But now we're both here (ft Leo)
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But now we're both here (ft Leo)

ADMIN burning in the skies
Gloria Quinn
Gloria Quinn
messages : 156
pseudo : Plum (elle)
id card : mandy moore ; c : ethereal (av) ; moi-même (sign)
multicomptes : Jamie (s. claflin) , Marylou (e. stone) , Margot (e. mackey)
à contacter : Jamie
triggers : à discuter en mp, globalement la violence physique et morale.
warnings : accident de la route, mort d'un proche, deuil, divorce houleux, séparation mère-fils
présence : presque constamment présente
But now we're both here (ft Leo) R5dXDRXL_o
âge : quarante-et-deux ans, un cap important qui lui rappelle que la vie file à vive allure et n'attend personne. elle ne fait pas tant son âge, mais sa carte d'identité le prouve : elle est bien née le 13 avril 1982.
occupation : chauffeuse de taxi, elle se rêvait dessinatrice, illustratrice, mais la vie et ses problèmes l'a éloignée de ce chemin. elle s'est trouvé ce travail qui lui convient très bien, elle aime ce partage d'histoires à l'intérieur de son taxi.
statut civil : célibataire et divorcée depuis dix ans. si elle sait qu'elle en est la principale responsable, elle sait aussi aujourd'hui qu'elle n'a pas été très soutenue lorsqu'elle en avait le plus besoin. elle ne s'entend pas vraiment avec son ex-mari, encore moins avec la compagne de celui-ci, mais elle s'efforce à présent d'être présente pour son fils de quinze ans.
orientation : hétérosexuelle, elle ne s'est tout simplement jamais posé plus de questions.
habitation : #1424, south oceanside. elle occupe une petite maison mitoyenne, qu'elle aménage progressivement, et dont elle est plutôt satisfaite.
pronom ig : elle
disponibilités : dispo (2/3)

en cours
¬ ft leo

→ à venir
?

infos rp : 500 - 1000 mots en général en fonction de l'inspiration du moment.
— rp à la troisième personne
— dialogues en français principalement

dialogues : [#6b389e]

   
 
But now we're both here
「 feat.  @Leo Vellucci  ; 15 juin 2024 」
tw: ràs

« Pas besoin de m’accompagner, Gloria, je sais traverser la route et sonner à une porte. » Ca lui fait mal, de l’entendre l’appeler par son prénom, plutôt que d’entendre un maman sortir de sa bouche. Elle voudrait lui dire que ce n’était pas sa faute, qu’elle aurait voulu être là toutes ces années, qu’elle a fait ce qu’elle a pu, mais en vérité, la culpabilité l’écrase, alors qu’elle se dit simplement qu’elle ne s’est sans doute pas assez battue. Les choses auraient été bien différentes si elle avait eu la garde, elle aussi, partagée avec son ex-mari. Parfois, elle voudrait revenir en arrière, ce besoin déchirant et vain d’inventer une machine à remonter le temps pour se battre autrement, mais il n’y a rien de plus à faire qu’accepter ce qui a été, et faire avec. Elle s’estime déjà heureuse qu’il vive une semaine sur deux sous le même toit qu’elle, qu’il ait accepté cette condition. Elle sent, au fond, qu’il a envie de la connaître, lui aussi, bien qu’encore timide et rancunier, mais elle fait de son mieux pour lui laisser du temps. Le temps d’être un adolescent revanchard qui s’affirme en entrant en contradiction avec ses parents. Peut-être que c’est ça, au fond, son envie de se rapprocher d’elle : un moyen supplémentaire d’agacer son père. Mais au moins, elle peut le voir, lui parler librement, échanger avec lui sur ses hobbies, ses joies, ses peines, bien qu’il ne se confie pas vraiment.

