don't want to meet you nowhere,, w/avràn
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don't want to meet you nowhere,, w/avràn

SUN wildest dreams
Noa Rojas
Noa Rojas
messages : 246
pseudo : winter solstice (elle).
id card : Úrsula Corberó / pretty nympheas@av, ethereal@header.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, oliva & nell.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : accident de voiture mortel, deuil, dépression, pensées suicidaires, fausse couche, adultère.
présence : présente
don't want to meet you nowhere,, w/avràn 7TmZ02py_o
âge : trente-six ans.
occupation : enseignante-chercheuse en littérature à l'université de San Diego.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, beach house no. 6129
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (1/5).

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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 don't want to meet you nowhere 」
∙ feat. @Avràn Salazar ; septembre 2023 ∙
tw : /

Cela lui fait encore étrange, de retrouver le chemin de l’université. De retrouver ses salles de classe et ses amphithéâtres. De retrouver ses collègues, qu’elle n’a pas vus beaucoup ces deux dernières années. En tout cas pas quotidiennement. Pas comme maintenant. Elle les a bien vus à la fin de son congé maternité, puis après la naissance d’Adva, pour la leur présenter. Mais ce n’était pas pareil. Finalement, aller à l’université lui avait terriblement manqué. Elle s’en était rendu compte, par moments, Noa. Mais elle l’a encore plus compris quand elle s’est préparée à y retourner. Quoiqu'elle adore sa fille, son boulot lui manquait. Et elle ne veut pas être une femme qui se résume à son rôle de mère, Noa. Elle veut être tellement plus que cela. Le coparenting avec Ruben se passe bien et lui facilite les choses, à ce niveau. Elle a des moments juste pour elle, quoique quitter sa fille si jeune, même pour quelques heures, soit encore trop difficile. Retrouver le travail, dans ces conditions, aussi. Le plus dur, cela a été le premier jour. C'est encore dur, à présent – cela l’était ce matin, évidemment. Mais chaque jour, c’est un peu moins difficile que la veille. Alors c’est juste une question d’habitude, pas vrai ? Ce matin, en tout cas, elle s’est sentie à fleur de peau, Noa. Peut-être aussi pour des tas d’autres raisons, parce que tout s’accumulait en même temps.

Elle doit revoir Avràn, aujourd’hui.
Elle le sait depuis des jours. Elle essaie de s’y préparer, depuis. Quoique, non – elle a essayé de s’en ficher. Essayé de ne pas y accorder plus d’attention que cela, de ne pas trop y consacrer de pensées. Mais, en essayant de ne pas penser à lui, c’est tout le contraire qui s’est produit. Et elle déteste cela, Noa. Elle se voudrait plus forte que cela – comme si c’était une faiblesse, en soi. Elle voudrait ne pas se laisser ébranler par ce travail en collaboration qu’ils doivent mener, ce cours à deux qu’ils vont devoir donner. Mais elle a appréhendé, depuis des jours. Elle n’a eu de cesse d’y penser. D'appréhender le moment de le voir, le recroiser. Le moment où il faudrait rester professionnelle, passer outre ce qu’il s’est passé, entre eux. À plusieurs reprises – il y a deux ans, y compris. Cela remonte, pourtant. Mais cela s’ajoute à leur récente aventure, ayant ravivé la flamme, l’espace de quelques temps. Elle s’était mise à avoir envie de tenter quelque chose, Noa. Mais, voilà : elle ne lui avait pas parlé d’Adva. Parce qu’elle savait que cela ne marcherait pas.
Elle n’a pas très bien dormi, quoiqu’Adva fasse ses nuits. Elle était stressée, tourmentée, un peu peinée. Et puis, la reprise n’est pas si aisée. Mais elle s’accroche, Noa. Elle n’abandonne pas. Il n’empêche qu’elle a hâte que cette soirée soit finie – encore plus maintenant, alors qu’elle se dirige vers la salle où elle doit retrouver Avràn, la boule au ventre. Ils doivent venir un peu plus tôt, juste histoire de s’assurer que tout est prêt pour l’arrivée des étudiants. Constatant qu’elle est la première, elle déverrouille bien vite la porte et pénètre à l’intérieur de la salle. Va aussitôt y poser ses affaires, retirant au passage sa veste. Bientôt, elle entend des bruits de pas, lève le regard. Croise celui d’Avràn. « Hey. » C’est tout ce qui s’échappe de sa bouche, d’abord. Tout ce qu’elle trouve à dire, le cœur battant. Cela lui fait bizarre de le revoir. Cela la bouleverse également. « T’es prêt pour le cours ? » demande-t-elle alors, neutre. Elle essaie de rester objective, professionnelle. De ne pas se laisser influencer par ses affects. Déborder par ce qu’elle ressent. Car elle ressent des choses, Noa. Des choses qu’elle essaie d’enfoncer, au fond d’elle, de nier, mais qui sont bel et bien là.
MOON up all night
Avràn Salazar
Avràn Salazar
messages : 194
pseudo : sweet poison (anaïs, elle).
id card : pedro pascal (chaussette @avatar, ethereal @bann).
multicomptes : ashton, bashir, jake, ozan, felix.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : alcool, drogue, dépression, mortalité infantile, tentative de suicide.
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âge : quarante-cinq ans d'une vie faite de trop nombreuses déceptions.
occupation : paléontologue et enseignant-chercheur en paléontologie, il travaille sur des sites de fouilles, mais surtout au musée d'histoire naturelle de san diego et à l'université où il donne des cours.
statut civil : célibataire, il préfère dire les choses ainsi, certains diront multi-divorcé, lui il reste sur la première option.
orientation : pansexuel, aimerait se défaire des étiquettes et juste apprécier qui il veut.
habitation : uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
vida
jude

   
 
「 DON'T WANT TO MEET YOU NOWHERE. 」
∙ feat. @Noa Rojas  ; septembre 2023 ∙
tw: mort subite du nourrisson, ptsd, dépression

Il avait bien hésité à appeler l’université pour prétendre être malade, Avràn. Il ne savait pas pourquoi il s’était lancé dans ce projet. Il aurait dû laisser tomber dès qu’il avait compris qu’il allait devoir travailler avec Noa. En vue de leur relation, ils n’étaient peut-être pas fait pour travailler ensemble. Elle était celle avec qui il avait trompé sa femme, des années plus tôt. Elle était celle avec qui il avait eu une relation, plus récemment. Celle qu’il avait fini par suivre en comprenant qu’elle avait un enfant. Il n’était pas prêt pour ce genre d’histoire, Avràn. Encore marqué au fer rouge par ce qui était arrivé à sa fille. Il aurait préféré que Noa lui parle de cet enfant, plutôt que de découvrir ça juste en traversant un couloir pour aller aux toilettes. C’était peut-être idiot, mais juste le fait de se retrouver nez-à-nez à cette chambre d’enfant, ça avait ravivé des souvenirs qui continuaient de le hanter. Pendant quelques minutes, il s’était cru devant la chambre d’Amaya, trop silencieuse, alors que le bébé dans le berceau avait cessé de respirer depuis un moment, sans qu’ils ne se doutent de rien. Il avait presque pu voir la silhouette de sa fille, dans ce berceau pourtant vide.

Alors il avait pris la fuite, Avràn. Il n’avait pas eu le choix, crise de panique devant un berceau, les souvenirs qui revenaient le torturer et avec eux, des maux contre lesquels il se battait toujours. Pour son bien, il avait été obligé de prendre ses jambes à son cou, alors il préférait autant rester loin de Noa maintenant. Ne voulait plus continuer cette relation entre eux et ne voulait pas être confronté à la vie de la brune. Ne supportait pas les parents qui s’extasiait sur leurs enfants, se sentait mal en voyant des bébés dans la rue. Il s’était relevé Avràn, il avait réussi à reprendre sa vie en mains, il allait mieux, mais ça ne voulait pas dire qu’il allait bien. Il savait qu’il lui faudrait bien peu de choses pour s’effondrer à nouveau et il n’en avait pas envie le Salazar. Il avait retrouvé Vida, il voulait tenir le coup pour elle. Raison de plus de rester loin de Noa. Pourtant il n’avait pas osé appeler l’université pour dire qu’il était malade et ne pourrait pas assurer ses cours de la journée. Pas le coeur à mentir, sans doute. Il y était allé à la fac, il avait donné ses premiers cours, seul, sans Noa. Ce qui était mieux évidemment. Puis il avait fallu se rendre à ce fichu cours. Il s’était arrêté à la machine à café dans un premier temps, histoire de prendre de quoi se redonner de la force. Même si les cafés des distributeurs n’étaient pas franchement géniaux. C’était mieux que rien et puis, ça lui permettait de prendre son temps, avant de finalement rejoindre la salle, là où était déjà Noa. « Hey. » Il répondit en s’avançant dans la salle, déposant ses affaires sur un coin libre du bureau. « Ouais, je suis prêt et toi ? » Prêt était un grand mot, sans doute. Il avait juste bon espoir qu’à partir du moment où il serait lancé dans sa propre spécialité, son esprit serait trop occupé par cette dernière pour se préoccuper de Noa, indéniablement trop proche de lui. Rien que de la regarder, ça le remettait encore devant cette fichue chambre d’enfant. Celle dernière se transformait trop vite en celle d’Amaya. Les souvenirs revenaient s’imposer à lui et ils étaient douloureux. Il tira une chaise pour s’asseoir, se sentant soudainement un peu faible. Il récupéra son café déposé sur le bureau quelques minutes plus tôt. Besoin de son remontant, besoin de ne pas croiser le regard de Noa.
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Si elle avait su, elle ne se serait pas engagée dans ce projet.
Elle aurait trouvé une excuse. Ou prétexté ne pas être intéressée. C'est faux, pourtant. Elle aime le croisement des sciences, la rencontre entre différents domaines. C'est d’ailleurs l’une des choses qu’elle aime le plus, Noa, avec la littérature. Trouver des liens, des références, à d’autres choses, dans les textes. Des références à d’autres textes, d’abord, bien sûr. L'intertextualité, elle en est presque devenue spécialiste. Ce n’est pas pour rien qu’elle est spécialisée en littérature comparée, la brune. Mais il y a aussi le reste. La référence à d’autres arts, par exemple. Les correspondances sont infinies. Et cela n’a de cesse de la captiver, Noa. Mais là, parce qu’il faut travailler avec Avràn, lui faire face, faire comme s’il ne s’était jamais rien passé entre eux, c’est trop dur. Elle n’a plus très envie de travailler sur ce projet. Même si elle veut rester professionnelle, elle n’a pas envie de se faire du mal, à le voir. Ce n’était pas encore sérieux, pourtant, entre eux. Mais cela aurait peut-être pu l’être, cette fois. Il était libre ; elle aussi. Ils pouvaient faire les choses correctement. Se donner peut-être une chance. Avràn avait l’air d’aller mieux. Elle se sentait capable de redonner sa chance à l’amour, Noa. Capable de se lancer dans une nouvelle histoire.
Mais il a découvert qu’elle était mère. Et il a juste disparu.

