(nell), let's call a truce.
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

(nell), let's call a truce.

Invité
Anonymous
Invité
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Nell Pascoe ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée.

La journée s’était plutôt bien déroulée. Sans encombre au moins. Il avait passé la journée au travail, rien d’extraordinaire. Il avait quelques affaires à traiter et il l’avait fait avec beaucoup de sérieux, évidemment. Toujours très investi dans son travail. Certains diraient trop sans doute. Pauvre homme qui avait consacré sa vie à sa carrière et n’avait ni femme, ni enfant. Pas besoin de le plaindre, parce que c’était un choix qu’il avait fait Felix et qu’il ne regrettait clairement pas. Il avait été marié une fois et même si ça avait été une période particulièrement heureuse de sa vie, la façon dont les choses s’étaient terminées faisait qu’il n’avait pas envie de recommencer l’expérience. Il avait trop souffert de cette histoire, alors il s’était promis qu’il ne se marierait jamais et n’aurait pas d’enfant. Ce n’était pas une tragédie en soit, après tout, une vie ne se résumait pas forcément à l’amour et à la descendance. Non, sa vie à lui, c’était sa carrière et si certains trouvaient ça triste, tant pis, l’important, c’était pas ce que les autres en pensaient, mais bien ce que lui, il tirait de tout ça. La réussite professionnelle c’était le plus important pour lui et il était heureux comme ça, c’était le principal.

Ce qui le rendait un peu moins heureux ces derniers temps, c’était ses filleuls qui lui menaient la vie dure. Il faisait de son mieux pour s’occuper d’eux depuis que son meilleur ami était mort, mais clairement, se retrouver avec des gosses sur les bras, ce n’était pas prévu au programme. Pas le choix. Fallait bien honorer la promesse qu’il avait faite à son ami. Mais qu’est-ce que c’était compliqué par moment. Depuis la petite soirée improvisée d’Alden, il avait peur à chaque fois qu’il rentrait chez lui, Felix. Mais aujourd’hui, rien à signaler, sans doute parce qu’il était rentré tôt. C’était rare, mais il fallait bien se ménager quand même. Il avait troqué son costume pour un survêtement, décidé à aller courir un peu sur la plage, avant que le soleil ne se couche. Ça lui ferait du bien, c’était le genre de truc qui l’aidait à se détendre. Et puis il prendrait une bonne douche chaude une fois de retour chez lui, probablement un bon verre de whisky et tout serait absolument parfait. Il n’avait pas de plans complètement fous pour la soirée, juste se détendre et c’était déjà pas mal. Il était sorti, comme sa villa n’était pas loin de la plage, il n’avait pas grand chose à parcourir avant de se retrouver à fouler le sable fin. C’était agréable et tout allait bien dans le meilleur des mondes, avant que son regard ne se pose sur une silhouette, un peu trop familière. Il n’avait pas tardé à reconnaître Nell. Une vision qui venait ruiner tout le côté agréable de l’instant. Il n’avait pas envie de voir Nell, ni d’avoir quoi que ce soit à voir avec elle. Alors, évidemment, le plus évident aurait été de prendre la fuite, se barrer et faire comme s’il ne l’avait pas vu. Ce n’était pas comme s’il lui devait quoi que ce soit, son avocat s’était arrangé des détails entre eux pour lui. Il estimait qu’il s’était montré plus que généreux dans l’accord, alors maintenant, il ne voulait plus entendre parler de cette histoire, quand bien même la blonde jugeait bon de lui envoyer des messages sur cet enfant dont il ne voulait pas. Il s’attendait à tout moment à ce qu’elle en remette une couche en lui demandant son avis pour un prénom. Heureusement, elle n’en avait rien fait. Il commença à tourner les talons alors, avant de remarquer qu’elle n’avait pas l’air d’aller très bien. Un bref regard autour de lui lui permit de constater qu’à part lui, y avait personne aux alentours. Déjà qu’il passait constamment pour un type n’ayant pas de coeur, s’il laissait une femme enceinte dans la merde, ça allait lui retomber dessus. Il lâcha un soupir avant de s’avancer. « Ça va ? » Il demanda simplement, autant aller droit au but, après tout, il n’était pas là pour lui parler de la pluie et du beau temps, mais juste parce qu’il avait meilleur fond que ce qu’elle pouvait imaginer, Nell.

STARS burning in the skies
Nell Pascoe
Nell Pascoe
messages : 319
pseudo : winter solstice (elle).
id card : suki waterhouse / ethereal@av, ethereal@bannières, aurora/the conflict of the mind@lyrics.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva, noa & isaura.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : biphobie, age gap (10 ans), déni de grossesse, grossesse non désirée.
présence : présente.
(nell), let's call a truce. UWQjAQct_o
âge : trente-deux ans, mais ce n'est qu'un nombre, au fond.
occupation : sophrologue, peintre à ses heures qui rêve encore.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 51.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › julian
www › felix (3)
www › blaise

— rps terminés.
www › felix (1)
www › felix (2)


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Felix Adkins ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée, déni de grossesse.

Elle ne sait pas comment elle va faire. Comment elle peut s’en sortir.
Elle aimerait un mode d’emploi. Qu’on lui dise précisément comment les choses vont se passer. Comment elle devrait les gérer. Comment on appréhende une grossesse qui nous tombe tout à coup sur le coin du nez. Comment on appréhende une naissance d’un bébé dont on ne connaît que depuis peu l’existence. Comment on s’attache à ce bout de vie qui n’est même pas concret – sauf à travers le ventre qui tout d’un coup s’est arrondi. Comment on fait pour comprendre ce qui nous arrive, quand on a vécu un déni. Et encore – Nell, elle se répète encore et toujours que ç’aurait pu être pire. Qu’elle aurait pu l’apprendre au dernier moment. Être mise, pour ainsi dire, devant le fait accompli. Avec un nouveau-né dans les bras, sans comprendre ce qu’il fait là. Mais se dire qu’il y a pire ne l’aide pas. Elle est encore ébranlée, décontenancée, tourmentée, un tantinet désespérée. Elle se demande, oui, comment elle va faire pour gérer. Se débrouiller. Sa fausse assurance, il y a quelques semaines, devant Felix, s’est vite envolée. Elle n’est pas sûre d’elle, Nell. Elle n'est plus sûre de rien. Pas sûre d’y arriver, pas sûr de pouvoir se débrouiller seule. Au moins, il y a la pension. Mais elle est de ceux qui pensent que l’argent ne fait pas le bonheur. Elle aurait voulu une présence, elle aurait voulu un soutien. Ne pas être seule dans ce truc qui lui est tombé dessus du jour au lendemain. Ce truc. Ce bébé. Elle s’est faite, un peu plus, à l’idée.
Mais continue de paniquer.

Et, malgré tout, de se préparer.
De s’organiser.
Anticiper.

