n’est pas toujours à l’aise avec les enfants. Bashir finit par répondre à sa question, un ça peut aller qui l’intrigue mais elle ne veut pas le forcer à parler de ce qu’il ne veut pas. « Okay. » se contente-t-elle de répondre, avec un sourire. « Merci pour le gâteau et la boisson. » A ce moment-là, Rosalina attire son attention en faisant de petits bruits – elle ne détache d’ailleurs pas son regard de Bashir, qui l’intrigue, comme peut l’être n’importe quel bébé de onze mois qui aperçoit un visage inconnu. La question de Bashir vient tirer Noa de ses pensées. « Toute seule ? De ? » Elle comprend néanmoins qu’il fait allusion à Rosalina. « Oui et non. Son père est dans le paysage et assume sa responsabilité. Ça se passe bien. » répond-elle en haussant les épaules, sans se défaire de son sourire. « Probablement mieux que si on était ensemble. » Cela leur évite bien des soucis et des ennuis. « Je te sers à boire, alors ? » offre-t-elle, sortant deux verres du placard, prête à ouvrir la bouteille ramenée par Bashir. Sans alcool, a-t-il précisé, et elle sait bien pourquoi, même si elle n’a pas rebondi, Noa. Elle trouve que, malgré ses problèmes, il a bonne mine, Bashir. « Je suis contente de te voir. » C’est sincère. Cela vient du cœur.
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tw: drogue, alcool, décès, deuil.

Les Rojas avaient toujours été une famille très soudée. Il avait beaucoup de souvenirs d’enfance avec eux, Bashir. Plus qu’avec la famille de sa mère, quand bien même il était déjà allé au Liban plusieurs fois pour les rencontrer et passer du temps avec eux, mais c’était différent avec les Rojas, puisqu’ils vivaient dans la même ville, c’était plus simple pour tisser des liens. Il avait été proche du reste de sa famille, Bashir, avant la mort de Tahira en tout cas. Quand il avait perdu sa jumelle, il s’était complètement renfermé sur lui-même. Il avait repoussé les autres et s’était enfoncé dans une spirale infernale dont il sortait à peine. Il allait mieux depuis quelque temps, même s’il y avait des hauts et des bas et que sa récente rupture n’arrangeait pas beaucoup sa situation. Mais il faisait des efforts et essayait de renouer avec sa famille, ça lui semblait être un bon début. Le mieux ce serait sans doute d’aller voir son père et sa sœur cadette, mais c’était encore trop difficile. Mieux valait ne pas trop presser les choses non plus, il avait déjà assez de mal à gérer sa vie pour ne pas en plus, se mettre des coups de pression. Ça viendrait, il l’espérait, mais il avait encore besoin de temps. Et dans son cas, aller trop vite pouvait facilement le faire rechuter, alors autant éviter de griller des étapes.

Il était chez sa tante ce soir, pour lui, c’était déjà un très gros effort. Il était fier de lui, simplement parce qu’il avait réussi à franchir le pas. Il était content de la retrouver, même s’il se sentait un peu - beaucoup - intimidé par la présence de sa fille. Elle était sa cousine, mais c’était encore un tout petit bébé et il se sentait assez mal à l’aise avec les enfants, surtout si petit. Il pouvait dessiner pour eux, sans aucun souci, mais il fallait bien admettre que lors de la promotion d’un bouquin, ce n’était pas l’illustrateur qu’on mettait en lumière et ça lui convenait à la perfection. Il avait bien dû faire la promotion de sa bande dessinée, mais elle s’adressait à un public adulte et comme il n’était clairement pas une super star, ça avait été supportable. Les enfants, c’était compliqué quand même. « J’imagine, ouais. » Imaginer, c’était le mieux qu’il puisse faire, parce que clairement, les enfants, ce n’était pas dans ses objectifs actuels. Il ne savait même pas s’il voudrait être père un jour, ce n’était pas une question qu’il se posait encore, Bashir. Ça suffisait à l’angoisser, la fille de Noa qui le regardait, sans qu’il ne sache pourquoi, alors non vraiment les enfants, ce n’était peut-être pas pour lui. Il resta vague, quant à son état de santé, c’était un sujet compliqué. Ça allait mieux, mais ce n’était pas non plus la grande forme, pas la peine de plomber l’ambiance avec ses problèmes. « Y a pas de quoi, j’ai rien fait moi-même alors c’est pas grand-chose. » Il haussa les épaules. Il s’était contenté de passer dans un magasin et d’acheter un gâteau et une bouteille, rien d’extraordinaire, du coup. Il questionna Noa sur sa vie, peut-être un peu indiscret comme question, mais elle avait eu un bébé et pourtant, il ne voyait qu’elle dans cette cuisine, alors il se demandait si elle était seule ou si elle avait congédié son compagnon pour la soirée. « Okay, tant mieux du coup. » S’il faisait partie du paysage et qu’il l’aidait, c’était déjà pas mal, au moins, elle n’avait pas besoin de gérer toute seule. « Et c’était voulu ou vous n'avez jamais vraiment été ensemble ? » Il avait beaucoup de questions, Bashir, mais peut-être qu’elle n’avait pas envie de répondre à tout ça, Noa. « Désolé, oublie, c’est un peu indiscret … » Il ferait peut-être mieux de se les garder, ses questions. Peut-être que s’il avait été un peu plus attentif à ce qu’il se passait dans la famille, il aurait su tout ça, sans avoir besoin de demander. « Oui, je veux bien, merci. » Pour le coup, il avait tendance à penser qu’un peu d’alcool ne ferait pas de mal pour se détendre un peu. Mais non, ce n’était pas une option. « Moi aussi. » Il répondit, en lui adressant un sourire sincère. « Même si j’ai l’impression d’être un peu à la ramasse. » Il répondit, dans un léger rire. Ses questions en étaient bien la preuve, il était paumé, avait passé trop de temps à fuir tout le monde, puis tout autant de temps à gérer ses problèmes sans s’intéresser à la vie des autres, alors il en avait des choses à rattraper, Bashir.




