numb (w. anwar).
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numb (w. anwar).

MOON up all night
Haven Carraway
Haven Carraway
messages : 211
pseudo : borealis, she · her.
id card : ella, all souls (av) · pinterest (ic).
multicomptes : aela cardona, majolica vargas, asena eker & vida alwick-aguilar.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : suicide, deuil.
présence : le weekend (mostly).
c. pinterest.
âge : twenty-eight.
occupation : co-owner of some coffee-library called the dreamers spot.
statut civil : single af, not proud of it, tho.
orientation : bisexual.
habitation : 11, peacock (above her business).
pronom ig : she · her.
disponibilités : open;
en cours,
w. kemal
w. anwar
w. al, basil & isaura

terminés,

infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression — couleur rp : burlywood.
   
 
「 i’m going numb and my soul is losing feeling. 」
∙ feat. @anwar nasr ; mai 2024 ∙
tw:

Amorphe.
Ainsi se sent-elle, Haven.
Une journée qui a bien débuté, derrière le comptoir, à servir la clientèle qu’elle peut considérer comme régulière, à répondre aux questions de ces nouvelles têtes qui franchissent le seuil du café-librairie. C’est bon pour l’entreprise, la circulation, c’est ce que Haven se dit. Se considère chanceuse de voir l’endroit être un safe place pour ces personnes, de les voir s’intéresser à ce qui se trouve dans ce rêve. Son rêve. Cet endroit qui apaise la douleur de son cœur certains jours, qui lui donne une chance de ne pas réfléchir à quoi que ce soit car il y a tant à faire lors des heures d’ouvertures et avant celles-ci et après celles-ci. En tout temps. Elle a la tête pleine d’idées, Haven. Tristan comprend. Lui répète aussi de se calmer, de ne pas vivre sa vie à 100 km/h, mais elle le fait tout de même parce que c’est plus facile de faire ainsi ; de ne pas laisser l’image de Judy apparaître en dehors de ces nuits où elle rêve de Judy. The Dreamers Spot lui offre tout cela, commence les journées avec ce beau et grand sourire aux lèvres, on l’entend rire avec les autres, participer dans les blagues, on peut l’entendre conseiller un bouquin à quelqu’un, promettant à cette personne que ce bouquin deviendra son favori de tous les temps. Ici, tout lui vient naturellement à Haven comme si elle avait, enfin, trouvé sa place. Comme si, dans cet établissement, elle avait le droit d’être elle-même. Mais plus les heures défilent, plus son sourire commence à disparaître, plus sa fatigue commence à se faire ressentir et plus a-t-elle envie de se réfugier dans une pièce pour prendre le temps de respirer. Une pièce ou son appartement au-dessus du café-librairie. La fermeture est imminente, elle voit, à travers la fenêtre, les gens se préparer pour aller célébrer en ville, s’amuser. Faire des folies, le lieu commence à se vider tout doucement et c’est avec un masque enfilé qu’elle souhaite une bonne soirée aux dernières personnes.

La porte verrouillée, la pancarte retournée pour afficher closed, elle se retourne, mains sur les hanches pour regarder le bordel qu’il y a. Très peu. Assidue à ce sujet, elle a fait une bonne majorité des tâches tout au long de la journée. Quelques livres qui traînent ici et là, quelques tasses de café/thé, quelques assiettes avec les pâtisseries qu’elle se permet de vendre en collaboration avec une pâtisserie pas très loin. Elle se demande si elle a le droit de ne pas nettoyer tout cela et le faire demain matin, à l’ouverture et Haven est sur le point de le faire lorsqu’elle se rappelle ce qui l’attend à la maison. Un vide total. Un silence la rendant anxieuse et Haven sait ce que sa tête fera le moment où elle ne sera plus dans son sanctuaire : Judy apparaîtra. Haven le sent que ce sera une soirée comme celle-ci alors elle commence à ramasser, nettoyer, la musique dans les oreilles comme pour occuper son cerveau. Lui faire penser aux paroles des chansons qui jouent à travers les écouteurs et ça fonctionne plutôt bien. Jusqu’à ce qu’elle retire les écouteurs en rentrant dans son petit appartement. C’est la routine du soir qui débute ; les étoiles brillent hautes dans le ciel, elle ouvre une fenêtre et entend les nombreuses conversations qui se déroulent en bas. Elle n’est pas d’humeur à voir qui que ce soit, mais elle n’est pas d’humeur à rester toute seule non plus.
To Anwar: cup of tea? i’m buying lol.
Son pouce plane au-dessus de son téléphone quelques secondes supplémentaires avant de finalement appuyer sur le bouton envoyer, grimace devant le lol, mais trop tard. Seulement là se laisse-t-elle pousser un long soupir tandis que la boulloire sifflote en arrière-plan. La ramenant soudainement à la réalité, celle où elle n’a pas réellement envie d’être en cette soirée. Celle qui lui donne l’impression d’avoir le cœur lourd et la tête entièrement vide à l’exception d’un mot. Pas un mot ; un prénom. Judy. Assiette pleine des pâtisseries de la journée, elle referme la porte du café-librairie et verrouille celle-ci avant de se retourner et reconnaître Anwar. « Pâtisserie? » Demande Haven, mince sourire aux lèvres, l’assiette qu’elle soulève un peu plus haut, comme pour la mettre davantage en valeur. Trop fatiguée pour prétendre quoi que ce soit, même un sourire réel. Haven lui donne le peu d’énergie qu’elle a encore en elle.

