love from the other side,, w. pascoes
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love from the other side,, w. pascoes

STARS burning in the skies
Nell Pascoe
Nell Pascoe
messages : 314
pseudo : winter solstice (elle).
id card : suki waterhouse / depraysie@av, ethereal@bannières, aurora/the conflict of the mind@lyrics.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva, noa & isaura.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : biphobie, age gap (10 ans), déni de grossesse, grossesse non désirée.
présence : présente.
love from the other side,, w. pascoes UWQjAQct_o
âge : trente-deux ans, mais ce n'est qu'un nombre, au fond.
occupation : sophrologue, peintre à ses heures qui rêve encore.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 51.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › julian
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— rps terminés.
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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 love from the other side 」
∙ with @Blaise Pascoe & @Jude Pascoe

tw : déni de grossesse, grossesse non désirée, accouchement.

Dimanche 28 avril

C’est arrivé. Ça y est. Iris est née.
Iris et ses yeux sombres. Iris et ses petits poings fermés. Iris et ses 2,7 kilos. Iris, si petite. Iris, sa fille. Elle n’arrête pas de se le répéter en boucle, Nell. Pour mieux le comprendre, non pas pour l’accepter. Cela, mine de rien, elle croit y être arrivée. Mais c’est toujours bizarre. Maintenant, elle a un enfant. Un enfant qui va compter sur elle, qui va avoir besoin d’elle pour au moins les dix-huit prochaines années. Un bébé qui ne pourra rien faire sans elle, avant plusieurs années. Cette pensée est effrayante. Et Nell, elle en a eu des tonnes d’autres – incapable de faire disparaître l’anxiété. Elle est toute seule. Pas de deuxième parent pour son enfant. C’est cela qui l’angoisse le plus. Mais il y aura aussi tout le positif, n’est-ce pas ? Elle le ressent malgré tout, déjà. Elle ressent une boule de bonheur dans son cœur. Elle l’a senti en étant incapable de détacher son regard de sa fille. En se sentant fondre à chaque fois. C’est fou de se dire qu’elle, que son corps, a fait quelque chose comme cela : un bébé comme celui-là. Iris ne pèse certes pas très lourd, mais elle va bien. Elle est dans la norme, même après un déni de grossesse – les conséquences auraient pu être plus lourdes, compliquées. Là où Iris et Nell ont de la chance, peut-être, c’est que cette dernière ait fait un déni de grossesse partiel, découvert à quatre mois de grossesse. Mais tout n’est pas simple pour autant.
Il va falloir s’habituer à Iris. Il va falloir lui laisser une place dans son cœur. Elle n’a pas eu neuf mois pour se préparer à sa venue, mais elle en a eu cinq. Assez pour se faire à l’idée de sa venue, commencer à s’attacher à elle. Pas assez pour envisager toute la vie avec elle. Pas assez pour comprendre tout ce que cela signifierait. Pas assez pour se défaire de ses peurs, de la culpabilité, des regrets.

Maintenant, Iris dort à poings fermés. Nell est fatiguée ; quoiqu’incapable de se reposer. Elle cogite. Elle a plein d’émotions différentes dans le cœur. Elle regarde sa fille avec une tendresse nouvelle – mais aussi avec peur. Il faudra y aller pas à pas. Ne pas être trop dure avec soi-même. Plus facile à dire qu’à faire. Après l’accouchement dans la matinée, on l’a laissée un peu respirer. Puis elle a vu un psy, dans la continuité de son suivi débuté après la découverte de son déni et sa grossesse. A présent, c’est terminé. Elle s’est vaguement reposée, sans réussir à dormir. Il n’y a qu’Iris et elle dans la chambre, qui lui semble tout à coup cruellement vide. Malgré elle, Nell attend. Une venue, une distraction. Que le monde extérieur entre dans cette bulle nouvelle dont elle n’a pas l’habitude.
Ils arrivent. Ses frères. C’est sans doute eux qu’elle attendait. Les premiers à qui montrer Iris. Sa famille. C’est fou comme cela lui fait immédiatement chaud au cœur, de savoir qu’ils arrivent. Plus encore, quand elle les voit apparaître. « Heeey. » fait-elle aussitôt, grand sourire aux lèvres, en se redressant doucement dans son lit. Ce qu’elle sent alors, c’est une boule qui se forme dans sa gorge. Celle de l’émotion qui la guettait, silencieusement. Car leur visite n’a rien d’anodin. Ce qui s’est passé aujourd’hui n’a rien eu d’anodin. A partir de maintenant, plus rien ne sera comme avant.

