saddest part of me. (diego et rafael)
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saddest part of me. (diego et rafael)

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「 saddest part of me. 」
∙ feat. @diego rojas ; 25 août 2023 ∙
tw: adultère


( musique du rp )

Une belle routine qu’il n’a jamais vraiment quittée. Depuis son retour de La Havane, il ne se passe pas une journée sans qu’il n’aille prendre son thé au Revolution Roasters. Une habitude qui trouve du sens puisqu’il n’a jamais le temps de le faire à la maison puisqu’il doit emmener soit Dario à l’école, soit chez sa nourrice afin de pouvoir aller au travail, alors une fois que son travail de père est fait, il retourne dans ce café pour aller chercher sa boisson chaude à emporter. Ce matin, les choses sont plus complexes. Dario est malade, il a fallu qu’il l’emmène voir son pédiatre à l’hôpital. Fièvre, teint légèrement cireux et de nombreux vomissements. Si Rafael est chirurgien général, il refuse de diagnostiquer et de faire une ordonnance à son propre enfant parce qu’il sera de base non objectif. Une gastro-entérite, le fléau des enfants. Il est donc à la maison, en attendant que la nourrice de secours ne lui réponde pour savoir si elle peut venir le garder pour la journée. Normalement, il n’est pas censé travailler la matinée, mais il a encore tellement de papiers à faire pour le service de chirurgie dont il est en charge qu’il doit absolument faire. Alors il espère avoir rapidement des nouvelles, d’autant plus qu’il est franchement en retard dans son travail.
Un message arrive, disant que la nourrice arrive. Il sourit rapidement avant d’aller chercher Dario pour lui donner les médicaments du matin – principalement en sirops – et il le remet au lit avec un tendre baiser sur le front. Le chirurgien attrape alors son sac à dos dans lequel il a tout son barda habituellement, des dossiers, des papiers et aussi le planning des opérations à venir qui sont programmées depuis quelques semaines ; des sleeves ou encore des réparations gastriques, notamment. La femme sonne à la porte et Rafael va lui ouvrir rapidement, lui donne les dernières indications avant de lui dire qu’il sera à l’hôpital si jamais elle doit le joindre. La jeune femme le rassure, lui dit qu’elle a l’habitude de toute façon et que tout ira bien.


Il se précipite alors à quelques pas de chez lui pour aller rejoindre le Revolution Roasters, mais bien malheureusement, il y a encore pas mal de monde à l’intérieur et son téléphone se met à sonner, il s’agit de sa collègue qui lui indique qu’il y a une autre urgence qui vient d’arriver dans le service de générale, une appendicectomie à réaliser apparemment.
Et bien, allez-y, envoyez le docteur Williams, elle saura la faire, et soyez avec elle pour l’assister en cas de problème.
Mais… vous êtes sûr ? Elle n’est qu’en première année de résidence.
Il soupire intérieurement. Depuis quand on materne les résidents et les internes ? Il faut les pousser à devenir les meilleures versions d’eux-mêmes, ce n’est pas en leur donnant la main qu’il pourront se faire leurs armes, apprendre à opérer sous la contrainte et l’urgence.
Je viens de vous dire que vous deviez l’assister. Doutez-vous de vos capacités ?
Non… euh non ! Mais… d’accord, à tout à l’heure docteur.
Rafael raccroche rapidement son téléphone en soupirant ; sa collègue est douée, sans aucune contestation possible, mais elle est trop hésitante, toujours à peser le pour et le contre avant d’agir, mais parfois il faut aller au plus simple et selon les circonstances, ce qu’elle est souvent incapable de faire, il faut l’admettre.


Le chirurgien entre enfin dans le café sans s’occuper des personnes autour de lui et se dirige vers la caisse la moins remplie tout en regardant ses méls sur son téléphone portable. La vérité c’est qu’il a vraiment la tête ailleurs, qu’il est fatigué et que les douleurs commencent à nouveau à montrer le bout de leur nez. Mais de toute manière, il ne peut rien faire contre, alors il souffre, il essaie de ne pas y prêter attention, comme il ne prête pas attention au monde qui l’entoure. Il commande alors un thé noir à base de vanille, goyave, mangue et fruits de la passion, du Ia Ora Na, sa commande phare. Il paye sa boisson avant d’aller attendre sur le côté, le nez toujours plongé sur son téléphone.
Le Ia Ora Na pour Rafael s’il vous plaît.
Le principal concerné range enfin son portable et va au comptoir pour prendre sa boisson et alors qu’il s’éloigne, il entend son nom à lui. Il se retourne, peu certain de la personne qu’il verra, mais une chose est sûre, il doit savoir.


Diego.


L’homme qu’il a terriblement aimé. Un homme qui l’a quitté pour retourner avec sa femme. Il aurait fait la même chose, et d’ailleurs… il éprouve des remords face à ses responsabilités. Il n’a jamais voulu briser quoi que ce soit, et pourtant c’est ce qui est indubitablement arrivé, par sa faute. C’est ce que Rafael s’est répété en boucle ces derniers mois. Les torts sont partagés, il en a bien conscience, mais s’il faut trouver un coupable, Rafael est persuadé que c’est ce qu’il doit se dire Diego, que tout est de sa faute à lui, qu’il n’aurait jamais dû entrer dans sa vie et tout foutre en l’air.
Mais voilà, Rafael est là, piégé à regarder cet homme qu’il a aimé, qu’il aime peut-être toujours un peu, parce qu’il ne peut pas se l’enlever de la tête, malgré toute la bonne volonté du monde. Il est là, hypnotisé par l’autre, et il sait que Diego a entendu son nom, la boisson qu’il a commandée.
MOON up all night
Bashir Rojas
Bashir Rojas
messages : 661
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : taz skylar (eyesome@avatar, obriy@gif profil)
multicomptes : ashton, ozan, jake, avràn, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
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âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
noa
yeliz
julian
blaise

infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「 saddest part of me. 」
∙ feat. @Rafael Martinez ; août 2023 ∙
tw: adultère, divorce

La séparation avec Jillian était encore difficile à accepter. Ça leur pendait au nez depuis un moment, dans le fond, ils en avaient tous les deux eu conscience, sans être prêts à l’admettre. Ils s’étaient aimés, sincèrement, pendant une trentaine d’années. C’était déjà pas si mal. Ils avaient fondé une belle famille tous les deux. Trois enfants qu’ils avaient adoptés et un dont Jillian était la mère biologique. D’autres qui étaient passés chez eux quand ils n’avaient eu personne sur qui compter. Ils avaient été famille d'accueil pendant des années et Diego se disait qu’il pouvait continuer, même tout seul. Etre une main tendue pour des gamins dans le besoin, c’était quelque chose qu’il avait toujours apprécié, le brun. La maison était grande et sans Jillian, le silence risquait vite de devenir pesant. Il y avait toujours Jasper, mais il n’allait pas rester à la maison pour toujours. Alors il envisageait de recommencer à accueillir des gamins en tant que famille d'accueil. Ça ne pouvait pas lui faire de mal et si ça pouvait rendre service, alors tant mieux. Pour l’instant, il allait falloir s’occuper de cette séparation et du divorce qui restait de suivre assez rapidement derrière. Etape difficile qu’il n’avait pas forcément envie de traverser le brun, mais il n’avait pas le choix.

