(jude), we're lonely dancers.
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(jude), we're lonely dancers.

MOON up all night
Avràn Salazar
Avràn Salazar
messages : 208
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : pedro pascal (chaussette @avatar, ethereal @bann).
multicomptes : ashton, bashir, jake, ozan, felix.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : alcool, drogue, dépression, mortalité infantile, tentative de suicide.
(jude), we're lonely dancers. A7af82f3dda68966282edb04e38a012cebd789b2
âge : quarante-cinq ans d'une vie faite de trop nombreuses déceptions.
occupation : paléontologue et enseignant-chercheur en paléontologie, il travaille sur des sites de fouilles, mais surtout au musée d'histoire naturelle de san diego et à l'université où il donne des cours.
statut civil : célibataire, il préfère dire les choses ainsi, certains diront multi-divorcé, lui il reste sur la première option.
orientation : pansexuel, aimerait se défaire des étiquettes et juste apprécier qui il veut.
habitation : uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
vida
jude
kemal

   
 
「 We're lonely dancers. 」
∙ feat. @Jude Pascoe  ; avril 2024 ∙
tw: mortalité infantile

Il appréciait Jude, Avràn. Il aimait passer du temps avec lui et trouvait que le contact avec ce dernier était facile. Il avait pourtant toujours peur des nouvelles rencontres, le brun. Peur du moment où il devrait parler de lui plus en détail. Il y avait encore des sujets sur sa vie personnelle qu’il avait du mal à aborder. Son dernier mariage en date, notamment et les circonstances dans lesquelles il s’était terminé. Il n’avait aucun mal à admettre qu’il avait connu beaucoup d’histoires, qu’il n’avait pas un parcours particulièrement stable, mais son mariage avec Haley, c’était presque un sujet tabou pour lui. Parler de cette histoire, ça le poussait à parler de sa fille qu’il avait perdu et même après des années, il avait toujours autant de mal à le faire. C’était un traumatisme qui restait gravé en lui et dont il n’arrivait pas à se défaire. C’était peut-être normal, dans le fond. Perdre un enfant était sans doute l’une des pires choses qui puisse arriver à quelqu’un. Alors, parfois il se disait qu’il ferait mieux d’éviter de rencontrer de nouvelles personnes et d’essayer de tisser des liens, au moins, ça lui permettait de garder ce pan de sa vie privée.

Mais ce serait dommage de passer à côté de nouvelles rencontres. Surtout quand le courant passait bien. Il trouvait que le temps qu’il passait avec Jude était intéressant. Jude lui-même, était une personne intéressante. Alors ça aurait été dommage de ne pas essayer de creuser le lien naissant entre eux, simplement parce qu’il avait peur de devoir parler de lui. Il avait décidé de lutter contre cette crainte, Avràn et il avait tenté sa chance. Il avait proposé à Jude qu’ils se fassent un restaurant ensemble. Il ne savait pas trop où est-ce que les choses pouvaient aller avec Jude. Mais, qui ne tente rien n’a rien, après tout. Jude avait accepté, alors c’était plutôt bon signe, non ? C’était en tout cas ainsi qu’il voyait les choses, Avràn. Il lui avait donné rendez-vous dans un restaurant de la ville, mexicain, au moins il serait dans sa zone de confort. Même si, la meilleure nourriture mexicaine, se trouvait clairement de l’autre côté de la frontière, d’après lui. Ça faisait un peu loin, pour un dîner, le Mexique, alors il fallait bien se contenter de ce qu'il y avait ici. Il s’était posé à une table en attendant Jude, explorant rapidement le menu. Il n’eut le temps que de le survoler rapidement, avant que ce dernier n’arrive. « Hey. » Il lança en se levant pour le saluer d’une poignée de main, avant de s’installer de nouveau sur sa chaise. « Comment tu vas ? » Il demanda ensuite, soucieux de prendre des nouvelles de Jude. Toujours plus intéressé par ce qu’il pouvait se passer dans la vie des autres que dans la sienne. La sienne, c’était devenu un sujet trop compliqué, même pour lui. Si bien qu’il avait appris à toujours tourner la conversation autour des autres et s’il devait vraiment parler de lui, il pourrait facilement dévier vers Vida, sa fille - celle qui était encore en vie - ou sur le boulot. « Je suis content que tu sois venu. » Il ajouta, sourire aux lèvres. Il n’avait pas été certain que Jude accepte cette invitation et pourtant, il l’avait fait, laissant croire qu’ils étaient sur la même longueur d’onde, tous les deux ; loin de se douter qu’en vérité, il faisait fausse route.