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  Lorsque le message survient sur leur conversation de groupe fraternelle, Jude manque d’en tomber de sa chaise. Il y a d’abord la joie, l’excitation et la peur entremêlées qui surgissent ; ça y est, il est tonton. Iris, 2,7 kg ; sa nièce. Est-il prêt ? Bien sûr que non, pas davantage que sa sœur. Sa petite sœur, Nell, qui est maman ; ça aussi, ça lui fait tout drôle. Et aussitôt, l’anxiété prend le pas sur le reste. Ses sourcils se froncent, il relit le message, l’heure à laquelle il est envoyé sur le groupe de discussion. La pensée que sa petite princesse a accouché seule lui noue l’estomac. Il y avait bien au moins un ou une amie, n’est-ce pas ? Elle n’était pas vraiment seule, ce n’est pas possible. Ses doigts nerveux pianotent sur le clavier numérique de son smartphone, trois petits points s’affichent… puis il se ravise, se contente d’envoyer une avalanche de cœurs et un “Je décolle” dans la foulée. Car c’est bien ce qu’il compte faire : ramasser ses affaires et filer à la maternité. Tant pis pour le travail qui l’attend et les mails restés sans réponse ; qu’on l’engueule si ça leur fait plaisir, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Lorsqu’on lui pose la question, il répond que sa sœur a accouché sur un ton sans appel. Et dire ces mots à haute voix fait faire de drôles de bonds à son estomac.
  Avec Blaise, ils conviennent de se retrouver sur le parvis de l’hôpital. Évidemment, si le trajet n’est pas catastrophique à cette heure, le parking est une autre histoire : heureusement qu’il n’y a pas d’urgence, il aurait probablement dû se garer comme un sagouin devant l’entrée pour vomir la patientèle. Au lieu de quoi, il se contente de pester et de râler en tournant dans les allées au pas, ses mains agitées tapotant le volant avec agacement le temps que quelqu’un daigne libérer une place. Ça ne fait jamais de mal de maudire ces SUV polluants qui prennent trop de place, pas vrai ? Au moins, ça le détourne un peu de ses ruminations et de la pensée perturbante que son petit frère, lui aussi, est tonton désormais. C’est tellement étrange. Toute cette situation est une promesse de mille possibles ; tous plus terrifiants et excitants les uns que les autres. “Oh, le con !” réalise-t-il soudain à haute voix, jusqu’alors trop occupé à fixer avec insistance un groupe de personnes sur le départ. Il vient de se souvenir qu’il a complètement oublié le cadeau de naissance dans le capharnaüm de son appartement ! L’éditeur enfouit son visage entre ses mains pour pousser un soupir furieux contre lui-même. C’est ça, d’avoir la tête dans les nuages noirs de son angoisse ! Réfléchissant à toute vitesse, et après ce qui lui semble être une éternité d’hésitation coupable, il finit par appeler son frère. Lorsqu’il décroche, il commence à se mordiller la lèvre d’appréhension ; d’un autre côté, il ne conçoit pas de venir les mains vides. “Hey, dis-moi, tu en es où ? Ah oui ? Est-ce que ça t’embêterait de faire un détour ? J’ai complètement oublié le cadeau de naissance chez moi.” Dieu soit loué, Blaise est d’un naturel serviable et l’hôpital se trouve dans le même quartier que son appartement. “Merci, tu me sauves la vie ! Tu n’as qu’à demander au gardien qu’il t’ouvre, il a mon double. Je vais le prévenir par texto. Tu trouveras le cadeau sur le meuble d’entrée, c’est un carton avec des petits nuages blancs. Et, euh…” Déglutition embarrassée. “Ne fais pas attention au bazar” rit-il nerveusement, grattant son poignet trop fort sans y faire attention. Il est tenté de rajouter quelque chose, de donner un prétexte pour expliquer l’état pathétique de son chez-lui ; de prévenir, même, qu’il ne s’agit pas de l’un de ses euphémismes de premier de la classe. Avant la dépression, Jude était ordonné de façon militaire ; lorsqu’il disait “Ne fais pas attention au bazar”, c’est qu’il y avait quelques miettes sur la table du salon. L’idée que son jeune frère entre pour la première fois dans son antre sens dessus dessous et constate l’inquiétant changement lui file des boutons, mais, eh bien, il n’a pas vraiment le choix, cette fois. Plus d’excuse pour tenir sa famille éloignée de son désordre intérieur. Lorsqu’il raccroche, le regard dans le vague et les lèvres misérablement écaillées par l’anxiété, il prévient le concierge de son immeuble, puis jette son téléphone sur le siège passager comme s’il l’avait personnellement offensé et se gare enfin, après quelques minutes d’attente supplémentaires.