Parce qu’elle est mère, elle sait que c’est fichu.
Dans le fond, elle le savait depuis le début.

Elle doit le revoir, aujourd’hui. Première fois depuis la dernière fois. Alors elle appréhende, Noa.
Appréhende de le revoir, appréhende de lui parler. Appréhende de se heurter à sa froideur, à sa rancœur. Elle ne sait pas trop à quoi, à vrai dire. Il n’y a pas vraiment eu d’explications. Ni d’échange, de discussion. Ils n’étaient pas ensemble ; mais ils se voyaient. Peut-être ne faisaient-ils qu’y aller doucement, dans le fond. De son côté à elle, il n’y avait que lui. Ce n’est pas comme si elle courrait après les histoires, depuis le début de sa maternité. Il était le premier – et le seul, qu’elle voulait. Se sentait en confiance, avec lui. Cela aurait peut-être vraiment pu marcher – sauf qu’elle savait, au fond, que cela ne le pourrait pas. Qu'il y aurait un obstacle impossible à surmonter. Oui, sans doute, depuis le début, Noa savait. Mais elle s’est engluée dans le déni. A voulu profiter, tant qu’elle a pu.

Maintenant, ils doivent travailler ensemble.
Laisser de côté leurs différends. Si tant est, qu’il s’agisse vraiment de différends. Elle ne sait pas trop, Noa. Mais elle est nerveuse. Plus encore, quand Avràn franchit la porte. Il installe bien vite ses affaires, avant de répondre à sa question, de la lui retourner. De toute évidence, ils vont se parler le moins possible. Prévisible. Elle n’a pas envie de s’étaler, Noa, non plus. Elle n’est pas très à l’aise. Mais elle a l’impression qu’ils devraient le faire, parler. D’eux. De ce qu’il s’est passé. « Oui, moi aussi. » répond-elle simplement. Avant de se trouver bête, à ne pas savoir quoi dire de plus, d’autre. Elle réfléchit à toute vitesse, craignant de voir un silence gênant s’installer. C'est alors qu’Avràn tire une des chaises, s’y assied. Ne semble pas aller très bien – physiquement, en tout cas. Peut-être pas seulement. « Est-ce que ça va ? » demande-t-elle, en faisant instinctivement un pas vers lui. Mauvaise idée, peut-être ; ne vaut-il pas mieux qu’ils gardent leurs distances ? « T’as pas l’air bien. » Semble manquer d’énergie, de vigueur. « Je peux aller te chercher quelque chose à grignoter, sinon. » offre-t-elle. Elle devrait peut-être juste se taire, Noa. Loin de comprendre que c’est elle, qui lui cause cela. Elle veut juste bien faire. Faire en sorte que les choses se passent bien. Et puis, tout de même, elle s’inquiète pour Avràn.
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Avràn Salazar
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C'était difficile pour lui de revoir Noa. Avràn aimerait pourtant dire que le passé appartenait au passé et que toute cette histoire était derrière lui, mais ce n'était pas le cas. Cette histoire elle avait ravivé des souvenirs traumatisants chez lui. La perte d'un bébé, ce n'était pas quelque chose dont on se remettait facilement. Lui, il ne s'en était clairement pas remis. Il était persuadé qu'il ne s'en remettrait jamais vraiment. Cette chambre d'enfant chez Noa, ça avait tout fait remonter à la surface. Il y pensait beaucoup trop en ce moment le brun. Alors il aurait peut-être dû refuser de co-mener ce cours avec elle, histoire de s'épargner un peu. Mais il était là, Avràn. Il était venu pour ce cours en sachant très bien que croiser le regard de Noa ce serait comme une nouvelle dégringolade pour lui. Mais il était professionnel, alors il n’allait pas se mettre à flipper à l’idée de faire un cours. Alors, il était venu, avait proprement plier sa veste avant de déposer ses affaires dans un coin de la salle avant de s’installer et d’espérer que ce cours passe très vite. Il avait pris un café pour essayer de se donner contenance. Il aurait peut-être dû se prendre une soupe au potimarron peut-être que ça aurait été plus efficace pour le détendre.

Il n’avait pas spécialement envie d’être ici, Avràn, mais ça allait le faire. C’était son job de toute façon et au moins, il était doué dedans. Ils n’avaient pas besoin de se parler, juste de mener ce cours ensemble, alors avant que les étudiants n’arrivent, il n’allait pas se montrer très prolifique en termes de paroles. Il n’avait rien à dire, de toute façon. Certainement pas envie de parler de ce qu’il pouvait ressentir, de ce gigantesque trou qu’il avait à la place du cœur depuis le décès de son enfant. Ce n’était ni le lieu ni le moment pour parler de ça ou de ce qui avait pu se passer entre eux. Il regarda rapidement sa montre, le moment butoir était encore trop loin à ses yeux. Il aimerait pouvoir lancer un sortilège, quelques formules, un abracadabra histoire d’accélérer le temps. Mais ce genre de méthodes appartenaient au monde fictif certainement pas à la réalité. « Ça va, je vais bien. » Il répondit à la question de la brune. Il était anxieux, c’était évident, mais ça allait aller. Il allait s’en sortir. Il n’allait certainement pas quémander de l’aide auprès de Noa de toute façon. Il allait continuer de stresser, de ressentir des petits fourmillements au bout de ces membres, provoqués par un cœur qui battait trop vite. « Non, ça va, tout va bien, j’ai déjà mon café. » Il haussa les épaules avant d’attraper son gobelet et de le lever pour montrer à Noa et prouver que ça allait suffire. Il n’avait besoin de rien d’autre. Il avait l’estomac noué, le brun, alors il ne risquait pas de s’enfiler un cornet de frites ou n’importe quelle autre victuaille que Noa pourrait lui rapporter. Le café serait largement suffisant. De toute façon, il n’avait pas le choix, il fallait aller au bout de ce cours. Il aimerait trouver un moyen de fuir avec agilité, comme le lui dictait le démon sur son épaule, mais il devait assumer et aller au bout de ce cours, de toute façon, il n’était pas assez machiavélique pour faire un coup pareil, Avràn. « De toute façon, j’ai pas faim, j’ai bien mangé ce midi. » Il ne savait même pas pourquoi il disait ça. Il avait comme besoin de meubler le silence, lui qui, quelques minutes auparavant se serait bien contenté d’attendre sans prononcer le moindre mot. Maintenant, il avait besoin de parler, même si c'était pour dire des choses complètement inutiles. A croire qu'il allait finir par déballer le contenu de son dernier repas.  Il fallait croire que d’un coup, le stress du brun le rendait bavard.
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Brièvement, elle avait eu envie de se défiler. Mais elle ne pouvait pas, Noa.
Pas alors qu’elle reprend les cours, pas alors qu’elle s’est absentée ces deux dernières années. Elle a l’impression de devoir à nouveau tout prouver. Qu’elle peut tout gérer. Qu’elle peut y arriver. La maternité n’a rien changé, elle veut des responsabilités, des projets. Des projets comme celui-là, où l’on croise des domaines, des spécialités, où l’on réfléchit sur des sujets qu’on n’aurait d’ordinaire jamais liés. Sur le papier, il lui paraissait génial, ce projet. Il l’était, sans doute – jusqu'à ce que tout se complique avec Avràn. Jusqu’à ce qu’il prenne ses distances avec elle. Jusqu’à ce que le privé s’immisce brutalement dans leur relation professionnelle. Preuve qu’ils auraient sans doute dû s’abstenir de se fréquenter – à nouveau – dès le début. Maintenant, c’est fichu. Il faut laisser tout ce qui relève de leur relation personnelle de côté - ignorer la rancœur, la douleur, la peine et les regrets. Ne rien laisser transparaître, dépasser. Peuvent-ils seulement y arriver ? À peine a-t-elle aperçu Avràn, qu’elle se met à en douter.

