(daniel), the way back home.
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(daniel), the way back home.

MOON up all night
Bashir Rojas
Bashir Rojas
messages : 661
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : taz skylar (eyesome@avatar, obriy@gif profil)
multicomptes : ashton, ozan, jake, avràn, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
(daniel), the way back home. 4197a65d7c4fd533882c72cfcf73ac5dbef7cb33
âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
yeliz
julian
blaise

infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「 the way back home. 」
∙ feat. @Daniel Pérez ; août 2023 ∙
tw: adultère, séparation.

Journée basique, passée au boulot. Des heures passées dans son bureau, pas convaincu d’avoir envie de rester. Il était en pleine séparation, après trente ans de vie de couple et vingt-six ans de mariage. Des années de bonheur, avant la chute. C’était fini entre Jillian et lui et ça lui faisait un mal de chien. Jillian était sa première histoire d’amour, la seule qu’il ait connu, alors c’était aussi sa première rupture. Il y avait bien eu Rafael aussi, mais c’était différent. Amant quitté pour essayer de sauver son mariage. En vain. C’était une épreuve vraiment difficile qu’il ne savait pas vraiment comment gérer. Rester au bureau des heures en tenant d’oublier le reste, c’était une stratégie qui marchait à peu près. Mais il ne pouvait pas se contenter de rentrer à pas d’heure tous les soirs. Il travaillait sur un gros projet, qu’il répétait bien souvent et c’était vrai. Mais il avait choisi de se lancer dans ce gros projet, justement pour éviter de passer trop de temps à la maison. Il aurait pu attendre que ses problèmes soient réglés, ce projet. Mais non, il s’était jeté dedans, histoire de s’occuper l’esprit avec autre chose que ses problèmes conjugaux. Un bon moyen de fuir, sans aucun doute.

Mais ce soir, il ne pouvait rien faire de plus, attendait des retours qui ne viendraient pas avant le lendemain matin, voire même quelques jours. Alors il n’avait aucune raison de traîner au bureau, après avoir passé quelques minutes à simplement ranger ses stylos et crayons par couleur et par taille, il avait compris qu’il ne faisait vraiment que perdre son temps pour repousser l’inévitable. Alors, sur un long soupir, il s’était décidé à quitter son bureau, rejoindre sa voiture et rouler en direction d’Oceanside, pour rentrer chez lui. Pour une fois qu’il rentrait avant que le soleil ne se couche. Il en profitera pour faire un peu de cuisine, ça faisait un moment qu’il ne s’y était pas penché sérieusement et pourtant, ça faisait partie des choses qu’il adorait, le brun. A peine rentré dans l’allée, il remarqua qu’il n’était pas seul. Mais ce n’était ni Jillian, ni les enfants qui étaient là. Il reconnut Daniel, devant la porte. Il fallait croire qu’il arrivait pile au bon moment, sans quoi, il n’aurait trouvé qu’une porte close, le brun. Il laissa la voiture dans l’allée, il s’occupera de la rentrer dans le garage plus tard. Il n’allait pas le laisser plus longtemps sur le pas de la porte. « Hey. » Il lança en s’avançant vers le jeune homme. « Tu vas bien ? » Il demanda, une fois à la hauteur de Daniel. Dès années plus tôt, il était passé chez les Rojas. Enfant placé chez eux, les choses ne s’étaient pas passées aussi bien qu’il l’aurait voulu, Diego. Mais il se souvenait de chaque enfant qui était passé chez lui et continuait de prendre des nouvelles. Certains passaient encore de temps en temps leur rendre visite. C’était au moins la preuve qu’ils étaient une bonne famille. Jillian et lui, ils réalisaient qu’ils s’étaient plantés sur beaucoup de choses, mais pas là-dessus. C’était déjà ça.