  Claquant la portière derrière lui, il rejoint le large perron de la maternité et sort aussitôt son paquet de cigarettes pour s’en griller une. Ça, au moins, ça lui calmera un peu les nerfs. Tapant du pied frénétiquement comme si ce geste répétitif pouvait canaliser sa nervosité, il se laisse envelopper par la fumée qu’il exhale du bout de lèvres boudeuses. La nicotine apaise un brin le vent de panique qui souffle impitoyablement sur sa caboche embrouillée, et Jude ferme un instant les yeux pour s’enjoindre au calme. Ce n’est pas lui qui est censé être dans tous ses états, aujourd’hui. Lorsqu’il relève ses paupières, qui lui paraissaient peser des tonnes, la silhouette d’un Blaise encombré se dessine dans son champ de vision. Bien plus rapide que s’il avait dû repartir et attendre à nouveau une plombe et demie qu’une place se libère ! “Super, merci beaucoup !” lance-t-il entre ses dents, clope coincée entre ses lippes froncées, tandis qu’il avance à grands pas vers son cadet pour le délester du carton, qui contient un nid d’ange en coton doublé aux douces couleurs automnales, brodé de végétaux et couronné de deux adorables petites oreilles, ainsi qu’un certain nombre de gourmandises et de produits de détente destinées à la jeune mère. “Désolé de t’avoir demandé ça.” Une fois chargé du carton, il s’avance vers la première poubelle venue, coince son cadeau dans le creux d’un coude et écrase sa cigarette avant de la jeter – tout est prétexte à ne pas regarder son frère dans les yeux, pour ne pas y lire ce qu’il pense de son appartement. “Allez, en route mauvaise troupe” décide-t-il, sans laisser de place aux interrogations éventuelles de Blaise.
  Ensemble, ils s’orientent dans l’hôpital sur les dires de l’accueil, traversent d’innombrables couloirs jusqu’à parvenir dans l’aile dédiée à la maternité, puis devant la porte de la chambre qu’ils cherchent. C’est qu’il est immense, ce centre médical ! Sur le chemin, Jude s’est contenté de faire quelques commentaires pince-sans-rire sur les lieux, histoire de meubler et de ne pas vraiment laisser de place à une conversation plus intime qu’il n’est pas certain de pouvoir encaisser avec ses nerfs en pelote. Et, quand ils pénètrent dans l’humble demeure maternelle, Nell les accueille d’un immense sourire depuis son lit, sur lequel elle se redresse. Elle a l’air épuisée. “Dieu qu’elle est belle !” s’exclame l’aîné avant d’avoir pu réfléchir, au moment où ses yeux tombent sur la petite chose adorablement froissée qui dort à poings fermées. “Une vraie tombeuse, c’est bien la fille de sa mère” ajoute-t-il un ton plus bas – pour ne pas troubler le sommeil de la petite – avec un petit sourire en coin, fausse flatterie qui recèle bien plus de sincérité que de taquinerie. Il dépose son carton sur un petit canapé dédié aux visiteurs, avant d’aller serrer délicatement sa sœur dans ses bras ; cette fois, l’occasion lui en donne l’excuse parfaite sans avoir à en rougir. Lorsqu’il s’écarte, son regard tendre tombe sur le visage cerné de sa petite princesse. “Comment tu te sens ?” s’enquiert-il, l’air soucieux. Bouleversée, sans doute, à en croire l’émotion dans ses yeux ; épuisée, aussi, à croire cette face plissée de fatigue. Mais peut-être a-t-elle besoin de leur en parler, à eux, pour que ça compte ; parce que ce n’est pas une simple description, un simple état – c’est toute une vie qui bascule du jour au lendemain.
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Blaise Pascoe
Blaise Pascoe
messages : 29
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multicomptes : lip (keery) - al (niney) - kemal (tütüncü)
à contacter : le compte concerné
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : élitisme, rejet parental, noyade, drogues, alcool, déni de grossesse.
présence : (+/-) présente, l'irl avant tout.
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âge : le chiffre 30 approche à grand pas. (trop à ton goût) pour le moment c'est 29 ans
occupation : t'es le nain boring, il n'existe pas, mais c'est c'que tu ressens vis-à-vis de ton job. ingénieur
statut civil : célibataire à croire que c'est mieux ainsi.
habitation : au 11, south oceanside avec Majo la chieuse et Sol le charmeur.

