「 what a night to be broken 」∙ feat. @Perrie Foster ; 3 janvier 2023 ∙ tw: violences paternelle, pensées morbides, hôpital, blessures.Assis sur mon lit, j’écrivais dans mon journal intime, j’en tenais un depuis que j’étais enfant et où j’écrivais toutes mes pensées lorsque je ne dessinais pas. Cela m’aider à ne pas péter les plombs avec toutes les pensées qui me traverser l’esprit depuis que j’étais enfant, notamment l’envie d’en finir vu tout ce que je subissais par mon père, même si je restais, c’était avant tout pour ma mère, sinon il y a longtemps que j’aurais passer l’arme à gauche pour être tranquille et ne plus subir de violences, parce qu’il n’y avait pas un jour où il ne me mettait pas la main dessus, hormis lorsqu’il était en voyage d’affaire. La plupart du temps, j’avais la musique à fond dans les oreilles afin de ne pas entendre les cris, mais pas cette fois-ci et c’est comme ça que j’entendis mon père hurler sur ma mère. Je posais mon journal sous mon oreiller pour aller me coller à la porte afin d’écouter, parce que je refusais qu’il s’en prenne à elle et lorsque je l’entendis hurler sur elle encore plus fort, j’ouvrais en trombe ma porte pour le voir prêt à lui mettre la main dessus.
« Maman ! » Qu’est-ce que je n’ai pas dit puisque lorsqu’il se tourne vers moi et me regarde avec ce regard plein de haine, je sais par avance que je vais souffrir. C’est ce qui se passe d’ailleurs, je me fais frapper encore plus fort comme punition pour l’avoir interrompu et nous franchissons un cap lorsqu’il va jusqu’à me casser le bras, ce qui me fait hurler de douleurs. Il s’arrête lorsque son téléphone sonne et qu’il part y répondre. Je me relève avec le peu de force qu’il me reste et même si je n’ai pas envie d’y aller, ma mère appelle le 9-1-1 à cause de mon bras casser. Parce que même si généralement, je ne vais pas aux urgences, que je me soigne moi-même, là, nous avons franchit un cap puisqu’il m’a cassé le bras. Je m’essuie le visage en attendant qu’ils arrivent et ils ne tardent pas. Je suis embarqué dans le camion jusqu’à l’hôpital le plus proche.
Sur le trajet, c’est un silence de plomb qui règne puisque, je n’ai pas envie de parler, parce que comme d’habitude, je suis brisé par tant de violences alors que je n’ai jamais rien fait pour mériter ça. La seule raison d’autant de violences, c’est qu’il ne m’aime pas, qu’il ne me voulait pas et que je suis trop faible selon lui, des paroles qu’il m’a déjà dites lorsqu’il me frapper. Nous arrivons sur place, je suis pris en charge par les médecins et infirmières. Actuellement dans un des box, je fixe le mur sans dire un mot, tel un mort vivant en attendant que quelqu’un vienne s’occuper de moi et je suis sorti de mes pensées par des coups à la porte.
« Bonjour, oui bien sûr, allez-y. » Je la laisse effectuer ce qu’elle doit faire pour les blessures que mon paternel m’a infligé en plus de mon bras casser sans dire un mot. J’ignore ce que je peux dire de toute manière. C’est toujours pareil lorsque je subis des violences, je ne veux voir personne et je ne veux parler à personne. Dans ces cas-là, je m’enferme dans ma chambre ou dans la douche et je craque. Le craquage attendra cette fois-ci puisque je suis en public et que je refuse de montrer ma détresse à qui que ce soit. Alors je reste là et je ne laisse rien paraître tel un robot sans âme. J’étais habituer de toute manière puisque je subissais tout ça depuis que j’étais enfant et que ça faisait parti de moi à force, même si là, nous avions atteint une autre dimension, mais j’allais m’en remettre, comme d’habitude.