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Tu essaies de te dire que c’est autant pour toi que pour les gens que tu as pu blesser d’une manière ou d’une autre dans ton enfance. En vérité, le cheminement est surtout personnel, et tu l’as de toute façon senti dans l’indifférence ou l’hostilité méfiante de certains lorsque tu les as abordés dans les derniers mois. Chaque rencontre te fait te dire que c’est inutile, que ça ne vaut pas le coup, que tu avais de toute façon raison de rester à l’écart de ton passé et que tu ne peux réparer les relations qui étaient, par défaut, désavantagées. Pourtant, tu insistes, tu continues de faire un cheminement, que certains pourraient – à tort, tu considères – qualifier de pèlerinage. Tu gardes les Rojas pour la fin, ou presque, de peur d’en croiser un ou deux, parce que tu sais aussi que ça sera plus difficile, parce qu’ils t’ont plus apporté que toi tu ne l’as fait (tu as même été une teigne ingrate, qu’on peut excuser par tout un tas de mots et de maux savants, auxquels tu ne réponds que par un « mmh » perplexe). Il te faut bien un long un moment, que tu n’aurais jamais pensé si difficile, à contrôler ta respiration de manière mesurée, espérant que personne ne te voie hésiter là, ne pense à mal. Tu finis par t’avancer dans l’allée, sonner en espérant – un peu, pas trop, peut-être – que personne ne soit là, et comme un coup de fil qu’on reproche sans cesse, pouvoir retourner chez toi en te disant que tu avais fait ton maximum.

Tu patientes un moment, retente, rien, et tu vas pour t’en aller – déçu, sans oser te l’avouer – lorsque la voiture de Diego s’insère dans l’allée. Tu l’observes s’extirper de celle-ci. A présent, tu fais la même taille que lui – à une chose près – et tu as un moment de flottement, accompagné d’un cillement surpris, avant de bafouiller une salutation. « Oui et .. et vous ? » Tu insistes sur la politesse, incertain de comment articuler la chose et quelle distance au final instaurer, en vis-à-vis, entre vous. « Je suis … je passais et… pas le bon moment ? »
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Bashir Rojas
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tw: adultère, séparation.

C’était compliqué ces derniers temps entre sa femme et lui. Séparation en cours, qui se faisait au moins sans grosse dispute, sans conflit. Mais ça restait un moment difficile à passer. Ils avaient passé trente ans ensemble, ils étaient mariés depuis vingt-six ans, alors forcément, ce n’était pas rien. Il n’avait pas envie de se retrouver seul, Diego. C’était mérité pourtant, il l’avait trompée, alors même s’il avait essayé tant bien que mal de sauver leur mariage après avoir rompu avec son amant, c’était évident que se retrouver seul, c’était tout ce qu’il méritait le brun. Depuis le temps que c’était compliqué, de toute façon, entre sa femme et lui, il savait bien que ça faisait un moment que ça leur pendait au nez. Mais c’était compliqué, malgré tout, que tant d’années de leurs vies, finissent par s’effondrer ainsi. Ils avaient été heureux ensemble pendant de nombreuses années, dans le fond, c’était peut-être ce qu’il y avait de plus important à retenir. Le plus important dans le fond, c’était les réussites, alors avec un peu de chance, au bout d’un moment, ce serait surtout à ça qu’il penserait quand il se souviendrait de son mariage. Parce que des réussites, il savait qu’ils en avaient connues plein, tous les deux.

Il avait parfois un peu de mal à se motiver à rentrer chez lui, après le travail, Diego. Il serait bien resté encore un moment au bureau, mais il fallait croire qu’à force d’y passer ses soirées, il avait pris trop d’avance et n’avait vraiment plus rien qu’il puisse faire, sans avoir les retours dont il avait besoin. Alors il avait fini par se résigner et par rentrer. De toute façon, si ce n’était pas lui qui travaillait tard, ce serait son épouse, alors il ne serait sans doute même pas confronté à cette dernière ce soir. Il ne craignait pas les disputes, juste les malaises qui découlaient de leur situation. Il fut surpris en se garant de voir qu’il y avait quelqu’un qui attendait devant la maison. Daniel. Il avait bien changé, depuis le temps, mais comme il prenait des nouvelles, même de loin, depuis des années, il n’eut pas vraiment de mal à le reconnaître. C’était important pour lui, de savoir ce que devenait les enfants qu’il accueillait sous son toit, même quand leurs séjours étaient courts. Même quand les choses ne se terminaient pas aussi bien qu’il l’aurait voulu. « Tu peux me tutoyer. » Il haussa les épaules. Il avait passé quelque temps chez lui et même si ça remontait à des années, cette politesse trop formelle lui semblait être de trop. « Ça va. » Il ajouta quand même, histoire de répondre à la question. Pas sûr que la réponse soit vraiment honnête, mais bon, Daniel n’était pas son psy, pas la peine d’étaler ses problèmes comme ça. « Non, je viens de rentrer, j’allais me servir un verre. Tu veux boire un coup ? » Il demanda en déverrouillant la porte d’entrée, autant le partager avec quelqu’un, ce verre, ce serait forcément moins triste que seul dans son coin.