pronom ig : il.
disponibilités :


bashir -- wren -- lyle -- majo -- nell

infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable ⇝ code couleur : #0099cc.
   
 
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tw : accouchement.

Dimanche 28 avril

Tonton. Ou plutôt ‘oncle’.
Un oncle est généralement défini comme un parent de sexe masculin qui est le frère ou la sœur d'un parent ou marié à un frère ou une sœur d'un parent, ainsi que le parent des cousins. Les oncles apparentés par la naissance sont des parents au deuxième degré... ton regard qui se pose à nouveau sur cette définition. Bien sûr que tu sais ce que cela veut dire. Tu as déjà vu des oncles à l’œuvre, tu en as, tu as entendu ce mot plus d’une fois, mais là. Là, c’est totalement différent, car c’est ce que tu es devenu. Tu es officiellement un ‘oncle’, pas que toi, ton frère aussi. Vous êtes devenus quelque chose ou plutôt quelqu’un pour ce petit truc qui s’est extirpé de ta sœur. Une grimace qui apparaît sur ton visage, c’est officiel. Pas que ça ne le soit pas avant, mais là. Là c’est réel, quoique ça le sera encore plus dans quelques heures lorsque tu verras ce petit truc. Ou plutôt ta nièce. Tu es un oncle Blaise. Ta sœur a mis au monde un petit être. Les pièces s’assemblent petit-à-petit dans ta tête. Tes mains qui relâchent la pression et te fais reculer. Tournant sur toi-même. Ton regard qui finit par se poser à nouveau sur Sol. « attention à tes fesses, tu vas bientôt être détrôné ! » est-ce qu’il te regarde ? Absolument pas. Il ronfle. Pourtant question mignonnerie, tu sens qu’il va perdre sa place. Tu essaies d’être un bon père et le prévenir, mais faut croire que Monsieur n’a guère envie de t’écouter. Un soufflement. Ok, ça l’intéresse absolument pas. Et voilà, ce qu’on récolte à vouloir des enfants. Dire que ta sœur part sur ce chemin et qu’elle c’est pire. Un sourire apparaît sur ton visage. Elle est là et tu dois te bouger pour aller la rencontrer. Tu peux déjà prédire que ton frère vogue dans tous les sens, s’il n’est pas en train de râler sur des gens derrière son volant. Ce qui ne serait guère étonnant, il faut que tu te bouges un peu sinon tu vas être en retard et pas qu’un peu. Tu attrapes la laisse de ton patatouf. « on fait une pissouille et papa y va. Et non je peux pas te prendre. Tu découvriras la concurrence plus tard. » monsieur daigne enfin te regarder et surtout se lever. Tu le presses un peu, histoire que tu sois dans les temps, tu as rendez-vous avec ton frère dans une heure. T’es encore dans les temps, logiquement, mais avec toi on ne sait jamais. Tu te connais.

