lost in the quiet of your ultraviolet,, w. avràn
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lost in the quiet of your ultraviolet,, w. avràn

SUN wildest dreams
Noa Rojas
Noa Rojas
messages : 256
pseudo : winter solstice (elle).
id card : Úrsula Corberó / pretty nympheas@av, ethereal@header.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva & nell.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : accident de voiture mortel, deuil, dépression, pensées suicidaires, fausse couche, adultère.
présence : présente
lost in the quiet of your ultraviolet,, w. avràn 7TmZ02py_o
âge : trente-six ans.
occupation : enseignante-chercheuse en littérature à l'université de San Diego.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, beach house no. 6129
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (1/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › nicola
www › avràn (2)
www › owen

— rps terminés.
www › avràn (1)


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lost in the quiet of your ultraviolet 」
∙ feat. @Avràn Salazar ; avril 2024 ∙
tw : /

Elle a sa soirée de libre.
Sa soirée rien que pour elle. Rosalina est chez son père.
Rosalina n’est pas là – et elle se sent tout de même seule, Noa.

Elle a sa soirée de libre. Mais elle a du vague à l’âme.
Pas envie de sortir, pas envie de profiter, ce soir. Pas envie d’aller boire un verre, pas envie de voir du monde. Il y a des soirs, comme celui-là. Et puis, la maison est pleine d’un silence assourdissant. Elle n’a pas l’habitude. Elle n’a jamais l’habitude. D’ordinaire, il y a toujours un son. Mais pas là. Le babyphone est éteint. Il y a bien son chat dans un coin – mais il dort. Pour une fois, il dort. C’est le comble, alors que son si jeune âge le pousse les trois quarts du temps à faire mille et une conneries. Est-ce parce que Rosalina n’est pas là ? Sent-il aussi son absence ? Peut-être que Noa se raconte de belles histoires, se complaît dans ses songes. Peut-être qu’elle en a besoin. C’est tout de même étrange, cette mélancolie. D’habitude, elle est si joyeuse – même seule. Mais pas là. Peut-être que là, au contraire, elle a trop de temps en tête-à-tête avec elle-même, pour se dire tout ce que d’ordinaire elle enterre.

Elle est allée se balader sur la plage, en fin d’après-midi.
Le soleil brillait encore dans le ciel, sans nuages. Une douce brise soufflait, agréable. Maintenant, c’est le soir. Les températures encore douces, elle s’assied une bonne heure sur sa terrasse, Noa, à corriger quelques devoirs de ses étudiants. Cela fait des mois maintenant, qu’elle est revenue à Oceanside, qu’elle a repris le travail à l’université de San Diego. Cela fait des mois, qu’elle a retrouvé sa routine – qui a pris toutefois une autre dimension, depuis l’arrivée de Rosalina il y a un an. Et depuis quelques semaines, enfin, elle a vaguement l’impression de trouver un certain rythme. De trouver comment composer entre son travail, sa fille, le co-parenting et le reste. Elle ne sait pas trop ce que c’est, le reste. Le quotidien, la vie, peut-être. Et puis, elle pense encore un peu à Avràn.
Elle a fini par délaisser ses copies, s’ouvrir une bouteille de vin. Se servir un verre dehors, sans trop s’éterniser sur la terrasse – la brise se rafraîchit, le soleil décline. Mieux vaut retourner à l’intérieur, bien au chaud. De toute manière, il est temps de préparer le dîner. Cela lui fera sans doute du bien, de cuisiner. Et puis, cela va l’occuper. Lui prendre déjà une bonne heure de son temps, puis ensuite, il faudra laisser mijoter, un temps. Et cela lui fera du bien, elle le sait. En cuisinant, c’est plus facile de déconnecter. Alors elle s’y attelle, sans voir le temps passer. Et quand enfin, elle a terminé, elle se laisse tomber dans le canapé, tout à coup épuisée. Laissant échapper un soupir. Elle regarde l’heure pour calculer la fin de la cuisson. Et puis, elle attrape un livre, s’assoupit vaguement devant.

