faster than the past,, w. nicola
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faster than the past,, w. nicola

SUN wildest dreams
Noa Rojas
Noa Rojas
messages : 256
pseudo : winter solstice (elle).
id card : Úrsula Corberó / pretty nympheas@av, ethereal@header.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva & nell.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : accident de voiture mortel, deuil, dépression, pensées suicidaires, fausse couche, adultère.
présence : présente
faster than the past,, w. nicola 7TmZ02py_o
âge : trente-six ans.
occupation : enseignante-chercheuse en littérature à l'université de San Diego.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, beach house no. 6129
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (1/5).

— rps en cours.
www › bashir
www › nicola
www › avràn (2)
www › owen

— rps terminés.
www › avràn (1)


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 faster than the past 」
∙ feat. @Nicola Aznar ; mars 2024 ∙
tw : mort, deuil.

Cela lui a mis un coup, quand elle a su. Cela a été un choc.
Cela le fait sans doute toujours, quand on apprend un décès. Quand on ne l’a pas vu venir. Quand rien ne laissait penser que cela se produirait. C’est comme cela, la mort : cela se pointe les trois quarts du temps sans crier gare. Elle le sait ; pourtant, elle n’a jamais pu s’y habituer. Après tout, qui le pourrait ? Cela lui a donc mis un coup, à Noa. D’apprendre la mort du père de Nicola. Les deux femmes avaient beau s’être perdues de vue, Noa avait gardé le lien avec les Aznar, autant qu’elle avait pu. Par affection autant que par respect, pour tout ce qu’ils lui avaient apporté – notamment plus jeune, quand elle en avait eu besoin. Chez eux, elle s’était toujours sentie chez elle. Chez eux, elle avait pu renouer avec ses origines espagnoles. Chez eux, elle avait pu trouver un bout d’elle-même, Noa. Ils avaient été là dans un moment très important de sa vie, à l’adolescence, où elle traversait une crise identitaire plutôt compliquée. Alors oui, c’est un choc. Cela lui a fait bizarre, cela l’a rendue triste. Et c’est tout naturellement qu’elle s’est rendue aux funérailles de Monsieur Aznar aujourd’hui, pour lui rendre un dernier hommage, présenter ses condoléances à sa famille.
En se demandant tout de même si elle y verrait Nicola.

La cérémonie n’a pas été facile, quoiqu’elle ait été belle. Cela n’est jamais vraiment simple, de toute manière, elle le sait. Maintenant, c’est terminé. Enfin, presque. Il y a encore quelque chose d’organisé au Roadhouse, le bar des Aznar où Ainoa elle-même a passé tant de temps. Ce n’est pas pour toutes les personnes qui sont venues aux funérailles, seulement pour les plus proches des Aznar. Quoiqu’invitée, Noa, elle a hésité avant d’y aller. Est-ce qu’elle y aurait vraiment sa place ? Est-ce qu’elle serait capable d’y aller ? Et de discuter avec Nicola, aperçue au loin lors de la cérémonie ? Elle voudrait lui présenter ses condoléances en personne, pourtant.
Jusqu’au dernier moment, elle hésite, Noa. Elle appelle rapidement sa mère pour savoir si cela ne la dérange pas qu’elle ne rentre pas tout de suite, lui ayant laissé sa fille – bien trop jeune pour aller à des funérailles. Et, comme cela ne pose pas problème à sa mère, Noa rejoint bientôt sa voiture pour partir en direction du Roadhouse.