STARS burning in the skies
Jude Pascoe
Jude Pascoe
messages : 77
pseudo : Salaï (any)
id card : Swann Arlaud ©️ava (self), gif (thecruel), signa (song cry), icons (lux)
triggers : à discuter
warnings : tabagisme, classisme, validisme, homophobie intériorisée, anxiété, dépression
présence : présent
(jude), we're lonely dancers. 2f2eb68c0386d26c16906756930037e6119e3ba9
âge : (( 4 3 ))
-- quarante-trois révolutions intérieures depuis le 4 septembre 1981 ; toujours aucune nouvelle du fameux jour J promis à cors et à cris dans un journal thérapeutique en conflit avec son auteur trop lâche pour casser l’image soigneusement vernie.

occupation : (( S E N I O R
P U B L I S H E R ))

-- éditeur senior dans l’entreprise familiale, Secretarybird Publishing ; galons pris petit à petit, talent émoussé au gré des désillusions vomies par l’industrie culturelle gangrenée.

statut civil : (( S I N G L E ))
-- célibataire endurci qui se traîne la lourde cape du vieux garçon au grand dam de ses parents pressés de couver le premier nourrisson de leur aîné.

orientation : (( G A Y ))
-- résolument et désespérément gay malgré toutes ses tentatives pour se persuader qu’il est au moins bisexuel.

habitation : (( P E A C O C K ))
-- appartement #49 d'un immeuble ordinaire dans lequel il aimerait se fondre et qu'il se plaît à déserter pour ne pas être confronté au néant qui l'y attend.

pronom ig : il
disponibilités : dispo pour rp
infos rp : dial : #970D4A, eng & fr ⚊ nb de mots : 400 > 2 500.
en vrac : --incoming (( none ))

--ongoing 5/6
nell
amelia
jesus
avràn
blaise & nell
free slot

   
 