Pour lui, pour elle-même. Pour eux.
Elle, elle sent son cœur battre la chamade dans sa poitrine. Dès qu’il arrive, dès qu’elle le voit. Elle n’a pas oublié, Noa. Il est encore trop tôt pour cela. Elle avait commencé à s’attacher à lui. Il y a deux ans. Et puis, ces derniers temps. Il n’avait pas fallu grand-chose pour qu’elle retombe dedans, bêtement. Il lui plaisait. Peut-être qu’elle aurait aimé tenter quelque chose de sérieux, cette fois. Et en même temps, elle savait, la brune, que cela ne fonctionnerait pas. Ce n’était pas possible. Il serait temps peut-être de comprendre que cela ne peut pas marcher, entre eux. Il y a toujours quelque chose pour se mettre en travers d’eux.
Et à présent, Avràn, c’est à peine s’il parvient à la regarder en face.

Il ne lui parle pas beaucoup. Lui décroche à peine un mot. Répond avec des phrases courtes, qui disent l’essentiel. Dans le fond, elle fait sans doute pareil. N'est pas tellement à l’aise. Ne sait pas trop quoi lui dire. Peut-être feraient-ils mieux de rester chacun dans leur coin, sans chercher à se parler. Peut-être que c’est ce qu’Avràn préfèrerait – qu’elle, elle ne fait (encore) que tout compliquer. Elle ne pense pas à mal, pourtant, Noa. C'est juste plus fort qu’elle. Elle déteste aussi la façon dont tout s’est fini. Peut-être y a-t-il un peu de rancœur en elle, aussi. Envers lui. Pour n’avoir presque rien dit, avoir seulement disparu. Elle sait ce que c’est, le problème. Mais ils l’ont éludé. N'en ont jamais parlé. Ils auraient dû, peut-être. Pour éviter tout non-dit, toute tension.

Maintenant, Noa, elle ne sait pas trop comment se comporter. Elle se sent stupide, elle doute d’elle-même, elle doute de tout. Elle n’est pas à l’aise. Et elle remarque bien combien Avràn évite de croiser son regard. Mais, surtout, il n’a pas l’air d’aller très bien, le brun. Alors elle s’enquiert de son état, mais évidemment, il prétend qu’il va bien. « Okay. » Elle ne veut pas insister ; pourtant, elle est loin d’être convaincue, Noa. Mais pourquoi s’en mêle-t-elle, alors qu’il ne veut de toute évidence pas de son aide ? Ils feraient mieux de poursuivre leur vie, chacun de leur côté, en attendant que les étudiants arrivent et que le cours puisse commencer. Pourtant, elle lui demande s’il veut qu’elle aille lui chercher quelque chose à manger. Avràn décline la proposition, évidemment, et, là encore, elle devrait s’en contenter. « Pas sûr que le café aide le stress, ça a plutôt tendance à avoir l’effet inverse. » se permet-t-elle de commenter, sans jugement dans la voix, cependant. Rien que de l’inquiétude. Oui, elle l’a noté, son stress – mais est-ce que c’est elle, qui le provoque ? Mais Avràn prétend même qu’il n’a pas faim, qu’il a déjà bien mangé ce midi. Elle s’étonne d’avoir les détails, s’étonne même qu’il lui parle à ce point, alors qu’il semble au contraire tout faire pour limiter leurs échanges. « Ok, tant mieux alors. » se contente-t-elle de répondre, décontenancée. Elle ne sait pas sur quel pied danser. Toujours mal à l’aise, et ébranlée. Et le cœur, qui bat toujours à deux cents à l’heure. « Est-ce que tu es dans cet état parce qu’on doit faire cours tous les deux ? » finit-t-elle par demander, sans détour. Elle a besoin de savoir, Noa. Oui, si c’est elle, le problème. Si elle est la cause de son stress. Si c’est sa fille, peut-être, qui l’est. Ou s’il y a autre chose qu’elle ignore, Noa, car après, sa vie et ce qui s’y passe ne la regardent pas. Mais elle a besoin de briser la glace, Noa. Parce que pour elle, il est devenu un véritable mystère, le brun.
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Avràn Salazar
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Faire ce cours, ça l'intéressait, Avràn. Il était très professionnel, très intéressé par son boulot, il trouvait l’idée de mélanger deux sujets qui de base, n’avaient rien en commun très intéressantes. Ça l’avait poussé à faire des recherches en amont, il avait trouvé ça vraiment très enrichissant, le brun. Ce n’était pas le cours en lui-même qui l’angoissait. A ce niveau là, il avait de l’expérience Avràn, il n’était pas du genre à stresser devant ses étudiants, même quand les amphithéâtres étaient remplis. Le problème, c’était clairement Noa. La voir lui faisait penser à la nuit qu’ils avaient passée chez elle. Cette nuit lui rappelait cette chambre d’enfant qu’il avait pu voir. Cette chambre ravivait des souvenirs dont il se passerait bien, Avràn. La chambre de sa fille, cette nuit où la maison avait été trop calme. Dépourvu du moindre bruit. Aucun réveil nocturne, aucun cri au beau milieu de la nuit. Elle se réveillait pourtant systématiquement à la même heure toutes les nuits. Cette nuit-là, elle n’avait pas pleuré, simplement parce qu’elle avait cessé de respirer.

Il n’oubliait pas, Avràn. Maintenant quand il voyait Noa, il ne pensait plus qu’à cette fichue chambre. Il avait l’impression d’être coincé et de revivre en boucle cette nuit. Alors, il préférerait ne plus la voir, Noa, parce que ça lui faisait trop de mal. Il voulait se protéger, le brun. Il aimerait guérir aussi et il avait l’impression que ce serait impossible en restant trop proche d’elle. Alors il avait pris ses distances, mais la vie avait décidé de les réunir. On leur avait proposé de faire ce cours ensemble et il ne se voyait pas refuser. Il n’avait pas cru que ce serait si dur de se retrouver ensemble dans la même pièce. Il ne se sentait pas très bien, le brun, parce que les souvenirs remontaient et techniquement, ils ne concernaient même pas Noa, alors ce n’était pas juste pour elle, mais il n’arrivait pas à lutter, le brun. « Mais je peux rien avaler de toute façon. » Il haussa les épaules le brun. Il n’avait pas faim, il avait l’estomac noué, donc il allait se contenter du café, Avràn. Tant pis si ça n’arrangeait pas les choses. Ce serait quand même mieux qu’une tisane qui risquerait de lui faire piquer du nez au beau milieu du cours. Il laissa échapper un léger soupir suite à la question de la brune. Il ne savait pas trop quoi répondre à ça, Avràn. « Pas vraiment à cause du cours, ou de toi. » Pas très précis comme réponse. Il n’avait pas envie d’entrer dans les détails, Avràn. « C’est juste que j’arrête pas de penser à plein de trucs que je préfèrerait oublier. » Elle en était à l’origine, bien malgré elle, dans le fond. Simplement parce qu’elle avait une fille, qu’elle ne lui avait pas dit et que la vision de sa chambre l’avait comme traumatisé. C’était idiot dans le fond, il ne savait bien Avràn, mais il n’y pouvait rien, alors il avait juste hâte que ce cours soit fini.
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Noa Rojas
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triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : accident de voiture mortel, deuil, dépression, pensées suicidaires, fausse couche, adultère.
présence : présente
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âge : trente-six ans.
occupation : enseignante-chercheuse en littérature à l'université de San Diego.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, beach house no. 6129
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Finalement, elle n'est pas sûre que ce soit une bonne idée, ce cours ensemble, Noa. Elle n'a pas pu se défiler, commencerait presque à le regretter. Elle ne pouvait pas changer d'avis, pourtant. Pas alors qu'elle reprend tout juste les cours, après deux ans d'absence. Il l'intéressait en plus, ce cours. L'intéressait peut-être plus encore, quand elle avait su qu'elle le mènerait avec Avràn. Ils commençaient à se fréquenter, alors. À se revoir, sans se mettre la pression, se poser trop de questions. Ils ne mettaient même pas vraiment de mot sur cette relation naissante. Mieux valait ne pas se prendre la tête. C'était agréable, finalement. Agréable de se laisser porter, par l'envie, le frisson du désir, l'insouciance, la douceur de l'improvisation. Agréable de ne pas se poser de questions, de ne pas se faire de mal. Leur relation deux ans plus tôt avait déjà été trop douloureuse. Mais peut-être qu'elle aurait quand même mieux fait de se méfier, Noa. Peut-être qu'elle aurait dû se douter que cela ne marcherait pas, encore une fois. Au fond, elle s'en doutait, Noa. Voilà pourquoi elle n'avait jamais mentionné Rosalina. Mais après tout, elle ne le lui devait pas, n'est-ce pas ? Pas tant que cela ne devenait pas sérieux. Elle se rassurait comme cela, Noa.