Il n’avait même pas encore retiré son alliance et pourtant, il savait bien que ça n’allait pas s’arranger entre Jillian et lui. Ils avaient pris une décision qui était sans doute la meilleure. L’étincelle entre eux s’était éteinte depuis un moment maintenant. Continuer à essayer de la rallumer, ce serait de l’acharnement pas nécessairement utile. Il l’avait trompée en prime, alors ça n’aidait clairement pas. Même si elle n’avait pas pris la nouvelle aussi mal qu’il aurait pu l’imaginer. Elle s’était, au contraire, montré plutôt compréhensive et voulait lui apporter son soutien dans tous les questionnements qu’il devait résoudre à présent. Pas loin de cinquante ans et il ne savait plus où il en était. En couple pendant trente ans avec la même temme, une histoire avec un homme. C’était déstabilisant et ça le poussait à se poser plein de questions sur lui-même. Des questions auxquelles il avait du mal à répondre, parce que ça le poussait à sauter dans le vide et l’inconnu, c’était quelque chose qui lui faisait peur à Diego. Alors globalement, plutôt que d’essayer de résoudre les mystères de sa propre sexualité, il avait tendance à se plonger dans son boulot, à se dire qu’il allait redevenir famille d'accueil. Se disait même qu’il pourrait acheter une autre maison, qu’il tâcherait de rénover de A à Z, juste pour le plaisir. Bref, beaucoup de projets qui n’avaient pour but que de l’éloigner de tout ce qu’il cherchait à éviter. Beaucoup de projets qui le poussait à fonctionner au café - encore plus que d’ordinaire. Il était allé dans le café du coin, il était un habitué des lieux, le brun. Il entendit le prénom de Rafael, quelques secondes avant le sien. Convaincu qu’il n’y avait pas qu’un Rafael dans toute la ville d’Oceanside, il se contenta dans un premier temps d’attraper son café sans un mot. Pas besoin de vérifier s’il s’agissait du Rafael qu’il connaissait. A quoi bon risquer de se faire du mal ? Il fallait croire que résister à la tentation était plus compliqué que ça en avait l’air. Alors il avait relevé les yeux. C’était bien le Rafael qu’il connaissait. Il aurait dû s’en douter, avec une boisson pareille. Rafael, l’homme qui remettait une grande partie de sa vie en question. Celui avec qui il avait retrouvé les petites étincelles, si agréables des histoires d’amour. Celui avec qui il avait rompu, dans l’espoir de sauver son mariage. Un échec clairement. Il n’avait pas sauvé son mariage. Jillian et lui étaient en train d’y mettre un terme. « Hey. » Il lança à l’adresse du brun, pas certain de ce qu’il était censé dire. Pas certain qu’ils soient censés se parler, même. « Ça fait un moment … » A qui la faute ? La sienne, sans aucun doute. « Tu vas bien ? » Est-ce que ça se faisait, ça, de prendre des nouvelles de son ex-amant ? Est-ce que Rafael avait envie de lui donner des nouvelles ? Probablement pas et il comprendrait si ce dernier se contentait de l’envoyer balader.


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「 saddest part of me. 」
∙ feat. @diego rojas ; 25 août 2023 ∙
tw: adultère


( musique du rp )

Des souvenirs plein la tête, il ne fait que regarder celui qui a partagé sa vie le temps de quelques mois. Les réminiscences des moments passés ensemble se refont un chemin en lui, et quand il le regarde, il retrouve la fougue d’antan, se souvient des caresses, des mots doux et des tendres baisers quand les mains de l’autre venaient se poser sur son visage, sur la peau de son dos. Son amant était un rayon de soleil inespéré dans sa vie, l’homme qui aurait pu lui redonner un espoir certain en l’amour qui l’a tant brisé quand il vivait encore à La Havane. Rafael a été blessé, il en garde des stigmates visibles sur le corps, des cicatrices invisibles qui le tourmentent encore. Diego aurait pu être tellement pour lui. Mais Diego n’était pas pour lui, il était marié et si Rafael le savait, il a préféré fermer les yeux. Il était plus facile de faire semblant, d’être aveugle que se rendre compte que leur idylle n’allait pas fonctionner, qu’il allait falloir y mettre un terme parce qu’il paraissait évident que Diego n’allait pas quitter sa femme avec laquelle il était marié depuis plus d’un quart de siècle. Il n’aurait pas choisi un homme alors qu’il se croyait hétérosexuel depuis autant d’années. Rafael aurait été dans tous les cas encore rejeté, comme d’habitude. Son ancien époux l’a déjà fait et pourquoi ça n’aurait pas pu se passer encore une fois ? Diego l’a abandonné. Et Rafael bien que le comprenant n’a pas réussi à pardonner réellement.
Alors quand il le voit dans le café, il reste bloqué, les yeux toujours brillants, son cœur loupant des battements, mais sa tête lui hurle qu’il n’’a pas été si bénéfique que cela, sinon il n’aurait pas fui lâchement. Rafael d’un coup d’œil vérifie la présence de l’alliance sur la main de Diego, et il grimace. Il la porte toujours, quoique cela veuille dire.
Hey.
Le chirurgien lève son sourcil gauche. Il vient de lui parler alors qu’il voulait que cela cesse, il vient lui parler alors qu’il lui a plus ou moins clairement dit de ne plus l’approcher, parce qu’il voulait que leur relation cesse, définitivement.
Ça fait un moment… oui, ça fait du temps, mais la faute à qui ? Rafael sait que ça peut être de sa faute que tout a commencé, mais pas la manière dont les choses ont échoué. Tu vas bien ?
Pourquoi lui demande-t-il de ses nouvelles ? Est-ce que cela l’intéresse vraiment ? Cela il n’en sait rien, mais il n’a pas envie de lui parler, de lui dire qu’il va bien, pare que ce serait mentir. Il ne va pas bien. Il est fatigué de perdre espoir, il a mal en permanence et il se sent mal d’avoir encore été rejeté par l’homme qu’il aimait. Son thé dans la main, il soupire, ne s’approche pas de lui, parce qu’il a besoin de mettre de la distance entre eux, parce qu’il a peur de ne pas réussir à rester loin.
Tu veux que je te réponde quoi Diego ?
Peut-être un peu trop agressif comme façon d’entrer dans la discussion. Mais il ne le regrette absolument pas, parce qu’il aimerait que Diego ressente ce qu’il a pu ressentir lui. D’ailleurs, a-t-il vraiment regretté l’architecte ? Dans quel état était-il au moment de le quitter ? Rafael aurait aimé le savoir, il aurait pu comprendre.
Il soupire à nouveau.
Je vais. C’est tout ce que j’ai envie de te dire Diego. Je croyais qu’on devait arrêter de se parler. Qu’est-ce qui a changé entre temps ?
L’interdiction venait de lui après tout, Rafael n’était pas d’accord, il aurait souhaité se battre, il voulait se battre, mais il a abdiqué, parce qu’il ne voulait pas briser la famille Rojas, il n’avait pas envie de s’immiscer, de blesser et de faire du mal, il ne voulait pas, mais il l’a fait, et il s’en est terriblement voulu. Désormais, l’autre remue le couteau dans la plaie, mais c’est le bien qui fait mal. Ce serait mentir que de dire qu’il n’espérait pas une nouvelle conversation pour… en fait il ne sait pas. Le quadragénaire ne sait pas pourquoi il voulait lui parler à la base, et désormais, il n’est plus aussi désireux de l’avoir cette fameuse discussion avec lui. De toute manière, que voudrait-il dire ? De quoi pourraient-ils parler tous les deux ?
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Bashir Rojas
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occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
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∙ feat. @Rafael Martinez ; août 2023 ∙
tw: adultère, divorce