we’re lonely dancers
「 feat. @avràn salazar avril 2024 」
tw: ràs

  C’est un poil échevelé que Jude passe la porte du Marieta’s, les pommettes rosies d’accuser un retard auquel il n’est pas accoutumé. Tristement ponctuel et fiable d’ordinaire, l’éditeur s’est laissé avoir par un coup de fil impromptu – pourtant, il devrait être rompu à l’exercice ! Mais, eh bien, il est là, et bientôt il aperçoit son rendez-vous du jour assis à une table du restaurant mexicain. Un bref instant, rien que le temps qu’un serveur ou une serveuse ne vienne le voir, il ordonne ses cheveux argentés en pagaille et se fait la réflexion qu’Avràn est encore plus beau lorsqu’il s’absorbe – que ce soit dans un menu ou un manuscrit traitant d’histoire naturelle. Cette pensée l’aurait probablement fait rougir d’embarras quelques mois plus tôt, mais il commence doucement à se faire à l’idée – martelée par son psy – qu’il n’y a rien de plus normal que de se sentir submergé par toutes les possibilités de sauter le pas après plus de trois décennies passées dans le déni. Même si, en l’occurrence, la possibilité demeurera une possibilité, car il n’y a absolument aucune chance que Salazar s’intéresse de près ou de loin à lui sous ce prisme. Enfin, ça ne l’empêche pas de profiter d’un dîner en bonne compagnie, après tout. Il est apparu évident, dès les premiers échanges professionnels, que ces deux-là s’entendaient bien. Et Jude est loin de pouvoir cracher sur une amitié naissante, quand bien même il aurait peut-être aimé avoir le courage et l’opportunité de tenter quelque chose.
  Lorsqu’une serveuse affable l’interpelle pour lui demander s’il a réservé, le quadragénaire rêveur acquiesce avec un léger temps de retard – arraché à ses pensées cotonneuses sans avoir prêté attention au fait que son regard était resté accroché aux larges épaules du paléontologue. Oui, oui, il a réservé et on l’attend déjà ; et il fait mine de ne pas voir le sourire complice de la serveuse qui a capté son petit air songeur. Elle l’amène jusqu’à la table déjà occupée, puis le laisse s’installer en signalant qu’elle viendra prendre leurs commandes dans quelques instants. Aussitôt, Avràn se lève en l’apercevant et lui tend une poignée de main franche, que Jude serre avec ses doigts délicats de bureaucrate. Il apprécie beaucoup ses manières très directes et l’aura de simplicité qu’il dégage ; ça a quelque chose de réconfortant… d’apaisant, même. “Hey” répète-t-il en miroir, soudain un peu trop pataud. Les deux hommes s’assoient, laissant tout juste le temps à l’éditeur de se délester de sa veste légère pour découvrir un inhabituel polo décontracté. D’ordinaire, il est toujours tiré à quatre épingles pour le rencontrer ; mais aujourd’hui, il ne travaille pas. Et la perspective de partager un moment de son temps libre avec Avràn lui plaît plus qu’elle ne l’intimide ; un peu lâchement parce qu’il est persuadé qu’il n’aura rien d’effrayant à affronter en sa compagnie, comme l’opportunité de franchir la frontière qu’il ne s’est jamais autorisé à passer.
  Sans vraiment savoir pourquoi, la façon donc son rendez-vous du jour lui demande comment il va lui paraît étonnamment plus sincère que ces “comment ça va ?” lâchés comme une virgule – n’attendant rien d’autre qu’un “ça va, ça va” distrait pour passer à la suite. Alors, il fait l’effort de répondre tout aussi sincèrement : “Un peu embarrassé d’être arrivé en retard” rit-il, attrapant le menu avec des mains avides de s’occuper. “Je me suis laissé avoir par un auteur bavard. Tu sais comment ils sont !” Les sourcils légèrement froncés, il parcourt les entrées et les plats avec trop d’application. Aussi se laisse-t-il surprendre lorsqu’Avràn lâche : “Je suis content que tu sois venu.” Aussitôt, Jude relève les yeux d’un air surpris, déstabilisé. En découvrant le sourire tranquille qui étire les commissures de son interlocuteur, il se sent bizarrement troublé. “Oh, euh… Je ne vois pas pourquoi j’aurais refusé !” réplique-t-il d’abord, décontenancé. “Mais je suis content que tu m’aies invité” ajoute-t-il avec un sourire plus timide que celui qui lui fait face. C’est moi ou cet échange sonne comme un rencard ? Ses prunelles pâles en points d’interrogation glissent du visage agréable du chercheur au reste de son corps en quête d’indices vestimentaires. A-t-il fourni des efforts notables ? Jude aurait-il pu vraiment passer à côté d’une invitation à flirter ? Non, c’est absurde, se raisonne-t-il. Mais qu’y connaît-il, au juste, en matière de séduction avec un homme ? Clignant un peu bêtement des yeux, il préfère retourner au menu pour ne pas avoir l’air trop stupide.
  Décidé à ne pas laisser le moindre malaise s’installer, Jude repose la carte et relève à nouveau le menton pour lui accorder toute son attention. “Et toi, comment vas-tu ?” Précautionneusement, il a fait attention à poser sa question sur le même mode que son interlocuteur ; d’une part, parce qu’il prend goût à l’honnêteté qui se dégage de son visage franc, et d’autre part parce qu’il s’intéresse à la réponse. Avràn parle rarement de lui, et le mystère que constitue cet homme au-delà de sa présence agréable et rassurante a piqué sa curiosité dès la première rencontre. Jude ne parvient pas à le cerner, mais pas d’une mauvaise manière ; il a envie d’en savoir plus. C’est l’occasion ou jamais, après tout.

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-- Nietzsche once said “Is it better to out-monster the monster or to be quietly devoured?”
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Avràn Salazar
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triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : alcool, drogue, dépression, mortalité infantile, tentative de suicide.
(jude), we're lonely dancers. A7af82f3dda68966282edb04e38a012cebd789b2
âge : quarante-cinq ans d'une vie faite de trop nombreuses déceptions.
occupation : paléontologue et enseignant-chercheur en paléontologie, il travaille sur des sites de fouilles, mais surtout au musée d'histoire naturelle de san diego et à l'université où il donne des cours.
statut civil : célibataire, il préfère dire les choses ainsi, certains diront multi-divorcé, lui il reste sur la première option.
orientation : pansexuel, aimerait se défaire des étiquettes et juste apprécier qui il veut.
habitation : uc.
pronom ig : il.
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∙ feat. @Jude Pascoe  ; avril 2024 ∙
tw: mortalité infantile

