surprise surprise...(v2) -- Julian
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surprise surprise...(v2) -- Julian

STARS burning in the skies
Edmund Barlow
Edmund Barlow
messages : 16
pseudo : spf, monia (elle)
id card : louis partridge (murdock) ; img by unknown (pinterest)
triggers : relations sexuelles explicites, des sujets délicats (agressions, viols...) trop explicites.
warnings : pression parentale, mention divorce, allusion négligence affective, allusion violence physique, mention homophobie, anxiété.
présence : régulière, min 1rp/semaine
surprise surprise...(v2) -- Julian 8cef02c0f2b2a362621b78e433b80a44
âge : 21 ans, 16.09.2002 -- l'âge de la majorité bien dépassé depuis plusieurs années, mais l'indépendance n'est toujours qu'un terme inconnu ; l'impression que sa vie n'est pas la sienne.
occupation : vendeur au primo market -- rien de très brillant, mais ça dépanne le temps de trouver mieux.
statut civil : célibataire -- peu d'histoires sérieuses dans sa jeune vie, guère intéressé au départ, avant de comprendre où est-ce que ça bloquait. dernière relation complètement catastrophique, tant pour lui que pour l'autre.
orientation : homosexuel -- cœur qui ne bat que pour les garçons. à moitié fier de qui il est, à moitié profondément silencieux sur ce fait qu'il dissimule tant bien que mal.
habitation : beach house #3107, south oceanside -- une place en colocation obtenue par miracle après quelques heures de recherche, après sa décision soudaine de quitter l'angleterre.
pronom ig : il
   
 
「 surprise surprise (v2)... 」
∙ with @julian barlow -- 30.04.2024
reprise de ce rp

tw: pression familiale, environnement familial toxique.

Ce n'était pas dans ses habitudes, de réagir comme ça. D'employer un ton aussi sarcastique, aussi cinglant ; surtout pas face à son aîné. Mais c'était sorti tout seul, comme un réflexe de son être se braquant instinctivement. Il ne détestait pas son frère. Il en aurait été bien incapable. Mais il ne pouvait renier la tristesse et l'amertume que la vision de Julian avait provoquées.

Julian, il avait toujours été son pilier, la variable inébranlable de sa vie au milieu d'un couple de parents incapables de tenir leur rôle, enfermés dans leur envie de perfection. Julian, il avait été son rayon de soleil, son point d'appui tout au long de sa vie. Quand il avait refermé la porte derrière lui, Edmund avait eu la sensation de se retrouver seul dans le noir. Aveugle, comme incapable de savoir dans quel sens allait. Peut-être que c'était un peu de sa faute ; de ne pas savoir se débrouiller seul. Il était jeune, mais pas tant que ça non plus. Il aurait pu grandir lui aussi, comme Julian avait dû le faire avant lui. La plus grande difficulté, ce qui l'avait vraiment tiré vers le bas, c'était de se retrouver en tête à tête avec un paternel qui n'avait plus qu'un seul fils et rien pour l'empêcher de jeter toutes ses attentes sur son dos. Edmund, il aurait voulu que Julian le prenne avec lui. Lui épargne ces dernières années de misère émotionnelle, de quotidien monotone, d'écrasants espoirs, de doutes, de blessures.

Et maintenant qu'il était face à Julian, malgré l'amour qui battait en arrière plan, malgré ce fond de soulagement d'enfin revoir son frère, c'était tout le reste qui était monté à la surface. Edmund était presque incapable de maîtriser ses faits et gestes ; comme un mécanisme de défense face à tous les souvenirs douloureux qui l'assaillaient, Edmund battait en retraite, cachait sa souffrance derrière un visage un peu renfermé, un regard fuyant, des gestes saccadés, une voix sèche. Ce n'était pas vraiment lui, mais c'était aussi ce que près de quatre années seul face à son père avaient pu laisser comme marques. L'anglais ne manqua pas de remarquer le sursaut que ses paroles avaient provoqué chez son frère. Cette forme de surprise de voir le plus jeune faire étalage d'un comportement qui n'avait rien à voir avec le petit garçon que Julian avait connu. Edmund le regrettait sincèrement, dans un sens. Il regrettait de devoir montrer à son frère un infime morceau des conséquences de son départ. Mais il ne se sentait pas prêt à s'excuser. Malgré les yeux brillants de Julian face à lui, le désarroi qu'il semblait exposer face à ce petit frère qui tentait de se dérober face à sa présence. Oui, Edmund n'était pas venu à Oceanside pour partir en courant en se retrouvant face à Julian ; mais à cet instant précis, il se sentait épuisé. Incapable de mener la conversation qui se profilait à l'horizon.