C’était peut-être ridicule, mais à un moment, il avait vraiment cru qu’il parviendrait à sauver son mariage Diego. Plus il s’attachait à Rafael, plus il se trouvait horrible. Alors, au bout d’un moment, il avait décidé qu’il fallait qu’il fasse quelque chose. Qu’il arrête de s’enfoncer dans une histoire qui, clairement, l’empêchait de se regarder dans la glace et qu’il essaie de sauver son mariage. Il aurait pu choisir autrement, rompre avec Jillian et se lancer pleinement dans sa relation avec Rafael. Mais que valait une relation de quelques mois, face à trente ans d’histoire, d’amour, de projets ? Dans la balance, son mariage pesait bien plus lourd. Il avait fait ce qui était nécessaire, pour son mariage, mais aussi pour lui-même. Il ne pouvait pas continuer à jouer sur les deux tableaux. Il avait beau aimer tout ce qu’il partageait avec Rafael, c’était lui-même qu’il était en train de détester, jour après jour, à cause des choix qu’il avait pu faire. Il s’était engagé dans un jeu dangereux, Diego. Et au final, tout le monde avait été blessé par ses décisions. Jillian, même si leur mariage battait déjà sérieusement de l’aile. Rafael, parce qu’il avait fini par le larguer. Mais lui aussi, parce que toute cette situation n’avait pas été si simple que ça à gérer.

Revoir Rafael dans ce café, ça lui rappelait tout ça. Mais il ne pouvait pas juste prétendre ne l’avoir pas remarqué et tracer sa route en l’ignorant. Peut-être que c’est ce qu’il aurait voulu pourtant, le Martinez. Qu’il ne lui parle pas, qu’il se contente de s’en aller, sans chercher le moindre contact. De son point de vue à lui, c’était complètement malpoli. De plus, les choix qu’il avait fait, il ne les avait pas fait dans le seul but de blesser Rafael. Il n’était pas comme ça, Diego. Alors ouais, il avait envie de prendre de ses nouvelles. Il haussa les épaules suite à la question de Rafael. Qu’il réponde ce qu’il voulait, de préférence la vérité. Il laissa échapper un léger soupir. « Rien n’a vraiment changé. » Techniquement si, il avait parlé à Jillian, ils s’étaient séparés, maintenant il n’y avait plus qu’à enclencher les procédures de divorce, rien qui ne le rende particulièrement heureux. Mais il n’avait pas envie que Rafael pense qu’il revenait vers lui parce qu’il était en train de divorcer, comme s’il passait de l’une à l’autre, comme une girouette instable. Ce n’était pas le cas. Il ne revenait techniquement pas vers lui. Il le croisait par hasard dans un café et demandait des nouvelles. Il n’y avait rien de mal à ça, d’après lui. « Je voulais juste prendre de tes nouvelles. » Une erreur de toute évidence. Il fallait croire qu’il était doué pour les enchaîner, Diego, les erreurs. « Je suis désolé, Raf. Profite de ton thé et passe une bonne journée. » Il ajouta, toujours poliment, parce que c’était la base, quand même. Il n’allait pas embêter Rafael plus longtemps puisqu’il ne semblait pas vouloir lui parler. C’était de sa faute à lui. Lui qui avait tout ruiné, l’amitié, l’amour, tout. Y avait pas de marche en arrière possible, il en avait bien conscience. Ce n’était pas ce qu’il cherchait, de toute façon. Il ne voulait pas être avec Rafael, pas plus qu’il voulait continuer avec Jillian. Aussi idiot que ça puisse paraître en vue de son âge, pour l’instant, il avait juste envie de comprendre vers qui il était attiré, résoudre les grands mystères de sa vie, avant de tenter quoi que ce soit. Rien n’avait changé, alors. Café entre les mains, il commença à s’éloigner, peu désireux d’importuner davantage Rafael.