Maintenant, tout est tombé à l'eau.
C'est à peine s'il arrive à la regarder en face, Avràn. À peine s'il arrive à lui parler. Ils ne se sont même pas recroisés depuis la nuit passée chez elle, depuis qu'il a vraisemblablement vu la chambre de Rosalina. Elle le sait, qu'elle aurait dû lui dire la vérité depuis le début, Noa. Mais est-ce que cela aurait vraiment changé les choses ? Elle se le demande en permanence. Elle essaie encore de se demander ce qu'elle aurait pu faire différemment, même si rien n'aurait changé quoi que ce soit. Elle ne peut que faire en sorte que ce cours se passe bien, à présent. « Okay. » Elle n'insiste pas. Avràn dit qu'il ne peut rien avaler, cela ne sert à rien. Mais elle lui demande cash s'il est dans cet état à cause du cours. Ne sait pas trop comment prendre sa réponse, écarquillant les yeux. « C'est assez vague, comme réponse. » Elle lâche un rire un peu nerveux, Noa. Volonté de détendre l'atmosphère, autant lui que pour elle-même, un tantinet mal à l'aise. Elle aimerait qu'il la regarde. Qu'il lui parle. Elle déteste que tout se soit compliqué. Déteste que son cœur se soit serré. Elle hausse les sourcils à la suite. Il pense à plein de trucs. Elle ne devrait pas insister, Noa. Mais c'est plus fort qu'elle. « Des trucs, du genre ? » Pas du genre à tourner autour du pot. Elle a besoin de cesser les énigmes, de comprendre vraiment le problème. Besoin qu'il arrache le pansement d'un coup sec, aussi.
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âge : quarante-cinq ans d'une vie faite de trop nombreuses déceptions.
occupation : paléontologue et enseignant-chercheur en paléontologie, il travaille sur des sites de fouilles, mais surtout au musée d'histoire naturelle de san diego et à l'université où il donne des cours.
statut civil : célibataire, il préfère dire les choses ainsi, certains diront multi-divorcé, lui il reste sur la première option.
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Fatalement, se retrouver avec Noa, ça ne faisait que raviver ses maux. Il aimerait que ce soit différent, le brun. Il voudrait être capable de passer outre ce qu’il pouvait ressentir. Mieux, il aimerait ne pas ressentir tout ça. Impossible pourtant. Ses peines, elles étaient solidement ancrées en lui. Il ne pouvait pas lutter, Avràn. Les douleurs, elles étaient là. Il ne s’en défait probablement jamais. Parce qu’il avait perdu sa fille, que c’était le genre de chose qui marquaient à vie. Malheureusement, il le savait, le brun. Ça ne le quittera jamais vraiment. Il se demandait si un jour, il serait même capable d’être en présence d’un bébé, sans se sentir écrasé sous le poids de la peine. Il ne pourrait jamais être avec Noa, simplement pour ça, parce qu’elle avait un bébé, que ça lui faisait du mal. C’était idiot. En plus de sa peine, quand il y pensait, il ressentait une profonde jalousie. C’était injuste pour elle, il en avait bien conscience, mais il ne pouvait pas faire autrement le brun. C’était horrible, de passer son temps à se demander pourquoi les autres avaient cette chance de voir leur enfant grandir, alors que lui, on la lui avait systématiquement arrachée. D’abord avec Vida, puis de la pire des façon avec Amaya.

C’était difficile alors, de se retrouver dans la même pièce que Noa. Il voulait mener ce cours à bien, il était vraiment motivé par ce projet. Mais il n’avait pas imaginé qu’être en sa présence serait si difficile. C’était injuste pour elle, il le savait, Avràn. Pas envie de continuer ce débat sur ce qu’il devait manger - boire - ou non. Il avait son café, c’était très bien comme ça, pas la peine de continuer de parler de ça. Dans le fond, est-ce que c’était vraiment la peine de continuer de parler ? Il aimerait attendre dans le silence, Avràn. Il avait pourtant relancé la conversation tout à l’heure. Il ne savait pas ce qu’il faisait, le brun. Il était perdu. C’était compliqué cette situation. Il haussa les épaules suite à sa remarque. C’était vague, peut-être, mais il n’avait pas envie d’en dire plus. Il n’avait pas envie de parler de ça, certainement pas maintenant, alors que les élèves n’allaient pas tarder à arriver. Il n’avait pas envie de perdre complètement pied quand les élèves allaient entrer dans la salle. Il lâcha alors un soupir, tandis qu’elle demandait plus d’explications. « J’ai pas envie d’en parler. C’est le principe des trucs qu’on aimerait oublier. » Il n’avait clairement pas envie de se replonger dans ses souvenirs, Avràn, ils étaient là, toujours présents, ravivés par la présence de Noa. En parler, ce serait pire encore. A quoi bon, de toute façon. Elle devait bien avoir une petite idée de ce qui le tracassait, elle le connaissait, elle connaissait Haley. Elle savait pour leur fille. Son mal être ne sortait pas de nulle part. Il voulait juste faire ce cours, Avràn, certainement pas parler de lui.

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Faible. Elle se trouve faible, face à Avràn, Noa. Se trouvait faible il y a deux ans déjà. Se trouve encore plus faible, à être tout récemment tombée dans ses bras. Tout cela pour quoi ? Pour qu'il la laisse tomber, encore une fois. Pour qu'il disparaisse, presque, du jour au lendemain. Sans une explication. À vrai dire, Noa, elle se doute de ses raisons. Se doute que c'est à cause de Rosalina. Elle comprend – essaie, en tout cas. Dur de laisser de côté ses sentiments. D'être, de rester objective. De ne pas lui en vouloir, au moins un peu. Elle sait ce qu'il a vécu, Avràn. Mais elle aurait voulu au moins qu'ils en parlent. Qu'ils mettent des mots là-dessus. Mais il ne lui devait peut-être rien, Avràn. Ce n'est pas comme s'ils avaient vraiment été ensemble, comme s'il lui devait quelque chose. Pas vrai ? Pourtant, Noa, elle se sent comme il y a deux ans. Délaissée, abandonnée, jetée. Oubliée. Comme celle qu'on peut laisser sur le côté.
La cinquième roue du carosse.

À présent, il faut faire bonne figure. Il faut être professionnelle, il faut être mature. Parler d'eux n'est pas la priorité. Mais elle n'arrive pas, Noa, à faire comme si de rien n'était. Elle déteste qu'ils évitent soigneusement le sujet. Déteste se trouver encore faible, à attendre qu'il la regarde, pour de vrai. Lui donne au moins un peu d'attention, d'intérêt. C'est toujours pareil. Elle attend dans le vent, Noa. Et elle se trouve bête, stupide. Se sent comme une gamine. À essayer encore à lui être agréable. À l'aider à se sentir mieux. Il ne veut pas de son aide. Elle devrait le savoir à présent, Noa. Elle le provoque un peu, alors – alors il répond. Il n'a pas envie d'en parler. « T'as pas envie de parler avec moi tout court, je crois. » Remarque générale, qui lui échappe. Ce n'est pas le moment de jeter de l'huile sur le feu. Pas le moment de provoquer. Ce n'est même pas son genre, de provoquer. Mais là, c'est plus fort qu'elle. Elle a besoin d'une réaction, Noa. Son silence, depuis qu'ils ont cessé de se voir, lui est insupportable. « J'dois être vraiment trop conne à essayer encore de faire un pas vers toi, alors que de toute évidence, tu veux pas particulièrement de moi dans ta vie. » Au passé, au présent. Comme compagne, comme amante, comme collègue, peu importe. Et sans doute qu'il ne veut même pas être avec elle ici.
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Flirter avec la dépression, tel était son quotidien à Avràn. Il avait des hauts, des bas. Il y avait toujours des moments plus compliqués que d’autres. Il souffrait d’un traumatisme dont il ne se relèverait jamais vraiment. Il le savait, le brun. Peu importait le nombre d’heures de thérapie qu’il pouvait accumuler, les maux seraient toujours présents. L’aide qu’il recevait n’était là que pour les atténuer. Il ne pouvait pas s’en passer, avait trop peur de complètement sombrer, s’il devait cesser de voir son psy. Il avait besoin de ça pour tenir le coup. Sans doute avait-il aussi besoin de se tenir le plus loin possible de tout ce qui pouvait raviver les traumatismes. Malheureusement, Noa faisait à présent partie de ces choses qui ravivait les souvenirs, les peines aussi. Elle n’y pouvait rien, évidemment. Elle ne faisait pas ça volontairement, elle ne s’amusait pas à le narguer en lui rappelant qu’il avait eu une fille et qu’il l’avait perdue de la pire des façons.

Être coincé dans cette salle avec elle, c’était difficile, mais il n’avait pas le choix. Il aurait l’air de quoi, s’il devait prendre la fuite comme un idiot ? Il n’avait vraiment pas envie de parler de tout ça. Il voulait juste qu’on lui foute la paix. Maintenant, il ressassait tout ça et il avait l’impression que son coeur battait trop vite contre sa poitrine, il se sentait encore plus mal. Son esprit semblait s’embrouiller, l’empêchant de réfléchir, faisant danser les mauvais souvenirs dans ses pensées, tordait la réalité, si bien qu’il ne savait même plus où il était. « En effet, je m’en passerais bien. » Est-ce qu’elle était incapable de se mettre à sa place trente seconde et de se dire que ça l’avait blessé de se retrouver face à cette chambre ? Il fallait croire que non. « Arrête un peu, Haley. » La raison qui foutait le camp, alors qu’y avait plus beaucoup de connexion qui se faisait dans son cerveau, l’impression de revivre une énième dispute avec son ex-femme. Fallait qu’il se concentre, c’était pas Haley. C’était pas sa femme et Amaya était partie depuis longtemps. Pourquoi est-ce que soudainement il avait l’impression que c’était hier ? Il était dans une salle de classe, loin d’Haley. Il avait fait fuir Haley des années plus tôt. Il essayait tant bien que mal de reprendre contact avec la réalité le brun. « Évidemment que j’veux pas de toi dans ma vie. Tout ce que je vois c’est cette foutue chambre de bébé. » Il commençait à resituer la situation, c’était un bon début. « Qui me rappelle que j’ai perdu ma fille et j’ai pas envie de passer mon temps à revivre ça. » Il se releva maladroitement de sa chaise, pour aller ouvrir une fenêtre et tenter de reprendre de l’air. Elle ravivait des souvenirs qui le hantaient et le déprimaient, alors non, il n’avait pas envie de la voir, ce n’était pas si difficile que ça à comprendre, si ?