Désormais garée sur le parking, elle sort de sa voiture et ferme la portière, avant de verrouiller le véhicule. Puis elle part en direction du Roadhouse, déjà rempli d’un certain nombre de gens, se frayant un chemin parmi eux pour rejoindre l’intérieur du bar. Elle regarde tout autour d’elle, cherchant une tête connue. Et son regard finit par tomber sur Nicola. Elle ne sait pas si elle l’a vue – ni maintenant, ni un peu plus tôt, à la cérémonie. Mais elle décide de tenter le coup, s’approchant pour lui parler. Même si cela fait des années. « Nicola ? » l’interpelle-t-elle, presque timidement. C’est bizarre de se sentir comme cela – et en même temps, elles ne se sont pas vues ni parlé depuis des années. Parce qu’elle a quitté Oceanside depuis longtemps, Nicola. Et qu’en partant, elle a comme qui dirait coupé les ponts. « Je voulais, hm… te présenter mes condoléances. » Quoique mal assurée, hésitante, elle est sincère, Noa. Mais elle a tout de même un peu d’appréhension. Cela fait bizarre, de la revoir, après tout ce temps.
STARS burning in the skies
Nicola Aznar
Nicola Aznar
messages : 74
pseudo : m. (elle)
id card : blanca suarez. @evermore (avatar)
multicomptes : sam ashby.
à contacter : le compte concerné par la demande.
triggers : à discuter.
warnings : décès, lourd secret.
présence : régulièrement, par les soirs et weekends principalement.
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âge : trente-cinq ans le temps qui passe à grande vitesse.
statut civil : célibataire endurcie, elle a vécue des relations longues, malheureusement nicola finit toujours par y mettre un terme, parce qu'elle n'a pas le temps à offrir à son partenaire préférant son boulot à ses relations amoureuses. c'est ce qu'on lui reproche. du coup, elle a prise la décision de demeurer célibataire pour ne pas blesser personne. évidemment, elle apprécie la chaleur et le contact humain, après tout, on a tous des envies à assouvir de temps à autre.
orientation : bisexuelle bien qu'elle a majoritairement eu des relations longues avec des hommes, elle apprécie aussi la compagnie et la douceur du corps des femmes.
pronom ig : elle.
disponibilités : 0/3 Entièrement disponible.
infos rp : j'écris majoritairement minimum 600 mots. Je m'adapte à mon partenaire. Concernant la langue des dialogues, j'écris uniquement en français. Puis pour la fréquence de réponse, c'est variable... Je dirais maximum un délai de sept jours, sinon si j'ai des contraintes irl, je préviens mes partenaires.
en vrac : à venir.
fiche de liens : à venir.
instagram : à venir.
   
 
[i]Vêtue de noire, elle ne savait pas trop quoi revêtir quand elle s'est réveillée, à peine les yeux ouverts alors qu'elle sortait des bras de morphée, elle a senti cette boule se loger dans le creux de son ventre et à la fois ce vide immense prendre toute la place. le visage, le rire de son père résonnant dans son esprit comme une mélodie lointaine. À peine réveillée et elle est déjà submergé par l'émotion. Aujourd'hui, c'est le moment où les gens qui l'ont connu vont venir lui faire leurs derniers adieux. Évidemment, elle fera partie de ces gens, même si quelque part; elle sais que son père demeurera toujours en elle; parce qu'elle est son sang, de l'imaginer six pieds sous terre la terrifie énormément. Elle sort du lit et s'enferme dans la salle de bain pour prendre une douche chaude voir presque brûlante. Nicola à la sensation de vivre dans un monde parallèle, mais lorsqu'elle sent la chaleur de l'eau coulé contre sa peau; cela l'a ramène abruptement à la réalité. Elle ne sait plus combien de temps elle passe sous l'eau sans broncher, immobile; les yeux clos. Des larmes qui coulent et voilà qu'elle pleure en silence dans sa petite cabine vitrée. Elle veut sortir tout ce qu'elle a sortir dès maintenant pour ne pas avoir à affronter ce raz-de-marée devant ces gens. La brune finit par se résoudre à sortir et fouiller dans sa valise à la recherche de vêtements adéquats. elle opte pour la fameuse petite robe noir au genoux, classique et passe partout.