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∙ feat. @diego rojas ; 25 août 2023 ∙
tw: adultère et violences conjugales subies


( musique du rp )

Rafael est en colère. Il est contrarié et surtout il lui en veut terriblement de l’avoir abandonné de la sorte. Mais plus que tout, il est en colère contre lui-même. Ce n’est pas ce genre d’homme, ce n’est pas le genre à briser des mariages, à s’immiscer à coups de forceps dans la vie de quelqu’un et de tout mettre en vrac. La personne contre qui il en veut le plus, c’est bien lui-même, parce qu’il s’est laissé avoir à ce jeu idiot, à celui de l’amour, à ce jeu qu’il connaît et qui l’a déjà tant brisé. Rafael n’aurait pas dû tomber amoureux, déjà cela lui aurait fait terriblement moins mal, mais également parce qu’il n’a pas le droit de faire souffrir quelqu’un. Il déteste ce qu’il a fait. Et pourtant, il recommencerait, tous les jours pour les doux regards de Diego. C’était ça sa drogue, le fait de l’avoir à ses côtés, alors même qu’il savait que ce n’était qu’éphémère, ça n’aurait jamais pu fonctionner entre eux, mais il s’est accroché à lui, comme s’il était son oxygène, la seule personne qui aurait pu le maintenir hors de l’eau.
Voilà pourquoi il s’est montré presque aussi désagréable, voire même acerbe et incisif avec Diego, il ne veut pas souffrir, pas encore. Il a mérité mieux, il estime mériter mieux que la souffrance amoureuse, il a déjà trop donné, il a déjà trop donné avec Tomas qui l’a frappé, encore et encore pour une raison inconnue, il a déjà trop donné avec les blessures qu’il a reçues, les bleus, l’humérus brisé ou encore les coupures. Il veut mieux, il fait tout ce qu’il faut pour cela. Il est chirurgien, il sauve des vies, il a tiré un pauvre garçon d’une vie de misère, et il fait toujours tout de façon totalement désintéressée. Rafael veut lui aussi connaître le doux hydromel d’un amour passionné et réciproque, d’une douceur incroyable envers lui.
Rien n’a vraiment changé.
C’est ce qu’il avait remarqué en voyant l’alliance, alors il a réussi à le sauver son foutu mariage, et Rafael en pleurerait de rage. Il est heureux pour lui, il ne peut pas dire le contraire, mais il aimerait aussi… il éloigne les pensées parasites, ce serait horrible d’y songer ne serait-ce qu’une seconde.
Je voulais juste prendre de tes nouvelles.
Son cœur alors se brise en mille morceaux. A de multiples raisons. Il a pensé à lui, il s’inquiète pour lui. Mais il a trop attendu. Un putain de message ça ne coûte rien, ne serait-ce qu’en étant complètement clair, mais… en aurait-il voulu de ce fichu texto ? Pour être parfaitement honnêtement avec lui-même, non, il ne le voulait pas. Rafael aurait souffert, encore une fois, à cause d’un énième rejet.
Je suis désolé, Raf. Profite de ton thé et passe une bonne journée.
Et puis il le regarde s’éloigner. Le chirurgien le regarde avancer vers la sortie avec son café dans les mains. Il est perdu Rafael. Comme s’il se trouvait dans un labyrinthe et que la seule sortie possible, la seule voie possible, le centre de cet enfer, c’était lui, c’était Diego. Il ne sait pas comment interpréter cette métaphore à laquelle il vient de penser en un millième de seconde, mais il est là, il reste prostré, son thé entre ses doigts et il le voit passer la porte, aller sur le tarmac de cette route tant de fois arpentée. Quelqu’un lui demande pardon parce qu’il voudrait passer, et c’est ce qui le sort de ses rêveries Rafael.
Il se précipite alors vers la porte qu’il ouvre à la volée avant de crier son prénom, comme un appel à l’aide, comme s’il reprenait enfin une grande bouffée d’air frais.
Diego !
Il arrive à côté de lui, du thé est tombé au sol et lui ébouillante la main, mais il s’en fiche, il veut juste le voir, lui parler. Il est toujours autant accro, même après autant de mois. Comme s’il était accro, comme s’il voulait encore souffrir, mais il ne peut pas s’en empêcher.
Non, c’est à moi de te présenter des excuses Diego. Je n’aurais jamais dû te parler comme ça. Je n’aurais jamais dû te parler tout court, mais les choses sont ce qu’elles sont, il faut faire avec, et te voir, te parler, ça me fait mal. Je te déteste pour ce que t’as fait, mais…
Il inspire longuement, se rendant compte qu’au final sa main est endolorie à cause de l’eau bouillante, il serre le poing en posant son thé sur une table dehors.
Au fond, c’est moi que je déteste. Je n’ai pas le droit de te prendre pour responsable de tout ça.
Les larmes sont au bord des yeux, résultats de tout ce qu’il vient de dire, de la douleur qu’il ressent à cause de la brûlure, et il ne sait même pas ce qu’il doit faire, il la secoue alors avant de voir à deux pas une fontaine d’eau.
Coño, duele, día de mierda, qu’il finit par dire en secouant sa main en allant à côté de la fontaine à quelques pas afin d’aller la mettre sous l’eau glacée afin d’éviter les cloques. Ses mains, c’est son outil de travail, il ne peut se permettre d’en perdre l’usage même quelques jours.
Mais ce n’est pas forcément son épiderme qui le fait le plus souffrir, ce sont toutes les pensées parasites qui viennent embrouiller sa psyché, toutes ces pensées qui convergent vers lui, vers sa présence à ses côtés qui est autant honnie que désirée. Rafael sait très bien qu’il n’a pas totalement réussi à guérir de sa relation avec Diego, qu’il continue de le faire souffrir, et il ne sait pas ce qu’il doit faire pour aller mieux, pour aller sur le chemin de la guérison.
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∙ feat. @Rafael Martinez ; août 2023 ∙
tw: adultère, divorce

Il savait qu’il n’aurait pas dû se lancer dans cette relation avec Rafael, Diego. Ils avaient été amis, de bons amis même. Une relation dans laquelle il s’était senti rassuré et écouté, Diego, c’était vraiment ce dont il avait eu besoin, Diego à ce moment et pourtant, il avait laissé les choses déraper. Il avait du mal à comprendre comment il en était arrivé là. Comment est-ce qu’ils étaient passés de cette relation purement amicale à ce début de romance ? Tout était flou dans son esprit. Il avait l’impression d'avoir toujours été un homme plutôt droit dans ses bottes Diego et pourtant il avait fini par tromper sa femme. Il n’avait pas d’excuse pour ce qu’il avait fait et pourtant il n’arrivait pas à complètement regretter. Il se retrouvait face à un mélange de sentiments qu’il avait parfois du mal à comprendre. Il s’en voulait d’avoir trompé son épouse, pourtant, si c’était à refaire, il était persuadé qu’il referait les mêmes conneries. Parce qu’il s’était senti bien, aux côtés de Rafael. Les sentiments naissants étaient agréables, si bien qu’il avait apprécié de pouvoir s’y perdre pendant un temps. Le désir aussi, faisait du bien. Ça faisait un moment qu’il y avait plus de ça, entre sa femme et lui. Alors toutes ces sensations, qu’ils ne ressentaient plus dans son mariage, il avait aimé les retrouver auprès de Rafael.

