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la jeune fille en feu.
savage girl ; feu sous les veines ; allure d'gamine errante ; plaies des labres mutines ; phobie des foules en délires ; make-up pour cacher le désastre ; traumas sous la caboche, les chimères pour hanter l'esprit ; tout feu, tout flamme ; rieuse ; carabine sous le pieu ; galante infantilisée ; folie des grandeurs ; espère l'aube comme on espère l'amour ; romantisme aviné ; le corps délabré, la caboche étranglée de vices..
Le corps tamponne un mur et tandis que les râles d’agonie s’échappent de la grande bouche de la chambre familiale, la bête agonisante continue de murmurer le nom de ses tendres parents. Il fait nuit noire et l’hiver n’est pas clément. Enroulée dans son peignoir de soie cachant un corps dénudé, ses cheveux encore trop longs et trop blonds frôlant ses reins, elle glisse contre les murs où les photos de famille ne manqueront pas de périr avec le bois et le plâtre, avec les moulures, les vases chinois, les grands lustres de cristal et les copies de statues grecques. Tout ce luxe qui n’est qu’apparence, tout ce maquillage que vient bientôt effacer la calamité du feu. Il y a d’abord eu le doux parfum du brûlé, la toux arrachant les poumons et la gorge et l’air irrespirable. Immonde chaleur irradiant de derrière la porte de sa chambre quittée précipitamment, l’arrachant à un sommeil dont les cauchemars lui paraissent bien doux face à la réalité fumante.
Et puis il y a eu ces cris qui la portent dans ce long corridor si souvent arpenté, où l’enfant a couru, bien vite réprimandée par une Larissa sévère, où l’adolescente a fait remonter les clandestins venus arpenter les draps de son lit de jeune fille en fleurs, venant cueillir les doux pétales de sa virginité, où les amies venaient crécher pour fuir, trop souvent, la prison d’or de leurs propres bâtisses, troquant une cage pour une autre où les barreaux semblaient ne plus exister.
La bête éructe, manque de sombrer sur le tapis, poursuivie par ses démons dansant et brûlant, la lave grignotant les planches, noircissant les murs comme la fumée vient noircir ses poumons. Mais il lui faut bien sauver sa mère et son père dont elle n’entend déjà plus les plaintes. Ce silence l’effraie mais elle n’ose hurler son nom de crainte qu’il n’y ait personne pour lui répondre. Ils ne peuvent mourir ainsi et elle-même se refuse à crever et finir en cendres dans cette maison qu’elle a aimé comme haïe, qu’il lui a collé l’image de cette fille de sang-bleu qu’elle n’a jamais voulu être. L’argent fait jouir jusqu’à ce qu’on s’habitue à l’orgasme et que ces petites morts récurrentes deviennent ennuyeuses, habituelles, quotidiennes, blasantes. Elle veut devenir une autre, veut
survivre à ce monde qui n’attend qu’elle et où cette mère qui ne l’a pas voulu doit peut-être errer ou l’attendre. Elle aimerait connaître son visage, lui cracher sa rage puis ses questions, l’étreindre et après … et après …
Un bruit sourd interrompt le fil de ses pensées pleines d’espoir quand la mort rôde tout autour et le sol tremble la poussant à s’arrêter, ses ongles raclant la peinture jaune pâle. Le faciès maculé de charbon se détourne pour découvrir le chaos qui s’est ouvert, un pan de toit béant comme une plaie aux bords boursoufflés. Ce n’est que quand elle se détourne pour avancer qu’elle entend le silence. Sa mère a cessé d’hurler à son tour. Bientôt des yeux ourlets d’horreur suintent le sang translucide, son cœur pleurant l’évidence quand l’esprit en refuse l’image même. Elle recule d’un pas, fuyant la réalité, hébétée et bientôt les premières langues gourmandes lèchent la manche de soie qui s’enflamme, le reste s’étend et le côté gauche se retrouve attaquer par les insectes orangés rongeant tissus puis épiderme. La soie se colle à la peau et bientôt le peignoir revêt une partie de la silhouette malingre comme un vêtement trempé de flammes. C’est à elle d’hurler de
panique, de trébucher, de se relever, de fuir la douleur immonde et immense qui s’accroche à elle. De toutes ses tripes, Hera hurle car elle ne peut plus faire que ça. Sangloter, prier quand elle n’est même pas croyante, dégringoler le grand escalier, ne pas entendre le poignet craquer, ni sentir la douleur qui irradie de la peau pâle épargnée par ces vipères vivantes. Le venin s’étend et le corps fuit, peu importe mais il faut que la douleur cesse. L’instinct purement animal la guide vers cette nuit d’hiver, la villa devenue monstrueuse recrachant sa première immondice dont les pieds nus foulent la pelouse humide. Et les curieux agglutinés devant le grand portail voient bientôt cette danseuse enflammée courir vers eux sans les voir. Et il faudra bien que les rapaces avides d’un spectacle morbide ne finissent par appeler les secours, blêmes et horrifiés de voir que même eux, si bouffis de richesses, sont égaux face au fléau de la mort.
