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aëlisha · la larme roule mais le silence est omniprésent.
cristallineQualités : douce, gentille -voire trop-, honnête, créative, imaginative, attentive, empathe, sensible, aime les animaux, cultivée, sociable, loyale, romantique, passionnée
Défauts : trop émotive, impulsive, rancunière, violente verbalement, surprotectrice pour son chien, gamine, dans sa bulle, idéaliste, utopiste, hyperactive, aucune confiance en elle et les autres, peur d'absolument tout ce qu'elle ne contrôle pas (objets, situations, personnes, animaux)
En réalité, depuis sa plus tendre enfance, Aëlisha a toujours été une jeune fille plus sensible que les autres. Une enfant qui donnait ses bonbons aux autres pour qu'on puisse l'aimer, une enfant qui pleurait dès qu'elle ne comprenait pas, une enfant qui se réfugiait auprès des animaux quand elle prenait peur. Les émotions des autres ? Elles lui étaient totalement inconnues. Elle n'a jamais su les cerner, elle n'a jamais su mettre des mots dessus. Même sur les siennes, en vérité. Et c'est sans doute pour cette raison qu'elle s'est réfugiée dans l'écriture.
Mais cette confusion l'a mené dans des situations qu'elle eut beaucoup de mal à comprendre, à analyser mais surtout à combattre. L'une des plus dures fut sans doute sa scolarité : que ce soit dès la primaire jusqu'au lycée. Elle était incompréhensible pour les autres, complètement différente et plus faible que la moyenne, donc ils en jouèrent. En effet, l'être humain étant un être cruel et sadique de nature, personne ne tenta de la comprendre ni même de la prendre sous son aile. Elle subit rapidement les brimades, les bousculades dans les escaliers, les injures, les subtilisations de cartables, les vols de serviettes dans les douches. Pensant que tout été de sa faute, la rouquine prit sur elle. Elle cacha tout cela à ses parents, elle refoula ses émotions et tenta de se faire toute petite. Mais en faisant cela, elle développa quelque chose de très dangereux pour une adolescente : l'enfermement. Au début, elle tenta de se réfugier dans la musique, mais cette dernière ne fut pas suffisante.
Puis, un jour, dans la salle de bain, elle remarqua une lame de rasoir. Et sans réellement comprendre pourquoi : cette dernière l'appela. Délicatement, elle la prit entre ses doigts, la fit tourner et quand cette dernière lui coupa la phalange, qu'elle saigna, elle ressentit comme une libération et pleura pour la première fois de sa vie. Et depuis ce jour, elle ne cesse de faire glisser cette lame sur sa peau quand elle se sent un peu trop oppressée, un peu trop enfermée. Même aujourd'hui, à vingt huit ans.
La seconde chose la plus dure chez elle fut sans doute la mort de son grand-père. Un papy qu'elle avait toujours aimé, son pilier et surtout l'homme le plus important dans sa vie. Il lui avait permit de grandir délicatement, de fleurir subtilement comme une fleur, de devenir une adolescente presque équilibrée, mais surtout une jeune femme aimant ses proches plus que sa propre vie. Puis, il était parti. Un cancer l'avait emporté, et ce cancer avait aussi emporté le peu d'amour qu'elle avait pour elle-même. Depuis ce jour, elle s'en veut. Elle s'en veut de ne pas être venue le voir, de ne pas l'avoir vu se dégrader, de ne pas avoir pu lui dire au revoir. Et depuis ce jour, elle a complètement vrillé. En effet, elle avait trompé son copain de l'époque, lui faisant découvrir le sexe. Au point d'avoir enchaîné les conquêtes sans se soucier des conséquences. Chaque soir, elle couchait avec un mec différent. Chaque soir, elle les aimait différemment. Mais plus elle les enchaînait, plus elle se rendait compte qu'elle ne ressentait rien quand ils étaient en fusion avec elle. Et plus elle se rendait compte de cela, plus elle enchaînait. Mais lorsqu'un jeune homme, dont elle avait un véritable crush, lui fit comprendre qu'il ne voulait pas d'elle car c'était une s**ope, elle eut un déclic et tout évolua. Elle arrêta complètement ses conneries et ne fréquenta plus aucuns mecs.
Mais quand on veut comprendre pourquoi elle ne ressentait absolument rien avec les mecs, il faut sonder son âme, il faut aller visiter ses souvenirs. Et laissez-moi vous conter un souvenir des plus profonds chez elle, un souvenir dont elle aimerait se défaire.