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Faut croire qu’elle joue un peu trop les égoïstes, Noa, pour ce coup-là. Pire : les égocentriques. Elle se doute qu’Avràn a ses raisons, pourtant. Il était mal en point quand elle l’a connu, c’est toujours le cas aujourd’hui - même s’il va mieux qu’il y a deux ans. Auraient-ils pu tenter quelque chose de sérieux, si elle n’avait pas été maman ? Peut-être. Elle a eu l’impression qu’Avràn pouvait en avoir envie. Cette nouvelle relation entre eux, c’était comme une seconde chance. Il y a deux ans, ce n’était pas le bon moment. Il y a deux ans, c’était n’importe quoi, ce qu’il se passait, entre eux. Ils avaient trahi tous les deux une personne à laquelle ils tenaient. Elle le regrette toujours, Noa. Elle a honte de son comportement, qui remonte à deux ans, déjà. Pas fière d’elle-même, pour ce coup-là. Mais, ce qu’il s’est passé avec Avràn ? Elle regrette comment cela s’est passé, évidemment. Mais ils étaient tous le deux malheureux, perdus. Il y a deux ans, cela ne leur aurait rien apporté. Aujourd'hui ? Elle croyait naïvement que cela pourrait être différent. Sauf que ce n’est pas le cas. Il faut croire qu’Avràn, elle le tire malgré elle vers le bas.

Et le pire, c’est qu’elle le prend personnellement, sa disparition.
Elle se doute bien de ses raisons, pourtant. Se doute que ce n’est pas contre elle. Mais cela fait mal, quand même. Cela lui brise un peu le cœur. Elle ne sait même pas vraiment l’exprimer. Se sent stupide de se prendre autant la tête. De tenir déjà trop à lui. Peut-être cherche-t-elle à provoquer la vérité - comme pour arracher le pansement d’un coup sec. L'entendre de sa bouche, à lui. Avràn finit par lui dire qu’il se passerait effectivement de lui parler. Avant de lui dire d’arrêter. De l’appeler Haley. Prénom pas entendu depuis bien longtemps. « Haley ? » qu’elle répète, un peu hébétée. Décontenancée. Elle ne l’avait pas vu venir. Mais elle a cherché, pas vrai ? Elle a cherché, se prend le retour du bâton. Au moins, Avràn finit par être honnête. Elle essaie de ne pas le prendre personnellement, mais c’est dur. Au moins, il lui dit la vérité, le brun. Elle essaie de ne pas répondre impulsivement, de garder la tête froide. Soupire, passe une main sur son visage. « Je suis désolée pour la chambre. » reprend-elle, plus posément. Plus calmement. Avràn, lui, se lève de sa chaise, part ouvrir une fenêtre. N'a vraiment pas l’air bien. « Et désolée de ne pas t’en avoir parlé. » souffle-t-elle. De Rosalina. Qu’elle ne mentionne pas directement. « Et de réveiller de mauvais souvenirs. Je voulais pas... » Ne voulait pas lui faire de mal. Voilà pourquoi elle ne lui avait pas parlé de sa fille. Préférait rester dans le déni.
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Il avait sû que se retrouver dans la même pièce que Noa n’allait pas être facile. Il savait que ça allait réveiller des mauvais souvenirs, parce qu’il avait du mal à lutter contre ces derniers depuis cette nuit qu’il avait passé chez elle. C’était peut-être idiot de se sentir aussi mal à cause d’une chambre d’enfant, mais il n’y pouvait pas grand-chose, le brun. Il avait perdu sa fille et il ne s’en remettait pas. Il allait un peu mieux qu’à l’époque, parce qu’il avait eu de l’aide, parce qu’il y avait Vida, de retour dans sa vie. Mais ça n’effaçait pas l’ensemble de ses peines et il en fallait bien peu pour que tout remonte à la surface et cause bien des dégâts, à la façon d’un ouragan qui détruirait tout sur son passage. Il savait qu’il était particulièrement fragile, Avràn. Avait toujours eu ce truc en lui, le faisant sombrer à la première occasion. Il avait toujours été comme ça, le brun et même si aujourd’hui, il faisait de son mieux pour s’en sortir, ce n’était pas toujours gagné. Cette histoire avec Noa en était la preuve, malgré tous les suivis qu’il avait, il avait l’impression que ce n’était pas suffisant, que tout lui revenait en plein visage, malgré le travail réalisé en amont.

Il n’avait pas imaginé que ce serait aussi perturbant. Pourquoi est-ce qu’il se sentait mal à ce point ? Il en perdait ses idées, Avràn, oubliant presque où il était et avec qui il était. Comme un bond dans ce passé duquel il se sentait prisonnier. L’impression d’être en proie à une nouvelle dispute avec son ex-femme, parce que la mort de leur enfant les avait brisés. Il avait du mal à reprendre ses idées Avràn. Il avait besoin d’air, le brun. Il avait l’impression d'étouffer dans cette salle de classe. Heureusement que les élèves n’étaient pas encore là, parce qu’il aurait eu l’air d’un idiot à perdre pied comme ça. Il avait fini par se lever pour aller ouvrir la fenêtre, histoire de récupérer un peu d’air. Pas certain que ça l’aide beaucoup, mais en tout cas, ça ne pouvait pas lui faire de mal. Il aimerait que les choses soient différentes, il aimerait ne pas souffrir autant, être capable de passer à autre chose et ne pas voir ses peines ravivé au moindre petit truc. Il avait du mal avec les bébés, Avràn, parce qu’ils lui rappelaient toujours celui qu’il avait perdu. Il savait bien que ce n’était pas juste pour Noa, qu’elle avait le droit d’avoir un enfant et d’être heureuse ainsi. Mais c’était juste trop compliqué pour lui de supporter tout ça. « J’sais bien, mais j’y peux rien, j’arrive pas à lutter contre ça. » Ce n’était pas de la mauvaise volonté, pas par envie de repousser Noa ou qui que ce soit d’autre. C’était juste que les souvenirs étaient ancrés en lui et qu’ils étaient douloureux, presque insurmontables. Il fallait vivre avec, il n’avait pas le choix. Mais il devait bien admettre qu’il était souvent démunis face à toutes ces émotions lui revenant en plein visage. Il était un père qui avait perdu son bébé. Situation imprévue, personne à blâmer. Ça arrivait. C’était un peu la seule chose qu’on leur avait dite à sa femme et à lui. Pas de chance, c’était tombé sur eux. Comment est-ce qu’il était censé se remettre de ça ? Il n’avait plus de contact avec son ex-femme depuis un moment, mais il espérait qu’elle gérait mieux les choses que lui. « J’arrive pas à aller de l’avant. » Peut-être que c’était normal après une telle tragédie. Le fait était qu’il avait beau essayer, Avràn, tout le maintenait enfermé dans le passé, même une fichue chambre d’enfant.



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Ils se sont rencontrés au mauvais moment. Noa en est convaincue. Tout n'est qu'une histoire de timing. Il allait mal, elle allait mal, et peut-être y avait-il entre eux comme une pulsion d'autodestruction – celle qui décime, celle qui empire tout, celle qui anéantit des mariages, celle qui éteint la lumière au bout du tunnel. Celle qui permet parfois, peut-être, aussi, de tout raser pour tout recommencer. Peut-être que sa liaison avec Avràn l'a poussée à ouvrir les yeux sur la fin de son mariage ; peut-être qu'elle a poussé Avràn à prendre soin de lui, à entamer une thérapie pour apprendre à vivre avec ses maux et traumatismes. Peut-être. Ou peut-être qu'ils ne se sont fait que du mal. Peut-être qu'ils feraient mieux à présent de rester à bonne distance. Peut-être qu'ils se feraient mal même sans le vouloir vraiment. N'est-ce pas ce qu'elle a fait, Noa, involontairement, en ayant simplement un enfant ? Le truc, c'est que ce n'est pas simplement quand Avràn a perdu le sien. Quand cela continue de le hanter, après des années. Noa, elle ne peut pas comprendre ce qu'il a traversé. Et malgré tout, quand ils s'étaient rapprochés il y a deux ans, c'est parce qu'ils se comprenaient tout de même mieux que les autres. Lui, avec son bébé perdu, elle avec celui auquel elle n'a jamais pu donner vie. Peut-être se sont-ils rencontrés, rapprochés au mauvais moment ; retrouvés quand il ne fallait pas, beaucoup trop tard. Peut-être aussi que le timing n'est pas bon, ne le sera jamais, dans leur cas.

Peut-être encore qu'elle devrait se faire une raison, Noa.
Mais elle n'y arrive vraiment pas.
Tourne encore autour d'Avràn. De son souvenir, ne se débarrasse pas.