Julian sembla reprendre ses esprits, réalisant que Edmund le poussait vers la sortie en fermant la porte à la discussion. Wait !..Ed… I.. What are you doing here ? Are you at least okay ? okay? C'était un mot qui lui semblait tellement dérisoire face aux cicatrices invisibles que son père avait laissées sur lui. Yeah, totally, fine, re-really... Malgré lui, sa voix avait flanché au milieu de cette nouvelle réponse teintée de sarcasme. Amazing. qu'il reprit d'une voix se voulant un peu plus ferme, alors que ses yeux restaient baissés. Il aurait voulu que Julian en reste là, reparte avec ses achats, promette à la limite de prévoir de vraies retrouvailles, quelque chose de plus intime, de plus entre eux, un jour où Edmund se serait plus préparé, moins pris au dépourvu. Mais il aurait dû s'en douter, Ed, que Julian n'allait pas l'abandonner comme ça. Pas encore.

You might not want to talk to me and..I understand. Ce n'était même pas vraiment qu'il n'en avait pas envie. Au fond, il ne demandait que ça, Edmund. C'était pour ça qu'il était ici. Pour retrouver ce frère qui, avant tout, lui avait si cruellement manqué. Mais il en avait presque peur, de cette conversation. Parce que même s'il en voulait à Julian de l'avoir laissé derrière, il n'était pas sûr de pouvoir lui avouer tout ce qui s'était passé après coup. Il lui en voulait, oui, mais pas au point de lui offrir de quoi nourrir ses remords et sa culpabilité. Il n'était pas idiot, Ed. Il connaissait son frère. Il savait qu'il avait dû faire ce choix pour son propre bien-être - oh, comme il le comprenait bien sûr. Mais il savait aussi que Julian ne pouvait pas avoir fait autrement que de penser et repenser à ce petit frère laissé en Angleterre. A se maudire de ce choix fait en faveur de l'un, et au détriment de l'autre. Et malgré son amertume, Edmund tenait trop à son aîné pour lui apporter les preuves de ce qu'il redoutait. But I think we really need to discuss a lot of thing. The first being you coming here. Il restait silencieux, Ed. Le regard toujours fuyant, baissé sur le tapis de la caisse. Il ne voulait pas craquer. Ne voulait pas étaler face au reste des clients, à son patron, à son frère, combien il était sur le point d'éclater et de laisser toutes les larmes s'échapper. Il ne voulait pas croiser le regard insistant de son frère, car il ne serait pas capable de refuser ce qu'il était en train de lui demander. Un coup d'œil et c'était tout ce qui suffirait pour le convain-... Please. A vrai dire, le coup d'œil n'avait même pas été nécessaire. Un seul petit mot soufflé d'une voix douce et voilà que le jeune homme se sentait flancher. Bien sûr qu'il avait envie de retrouver son frère. Retrouver le lien qu'ils avaient. Que cela ne se ferait pas sans cette discussion. Mais il aurait tellement préféré avoir la maîtrise de la situation. Tout semblait lui échapper, filer entre ses doigts et n'ayant pu se préparer à revoir Julian dès ce soir-là, Edmund ne savait pas ce que le reste de la soirée allait donner. Et ne pas savoir le terrifiait. I’ll wait outside for the end of your shift. Presque malgré lui, Edmund finit par relever la tête, croiser le regard de son frère intensément braqué sur lui. And I’m not leaving until I’ve spoken to you. A son tour, Edmund pinça ses lèvres, tentant de retenir les larmes qu'il sentait vraiment rebelles là, au coin de ses yeux. Fine, lâcha-t-il. fine. I'll-I'll be outside in a few minutes...

