like father, like daughter (w. avràn).
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like father, like daughter (w. avràn).

MOON up all night
Vida Alwick-Aguilar
Vida Alwick-Aguilar
messages : 36
pseudo : borealis · she/her.
id card : nailea, labonairs (av) · tokyicons & hellenganseys (ic) · srdpoetry (quote).
multicomptes : ilsa, majolica, haven & asena.
triggers : cruauté animale, violence infantile, inceste, viol, pédophilie.
warnings : toxicomanie, cure de désintoxication, pression sociale, trouble alimentaire, relation toxique.
présence : le weekend (mostly).
pinterest
âge : twenty-five.
occupation : vlogger.
statut civil : very much single.
orientation : bisexual.
habitation : 48, south oceanside w. avràn.
pronom ig : she · her.
disponibilités : open
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avràn · colt · prénom

terminés,

infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression — couleur : #cc9999.
   
 
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「 feat. @avràn salazar ; septembre 2023 」
tw:

Casque d’écoute sur la tête, elle bloque tous les bruits extérieurs avec la musique qui sort des écouteurs et le seul détail venant perturber un silence, une certaine immobilité est son pied bougeant au rythme de la musique tandis que dans ses mains, Vida tient l’objet le plus précieux à ses yeux : sa caméra et son pouce continue son manège d’appuyer sur le même bouton, à faire défiler les nombreuses photos prises ces derniers jours et rapidement, sa tête commence à retourner dans les vieilles habitudes en se demandant quelle photo pourrait-elle poster sur Instagram afin de ramasser le plus de visibilité possible et c’est là qu’elle s’arrête, Vidalia, où tous ses mouvements s’arrêtent d’un seul coup parce qu’à la réalisation de cette pensée qui ne lui a pas traversé l’esprit depuis deux bonnes années, elle ressent le besoin de prendre une pause. De mettre fin à ce moment tranquille, qui lui a toujours donné un moyen de s’enfuir du monde réel, de la relaxer. Cet instant, à ne presque rien faire, ça lui a toujours réussi jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à maintenant alors Vida retire son casque d’écoute, le dépose à côté d’elle et remet la caméra sur sa table de chevet. Quelques minutes supplémentaires, Vida reste couchée dans son lit, mains croisées sur son ventre, à regarder le plafond. Trois minutes, à regarder rien d’autre qu’un plafond blanc avant de réaliser l’ennui que cela lui apporte alors elle attrape son téléphone portable et commence à naviguer sur les nombreuses applications de celui-ci.

De quoi perdre quelques neurones avant d’apercevoir l’heure sur le coin de son écran et réaliser qu’elle a ignoré son ventre qui gronde depuis de nombreuses heures maintenant, trop préoccupée, trop dans son monde, dans son élément, elle a l’impression. Puis cela l’aide à ne pas trop penser à ce qui l’attend à l’extérieur de cet appartement ; toute sa situation chaotique avec Colt, les nombreux appels manqués de sa mère et de son père adoptif, les messages lus qui continuent d’être sans réponse. Deux ans qu’elle les ignore, incapable de les pardonner pour le mensonge qu’ils lui ont raconté toutes ces années. Une vie entière à dire que ce sont ses parents alors que son père, son vrai père, était ailleurs. Ici, à Oceanside. Lentement, Vida finit par se lever de son lit et se diriger jusqu’à la cuisine, prenant le temps de regarder ce qui se trouve dans les armoires, d’un œil distrait, regardant toujours son écran à la recherche d’une recette. Elle finit par en trouver une qui lui semble appétissante et qui lui donne envie depuis de nombreuses semaines. Vida se met à la tâche, s’essaie dans un domaine qu’elle ne maîtrise pas du tout. Vidalia ne sait pas réellement le nombre d’heures qui passe avant d’attendre des pas dans l’appartement et elle se retourne rapidement, se retrouvant face à face avec Avràn. « Hey ! » C’est le bordel dans la cuisine, elle en a conscience. « J’ai voulu essayer de faire une recette que j’ai trouvé sur les réseaux sociaux, mais... » Son regard se pose sur la casserole quelques secondes avant de revenir sur Avràn, petit rire inconfortable qui sort de sa bouche. « J’suis pas sûre de réussir. » Deux ans et des poussières qu’elle est à Oceanside, deux années entières où, pas une fois, Vidalia s’est aventurée aussi près de la cuisinière et cette tentative lui prouve que cela était forcément pour le mieux. « C’est dommage, ça semblait méga délicieux, mais j’pense juste commander de la pizza ou autre chose. T’as faim? » Finit-elle par demander en s’essuyant les mains.