Chez elle, en cette fin d’après-midi, elle se sentait étouffer.
Et ni la peinture, ni la méditation, ne l’aidaient. Elle se sentait à deux doigts d’exploser. Ou peut-être de fondre en larmes. Deux états entre lesquels elle oscille, ces derniers temps – car fatiguée, stressée, perdue. Alors Nell, elle a ressenti le besoin de sortir, de prendre l’air, de faire un tour. Parce que marcher lui fait du bien. Parce que marcher est l’un des seuls trucs qu’elle peut se permettre pour se dépenser un minimum, avoir le sentiment d’évacuer. Elle fatigue vite, cependant – elle l’a remarqué depuis quelques temps. Elle doit faire des pauses. Comment faisait-elle, tous ces mois où la grossesse se la jouait incognito ? Elle n’en revient toujours pas encore. Peu importe ; elle fatigue vite, alors elle fait des pauses. Mais pour rien au monde elle ne resterait tranquille, chez elle, jusqu’à la fin de sa grossesse. Parce que cela n’est pas nécessaire. On le lui a dit : le bébé va bien, malgré le déni. C’est peut-être cela, le plus fou.

Elle est sortie, donc, Nell. Elle a eu envie de voir la mer.
Elle a pris les transports en commun, fidèle à elle-même. Mais comment fera-t-elle, quand sa fille sera née ? Est-ce que ce ne serait pas plus simple d’avoir une voiture à elle ? Mais elle aurait l’impression de jeter l’argent par les fenêtres, de ne pas avoir les moyens. Elle y réfléchira – comme tant d’autres encore, qu’elle préfère laisser pour le moment dans un coin de son crâne.
Elle finit par arriver à destination, Nell. Et c’est fou, peut-être : mais en quelques minutes à peine, à entendre le bruit des vagues, le son des mouettes, à sentir l’odeur de la mer, à la voir, elle a l’impression de se sentir déjà un peu mieux. Elle a hâte que l’été soit là, même si cet été, tout sera différent. Voilà : elle voit tout différemment, Nell, depuis quelques temps. Elle marche un peu sur la plage, cela fait peut-être dix ou quinze minutes déjà. Il n’y a pas grand monde, peut-être parce que l’heure tourne. Et puis, tout à coup, elle commence à ressentir une douleur. Puis cela disparaît au bout d’une trentaine de secondes. Alors elle reprend sa marche, Nell. Puis cela recommence au bout de quelques minutes. Elle se sent un peu plus inquiète, un peu plus paniquée. A ce moment-là, elle entend une voix. Une voix familière, pas n’importe laquelle, qui lui fait brusquement lever la tête. Felix. Felix qui lui demande si cela va. Qu’est-ce qu’il fait là ? Et pourquoi est-ce qu’il s’en mêle ? Elle n’a pas vraiment le temps de se le demander, Nell. Ni celui de lui en vouloir ou de le comprendre, ou quoi que ce soit. « J’ai… un peu mal. » répond-elle en grimaçant. Minimise par réflexe. Ce n’est rien de grave, pas vrai ? D’ailleurs, cela disparaît bien vite. « C’est par à-coup. » Elle respire un bon coup, posant sa main sur son ventre rebondi par réflexe, plus stressée et inquiète qu’elle ne veut bien le montrer. Elle essaie encore de se rassurer. Parce qu’elle a une idée de ce que cela pourrait être et elle refuse cette éventualité. « Comme des contractions… » souffle-t-elle. Et la douleur la prend à nouveau, la blonde laissant échapper un petit cri qu’elle essaie d’étouffer en se courbant un peu, grimaçant. Non, cela ne peut pas être cela. C’est beaucoup trop tôt. Mais… et si c’était cela ? Après un déni de grossesse, pourquoi pas une naissance prématurée ? Non, Nell, elle ne peut pas l’envisager. Elle n’est pas prête. Rien n’est prêt.
Invité
Anonymous
Invité
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Nell Pascoe ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée.

Il était peut-être égoïste Felix, mais il n’avait pas envie de s’impliquer dans cette histoire de bébé. Qu’il soit le père ou non n’y changeait pas grand-chose. De toute façon, ces derniers temps, tout semblait lui prouver qu’il ferait un très mauvais père. Au-delà de son blocage à lui, face à la paternité, suite à ce qu’il avait vécu des années plus tôt, se retrouver à s’occuper de ses filleuls lui prouvaient bien à quel point il était nul. Mieux valait limiter les dégâts. Il était probablement en train de ruiner la vie de deux gamins, autant s’arrêter là. Il y avait des gens qui n’étaient tout simplement pas fait pour ça. C’était son cas à lui, au moins, il était certain que l’argent qu’il avait décidé de confier à Nell serait plus plus utile que sa propre personne. Les enfants ne l'aimaient pas et il n’aimait pas les enfants, dans le fond. Il n’arrivait plus à se réjouir des naissances. Se contentait d’un vague félicitations, quand un ou une collègue annonçait un bébé à venir. Il ne comprenait pas les personnes attendries par les bébés. Ça puait, ça bavait, ça vomissait, y avait rien de mignon là-dedans. Le sien aurait été mignon. Le sien aurait été parfait. Mais le sien n’avait jamais vu le jour et rien que pour ça, il détestait les bébés, Felix.

Il avait abandonné l’idée d’être père, le jour où il avait perdu sa femme et leur bébé. Il n’y avait pas de possible retour en arrière, parce que les souvenirs de ce jour-là restaient gravés en lui et même s’il avait un don pour jouer les insensibles, il était loin de l’être, Felix. Les blessures étaient toujours là, elles n’avaient jamais cicatrisées. Il avait fait des choix pour aller mieux et n’avait pas l’intention de revenir dessus. Tant pis si ça faisait de lui un sale type. A en juger les propos de Nell la dernière fois, c’était déjà ainsi qu’elle le voyait, même avant cette histoire de grossesse. Nell, qu’il aurait préféré ne jamais revoir, surtout pas sur cette plage, alors qu’il était venu courir pour se détendre un peu. Le hasard faisait bien les choses disait-on, lui, il avait plutôt tendance à croire le contraire. Le hasard le faisait vraiment chier. En plus Nell n’avait pas l’air au mieux de sa forme, sans quoi, il aurait pu faire demi-tour et prétendre ne pas l’avoir vue. Mais il fallait croire qu’il n’était pas tant que ça un sale type, parce qu’il était allé vers elle, certain qu’il allait finir par le regretter. Pas besoin de grand-chose pour que ce soit le cas. Des contractions. Ce n’était pas le moment. Parce qu’il ne voulait pas voir ce bébé, mais il ne voulait surtout pas être la seule âme qui vive dans les alentours au moment où il viendrait au monde. Il n’était pas sage-femme, loin de là. Incapable de gérer ce genre de situation. Il regarda autour de lui, jusqu’à trouver un banc. « Tu devrais t'asseoir. » Il lâcha en lui attrapant le poignet pour la conduire vers le banc en question. Est-ce que s’asseoir c’était mieux ? Il n’en savait rien. Il n’était toujours pas devenu sage-femme entre temps. Il était capable de réciter de tête une bonne partie du code pénal, mais gérer un accouchement, certainement pas. Alors il priait intérieurement pour que ce ne soit qu’une fausse alerte. « Faut que j’appelle une ambulance ? » Il demanda, une fois sur le fameux banc. Est-ce qu’y avait besoin d’une ambulance ? Il n’en savait rien, mais une chose était certaine, appeler au secours, c’était bien la seule chose qu’il était capable de faire dans une situation pareille.