Ce n'est peut-être la faute de personne. Ni lui, ni d'elle. Aucun ne veut faire de mal à l'autre, en vérité. Aucun ne cherche bêtement à se venger. Aucun ne cherche à faire payer. Chacun est déjà bien trop amoché. Ne cherche qu'à panser ses plaies. Et malgré tout, Noa, elle l'a provoqué un peu. Parce qu'elle ne savait pas comment faire autrement, parce qu'elle recherchait désespérément une réaction. Cela a fonctionné, au fond. Mais peuvent-ils réussir à communiquer sans se faire aucun mal, au fond, même involontairement ?
Peut-être que la présence l'un de l'autre réveille des souvenirs trop douloureux. Pourtant, c'est plus fort qu'elle, Noa – elle a envie de le voir, lui parler, et se sent égoïste pour cela. Peut-être déjà trop accrochée. Mais que serait-il advenu d'eux, si elle n'avait pas Rosa ? Peut-être que ce serait devenu sérieux ; peut-être qu'ils se seraient donné une vraie chance, cette fois. Mais Noa, elle ne regrettera jamais Rosalina. Elle est juste triste que tout se soit arrêté comme cela.
Puis trouve tout de même le courage de lui dire qu'elle est désolée, Noa. Pour ne pas lui avoir parle de Rosa, de quoi que ce soit. N'arrive pas à achever sa phrase. Ne voulait pas quoi ? Il semble comprendre tout de même, Avràn. Lui, il n'arrive pas à lutter contre cela. Elle a bien compris quoi – il n'y a qu'eux qui puissent se comprendre, dans cette conversation cryptée, pleine de sous-entendus et de sujets tabous éludés délicatement. « Je comprends. » souffle-t-elle. Elle comprend, autant qu'elle peut le faire en n'étant pas dans sa situation. Elle respecte, au moins. La conversation pourrait s'arrêter là ; mais contre toute attente, il reprend la parole, Avràn. Confie ne pas arriver à avancer. Elle reste silencieuse quelques infimes secondes, Noa. Qu'est-elle censée répondre à cela ? Veut-il de ses mots, son soutien ? Veut-il de son écoute, de sa présence ? Ne risque-t-elle pas de retourner involontairement le couteau dans la plaie ? « Peut-être que tu avances, pourtant. Mais lentement, alors tu as l'impression de ne pas y arriver du tout. » murmure-t-elle, prudemment. Ne veut pas le brusquer, surtout pas le blesser. Ne veut pas risquer de tout gâcher, alors que pour la première fois, ils semblent se parler enfin sincèrement, honnêtement. « C'est sûr que ça prend du temps, on a dû te le dire des tonnes de fois. Mais, si tu veux mon avis... même si c'est encore loin d'être gagné, tu m'as l'air d'aller un tout petit mieux que quand... enfin, tu vois. » Quand ils se voyaient, trompant allègrement leurs conjoints. Ils n'étaient pas fiers, en vérité. Ils étaient malheureux. Sans doute que cela ne suffit pas, comme excuse. Mais ils se sont trouvés dans la peine. Alors peut-être que cela a créé un lien entre eux, tout de même. L'impression que personne ne comprendrait jamais autant qu'eux. Pas même ceux qui ont partagé leur vie, leurs drames, aux premières loges du désastre. « On se remet pas de ça en un claquement de doigts, en tout cas. » ajoute-t-elle doucement. Peut-être ne se remet-on jamais, même, de la perte d'un enfant. Mais elle ne veut pas enfoncer le clou plus profondément.
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Avràn Salazar
Avràn Salazar
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triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : alcool, drogue, dépression, mortalité infantile, tentative de suicide.
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âge : quarante-cinq ans d'une vie faite de trop nombreuses déceptions.
occupation : paléontologue et enseignant-chercheur en paléontologie, il travaille sur des sites de fouilles, mais surtout au musée d'histoire naturelle de san diego et à l'université où il donne des cours.
statut civil : célibataire, il préfère dire les choses ainsi, certains diront multi-divorcé, lui il reste sur la première option.
orientation : pansexuel, aimerait se défaire des étiquettes et juste apprécier qui il veut.
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「 DON'T WANT TO MEET YOU NOWHERE. 」
∙ feat. @Noa Rojas  ; septembre 2023 ∙
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Il y avait certains événements dont il était difficile, voire impossible de se relever. C’était probablement le cas de ce qu’il avait vécu, Avràn. Il avait perdu son enfant, dans des circonstances complètement imprévisibles. Le genre de truc qui arrivaient, sans qu’on ne puisse expliquer pourquoi. Le fait qu’il n’y ait aucune raison, aucune explication, il avait l’impression que ça rendait les choses encore pires. Un drame qui ne s’expliquait pas, mais qu’il fallait accepter. Il en avait beaucoup souffert, le brun. Tellement qu’il avait enchaîné les conneries, dans le simple but de détruire tout ce qui restait de positif dans sa vie. Il avait brisé son mariage en entretenant cette relation avec Noa. Plus tard, il avait même eu la volonté de mettre un terme à sa vie. Il avait eu besoin d’aide, de soins qu’il avait fini par accepter, même s’ils n’avaient pas suffit à régler l’ensemble de ses problèmes. Ça allait un peu mieux aujourd’hui, grâce à la thérapie, au temps qui passait, sans doute aussi. Grâce à Vida, également. Sa fille qui était revenue dans sa vie au moment où il en avait le plus besoin et qui lui apportait beaucoup de bonnes choses. Heureusement que Vida était là, elle l’aidait à tenir le coup.

Mais il en fallait peu pour que les traumatismes du passé reviennent à la surface. Il avait fallu qu’il tombe sur la chambre de la fille de Noa pour que tout lui revienne dans le visage, avec la force d’un ouragan. C’était difficile, il ne savait pas trop comment gérer tout ça, Avràn. Le choix le plus judicieux, d’après lui, ça avait été de prendre la fuite. Partir loin de Noa et de ce début d’histoire qu’ils avaient commencé à construire, des années après avoir détruit leur mariage, l’un avec l’autre. Fuir avait été la meilleure option sans doute. La preuve, se retrouver face à elle, ça le faisait replonger en un rien de temps. Il aimerait ne pas être happé comme ça par ses peines, réussir à se défaire complètement de la peine qui s'emparer de son cœur dès qu’il pensait à Amaya, mais il se disait que c’était sans doute impossible. Qu’il ne ne pourrait jamais aller complètement de l’avant, qu’il souffrirait toujours de cette perte tragique. «  J’ai surtout l’impression de faire dix pas en arrière, pour un pas en avant. » C’était pas juste lent, c’était qu’il rechutait toujours, plus ou moins violemment, pour des détails qui ne devraient pas avoir tant d’importance que ça. Une chambre d’enfant, personne ne se mettait dans un état pareil pour un truc aussi insignifiant, non ? Lui, si et ça devenait insupportable. Il laissa échapper un léger soupir. «  Sans doute, oui. » Elle avait raison, dans le fond, ça allait mieux qu’à l’époque où ils avaient eu leur aventure. Il n’avait plus envie de tout détruire dans sa vie. Plus vraiment de pensées suicidaires, c’était déjà une bonne chose, sans doute. «  Non, c’est sûr. Malheureusement. » Si seulement un claquement de doigts pouvait l’aider à aller mieux, ce serait formidable, mais ce n’était pas le cas. Il fallait juste prendre son mal en patience et peut-être qu’un jour, il pourrait supporter de voir une chambre d’enfant ou le bébé allant dedans, sans avoir l’impression qu’on lui arrachait le cœur de la poitrine. Un jour, peut-être, mais ce n’était pas demain la veille, de toute évidence. «  Vida m’aide à tenir, au moins. » Besoin de parler un peu d’elle, de prononcer son nom, comme si ça suffisait à alléger un peu sa peine. Vida était clairement la personne qui l’aidait le plus en ce moment, celle qui lui donnait la force de continuer. Sa fille était de retour dans sa vie et c’était une vague de bonheur. Pas assez puissante pour balayer tous les malheurs, mais au moins assez pour l’aider à tenir le coup.




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Noa Rojas
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présence : présente
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âge : trente-six ans.
occupation : enseignante-chercheuse en littérature à l'université de San Diego.
statut civil : jeune mère célibataire.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, beach house no. 6129
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Sans doute qu’on ne devrait jamais fréquenter ses collègues. Elle se le dit maintenant. Regrette-t-elle, cependant ? Sans doute pas vraiment. Elle regrette plutôt de ne pas avoir fait les choses correctement. D’avoir tu l’existence de son enfant, dont il aurait fallu parler pourtant à un moment. Elle avait choisi le déni, Noa. Le déni pour profiter le plus longtemps possible de cette relation qui lui faisait du bien – comme aucune autre ne le lui avait fait, depuis un bon moment. À part peut-être le père de sa fille. Mais lui n’était pas une option, l’est encore moins aujourd’hui. Cela fonctionne bien, entre eux, alors elle préfèrerait éviter de tout gâcher, Noa, au moins avec quelqu’un. Avec Avràn, cela semble foutu, aujourd’hui. Dans le fond, cela l’était d’emblée. C’était tué dans l’œuf. Parce qu’elle est mère, Noa, il ne pouvait rien se passer de sérieux entre eux. Ni même rien tout court. Elle ne sait même pas s’ils se dirigeaient vers quoi que ce soit de sérieux, à vrai dire. Mais il y avait tout de même ce persistant feeling. Celui qui les ramène l’un à l’autre, même quand tout va mal. Mais cela ne peut pas fonctionner, elle le sait. Avràn a ses maux, ses démons, et maintenant, en étant maman, Noa ne fait que lui rappeler ce qu’il a perdu, finalement.
Même involontairement.