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— she’s not the flower that burns easily in forest fire but she’s the flower that blooms after the forest fire with the traces of flames in her.
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Avràn Salazar
Avràn Salazar
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pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : pedro pascal (chaussette @avatar, ethereal @bann).
multicomptes : ashton, bashir, jake, ozan, felix.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : alcool, drogue, dépression, mortalité infantile, tentative de suicide.
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âge : quarante-cinq ans d'une vie faite de trop nombreuses déceptions.
occupation : paléontologue et enseignant-chercheur en paléontologie, il travaille sur des sites de fouilles, mais surtout au musée d'histoire naturelle de san diego et à l'université où il donne des cours.
statut civil : célibataire, il préfère dire les choses ainsi, certains diront multi-divorcé, lui il reste sur la première option.
orientation : pansexuel, aimerait se défaire des étiquettes et juste apprécier qui il veut.
habitation : uc.
pronom ig : il.
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noa
vida
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kemal

   
 
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∙ feat. @Vida Alwick-Aguilar  ; septembre 2023 ∙
tw: mortalité infantile

Il avait passé sa journée au musée, Avràn. Journée plutôt agréable. Il était dans son élément, le brun. Ça l’aidait à laisser un peu de côté tout ce qui n’allait pas dans son quotidien. Les peines qui persistaient malgré les années qui s’écoulaient. Retrouver Noa avait réveillé bien des choses en lui. Se retrouver en face de la chambre de sa fille avait ravivait les souvenirs d’Amaya et avec eux, les traumatismes qu’il s’efforçait de fuir depuis un moment. Il évitait Noa maintenant. C’était mieux comme ça, de toute façon. Ils n’avaient pas vraiment d’avenir ensemble. Elle avait été sa maîtresse quand il avait été marié, des années plus tôt. Maintenant, elle avait été une aventure, peut-être un peu plus que ça, mais ça n’avait pas d’importance. Elle avait une fille, dont elle n’avait pas parlé et il ne pouvait pas fréquenter quelqu’un ayant un bébé. Il n’en avait pas la force, Avràn. Ce qui était arrivé à Amaya rendait ça impossible. Alors Noa et lui, ça ne pouvait pas fonctionner. Tant pis, qu’il s’efforçait de se dire, le brun. De toute façon, ça n’avait pas été sérieux, alors autant passer rapidement à autre chose non ? Ou juste se concentrer sur son job, c’était très bien aussi.

C’était ce qu’il faisait depuis quelque temps. Passait peut-être trop de temps au boulot et rêvait qu’on l’envoie sur un site de fouille, histoire de prendre du recul vis-à-vis de tout ça. Et parce que c’était définitivement la partie la plus passionnante de son boulot. Il pourrait toujours emmener Vida avec lui, peut-être qu’au bout d’un moment, elle comprendrait que certaines choses méritaient d’être vues avec ses propres yeux, plutôt qu’à travers la caméra de son téléphone. Enfin, ils n’en étaient pas là. Pour l’heure, il n’avait rien de prévu, Avràn, si ce n’est de jongler entre l’université et le musée, comme il le faisait depuis un long moment. Musée qu’il avait fini par quitter pour rentrer chez lui. Il était parti assez tôt pour que la route depuis San Diego ne soit pas interminable. Pas trop de bouchons, c’était plutôt une bonne nouvelle, mais il fut quand même soulagé de pousser la porte de son appartement, content de pouvoir se poser. A peine la porte franchie qu’une drôle d’odeur était venue lui chatouiller les narines. Étrange odeur qui l’avait poussé à rejoindre la cuisine. Vida était là. C’était bien la première fois depuis qu’elle s’était installée chez lui qui la voyait derrière les fourneaux. Expérience malheureusement ratée à en juger cette odeur. « Hey. » Il répondit avant d’avancer dans la cuisine pour en ouvrir la fenêtre. « Tu sais ce qu’on dit : c’est en forgeant qu’on devient forgeron. » Vieille expression que probablement plus personne n’utilisait mais elle avait le mérite d’exprimer le fond de sa pensée. Il fallait bien pratiquer et s'entraîner avant de réussir à faire quelque chose. C’était bien qu’elle ait tenté quelque chose. « Ça partait d’un bon sentiment, ça me fait plaisir que tu aies essayé. » C’était l’intention qui comptait après tout. Mais ça avait quand même l’air d’être raté. La pizza semblait être une meilleure option. « Ouais, j’ai faim et une pizza, ça me va parfaitement. » Il serait bien tenté de dire qu’y avait rien de mieux qu’un bon livre de cuisine pour réussir une bonne recette, mais ce serait encore passer pour un vieux ayant du mal avec les réseaux sociaux. Cela dit, les vidéos de recettes donnaient facilement envie, mais ça allait tellement vite que ça ne devait pas être facile à recréer. « C’est pas parce que c’est raté, qu’il faut abandonner. » Il ajouta en commençant à ranger un peu ce qu’elle avait sorti pour cuisiner. Il était certain qu’elle n’avait jamais beaucoup cuisiné de sa vie, Vida, alors mieux valait ne pas s’arrêter dès le premier échec.