STARS burning in the skies
Nell Pascoe
Nell Pascoe
messages : 319
pseudo : winter solstice (elle).
id card : suki waterhouse / ethereal@av, ethereal@bannières, aurora/the conflict of the mind@lyrics.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva, noa & isaura.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : biphobie, age gap (10 ans), déni de grossesse, grossesse non désirée.
présence : présente.
(nell), let's call a truce. UWQjAQct_o
âge : trente-deux ans, mais ce n'est qu'un nombre, au fond.
occupation : sophrologue, peintre à ses heures qui rêve encore.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 51.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › julian
www › felix (3)
www › blaise

— rps terminés.
www › felix (1)
www › felix (2)


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Felix Adkins ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée, déni de grossesse, abandon d'enfant.

Un bébé. Elle va avoir un b-é-b-é.
Elle n’arrive pas à s’y faire. N’arrive pas à réaliser. À accepter ? Elle est peut-être sur la voie. Essaie, en tout cas. Quelque part, elle a fait du progrès : s’est mise à l’aimer, même si elle n’arrive pas tout à fait à l’avouer. Mais sans doute que cela se voit, cela se sent. Elle s’applique, Nell. Elle essaie de faire de son mieux. Elle n’est plus dans le déni, elle ne fait plus l’autruche. Elle assume ses responsabilités, prépare son arrivée. Et rien que cela, c’est déjà beaucoup. Elle se prépare à sa venue, elle achète les meubles, elle achète les vêtements. Elle a dû même accélérer le mouvement – sait-on jamais qu’elle arriverait avant. Cela pourrait arriver, n’est-ce pas ? Même si Nell ne préfèrerait pas. Déjà qu’elle n’a que quatre petits mois pour se préparer à quelque chose qui va littéralement bouleverser sa vie – mieux vaut qu’on lui laisse le temps de s’y faire. Mais elle a conscience de tout cela, la blonde. Elle a conscience de ce qui va changer. Elle essaie alors, au mieux, de s’y préparer. Mais elle a l’impression de faire semblant. D’être une imposture – à avoir un enfant. Ce n’est pas son truc ; ce n’est pas son genre. Elle n’a jamais voulu en vouloir, elle, vraiment. Elle n’a pas le mode de vie qui convient à ce genre de choses. Est-ce qu’elle ne va pas se planter lamentablement ? Faire hériter à son enfant de tous ses problèmes, du mal-être qu’elle se trimballe, de ses faiblesses, ses failles ? Est-ce qu’elle ne ferait pas mieux de le laisser, le faire adopter ? Une idée que Felix lui avait balancé, puisqu’elle disait justement ne pas vouloir d’enfants. Une idée qui avait serré le cœur de la blonde. Felix n’avait pas compris sa réaction, son refus, sa contradiction. Car Felix n’avait pas compris qu’elle s’était déjà attachée, au fond. Qu’il ne suffisait pas de ne pas vouloir d’enfants pour ne pas vouloir celui-là précisément. Que c’était plus compliqué qu’il n’y paraissait. Cela l’est toujours, désormais.

Elle sait bien qu’elle est contradictoire, Nell.
Mais toute cette situation l’est.
Car elle, elle n’avait rien demandé.
Mais elle l’a accepté.
Ce bébé.

Cela ne veut pas dire qu’elle est prête, Nell.
Cela ne veut pas dire que là, sur cette plage où elle est juste allée faire un tour, elle doit voir les signes d’un accouchement imminent. Cela ne veut pas dire qu’elle veut accepter l’idée que ces contradictions puissent avoir un sens bien précis. Elle est juste allée se balader, la blonde. Elle a juste voulu se détendre. Ce n’était pas le deal. Encore moins de tomber sur Felix. Felix qui aurait pu l’ignorer en poursuivant sa course, lui brisant ainsi à nouveau le cœur. Mais Felix s’est approché d’elle. Felix lui demande si ça va. Et le cœur ne bat pas la chamade à cause de lui. Le cerveau n’est pas non plus en ébullition parce qu’il est là. Non, là, tout de suite, Nell s’en fiche, que ce soit Felix qui vienne lui parler. Il n’y a pas de rancœur, pas de fierté. Cela ne change rien qu’il soit celui qui l’ait mise dans cet état – le père qui ne veut pas l’être. Parce que plus rien d’autre n’a d’importance en cet instant précis. Nell commence à paniquer, même si elle s’essaie de le réprimer, de souffler. Oui, c’est cela. Elle devrait essayer ses exercices de respiration, n’est-ce pas ? À moins que dans ce cas précis, cela n’aide pas. Elle arrive en tout cas à répondre à Felix, expliquer la douleur qui l’a saisie avant de se calmer un peu, tout à coup. Mais à peine a-t-elle indiqué que cela ressemble à des contractions que celles-ci la reprennent, que Nell lâche un petit cri, déforme sa bouche en une grimace. Et personne d’autre que Felix alentours. Felix qui lui dit qu’elle devrait s’asseoir et l’entraîne vers un banc, une fois que la douleur se calme un peu. « Merci. » répond-elle simplement. Elle finit par s’asseoir doucement sur le banc, tentant de faire quelques rapides exercices de respiration. Cela va bien se passer. Elle se le répète, tout comme d’autres pensées positives auxquelles elle essaie de croire. Mais la panique est toujours là, dans un coin. Quand elle entend le mot ambulance, cela revient. « Non, non, ça va aller, ça va passer. Ça va forcément passer. » Mais elle ne sait pas vraiment si elle le dit pour Felix ou pour elle-même, Nell. Elle est à côté de ses pompes, si indifférente à tout ce qui peut se passer autour d’eux. Ce n’est pas comme s’il y avait grand monde, de toute façon. Mais même s’il y avait une foule à proximité, un grand événement ou elle ne sait trop quoi, elle n’y prêterait pas attention – tant toute son attention, justement, est concentrée sur la douleur, sur le bébé, sur ce qui va peut-être arriver. « C’est pas le moment, c’est beaucoup trop tôt. » souffle-t-elle, Nell, sentant une boule se former dans sa gorge. Elle a envie de pleurer, fatiguée. Elle n’est pas prête, elle ne veut pas l’être – peut-être que non, cela ne va pas aller. Peut-être qu’elle ne va pas arriver. Qu’elle a tort de croire pouvoir s’en sortir, être mère. Ce n’est pas son truc, à elle. Elle va forcément tout gâcher, tout faire foirer.