Il n’était pas du genre à s’offusquer pour quelques minutes de retard, Avràn. Lui, il était de ceux qui étaient toujours en avance, manifestation d’une anxiété dont il n’avait jamais été capable de se défaire et qui allait, sans l’ombre d’un doute, le poursuivre jusqu’à la fin de sa vie. Il avait l’habitude d’attendre un peu les autres, parce qu’il était toujours là, des plombes en avance, ce qui n’était pas toujours une bonne chose. Heureusement, aujourd’hui, il n’avait pas l’impression d’être arrivé super tôt, en tout cas, quand on l’avait conduit à la table réservée au préalable, on n’avait pas fait de commentaire sur l’heure, c’était plutôt bon signe. Il n’avait pas non plus l’impression d’avoir attendu Jude pendant trop longtemps. Peut-être trop occupé sur son téléphone pour voir les minutes passer. Vilain défaut qu’il rejetait bien volontier sur Vida qui peu à peu semblait le contaminer. Il avait pris le temps de regarder les derniers messages qu’il avait pu avoir et puis surtout, les dernières publications de Vida sur les réseaux sociaux. Même si elle vivait sous son toit et qu’elle n’hésitait pas à lui parler de ses projets, il était toujours curieux de les découvrir directement quand ils étaient postés.

Il avait rangé son téléphone une fois Jude arrivé. Il passait son temps à dire à sa fille de profiter de la vie autrement qu’à travers son téléphone, alors il n’allait pas se mettre à en abuser. Il haussa les épaules, le sourire aux lèvres suite à sa réponse. Pas besoin de s’en vouloir pour ces quelques minutes de retard, elles n’avaient vraiment rien de dramatique. « T’en fais pas pour ça, avec une fille influenceuse, on oublie ce que c’est d’attendre. » Il répliqua dans un léger rire. Il y avait toujours des choses à aller regarder et puis, dans son cas, il avait été absent de la vie de sa fille, alors il avait beaucoup de choses à rattraper. « L’excuse est plus qu’acceptable en plus, difficile de leur fausser compagnie. » Il ajouta, d’un ton léger. Avec son travail, ce serait mal vu en plus, qu’il écourte les entretiens avec les auteurs qu’ils fréquentaient. Raison de plus de ne pas le juger pour ce petit retard de rien du tout. L’important, c’était qu’il soit là. Avràn était vraiment content qu’il ait accepté cette invitation. Lui qui avait encore du mal à nouer du lien avec les autres, ça le rassurait, ça l’aidait à sortir de sa bulle. Avec un peu de chance, ça l’aiderait même à aller de l’avant, chaque petit pas, aussi petit soit-il, était bon à prendre. « Ça me fait plaisir. » Il répondit, toujours souriant. Content qu’il soit venu, content aussi qu’il ait accepté l’invitation. Il se serait senti bête si ce dernier avait refusé, même si c’était des choses qui arrivaient. « Ça va. » Il répondit dans un premier temps. Toujours vague quand on lui posait cette question, comme s’il essayait de l’éluder le plus rapidement possible. Parce que la plupart du temps, ça n’allait pas, mais il n’avait pas envie de raconter ses problèmes à chaque personne lui posant la question. Mieux valait qu’il s'attarde sur les détails en compagnie de son psy, lui au moins, il était payé pour l’écouter. « J’ai passé la journée au musée et j’adore ça, je suis toujours comme un gosse qui entre là-dedans pour la première fois. » Son job, c’était clairement l’un des points positifs de sa vie. L’un des trucs auxquels il s’accrochait avec force pour tenir le coup, malgré les malheurs dont il peinait à se remettre. Alors il pouvait facilement appuyer sa réponse avec ça. Partir dans cette voie là, c’était mieux que de partir dans les trucs compliqués. « Et je termine la journée avec un dîner en bonne compagnie, alors ouais ça va plutôt bien. » Il ajouta, le regard posé sur Jude, le sourire accroché aux lèvres. La compagnie était bonne en effet, alors autant en profiter, parce que ça rendait vraiment cette journée un peu plus agréable.



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