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Ça lui fait encore drôle de se réveiller, certains jours, et de réaliser qu’elle habite avec son père. Son véritable père, pas cet homme que sa mère a épousé suivant sa rupture d’avec Avràn et qui a joué la figure paternelle de nombreuses années. Qui le fait toujours, à ce jour, lors de ses rares moments où elle reçoit un message de sa part lui demandant de lui donner des nouvelles et dans ces moments, Vidalia reste silencieuse, retourne dans ses pensées. Se demande si elle devrait le faire avant de ne pas le faire parce que la rancune est tenace et qu’elle veut tellement à Delia de lui avoir menti toutes ses années qu’elle rejette cette rancune sur Ludovic. Puis entre en scène, Avràn qui revient d’une journée au musée pour se retrouver devant un désastre culinaire, le regardant ouvrir une fenêtre. Sage décision, à laquelle, elle-même, n’avait pas pensé du tout afin de faire dissiper l’étrange odeur dans l’appartement. Tu sais ce qu’on dit : c’est en forgeant qu’on devient forgeron,  elle a les sourcils qui se froncent, ricane légèrement face à cette expression qu’elle entend pour la première fois en vingt-quatre années d’existence. « Quelle drôle d’expression, elle démontre plutôt bien ton âge. » Qu’elle répond en le taquinant. Vida a le droit de le faire, après tout, un moyen de rattraper les nombreuses années perdues, d’une certaine manière. De compenser les années où elle ignorait son existence à Avràn, secret bien dissimulé de sa mère.

Cependant, elle n’est pas habituée à l’échec, Vidalia.
Détestant même le sentiment qui s’est emparé d’elle, peut-être encore trop habitué à jouer l’actrice parfaite, capable de pleurer sur commande, d’offrir l’émotion parfaite pour la scène, qui n’a pas besoin de regarder les lignes qu’elle doit prononcer car elles sont déjà imprégnées dans sa tête parce que le moment où la réalisation d’avoir échoué la recette s’est installée en elle et peut-être qu’à une autre heure de la journée, elle aurait essuyé cet échec d’un revers de la main avant de recommencer. Pas aujourd’hui. Pas tout de suite. Une autre fois, une autre journée où l’ennui se fera encore bien présente. Peut-être demain, qui sait car quelque part, Vida conserve l’espoir de réussir cette recette, peu importe le nombre de fois où elle doit recommencer. « Je voulais vraiment réussir la recette, préparer un repas et te surprendre à ton retour du travail. Je me disais que ça changerait de la routine. » Et peut-être aurait-elle aimé lui faire cette surprise, lui montrer qu’elle est capable de cuisiner, une fois de temps en temps. Comme une certaine forme pour le remercier de l’avoir accepté chez lui, d’avoir accepté qu’elle chamboule son existence ces dernières années. Pour le remercier de tout, en réalité. « Je ne crois pas avoir un futur très proche dans le domaine de la cuisine. » Au moins, qu’elle se dit, elle arrive à en rire un tout petit peu. À voir le bon côté de la médaille. « Tu n’as pas besoin de ranger pour moi, j’apprécie, je peux le faire aussi. » Ajoute-t-elle en s’activant pour prendre une casserole qui traîne sur le comptoir et la ranger à son tour. À deux, le rangement est plus rapide et ils ont terminés en quelques minutes. C’est là qu’elle se décide de reprendre son téléphone portable et commander cette fameuse pizza. « La pizza est commandée, ça devrait arriver d’ici les vingt prochaines minutes ou un peu plus... Grosse journée au musée? À quand la prochaine expédition? » Qu’elle demande avec un grand sourire car elle aimerait pouvoir assister à un site de fouille, une nouvelle fois.