Et voilà la douleur qui revient, d’un coup, sans crier gare.
Et Nell qui se tortille sur le banc, encore une fois.

_________________

sunlight
and leave the world behind, we find proof of love is hidden in the conflict of the mind.
Invité
Anonymous
Invité
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Nell Pascoe ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée.

Il n’avait pas envie de devenir père, Felix. Il savait qu’il n’en avait pas la capacité. Il suffisait de voir comment il gérait ses filleuls pour comprendre qu’il n’était pas fait pour ce rôle. Il aurait pu l’être à une époque, avec Julia, quand ils avaient été ensemble, quand ils avaient eu des projets, des rêves, tous les deux ensemble. Maintenant, elle n’était plus là. Sa femme lui avait été arrachée et leur enfantt à venir, également. Depuis, il ne voulait plus rien de tout ça, Felix. Tous les rêves qu’il avait eu avec Julia, ils étaient morts avec elle. Alors non, il ne pouvait pas accepter cet enfant, parce que ça ne faisait qu’ouvrir ses vieilles plaies. Parce que ça lui donnerait l’impression de trahir Julia et pire encore, de remplacer cet enfant par un autre, comme si tout ce qu’il avait avait perdu, des années plus tôt, n’avait plus la moindre importance maintenant. Comme s’il pouvait tout oublier et remplacer ce qu’il avait perdu sans que ça n’ait la moindre importance. Non, ça ne marchait pas comme ça. Il ne pouvait pas tout remplacer, Felix. Il ne le voulait pas. Encore trop attaché aux fantômes d’un passé qui pourtant, était révolu.

Il était prêt à aider Nell, financièrement. A lui donner une pension alimentaire généreuse, histoire qu’elle puisse s’occuper de cet enfant sans jamais être inquiétée par l’argent. Elle n’aurait au moins pas de souci à se faire de ce côté-là et c’était tout ce qu’il pouvait faire pour elle. Pour le reste, elle allait devoir se débrouiller sans lui. Pas une grande perte, de son point de vue, étant donné qu’il était un véritable boulet avec les enfants. Il ne savait pas s’en occuper et les enfants ne l’aimaient pas. C’était comme s’ils savaient qu’il était nul et qu’ils le lui rendaient bien. Alors, Nell s’en sortirait sans lui. Il aurait espéré ne pas la croiser sur cette plage et encore moins dans cet état. Ce n’était pas le bon moment pour accoucher, il ne pouvait pas gérer ça, il ne savait même pas ce qu’il devait faire. Il l’avait accompagnée sur un banc, faute de mieux. Qu’est-ce qu’il pouvait faire d’autre, de toute façon ? Appeler une ambulance, peut-être ? Au moins, eux, ils sauront quoi faire, si elle était vraiment en train d’accoucher. Ils seront d’une aide bien plus précieuse que lui. Lui, clairement, il servirait à rien si ça devait arriver maintenant. « Okay. » Il répondit simplement alors qu’elle lui disait que ce n’était pas la peine d’appeler une ambulance. Ça allait passer. Est-ce qu’elle en était certaine ? Comment est-ce qu’elle pouvait en être certaine ? « Des fois, ça arrive plus tôt que prévu. » Ce n’était sans doute pas ce qu’elle voulait entendre. Niveau paroles rassurantes, on repassera. Il n’était vraiment pas doué pour ça, Felix. Mais c’était vrai en même temps, des fois ça arrivait plus tôt que prévu non ? « Ma mère, chaque année à mon anniversaire, elle me raconte la même histoire, comme quoi, j’étais pas censé arriver avant le mois de septembre. Donc, ça peut arriver plus tôt. » Il en était la preuve vivante non ? Lui, ça se jouait à une quinzaine de jours, ce n’était probablement pas grand-chose. Concernant Nell, il ne savait pas quand était le terme et n’avait même pas envie de le savoir. « Parce que t’as vraiment pas l’air bien là … » Alors peut-être qu’appeler une ambulance était une bonne idée. Même si ce n’était rien, qu’elle n’était, en effet, pas en train d’accoucher, elle avait peut-être quand même besoin qu’un médecin l’examine. Il n’en savait vraiment rien, Felix, parce que lui, clairement, il n’était pas médecin.
STARS burning in the skies
Nell Pascoe
Nell Pascoe
messages : 319
pseudo : winter solstice (elle).
id card : suki waterhouse / ethereal@av, ethereal@bannières, aurora/the conflict of the mind@lyrics.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva, noa & isaura.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : biphobie, age gap (10 ans), déni de grossesse, grossesse non désirée.
présence : présente.
(nell), let's call a truce. UWQjAQct_o
âge : trente-deux ans, mais ce n'est qu'un nombre, au fond.
occupation : sophrologue, peintre à ses heures qui rêve encore.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 51.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › julian
www › felix (3)
www › blaise

— rps terminés.
www › felix (1)
www › felix (2)


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Felix Adkins ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée, déni de grossesse.

Elle pense encore beaucoup à lui. Presque jour et nuit.
Elle essaie de l’oublier, pourtant. Mais ne peut pas être sur tous les fronts. Elle doit déjà digérer cette grossesse – découverte il y a seulement deux mois. Elle doit déjà intégrer l’idée qu’elle va être mère, elle qui n’a jamais voulu l’être. Elle doit accepter ce qui l’attend. Et encore, Nell, elle réalise bien plus qu’elle n’en a l’air maintenant que ce bébé est devenu concret, en se dessinant sans détour sur sa silhouette. Maintenant, on ne peut plus le louper. Personne ne peut manquer son état. S’en mêlent même les gens qu’elle ne connaît pas. On la félicite parfois. Alors même qu’on ne sait pas. Alors même que cette grossesse, pour elle, n’est faite que de montagnes russes. Mais elle a réussi à l’aimer, dans tout cela, ce petit souffle de vie qui dans son ventre grandit. Cela ne veut pas dire que tout est gagné, arrangé, que tout ira bien. Mais elle a fait un pas en avant, Nell. Et puis, oui : il y a Felix. Felix qui ne veut pas être là. Felix qui ne veut pas s’investir, s’impliquer. Assumer sa responsabilité. Il lui a expliqué pourquoi. Elle comprend, Nell – elle comprend, mais elle a quand même mal. Elle comprend, mais elle lui en veut quand même un peu. Elle comprend, mais elle ne comprend pas en même temps. Il y a deux parties d’elle qui s’entrechoquent – le cœur et la raison. Deux parties d’elle qui n’arrivent pas à tomber d’accord. Au moins, il va lui verser une pension.
Mais ce qu’elle aurait voulu, Nell, plus que l’argent, c’est qu’il soit présent.
Pour le bébé, et pour elle aussi. Cela l’aurait aidée. Peut-être rassurée.
Mais elle s’est débrouillée.