Tout est bon. Sol a fait son tour, il retourne à présent dans son panier, t’ayant bien montré au passage qu’il boude. Tout ça parce qu’il ne peut pas venir. Oui, tu sais lorsqu’il boude, tu connais ses bouilles et c’est le cas. Vous êtes peut-être trop fusionnelle ? À voir, mais pour le moment, t’as pas le temps et puis ce n’est pas ta faute. Les chiens ne sont pas autorisés dans les hôpitaux, mais ça MONSIEUR ne veut pas l’entendre. Tu lui donnes une occupation, parce que t’es pas un horrible père. Ton téléphone qui sonne au même moment : Jude. Tu souris à ses mots et le reconnais bien là, tu peux déjà l’imaginer avoir tourné et fulminé sur le parking durant des heures. Bon peut-être plus des minutes, mais ça suffit pour monter au cerveau. Changement de direction : chez ton frère. « je rentre pas trop tard, » que tu lâches en fermant la porte, oui tu es gaga et tu t’en moques. Parfois tu dis ça pour lui alors que Majo se trouve sur le canapé, elle ne dit rien, elle a pris habitudes à vos moments. Puis toute façon elle n’est guère mieux avec lui que toi. Un roi. Tu as créé un roi. Après avoir hésité, ton choix s’est porté sur ton vélo, histoire d’être un peu moins en retard et au pire ton frère peut mettre ton vélo dans sa voiture s’il a pitié de toi au retour. Tu aimes te balader à pied ou à vélo, être en contact avec la nature. Ou juste que t’as la flemme de chercher une place, surtout ça. Suivant les directions de ton frère, tu récupères bien vite le cadeau. Joliment emballé. Direction l’hôpital à présent. Tu es un peu chargé pour le coup, mais ça va le faire. Ça le fait toujours.

« La prochaine fois, tu devrais prendre encore plus grand » que tu lances à ton frère en arrivant, tu rigoles bien sûr. Tu pourrais te sentir ridicule avec ton petit truc, tu attends de voir la créature pour aviser. Il faut aussi dire que tu ne réalises pas encore que tu es tonton, pourtant dans quelques minutes ça va devenir vrai. Si tu te sens comme ça, tu n’oses imaginer ta sœur. « t’excuse pas, c’est rien, paraît que les frères servent à ça. » lances-tu en rigolant. Bon peut-être pas qu’à ça, mais bon si tu ne peux pas l’aider où va le monde ? « et je n’ai pas fait attention à ton ‘bazar’, » rajoutes-tu en rigolant parce que tu as peu sentir dans sa voix que ça le perturbait. Toi tu t’en moques, vraiment ? Tu aurais probablement dit la même chose, même si soyons honnête : t’es maniaque Blaise. Une vraie Monica Geller. Tu suis ton frère et stresses un peu, t’aimes pas ce genre d’endroits, mais bon pas le choix. Qui aime les hôpitaux dans le fond. Les minutes ne s’éternisent pas et le monstre apparaît devant tes yeux. Quoi dire ? Une chance Jude parle avant toi, ce qui te laisse le temps d’assimiler tout ça. Ton regard se pose sur ta sœur, puis sur ce petit truc. Tu viens déposer un baiser sur le front de ta frangine. « eh bah.. j’en connais un qui va pas être content. D’ailleurs à cause de vous deux, il me boude ! » dis-tu en souriant. Sacre bleu, t’es tonton Blaise. Et ça te fait un truc. « wow .. t’es maman .. je .. wow. » t’en perds tes mots. « on est à égalité à présent, deux contre deux et j’crois qu’avec elle on aura pas le dernier mot. » lâches-tu en souriant, elle dort. Et toi t’es tonton. Fichtre !  