Pourtant il y a quelques jours, lorsqu’il lui a parlé de cette soirée, de cette fille qu’il a rencontré, elle a eu l’impression de partager avec lui un secret, une bribe d’intimité qu’il a bien voulu lui dévoiler, alors que ses joues rougissaient à l’évocation du prénom de la jeune fille. Elle a loupé énormément de choses dans sa vie, mais elle est heureuse et touchée d’être témoin de la première fois qu’il tombe amoureux. « Je sais bien, mais j’ai quand même envie de voir le père de ton amie. Stella, c’est ça ? » Petit sourire en coin alors qu’elle le regarde d’un air complice et qu’il s’engouffre un peu plus dans son sweat, elle esquisse un petit rire en le voyant faire. Est-ce que c’est bizarre, de se dire qu’il lui rappelle plus cet adolescent qu'elle a connu il y a bien longtemps, que son ex-mari, son propre père ?
Ils finissent par sortir de son taxi jaune et traverser la route pour rejoindre la maison dans laquelle Elliott doit passer la soirée. Elle apprend encore son rôle de mère d’adolescent, et tient absolument à faire bonne figure, en rencontrant le père de la copine de son fils. Un moyen de s’assurer que tout se passera bien, qu’il n’y aura aucun problème, quitte à donner son numéro au cas où. Elle glisse un regard vers Elliott et s’amuse de le voir se rebrailler, passant ses mains sur ses vêtements comme pour les repasser, une autre dans sa touffe de cheveux qu’il a déjà passé de longues minutes à coiffer. Il est mignon, son fils. Au final, c’est elle qui sonne à la porte, presque angoissée pour lui, alors qu’elle n’a aucune raison de l’être. Un pressentiment, peut-être ? « Au fait, c’est quoi le nom de famille de Stella ? » Elle n’a pas prêté attention au nom présent sur la boîte aux lettres, n’a pas même pensé à le demander à son fils avant de se trouver là, devant la porte. Une information qui lui aurait évité bien des surprises. « Vellucci, pourquoi ? » Son cœur fait un bond à l’intérieur de sa poitrine alors qu’elle reconnaît ce nom, tellement familier qu’elle se trouve idiote de ne pas avoir deviné, de ne pas avoir demandé.

Au même moment, la porte s’ouvre et son regard azimuté se tourne vers l’hôte de la soirée, et cette fois-ci, son palpitant s’arrête de battre un instant, découvrant cette figure qu’elle connaissait si bien, il y a longtemps. Des années qu’elle ne l’avait pas vu, depuis l’enterrement de son frère, un réconfort au cœur de l’enfer, qui aura été de bien courte durée. Ses traits ont vieilli, tout comme les siens, mais elle le reconnaîtrait au milieu de la foule. Bouleversée, elle ne dit rien, la bouche entrouverte par laquelle aucun mot ne semble s’échapper, alors que c’est Stella qui s’en vient pour attraper Elliott par la main et l’entraîner à l’intérieur. « Bonsoir monsieur Vellucci ! » fait-il avant de se laisser embarquer en riant. Son regard reste plantée dans le sien, ahuri, alors que les battements s’accélèrent dans sa poitrine. C’est idiot, ridicule. Un amour de jeunesse depuis bien longtemps révolu, et pourtant. Chaque retour dans sa vie lui laisse échapper des et si. Puis finalement, elle se débloque, enfin consciente de son état végétatif, lui adressant un sourire poli. « Je ne savais pas que Stella était ta fille… » Un petit rire gêné s’échappe de la barrière de ses lèvres et elle baisse le regard un instant pour observer ses pieds avant d’inspirer et reprendre, redressant sa tête pour le regarder. « Bonsoir, Leo. »

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SUN wildest dreams
Leo Vellucci
Leo Vellucci
messages : 316
pseudo : Midspring Rose ( Julia )
id card : Milo Ventimiglia - ( c avatar : proserpinegraphics ) & ( c sign : dilfgifs )
multicomptes : Louise Williams
à contacter : Louise
warnings : Adultère, divorce
présence : Quotidienne
But now we're both here (ft Leo) Ca7a04cfc828f2303233f1211dbfb8f40f4bda4b
âge : Quarante deux ans
occupation : Garagiste. Propriétaire du garage où il a commencé de travailler après le lycée.
statut civil : En pleine instance de divorce depuis de longs mois après 16 ans de mariage.
orientation : N'a jamais été attiré que par les femmes.
habitation : Une maison à Peacock, dans le même quartier que sa future ex-femme et sa mère.
pronom ig : il
disponibilités : Disponible.
En cours :
- Jake
- Gloria
- Onyx
- Izzy

A venir :


Terminés/Abandonnés :
/ - Asani

infos rp : Longueur de post en fonction du partenaire, de mon élan d'inspiration et parfois de mon temps disponible. - Pas de dialogues en anglais.
   