C’est ironique, ces contractions, à présent, face à lui.
Cela aurait pu arriver n’importe quand – mais il faut que cela se produise quand, par le plus grand des hasards, elle croise sa route. A croire que la vie se fout de sa gueule. Qu’elle veut retourner le couteau dans la plaie. Cela étant, Nell est incapable d’être en colère, bouleversée, rancunière – tout ce qui l’habite, à présent, c’est la panique. Parce qu’il est trop tôt. Parce qu’elle ne peut pas accoucher, là, maintenant, pas sur cette plage, pas à sept mois de grossesse, pas alors que cela ne fait que deux mois qu’elle sait qu’elle est enceinte. C’est peut-être le déni, quand elle décline la proposition de Felix d’appeler une ambulance. Ou bien c’est sa tentative de rationaliser les choses pour ne pas se laisser tout à fait envahir par la panique. Elle le dit alors, encore, tout haut : ce n’est pas le moment, c’est beaucoup trop tôt. Felix lui répond que des fois, cela peut arriver plus tôt que prévu. Et dans le fond, cela la surprend – qu’il entretienne la discussion, qu’il parle d’accouchement même indirectement, que d’une certaine façon il l’aide, la rassure, en lui ouvrant les yeux sur le fait que c’est peut-être le moment. Peut-être n’est-ce pas ce qu’il cherche à faire, mais c’est l’effet que ses mots ont. Et même, il lui raconte l’histoire de sa mère, sur son arrivée à lui, plus tôt. « T’es né prématurément ? » qu’elle lui demande, sautant sur l’occasion d’une distraction pour essayer d’oublier le stress, la panique, l’appréhension. Et puis, malgré elle, Nell, elle se pose des questions peut-être naïves, peut-être niaises – est-ce que c’est génétique, les naissances en avance ? Parce que c’est lui, Felix, le père de l’enfant qu’elle attend, et c’est ce qui rend toute cette situation complètement irréelle, plus impossible encore à ses yeux. En tout cas, elle ignore sa date de naissance, comme elle ignore tellement de choses sur lui encore. Ils en ont passé, du temps ensemble, mais elle ne peut pas prétendre le connaître énormément. Elle aurait eu encore beaucoup à apprendre, si seulement elle n’avait pas paniqué en s’attachant à lui ; si seulement elle n’était pas tombée enceinte de lui, non plus. « Peut-être que parfois, ça arrive plus tôt, mais je suis pas prête. Y’a encore au moins deux mois, c'est trop prématuré. » souffle-t-elle. Elle ignore s’il avait fait le calcul, Felix, et à dire vrai, en cet instant précis, elle s’en fiche. Elle est trop paniquée pour se préoccuper de quoi que ce soit d’autre, elle veut juste que ces contractions ne se répètent pas. Et Felix insiste un peu, faisant remarquer qu’elle n’a pas l’air d’aller bien. « Il faut attendre de voir si ça se reproduit. Au moins cinq minutes. Je peux pas aller à la maternité si je suis pas sûre. » Et elle n’est pas sûre. C’est la première – dernière certainement – fois qu’elle est enceinte, Nell, elle n’est sûre de rien. Elle a retenu ce qu’on lui a dit, globalement, mais elle craint une fausse alerte. Et si c’était autre chose ? Et s’il y avait un problème ? Peut-être qu’elle ferait mieux d’aller à l’hôpital, alors, Nell. Voilà que les angoisses se multiplient.

_________________

sunlight
and leave the world behind, we find proof of love is hidden in the conflict of the mind.
Invité
Anonymous
Invité
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Nell Pascoe ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée.

Les épreuves du passé restaient gravées en lui, depuis des années maintenant. Il prétendait bien souvent que tout allait bien et parlait peu de son mariage et de la façon tragique dont il s’était terminé. C’était un sujet qui lui faisait encore beaucoup de mal. Il avait bien retiré son alliance depuis un moment, considérait qu’il ne vivait pas entouré de fantômes, mais la plaie, elle était toujours présente. Il avait du mal à la refermer, Felix. Il avait connu d’autres histoires après Julia, il avait été heureux même. Considérait que globalement, il était satisfait de la vie qu’il avait réussi à reconstruire, malgré le deuil et la douleur. Mais il y avait encore des séquelles. Des choix de vie qui étaient dictés par ce qu’il avait traversé. Il n’avait pas peur de l’engagement en tant que tel, mais il savait que jamais il ne pourrait se remarier. Le mariage, c’était un symbole, plus qu’une vraie forme d’engagement, d’après lui et la mort de sa femme avait entaché ce symbole dans son esprit. Les enfants, c’était encore plus compliqué, sans doute qu’une partie de lui s’était forcée à les détester, pour rendre le fait d’avoir perdu le sien un peu plus supportable.

Alors l’idée d’être père, c’était juste impossible pour lui. Ce n’était peut-être pas juste pour Nell et cet enfant, sans doute un peu égoïste aussi. Mais rien de tout ça n’était juste de toute façon. Ce n’était pas juste non plus qu’on lui ait arraché sa femme et son bébé, des années plus tôt. Ce ne serait pas juste non plus, d’après lui, d’accepter un autre enfant. Ce serait comme remplacer celui qu’il aurait dû avoir des années plus tôt et c'était inconcevable pour lui. Tout ce qu’il pouvait promettre c’était un soutien financier et c’était quand même mieux que rien. Alors, il espérait vraiment qu’elle n’allait pas accoucher sur cette plage Nell, parce qu’il ne saurait pas comment gérer et ça ne ferait qu’ajouter un traumatisme de plus dans sa vie, lié aux enfants, il n’avait clairement pas besoin de ça. L’hôpital semblait vraiment une bonne option, mais Nell semblait voir les choses autrement. « Apparemment, ouais. » Il haussa les épaules, si sa mère le disait, c’était forcément vrai. « Elle aime bien râler là-dessus, comme quoi, j’ai gâché la fin de son été en me pointant le vingt août et qu’en plus ça a duré des heures et qu’elle a souffert le martyr. » Il lâcha un léger soupir. « Comme si j’y pouvais vraiment quelque chose. » Il savait bien que sa mère ne lui en voulait pas vraiment, qu’elle avait été heureuse ce jour-là et qu’elle l’avait toujours aimé de façon inconditionnelle. Mais c’était son récit, à chacun de ses anniversaires et ça faisait quarante-deux ans maintenant, elle ne se lassait toujours pas. « Je suppose que ça arrive même quand on n'est pas prêt. » Parce que justement, ça ne se prévoyait pas ce genre de choses. Alors même si ce n’était pas le bon moment, elle serait mieux à l’hôpital qu’en bord de plage et ce même si la vue était clairement plus belle ici que dans une chambre d’hôpital. Il lâcha un soupir, face à la résistance de Nell. « Au moins, à l’hôpital, tu serais sûre. » Il avait été sur le point de devenir père, Felix, alors le peu d’expérience qu’il avait dans le domaine, lui rappelait les rendez-vous avec la sage-femme au cours de la grossesse. Elle avait toujours dit qu’il fallait mieux venir pour rien que ne pas venir en cas de pépin. « Mais on attend 5 minutes et si ça recommence, j’appelle. » Ce n’était plus une question maintenant. Elle n’avait plus le choix, il jeta un rapide coup d'œil à sa montre, le chrono était lancé.