Cela la peine, plus qu’elle ne veut bien l’admettre.
Elle est désolée pour lui. Désolée pour eux. Désolée pour ce qu’il a perdu.
Désolée de raviver les maux. Désolée de ne lui faire que du mal, même sans le vouloir.

Surtout, elle trouve la vie injuste.
Mais elle, Noa, elle peut encore y croire, encore s’y battre. Seulement, elle ne peut pas le faire pour deux. Surtout pas quand il n’y a pas vraiment eu de relation sérieuse. Rien d’envisagé pour le moment. Ils ont déjà eu une liaison, il y a quelques années, mais qui découlait de la douleur, d’un self-sabotage incontrôlé. Ils ne sont pas un couple qui a des années de fondation, d’histoire, de bagages. C’est tué dans l’œuf, alors. Il vaudrait mieux prendre ses distances pour de bon, puisque cette histoire ne leur apporte rien de bon. Mais voilà. Sans doute qu’on ne devrait jamais fréquenter ses collègues. Car maintenant, les voilà contraints de travailler ensemble.
Elle s’en veut, Noa, pour s’être laissée déborder. Pour s’être montrée injuste, même peut-être immature. Laissée guider par ses propres affects. Avoir été égoïste. Peut-être que ses mots ont eu le seul avantage d’ouvrir le cœur d’Avràn. Au moins un peu. Pourquoi à elle, d’abord ? Elle n’est sans doute pas la bonne personne pour cela. Mais ne s’en plaint pas. « C’est ton impression et ton ressenti, parce que t’as vécu beaucoup de choses difficiles. Peut-être que dans la réalité, d’un point de vue extérieur à la situation, tu avances, vraiment. » dit-elle tout doucement. Ne se veut pas moralisatrice une seule seconde. Ne veut pas invalider non plus ce qu’il ressent. Ce n’est pas ce qu’elle cherche à faire. Elle voudrait juste aider. Rien qu’un peu. Si elle peut lui permettre d’évacuer, c’est déjà beaucoup. Et tant pis si ce n’est pas le bon endroit, le bon moment. Ils ont encore un peu de temps avant que les étudiants n’arrivent, de toute façon. « Au moins, t’es là, et c’est déjà ça. » Elle lui adresse un petit sourire, presque timide. Il est là. Dans cette salle, prêt – ou presque – à enseigner. Elle l’a connu plus bas que terre. Elle n’était peut-être elle-même pas bien loin. Mais c’est déjà la preuve qu’il met un pied devant l’autre. Il peut enseigner. Et parfois, cela ne va pas ; parfois, il recule. Parfois, il y a des bas, davantage que les hauts. C’est une évidence. « Je suis contente que tu l’aies retrouvée, et que tu puisses compter sur elle. » souffle-t-elle. Contente qu’il ne soit pas tout à fait seul. C’est cela, qui l’inquièterait. Qu’il n’ait personne à voir, à qui parler. Qu’il n’ait personne pour lui maintenir la tête hors de l’eau. Ce serait cela, le plus dangereux.
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Il aimerait que les choses soient plus simples, Avràn, qu’il puisse se remettre de la mort de sa fille bien plus vite que ça. Il voudrait que les peines disparaissent et que les souvenirs soient moins oppressants. Mais ça ne fonctionnait pas comme ça. Il avait l’impression qu’il était condamné à vivre avec tout ça. La seule chose qu’il pouvait faire, c’était accepter cette souffrance et apprendre à vivre avec. Plus facile à dire qu’à faire. Il n’y arrivait pas, lui en tout cas. Il avait l’impression que pour un pas en avant, il en faisait trois en arrière. Alors avancer dans ces conditions, c’était impossible. Un rien suffisait à réveiller ses peines. Chez Noa, ça n’avait été que la chambre de son bébé qui avait tout déclenché. Juste une chambre, ça lui semblait pathétique. Qu’est-ce que ça aurait été s’il avait dû rencontrer sa fille ? Est-ce que ça aurait vraiment changé les choses, s’il avait su qu’elle avait un bébé ? Il n’en savait rien, Avràn. Maintenant, dès qu’il voyait le visage de la jeune femme, il ne pensait qu’à ça. Cette chambre d’enfant, qui le renvoyait dans le passé. La chambre d’Amaya, gravée dans sa mémoire, cette fichue nuit où sa vie avait basculée, parce que juste sans raison, la petite avait cessé de respirer. Ce n’était pas juste pour Noa, elle n’y pouvait rien. Mais il ne pouvait pas lutter contre ses traumatismes.

Travailler avec elle était peut-être impossible alors. Il fallait croire qu’il s’était surestimé en acceptant de faire ce cours avec elle. Ça ne pouvait pas fonctionner, s’il pensait à Amaya dès qu’il était avec elle. Il n’avait pas envie d’y penser, le brun. Il avait envie qu’elle sorte de sa tête, que cette nuit maudite cesse de se répéter en boucle au fond de son crâne. Mais rien n’y faisait, ça revenait encore et encore. « Les points de vue extérieurs ne changent pas grand-chose à ma vie. » Peu importait que de l'extérieur on puisse penser qu’il avançait, ce n’était pas ça qui allait l’aider à se sentir mieux. Ce qu’il ressentait lui, au mieux, ça le paralysait, au pire, ça le faisait revenir en arrière. Un calvaire dont il n’était pas certain de pouvoir un jour se défaire. « Si tu le dis. » Il commenta, dans un léger soupir. Il était là, peut-être, mais dans quel état ? Pas au mieux de sa forme, de toute évidence. Obligé de rester près de la fenêtre pour pouvoir respirer sans avoir l’impression d’être sur le point d’étouffer. Il était là physiquement, mais une partie de son esprit était toujours dans le passé et n’était pas prête à revenir dans le présent. Il avait Vida, au moins. Son autre fille, celle qu’on lui avait arraché des années plus tôt, parce qu’il n’avait pas supporté la vie sous les caméras. La mère de Vida avait trop eu besoin des projecteurs pour vivre et lui, il avait eu besoin de s’en éloigner pour survivre. Alors elle l’avait remplacé en un rien de temps et lui, il avait été trop occupé à se sortir la tête de l’eau pour vraiment lutter. Il avait perdu Vida, mais elle au moins, il pouvait la retrouver à présent. « Moi aussi, cela dit, si l’appartement devait prendre feu, elle serait probablement trop occupée sur son téléphone pour le remarquer. » Il répliqua, un sourire amusé venant enfin traverser son visage. Vida, elle l’aidait à tenir le coup. Penser à elle, ça chassait un peu ses démons. Il l’avait retrouvée maintenant, alors il devait s’accrocher à elle. Il devait tenir le coup pour elle, parce qu’elle méritait d’avoir son père dans sa vie, Vida.





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Avràn et Ainoa, ils s’étaient trouvés dans un moment compliqué. Ils s’étaient trouvés alors qu’ils ne le devaient pas. Ils s’étaient trouvés de la mauvaise façon. Ils s’étaient trouvés, poussés l’un vers l’autre par la douleur. C’était celui-là, qui les avait poussés à faire n’importe quoi. Celui-là qui les avait poussés à faire une connerie, en trompant leurs époux, en faisant couler leurs mariages respectifs pour de bon. Peut-être s’étaient-ils au moins permis mutuellement, de mettre un terme à quelque chose qui ne fonctionnait plus depuis quelques temps. Mais ils ne l’avaient pas fait correctement. Ils avaient fait du mal à deux personnes qu’ils avaient aimées, deux personnes avec laquelle ils avaient fondé une famille ou prévu de le faire. Ils s’étaient trouvés, peut-être, parce qu’un même mal les rongeait, finalement. Parce que la cause de leur peine était proche, même si elle n’était pas tout à fait la même. Parce qu’Avràn avait perdu sa fille, nouveau-né ; parce que Noa avait perdu le soupçon de vie qu’elle attendait. Parce qu’ils ne s’en étaient pas remis, parce que leurs couples respectifs en avaient souffert, l’avaient subi. Ils s’étaient trouvés, alors, à un moment donné – avant de se perdre, inéluctablement. Ils s’étaient trouvés, mais pas pour de bon. Ils s’étaient trouvés, pour ensuite se quitter. Pas disponibles pour s’aimer. Ce n’était pas seulement une question d’être déjà pris ; c’était qu’ils devaient d’abord prendre soin d’eux, prendre le temps de guérir, avant de se lancer dans quelque chose avec qui que ce soit d’autre.