Ses yeux de nouveau fuyants, il ne vit que du coin de l'œil son frère reprendre ses articles avant de se diriger vers la sortie. Ed n'eut pas bien longtemps avant d'être forcé à se reprendre. Déjà, le client suivant se présentait à la caisse.
Les quelques minutes suivantes lui semblèrent infinies, lentes au possible. Puis, comme une jolie musique dans ses oreilles, la voix du gérant retentit derrière lui, mettant fin à sa journée de travail. Filant en quelques instants vers les vestiaires, Edmund y laissa ressortir tout ce qu'il avait tenté d'enfermer. En quelques secondes, ses joues se retrouvèrent baignées de larmes, alors que d'une main tremblante posée sur sa bouche, il étouffait un sanglot incontrôlable. Les doigts refermés sur sa veste, il l'enfila tant bien que mal, tentant à nouveau de reprendre contenance, de se calmer aussi rapidement que possible. Il aurait aimé que Julian ne puisse pas se douter qu'il avait eu besoin de pleurer. Mais face au miroir, le doute n'était pas permis ; ses yeux rouges le trahiraient forcément. Il n'avait pourtant pas le temps de faire mieux. S'il restait ici plus longtemps, les larmes finiraient forcément par revenir et s'il était trop long à sortir, Julian viendrait le chercher lui-même, il en était certain. Un instant, il s'imagina trouver un échappatoire, emprunter la petite porte de service qui donnait à l'arrière du magasin, directement dans une ruelle qui lui aurait permise de rentrer chez lui, incognito, plantant Julian sur le parking comme lui l'avait planté chez eux. Un instant, cette idée lui sembla très alléchante. Puis il se fit une raison. Il aurait bien fallu, de toute manière, qu'il trouve un jour le courage de toquer à la porte de Julian. L'occasion était là, devant lui. Il ne pouvait pas la fuir maintenant ; il fallait qu'il le fasse.

Totebag sur une épaule - qu'est-ce qu'il trouvait ça pratique, ces sacs, plus petits qu'un sac à dos mais bien suffisants pour transporter le peu dont il avait besoin en sortant de chez lui - il sortit finalement sur le parking, repérant en un instant la silhouette de son frère. Mains tremblantes fourrées dans les poches de sa veste, il referma la distance qui les séparaient, gardant ses yeux un peu baissés pour éviter que Julian ne remarque trop rapidement le rouge qui les teintait. I'm here, fut tout ce qu'il trouva à dire.
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Julian Barlow
Julian Barlow
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âge : 28 ans.
occupation : Vendeur au Dusty's Guitar et artiste peintre indépendant.
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Maisy #2
Nell
Bashir
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Andy
Maisy
Nell

infos rp : min. 1rep toutes les 1 à 2 semaines - Troisième personne du singulier - Dialogues en français et anglais - longueur entre 600 - 800 mots, parfois plus ou parfois moins selon l'inspiration ♡
en vrac :
٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
「 surprise surprise (v2)... 」
∙ with @Edmund Barlow -- 30.04.2024
reprise de ce rp

tw: pression familiale, environnement familial toxique.

Il fut un temps où Julian aurait su déceler d’un coup d’œil les mensonges de son petit frère. Mais il était désormais ardu pour lui de démêler le vrai du faux dans les paroles de ce dernier, de cerner ce que sa voix et ses gestes révélaient d’habitude sur lui. Et même s’il pouvait sentir au fond, que quelque chose sonnait faux dans les réponses d’Ed, il ne pouvait s’empêcher de constater le gouffre qui s’était creusé entre eux après près de quatre ans sans se voir. Parce que la vérité était qu’il ne connaissait plus son frère comme il l’avait fait à l’époque et qu’il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même pour cela. Le cœur lourd d’émotions encore tourbillonnantes face à la situation, mais bien déterminé à comprendre la raison de cette présence surprise, Julian ne put que lui demander de bien vouloir discuter avec lui. Parce qu’ils avaient beaucoup à se dire et que s’imaginant déjà le pire, il avait besoin de savoir ce qui avait bien pu arriver pour qu’Edmund se trouve à Oceanside. Le soulagement fut donc immédiat lorsque son frère accepta, mini pousse d’espoir se frayant un chemin à travers la boule d’anxiété lui plombant l’estomac. Il ne lui avait pas vraiment laissé le choix à vrai dire, mais il était tout de même heureux de voir qu’il n’était pas fermé à l’idée de renouer avec lui ; d’essayer de rattraper le temps perdu ou juste de simplement s’écouter et se comprendre. S’emparant donc de ses petites courses, il quitta alors le magasin d’un pas traînant et sans jamais détourné le regard du visage de son frère ni même cligner des yeux de peur de le voir disparaître ou de ne s’apercevoir que sa présence n’était qu’une chimère de son esprit.