STARS burning in the skies
Nell Pascoe
Nell Pascoe
messages : 319
pseudo : winter solstice (elle).
id card : suki waterhouse / ethereal@av, ethereal@bannières, aurora/the conflict of the mind@lyrics.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva, noa & isaura.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : biphobie, age gap (10 ans), déni de grossesse, grossesse non désirée.
présence : présente.
(nell), let's call a truce. UWQjAQct_o
âge : trente-deux ans, mais ce n'est qu'un nombre, au fond.
occupation : sophrologue, peintre à ses heures qui rêve encore.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 51.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › julian
www › felix (3)
www › blaise

— rps terminés.
www › felix (1)
www › felix (2)


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Felix Adkins ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée, déni de grossesse.

C’est tout de même sacrément ironique, de tomber ici sur Felix. A moins que le plus ironique ne soit ces foutues contractions qui la prennent tout à coup. Elles ont commencé avant qu’elle n’aperçoive Felix, elle peut donc écarter la possibilité que ce ne soit là qu’un acte manqué, une façon inconsciente pour son corps de réagir à sa présence. Se peut-il alors que ces contractions ne présagent rien d’autre qu’un futur accouchement ? Non, ce n’est pas le moment – Nell s’entête, pas prête. Nell panique, aussi, très vite. Et aucun des exercices de respiration auxquels elle peut s’adonner habituellement ne pourront la calmer définitivement. Elle ne s’attend pas à trouver la solution miracle pour se détendre, de toute façon, une fois le moment venu – mais elle fait de son mieux pour s’y préparer, la blonde. Dans le fond, elle n’a même pas vraiment réfléchi à comment se passerait son accouchement. Probablement que si tout avait été différent, si elle avait voulu être mère, si elle n’avait pas été seule là-dedans, elle aurait voulu quelque chose de naturel – accoucher par exemple chez elle. Sans péridurale. Peut-être qu’elle aurait voulu même un accouchement dans l’eau. Ç’aurait bien été son genre, à Nell. Mais cette grossesse lui est tombée dans le coin du nez seulement deux mois plus tôt – elle n’a pas eu beaucoup de temps pour s’y faire, s’y préparer, intégrer tout ce qui l’attendait. Alors l’accouchement, elle n’a pas pu l’anticiper, n’a pas réussi à le préparer. Cela faisait trop de choses à planifier. Dans le fond, elle a peut-être choisi le déni, ou choisi de hiérarchiser les priorités – l’accouchement n’étant finalement pas le truc l’angoissant le plus. Cela, c’est probablement le bébé en lui-même.

Alors elle panique.
Cela ne peut pas arriver aujourd’hui. Elle n’est pas prête. Et au-delà de ce simple fait, elle craint que cela ne soit mauvais signe pour le bébé. Elle a pourtant eu le droit à un suivi tout particulier, Nell, étant donné sa situation – et malgré tout, on lui assurait que tout allait bien, que le bébé semblait en bonne santé, d’une taille normale. C’est bien tout le côté impressionnant et extraordinaire, quoiqu’aussi très effrayant, d’un déni de grossesse – cette faculté pour le futur bébé à s’adapter pour se développer sans laisser jamais rien paraître de sa présence. Pourtant, Nell s’inquiète, tout de même, de l’impact de ce déni sur son futur enfant. Considère déjà que si quelque chose ne va pas, ce sera sa faute parce qu’elle n’en voulait pas, parce qu’elle a refusé de façon inconsciente la possibilité qu’il existe. Elle est terrible, la culpabilité qui ne la quitte pas.
Alors non, cela ne peut pas arriver aujourd’hui. Car elle se dit que forcément, cela n’irait pas – et ce serait terrible. Mais il est possible que ces contractions s’arrêtent, n’est-ce pas ? Il suffit d’attendre, de voir. Contre toute attente, au lieu de la paniquer davantage, la présence de Felix lui fait du bien. La distraie, rien qu’un peu – elle choisit de se concentrer sur ce qu’il lui raconte. Elle ne sait même pas pourquoi il lui raconte cela, au fond. Mais cela l’aide. « Ça me semble pas étonnant venant d’une mère, c’est même typique. » Sauf concernant la sienne, avec qui elle n’a plus de liens aujourd’hui. La sienne ignore même qu’elle s’apprête à devenir grand-mère. Nell ne veut pas le lui dire, Nell ne veut pas renouer, Nell ne veut pas écraser sa fierté – pour ce coup-là seulement, elle qui a trop tendance à pardonner. « Si tu étais né en septembre, tu aurais été Vierge et ç’aurait été dommage, ça t’aurait pas donné le même charme. » Elle ne dit cela qu’en plaisantant, Nell, sans ambiguïté aucune – simplement parce qu’elle privilégie toujours l’humour, même dans les moments où tout va mal, même dans les moments où potentiellement l’accouchement peut être imminent. Mais la blonde retrouve vite son sérieux. Elle n’est pas prête. Il est trop tôt. Elle est censée avoir encore deux mois de grossesse, ne peut pas accoucher à seulement sept mois. « Mais là c’est pas juste moi, c’est elle aussi. » qu’elle lâche, tout bas, d’une voix plaintive, inquiète. Ce n’est pas volontaire, cette façon qu’elle a, directe, de la mentionner elle – c’est-à-dire sa future fille, leur fille. Comment Felix peut-il encore être là, comment peut-il tout à coup l’aider, alors qu’il ne veut pas s’en mêler ? Comment peut-il la laisser en parler, quand il ne voulait rien savoir ? Il n’est pas aussi con qu’il le laisse parfois paraître – elle le sait mieux que quiconque, Nell. Mais elle sait aussi désormais le traumatisme, et c’est cela, dans le fond, qu’elle comprend le moins – se demande si elle lui fait du mal à en parler, là, même sans le vouloir. « On peut aussi m’envoyer paître si c’est une fausse alerte. » Et cela, elle n’est pas certaine de pouvoir le gérer, Nell. Pas maintenant. Elle est trop flippée, trop inquiète, trop à fleur de peau. « Merci. » souffle-t-elle quand Felix cède, visiblement prêt à attendre cinq minutes, histoire de voir si cela se calme ou revient. Alors elle reste assise là, sur son banc, quelques minutes, dans le silence. Jusqu’à ce qu’elle les ressente à nouveau, les fameuses contractions.
Et là, elle sait qu’elle ne va plus avoir le choix, Nell.