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Leur famille est atypique. Peut-être que toute famille a ses propres caractéristiques : dans leur cas, ils sont adoptés – ses frères et sœurs et elle, mais aussi ses neveux et nièces, enfants de son frère. Alors les Rojas sont devenus, depuis déjà deux générations, un foyer pour ceux qui n’en ont plus. Elle trouve cela beau, Noa. Elle est heureuse, surtout, de faire partie de cette famille-là. Cela fait plus de trente ans, maintenant, et elle ne se rappelle plus ce que c’était, avant. Parce qu’ils ont toujours été là, les Rojas. Bien sûr, elle a traversé des périodes difficiles, Noa, à la recherche de certaines choses, rongée par les questions. Mais aujourd’hui, elle croit qu’elle a trouvé sa place. Aujourd’hui, elle se sent épanouie – au moins dans sa famille. Dans celle qu’elle a fondé, aussi. Tout a changé pour elle depuis l’arrivée de Rosalina, il y a bientôt un an de cela. Elle ne voit plus les choses de la même façon, Noa. Elle priorise tout différemment. Mais elle ne regrette pas le moins du monde. Rosa, elle est arrivée sans crier gare, mais elle lui a fait tellement de bien. Et tant pis, si Noa n’est pas en couple avec le père de sa fille. Elle trouve qu’ils s’en sortent très bien, malgré tout.

Alors ce soir, quand elle accueille son neveu pour dîner, il n’y a personne d’autre que Rosalina et elle, dans la maison. Et encore – Rosa ne va certainement pas tarder à aller se coucher. Elle était encore en train de manger, quand Bashir est arrivé. Bashir, que Noa n’a pas vu depuis une éternité. Elle ne peut l’en blâmer (pas son genre de toute manière), après ce qu’il a vécu. Elle s’est inquiétée pour lui, la brune. Mais elle est heureuse qu’il ait accepté l’invitation, qu’il soit là à présent. Elle le remercie d’ailleurs pour ce qu’il a apporté. « Si, c’est déjà beaucoup. » Elle hoche la tête, Noa. Rosalina, à quelques mètres d’eux, observe avec intensité et curiosité son cousin. A ce sujet, ce dernier ne tarde pas à demander à Noa si elle est toute seule. Elle comprend rapidement qu’il fait allusion au père du bébé. Elle n’a pas de mal à en parler, Ainoa. Au contraire, elle s’exécute et explique leur coparenting, en précisant que cela se passe bien. Ne se vexe pas quand, sans détour, Bashir lui demande si c’était voulu, Rosalina, ou s’ils n’ont jamais été ensemble. Cela veut dire ce que cela veut dire. « On n’a jamais été ensemble. Il est américain aussi, mais on s’est rencontrés à Berlin. » Lors de son fameux voyage, son année de congé sabbatique. Une année qui a été rythmée par bien plus de choses qu’elle ne l’imaginait alors, la brune. Une année de voyage qui lui avait permis de respirer après son divorce, permis aussi de réparer un peu son cœur brisé. Maintenant, son ex-mari, elle l’a probablement oublié. Sa vie a tellement changé, il faut le dire, depuis que Rosalina est née. « Non, ça me gêne pas. » répond-elle à Bashir, avec un sourire, avant de hausser les épaules. Puis elle lui demande si elle lui sert à boire et il accepte, alors elle s’exécute en sortant deux verres et en ouvrant la bouteille que Bashir a ramené. « Et voilà. » fait-elle en lui tendant un des deux verres, avant de boire quelques gorgées du sien. Elle lui dit alors combien elle est contente de le voir et sourit à sa réponse. « C’est normal d’être à la ramasse, et tu sais que c’est pas moi que ça dérange. » Nouvel haussement d’épaules, avant qu’elle ne lâche un rire. « Alors, quoi de neuf ? » demande-t-elle avec détachement, pour ne pas l’obliger nécessairement à parler de sa sœur. En attendant sa réponse, elle se dirige vers Rosalina, qu’elle attrape et sort de sa chaise haute, la gardant dans ses bras. Elle l’a dit, elle va bientôt aller se coucher, Rosalina.
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Bashir Rojas
Bashir Rojas
messages : 610
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : taz skylar (sweet poison @avatar, obriy@gif profil)
multicomptes : ashton, ozan, jake, avràn, felix.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
(noa), this is my home. 4197a65d7c4fd533882c72cfcf73ac5dbef7cb33
âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
yeliz
julian

infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「 this is my home. 」
∙ feat. @Noa Rojas ; janvier 2024 ∙
tw: drogue, alcool, décès, deuil.

Après la mort de sa sœur, il s’était renfermé sur lui-même, Bashir. Il avait repoussé tout le monde, à commencé par sa famille. Chaque membre de la famille lui rappelait Tahira et il n’était pas prêt à affronter tous les souvenirs de sa sœur. Il s’était isolé et la solitude l’avait poussé à enchaîner les conneries. Lentement mais sûrement, il avait commencé une descente aux enfers, ce qui l’avait rendu encore moins disponible pour sa famille. Ses addictions l’avait poussé à se replier encore plus sur lui-même. Pourtant, même s’il n’avait jamais rien dit à personne, il savait que dans la famille tout le monde - ou presque - était au courant de ses problèmes de drogue. Il s’en fichait, qu’on soit au courant, de toute façon, il assumait. Il avait eu des problèmes et ne cherchait pas à les cacher. Et puis, si on savait qu’il avait eu des problèmes avec tout ça, on devait aussi savoir qu’il avait fait une cure de désintoxication et qu’il cherchait à se soigner. Maintenant, il essayait même de renouer avec sa famille. Ce n’était pas facile, il ne savait pas trop comment s’y prendre, mais il faisait des efforts. Avec un peu de chance, il réussira même à renouer avec son père, un jour.

Pour l’instant, il était chez sa tante. C’était déjà un premier pas vers sa famille. Il était content d’avoir réussi à venir. Ça lui faisait plaisir de la revoir après tout ce temps. Même s’il ne savait pas trop ce qu’elle devenait et que ça lui donnait l’impression d’être perdu. Il avait eu quelques échos, mais n’avait jamais cherché à creuser. Il savait qu’elle avait une fille, mais au delà de ça, il ne savait pas grand-chose. Il haussa les épaules, en guise de réponse, toujours pas certain que sa misérable bouteille et son gâteau représentaient grand-chose. Il avait fait en sorte de ne pas venir les mains libres, parce que ça lui semblait plus poli. Il s’intéressait un peu à Rosalina, elle était sa cousine, il avait bien envie de connaître son histoire. Même si le regard qu’elle posait sur lui avait tendance à le déranger, tant il était mal à l’aise avec les bébés. « Et il est venu s’installer dans le coin pour t’aider ? » C’était sympa de sa part, si tel était le cas. Parce que s’ils s’étaient rencontrés en Allemagne, ça ne voulait pas dire qu’il habitait dans le coin de base. Les Etats-Unis, c’était un grand pays, après tout. Changer toute sa vie pour venir ici et l’aider avec le bébé, ce n’était pas tout le monde qui l’aurait fait. Au moins, ses questions ne la gênait pas, c’était déjà ça. Il se sentait mal, avec ses questions, il se sentait presque intrusif en plus d’être complètement à la ramasse. « Merci. » Il répondit en attrapant le verre qu’elle lui tendait. Un petit remontant, non alcoolisé, évidemment. Il en avala une longue gorgée. « Ouais, mais ça fait bizarre. » De son point de vue à lui, ça faisait bizarre. C’était étrange de ne rien savoir sur sa propre famille, non ? Surtout une famille comme la leur, ils étaient plutôt proches, chez les Rojas. « Pas grand-chose. J’essaie de reprendre un peu le contrôle de ma vie. » Il haussa les épaules. Il faisait de son mieux pour récupérer une vie à peu près normale, mais ce n’était pas facile. « J’espère retrouver du boulot, pour commencer. » Un boulot stable, parce que la bande dessinée, ça avait bien marché, mais ce n’était pas suffisant. Il avait besoin de trouver un job, autre que des petites missions d’illustration ici et là. Il aimerait retrouver une maison d’édition voulant bien de lui. Pour l’heure, il faisait des petits trucs qui ne le passionnaient pas. « Si jamais tu connais des auteurs en recherche d’un illustrateur. » Il lâcha dans un léger rire, parce que c’était de l’humour et non une vraie demande. Il n’était pas venu quémander de l’aide après tout et de toute façon, il doutait que Noa ait des contacts, même si elle travaillait dans le milieu de la littérature, ça restait un domaine différent du sien.

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