des ecchymoses au cœur, w. leonora.
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245 €

des ecchymoses au cœur, w. leonora.

STARS burning in the skies
Majolica Vargas
Majolica Vargas
messages : 948
pseudo : borealis · she/her.
id card : raven, ethereal (av) · hauteadore (gifs).
multicomptes : aela & haven.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : consommation d’alcool, relation différence d’âge (10 ans).
présence : présente (+ le weekend).
des ecchymoses au cœur, w. leonora. C0156c5b0b49f019e7fe691b281f32ed
âge : twenty-six.
occupation : paramedic & part-time barmaid at the local tap house.
statut civil : falling, deeply for him.
orientation : bisexual.
habitation : 11, south oceanside.
pronom ig : she ‧ her.
disponibilités : open
en cours,
www. noela #1 · www. bran #2 · www. blaise #1 ·

terminés,
www. bran #1 ·

infos rp : rythme variable (chill & relax) · fr/en · 300/1200 mots · couleur : #cc99cc.
   
 
[ des ecchymoses au cœur ]
「 feat. @leonora morales ; mai 2023 」
tw:

Les bras sont croisés sur sa poitrine, son regard fait un aller-retour entre le vide face à elle et les aiguilles de l’horloge, se surprend même à compter les secondes qui passent. Le temps est long lorsqu’elle n’a rien à faire car Majolica n’a plus rien à faire. Elle tourne en rond — tentant de trouver quelque chose à faire afin de passer le temps, mais Aika est au boulot, sa sœur probablement à la galerie, Marshall est occupé et depuis leur dernière conversation, Majo ne souhaite pas lui adresser la parole, le temps que la poussière retombe, le temps de faire le point. Même son colocataire est occupé et ça l’agace ; cette idée de rester coincée à la maison, à se tourner les pouces, à regarder les minutes passées. Le temps est long et il semble passer beaucoup moins vite lorsque ses prunelles sont posées sur l’horloge. À force de ne rien faire, de regarder les vidéos de tiktok, de instagram, la batterie de son téléphone commence à se vider tout doucement. Sans réellement bouger de son lit, Majolica le cherche de la main, ne le trouve pas là où elle laisse sa charge habituellement — incertaine de déterminer si cette fameuse charge traîne quelque part dans sa chambre ou dans son sac à l’entrée de son appartement ou ailleurs. Elle ne peut même pas confirmer avoir recharger son téléphone cette nuit puisqu’elle est revenue tard et s’est simplement déshabillée avant de s’installer sous la couette. Puis le souvenir lui revient, de l’avoir oublié derrière elle, à la caserne, la veille lorsque sur un moment plus tranquille, elle a tenté de charger son téléphone. Se dit qu’elle peut le ramasser à son prochain quart de travail, se dit aussi que ce serait bête de se rendre là-bas juste pour un petit fil comme celui-là. Mais sait à quel point son colocataire n’aime pas partager ses affaires, peut-être parce que toutes les autres fois, Majolica les a perdus. Le choix est évident.

Elle n’est même pas à l’horaire, aujourd’hui.
Une journée de congé rappelé hier au tournant d’un couloir, demandé il y a des mois en arrière. Elle n’a pas eu la force d’admettre son oubli, juste de simplement accepter le fait qu’elle ne soit pas ici aujourd’hui, ce lieu qu’elle a commencé à considérer comme une deuxième maison. Pourtant, cela n’a pas empêché Majolica d’y pointer le bout de son nez, vraie tête en l’air qu’elle — parce que la voilà, à la caserne, en habit civil. Pas son uniforme habituel. Dans un habit normal et elle se sent si étrangère habillé de cette façon. Son premier instinct est de prendre la direction de son casier, se retient à la dernière minute, s’arrête au milieu du chemin. « Bonjour. » Sa voix qui brise un certain silence tandis qu’elle s’approche doucement de la silhouette à la chevelure brune qui ne se trouve pas très loin d’elle. « Est-ce que je peux vous aider ? » Autant se rendre utile, d’aider cette personne, si celle-ci est perdue.

Puis la personne se tourne, ses pas s’arrêtent dans sa trajectoire et ses sourcils se froncent. Ça fait combien de temps ? Elle ne saurait dire, Majolica. Trop longtemps. Un bon moment. Leur rupture date, elle en a conscience. Le contact s’est rompu entre elles, malgré tout. « Leonora ? » Majolica sait que c’est elle, elle le sait très bien, arrive à la reconnaître encore aujourd’hui, mais peut-être, juste peut-être, qu’aujourd’hui, sa vision lui joue un tour. « C’est bête, je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça, bien entendu que c’est toi. Comment tu vas ? » Une banalité, typique de sa part — ne sait pas trop quoi dire de plus, il faut juste laisser le temps à sa tête de se calmer.

