walls could talk — aiden

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[ outfit ] Progressivement, au fil des jours, le climat devient de plus en plus chaud. La transition printanière s’opère doucement pour mieux tendre vers un temps estival. Alors que les mois défilent, le cerveau d’Iseul ne cesse de charbonner. C’est bientôt l’anniversaire de son petit ami, et elle compte bien marquer le coup pour l’occasion. Avec une idée de cadeau et un plan bien ficelé en tête, la brune s’efforce d’agir dans la plus grande discrétion afin qu’Aiden ne puisse pas deviner ses intentions. Parce qu’elle fait mûrir cette préparation depuis plusieurs mois, elle ne souhaite pas que l’effet de surprise soit gâchée avant le jour J. Aussi, voilà pourquoi elle ne change pas ses habitudes pour ne pas éveiller les soupçons. Elle se réveille comme à son habitude, s’occupe des animaux qu’elle doit promener ou le plus souvent garder au loft sur une courte période. Privilégiant les chiens pour la promenade et les chats pour la garderie, elle prend conscience de jour en jour de son épanouissement personnel. N’ayant pas pu se lancer dans de grandes études, elle ne peut qu’être reconnaissante d’avoir eu la chance de se former à un métier qu’elle apprécie réellement. Certes, elle ne s’en dégage pas un salaire phénoménale, mais suffisamment pour contribuer à une vie commune avec son brun préféré.

Après s’être assurée de son départ pour la fac, Isy se prépare tranquillement, puis quitte le loft pour sa matinée repérage en ville. Malgré le fait que l’objectif d’achat est bien en tête, elle a besoin de s’assurer de son potentiel optimal. Le moteur de sa moto s’éteint, elle actionne d’un léger coup de pied la béquille afin de descendre de l’engin. Le casque est rangé dans son sac à dos, puis elle marche en direction d’un passage piéton. Patiemment, elle attend que le feu vire au vert avant de s’engager sur la route. Elle accélère le pas, se faufile à travers les passants en direction d’un petit magasin de sport. Alors qu’elle déambule dans les rayons, le vendeur vient à sa rencontre la voyant sensiblement perdue. Rapidement, elle lui explique l’objet de sa recherche qu’il comprend rapidement, et vers lequel il la guide.

En bon commerçant, il lui expose les innombrables choix possibles en terme de gamme de produits. D’un hochement de tête régulier, elle l’écoute attentivement jusqu’à ce qu’il lui propose : ― Je peux la déployer pour qu'on puisse l’essayer si vous le souhaitez ? Surprise par la proposition, Isy hésite avant de questionner en retour. ― Vraiment ? Si c’est ok pour vous, on peut l’essayer ensemble ? Discussion lunaire qui s’opère, situation lunaire qui se déroule. La belle observe le jeune homme en train de lui faire la démonstration pour bien tendre le tissu imperméable de chaque paroi qui compose … la tente.

Après quelques minutes d’attente, le vendeur invite la brune d’abord à rentrer seule à l’intérieur afin d’en apprécier le confort mais surtout la superficie. Puis il ne tarde pas à la rejoindre, pour s’allonger dos au sol avec elle. ― Est-ce que l’espace intérieur vous convient ? Pour répondre à cette question, ils miment une cohabitation à deux dans tous les cas de figure. Allongés sur le dos, sur le côté. Ils mesurent le confort en terme de place pour les bras, jambes, si les pieds ne dépassent pas ou ne déforment pas la tente. Un spectacle atypique, bien étrange d’un regard extérieur, qui se déroule mais qui pourtant s’inscrit dans une logique commerciale pour l’un et ‘pratico-pratique’ pour l’autre. icons par pinterest