Mais les relations qui grandissaient dans le mensonge n’avait aucun avenir. Il en était convaincu Diego. Pour lui même ça avait été impossible de continuer comme ça. Mentir à son épouse, voir quelqu’un d’autre dans son dos, ce n’était pas possible. Il avait fini par retrouver la raison et prendre une décision. Il avait choisi sa femme, avec la certitude que trente ans de relation ça survivait à tout. Il s’était trompé Diego. Maintenant ils étaient séparés Jillian et lui, le mot divorce avait été mis sur la table. Il n’avait rien sauvé du tout et il avait perdu Rafael en prime. La rancœur du brun faisait mal. Mais elle était parfaitement justifiée alors, il avait choisi de le laisser tranquille. Alors, il avait fini le café, sa boisson entre les mains, en avalant une longue gorgée devant la porte, avant de commencer à s’éloigner. S’arrêtant après quelques pas en attendant son prénom crié dans son dos. Il se retourna, Rafael l’avait suivi. Surprenant. Il le vit se renverser son thé sur les doigts, maigre espoir qu’il ait opté pour la version glacée de ce dernier. Il soupira légèrement suite aux paroles du brun. « Je suis responsable de tout ça. Je t’ai laissé tomber. » Il assumait ses torts en face de Rafael, tout comme il l’avait fait avec Jillian. Il avait merdé, il en avait parfaitement conscience. Il pourrait se dédouaner en disant que les torts étaient partagés, que Rafael avait toujours parfaitement su qu’il était marié. Mais c’était de son mariage à lui dont il était question et au final, c’était lui, qui avait pris la décision de rompre avec Rafael. Il était responsable de leur rupture et il était vraiment désolé d’avoir fait du mal à Rafael. Tout comme il était désolé d’en avoir fait à Jillian. Dommage que les excuses ne suffisent pas à soigner les maux. Cela dit, peut-être que le plus important, c’était sa main. Il fronça les sourcils un peu perplexe alors qu’il jurait en espagnol. Pas qu’il ne comprenne pas les mots, mais il lui fallut quelques secondes pour se souvenir du fameux thé qui clairement n’avait pas été glacé. Il abandonna son propre café sur la table pour le suivre jusqu’à la fontaine. « Est-ce que ça va ? » Il était bien incapable de ne pas s’inquièter. « Je suis pas médecin, mais t’es sûr que c’est une bonne idée ? J’veux dire, niveau bactéries on est probablement plus proche des toilettes publiques que d’une chambre stérile. » Il fallait bien faire avec les moyens du bord, même sans être médecin, le réflexe face à une brûlure de ce type, c’était l’eau fraîche, mais la fontaine, ça semblait pas très clean. « J’peux faire quelque chose ? » Le médecin, c’était Rafael, alors s’il avait besoin de quelque chose, il n’avait qu’à le dire, il se débrouillera pour aller lui chercher ça.




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「 saddest part of me. 」
∙ feat. @diego rojas ; 25 août 2023 ∙
tw: adultère et violences conjugales subies


( musique du rp )

La véritable souffrance de Rafael ce n’est pas la brûlure qu’il a à la main, mais plutôt la douleur émotionnelle qui est la sienne en étant proche de l’homme qui l’a rejeté il y a plusieurs mois. Il a beau tenter de mettre une distance raisonnable, il est comme un aimant attiré par un pôle magnétique, attiré par Diego, comme s’il n’était qu’une évidence à ses yeux. Il a peur de toutes ces émotions, parce que cela voudrait dire qu’il est toujours amoureux, et il n’en a pas envie. Rafael aurait aimé tirer une croix sur cette relation. L’eau glacée qui coule sur sa main soulage l’une des douleurs, pas l’autre.
L’entendre dire qu’il se sent responsable de toute cette situation, ça n’arrange pas les choses en plus. Bien au contraire. Cela le ramène à tout ce qu’il a pu penser auparavant, que la situation lui a échappé et qu’il a été celui qui s’est fait avoir comme une vieille chaussette. Diego l’a blessé, et pendant longtemps, Rafael aurait préféré être le vrai responsable, mais ce n’est pas vrai, il n’a fait qu’écouter son cœur alors que l’autre l’a fui.
Est-ce que ça va ?
Non, ça ne va pas. Il aurait aimé lui hurler dessus, mais il se retient, se mord l’intérieur de la joue pour éviter de mal lui parler.
Je suis pas médecin, mais t’es sûr que c’est une bonne idée ? J’veux dire, niveau bactéries on est probablement plus proche des toilettes publiques que d’une chambre stérile.
Bien sûr, il a raison. Mais la brûlure est superficielle, il n’est brûlé qu’au premier degré, et ça n’est pas grave, ça fait mal, mais ça n’est pas grave. Rafael a bien d’autres préoccupations tout de suite et sa main n’en fait pas partie.
J’peux faire quelque chose ?
Non. Tu peux rien faire.
Cette fois, c’est sorti tout seul. De façon violente et inopinée. Il n’aurait pas dû lui parler ainsi. C’était méchant, mais peut-être qu’il en avait besoin après tout ? De se défouler et de lui recracher sa verve à la figure. Rafael est blessé dans son amour propre, il aurait aimé que tout soit différent, mais de toute manière, on ne refait pas le monde de la sorte.
Rafael attrape de sa poche un paquet de mouchoirs neuf dont il sort un tissu pour qu’il vienne le mettre sur la brûlure pour essuyer l’eau. Il referme alors la fontaine pour tenter d’éviter le gâchis. Tandis qu’il tamponne délicatement sur sa peau, il se retourne pour regarder Diego.
Écoute Diego, t’as… t’as décidé de partir, tu m’as laissé tombé comme une vieille merde. Je suis… j’étais peut-être pas assez bien pour toi, j’en sais rien, mais c’est l’histoire de ma vie de toute façon.
Il n’a jamais parlé de son premier mariage avec lui, du moins pas de la sorte, il sait juste que Rafael a été marié avec un autre homme, qu’ils ont adopté Dario et qu’ils ont divorcé, ça s’arrête là. Mais il en dit plus désormais, et ça n’était pas voulu.
J’ai mérité mieux que ça. J’estime mériter mieux que ça.
Oui, il a mérité mieux, et ce n’est pas ce que Diego lui a offert. Rafael a déjà trop souffert à cause de la vie, et son ancien amant lui en a rajouté une couche qu’il le veuille ou non, qu’il ait conscience ou non de ce qu’a pu vivre Martinez. Il n’a pas toutes les cartes, mais il a pu en deviner, notamment les violences subies à cause d’une trace de brûlure mal cicatrisée, ou des cicatrices plus ou moins discrètes. Diego n’a jamais rien dit, même s’il a sûrement compris. Il a mérité mieux que tout ça, mieux que le fait d’être rejeté comme l’a fait Diego.
MOON up all night
Bashir Rojas
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pseudo : sweet poison (anaïs).
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triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : décès, alcool, drogue, noyade.
saddest part of me. (diego et rafael) 4197a65d7c4fd533882c72cfcf73ac5dbef7cb33
âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
habitation : uc, uc.
pronom ig : il.
disponibilités : disponible.
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infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogue en fr.
   