 
But now we're both here
「 feat.  @Leo Vellucci  ; 30 mars 2024 」
tw: ràs

Adossé contre le cadre de la porte de la salle de bain qui est ouverte, les bras croisés, Leo ne peut s’empêcher de la regarder un instant se maquiller. « Papa ! » Pris sur le fait, sorti de ses pensées en une fraction de seconde, il se redresse. « Pardon ma puce. C’est juste que…j’étais ailleurs. » L’adolescente secoue la tête, relevant le coin de ses lèvres de côté, pinçant sa joue. Cela fait quelques semaines maintenant qu’elle fréquente Elliott, ce petit ami dont elle ne cesse de parler, même si le rouge monte encore à ses joues lorsqu’elle le fait, pour autant, Leo a toujours du mal avec ça. Il le sait, c’est de son âge, c’est normal qu’elle vive cette première expérience, pourtant, ça le chamboule, ça le perturbe. Aussi bien parce qu’à ses yeux, elle reste son bébé. Son premier. Il a l’impression que le temps lui a échappé. Et aussi parce que lui-même se rappelle parfaitement de son premier amour à lui. Que cette première relation de sa fille semble faire écho à la sienne. Lui sait que, quoi qu’il advienne, Stella ne pourra jamais oublier Elliott. Qu’importe le nombre d’années qui se succéderont, il restera à jamais niché dans une partie de son cœur et de son esprit. C’est à son tour de secouer la tête pour chasser cette nostalgie qui l’assaille. « N’en fais pas trop. Tu sais que tu es très jolie, même sans maquillage. » En tout objectivité bien entendu, il la trouve si belle sa fille. Ses cheveux cuivrés collant à la perfection à sa vivacité, son caractère de feu, son espièglerie, ses petites tâches de rousseur sur  ses joues, les yeux verts dont elle a hérité de sa mère. Elle se transforme peu à peu en jeune femme sous ses yeux, et même si ça l’effraie, il est fier Leo. « Papa ? » Sur le point de descendre, il relève la tête vers elle. « Oui ? » « Merci.» Il sourit, fronçant légèrement les sourcils, le regard interrogateur. « De quoi ? » « De me laisser voir Elliott ici ce soir.» Il lui sourit, maladroitement, son sourire cassé un peu plus marqué. « Tu seras toujours chez toi ici ma chérie. »

Il a le beau rôle Leo. Il sait que les choses sont délicates en ce moment entre Liv et Stella à propos de sa relation avec Elliott. Liv a tenu à rappeler à sa fille les petites règles à suivre quand on a un petit ami et que les choses deviennent sérieuses. Un sujet que Leo à clairement fui, ayant promis de s’en charger pour Conrad, qu’il taquine d’ailleurs plus qu’autre chose à ce sujet pour le moment. De ce fait, Stella n’a pas forcément très bien pris la manière de faire de sa mère et se repose donc sur Leo, qui bien qu’un peu chagriné par tout ça, même si il sait que ça ne durera pas, s’estime reconnaissant que sa fille se tourne vers lui et lui fasse confiance. S’il n’est pas très à l’aise avec le fait que le dit Elliott vienne passer la soirée ici, il se dit que c’est mieux qu’ils soient tous les deux ici, sous son toit plutôt qu'à traîner n’importe où pour se trouver un peu d’intimité. Il descend les escaliers, ramassant au passage deux trois choses qui traînent dans les marches. Conrad est parti à un entraînement de foot, laissant délibérément traîner pas mal d’affaires lors de son passage express à la maison et Elise passe une soirée, nuit pyjama avec une de ses tantes. Il est ravi de cette idée, de cette manière, il pourra concentrer son attention sur les deux adolescents qui vont très certainement rester à l’étage dans la chambre de Stella. Rangeant un peu le désordre de la pièce à vivre principal, il sourit en soufflant, se rendant compte qu’actuellement ses enfants ont une vie sociale bien plus active que la sienne. Son attention est attirée par le jaune d’une voiture qui vient de se garer devant la maison, il détourne le regard de la fenêtre pour avancer vers les escaliers. « Stella ! Je crois qu’il arrive ! »