Ils se sont recroisés, quelques années plus tard.
C’est fou, la vie. C’est fou comme elle peut remettre sur sa route des gens qu’on ne pensait pas revoir un jour. C’est fou comme elle s’acharne à créer ainsi des rencontres. Par hasard. On pourrait presque croire à un signe, à ce stade – si ce n’était tout simplement pas, qu’Avràn et Noa enseignent tous les deux à l’université. Alors, il y a indéniablement beaucoup de chances de se croiser. Mais il aurait pu ne rien se passer ; sauf que ce n’est pas le cas. Qu’ils sont retombés dans les bras l’un de l’autre, en un claquement de doigts. Elle ne sait pas ce que cela aurait pu donner, Noa. Si elle n’avait pas eu une fille. Si Avràn n’était pas tombé sur sa chambre. Peut-être simplement qu’ils s’amusaient – c’est comme cela qu’elle se rassurait, en se disant qu’elle n’était pas tout à fait honnête avec lui, qu’elle ne lui disait pas toute la vérité. Ils s’amusaient, c’est tout. Pourtant, cela lui a fait mal, Noa, quand Avràn a pris ses distances. Comme cela fait mal, qu’il ait tant de mal à la voir. Elle essaie de passer outre ses émotions, de ne pas être égoïste, de ne pas le prendre personnellement. Cela n'a rien à voir avec elle, au fond. Il a des traumatismes, Avràn. Elle ne peut pas lui en vouloir, elle ne lui en veut pas. Même si cela fait mal. Y compris quand il lui dit que les points de vue extérieurs ne changent rien à sa vie. « Désolée. » souffle-t-elle. Elle se sent bête. Elle se sent maladroite. Difficile de trouver quoi dire, dans des moments comme celui-là. Elle, on dirait qu’elle met constamment les pieds dans le plat. Et bon sang, qu’elle se fait mal, à vouloir aider, réconforter, écouter, Avràn. Vont-ils seulement être en mesure d’assumer leur cours ? Elle, elle est un bien maigre soutien, incapable de trouver les mots justes. Au moins, Avràn s’illumine un peu plus quand il parle de sa fille. Vida. Celle qu’il a retrouvée, après en avoir été pendant des années éloignée. Elle l’aide à tenir. Noa ne retient pas un sourire. « Ah oui ? Elle est incapable de le lâcher ? » Il en avait parlé, quelques fois. Mais elle doit l’avouer, Noa : ils n’avaient pas forcément passé toute leur temps ensemble à parler vraiment. Sinon, elle aurait eu trop de temps, trop d’occasions, de mentionner elle-même Rosalina. « Est-ce que tu te sens un peu mieux ? » demande-t-elle finalement, tout doucement, peu désireuse de le brusquer. « Sinon, je pourrai assumer le cours seule. » complète-t-elle, en guise d’explications. Parce que les étudiants ne vont pas tarder à arriver, à présent.
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tw: mort subite du nourrisson, ptsd, dépression, idées suicidaire, tentative de suicide (passée)

Il avait beaucoup de mal à se relever Avràn. Son histoire était pleine de moments compliqués qu’il avait géré du mieux qu’il le pouvait. Il avait été obligé de renoncer à sa paternité, pour se sortir du cercle vicieux dans lequel la célébrité l’avait plongé. Il avait traversé une période difficile à ce moment-là et on l’avait privé de sa fille, comme s’il avait eu besoin de ça. Les années s’étaient écoulées et il avait réussi à remettre de l’ordre dans sa vie. Il s’était éloigné de la célébrité, avait passé des mois en cure de désintoxication et n’avait plus jamais retouché à la drogue après ça. Alors il avait réussi à se construire une nouvelle vie, s’était marié, avait eu une fille. Un bonheur de courte durée, avant qu’il ne sombre à nouveau. Sa fille, son petit bébé, était parti, sans la moindre raison, sans la moindre explication. Il était tombé bien bas après ce drame, Avràn. Il avait fait en sorte de ruiner son mariage, voulait juste que sa femme le déteste, comme si ça allait changer quoi que ce soit et puis il avait fini par avalé des cachetons pour essayer d’en finir une bonne fois pour toute. La chute avait été brutale et la pente était vraiment très difficile à remonter.

Il faisait de son mieux, Avràn, mais il était mal en point, vivait avec ses traumatismes et n’arrivait pas à les gérer comme il le voudrait. Noa aurait pu être un renouveau dans sa vie. Même si elle pouvait aisément lui rappeler une mauvaise période de son existence, puisque c’était avec elle qu’il avait trompé sa femme, des années plus tôt. Il avait cru en cette histoire, Avràn, parce qu’il avait eu l’impression d’être bien avec elle, le genre de sensation qu’il n’avait pas connu depuis longtemps. Au moins, il n’avait pas besoin de lui expliquer d’où il venait. Elle connaissait son histoire et son passé. Pas besoin d’entrer dans les détails et de se plonger dans un passé qui lui faisait beaucoup trop de mal. Ça l’aidait aidé et rassuré de savoir qu’il n’avait pas besoin de lui raconter tout ça, sans passer pour le mec qui n’avait pas confiance, qui n’avait pas envie de se confier. Malheureusement, il y avait des choses qu’elle, elle ne lui avait pas dites, qui avaient fini par tout ruiner et maintenant, dès qu’il la voyait, il ne pensait qu’à cette nurserie qui lui rappelait beaucoup trop Amaya. C’était même pas Noa le problème dans le fond. Il ne pouvait pas lui reprocher d’avoir un enfant. Le problème, c’était lui et ses démons qui ne le quittaient pas. Il lâcha un léger soupir avant de hausser les épaules, ne sachant pas trop quoi répondre à ses excuses. Finalement, il avait parlé de Vida, sa fille, dont il avait été séparé et qu’il venait de retrouver et parler d’elle, ça l’aidait pas mal. « Ouais, toujours en train de poster des photos des vidéos. C’est son job. » Il haussa les épaules. Il était bien avec ses dinosaures lui, parce qu’il en était un, dans le fond. Il avait un peu de mal avec tous ces nouveaux trucs, même s’il ne jugeait pas, il avait été célèbre lui aussi à une époque, alors il comprenait que les jeunes puissent chercher de nouveaux moyens d’atteindre ça. Mais il fallait quand même savoir se couper de cette célébrité, sinon, on finissait par perdre pied, il en était la preuve. Se déconnecter et apprécier le monde, sans l’objectif d’un téléphone, ça faisait pas de mal. Un nouveau soupir passa ses lèvres, parler de Vida, l’avait vraiment calmé, il fallait qu’il se concentre là-dessus et ça devrait aller. « Ouais, ça va mieux, désolé. » Désolé de lui avoir imposé cette état de panique, de l’en tenir responsable alors qu’elle n’avait rien fait. « Non, ça va aller. » Il le fallait bien. Il s’était engagé là-dedans Avràn, alors il comptait bien aller jusqu’au bout du projet.






SUN wildest dreams
Noa Rojas
Noa Rojas
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pseudo : winter solstice (elle).
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âge : trente-six ans.
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pronom ig : elle.
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www › bashir
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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 don't want to meet you nowhere 」
∙ feat. @Avràn Salazar ; septembre 2023 ∙
tw : dépression.

Ils doivent enseigner ensemble. Mener ce cours, ensemble. Même si cela semble difficile, un temps impossible. Il faut laisser de côté les maux autant que l’ego. Il faut être professionnel, oublier ce qu’ils ont partagé. Ne penser qu’à leurs étudiants, qu’à la réussite de ce cours qui durera tout le semestre. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Noa, elle a appréhendé ce moment-là – celui où elle retrouverait Avràn, après l’autre fois. Celui où elle le reverrait, pour la première fois depuis sa découverte de sa récente maternité. Elle a craint le face à face, elle a craint les tensions, elle a craint tant de choses. D’avoir mal, aussi, probablement. Peut-être s’est-elle retrouvée, malgré elle, à développer plus de choses pour Avràn qu’elle ne l’imaginait. Trop en si peu de temps, à ses yeux, à son goût – mais la vie est parfois imprévisible. Peut-être aussi, simplement, qu’ils ont tous deux un certain passif, difficile à surmonter, à oublier. Un certain passif qui, mine de rien, les a liés. Plus bien qu’elle ne l’imaginait, Noa, ou qu’elle veut bien l’avouer. C’est comme si elle s’en rendait finalement compte maintenant, alors qu’elle se retrouve en face de lui.

Son réflexe, cela a été de provoquer les tensions, une dispute. Pas un bon réflexe, mais au moins, cela a permis d’ouvrir la discussion, de permettre la communication. Autant ne pas se disputer s’ils peuvent l’éviter. Parce que ni l’un ni l’autre n’a besoin de cela, certainement pas maintenant. Aucun ne veut faire de mal à l’autre, au fond. Ils ont déjà assez souffert chacun, séparément, comme cela, sans besoin d’en rajouter. Alors la conversation s’est apaisée, les cœurs se sont ouverts – mais pas pour parler d’eux. Pour parler d’Avràn, de ce qu’il a traversé, traverse encore. Pour tenter de l’apaiser, si cela est possible. Maintenant, il parle de sa fille ; cela semble lui faire du bien. Cela fait plaisir à entendre, en prime – Noa ne peut retenir un sourire, même léger, un peu timide. Il reste néanmoins sincère. « Elle a du mérite, quand même. À sa place, j’aurais la flemme de poster tout le temps. » Elle lâche un léger rire, Noa. Elle est soulagée de voir qu’Avràn semble aller mieux. Trouver comment respirer, trouver un peu la paix – même si c’est plus facile à dire qu’à faire. Même si c’est temporaire. Même si cela ne résout pas tous ses problèmes. Alors finalement, Noa lui demande s’il se sent un peu mieux. Elle n’attend pas un miracle, évidemment. Elle ne s’attend pas non plus à ce que tous ses problèmes soient réglés. Elle lui demande simplement s’il pense pouvoir assumer le cours, sinon elle se débrouillera. Il n’a pas à s’en faire pour cela. « Ne le sois pas. Et okay. » Elle esquisse un petit sourire, la brune. Elle est soulagée de l’entendre, que cela va un peu mieux. De même que le fait qu’il pense que cela va aller pour le cours à mener. « Okay, ils vont bientôt arriver. Mais fais-moi signe si jamais y’a quoi que ce soit. » souffle-t-elle. Elle se dirige alors vers ses affaires, pour sortir ses notes de son sac. Se préparer aux étudiants qui seront là d’une minute à l’autre.
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