Une fois ses affaires rangées dans le coffre dans un état second, il s’adossa contre sa voiture en lâchant un grand soupir. La situation était tellement inattendue et ses émotions si confuses que son esprit n’arrivait plus à mettre de l’ordre dans ses pensées. Déboussolé, il fouilla instinctivement dans la poche arrière de son jean pour y empocher son briquet puis tâtonna sa veste à la recherche de ses cigarettes avant de ne rapidement lâcher un grognement frustré en se rappelant qu’il avait pris sur lui de les laisser à son appart quelques heures plus tôt. Forcément, il avait choisi le pire jour pour tenter de pallier son tabagisme lui. Il se massa les tempes d’un air las, puis les minutes d’attentes semblant durer une éternité pour lui, il choisit de fermer ses paupières et de tout mettre en off. Pour juste quelques instants, il voulait faire une pause, faire le vide dans ses pensées et faire redescendre la tension qui avait pris son corps en étau. Parce que revoir Ed sans avertissement avait fait resurgir des fragments d’une vie à Londres qu’il avait fait son possible pour enterrer très loin au fond de sa psyché et qui envahissait maintenant le havre de paix qu’il s’était construit à Oceanside.

Au son de pas sur l’asphalte, il rouvrit aussitôt les yeux et fixa son regard sur la forme d’Edmund s’approchant. Qu’elle était la prochaine étape à présent ? Malgré l’envie d’arracher le pansement en lui posant directement les questions les plus importantes pour entrer dans le vif du sujet; Julian ne voulait pas l’accabler non plus. Il semblait être présent dans la ville depuis quelque temps déjà, puisqu’il y avait déjà trouvé un emploi. Pour autant, il n’avait fait aucune démarche pour contacter Julian. L’aurait-il même fait s’il ne l’avait pas croisé inopinément dans le magasin ? Lorsqu’enfin son frère se retrouva à ses côtés, lui offrant un simple “I’m here” comme parole, Julian ressenti le besoin soudain de le prendre de ses bras. De le serrer fort en lui livrant mille paroles d’excuses puis lui dire combien il lui avait manqué. Mais il n’était pas sûr de la manière dont son frère recevrait ce geste, au fond avait même plus peur d’éventuellement être rejeté ; alors il se contenta de poser une main sur son épaule. Son geste fut hésitant, comme s’il prenait la température, mais teinté d’affection; une porte ouverte à une étreinte s’il le voulait bien. “Yes you’re here. And I’m precisely wondering why.” Qu’il se força à articuler d’une voix douce, comme s’il avait peur de le braquer. “How long have you been here ?”Il scanna le visage de son frère pour en mémoriser toutes les évidences de ces quelques années à évoluer loin l'un de l’autre jusqu’au moment où son regard se posa sur les taches rouge pâle entourant ses yeux. Avait-il pleuré ? Une peine soudaine transperça son cœur comme un poignard affûté. Instinctivement, ses mains vinrent relever puis entourer le visage d’Edmund pour le regarder de plus près. Il avait beau essayé de les baisser pour les lui cacher, Julian ne pouvait pas le louper : c’était bien des yeux rougis par des larmes qu’il voyait. “Ed…” Murmura-t-il, la gorge serrée. “I’m sorry.” Il prit une grande inspiration avant de reprendre. “I’m so freaking sorry I had left you the way I did.” Les voilà, les mots qu’il avait tant attendu de pouvoir lui dire en face à face depuis son départ, le rongeant jour et nuit. Parce qu'il ne supportait pas de voir son frère triste et encore moins de savoir qu'il en était d'une manière ou d'une autre responsable.

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Exile
You're not my homeland anymore. So what am I defending now ? You were my town, now I'm in exile, seein' you out.