Il a à peine le temps de se débarrasser du linge qu’il avait à la main qu’on sonne. Il s’avance vers l’entrée et ouvre la porte pour découvrir Elliott, qu’il a déjà eu l’occasion de voir et une femme, dont il reconnait aisément les traits. « Bonsoir. » Bredouille-t-il en réponse à l’adolescent qu’il ne regarde même pas, trop absorbé par ce visage dont il détaille chaque trait. Stella arrive et se contente de tendre la main pour attirer Elliott à l’intérieur. Il aurait voulu lui rappeler de laisser la porte de sa chambre ouverte, mais il est incapable de bouger. Incapable de quitter ce regard, qui malgré des yeux sans doutes plus petits, ne change pas. La surprise est telle que son cœur ne cesse de s’emballer, tambourinant dans sa poitrine. Des années qu’il ne l’a pas revue et pourtant, elle à toujours le même effet sur lui. C’est elle qui finit par lui sourire et parle enfin. « T’es la mère d’Eliott ? » Il passe une main dans ses cheveux, la laissant traîner à l’arrière du crâne et sourit en soufflant. « Bonsoir Gloria.» Il a du mal à cesser de la regarder, cette coïncidence est si improbable. Il ne savait même pas qu’elle était à nouveau à Oceanside. Il pousse du dos un peu plus la porte et tend son bras vers l’intérieur. « Tu veux entrer boire un verre ? »

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you're my runaway
I'm giving me something,
don't get me hurt
I'm living of nothing to make it work.
 Racing Glaciers

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âge : quarante-et-deux ans, un cap important qui lui rappelle que la vie file à vive allure et n'attend personne. elle ne fait pas tant son âge, mais sa carte d'identité le prouve : elle est bien née le 13 avril 1982.
occupation : chauffeuse de taxi, elle se rêvait dessinatrice, illustratrice, mais la vie et ses problèmes l'a éloignée de ce chemin. elle s'est trouvé ce travail qui lui convient très bien, elle aime ce partage d'histoires à l'intérieur de son taxi.
statut civil : célibataire et divorcée depuis dix ans. si elle sait qu'elle en est la principale responsable, elle sait aussi aujourd'hui qu'elle n'a pas été très soutenue lorsqu'elle en avait le plus besoin. elle ne s'entend pas vraiment avec son ex-mari, encore moins avec la compagne de celui-ci, mais elle s'efforce à présent d'être présente pour son fils de quinze ans.
orientation : hétérosexuelle, elle ne s'est tout simplement jamais posé plus de questions.
habitation : #1424, south oceanside. elle occupe une petite maison mitoyenne, qu'elle aménage progressivement, et dont elle est plutôt satisfaite.
pronom ig : elle
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Les secondes se font longues tandis qu’ils se fixent, un silence de plomb entre eux, à peine perturbés par les oiseaux qui sifflent encore à cette heure, et les rires des deux adolescents qui se précipitent dans les escaliers. C’est un peu comme si le temps s’arrêtait, un peu comme si un bout de leur passé les rattrapait, comme ça, d’un coup. Une coïncidence folle qui pourrait s’apparenter au destin s’ils étaient un peu plus sots. Leurs enfants aiment pour la première fois, et voilà qu’ils se retrouvent, eux, le premier amour l’un de l’autre comme si le cercle se refermait. Ils se sont déjà revus, quelques années auparavant, juste assez pour ne pas être tant surpris par les traits adultes qu’ils possèdent aujourd’hui. Et pourtant, il semble qu’il a encore changé, un peu vieilli par la vie, un peu écharpé par les épreuves, tout comme elle. Il y a tant de choses à dire, depuis leur dernière rencontre, tant de chamboulements qui ne font pas forcément sens pour l’instant. Voilà quelques temps maintenant qu’elle est revenue en ville, et pas une seule fois elle ne l’a croisé. A vrai dire, l’envie était bien là, mais elle s’est surtout attelée à faire en sorte de ne pas le croiser, justement. Peut-être par peur de son regard, par peur de ce myocarde qui s’agite après avoir retrouvé son regard. Peut-être, aussi, parce qu’elle a vu la bague à son doigt et la femme à son bras, ce jour-là, et qu’elle n’a pas envie de se mettre au milieu de tout ça.