 
「 saddest part of me. 」
∙ feat. @Rafael Martinez ; août 2023 ∙
tw: adultère, divorce

Il n’aurait jamais dû se lancer dans cette relation avec Rafael. Il l’avait su dès le début, qu’à la longue, ça ferait plus de mal que de bien. Cette relation avait eu un obstacle qu’il ne pouvait pas nier, le brun. Son mariage. Il était marié et même si c’était compliqué depuis un moment avec son épouse, il aurait dû savoir que tromper sa femme, ce n’était pas la solution. Ça avait été agréable sur le coup, il s’était senti bien, Diego, dans les bras de Rafael. Il avait commencé à ressentir cette étincelle, éteinte depuis trop longtemps entre Jillian et lui. Et puis, peut-être qu’il avait eu besoin de cette expérience avec un homme, pour mettre en lumière toutes ces choses qu’il avait en lui, mais qu’il ignorait ou qu’il avait simplement nié au fil des années. Cette relation l’avait aidé pendant un temps. Avant qu’il ne réalise qu’il ne pouvait pas se contenter de jouer sur les deux tableaux. Ce n’était pas juste pour Jillian, qui méritait mieux que d’être l’épouse cocu. Ce n’était pas non plus très juste pour Rafael, parce qu’il méritait mieux que de n’être que l’amant. Alors il avait bien fallu faire un choix. Il avait renoncé à Rafael en pensant sauver son mariage et il n’avait rien sauvé du tout.

Il se retrouvait seul maintenant, Diego. En pleine procédure de divorce avec Jillian et Rafael ne faisait plus non plus partie de sa vie. Peut-être que c’était exactement ce dont il avait besoin, dans le fond. Parce qu’il fallait qu’il se remette les idées en place, qu’il se questionne sur lui-même et cherche les réponses dont il avait besoin. C’était plus simple d’être seul, pour ça, de pouvoir tenter diverses expériences, ici et là. Mais il s’en voulait, Diego, parce qu’il avait perdu deux personnes auxquelles il tenait et qu’il aurait préféré ne blesser ni Jillian, ni Rafael. Mais le mal était fait à présent. Il lui avait brisé le cœur à Rafael et voilà que maintenant, plus ou moins par sa faute, il s’était brûlé la main. Il ferait peut-être mieux de se faire tout petit et de disparaître. Mais il avait voulu l’aider, il ne pouvait pas juste se barrer dans l’indifférence alors que Rafael semblait souffrir de cette blessure. Mais il ne pouvait rien faire. Pour sa main ou pour tout le reste ? Le message était clairement à double sens. Il n’y avait pas que pour sa main qu’il ne pouvait rien faire. C’était pareil pour tout le reste. Il l’avait bien compris, Diego. Il n’ajouta rien, laissant le Martinez s’occuper de sa propre main. « Tu sais que c’est plus compliqué que ça. Je tenais à toi, mais je tenais aussi à ma femme. Je ne pouvais pas continuer comme ça. » Ce n’était pas parce que Rafael n’était pas assez bien pour lui, qu’il avait rompu avec lui. C’était pour essayer de sauver son mariage. Ses trente ans de vie de couple. Un échec, mais ça avait été nécessaire d’essayer. Choisir entre Jillian et Rafael avait été un choix impossible dans le fond, alors il avait juste fait le choix le plus logique qui soit. Sauver son mariage. « Tu as raison. Tu mérites mieux que ça. Je suis celui qui n’est pas assez bien, ni pour toi, ni pour Jillian. » Ce n’était pas un coup c’est pas toi, c’est moi, excuse bidon que certains pouvaient sortir à chaque rupture. C’était un fait. Il n’était pas assez bien pour eux, parce qu’il avait trompé l’une avec l’autre et indéniablement, à ses yeux, ça faisait de lui un sale type qui ne les méritait pas. Il méritait sa solitude, il l’avait cherchée. Il ne faisait que récolter ce qu’il avait semé, Diego. Il avait trompé sa femme, ça faisait de lui un pourri qui ne mérirait pas grand chose dans le fond. « J’ai merdé, j’aurais jamais dû tromper ma femme, y a que les connards qui font ça. » Ce qui le mettait lui dans la catégorie des connards, de toute évidence. Un connard qui assumait, c’était peut-être mieux qu’un connard tout court. « Je suis vraiment désolé, je veux juste que tu le saches. » Il ne demandait même pas son pardon. Il estimait qu’il ne le méritait pas, de toute façon. Mais il était désolé, il avait conscience du mal qu’il avait fait et il savait que Rafael méritait bien mieux que lui.