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Avràn Salazar
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tw: mortalité infantile

Vida, il l’avait perdue des années plus tôt, parce qu’il n’avait pas été à la hauteur. Trop faible pour supporter la pression sur ses épaules. Pas forcément celle d’être père, malgré la peur que ça pouvait représenter, surtout à un si jeune âge. Non, il avait surtout craqué à cause de la pression médiatique. Parce qu’il était chanteur et que sa compagne était actrice. Ils étaient sous les feux des projecteurs. Bien trop jeunes pour ça. Ça avait été trop dur pour lui, alors il était parti et Delia s’était arrangée pour le faire disparaître de la vie de sa fille. Il aurait peut-être dû se battre davantage au lieu de juste partir, mais il savait que s’il avait dû tenter quoi que ce soit, les projecteurs se seraient de nouveau tournés vers lui et il n’était pas bien certain qu’il l’aurait supporté. Alors il avait fait profil bas et s’était fait oublier. Mais Vida avait fini par revenir vers lui. Elle ne semblait même pas lui reprocher sa lâcheté. Elle était là, avec lui à présent et il en ressentait un profond soulagement, Avràn. Au moins, il la retrouvait elle à défaut de savoir que jamais il ne retrouverait Amaya. La présence de Vida soulageait un peu son cœur meurtri.

« C’est pas très sympa ça. » Il répliqua à l’adresse de sa fille, le sourire aux lèvres prouvait cependant qu’il ne le prenait pas si mal. Il n’était, de toute façon, pas si vieux que ça. Ou en tout cas, il ne vivait pas trop mal sa quarantaine, même si elle était dépassée depuis quelques années maintenant. Il ne savait pas trop ce qu’elle avait essayé de préparer, mais il savait que ce n’était pas une réussite. Pas si grave que ça. L’intention était adorable et c’était le plus important. « C’est gentil de ta part d’avoir pensé à moi. » Rien que l’intention suffisait à lui faire plaisir. « Faut pas te décourager si vite, avec un peu d’entrainement, tu y arriveras. » Il haussa les épaules, c’était dommage de se décourager ainsi face à un échec. La cuisine, ça demandait un peu de persévérance. Un peu comme tout d’ailleurs. Si on pouvait tout réussir en un clin d'œil, ça se saurait. « Certes, mais je peux toujours te filer un coup de main, plutôt que de rester là à te regarder. » Il continua en continuant à ranger ce qui lui tombait sous la main. Le travail d’équipe, c’était plutôt efficace en principe. Il n’aimait pas rester à rien faire pendant que d’autres s’activaient devant lui, de toute façon. Au moins, à deux, ils avaient vite fini de ranger. « Parfait. » Il déclara, alors qu’elle annonçait que la pizza était commandée. « Ouais, y avait pas mal de monde, mais c’était sympa. » Ça l’était toujours, puisqu’il était passionné par ce qu’il faisait. Content d’avoir raccroché sa guitare pour s’occuper des dinosaures. Ils lui causaient bien moins de torts. « J’aimerais bien repartir rapidement, peut-être à la fin de l’hiver, si j’arrive à me raccrocher à un projet. » Et il allait se donner du mal pour qu’on l’accepte. Y avait rien de mieux que de voyager, découvrir d’autres endroits et surtout voir de véritables sites de fouilles. C’était passionnant. Clairement la partie qu’il préférait dans son métier. Malheureusement, des expéditions, il n’y en avait pas tous les quinze jours. Le plus gros de son travail se faisait au musée ou à l’université. « Tu veux boire quelque chose en attendant la pizza ? » Il demanda en ouvrant le frigo à la recherche de quelque chose pour se rafraîchir un peu. Rien d’alcoolisé, évidemment, ça faisait des années qu’il n’avait pas avalé une goutte d’alcool et n’avait clairement pas envie de replonger.