Et la danseuse ivre et brûlante finit par arrêter de crier car la douleur n’est plus qu’un songe désormais, fantôme tant elle est insoutenable. La silhouette tangue sur l’herbe chatouillant ses pieds pâles et comme pour se rire d’elle ou lui venir en aide, la pluie tombe, l’arrosage automatique délivrant ses larmes sur ce corps tombant brutalement dans un bruit sourd, plein de silence, ses yeux mirant le ciel sans plus voir aucune luciole, sans ne plus rien sentir d’autre que l’odeur de la chair brûlée et celle de l’herbe humide, l’eau coulant sur ses joues souillées de larmes, le peignoir d’or partiellement calcinée s’étalant en une rivière sous son corps exposant la d’une d’un sein à la pointe rose, le ventre pâle dont une hanche restera à jamais marqué par le baiser infernal, ses cuisses frêles piquées de gouttes humides dont l’une souffrira longtemps des stigmates faisant gémir la peau. Il ne reste rien. Il n’y a que le silence à écouter, le bruissement de l’arrosage faisant tomber sa froideur sur elle, les bruits sourds des catacombes s’effondrant derrière elle et la rumeur des bavardages du voisinage ne pouvant qu’observer, corbeaux vicieux attendant de pouvoir dévorer quelques détails de ce qu’ils pensent être un cadavre qui, plus tard,
paraîtra plus vif que mort mais dont l’âme s’est laissée éteindre par la pluie froide sombrant sur la dépouille fumante.
Il m'a tué, dira-t-elle.
Ce soir-là, il m'a tué.
Et ma vengeance sera aussi brûlante que les flammes versées sur ma peau.
Ce soir-là, il m'a tué.
Et ma vengeance sera aussi brûlante que les flammes versées sur ma peau.
- Code:
<aa2>danika pienaar</aa2> @"Hera Fiveash"
- Code:
<aa2>poste occupé</aa2> @"Hera Fiveash"
- Code:
<aa2>#4567</aa2> @"Hera Fiveash"
- Code:
<ac>@"Hera Fiveash"</ac> <aa>vingt-six ans, mariée à Arlo, bisexuelle, propriétaire d'un ranch/employée dans un foodtruck.</aa>
Merci d'indiquer via un astérisque (*) vos comptes faciles.
- Code:
<ac>@"premier compte"</ac> @"deuxième compte", @"troisième compte", ...
wow, wow pardon, mais cette plume ?? incroyable, magnifique j'ai adoré te lire, puis hera la sauvage, marquée par le feu, je suis in love elle me fait penser à Soren, en plus ils ont le même âge, le même caractère, y a moyen de se trouver un bon lien
je te souhaite la bienvenue chez toi
je te souhaite la bienvenue chez toi
@James Halstead @Leonora Morales merci bcp
@Soren Barlow Dhjdbd j’te le redis mais merci pour tes mots si doux !! si hâte de nous faire vivre plein de feels par milliers !! merci encore
@Soren Barlow Dhjdbd j’te le redis mais merci pour tes mots si doux !! si hâte de nous faire vivre plein de feels par milliers !! merci encore
MAIS TU TE CALMES
même pas tu m'averties
un petit message à côté de ma tasse de café
"alors y'a ça mais gaffe aux feels"
feels parce que t'es la déjà. ça c'est évident.