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( musique du rp )

Rafael en a assez d’entendre Diego se justifier sur un mariage qui de toute évidence était voué à l’échec. Il peut comprendre qu’il lui ait fallu du temps pour s’en rendre compte, il peut comprendre qu’il ait eu besoin de clarifier les choses de son côté. L’architecte a fait ses choix, et il agit en conséquence. Il comprend parfaitement. Mais pourquoi est-ce que ça lui fait mal à en crever alors ? Il a l’impression qu’on lui retire une partie de son cœur à chaque fois qu’il pense à lui. Il ne s’en est pas remis. Comme il ne s’est pas remis de sa relation avec Tomas. Pour des raisons différentes, bien évidemment, mais la finalité était – est – la même de toute façon, la souffrance.
Tu sais que c’est plus compliqué que ça. Je tenais à toi, mais je tenais aussi à ma femme. Je ne pouvais pas continuer comme ça.
Oui, ça il le sait, mais il aurait dû le choisir lui. C’est égoïste, mais c’était la meilleure des solutions. Son mariage n’allait pas, et même si Diego n’en parlait pas, c’était perceptible. Il ne pouvait pas réussir à sauver cette union entre lui et elle. Jillian semble être quelqu’un de bien, ça il n’y a aucun doute, et il a eu des scrupules à l’idée de pouvoir lui faire ça, mais de toute manière il ne pouvait pas lutter contre ce qu’il ressentait. Mais Rafael estime mériter mieux que ça, après tout ce qu’il a pu vivre.
Tu as raison. Tu mérites mieux que ça. Je suis celui qui n’est pas assez bien, ni pour toi, ni pour Jillian.
C’est là que tu te trompes toi-même. Tu as voulu faire au mieux, mais ce n’était pas assez, ni pour elle, ni pour moi et surtout pas pour toi.
Bien sûr qu’il n’y avait pas d’autres solutions, enfin si, une autre, mais qu’il a préféré ne pas suivre. C’était son choix, mais il s’est lui-même positionné dans cette posture qui n’est pas enviable, et au final, il fait souffrir plus de monde que s’il avait choisi l’autre possibilité. L’alternative qu’il avait était simple, mais il a préféré tout compliquer.
J’ai merdé, j’aurais jamais dû tromper ma femme, y a que les connards qui font ça.
Non, c’est faux. Un connard ne serait pas revenu la voir, un connard aurait pris la fuite. Il aurait été un connard s’il avait préféré continuer en silence, ce qu’il n’a pas pu faire. Rafael commence alors à soupirer avant de passer sa main non brûlée dans ses cheveux, ne sachant pas vraiment ce qu’il doit répondre à tout cela de toute manière.
Je suis vraiment désolé, je veux juste que tu le saches.
Il le sait, mais ce n’est pas de savoir qu’il est désolé dont il a besoin. Rafael voudrait plus, Rafael voudrait mieux. Diego n’est pas la meilleure personne pour lui, mais il s’en fiche de tout cela, c’était lui qu’il voulait. Mais est-ce bien la vérité que de le dire au passé ? Non. Il le veut toujours. Rafael malgré le temps passé est toujours amoureux, et que ça lui plaise ou non, c’est la pure vérité.
Je m’en fou que tu sois désolé Diego. Ce que je voudrais c’est que tu me dises que tu m’aimes toujours.
Il n’a plus peur de dire les choses, de toute façon, il a déjà trop souffert du silence. Il a passé le temps de ne plus parler de certaines choses. Il y aura toujours des non dits, parce qu’il n’est pas prêt à en parler, notamment de ce qui s’est passé avec Tomas, mais il voudrait que Diego se rende compte de ce qu’il représente pour lui, ce n’est pas une simple amourette, c’est bien plus que cela à ses yeux.
Je t’aime toujours moi, malgré le fait que tu m’aies abandonné de la sorte, malgré le fait que tu t’en veuilles ou que tu sois désolé. Tout ce qui compte à mes yeux c’est ce que je ressens toujours et que tu sembles ne plus vouloir partager.
Il sait très bien qu’ils ne retrouveront pas forcément ce qui s’est passé avant. Diego peut s’aveugler autant qu’il le veut, mais lui aussi était amoureux et bien qu’il ne le lui ait jamais dit, c’était la vérité, ça crevait les yeux.
Attends avant de me dire quoi que ce soit, parce que j’ai pas envie d’être un lot de consolation parce que ton mariage s’est planté. J’ai envie que tu me le dises parce que tu le penses vraiment.
Parce que sinon ce serait trop douloureux à encaisser une nouvelle fois, voudrait-il dire, mais il ne veut pas passer pour faible, il aimerait que Diego malgré tout pense qu’il a réussi à s’en sortir, et à ne pas broyer du noir. Il n’a pas eu le droit de se laisser abattre, parce qu’il a Dario, son fils, et le fait qu’il n’ait que trois ans, ce n’est pas possible de l’embarrasser avec des histoires d’adultes, combien même cela peut le concerner aussi à la longue.
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âge : 28 ans, la trentaine en vue.
occupation : illustrateur, spécialisé dans les livres pour enfants, même s'il prend tout ce qu'on lui propose en ce moment, besoin de payer les factures. il est également auteur de bandes dessinées, depuis qu'il a publié sa première bd, il y a quelques mois.
statut civil : célibataire, peu enclin à croire en l'amour.
orientation : pansexuel sexualité assumée depuis longtemps.
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∙ feat. @Rafael Martinez ; août 2023 ∙
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Bientôt il ne serait plus un homme marié, Diego. Il en ressentait une profonde déception. Il avait passé trente ans avec la même femme, Diego. Ils avaient eu une belle vie tous les deux. Ça lui faisait mal, à présent de voir tout ça détruit en cendres. Il se savait en grande partie responsable de ce qu'il s'était passé entre Jodie et lui. Il l'avait trompée et même s'il se répétait toujours que ça avait été compliqué entre eux bien avant ça, il savait que l'adultère avait fini d'achever les choses entre eux deux. II s'en voulait Diego. Il avait vraiment voulu arranger les choses entre Jodie et lui. Il avait déjà du mal à se regarder dans le miroir depuis qu'il l'avait trompée, mais ce serait encore pire s'il n'avait pas au moins essayé de rattraper les choses entre eux. Ça n'avait pas fonctionné et il en était vraiment malheureusement Diego, mais au moins il avait essayé. Ça lui semblait mieux que de juste envoyer valser trente années de sa vie sans se poser de questions. Il aurait préféré ne pas blesser Rafael dans le processus. Il s'en voulait pour ça aussi Diego. Il n'avait pas cherché à nuire à qui que ce soit, le brun. Il détestait faire du mal aux autres alors, forcément il se sentait coupable.