Puis on frappe à la porte, elle rouvre les yeux en sursaut.
Fronce les sourcils, car elle n’attend personne. Ressent peut-être, l’espace d’un instant, un peu d’appréhension. Pour cela, elle ne s’est pas tout à fait réhabituée à la solitude du célibat. Parfois, le silence n’a rien de rassurant, surtout le soir, quand on est seule. Mais c’est son esprit qui imagine le pire – cela ne veut rien dire. Elle se lève en tout cas, Noa. Rejoint l’entrée, jette un œil à travers le judas. Reconnaît Avràn.. Et le cœur se met à battre la chamade – cette fois d’une tout autre façon. L’appréhension a pris une autre forme, à présent. Elle ouvre la porte sans plus attendre. « Avràn ? » fait-elle, en guise de salut. Trop surprise de le voir pour réussir à réprimer l’étonnement. « Qu’est-ce que tu fais là ? » C’est cela, qu’elle veut savoir. Pas de froideur dans sa voix, ni rien. Elle est juste curieuse. Peut-être inquiète, aussi. Pas pour elle – pour lui. Se retrouve déjà à l’analyser, discrètement. Histoire de savoir si ça va, finalement.
MOON up all night
Avràn Salazar
Avràn Salazar
messages : 208
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : pedro pascal (chaussette @avatar, ethereal @bann).
multicomptes : ashton, bashir, jake, ozan, felix.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : alcool, drogue, dépression, mortalité infantile, tentative de suicide.
lost in the quiet of your ultraviolet,, w. avràn A7af82f3dda68966282edb04e38a012cebd789b2
âge : quarante-cinq ans d'une vie faite de trop nombreuses déceptions.
occupation : paléontologue et enseignant-chercheur en paléontologie, il travaille sur des sites de fouilles, mais surtout au musée d'histoire naturelle de san diego et à l'université où il donne des cours.
statut civil : célibataire, il préfère dire les choses ainsi, certains diront multi-divorcé, lui il reste sur la première option.
orientation : pansexuel, aimerait se défaire des étiquettes et juste apprécier qui il veut.
habitation : uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
vida
jude
kemal

   
 
「 LOST IN THE QUIET OF YOUR ULTRAVIOLET. 」
∙ feat. @Noa Rojas  ; avril 2024 ∙
tw: mortalité infantile, deuil, drogue

Quatre ans. Quatre longues années s'étaient écoulées depuis cette terrible nuit durant laquelle il avait perdu sa fille, Avràn. quatre ans, ça semblait long et pourtant, ce n’était pas suffisant pour oublier toute la souffrance qu’il avait ressenti en découvrant son bébé ne respirant plus dans son berceau. quatre ans pendant lesquels il s’était d’abord laissé sombrer, persuadé que plus rien n’en valait la peine. Puis il avait tenté tant bien que mal de se reconstruire. Il était aidé par le retour de Vida dans sa vie. Sa fille aînée était une bonne raison de lutter, il voulait renouer avec elle, construire de beaux moments avec elle, puisqu’ils en avaient été privés pendant de nombreuses années. Il y avait des moments où, grâce à elle, il avait vraiment l’impression de se sentir mieux. Mais malheureusement, sa présence ne faisait pas tout. Et aujourd’hui, ça faisait quatre ans tout rond, qu’Amaya avait perdu la vie. Tragique anniversaire, pas une célébration, bien au contraire. C’était le genre de journée qui réveillait l’ensemble de ses peines et rouvrait des plaies loin d’être complètement cicatrisées. Il détestait cette journée, Avràn. Ses pensées le poussait à revivre ce moment, ses souvenirs étaient clairs comme de l’eau de roche, pas du tout alternés par le temps et ça faisait un mal de chien.