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La politesse te semblait de mise et importante – c’était un homme qui t’avait certes accueilli sous son toit, mais pas en tant que parent, que tu avais trahi (sa confiance, sa famille et à qui tu avais causé du tort par tes faits et gestes), et s’il avait été l’étincelle qui avait rallumé le feu de l’espoir, tu ne voyais que le respect que tu te devais de lui exprimer. Tu acquiesces tout de même, sans approuver verbalement, déjà gêné de ta présence sur les lieux, pas certains qu’elle soit finalement très propice. Ton expression se fait pensive lorsqu’il te propose un verre – tu sais que c’est ce qui se fait habituellement, offrir un rafraichissement à un invité pour ne pas laisser un froid entre toustes, un bon moyen de briser la glace également, mais cela te semble précipité de sortir immédiatement l’alcool en rentrant chez soi. « Je veux bien un verre d’eau ou ce que vous avez. » Tu suis le mouvement, ôte machinalement tes chaussures pour les glisser dans un coin. « Est-ce que je peux t’aider à faire quelque chose ? » Tu demandes en posant un coup d’œil curieux autour de toi, cherchant des choses qui pourraient te rappeler ton bref passage chez Diego – mais tu as du mal à te souvenir de quoi que ce soit, les vrais souvenirs ont le goût acre de la honte, dur de la colère ou légèrement sucré de la joie tranquille d’être remarqué.
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Ces derniers temps, Diego avait l’impression que sa vie lui filait un peu entre les mains. Ce n’était plus ce que ça avait été dans le passé. Il était en pleine séparation avec son épouse, les enfants quittaient peu à peu le nid, si bien qu’il ne restait plus que son fils cadet à la maison. Le silence régnait en maître, ces derniers temps dans cette maison. Une ambiance qu’il n’aimait pas tant que ça le brun. Il avait été habitué au bruit, celui positif d’une maison dans laquelle il y a de la vie. Il y avait eu leurs enfants, ceux qu’ils avaient adoptés au fil des années et puis ceux qui étaient de passage chez eux. Les gamins dans le besoin dont ils s’étaient occupés, avec son épouse. Ils étaient nombreux à être passés sous leur toit sans forcément y rester bien longtemps, parfois quelques semaines, d’autres fois quelques années. Il avait été heureux Diego, de pouvoir aider un peu ces enfants, même si parfois, les choses ne s’étaient pas passées comme il l’aurait voulu. Ça avait été le cas avec Daniel, bien des années plus tôt, mais s’il était là aujourd’hui, c’était sans doute qu’il ne lui en tenait pas trop rigueur.

Diego lui, il s’en voulait pour chacun de ses échecs. Ou ce qu’il considérait comme tel, en tout cas. Parce qu’il avait vraiment voulu aider ses gamins et certainement pas leur donner l’impression que quelqu’un d’autre les laissait encore tomber. Il s’en voulait pour toutes les fois où il n’avait pas été à la hauteur. L’eau avait coulé sous les ponts depuis, mais il avait encore quelques regrets, le Rojas. Personne n’était parfait, personne n’était infaillible, il le savait bien le brun, mais ça restait décevant, d’avoir été obligé de baisser les bras. Daniel était là aujourd’hui, ça lui faisait quand même plaisir d’avoir des nouvelles du jeune homme. Alors il l’avait invité à entrer et maintenant, il lui proposait un verre. Réunion tout ce qu’il y avait de plus banal. « Je dois avoir mieux que de l’eau, quand même. » Il répliqua dans un léger rire, en se dirigeant vers la cuisine, invitant Daniel à le suivre. Il ne connaissait pas par cœur le contenu de son frigo, mais il espérait quand même avoir mieux que de l’eau à lui proposer. « Jus d’orange, coca, limonade, bière ? » Il demanda après avoir jeté un coup d'œil à l’intérieur dudit frigo. « T’inquiète, installe toi. » Il lui désigna une chaise, avant d’aller chercher deux verres dans le placard, qu’il déposa sur la table. « Alors, qu’est-ce que tu deviens ? » Il questionna, curieux d’en apprendre un peu plus sur la vie de Daniel.




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