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she was powerful, not because she wasn’t scared but because she went on so strongly despite the fear.
MOON up all night
Anwar Nasr
Anwar Nasr
messages : 124
pseudo : Tama (il)
id card : mena massoud, (av) frenchandfurious, (gifs) wickedwitches, pochunts
à contacter : anwar
triggers : rien, tant que c'est discuté en amont ♥
warnings : suicide d'un membre de la famille, dépression
présence : à peu près tous les jours de la semaine
numb (w. anwar). 43bce54d2742810f27eeaf76f8dd834c04f8c5b4
âge : né à Alexandrie, en Égypte, un 19 avril, la journée la plus chaude de l’année, le petit Anwar nait. Il n’en garde que très peu de souvenir de la ville mais ça ne l’empêche pas d’être fier d’être né là-bas. Du haut de ses 30 ans, la trentaine est enfin arrivée, elle l'effraie toujours autant, et l’état de sa vie n’a rien permettant de le rassurer.
occupation : journaliste dans l’âme, sans aucun doute. Faits divers, entrevues locales, Anwar veut et tente de capturer tout ce qui se passe à Oceanside. Toujours un calepin dans la poche arrière, un curieux dans l’âme, il n’y a rien qui le satisfasse plus que ce travail. Il n’empêche que la vie en Californie coûte cher, il enchaîne les petits boulots sur le côté depuis la vingtaine. Dans les dernières années, son deuxième gagne-pain est devenu les combats clandestins, un « hobby » auquel il a accroché après avoir commencé la boxe. Malheureusement, les vieilles habitudes ont la vie dure, et même maintenant que son travail pourrait lui permettre de vivre confortablement, il continue cette pratique illégale.
statut civil : célibataire, mais pas forcément fier. L’amour et les relations lui échappe, pas faute d’essayer, il enchaîne les coups d’un soir et n’arrive pas à rester avec la même plus d’une semaine. À la fois envie de se caser, à la fois incapable de s’attacher aux gens, l’entre deux commence à devenir insoutenable.
orientation : bisexuel, tout le monde le sait depuis longtemps. Avec un coming-out étonnamment aisé, Anwar assume qu’il est depuis longtemps, s’engageant dans des relations avec des hommes et des femmes.
habitation : appartement 92, south oceanside
pronom ig : il
disponibilités : (1/6 libres)

www ‧ Kelia
www ‧ Oliva
www ‧ Sage
www ‧ Marta
www‧ Haven

infos rp : — en général pas moins de 500 mots et pas plus de 2000 mots, dépend de mon partenaire et de l'inspiration!
— dialogues en anglais ou en français
— au moins une réponse par semaine
— couleur des dialogues #D37676

   
 
「 i’m going numb and my soul is losing feeling. 」
∙ feat. @Haven Carraway ; mai 2024 ∙
tw:

Aujourd’hui, Anwar se trouve privé d’une de ses activités préférées : il ne peut pas se mentir à lui-même.
C’est au réveil, en constant son envie de rester dans son lit et de ne rien faire, qu’il est arrivé à la conclusion fatidique : il a plus de mauvaises journées que de bonnes journées. Plus de journées où il pense immédiatement à Ramy au réveil que de journées où il se sent motivé à l’idée d’aller faire son travail, de partir en entrevues. Il y a toujours la solution de planifier un combat, les soirs où il est disponible… Mais il n’y a pas une infinité d’adversaires à sa disposition, dans le genre de cercles où il traine, et surtout, multiplier ses combats rend encore plus difficile de cacher ses activités à ses proches. Son corps est déjà recouvert de bleu, c’est un miracle que son visage ne soit pas amoché au-delà de l’occasionnel œil au beurre noir, et il sent qu’il a du mal à marcher lorsque les combats s’enchainent. Les combats ont été une solution parfaite pendant ces cinq dernières années, mais plus il dépend de ceux-ci, moins ils sont utiles. Anwar s’arrête alors qu’il pense à ça, dans son lit. Plus il réfléchit, plus il laisse son esprit divaguer, plus il risque de se diriger vers ce gouffre sans fin qui lui pourrit la vie depuis cinq ans. Il jette un œil vers son téléphone. Un autre message de Menna qui l’attend. Un autre message auquel il ne va sûrement pas répondre. Il sait de quoi elle veut parler. Du fait qu’il ne répond pas à ses message, du fait qu’il s’isole, qu’il se tue au travail simplement pour se distraire. Il ne peut pas penser à ça, pas tout de suite, pas dans l’état dans lequel il se trouve. Immédiatement, Anwar sort de son lit. Il a sa routine, il ne peut permettre de s’en détacher. Le journaliste prend une douche rapide, et sa journée commence ; elle défile ; elle passe en un instant. C’est comme ça qu’il s’empêche de sombrer. Toutes ses journées sont remplies de son réveil jusqu’au coucher. Chaque heure est planifiée attentivement, et il respecte cet horaire religieusement, même lorsque sa journée commence mal. Il se déplace dans tout Oceanside, allant d’entrevue en entrevue, de scoops en petits faits divers. Il passe à la salle en milieu de journée, pour caser son entrainement entre deux périodes plus occupées. Il doit être le journaliste le plus occupé d’Oceanside. Pas parce qu’il est particulièrement demandé, non, il est réputé, mais pas à ce point : il est simplement incapable de s’arrêter, ou réticent à le faire. Mais la journée doit bien s’arrêter éventuellement. Alors qu’Anwar travaille sur un article, il se rend compte qu’il l’a bientôt complété, mais que la journée est à peine terminée. Le soleil commence à peine à se coucher et il sait ce qui va se passer une fois qu’il finit son travail. Il sait vers qui ses pensées vont divaguer.

Alors qu’il appréhende sa fin de journée, un message vient le sauver. Son téléphone vibre et en un coup d’œil, il aperçoit un nom familier, qui lui donne un petit sourire. Haven, propriétaire d’un des meilleurs cafés de la ville, et une des meilleures libraires, tout en un. Un endroit où il aime aller travailler quand son appartement le hante un peu trop. Un endroit où il adorerait avoir ses entrevues, mais qu’il a éliminé de sa liste assez tôt quand il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas vraiment être là-bas et s’empêcher de parler à Haven. Il sourit un peu plus à son message et se rappelle le contexte dans lequel il lui a donné son numéro. Si t’as besoin de parler, appelle-moi, n’importe quelle heure, n’importe quel jour. Son sourire devient un peu triste, et il lui renvoie une réponse rapide en attrapant ses clés.

To Haven: i’m running.
To Haven: and you’re not buying anything.

En une quinzaine de minutes, Anwar y est. Il fait de son mieux pour avoir l’air joyeux. Il ne peut pas rentrer avec la moue qu’il arborait chez lui : il est là pour lui remonter le moral, pour lui permettre de combler un vide qu’il connait très bien, pas pour pourrir l’ambiance encore plus. Et puis, d’un certain point de vue, il est vraiment joyeux. Il aime aider les gens, leur donner le sourire, leur donner le support dont ils ont besoin. Ce ne sera pas difficile de sourire après que ce soit fait. Après quelques secondes dans sa voiture, Anwar en sort et marche vers The Dreamer’s Spot, apercevant Haven à travers la fenêtre. Il lui adresse un grand sourire et un petit salut alors qu’il rentre dans l’établissement, haussant les sourcils en voyant le plat présenté devant lui. « Quelle généreuse offre. » Il lui répond en lui prenant l’assiette des mains, reconnaissant sa fatigue. Il dépose l’assiette sur le comptoir et prend une des pâtisseries. « Content de te voir, Haven. Maintenant assieds-toi, je t’en supplie. » Il pose une main sur son épaule et lui montre son banc habituel, auprès du comptoir. Il entend le son de la bouilloire et hoche de la tête. « Tu as l’air fatiguée. Laisse-moi m’occuper du thé, cette fois, je pense savoir où tout se trouve à force de te voir travailler. » Il se dirige vers la bouilloire, là où il voit toujours Haven, pour la première fois. « C’est bizarre d’être ce côté du comptoir. » Il se penche au-dessus de celui-ci et y pose ses coudes, gardant une oreille sur la bouilloire. « Alors, grosse journée ? Tu veux en parler ? Ou tu veux juste que je te dise des conneries pour te changer les idées ? »

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despair in the departure lounge
it feels like he's just nowhere near, you could well be out on your ear. this thought comes closely followed by the fear, and the thought of it makes you feel a bit ill.