Spoiler:

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Come back
Just gonna stand there and watch me burn. But thats alright because I like the way it hurts. Just gonna stand there and hear me cry. But thats alright because I love the way you lie.
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Nell Pascoe
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Elle n’arrive pas à y croire. Pas encore, Nell. Elle aura besoin de temps. De regarder Iris encore et encore. De la tenir dans ses bras. De lui parler. De voir son regard. De l’entendre respirer. Non – peut-être que ce qui lui fera le plus prendre conscience du fait que c’est arrivé, c’est quand Jude et Blaise seront là. Quand ils la verront, à leur tour. Elle pourrait presque leur demander de la pincer pour s’assurer que c’est bien la réalité. Pourtant, Nell, elle le sait. C’est juste étrange – compliqué à emmagasiner. Elle ne voit plus la venue d’Iris, cependant, comme une tragédie. Elle n’a pas eu beaucoup de temps pour s’y faire – mais elle s’est mise à sincèrement l’aimer, Nell. Même si elle ne le comprend pas, ne se l’explique pas. Même si Felix, malheureusement, n’est pas là. Elle y pense beaucoup, la blonde. Elle y pense beaucoup depuis que l’accouchement est terminé, depuis qu’elle a pu tenir Iris dans ses bras, qu’elle a trouvé cela bizarre, qu’elle a ressenti tout un panel d’émotions diverses et variées. Il y a peut-être un peu de bonheur, dans son cœur – d’enfin la rencontrer, elle qu’elle a tant imaginée. Mais la vérité, c’est qu’il y a aussi la tristesse. Une pointe de peine qu’elle n’arrive pas à faire disparaître, Nell. Ce n’est pas grave – dans le fond, c’est normal.
On ne peut pas s’attendre à ce qu’elle saute de joie. Ce qu’elle a vécu, c’était loin d’être facile, ces derniers mois.

Maintenant, elle est impatiente de voir ses frères débarquer. Parce qu’elle le sait, Nell : cela lui réchauffera le cœur. Cela la rassurera aussi. Peut-être qu’elle a besoin de voir leur joie, pour se convaincre que le reste n’a pas d’importance. Qu’elle peut essayer de passer outre, en tout cas. Pour se dire aussi que cela ira. Ce sera le cas, n’est-ce pas ? Elle n’a plus à s’inquiéter de comment elle nourrira Iris, de comment elle l’habillera – faute d’être là, Felix lui donne une généreuse pension qui comblera tous leurs besoins. Mais tout le reste, cela reposera sur ses épaules, à elle.
Elle attend ses frères, avec impatience. Même si elle est fatiguée. Devrait peut-être se reposer. Mais pour l’heure, elle est incapable d’y arriver. Encore bouleversée – pas forcément dans le mauvais sens. Encore remuée. Elle a besoin que cela redescende. Et puis finalement, la porte s’ouvre, ses frères apparaissent. Et Jude, aussitôt, s’exclame qu’elle est belle, Iris, quand son regard tombe sur elle. C’est quelque chose, tout de même – de les voir rencontrer sa fille, à elle. Alors tout de suite, Nell s’émeut, sent sa vue se troubler. Ce n’est même pas les mots de Jude – c’est juste sa réaction, naturelle, sans filtre, car terriblement sincère, qui s’échappe de ses lèvres. Elle lâche un rire, malgré la gorge nouée d’émotion. « Elle est magnifique, oui. » souffle-t-elle. Elle s’en fiche de peut-être se vanter. Elle en a le droit, pas vrai ? Elle a le droit de la trouver belle, sa fille. Celle qu’elle a mis des heures à mettre au monde, celle qu’elle a porté neuf mois durant – dont quatre en l’ignorant complètement. La réaction de Blaise, quant à lui, la fait rire. « Il est déjà jaloux ? » plaisante-t-elle, malgré sa mine et sa voix fatiguées. Elle repose à nouveau son regard sur Iris, qu’elle est incapable de cesser d’observer, d’admirer. C’est une telle frustration qu’elle dorme – et pourtant, plus tard, elle sait qu’elle sera ravie quand ce sera le cas. Elle regarde toutefois Jude poser un carton sur le petit canapé, avant qu’il ne vienne brièvement l’étreindre, lui demandant comment elle se sent. « Je sais pas trop. Fatiguée, c’est sûr. Mais aussi… bizarre. J’ai l’impression de ressentir plein de choses en même temps. » Elle ne sait pas l’expliquer. Se sent un peu dépassée. Finalement, elle a presque l’impression de comprendre ce qui lui arrive en même temps que Blaise, quand il laisse échapper qu’elle est maman. « Ouais, j’arrive toujours pas à y croire. » Ce disant, son regard se pose à nouveau sur sa fille. Le mot qu’elle s’est répété déjà des dizaines de fois, comme pour mieux l’intégrer, intégrer cette réalité. « Oui, y’a de fortes chances qu’elle nous mène à la baguette. » Elle lâche un petit rire, Nell, encore. Puis elle reprend : « Elle est toute petite. » Oui, elle est toute petite, Iris, et elle lui semble presque fragile.