Il y a tant de choses à dire, mais les mots ne sortent pas, suspendus au milieu du seuil de sa maison. Puis elle se met à sourire, un peu timidement, intimidée par la surprise de l’avoir vu ouvrir cette porte. Elle acquiesce à sa question presque rhétorique et esquisse un petit rire. « J’aurais dû demander le nom de famille de Stella avant ! » Pas que si elle avait su, elle n’aurait pas accompagné son fils, mais au moins, son cœur aurait eu le temps de se préparer un peu. Elle aurait même pu préparer un petit clin d'œil qui se serait sans doute révélé maladroit. Il la salue à son tour, lui souriant finalement, l’air aussi choqué qu’elle en l’observant, puis finit par l’inviter à entrer, s’écartant légèrement pour la laisser passer. Elle hésite un instant, observant prudemment l’intérieur avant de le regarder, lui. Sa femme n’est-elle pas là, avec lui ? Elle n’ose même pas poser la question, de peur de lui laisser croire des choses qui ne seraient pas forcément vraies. Elle se penche un peu, ses deux mains jointes devant elle, avant de se redresser et d’acquiescer enfin, poliment. « Oui, pourquoi pas… » Après tout, même si sa femme est là, ils ne font rien de méchant, absolument rien de plus que deux vieilles connaissances qui se retrouvent par le plus grand des hasards et en profitent un peu pour rattraper le temps perdu. Et pourtant, qu’est-ce que son ex-mari a pu lui reprocher d’avoir eu un drôle de regard lorsqu’ils se sont revus il y a des années. Qu’est-ce qu’il a pu lui rabâcher qu’il y avait encore quelque chose entre eux, allant même jusqu’à supposer des choses là où il n’y a jamais rien eu. Aujourd’hui, ça la fait presque rire.

Elle entre donc, observant les lieux du regard en s’avançant, découvrant un peu de sa vie d’aujourd’hui, les portraits accrochés aux murs et le petit bazar organisé qui vient avec le fait d’avoir des enfants. Il y voit Stella, un garçon, et une autre petite fille encadrés, se penche un peu pour les regarder. « Ce sont tes enfants ? » Ça lui va bien, cette famille presque nombreuse. Il a l’air d’avoir cet équilibre qu’elle n’a pas, elle. Une petite échappée de sa pensée qui vient s’immiscer, se demandant si ça aurait été ça, la vie avec lui, si elle était restée. S’il l’avait laissée faire. Elle sourit un peu plus, se redressant pour rediriger son regard vers lui. « Tu as l’air d’avoir une bien belle famille. » se permet-elle de lui dire, véritablement contente pour lui. Elle sait que c’est toujours ce qui a été le plus important pour lui. Il aurait remué ciel et terre pour les siens, et c’est une part de lui qu’elle a toujours admirée. Elle continue de naviguer parmi les murs de sa maison, une jolie propriété familiale, un peu typique et chaleureuse. Son cœur se réchauffe, ici. Pourtant, en regardant d’un peu plus près, les seuls portraits qu’elle voit sont ceux de ses enfants, quelques-uns avec lui, et quelques-uns de sa famille, qu’elle reconnaît au passage. Elle fronce légèrement les sourcils et ose enfin poser la question qui lui brûle les lèvres, au risque de paraître un peu indiscrète. « Ta… femme n’est pas là ce soir ? » Elle le regarde, innocemment, sans plus d’arrière-pensée que celle qu’elle vient d’énoncer, tâtonnant à prendre de ses nouvelles sans trop savoir par où commencer, s’appuyant sur les quelques éléments qu’elle peut avoir sous les yeux. Ca lui fait bizarre, d’être ici, d’être avec lui, mais elle sait que le passé qu’ils partageaient est révolu depuis bien longtemps.

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