MAIS TON HISTOIRE ????
pardon mais non azy prend ma main
ça va aller je fais que t'amener au poste de police
indécence. j'aime trop. tout. ça devient lassant (non).
elle est trop précieuse (oui même avec un caractère comme celui là ksksks)
ELLE EST BELLE arlo est mariée à la plusssss belle.
puis toi je l'ai déjà dit mais t'es parfaite
et trop d'amour doux pour toi
même pas tu m'averties
un petit message à côté de ma tasse de café
"alors y'a ça mais gaffe aux feels"
feels parce que t'es la déjà. ça c'est évident.
MAIS TON HISTOIRE ????
pardon mais non azy prend ma main
ça va aller je fais que t'amener au poste de police
indécence. j'aime trop. tout. ça devient lassant (non).
elle est trop précieuse (oui même avec un caractère comme celui là ksksks)
ELLE EST BELLE arlo est mariée à la plusssss belle.
puis toi je l'ai déjà dit mais t'es parfaite
et trop d'amour doux pour toi
@Arlo Fiveash MON BABY !!!!
trop heureuse de revenir pour faire des folies avec toi
puis c’était ma surprise du matin que veux tu (a)
j’te love fort toi et tes mots doux pour mes persos et ma petite personne snif
t’es un amour que je chérirai forever !!
merci encore et vivement les feels
trop heureuse de revenir pour faire des folies avec toi
puis c’était ma surprise du matin que veux tu (a)
j’te love fort toi et tes mots doux pour mes persos et ma petite personne snif
t’es un amour que je chérirai forever !!
merci encore et vivement les feels
messages : 660
pseudo : winter solstice (elle).
id card : jenna ortega / pretty nympheas@av, ethereal@bann, starlost@signature, sweet poison@crackship, jonas brothers@lyrics.
multicomptes : noela, yeliz, oliva, noa & nell.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : fausse couche, dépression, consommation de drogue (ecstasy), addiction, overdose.
présence : présente
âge : vingt-et-un ans, la légèreté qui va avec.
occupation : chanteuse et bassiste d'un groupe de musique, les études plus ou moins laissées en suspend.
statut civil : célibataire, pas prête à se poser, pas intéressée, sauf d'un qu'elle ne peut pas voler.
orientation : bisexuelle.
habitation : south oceanside, apt. 10.
pronom ig : elle.
infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
félicitations, te voilà validé·e
mais cette plume, cette histoire. et hâte de voir la suite avec arlo. rebienvenue et bon jeu.
Te voilà maintenant validé·e et prêt·e à rentrer dans le jeu. Afin de t'y retrouver au mieux, tu trouveras ci-dessous les divers registres (tu peux également vérifier si tu y as bien été ajouté·e).
Mais également d'
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter l'équipe administrative composée de oliver weiss, ilsa könig, lee ryung, noela barnes.
Nous te souhaitons un très bon jeu parmi nous.
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hypotheticals
messing with my head, how I mess with your heart. I'm sorry, alone in the dark. I'm sorry, leave before you love me.@Isolde Kovalevski merci beaucouuuup
@Thea Orman-Reno tia la plus belle omg !!
et merci pour tes mots
@Marlene Hopper avec un immense plaisir pour le lien !
mercii pour tes mots !!
@Nailea Rivera merci pour validation et merci bcp pour les compliments
@Milo Hamilton moh merci bcpp !!
@Thea Orman-Reno tia la plus belle omg !!
et merci pour tes mots
@Marlene Hopper avec un immense plaisir pour le lien !
mercii pour tes mots !!
@Nailea Rivera merci pour validation et merci bcp pour les compliments
@Milo Hamilton moh merci bcpp !!
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