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we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.
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des ecchymoses au cœur
「 feat. @Majolica Vargas ; mai 2023 」
tw: faux mariage

Leo déteste devoir jouer la femme parfaite en public. Sauf qu'elle s'est engagée dans une fausse relation qui doit paraître crédible aux yeux des autres. Au quotidien, c'est éprouvant. Même si Logan n'est pas si terrible, et fait ce qu'il peut pour leur faciliter la vie, ce n'est pas l'idéal. Devoir prétendre se révèle plus compliqué que prévu. Le moindre faux pas, la moindre bourde peuvent tout envoyer en l'air. Leonora doit encore attendre quelques mois avant une potentielle opération, et en attendant, elle a besoin de l'assurance santé de son mari. Un moindre effort pour une récompense nécessaire.
Alors, aujourd'hui, Leo profite d'être dans le quartier pour passer à la caserne et saluer Logan. C'est ce que font les épouses, non ? En tout cas, elle a déjà vu ça dans une série. Après être passée au Starbucks, où elle a récupéré deux boissons et un donut, Leonora arrive à la caserne. Ce n'est pas la première fois qu'elle vient, mais les lieux lui sont encore inconnus. Difficile de se sentir à l'aise dans ce contexte.

─ Salut ! Logan est ici ? Un pompier lui indique la direction de la salle de repos, où son mari devrait se trouver. Au moins, il n'est pas en mission. Leo se prépare psychologiquement à entrer dans son rôle de l'épouse modèle et amoureuse. Heureusement, avec le temps, cela devient de plus en plus facile.
Les indications du pompier n'étaient pas très claires, et Leo se retrouve à errer à la recherche de cette fameuse salle. Personne ne se trouve dans les parages pour l'aider. Un long soupir effleure ses lèvres. C'est alors qu'une voix interrompt le silence. Sa sauveuse !
Sans réfléchir, Leo se tourne dans la direction de la femme. Majolica. Les boissons manquent de tomber sur le sol. Cela fait des années qu'elles ne se sont pas vues. Son estomac se serre. La brune est toujours aussi belle, plus encore même. Leo a fui comme une lâche, et a tout fait pour ne pas croiser sa route. Raté. ─ T'en fais pas, c'est normal d'être surprise, je le suis aussi. Un léger rire nerveux sort de sa bouche. ─ Je vais plutôt bien, et toi ? Tu viens voir quelqu'un peut-être ?
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Majolica Vargas
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「 feat. @leonora morales ; mai 2023 」
tw:

La caserne est un lieu familier pour Majolica. Une deuxième maison, à ce point où elle est certaine de savoir par cœur le schéma de la caserne, tous les petits défauts, comme l’une des pattes de la table dans la salle de repos qui ne touche pas au plancher comme les autres. La caserne est cet autre endroit où elle y passe de nombreuses heures, même lors de ces journées où elle n’est pas à l’horaire, où l’occasion de se reposer avant de reprendre lui est offerte et même si Majolica le prend avec grand plaisir, il semble qu’elle finisse toujours par remettre les pieds ici avec ou sans sa volonté, cette fois-ci étant de son plein gré. Mais si on lui avait dit ce qui l’attendait ici aujourd’hui, Majolica ne serait pas ici. Elle aurait gardé ses distances. Trop tard.

À plusieurs reprises, elle doit cligner des yeux afin de s’assurer que ce n’est pas sa vision qui commence à lui faire défaut. Le mouvement qui se répète deux-trois fois avant d’accepter que Leonora se trouve bel et bien devant elle. Au premier regard, Leonora ne semble pas avoir beaucoup changé, conservant ce visage de porcelaine qu’elle aimait caresser du bout des doigts. La chevelure brune dont le parfum vient lui chatouiller les narines et pendant un court instant, Majolica a cette impression d’être de retour en arrière. À ce temps plus facile, plus doux. Moins compliqué. « Pas vraiment. Je bosse ici. » Depuis quelques temps maintenant. Se considère chanceuse d’avoir trouvé une vocation qui lui plaît malgré les heures qui sortent de l’ordinaire. « Oh pardon, ça va aussi, en pleine forme même. » Ajoute-t-elle sans être dans la capacité d’empêcher ce rire nerveux. Sur le coup, elle se sent bête — encore sous le choc de ces retrouvailles auxquelles Majolica ne s’attendait pas du tout, certaine que celles-ci se dérouleraient dans un autre décor. « Tu as besoin d’aide pour trouver la personne que tu cherches ? Tu sembles être perdue un tout petit. » Un, deux, trois pas dans sa direction avant que ses bras viennent se fermer dans son dos. « Je ne veux pas me vanter, mais la caserne n’a absolument aucun secret pour moi, je peux trouver la personne que tu cherches en cinq minutes, si iel est ici. » Termine sa phrase d’un petit sourire.

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