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tw: mention d’addiction à la drogue

Oceanside est devenu son exil à Vidalia.
Ce petit espace tranquille, loin des feux des projecteurs, des tentations que peuvent offrir Los Angeles. Loin de toutes ses anciennes fréquentations qui n’avaient pas forcément son bien à cœur. Ce qui devait être un arrêt temporaire commence doucement à se diriger vers un arrêt permanent. Elle ne sait pas si elle aura la force de quitter Oceanside lorsque son passé décidera de venir la hanter, ne sait pas si elle aura la force de quitter son père afin de s’expliquer avec sa mère. Vida ne sait pas si elle a envie de le faire, ayant pris ses aises ici, dans cet appartement qui a la grandeur de cette ancienne chambre à Los Angeles. Pourtant, elle apprend encore les rudiments d’une vie ordinaire, normale. Personne pour cuisiner à sa place, personne pour la nettoyer. Personne pour lui donner un coup de main lorsque nécessaire. Il y a Avràn qui l’aide dans ces moments où elle échoue. « Ne t’inquiète pas, tu ne fais pas ton âge. » Les quelques rides ne comptent pas, ce sont les souvenirs d’une vie antérieure, pleines d’aventures. Les quelques cheveux blancs ne comptent pas non plus, aux yeux de Vida, ce sont les années de sagesse et elle imagine que cela ajoute un certain charme à son père. Elle n’en sait trop rien, au fond, Vidalia, elle qui vient d’un monde où il est primordial de ralentir le temps avec des visites fréquentes dans les salons de chirurgie plastique et des visites au salon de coiffure. Combien de fois a-t-elle vu sa mère refuser l’apparition de cheveux blancs en continuant de se colorer les cheveux? Trop souvent. Son père, lui, semble avoir accepté le fait de vieillir.

Il y a quelque chose qui se rattache en elle suivant les encouragements de son père, lui disant qu’elle ne doit pas se décourager aussi rapidement. Quelque part, peut-être, qu’il a su qu’elle comptait le faire après ce fiasco et ce n’est pas comme si elle avait manqué d’encouragement toute sa vie, toutes ces années où elle s’est retrouvée sous les projecteurs, dans des trailers, à réciter des scénarios. Mais ce n’est pas pareil, il y a une certaine différence et Vidalia en veut à sa mère de lui avoir retiré les nombreuses années entre Avràn et elle où la brune aurait eu besoin de ce genre d’encouragement, avec ce ton de voix. Peut-être que tout serait différent aujourd’hui, peut-être n’aurait-elle pas réalisé les mêmes erreurs, ne serait pas tombé dans une certaine addiction à la drogue. « Je le souhaite, je ne peux pas continuer de tout brûler. » Qu’elle répond, ricanant légèrement — au moins, elle arrive à en rire, Vidalia. Autrefois, elle n’aurait pas été capable de le faire, elle aurait probablement fait une crise et se serait enfermée dans une pièce loin du regard de tout le monde. « Est-ce que ça se voit que je n’ai pas l’habitude non plus de tout ranger après? Deux ans et parfois, ça me prend quelques heures avant de réaliser qu’il n’y a personne pour le faire derrière moi. Je dois encore le faire, j’imagine, laisser traîner tout un tas de mes trucs dans l’appartement. » Petite princesse, n’est-ce pas l’un des nombreux surnoms qu’on lui donnait à Vida. Tout a changé maintenant. Elle a changé. Pour le bien, Vida en est certaine. Il ne reste plus qu’à attendre l’arrivée de la pizza. « Ce serait cool de repartir sur un projet. Je m’invite sur celui-là, je sais que tu adores avoir ma compagnie avec toi et ce, même si je peux me montrer agaçante avec ma caméra. » Puis ça lui fait découvrir un domaine sur lequel elle en apprend un peu plus tous les jours et elle adore en savoir plus, en apprendre davantage en posant des questions à son père. Elle s’intéresse à son domaine, elle n’a pas besoin de prétendre pour ce coup-ci et ça lui change à Vida, de ne pas avoir à se forcer écouter une personne lui communiquer des informations sur un sujet. « Un soda, peu importe. » Elle n’est pas difficile à ce sujet, Vidalia et elle finit par se racler la gorge. « J’ai rêvé de Delia. C’est la première fois en deux ans qu’elle apparaît dans mes rêves. Oui, il m’arrive de penser à elle, de me dire qu’il est peut-être temps de lui pardonner son erreur et à toutes les fois, je suis incapable de lui envoyer un message. Peut-être que ce rêve est le coup de pouce que j’ai besoin pour avoir une discussion avec elle... » Mais qu’est-ce que cela voudrait dire exactement de lui pardonner ce mensonge? Une occasion de revenir dans sa vie? « Je ne sais pas si j’ai envie de lui pardonner pour m’avoir retiré tout ce temps sans toi. » Autant être honnête avec son père, il est, après tout, l’une des seules personnes qui peut réellement la comprendre.