Venant à sortir de sa chambre d'hôtel, le soleil brille ce qui est un peu paradoxal parce qu'à l'intérieur c'est gris. Elle met ses lunettes soleil sur son visage et quitte le stationnement au volant de son véhicule pour se rendre à l'église. Elle n'est pas en retard, toujours ponctuelle. Lorsqu'elle arrive, y'a des gens qui entre dans le lieu, elle marche le coeur battant et gravit les marches extérieures venant à entrer. Elle tente de voir le visage familier de son frère cadet sans succès; où est-il passé encore. La cérémonie débute et il finit par entrer lui aussi; ses lunettes fumés au visage. Qu'il conserve comparativement à elle, pour cacher sa peine ou sa cuite de la veille? Nicola lui jette un regard, ce dernier ne semble même pas avoir remarqué sa présence. Le myocarde de la belle serre dans sa poitrine, elle ravale sa peine; elle doit se montrer forte toujours. La cérémonie est sobre, des allocutions touchantes ici et là, des musiques choisis par les soins de ton paternel qui te font remonter une multitude de souvenirs. Son frère vient d'ailleurs s'exprimer, lorsqu'il retire ses lunettes; Nicola peut constater ces traits tirés et la peine qui le ravage. Même expression que lors de la lecture du testament quelques jours auparavant. Ces mots sont touchants, viennent ébranlés l'aînée qui tente de retenir ses larmes alors que sa vue s'embrouille malgré tout. La cérémonie se termine et plusieurs viennent lui dire quelques mots. Beaucoup se contente de l'observer comme si elle était un animal de foire. Nicola ne pensait pas que son retour ferait autant réagir. Le dernier souhait du paternel recevoir les gens proche de lui après la cérémonie à son bar; homme festif, il ne voulait assurément pas que les gens pleurent trop longtemps son départ. Du coup, Nicola se rend également sur place légèrement à l'avance pour pouvoir accueillir les gens. Ces visages qu'elle reconnait de manière floue. Après tout, elle avait quitté alors qu'elle avait à peine seize ans. Pourtant, elle en reconnait, elle est ravie de les revoir et elle est certaine que son père est ravi aussi de voir cela peut importe où il est. « Nicola ?»

Cette voix qui la fait sortir de ses pensées, son corps et visage qui se tourne et son myocarde qui rate un battement. Noa, malgré les années passées; elle pourrait la reconnaître entre mille. Pourtant, elle fronces les sourcils laissant transparaître un air de surprise. « Noa...» Sa voix n'est pas accusatrice au contraire, elle est ébranlée par sa présence. Elle est surtout terriblement touchée. « Je voulais, hm… te présenter mes condoléances. » À nouveau Nic, son regard s'embrumer sous l'émotion, elle est plus sensible qu'elle ose le démontrer. « Ça fait tellement longtemps...» Qu'elle laisse glisser doucement, maladroitement avec un ton de nostalgie dans la voix. « C'est gentil d'être venue...» Qu'elle renchérit finalement. Nicola savait que Noa et son père avait gardé contact, du moins c'est ce que son frère lui avait laissé entendre, mais elle ne pensait pas que ce contact avait perduré dans le temps comme ça. Elle initie le pas et s'éloigne un peu l'invitant à la suivre, ce besoin de prendre une bouffée d'air. « Qu'est-ce que tu deviens?» Qu'elle ose demander lui jetant un bref regard. Noa n'est plus la gamine ni l'ado d'autrefois, c'est une femme à présent tout comme elle. Pourtant, elle a la sensation de la retrouver et d'être si loin à la fois. C'est elle qui a créer cet écart et elle s'en veut, mais elle avait aussi ses raisons.

@Noa Rojas faster than the past,, w. nicola 908615483
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Noa Rojas
Noa Rojas
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id card : Úrsula Corberó / pretty nympheas@av, ethereal@header.
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triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : accident de voiture mortel, deuil, dépression, pensées suicidaires, fausse couche, adultère.
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∙ feat. @Nicola Aznar ; mars 2024 ∙
tw : mort, deuil.