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tw: tabagisme, accouchement, anxiété

  Évidemment, Blaise ne peut pas s’empêcher de plaisanter sur la taille du carton. Un rire silencieux secoue les épaules de l’aîné, cigarette coincée entre les lippes. Lorsqu’il le récupère, il lance avec une malice pétillante et un brin de sérieux : “Désolé, le concours du meilleur tonton a commencé et c’est moi qui vais le remporter.” L’éditeur hausse cependant un sourcil en entendant Blaise assurer que les frères servent à ça. “À faire livreur ? Mince, les parents m’ont pas averti qu’ils avaient mis ça dans ta programmation en te commandant.” L’éternel pince-sans-rire écrase sa clope, évitant soigneusement le regard de son cadet – qui ne manque pas de mettre les pieds dans le plat avec un naturel déconcertant. “Tant mieux” grommelle-t-il pour toute réponse, malaise qui démange la peau à la simple perspective qu’il ait constaté l’étendue des dégâts. Blaise ne sait rien : pour la dépression, pour son coming-out à Nell, pour sa vie entière bouleversée. Lui parler est naturel, mais pas de ce genre de choses ; il y a comme un écran de pudeur qui les sépare. Et si d’ordinaire Jude le regrette, aujourd’hui, il n’en est pas franchement mécontent.
  Lorsqu’ils débarquent dans la chambre, les frères sont tous les deux pris à la gorge par le spectacle. Ce n’est pas rien, quand même ! Un bébé ; un tout petit être humain, celui de leur sœur chérie. Blaise a l’air d’avoir besoin d’un temps supplémentaire pour digérer l’information, quand Jude a déjà fondu face au duo d’adorables bouts de femme. “T’inquiète, il sera plus jaloux quand on le couvrira de câlins la prochaine fois” assure-t-il tranquillement. Ce n’est certainement pas à Jude qu’il faut rappeler de faire des mamours à Sol. Il se débarrasse de son carton encombrant et vient enlacer sa princesse, non sans lui demander comme elle va. Un accouchement, après un déni, c’est loin d’être anodin. Un sourire compatissant étire ses commissures lorsqu’elle admet se sentir un peu submergée. “C’est normal. On le serait à moins.” Son regard clair tombe à nouveau sur la petite chose froissée qui repose entre les bras de Nell, et son cœur loupe un battement. C’est vrai qu’elle est sacrément mignonne, la petite dictatrice en devenir. Elle les fera ramper sans aucun doute.
  L’envie soudaine de toucher cette chair bizarrement familière, douce et chaude, fragile et fripée, le saisit, mais il retient ses doigts ; de peur de réveiller la petite probablement épuisée par sa venue au monde toute récente. Il préfère se détourner un instant pour laisser ses adelphes discuter, tandis qu’il ouvre le carton qu’il a déposé afin d’en extirper le nid d’ange. Délicatement, il l’apporte à sa sœur pour le lui montrer ; pas très sûr de son choix, mais il faut bien se risquer à en faire, de temps à autre. Il doit admettre que ce sont les deux petites oreilles qui l’ont fait craquer, plus que les couleurs chaudes et les broderies végétales. “Pour Iris, quand vous ferez le trajet du retour. Ça la tiendra bien au chaud en extérieur, et il est ajustable aux sangles d’un siège de voiture.” D’un doigt, il désigne le carton, dont la taille laisse présager qu’il ne contient pas uniquement ce cadeau. “Et le reste est pour toi. Je t’ai pris un certain nombre de gâteaux et de douceur, et tout un kit cocooning, des trucs de bain… Enfin, de la détente, quoi.” Un peu anxieusement, il attend sa réaction ; espérant qu’au moins l’une de ces choses lui sera utile, à défaut de lui plaire.
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