Ils s'appelaient Aaron, Zac et Mika. Ils étaient ses meilleurs amis au collège, ceux avec qui elle s'entendait le plus, ses piliers, les seuls avec qui elle osait passer du temps, mais surtout les seuls avec qui elle semblait être comprise. Ils étaient amis depuis des années. Un jour, durant l'anniversaire d'Aëlisha, Mika proposa d'aller fêter son anniversaire dans un parc aquatique. Rappelons qu'à l'époque, ils avaient quatorze ans. Tout se passait bien, ils rigolaient bien jusqu'à ce qu'un léger malaise se fasse sentir. Pourquoi voulaient-ils qu'elle vienne sur leurs genoux ? Pourquoi voulaient-ils qu'elle se colle brutalement à eux ? Elle ne comprenait pas. Mais elle ne disait rien pour ne pas les décevoir. Mais heureusement, Zac devait aller monter à cheval, et donc ils devaient repartir. Elle sortit immédiatement de la piscine, se rhabilla rapidement et sortit. Mais Mika proposa une partie de console chez lui, ce qu'Aaron accepta et Zac proposa de revenir quand il aura fini de monter à cheval. Donc Aëlisha les suivit, sans rien dire ... Elle n'aimait pas s'imposer. Alors, ils allèrent chez Mika. Mais le malaise était toujours là.
Les parties se suivirent. Et soudain Aaron ordonna : " Aë, je sais que tu m'aimes dans le fond, donc si je gagne tu m'embrasses. " Elle voulut dire non. Mais il était un mec, et elle une frêle adolescente, donc elle ne put rien faire. Surtout qu'il faisait du judo. Alors, il gagna et vint vers elle. Il la plaqua au sol, elle voulut détourner la tête mais il l'embrassa quand même. Et là, sans qu'elle ne comprenne réellement pourquoi, son cerveau se mit en mode OUT. Elle était complètement extérieure à la scène et ce qu'elle vit, la fit hurler intérieurement. En effet, Mika la prit brutalement sur ses genoux et avec un sourire luxueux, il mit sa main dans son sous-vêtement. Elle voulait s'en aller mais son corps refusait d'obéir. Mais heureusement pour elle, avant que tout dérape, Zac revint de son cours d'équitation et remarqua absolument tout. Sans hésiter, il prit Aëlisha par la main et l'emmena, il la fit monter dans la voiture de son père et ils s'en allèrent. " Dis-leur que tu sors avec moi, si on te pose des questions. " Voilà seulement la dernière phrase dont elle se souvint avant qu'ils ne se quittent.
Malheureusement pour elle, malgré cette phrase, tout ceci lui offrit une réputation atroce dans le collège. Car ces deux soi-disant amis dirent à tout le monde que c'est elle qui le voulait et qu'elle les avait aguiché. Et comme à l'époque, elle avait tendance à légèrement enjoliver les choses ou même mentir, eh bien personne ne crut à sa version.
Pour finir, la troisième chose qui aurait pu la briser fut sans doute Anaëlle. Cette jeune femme qu'elle avait cru aimer, mais qui finalement l'avait brisé. Elle était la première fille qui l'attira de toute sa vie, la seule avec laquelle elle voulait s'assumer et surtout faire son coming-out. Elle l'avait même assumer à ses parents -qui l'acceptèrent rapidement-. Mais alors qu'elle décida de se donner, de s'offrir, elle crut vivre sa plus belle histoire. Tout allait bien en privé. Mais en public, ce fut un cauchemar. Ana l'ignorait, elle refusait de lui prendre la main, elle refusait de l'embrasser ... Elles étaient simplement amies en public. Voire pire, Aëlisha la dégoûtait presque.
Elle voulut tout faire pour comprendre. Elle voulut lui montrer son amour. Puis du jour au lendemain, alors qu'elle la ramenait à la gare, Ana lui offrit un grand sourire, reprit le train et depuis Aë n'eut plus aucunes nouvelles ...
Ce qu'il faut aussi savoir sur cette jolie demoiselle, c'est qu'elle a un certain don pour l'écriture. Au début, elle avait prit cet art pour un exutoire, elle lui permettait d'évacuer la plupart de ses émotions, et elle le lui permet encore aujourd'hui.