Il ne travaillait pas ce jour là, il faisait en sorte de ne jamais travailler ce jour là, parce qu’il en serait clairement incapable. Toujours trop perdu dans ses pensées. Toujours trop occupé avec cette vague de souffrance qui venait l’assaillir. Il essayait de s’occuper comme il le pouvait pour ne pas trop se laisser déborder, mais c’était compliqué, voire même impossible. Il avait fait beaucoup de sport, de la cuisine, le ménage complet de l’appartement, mais Amaya était toujours dans un coin de son esprit. Si bien que dans la soirée, après une douche qu’il avait crue capable de lui remettre les idées, en place, il était sorti de chez lui. Il voulait tout oublier, il voulait enfin se libérer de toutes ces pensées qui lui faisaient trop de mal. Pour ça, il savait dans quels endroits de la ville traîner, parce qu’il avait eu la mauvaise habitude d’y passer du temps, juste après la mort d’Amaya. Il avait déjà eu des problèmes avec la drogue quand il était plus jeune. Avait replongé à la mort de sa fille, était clean depuis des années maintenant. Mais, les mauvaises habitudes avaient la vie dure et en cet instant, il avait juste envie d'anesthésier son cerveau parce que la souffrance était insupportable. Alors il avait acheté de quoi faire à un petit dealer du coin, avant de errer pendant, ce qui lui avait semblé être des heures, dans la ville. Il s’était retrouvé sur la plage, sans trop savoir comment il était arrivé là. Son cerveau étant en plein conflit entre ce qui semblait à même de lui faire du bien et ce qu’il devait à tout prix éviter, pour ne pas ruiner la vie qu’il avait réussi à se construire, tant bien que mal. Céder à la tentation serait tellement plus simple et puis, il mériterait bien d’arrêter de souffrir un petit peu, non ? Mais en même temps, évidemment, qu’une partie de lui avait pleinement conscience des conséquences qu’auraient une rechute sur son quotidien. Il savait à quel point c'était dur de se sortir de là, parce qu’il y était déjà passé à deux reprises. Jamais deux sans trois, comme on dit. Il sentait qu’il n’arriverait pas à lutter seul et malheureusement pour lui, à force de traîner en bord de plage, il avait reconnu le quartier de Noa. Probablement la seule personne dans les environs qu’il connaissait, alors sans trop réfléchir, il s’était dirigé vers la maison de la brune. Peut-être qu’elle saurait pourquoi il était si mal, en particulier aujourd’hui. Après tout, elle connaissait son histoire, Noa. Alors désespéré, il avait frappé à sa porte, sans même savoir quelle heure il était. Peut-être qu’elle dormait déjà, peut-être qu’elle était occupée, mais il n’avait même pas pensé à tout ça. « J’ai besoin d’aide. » Qu’il se contenta d’articuler difficilement, alors qu’elle lui demandait ce qu’il faisait là. Il fallait qu’elle l’aide à se débarrasser de ce qu’il venait d’acheter un peu plus tôt, sinon, il allait craquer.



SUN wildest dreams
Noa Rojas
Noa Rojas
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pseudo : winter solstice (elle).
id card : Úrsula Corberó / pretty nympheas@av, ethereal@header.
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triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : accident de voiture mortel, deuil, dépression, pensées suicidaires, fausse couche, adultère.
présence : présente
lost in the quiet of your ultraviolet,, w. avràn 7TmZ02py_o
âge : trente-six ans.
occupation : enseignante-chercheuse en littérature à l'université de San Diego.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, beach house no. 6129
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (1/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › nicola
www › avràn (2)
www › owen

— rps terminés.
www › avràn (1)


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 lost in the quiet of your ultraviolet 」
∙ feat. @Avràn Salazar ; avril 2024 ∙
tw : /