_________________

sunlight
and leave the world behind, we find proof of love is hidden in the conflict of the mind.
Invité
Anonymous
Invité
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Nell Pascoe ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée.

Il n’avait clairement pas prévu de passer un moment de sa soirée en compagnie de Nell, le brun. Il n’avait même pas franchement envie de la recroiser, depuis leur dernière discussion. Il ne voulait pas s’impliquer dans la vie de cet enfant. Quant à leur histoire à tous les deux ? Elle s’était achevée au moment où la blonde avait décidé de disparaître de sa vie, sans laisser de trace. Il avait contacté son avocat pour régler les détails quant à la pension alimentaire à lui verser. Il avait été généreux, donnant plus que ce qu’on pourrait lui réclamer, histoire d’avoir la paix. Alors, il avait vraiment pensé ne plus jamais entendre parler de Nell et de cet enfant, ce qui l’arrangeait bien. Ces derniers temps, depuis la nouvelle, il avait tendance à un peu trop y penser et à se sentir un peu trop souvent replonger dans le passé. Un passé qui lui faisait encore trop de mal. Il se noyait dans le travail pour oublier, ça lui permettait aussi de fuir un peu ses responsabilités, depuis qu’il avait récupéré les enfants de son meilleur ami, sous son toit. Ce soir, il regrettait clairement de ne pas être resté au bureau, à faire des heures supplémentaires. Sa soirée détente, n’allait pas être aussi calme que prévue.

Il avait croisé Nell par hasard sur la plage et il avait peur qu’elle accouche maintenant. Ce n’était pas le moment d’après elle. Il voulait bien la croire, mais quand ça arrivait, ça arrivait, même si ce n’était ni le bon moment, ni la date du terme. Elle ferait mieux d’aller à l’hôpital, mais elle n’avait pas envie, apparemment. Ce serait quand même plus sage d’après lui. Mieux valait y aller pour une fausse alerte que de se retrouver à accoucher sur un coin de plage, sans personnel médical dans les parages. « Probablement ouais, mais j’y suis quand même pour rien. » Il répliqua, en haussant les épaules. Sa mère aimait râler là-dessus, mais dans le fond, il savait que c’était juste pour l’embêter. Il s’estimait heureux, Felix, d’avoir vu le jour dans une famille aimante, comme la sienne. Ses parents avaient fini par divorcer, mais ça n’avait rien changé à la cohésion de la famille. « Ah ouais ? C’est vrai que mon charme ne provient que de la position des étoiles dans le ciel au moment où je suis né. Pourquoi je m’embête à prendre soin de moi ? Pas besoin de courir pour rester au top, je suis lion. » Il répliqua en plaisantant, évidemment. Il ne croyait absolument pas en l’astrologie, les étoiles ne déterminaient rien du tout. C’était l'environnement dans lequel on grandissait, les décisions que l’on pouvait prendre, qui définissait qui on était, certainement pas les étoiles. Quant au charme, s’il venait du physique, alors c’était ses parents qu’il devait remercier, en plus du soin qu’il apportait à son corps et à son apparence, mais toujours pas les étoiles. « Ça reste que des fois, y a pas le choix. » Si le bébé devait venir aujourd’hui, alors elle viendrait. Pas besoin de s’étendre sur le pronom personnel, de toute façon, elle était déjà venue lui en parler en message, comme un besoin de remuer le couteau dans la plaie. Peut-être qu’il était lâche et égoïste de ne pas vouloir s’impliquer, de ne rien vouloir savoir, mais il ne pouvait pas lutter contre les douleurs et les traumatismes du passé. « Mais au moins, tu seras fixée. » Si on l’envoyait chier en lui disant que ce n’était qu’une fausse alerte, au moins, elle saurait, c’était mieux que de rester dans le flou, non ? Il haussa les épaules en guise de réponse. Prêt à attendre cinq minutes pour voir si c’était nécessaire ou pas d’appeler une ambulance. Si ce n’était pas le cas, peut-être qu’il devrait au moins lui appeler un taxi, qu’elle rentre au calme chez elle.


STARS burning in the skies
Nell Pascoe
Nell Pascoe
messages : 319
pseudo : winter solstice (elle).
id card : suki waterhouse / ethereal@av, ethereal@bannières, aurora/the conflict of the mind@lyrics.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva, noa & isaura.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : biphobie, age gap (10 ans), déni de grossesse, grossesse non désirée.
présence : présente.
(nell), let's call a truce. UWQjAQct_o
âge : trente-deux ans, mais ce n'est qu'un nombre, au fond.
occupation : sophrologue, peintre à ses heures qui rêve encore.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 51.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › julian
www › felix (3)
www › blaise

— rps terminés.
www › felix (1)
www › felix (2)


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Felix Adkins ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée, déni de grossesse.

Ils n’avaient peut-être aucune raison de se rencontrer, à l’origine, Felix et Nell. Rien pour les (ré)unir, rien pour les lier. Aucun point commun, tous deux diamétralement opposés. Rien en commun, sauf Erin. Parce que c’est elle, qui leur a permis de se rencontrer – sans les avoir vraiment introduits. Ce qui les a unis, finalement, c’est ce qu’elle leur avait fait, les laissant tomber pour des raisons différentes, dans des contextes différents. Alors Felix et Nell s’étaient lancés dans un projet stupide, puéril, plein de rancune. Un projet stupide, puéril, plein de rancune, mais qui leur avait permis d’apprendre à se connaître – à s’intéresser l’un à l’autre, même s’ils n’étaient pas du tout les mêmes. Alors un truc était né, même si elle ne voulait pas l’avouer. Ils s’étaient tombés dans les bras, une fois, deux fois, plusieurs fois. Elle s’était attachée, Nell. Elle s’était attachée et elle avait flippé. Elle avait pris la fuite, alors même qu’ils auraient pu être extraordinaires. Elle s’était sentie si bien, avec lui. Contre toute attente. Par moments, elle se sentait tout de même trop différente. Peut-être pas à la hauteur. Pourquoi se serait-il intéressé à elle ? Il était avocat, plein aux as, toujours en costume – elle était une artiste incapable d’en vivre, survivait grâce à ses séances de sophrologie, connaissant nombre de fins de mois difficiles. Mais entre eux, cela avait collé et à ce niveau, cela n’avait rien à voir avec Erin. Ce n’était pas une envie de la faire chier.
C’était juste arrivé.