Cependant, si sa maman avait suivi les conseils des médecins durant son enfance, ce talent ne serait sans doute jamais apparu. En effet, la jolie rousse est née avec une très légère déficience intellectuelle. Personne ne sait exactement d'où cela peut réellement provenir. Certains praticiens pensent qu'elle peut provenir de fièvres qu'elle avait eu à répétition, ainsi que des convulsions. Mais d'autres imaginent que cette déficience était là, déjà, depuis sa naissance. Mais cette dernière lui a conféré plusieurs soucis de santé : une difficulté à marcher - elle n'a pu marcher qu'à partir de 18 mois -, ensuite elle a du voir le kinésithérapeute car elle ne cessait de marcher sur la pointe des pieds. Elle avait aussi beaucoup de soucis d'élocution, d'intégration avec les autres enfants et de compréhension - des émotions ou autre -. Les médecins imaginaient qu'une entrée en école spécialisée aurait pu l'aider, mais sa mère a refusé, considérant qu'une école régulière l'aiderait à être plus intégrée mais surtout encadrée.
Et elle a eu raison. En effet, grâce à elle, Aëlisha a pu apprendre à lire et écrire correctement, elle a même développé certaines capacités dans l'apprentissage. Et c'est aussi grâce à sa mère qu'elle s'est rendue compte à quel point elle aimait l'écriture : à dix ans elle a écrit un poème à l'un de ses instituteurs, à dix-huit ans elle a écrit une histoire one-shot qu'elle a montré à son professeur de littérature et il a été impressionné. Aujourd'hui encore, elle se cache pour écrire un semblant de roman dans son PC.
Malgré cet amour, elle s'est aussi rendue compte des séquelles qu'elle a pu garder de cette enfance : son manque de confiance en elle, son incompréhension des autres, son hyperactivité et sa peur de l'inconnu.
Ce qu'il faut aussi savoir de cette jolie rousse, c'est qu'elle a enchaîné beaucoup de petit boulot. En effet, elle a été jusqu'au lycée, mais ne faisant des études uniquement pour ses parents, elle n'a pas eu son BAC. Elle n'a pas révisé une seule fois, mais elle a tout de même eu un 17 en philosophie et 11 en anglais, des matières très importantes et surtout hautes coefficenciées.
Malgré cela, elle a réalisé plusieurs petits boulots : restauration, ménage ou même aide dans les refuges animaliers. Et c'est en travaillant dans ces derniers qu'elle s'est rendue compte que le monde animal l'attirait plus que toute autre chose. C'est pour cette raison qu'elle s'est lancée dans une formation à distance dans le soin animalier, très soutenue par ses parents, et pour la première fois de sa vie, elle obtint le diplôme. Diplôme dont elle était très fière.
Ayant ce diplôme en poche, elle a cherché du travail dans ce domaine. Elle en eut plusieurs, mais chacun se soldèrent par des échecs ou des ruptures de périodes d'essai : à cause de son hyperémotivité, son manque d'initiatives ou tout autre raison. En réalité, ils se sont tous moqués d'elle, et elle a finalement abandonné. Elle n'en peut plus de tomber sur des hypocrites et des gens qui abusent d'elle. Elle n'en peut plus.
Alors, aujourd'hui, elle est au chômage, ne sait toujours pas sa voie professionnelle et a décidé de réenchaîné des petits boulots.
En réalité, Aëlisha n'a pas eu une vie exceptionnelle. Elle est seulement une jeune femme qui a souvent été à deux doigts de toucher le bonheur mais finalement on lui a arraché des mains, une jeune femme qui n'a été réellement en couple que trois fois mais sa plus dure relation fut sa dernière : il l'a trompé après cinq ans de relation et c'est sa belle-mère qui le lui a balancé en plein repas de famille. Elle a du tout quitter et revenir habiter chez ses parents.
Aëlisha est une jeune femme avec une vie banale, sans véritable fait important. Mais elle est née sous une bonne étoile. Malgré qu'il lui arrive des tuiles, elle a toujours une solution qui lui apparaît. Mais elle est continuellement suivi par les soucis, alors parfois elle pense être poissarde.
En réalité, je ne pourrais vous en dire plus sur elle. Car selon moi ce serait la gâcher, j'aimerai que vous la découvriez par RP et surtout que vous voyiez à quel point elle peut être intéressante
Qu'aime-t-elle ? ; ses parents -ils sont ses piliers, ses héros-, son petit frère -qui lui semble si idéal selon elle-, son chien -qui est l'amour de sa vie-, l'écriture, la lecture, les sorties entre ami(e)s de balades avec les chiens, la Nature, l'art.
Que n'aime-t-elle pas ? ; les hypocrites, les sadiques, la cruauté envers les animaux, les guerres, les injustices, la mort.
Manies ; Fumer sa clope au réveil, se laver les dents 6 fois -pas moins, pas plus-, se rince 4 fois les cheveux quand elle se met un démêlant, faire un câlin de bonne nuit chaque soir, regarder ses emails 3 fois par jour, vérifier 2 fois au moins si elle a bien fermé sa porte d'entrée.
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