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Il était heureux d’avoir retrouvé sa fille, Avràn. La perdre avait été l’une des plus grosses tragédies de sa vie. Mais il n’avait pas vraiment eu le choix. S’il n’était pas parti, il se serait perdu lui-même, incapable de supporter la vie sous les projecteurs et de voir son quotidien balancé dans les médias, comme s’il n’avait pas le droit à une vie privée. Delia, ne voulait pas de vie privée, elle était la première à faire en sorte que la lumière soit tournée vers eux, à mettre tout en œuvre pour que leur vie soit publique. Plus de vingt ans plus tôt, ils n’avaient pas eu les réseaux sociaux, heureusement, parce qu’il savait que ça aurait été bien pire, si Delia avait eu ça à portée de doigts. Il avait dû renoncer à sa fille pour se sauver de ses démons, Avràn, un choix difficile qu’il n’avait fait que parce que Delia l’avait obligé à le faire. Maintenant, Vida était assez grande pour faire ses propres choix et elle était revenue vers lui. L’avoir avec lui ça le rendait heureux, Avràn, un bonheur qu’il avait cru ne plus jamais connaître après la mort d’Amaya, le chagrin avait pris le dessus sur tout le reste à l’époque.

Il y avait encore des jours où c’était plus difficile de choses, beaucoup de petits détails du quotidien avaient tendance à réveiller la douleur. Mais globalement, il allait mieux Avràn et c’était en grande partie grâce à Vida. « De toute façon, je suis comme le bon vin, je me bonifie avec le temps. » Il haussa les épaules. Pas certain que ce soit vrai. Mais c’était une bonne façon de voir les choses et de ne pas trop craindre les années passant. Le temps était inéluctable, de toute façon, il ne pouvait rien faire contre lui. « Mais non, y a pas de raison. » Il répliqua dans un léger rire. Il était certain qu’en continuant à s'entraîner, elle finirait par réussir à cuisiner quelque chose sans risquer de tout brûler. Il posa un regard sur le bazar encore présent sur les comptoirs de la cuisine, il était évident que Vida n’était pas la personne la plus organisée qui soit. « Je vais pas te mentir, ça se remarque un peu, oui. » Dans la cuisine ou dans l’appartement. Mais il ne s’en plaignait pas Avràn, après tout, ça mettait un peu de vie dans son appartement, ce n’était pas une mauvaise chose. « Si ça se fait, je t’emmène avec moi à condition que tu la poses un peu, cette caméra. » Il répondit en ricanant. Il l'emmènera quoi qu’il arrive. Mais ce serait mieux pour elle qu’elle profite un peu de l’endroit à travers son propre regard et pas simplement à travers sa caméra. Suite à la réponse de la brune, il sortit deux canettes du frigo avant de revenir vers sa fille et de lui en tendre une, alors qu’elle lui parlait de son rêve et surtout de sa mère. « Clairement, elle a fait un choix que moi, je ne pourrais pas lui pardonner. » Il était formel là-dessus, il avait été au bout du gouffre et elle l’avait forcé à choisir entre sa fille et sa santé mentale. Un choix impossible à faire dans le fond. Mais il avait été obligé de choisir sa santé mentale, histoire de ne pas risquer de devenir un danger pour sa fille. Dès lors, Delia l’avait fait disparaître de sa vie et surtout de la vie de leur fille, lui proposant même un nouveau père, comme si lui, n’avait jamais existé. « Mais toi, ça reste ta mère, je pense que tu devrais lui parler, lui laisser une chance, pour être certaine de n’avoir aucun regret dans le futur. » Delia était sa mère. Elle avait fait de mauvais choix et n’étaient pas la mère de l’année, mais peut-être qu’un jour, Vida regretterait d’avoir complètement coupé les ponts et un jour, inéluctablement, ce serait trop tard pour tenter de réparer les choses, alors si elle y pensait, c’était sans doute le bon moment pour le faire.

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