Il n’est pas méchant, Felix. Il n’est pas si con. Il n’est pas un connard. Elle comprend ses raisons, de ne pas assumer sa paternité – et encore, d’une certaine façon, il l’a fait en lui donnant une généreuse pension. Il a vécu quelque chose de difficile, un traumatisme impossible à oublier, compliqué à surmonter. Elle comprend. Elle comprend, même si cela lui fait mal en retour. Elle comprend, et c’est bien cela, le pire : qu’elle se retrouve tiraillée entre ce qu’il a vécu, et le soutien qu’elle voudrait de lui. Tiraillée entre son empathie et son égoïsme. Mais non, Felix n’est pas un connard. Ce soir, il aurait pu faire semblant de ne pas la voir. Aurait pu la laisser se débrouiller. Mais il ne l’a pas fait. Il reste avec elle, le temps de s’assurer que tout va bien. Lui change même un peu les idées, en lui parlant de sa mère, quand elle l’attendait. Il n’est pas obligé de faire cela, le brun. « Ça doit l’amuser. » se contente-t-elle de répondre. Elle, elle n’a pas la même entente, pas la même relation avec la sienne, de mère. C’est une autre raison pour laquelle elle appréhende l’accouchement, la maternité, Nell. Elle a peur de ne pas gérer, d’être mauvaise, de tout empirer. Peur de tirer sa future fille vers le bas. Mais elle préfère chasser ces pensées-là. Parler plutôt astrologie, plaisanter pour ne pas penser à la réalité qui ne cesse de l’angoisser. Finalement, c’est étrange – Felix et Nell arrivent à se parler, calmement. A plaisanter, même vaguement. Ce n’est peut-être qu’une courte trêve, mais c’est agréable. Cela lui rappelle quand ils se voyaient. Comme, dans ces moments-là, il l’apaisait. « Oui, tu t’embêtes pour rien, c’était déjà écrit. » Elle esquisse un petit sourire, amusée. « Cela dit, j’ai pas dit que le signe Lion te permettait de rester au top. C’est juste que vous êtes doués pour croire l’être, en permanence. » Elle se risque à un brin de taquinerie. Cela la détourne un instant du stress, de l’inquiétude, de penser aux contractions qu’elle a eues et qu’elle espère ne pas sentir se reproduire. Mais elle revient bien vite à la réalité. Elle n’est pas prête, Nell. Le bébé non plus. Elle le laisse échapper, parce qu’elle est inquiète – cela dépasse tout ce qui a pu se passer entre Felix et elle, tout ce qui a pu se dire la dernière fois. Là-dessus au moins, ils semblent alignés. « Je sais. » souffle-t-elle. Elle veut tout de même attendre de voir, considère qu’il est trop tôt pour s’alarmer, même si elle a déjà eu plusieurs contractions. « Oui, c’est vrai. » concède-t-elle. Elle sait qu’il a raison. Mais préfère encore attendre. Cinq minutes et si cela recommence, il appellera. Alors les minutes passent. Les minutes passent, et la douleur qu’elle commence maintenant à bien connaître, finit par venir. Nell grimace, se tord un peu. « Okay, tu peux appeler. » qu’elle lâche, tout bas, serrant les dents jusqu’à ce que les contractions se calment, un peu. Jusqu’à la prochaine vague. Car c’est ainsi, que cela fonctionne.

_________________

sunlight
and leave the world behind, we find proof of love is hidden in the conflict of the mind.
Invité
Anonymous
Invité
   
 
「 Let's call a truce. 」
∙ feat. @Nell Pascoe ; février 2024 ∙
tw : grossesse non désirée.

Il aurait préféré être ailleurs, Felix. Ne pas croiser Nell sur cette plage. Il aurait dû aller courir ailleurs ou repousser le moment où il irait faire son footing. Tout n’était qu’une question de timing, de décision. Tout aurait pu être différent. Mais non, les choix qu’il avait fait ce soir, l’avait conduit jusqu’à cette plage et jusqu’à Nell. Des choix qu’il regrettait, mais qu’il ne pouvait pas changer. Il était là maintenant, avec elle, sur ce banc, à se demander si elle allait accoucher dans les prochaines minutes ou si ce n’était qu’une fausse alerte. Il ne savait pas trop comment ça fonctionnait, après tout, son ex-femme était morte avant d’avoir pu donner naissance à leur avant. Enfant qui, par conséquent, était mort avec elle. Une tragédie dont il peinait à se remettre, malgré les apparences. Il avait toujours l’air d’aller bien, Felix, d’être passé à autre chose, mais c’était comme une carapace qu’il s’était forgé pour ne pas avoir besoin de parler de cette tragédie avec qui que ce soit. Il n’aimait pas en parler, alors autant éviter de laisser paraître quoi que ce soit, même si ça lui faisait mal.

Alors non, il ne pouvait pas se servir de sa maigre expérience des grossesses pour savoir si Nell était bien en train d’accoucher. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était appeler une ambulance, qu’on vienne la chercher pour s’occuper d’elle. Parce que les ambulanciers et les médecins seraient plus à même de l’aider que lui. Si elle avait un problème d’ordre juridique, là, il pourrait aider, puisqu’il s’agissait de son métier. Mais les douleurs liées à la grossesse, il n’y connaissait vraiment rien, Felix. Il n’était pas bien certain que raconter sa vie soit vraiment une solution au problème, mais au moins, ça pouvait peut-être lui permettre de penser un peu à autre chose, ce qui serait une bonne chose. Et c’était bien tout ce qu’il avait en stock pour l’aider, ne serait-ce qu’un peu. « Quelle perte de temps. » Il lâcha dans un léger ricanement. Il ne croyait absolument pas en l’astrologie, Felix se considérait comme seul maître de son destin. « Bah si c’était le cas, j’me dirais pas que je dois aller courir, du coup. » Il répondit en haussant les épaules, restant sur son exemple de la course, lui permettant de garder la forme. Il ne serait pas non plus aussi acharné dans son boulot, s’il se croyait toujours au top. Il était au top parce qu’il s’en donnait les moyens, mais il savait que s’il relâchait la pression, il ne le serait plus. Il avait peut-être réussi à la détendre un peu, en lui racontant sa vie, mais il fallait quand même prendre les choses en mains. Alors il avait dit qu’il pouvait attendre encore cinq minutes, mais qu'au-delà de ce temps, il appelerait une ambulance. Ça allait mieux, mais la douleur avait fini par revenir, il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour le remarquer. Elle n’avait plus le choix, il allait appeler et elle en avait conscience, puisqu’elle lui demanda de le faire. « Okay. » Il répondit simplement, avant d’attraper son téléphone pour appeler, précisant la situation et l’endroit où ils se trouvaient. « Ils ne devraient pas tarder. » Il précisa une fois qu’il eut raccroché le téléphone. Peut-être que ce n’était rien d’autre qu’une fausse alerte, mais mieux valait demander l’avis de professionnels, histoire d’en avoir le cœur net.



Contenu sponsorisé