Cela demande du temps – la reconstruction.
Elle en sait quelque chose. Tout n’est pas toujours allé bien. Tout n’a pas toujours été rose. Tout ne l’est pas toujours, encore. Elle en a bien conscience, Noa. Ce n’est pas parce qu’elle sourit souvent, parce qu’elle fait bonne figure, parce qu’elle paraît toujours de bonne humeur, optimiste, qu’elle n’a pas vécu le pire. Elle a connu ses maux, ses drames, ses épreuves. Elle n’a pas tout surmonté brillamment – continue de souffrir de certains malheureux événements. Elle pense encore à Ruben, parfois. Se demande comment il va. Elle pense aussi à Avràn, à Haley. Elle pense à ce qu’elle a cassé, brisé. A ceux qu’elle a blessés. A ceux qui l’ont blessée. Elle pense à tout ce qu’elle aurait pu faire différemment et à ce qu’elle n’aurait pas pu empêcher. La vie est ce qu’elle est – on ne peut pas tout refaire, on ne peut pas changer ce qui a été fait, on peut ressasser, se faire du mal à se répéter ses torts et ses regrets. Et si, au fil du temps, elle a su acquérir une certaine maturité, à prendre aussi du recul, certains jours c’est plus difficile que d’autres. Parfois, cela ne va pas – il n’y a pas de raison à cela. Parfois, c’est comme cela. C’est ainsi ce soir. Peut-être parce que Rosalina lui manque, parce qu’elle se sent toujours un peu vide quand elle est absente. Ou peut-être parce que quand elle n’est pas là, Noa, elle pense. Elle a trop de temps pour penser. Pour cogiter. Pour ressasser.

Cela demande du temps. De la patience. De mettre un pied devant l’autre. De faire parfois de petits pas, d’autres fois de plus grands. Cela dépend des jours, de l’humeur, des gens. Cela dépend du vécu. Cela dépend de l’épreuve. Mais cela demande du temps. Noa le sait pertinemment. Noa se les accorde – le temps, la patience, la bienveillance, la tolérance. Noa s’accorde parfois de ne pas se sentir bien, de ne pas se sentir joyeuse, de ne pas se sentir joyeuse – même avec Rosa dans sa vie. Il y a des plaies qu’elle ne peut pas panser, ce n’est pas son rôle à jouer. Rosa ne doit pas combler son vide, ne doit pas réparer son cœur, ses traumatismes. Rosa n’est pas un pansement. Rosa est sa fille. Mais Rosa lui fait tout de même beaucoup de bien. Et ce soir, non – elle n’est pas là. Parfois, Noa apprécie son absence, apprécie d’être seule. Cela dépend des jours.
Elle entend qu’on frappe à la porte et cela la réveille – la tire des songes vers lesquels elle glissait. Noa n’attend personne. C’est étrange. Mais elle ne traîne pas des pieds, court voir qui a frappé. Découvre nul autre qu’Avràn, là, sur le pas de sa porte. L’ouvre aussitôt, étonnée – avant de lui demander ce qu’il fait là. Il n’a pas l’air d’aller bien. Dans tous les cas, c’est anormal qu’il soit venu chez elle, qu’il soit venu lui parler. Elle ne sait plus trop comment c’est, entre eux – ne sait pas trop ce qu’ils sont, dans le fond. Elle voit en tout cas dans ses prunelles qu’il y a quelque chose. Peut-être une lueur de panique, ou de désespoir, ou encore d’inquiétude – ou peut-être même tout cela à la fois. Alors il finit par répondre. Expliquer sans en dire trop non plus. J’ai besoin d’aide. Et tout de suite, la panique – dans la tête de Noa. Et le cœur qui bat plus fort, plus vite, inquiet. « Bien sûr, avec quoi tu as besoin d’aide ? » lui demande-t-elle, doucement. Loin de faire le lien – d’avoir noté la date. L’importance de celle-ci. Loin d’imaginer ce qui peut lui arriver, même si elle le connaît. Elle aura besoin d’en savoir plus. Pour comprendre, faire le lien. Pouvoir l’aider. « Attends, entre. » l’invite-t-elle en se décalant pour le laisser s’exécuter. Elle ne peut pas le laisser sur le pas de sa porte, Avràn. Il sera mieux à l’intérieur. Il pourra lui expliquer ce qui se passe ; il pourra lui expliquer pourquoi il a besoin d’aide. « Qu’est-ce qui se passe ? » l’encourage-t-elle, toujours sur le même ton, patiente, essayant de ne pas trop le brusquer. Même sans savoir, elle veut l’aider.
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