C’est l’un de ces événements pas drôles auxquels on doit se rendre parfois. C’est l’un de ces événements qu’on ne comprend pas forcément, enfant. Qui prennent une tout autre dimension quand on grandit, quand on comprend. Quand on a plus conscience des choses. Ce n’est pas qu’on est indifférent, quand on est enfant – c’est juste que tout est différent. Qu’on ne réalise pas vraiment. Ou pas tout, pas tout le temps. Elle avait compris la mort de ses parents biologiques, après tout, Noa. Du moins, compris qu’ils ne reviendraient pas, qu’ils avaient disparu. Et puis, les Rojas étaient devenus sa nouvelle famille. Cela lui avait demandé du temps, pour les accepter, pour leur faire confiance, pour leur laisser une place dans sa vie, autant que dans son cœur. Cela n’avait pas été facile, quoiqu’Ainoa n’ait jamais eu mauvais fond. Elle était simplement une enfant orpheline, perturbée, tourmentée, perdue, apeurée – comme n’importe quel enfant qui perdrait prématurément ses parents. Pour autant, les Rojas avaient fait preuve d’une patience d’ange. Sans doute parce qu’ils avaient l’habitude. Alors ils avaient attendu. Que Noa s’ouvre à eux. Que Noa les accepte. Que Noa soit prête.
Elle a compris plus tard le deuil, néanmoins. Des années plus tard. Une fois jeune adulte, plus mature. Une fois qu’elle avait peut-être expérimenté la vie. Perdu des gens auxquels elle tenait.
C’est la vie. Cela ne veut pas dire que c’est facile.

Aujourd’hui, ce n’était pas facile.
Pour personne – certainement pas pour les Aznar, elle s’en doute.
Elle n’a pas trouvé cela facile non plus, Noa. Cela lui a fait quelque chose, d’apprendre la disparition de monsieur Aznar – lui qui avait tant fait pour elle, surtout à une époque compliquée de sa vie. Cela a été difficile, alors. Mais la cérémonie a été belle, tout comme l’hommage qui lui a été rendu. Maintenant, Noa pourrait rentrer chez elle, retrouver vite sa fille qui lui a manqué terriblement – comme pour lui rappeler combien certaines choses sont importantes. Mais elle veut aller saluer Nicola, quoiqu’elle ne l’ait plus revue depuis des années déjà. Alors elle prend son courage à deux mains. Entrée dans le fameux bar des Aznar, elle ne tarde pas à retrouver sa vieille – ancienne ? – amie. S’approche d’elle, l’interpelle. Nicola se tourne vers elle, la reconnaît – visiblement prise de court. Ainoa esquisse un léger sourire qui s’efface rapidement, puis se lance, présente ses condoléances. Elle voit bien l’émotion dans les yeux de Nicola, n’ose imaginer comment elle se sent aujourd’hui, comment elle se sent depuis que son père a perdu la vie. « Des années… Et même bien plus que ça. » Elle lâche un léger rire, se demande si elle ne devrait pas éviter. Peut-on rire, aujourd’hui ? C’est peut-être de la nervosité. Elle a quelque peu appréhendé les retrouvailles avec Nicola, qui a quitté Oceanside il y a bien longtemps de cela. Mais elle est contente de la voir. Curieuse de savoir ce qu’elle est devenue. Est-ce la même chose pour Nicola ? Parce qu’elle lui demande ce qu’elle devient. « Hm, je sais pas par où commencer. Même s’il s’est rien passé de si incroyable. » répond-elle, un peu gênée, intimidée presque, en haussant les épaules. Pourtant, ce n’est pas tout à fait vrai. Il s’en est passé, des choses. Des choses difficiles, parfois. Des choses heureuses, aussi. « J’enseigne à la fac. Et j’ai une petite fille d’un an, Rosalina. » Elle ne pouvait pas ne pas commencer par-là. Quant au reste, est-il nécessaire de revenir dessus ? La question de Nicola appelle-t-elle une réponse développée ? Si cela se trouve, ce n’est rien d’autre que de la politesse. Après tout, n’a-t-elle pas disparu il y a vingt ans en coupant plus ou moins les ponts ? « Et toi ? » demande-t-elle en retour. Peut-être est-elle stupide de s’intéresser autant à la réponse. Oui, c’est vrai : Nicola est partie un jour d’Oceanside en oubliant toutes les amitiés qu’elle y avait nouées, y compris la leur. Pourtant, la rancœur a eu le temps de s’atténuer, en vingt ans. L’eau a coulé sous les ponts.
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