Les excuses ne rattrapaient pas tout, de toute évidence.  Ce n'était pas parce qu'elles ne suffisaient pas à tout réparer qu'il fallait les taire. Non, ce serait pire  s'il s'était contenté d'ignorer Rafael. « Peu importe, je sais que j’aurais regretté de ne pas essayer. » Parce qu’il s’agissait de son mariage, de sa famille, de trente ans de sa vie. Plus de la moitié de son existence consacrée à cette relation, évidemment que ça avait été nécessaire d’essayer de rattraper le coup. Ça n’avait pas fonctionné et il le vivait mal, mais au moins, il s’était donné la peine d’essayer. Il avait tout ruiné avec Rafael au passage, mais au moins, il avait été réaliste, il ne pouvait pas avoir son mariage avec Jodie et sa relation avec Rafael. Maintenant, il n’avait plus rien du tout. Mais c’était peut-être mieux comme ça. Il avait besoin d’être seul un moment, de prendre le temps de résoudre toutes les questions qu’il pouvait se poser. Il avait besoin de faire le point avec lui-même, besoin de savoir où il en était. Besoin d’explorer certaines choses aussi. « J’peux pas te dire ça. » Parce que ce serait mentir dans le fond. Il avait des sentiments pour Rafael, c’était certain, mais tout était confus en lui. « Justement parce que tu mérites mieux qu’être un lot de consolation ou une expérience à un moment de ma vie où je suis particulièrement paumé. » Son mariage était fini, il s’interrogeait sur son orientation sexuelle, il ne savait plus où il en était Diego, alors c’était beaucoup trop tôt pour lui pour parler d’amour. Il ne pouvait pas s’engager sur cette voie-là, pas maintenant et il n’allait certainement pas demander à Rafael de l’attendre bien sagement, le temps qu’il trouve des réponses à ses questions. « Je dois gérer mon divorce, faire en sorte que ça se passe au mieux pour les enfants, même s’ils sont grands maintenant. C’est ma priorité pour le moment. » Les enfants d’abord, encore et toujours. Pour lui c’était une évidence et qu’ils soient tous majeurs et vaccinés n’y changeait rien. Il avait besoin de se concentrer là-dessus Diego. Il était père, Rafael, alors il était certain qu’il pouvait comprendre ça, cette nécessité de toujours faire passer les enfants en priorité. « En plus de ça, j’ai des millions de questions sur moi-même qu’il faut que je prenne le temps de résoudre. » Il haussa les épaules, là encore, Rafael pouvait sans doute comprendre, il avait bien dû passer par-là à un moment où un autre de sa vie. Plutôt vers l’adolescence, sans doute. Lui il approchait de la cinquantaine à présent, alors ça semblait encore plus compliqué de résoudre tout ça. Une chose était certaine à ses yeux : il fallait qu’il mette les choses au clair avant de se lancer dans une nouvelle histoire, que ce soit avec une femme ou avec un autre. Peut-être que ça pouvait sonner égoïste, cette volonté de se concentrer sur lui-même, mais il y avait un moment où penser à soi-même était nécessaire. De toute façon, de son point de vue, mieux valait ne pas s’engager dans une histoire quand on savait qu’on était pas prêt pour ça, ça évitait les blessures et les déchirures. Rafael en avait connues suffisamment à cause de lui ; il devrait sans doute lui-même essayer de se protéger. Cette fois, ça avait plus l’air d’une libération que d’un abandon.

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Bien sûr qu’il ne pourra pas lui dire qu’il l’aime. Diego ne sait même pas ce qu’il désire. Rafael a le don pour tomber sur des hommes qui ne lui apportent que douleur et déception. Pourtant, son cœur et son corps s’attachent. Il aimerait pouvoir se moquer de la morale et enlacer l’homme qui l’a laissé tombé.
J’peux pas te dire ça.
Il le savait, il s’y attendait, mais il espérait, il espère toujours. Son subconscient aurait aimé pouvoir entendre ces mots.
Justement parce que tu mérites mieux qu’être un lot de consolation ou une expérience à un moment de ma vie où je suis particulièrement paumé.
Rafael peut comprendre. Il comprend d’ailleurs. C’était nouveau pour lui. Peut-être qu’il doit régler certains problèmes, mais il n’avait pas le droit de le faire souffrir comme cela. Il aurait pu au moins avoir un peu plus de considération pour lui.
Je dois gérer mon divorce, faire en sorte que ça se passe au mieux pour les enfants, même s’ils sont grands maintenant. C’est ma priorité pour le moment.
Ça aussi, le chirurgien le comprend. Mais ce n’est que de la poudre aux yeux, surtout pour Diego dont les enfants sont tous adultes, ce n’est qu’une excuse qu’il se donne pour avoir bonne conscience. Les nouvelles générations sont plus tolérantes, sont plus à l’écoute de leurs sentiments, il n’y a que les plus vieux comme eux qui ne parviennent pas à s’ouvrir convenablement, et à apprendre à se connaître eux-mêmes. Alors il ne dit rien, il serre les dents, avec juste pour envie de le secouer.
En plus de ça, j’ai des millions de questions sur moi-même qu’il faut que je prenne le temps de résoudre.
Sur ce point-là, Rafael n’a rien à redire. Se découvrir demande du temps, demande une expérience qu’il a pu avoir. Il lui faudra maintenant faire de l’introspection, mais… le chirurgien voudrait que ça aille plus vite. Il aimerait pouvoir lui montrer les choses, sauf qu’il a trop de respect pour le faire. Il ne se voit pas le brusquer, ce n’est pas sa façon de faire ; non, lui, il s’efface, il souffre en silence sans trouver de solution pour éviter d’avoir mal.
Tu sais, je peux comprendre tout ça. Mais j’ai jamais pu tirer un trait sur nous.
Il finit par reculer, s’éloigner de Diego, parce qu’il doit de toute manière s’en aller, parce qu’être à côté de lui, c’est à nouveau douloureux, tout comme être loin de lui, mais dans cette deuxième possibilité il pourra être seul pour pleurer, encore. Il ne sait faire que cela de toute façon.
Je vais te laisser. Il me semble que ce sera mieux et je vais être en retard à l’hôpital.
Il s’en va alors, comme ça. Cette fois-ci, c’est Rafael qui fuit. Il s’en va et le laisse là, sur le tarmac et il rejoint rapidement sa voiture non loin pour s’asseoir sur le siège conducteur. Et il reste là, plusieurs minutes, le regard dans le vide, fixant son volant sans pouvoir esquisser le moindre geste. Puis rapidement il frappe plusieurs fois dessus, son klaxon se mettant en route, et il finit par crier, rageusement, parce qu’il en a assez. Quoi qu’il fasse, rien n’est suffisant, jamais. Tomas. Diego. Quand est-ce que les choses iront mieux pour lui ?
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